Turkey
Gaziantep

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Travelers at this place
    • Day 38

      Gaziantep

      May 2 in Turkey ⋅ ⛅ 23 °C

      Nach ein paar sehr geruhsamen Tagen am Mittelmeer, bzw. an einer Lagune im Yumurtalik Nationalpark mit sehr vielen schnatternden Flamingos ist mal wieder Zeit für ein bisschen Kultur! Mit einer wilden Fahrt am Strand, vorbei an Minidünen, verabschiedeten wir uns schließlich vom Meer und fuhren nach Gaziantep. Auf einen Parkplatz, mitten in der 2 Mio. Stadt, sehr unschön, aber einigermaßen ruhig und sehr zentral.

      Die kulinarischen Spezialitäten der Stadt mussten wir natürlich probieren. Das sind Leberspieße und Baclava. Das Fleisch wird mit dem typischen dünnen Fladenbrot serviert. Dieses füllt man dann mit dem Fleisch und verschiedenen rohen Zutaten wie Petersilie, Zwiebeln, Blaukraut, scharfer Soße und isst es mit den Fingern.

      Und danach gabs natürlich Baklava, so ne Art Blätterteig gefüllt mit Pistazien in verschiedenen Formen. Gaziantep gilt als die Baklava-Hauptstadt der Türkei.
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    • Day 121

      Zeugma Museum

      April 9 in Turkey ⋅ ☁️ 13 °C

      Der erste richtige Regentag unserer Reise! Ab ins Museum!
      In Gaziantep besuchen wir mit Massen an anderen Besuchern (um das Zuckerfest herum scheinen hier Ferien zu sein) das Mosaikmuseum mit Bodenmosaiken und Wandfresken aus der Stadt Zeugma, die im Stausee des Euphrat verschwunden ist. Jedenfalls mit den Kunstschätzen, die nicht nach Berlin gelangt sind…Read more

    • Day 346

      Dépaysement dans l’est, Gaziantep

      February 23 in Turkey ⋅ ☁️ 13 °C

      À mesure que nous avançons en direction de la Syrie, un dépaysement s’installe. Voilà presque deux mois que la Turquie nous a ouvert ses portes ; nos yeux se sont habitués à ses formes, nos oreilles à ses sons. L’adaptation a fait son chemin. Aujourd’hui, un sentiment que nous connaissons parcourt nos corps, le frisson de la découverte d’un nouveau territoire, la petite étincelle du passage de frontière ; alors que nous demeurons pourtant toujours dans ce même pays.

      Le paysage se modifie au fil des kilomètres avalés. Il se fait plus aride, presque désertique. À certains endroits, nous ne croisons plus personne. Nos seules deux âmes voyageuses parcourent ces grandes plaines vallonnées sous le soleil perçant. De temps à autre, une mosquée et son minaret se frayent un chemin et font leur apparition derrière une colline. Les axes routiers semblent neufs, ainsi que les quelques tunnels. Nous dépassons une frêle voiture plutôt ancienne surchargée de bagages à l’arrêt sur le bas-côté ; une famille de quatre membres, la peau très hâlée, se tenant près du moteur. Les posts militaires se font également de plus en plus nombreux.

      La route nous amène à traverser une ville au décor chaotique. Immeubles encore debout arborant d’impressionnantes failles, comme poignardés en plein cœur, passant·e·s évoluant dans les gravats pour rejoindre leur domicile, route atrophiée dont la moitié s’est effondrée. Le tremblement de terre du 6 février 2023 a laissé des séquelles profondes sur ce territoire désolé. De magnitude 7,8, ce séisme destructeur a frappé le sud-est de la Turquie & le nord de la Syrie ; suivi de quelques minutes par une réplique de magnitude 6,7.

