Chuspipata

Aujourd’hui réveil matinal malgré une nuit un peu agitée et pas très reposante, heureusement ça va mieux ce matin car la journée risque d’être longue et pas de tout repos. Au programme, descendre la Route de la mort en VTT, plus de 50 kilomètres et 3500 mètres de descente pure, ça promet d’être génial. Je rejoins donc Noam à son hostel car c’est ici que le bus va venir nous récupérer. On se retrouve alors avec un groupe d’environ 15 personnes qui a l’air vraiment super, principalement des anglais mais aussi des australiens, des allemands et même un chilien. Bref, nous voilà partis pour un peu plus d’une heure de route avant de monter sur les vélos. Impossible de finir la nuit à cause du chauffeur qui met sa musique à fond mais pas grave car ça met une bonne ambiance. On s’arrête à la sortie de la ville pour acheter de quoi manger un bout et c’est reparti.

On arrive au point de départ de la descente vers 10h, le guide nous donne quelques indications, on enfile pantalon et veste et on peut enfin grimper sur les vélos. La première partie de la descente se fait sur la même route que les voitures, il faut donc faire attention quand on veut doubler et pas prendre des courbes trop larges dans les virages. À part ça tout se passe bien, on descend vite mais pas assez à mon goût et le vent souffle assez fort donc il fait un peu froid. Avec Noam on décide donc de rester à l’arrière et remonter tout le peloton en bombardant au max, très bon choix c’est bien plus amusant que de rester bloqué dans le trafic. Après environ 45 minutes de descente on s’arrête pour remonter dans le bus car la portion qui arrive est trop dangereuse, beaucoup d’accidents y sont survenus donc maintenant les compagnies ne prennent plus de risques.

On se réchauffe un peu tout en profitant du paysage avant d’arriver à la véritable attraction de la journée, la route de la mort. Tristement célèbre pour les nombreux accidents mortels qui y ont eu lieu quand elle était empruntée par des voitures et des camions, ce n’est plus le cas aujourd’hui rassurez vous. Après avoir descendu les vélos du toit du bus on peut commencer à s’amuser. On adopte la même stratégie que sur la route, rester derrière pour pouvoir aller vite sans être gêné. Ça marche pas vraiment ici car les gens vont plus lentement donc on les double très vite et on se retrouve derrière le guide avec deux anglais, là ça bombarde et on s’amuse bien. Par contre on sent que les vélos ont bien servis car les suspensions sont plus vraiment efficace, on a mal aux bras et aux mains assez rapidement, heureusement le guide fait des pauses assez souvent, toutes les 15 à 20 minutes.

Rien de nouveau pendant le reste de la descente à part les quelques cascades en dessous desquelles on doit passer, une chute pour ma part mais rien de grave et Noam et moi qui faisons la course avec les anglais pour éviter d’être ceux qui se prennent toute la poussière. La route s’améliore un peu et s’élargit donc on peut aller encore plus vite et se régaler encore plus.

Après avoir attendu tout le monde au dernier checkpoint, on repart pour la dernière partie de la descente. La route est vraiment défoncée, c’est pas très agréable mais on arrive assez vite à la fin, où on peut déguster une bonne bière fraîche bien méritée. On se pose ici avec tout le groupe en attendant que les vélos soient nettoyés et rangés sur le toit du bus. On part ensuite à notre dernier arrêt de la journée pour prendre le déjeuner, bon il est 16h mais c’est pas grave ça fera du bien.

On arrive dans à l’endroit prévu après 15 minutes de bus, c’est super mimi avec une grande piscine qui nous fait de l’œil. On commence par aller manger, c’est buffet à volonté donc on se fait plaisir. Pâtes bolognaise, poulet, aubergines frites, riz, crudités et j’en passe. Une fois bien remplis on va tâter la piscine dont l’eau est malheureusement assez froide, mais bon pas grave on se lance quand même. On reste vraiment pas longtemps mais ça fait quand même du bien et on va se réchauffer sous la douche, nécessaire vu la poussière qu’on a bouffé pendant la descente. Il est ensuite l’heure de partir, 3 heures de bus nous attendent pour rentrer à La Paz, en passant par la nouvelle route bien sûr. On profite du coucher de soleil toujours au rythme de la playlist du chauffeur, qui pour le retour a décidé de ne mettre que du Eminem.

Après un trajet entrecoupé de quelques siestes, on arrive à bon port et avec Noam on décide d’aller directement manger. On retourne chez l’indien car c’était super bon la dernière fois. Encore une fois poulet et naans, c’est délicieux et on sort de là en roulant. On se pose donc au même endroit qu’il y a deux jours pour profiter de la vue et discuter un peu avant de rentrer dormir.Weiterlesen