Jijoca de Jericoacoara

Nous arrivons à Jericoacoara, et mauvaise surprise, nous devons nous acquitter d'une taxe de tourisme de 41 reals chacun pour entrer dans le village, information que nous aurions aimé connaître à l'avance.
Nous arrivons ensuite à l'auberge, quasiment vide, basse saison oblige, puis nous déambulons dans le centre a la recherche de notre repas du soir. Après avoir tourné pendant plus d'une heure à explorer les différentes options, et nous nous rabatons sur un chariot de street food qui propose des burgers pour 20 reals, avec non pas des frites mais un buffet pour agrémenter et créer son propre burger, je me suis ainsi confectionné un burger avec tout ce qui m'était proposé, le résultat final devant avoisiner le kilo. Un délice!
Puis les jours suivants nous explorons un peu les alentours, les plages, et quelques petites randonnées. Nous allons voir la Pedra Furada, attraction majeure du coin apparemment, il y a même une file pour pouvoir faire une photo devant la formation rocheuse, queue que j'ai shunter pour rapidement prendre une photo des roches sans que personne ne pose devant. Tant pis, je n'aurai pas ma photo de touriste par excellence! Un panneau d'informations touristiques mentionne le phare, ainsi que le chemin à emprunter pour y aller, j'insiste fortement pour nous y rendre, j'aime bien les phares en général. Un fou rire éclatera en découvrant ledit phare. En effet l'édifice en question est minuscule, presque pas digne d'être qualifié de bâtiment.
Mais sur le chemin du retour nous croisons des dizaines d'ânes, sauvages semble-t-il, bien évidemment, je me fais un devoir d'aller leur apprendre à tous que je suis leur nouveau meilleur ami. Certains étant moins farouches que d'autres, je me fais quelques copains, don't un tout jeune, bien moins peureux que sa maman.
Puis vient le jour que j'attendais avec impatience: le 17 mars, la Saint-Patrique! Après avoir écumé tous les bars et supermarchés, je dois me rendre à l'évidence: je ne trouverai pas de Guinness à Jericoacoara. Qu'à cela ne tienne, je vais boire, mais boire du vert, tant qu'à faire! Armé de mon kilt et de mon T-shirt à manches longues vert, me voilà prêt pour attaquer quelques caipirinhas tandis que Emma préfère rester sage et boire des noix de coco.
Nous resterons au final 4 jours, contre les 2 qui étaient prévus, mais puisqu'on a du payer une taxe pour entrer, autant la rentabiliser un peu. Nous prendrons ensuite un bus de nuit pour nous rendre au petit matin à Fortaleza, bus dans lequel, et contrairement à mon habitude, je dormirai du début à la fin du trajet.Read more