      Résultante de ces quelques jours en altitude et des températures négatives, le chauffage a servi plus que de raison... Il est donc urgent de se mettre en quête de gaz ! Notre fidèle application se trouve bien muette tout à coup. Plus nous cheminons vers l’est, plus les spots et commodités se font rare sur la carte interactive. Nous partons donc faire du porte à porte, espérant dénicher la perle rare ! Nous descendons, bouteille et traducteur à la main, et repartons toujours avec une nouvelle adresse sur le GPS ! Nous effectuons ainsi le tour de la ville ; une adresse menant à une autre, puis une autre, puis encore une autre... Après d’innombrables intermédiaires, nous atterrissons devant le portail sécurisé d’une société. Les gardiens nous saluent l’air amusé. Adorables, ils remplissent notre bouteille et refusent que nous payions Notre bouteille alourdie par ce propane si gentiment offert, nous les laissons jeter un coup d’œil curieux à l’intérieur de notre maison roulante qu’ils semblent beaucoup apprécier !🔥

      Première nuit dans l’est, nuit luxueuse sur une aire de camping-car à quelques kilomètres de Gaziantep. Au programme : lessive & douche chaude ! L’occasion aussi d’y faire la rencontre d’une famille suisse : Sylvain, Roxane et leurs deux petites filles. Nous sommes également soulagé·e·s de voir que d’autres voyageureuses européennes s’aventurent dans ces contrées plus reculées.

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      💥GAZIANTEP💥

      Le lendemain, nous partons explorer Gaziantep !

      Autrefois Antep, la ville gagne le suffixe « gazi » (« la victorieuse ») en 1921 suite à sa victoire lors de la bataille de l'indépendance contre les envahisseureuses français·e·s et britanniques installé·e·s à l'issue de la chute de l'empire ottoman et du partage des territoires après la première guerre mondiale.

      Sa population est majoritairement composée de turcs, d’arabes et de k*rdes. Ces derniers représentent une minorité très présente dans l'est de la Turquie. Peuple divisé à la suite de la fin de l'empire ottoman, il se trouve depuis ballotté entre quatre nouveaux états nation ; que sont l’Irak, l’Iran, la Syrie et la Turquie. Instaurant une politique d’assimilation culturelle et linguistique, la Turquie indépendante s’est fondée sur des bases niant la présence d'une importante minorité k*rde ; engendrant une discrimination plutôt assumée par le président précédent et actuel. Les droits de cette nation sans état sont, il semblerait, différents de ceux des turcs. Certain·e·s rêvent toujours d’un k*rdistan, territoire mythique sans frontières reconnues à l’heure actuelle, promesse non tenue par les occidentaux·ales à l’issue de la première guerre mondiale et de la répartition des terres.

      👉MUSÉE DE ZEUGMA

      Notre visite débute par le plus grand musée de mosaïques au monde, le musée de Zeugma. Cité antique au bord de l'Euphrate, Zeugma possédait une position stratégique sur la route de la soie. Ses somptueux vestiges nous étant parvenus jusqu’à l’époque moderne, ils furent menacés de disparition en 1995. Les heures de la ville sont alors comptées, la construction d'un barrage sur le fleuve devenant imminente et allant provoquer l'engloutissement de Zeugma. Des fouille archéologiques d'urgence menées par une équipe franco-turque furent conduites et le sauvetage de dizaines de mosaïques et peintures murales d'exception provenant des villas eut lieu. Malheureusement, des pillards ont été plus rapides et ont réussi à voler certaines parties des fresques, empêchant parfois l'identification de scènes dépeintes.

      Au sein du musée, nous déambulons parmi de monumentales mosaïques géométriques non figuratives et d’autres mettant en scène des personnages de la mythologie. Une pièce obscure recluse attire notre attention. Cet écrin de noirceur garde la gitane de Zeugma, devenue symbole de la ville de Gaziantep. À l’instar de la Joconde (c’est d’ailleurs plutôt l’inverse !), son regard énigmatique se pose et nous suit où que nous soyons ; preuve que les artistes du 2 et 3è siècle maîtrisaient déjà cette technique ! 👀

      On repart ébahi·e·s de cette visite et retournons dans la cohue poussiéreuse de la ville à l’heure de la sortie des écoles. Les papas entassent leur progéniture sur leurs scooters et les mamans tiennent par la main leurs enfants, traversant en courant les rues sans passage piétons.

      👉BAZAR AUX FORGERONS

      Comment s’imprégner d’une ville turque sans se plonger à corps perdu dans les méandres de son bazar ?

