Barberino Tavarnelle

Cliss c’est une Ferrari, une vrai. Là, je dis au gars que c’est pas ça que nous avons loué dans un anglais plutôt franglais. Lui, il ne comprend rien et commence à m’expliquer comment sa marche, là c’est moi qui ne comprend rien.
Écoutez, un pneu fait la largeur de la Renault que l’on avait en France. Je lui dis que c’est pas possible qu’une Ferrari soit l’équivalent d’une Fiat 500. Il semble s’en concrisser comme l’an 40. Là je regarde la valise du char et je regarde nos grosses valises, stie .. ca rentrera jamais. Avec moult effort on y arrive, coffre a gant, sous les sièges et Murielle est bien » padée » je ne la voie presque plus.
On part, on n’oublie pas que l’on est en zone de gros travaux et je crois que les GPS n’ont pas été avisé. Faut dire qu’ils devaient s’adapter rapidement , j’emploie le pluriel car on fonctionne avec 3 GPS. Rapidement parce que juste en première vitesse je montais ca à 90 km/h, pas besoin de ceinture de sécurité on était très collé dans le fond de nos banquettes. Je capote et je crois que Murielle aussi mais je l’entend à peine, elle a assez de stock autour d’elle.. Les 3 GPS ne s’entendent pas, on vire dans Gènes, disons autour de l’aéroport pendant plus d’une heure trente. Je dois déjà chercher une station service, c’est le bonheur total. On fait le plein de super super essence sans plomb, le top quoi. Finalement on se retrouve sur Autoroute #7 en direction de Livourne, on doit prendre notre ticket dans un péage et là c’est le bout de la marde. Je suis pratiquement assis à terre, j’ouvre ma fenêtre pour prendre le fameux ticket, je n’y arrive pas il est bien trop haut, pas capable d’ouvrir la porte je suis accoté de tout côtés. Il faut que je recule mais il y a déjà plusieurs voitures derrière moi et je crois qu’il ne veulent-ils pas trop coopérer c’est ce que je crois comprendre avec leurs gestuelles et Klaxons. On y arrive, je vous dis qu’il fait chaud dans le char ( c’est le jour de la marmotte mais que voulez vous..). Vitesse permise : 130 km/h, il y a 8 vitesses, je crois que je n’ait jamais dépassé la 3 ieme. Après plus de 140 km je dois m’arrêter pour faire le plein...je capote. Aussi on arrive à un péage, la je suis ouaise, j’arrête le char avant pour être capable d’ouvrir ma porte, j’ose pas le demander à Murielle, si jamais elle ouvre sa porte on va en avoir pour une 1/2 heure à rembarquer tout le stock pis en plus je ne suis pas sûr qu’elle m’entendrait.

Là on prend une autre autoroute en direction de Firenze, 90 km/h pour plus de 70 Km, je joue avec la 1ère et le neutre, dès fois les freins, j’avais pensé au reculons mais j’ai pas osé. Sortie de l’autoroute pour route de campagne et pourquoi pas de faire le plein en même temps ( 3 pleins pour 270 km ). C’est très beau la Toscane mais le problème est que mon pneu gauche est dans l’accotement ainsi que le droit pas grand marge de manœuvre. On arrive finalement à notre site d’hébergement pour la prochaine semaine, très beau. Je réveille Murielle, elle est en sueur, je peux comprendre avec tout ce qu’elle avait autour et sur elle .

La photo attaché c’est à notre arrivée à la Casa Rossa.

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