      Celui de Gaziantep a la particularité de proposer une zone de marché des forgerons. Nos pieds foulent les trottoirs encombrés au son des tic tic tic des marteaux sur les objets en cours de façonnage. Un homme au doux sourire travaille juste devant son échoppe, prenant le soleil. Je lui demande la permission de le photographier. Il accepte, me lançant fièrement un « Ahmet actor » en riant et se pointant du doigt ! 😂

      Sous le bazar couvert, odeurs de cuir, d’encens, d’épices et de viande grillée s’entremêlent. Les étals recèlent de légumes séchés au soleil suspendus sous la forme de grands colliers, d’olives rutilantes, de pistaches en vrac, d’impeccables baklavas rangés en lignes parfaites... Gaziantep est une ville réputée pour sa gastronomie, notamment pour ses cultures de pistache et son type de baklava qui est une variété protégée par l’Union européenne ! Elle a également reçu le label de « ville créative » en termes de gastronomie par L'UNESCO.

      👉MONUMENTS EN COURS DE RESTAURATION...

      Notre visite n’a malheureusement pas pu se poursuivre avec la découverte des monuments que j’avais repérés sur quelques blogs, car ils sont tous actuellement en restauration, gravement endommagés par le séisme. Lorsque nous passons devant l’endroit où un minaret ou encore des bains antiques se tenaient, des gravats prennent place et des barrières entourent les lieux obstruant passage et vue à l’aide de bâches arborant des photos du monument à l’époque où il se tenait debout.

      Nous parvenons tout de même à admirer plusieurs anciens caravansérails. À ciel ouvert, sous une tente en tissu, on peut maintenant s'asseoir sur des coussins et boire le çay ; à l’instar des marchand·e·s sur la route de la soie. Près de l’un d’eux, nous faisons la rencontre d’un commerçant syrien, ayant fuit son pays en raison de la guerre. Il s’avère que, comme Paul, il est ingénieur en informatique et professeur d’un langage de programmation de formation, maintenant vendeur de bijoux, ici en Turquie.

      Dans les rues de Gaziantep, les regards portés sur nous changent. Ils se font plus curieux. Nous prenons conscience, à mesure que nous sentons l’insistance de ceux-ci, que nous sommes bel et bien les seul•e•s occidentaux•ale des quartiers que nous traversons ; attisant donc naturellement la curiosité des passant·e·s. Nous évoluons également au sein d’un univers d’hommes, les femmes se faisant plus rares dans l’espace public.

      👉EXPÉRIENCES CULINAIRES

      Nos papilles se souviendront, elles aussi, de Gaziantep ! 😋

      Nous y avons découvert le katmer, un dessert sucré ; une sorte de mille-feuilles fourré au fromage et à la pistache servi sur un plateau en bois à partager et à déguster avec un verre de lait. Les mezze à base de pois chiche épicés, boulgour parfumé, yaourt crémeux, olives, pommes, aubergines grillés & pains pitas nous ont aussi enchanté·e·s ! Un plat a retenu notre attention : les dolma. Il s’agit de légumes séchés (aubergines ou poivrons) farcis au riz pilaf, un délice. Le tout accompagné d’une boisson à la fraîcheur et la douceur inégalable, le reyhan sherbet ! 🤤

      Nous repartons, ravi·e·s de nos deux jours passés à Gaziantep, au son tonitruant des bus publicitaires des différents partis politiques en campagne pour les municipales ; musique patriotique, épique, presque guerrière parfois. Au-dessus de nos têtes, flotte un immense drapeau à l’effigie d'Attaturk. Des fanions multicolores aux sigles des partis décorent le périphérique.

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      ⚠️Quelques mètres après avoir repris la route vers notre prochaine destination, avant de quitter la ville, nous sommes témoins d’une scène surréaliste. L’effondrement d'un immeuble face à nous. La vue de la chute vertigineuse du bâtiment lâché dans le vide, s’écrasant, se rapetissant sur lui-même dans un fracas assourdissant est impressionnant. Immergé·e·s dans le nuage de poussière épais, nous sentons encore la terre trembler. Nous discernons la rue balise coupant la circulation devant une voiture de police. Iels n’ont, à priori, pas jugé nécessaire de fermer tout le quartier avant de s’adonner à l’écroulement « maîtrisé » de cet immeuble !⚠️

      Nous nous éloignons du chaos ambiant et retrouvons vite la campagne, ses pistachiers et oliviers à perte de vue, ses collines arides. Nous dépassons des camions aux chargements défiant les lois de la gravité.
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    • Day 99–101

      Antep Mangal Wallah

      October 23, 2023 in Turkey ⋅ ⛅ 26 °C

      Adana, Gaziantep (kurz Antep,) Sanliurfa (kurz Urfa) - leicht fällt uns die Wahl nicht, in allen drei Städten soll es ja das beste Essen der Türkei geben…und das heißt viel, bei all den Leckereien, die wir schon gegessen haben.

      So ein wenig mulmig ist mir zugegebenermaßen schon zumute, als wir beschließen Richtung syrische Grenze zu fahren. Hier waren vor ein paar Monaten so schlimme Erdbeben und bereits in Kappadokien sind uns die ersten Camps mit Geflüchteten begegnet und bei uns liest man so viel über schwierige Zustände.

      Und dann ist aber wie so oft alles anders, als man denkt. Oder ich denke.
      Würden wir nicht privat bei Mehmet unterkommen, der bei der Welthungerhilfe arbeitet und dort zwei Iranerinnen treffen, die für die UNHCR (UN) arbeiten, würden wir von den Problemen in der Gegend wenig mitbekommen.

      In der Stadt sind zwar einige bettelnde syrische Kinder und ich werde nicht nur einmal nach meiner Nummer gefragt, als Angelhaken für Europa…

      Es bewegt mich, wie die beiden Mädels aus dem Iran uns erzählen, wie sie täglich mit Familien sprechen, mit Vätern von fünf oder mehr Kindern, die eine Unterkunft für drei Monate ablehnen, weil der Vater seiner Familie danach nicht erklären will, dass sie zurück auf die Straße müssen…weil die „Vermittlung“ nach Europa so schwierig ist…wie sie erzählen, dass in den Dörfern ringsum immer noch alles zerstört ist nach dem Beben…
      Man möchte die Welt hochwerfen, dass ein Wind durch sie hindurchbläst…

      Was wir, erneut bewusst ob unserer Privilegien, in Gaziantep sehen ist auch das: Bestes Essen (diverse Eintöpfe mit Joghurt), einen wunderschönen Basar mit leckeren Pistazien (die Antep Fistik heißen), eine Festungsanlage (hier sehen wir, dass das Erdbeben die Teile zerstört hat, die einst renoviert worden waren) und wunderschöne Handwerkskunst mit Kupfer, einen tollen Park zum Flanieren, modernste Shoppingmalls und treffen beim fantastischen Kebab-Essen auf diverse Hochzeitspaare: Es ist in dieser Stadt Tradition am Hochzeitstag ein Kebab zu essen. Bringt Glück.

      Und uns macht er auch glücklich.
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    • Day 110

      Gaziantep

      July 15, 2022 in Turkey ⋅ ☀️ 38 °C

      Nach den ganzen Wanderungen in der Hitze Kappadokien’s tut ein Abstecher in die Food Hauptstadt der Türkei gerade recht. Ein direkter Bus bringt uns in 6 Stunden nach Gaziantep, der 6. grössten Stadt der Türkei mit etwas über 2 Millionen Einwohnern nahe der syrischen Grenze. Seit einigen Jahren steht Antep (wie man es hier nennt) auf der Liste der „UNESCO Creative Cities“ in der Kategorie Gastronomie.
      Die Landwirtschaft ist mit vielen Produkten über die Landesgrenzen hinaus bekannt. Zu den Bekanntesten von ihnen gehören Antep-Pistazien und Antep-Paprika. Auch das Olivenöl und die Süßigkeiten sind berüchtigt. Berühmt ist die Stadt aber vor allem für seine Baklava mit den lokalen Pistazien. Es gibt mehr als 500 Bäckereien in der Stadt die Baklava herstellen. Die berühmteste davon ist die Koçak-Bäckerei. Selbstverständlich besuchen wir den Marktführer und deren Fabrik, ein riesiges Gebäude mit grossem Café, wo es nur Baklava in diversen Formen und Variationen zu kaufen gibt. Wir sind begeistert von diesem Gaumenschmaus, kein Vergleich zu den Baklava’s die wir in Istanbul oder auf dem Balkan probiert hatten. Wir schlemmern uns also 2 Tage durch die Spezialitäten Gaziantep’s, da ist kaum Zeit für weitere Sehenswürdigkeiten 😉. Allzu viel gibt es zum Glück auch nicht zu sehen und auch hier herrschen wieder knapp 40 Grad , so beschränkt sich unser Radius von Restaurant zu Café und wieder zurück. Ganz nach unserem Gusto 🍽👌🤤.
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    • Day 6

      KATMER DAY

      May 16, 2022 in Turkey ⋅ 🌙 63 °F

      Noisy as heck boutique hotel, didn't sleep well. After breakfast, we walked around for a bit and found an outdoor bazaar. During Can's meeting, I talked with one of the other hotel guests who is a lady from Croatia who lived in Germany for a while, so we spoke German. She gave me the tea on how she doesn't like the woman she is traveling with and I felt bad for her. After that, Can and I finally went to get katmer from a nearby place! Interestingly enough, we seemed to be in the middle of a crime scene. There were police inspecting a car where supposedly the owner of the car's brother shot 2 bullets through the windows. We were literally sitting there eating katmer and drinking tea as they inspected the crime scene hahaha. Other curious onlookers unashamedly walked right up too. Strange but funny. After that, we walked around the Gaziantep castle, I learned some history, saw some views. Then during Can's next meeting, I chatted with both the ladies in German. It was an interesting interaction. After that, we got juice, explored the city a bit, then I checked out the indoor bazaar and the copper bazaar. Later on, we got chicken dinner from a Syrian place and then got katmer from a restaurant. Yessss, more katmer! Finished off by getting pistachios for the road tomorrow.Read more

    • Berg- und Talfahrt

      May 8 in Turkey ⋅ 🌙 16 °C

      Auch am heutigen Morgen sind wir nicht weniger begeistert von unserem Zeltplatz als am gestrigen Nachmittag bzw. Abend. Folglich haben wir es auch nicht eilig mit der Abfahrt, sondern genießen ausgiebig den herrlichen Tagesbeginn. Einzig merkwürdig mutet ein kurzer Besuch am Zelt an: Ein Mann hält mit seinem Auto an, kommt zu uns, fragt Heiko nach seiner Herkunft und seinem Ausweis (Claudia hat er vermutlich im Zelt gar nicht wahrgenommen). Dabei ist er nicht unfreundlich, aber von seinem Auftreten so bestimmt, dass Heiko der Aufforderung folgt. Der Mann macht ein Foto vom Ausweis, damit ist er dann zufrieden und verabschiedet sich. Komische Geschichte! Später fragen wir uns, warum wir nicht einmal gefragt haben, wer der Mann ist, was seine Funktion ist oder ob es ein Problem gibt. Wir waren wohl einfach zu perplex. Möglicherweise steht diese "Kontrolle" im Zusammenhang mit der Nähe zur syrischen Grenze. Heute morgen sind schon diverse Lieferwagen an uns vorbei in Richtung Ortaklı gefahren, wo wir gestern bei der Durchfahrt eine große Polizeistation gesehen haben. Vielleicht wurde hier auf unser Zelt hingewiesen, wodurch eine Überprüfung veranlasst wurde?!? Wir wissen es nicht und werden es wohl auch nie erfahren. Es ist ungefähr elf Uhr, als wir auf die Fahrräder steigen. Die ersten zehn Kilometer rollen wir überwiegend bergab durch ein weites Tal. Bald haben wir statt Asphalt sandigen Boden unter den Reifen und zweimal müssen wir uns der Herausforderung stellen, einen Fluss ohne Brücke zu queren. Eine Durchfahrt ist jeweils nicht möglich, also bleibt uns mal wieder nur, Taschen und Räder einzeln auf die andere Uferseite zu verfrachten. Auf unbefestigten Wegen geht es weiter, gerne auch steil bergauf. Wir hatten die Hoffnung auf eine heutige Einkaufsgelegenheit schon fast aufgegeben, da entdecken wir in dem kleinen Dorf Tahtalıkaradut doch noch einen Laden. Das Sortiment gibt nicht allzu viel her, aber immerhin können wir Chips und Wasser ergattern. Das Ladebetreiber-Paar lädt uns noch zum Tee ein. Nicht zum ersten Mal wird auch ein Teller mit den in der Türkei sehr gern geknabberten Sonnenblumen- und Kürbiskernen angeboten, was uns jedes Mal etwas verzweifeln lässt. Wir werden es wohl nie lernen, so geschickt und irre schnell wie die Einheimischen die Kerne mit den Zähnen zu knacken und im gleichen Zuge den kleinen Kern "herauszubalacieren". Nach drei Gläsern Tee verabschieden wir uns von der Familie, die kleine Tochter beschenkt uns noch mit einem (vor Flüssigkleber triefenden) Bild, das sie gerade fertig gebastelt hat. Beginnend mit steil hinauf geht unsere heutige Berg- und Talfahrt weiter. Nach einer Abfahrt auf unbefestigter Piste liegt der tiefste Punkt mal wieder unter Wasser, aber das kennen wir ja inzwischen: Abladen und hin und her durch den Fluss waten, bis alle Einzelteile trocken drüben sind, aufladen, weiterfahren. Stetig bergauf geht's weiter, so langsam sehnen wir den Feierabend herbei. Leider passieren wir in schöner Regelmäßigkeit kleine Dörfer, was die Suche nach einem "nicht sichtbaren" Zeltplatz deutlich erschwert. So ist es dann auch bereits 19 Uhr, als wir kurz hinter einem Ortsausgang eine halbwegs geeignete Stelle entdecken. "Nicht perfekt, aber wird gehen", lautet Heikos Einschätzung der Lage. Etwas oberhalb der Straße lassen wir uns an einem Feldrand neben einer kleinen Olivenbaumplantage nieder und gegenüber der Ersteinschätzung erweist sich der Platz doch als ziemlich gut. Viel Zeit bleibt uns nicht mehr, bis das Pensum an Tageslicht für heute "verbraucht" ist. Die Küche bleibt kalt, wir genehmigen uns stattdessen ein eher weniger vorbildliches Abendessen: Chips, Weißbrot mit Sesampaste, Kekse..., nicht besonders nahrhaft, macht aber satt. Als letzte Aktion des Tages wird das Zelt aufgebaut und eingerichtet, dann ist Feierabend!Read more

    • Mohn-Tag & Premium-Zeltplatz*****

      May 7 in Turkey ⋅ ☀️ 17 °C

      Wie so häufig starten wir entspannt in den Tag. Fast elf Uhr ist es, als wir nach unserem Frühstück im Hotel unsere Fahrräder aus der Tiefgarage holen und beladen. Die Abfahrt verzögert sich dann noch einmal, weil der Hotelbesitzer auf uns zukommt und auf einen Kaffee einlädt. Für einen Moment setzt er sich zu uns, um zu erzählen und anhand von Fotos zu zeigen, an welchen Orten des Planeten Erde er bereits Marathonläufe absolviert hat. Als die Tassen leer sind folgt noch ein Halt am benachbarten provisorischen „Container-Supermarkt“, dann endlich steht dem Start der heutigen Etappe bei herrlichem Wetter nichts mehr im Wege. Wieder vorbei an den Neubaugebieten und den Weinfeldern navigieren wir uns als erstes zurück auf unsere geplante Route. Diese führt uns auf den nächsten Kilometern durch eine weite Ebene, die uns landschaftlich begeistert. Es radelt sich wunderbar vor einem Fototapeten-Bergpanorama, ein ganz besonderer Hingucker sind aber vor allem die Mohnblumen, welche in sattem Rot die Wiesen zieren. Ganze Mohn-Teppiche laden dazu ein, gefilmt und fotografiert zu werden. Die Fahrt bleibt entspannt, bis wir das Städtchen Ortaklı durchquert haben, ab jetzt wird es sportlich. Die nächsten Kilometer führen ausschließlich bergauf, und das bisweilen biestig steil. In 830m Höhe erreichen wir schließlich ein kleines Plateau und da passt es ganz hervorragend, dass die Bewohner des einzigen hier stehenden Hauses uns heraufschnaufen sehen und zum Kaffee einladen. Nach der willkommenen Verschnaufpause bündeln wir noch einmal unsere Kräfte und nehmen die nächsten gut 200 Höhenmeter in Angriff. Auf der Passhöhe angekommen, bietet sich ein sehr schöner Platz mit grandioser Aussicht für eine verdiente Pause an. Schnell ziehen wir in Betracht, die Pause deutlich auszudehnen, vielleicht sogar einfach bis morgen. Als dann noch ein Auto anhält und die Insassen uns auf eine etwas versteckte Wasserstelle in unmittelbarer Nähe aufmerksam machen, steht die Entscheidung fest. Wir bleiben! Und so wird dieser wunderbare Pausenplatz gleichzeitig der perfekte heutige Premium-Zeltplatz*****! Da es noch einigermaßen früh am Tag ist, haben wir viel Zeit für Dinge wir lesen, Drohne fliegen, Kaffee und Tee trinken, Kekse essen, den Moment genießen…, herrlich! Am Abend brutzelt Heiko das Gemüse, welches wir schon seit einigen Tagen spazieren fahren, da wir dank der verschiedenen Einladungen nicht in die Verlegenheit kamen, kochen zu müssen. Zum krönenden Abschluss des Tages dürfen wir noch in unseren gemütlichen Campingstühlen sitzend einen ziemlich hübschen Sonnenuntergang bestaunen. Und als es schließlich dunkel ist und am Himmel die ersten Sterne funkeln heißt es für uns: „Gute Nacht!“Read more

    • Hotel Nikopolis

      May 6 in Turkey ⋅ ☀️ 17 °C

      Als wir am Morgen aufstehen, ist der Familienvater bereits wieder bei der Arbeit und einige Kinder schon in der Schule, Zeynep und Betül verabschieden sich gerade und verlassen das Haus. Sultan verzichtet heute auf den Schulbesuch, weil wir da sind, wie sie uns erklärt. Ein wunderbares Frühstück genießen wir noch in diesem gastfreundlichen Haus, bevor die Zeit des Aufbruchs gekommen ist. Sultan zeigt uns noch kurz die zwei Kühe der Familie und wie üblich wird noch das eine oder andere Foto gemacht. Ein bisschen bereuen wir, nicht gestern schon ein gemeinsames Bild gemacht zu haben, wo am heutigen Morgen diverse Familienmitglieder leider nicht mehr da sind. Zum Abschied werden uns noch reichlich Geschenke überreicht: Neben Socken für uns beide gibt es zwei Gläser Oliven, ein Glas Sesampaste, Kuchen und reichlich Sesamkekse alles aus eigener Produktion…! Wir verstauen alles in den Packtaschen, verabschieden uns und radeln schließlich winkend vom Hof. Ein paar kleine Wattewölkchen zeigen sich am ansonsten blauen Himmel, als wir wieder über den Asphalt rollen. Nach etwa drei Kilometern erreichen wir den Ort Aktepe, wo wir unsere Wasservorräte auffüllen. Es ist ein sehr quirlig lebendiger Ort. Rechts und links der Straße herrscht emsiges Treiben, während auf dem Mittelstreifen viele Menschen auf kleinen Holzstühlen unter Palmen sitzen und Tee trinken. Nachdem Aktepe hinter uns liegt, werden wir doch etwas überrascht von der Landschaft die uns nun erwartet. Auf einmal befinden wir uns inmitten riesiger Lavafelder, die gespickt sind mit kleinen Olivenbäumchen. Eine Recherche zu dieser Gegend in der Provinz Hassa ergibt, dass wir hier in einer Ova („Landschaft, Ebene“) tektonischen Ursprungs unterwegs sind, die in seismisch aktiven Teilen der Türkei vorkommen. Der durch Hassa ziehende Antakya-Kahramanmaraş-Graben ist ein Gebiet, in dem verschiedene tektonische Strukturen nebeneinander existieren und die tektonische Aktivität sehr intensiv ist. Auf beiden Seiten des Grabenfeldes existieren Verwerfungslinien. Während die Verwerfungszone des Toten Meeres den östlichen Teil der Grabenlinie begrenzt, begrenzt die ostanatolische Verwerfungszone den westlichen Teil des Grabens. Fasziniert radeln wir durch die an Island erinnernde „Mondlandschaft“, durch die auch die eine oder andere Ziegenherde getrieben wird. Die heutige Etappe konfrontiert uns aber mit noch einer weiteren Besonderheit, nämlich der unmittelbaren Nähe zur syrischen Grenze. Diese Tatsache stimmt uns angesichts der Lage in diesem Land mal wieder nachdenklich und die Brisanz dieses Grenzgebietes wird durch folgende Begegnung verdeutlicht: Der Fahrer eines Traktor fährt hinter uns her und hält an, um uns davon abzuhalten, dieser Straße weiter zu folgen. In der Richtung würde es nach Syrien gehen und wir sollten unbedingt umkehren und einen anderen Weg einschlagen. Er gibt uns einen Tipp, wie wir am besten zu einer größeren Straße gelangen, der wir dann über die Stadt Kilis nach Gaziantep folgen können. Obwohl laut unseren Navis die von uns gewählte Strecke lediglich parallel zur Grenze verläuft und die empfohlene Route auf den Geräten gar nicht verzeichnet ist, vertrauen wir dem sehr eindringlich formulierten Rat des Traktorfahres und folgen einer kleinen Straße durch die Lava. Als wir ein kleines Dorf erreichen und in einem Laden Wasser kaufen wollen, werden wir direkt von drei Männern zum Tee eingeladen. Auch sie erwähnen, dass wir an dieser Stelle nur drei Kilometer von der syrischen Grenze entfernt sind und bestätigen die Empfehlung der Route über Kilis nach Gaziantep. Um uns auf den rechten Pfad zu bringen, begleitet uns einer der Männer auf seinem Moped ein Stück des Weges. Wieder zu zweit erreichen wir nach einer Weile eine Kreuzung, an der wir eine Entscheidung hinsichtlich der weiteren Fahrt treffen müssen. Biegen wir auf die Hauptstraße ab und radeln auf direktem Weg über Kilis weiter nach Gaziantep oder überqueren wir die Kreuzung, um wieder auf unsere ursprünglich geplante Route zu stoßen, um dieser zu folgen? Während wir diesbezügliche Überlegungen anstellen, kommen mehrere Menschen aus einem sich in Sichtweite befindlichen Zeltlager mit Eimern und anderen Gefäßen vorbei, um auf der gegenüberliegenden Straßenseite an einem Brunnen Wasser zu holen. Bei diesem Lager scheint es sich nicht um eine Unterkunft für Erdbebenopfer zu handeln, ohne es genau zu wissen vermuten wir eher ein syrisches Flüchtlingscamp. Wir entscheiden uns schließlich gegen die verkehrsreiche Hauptstraße und für die weitere, aber vermutlich ruhigere Nebenstrecke, die auf unseren Navis gespeichert ist. Mittlerweile ist die Zeit auch so weit fortgeschritten, dass die Suche nach einem Zeltplatz eingeläutet werden sollte. Die eine oder andere Option wird inspiziert, aber irgendwie kann Heiko sich nicht mit dem Gedanken anfreunden, hier die Nacht zu verbringen. Manchmal ist es einfach so, dass man sich aus rational nicht erklärbaren Gründen in einer Umgebung nicht wohlfühlt, so geht es Heiko hier und heute. Obwohl die Landschaft total schön ist und faktisch eigentlich nichts anders ist als sonst, passt einfach das Gefühl nicht. Da es aber wichtig ist, dass wir uns stets beide wohlfühlen, beschließen wir, heute auf eine Übernachtung im Zelt zu verzichten und einen kleinen Umweg zu einem Hotel in Kauf zu nehmen. Das übliche Päuschen findet natürlich trotzdem statt, schließlich muss ja auch der geschenkte Kuchen verzehrt werden. Nicht weit vom Ziel entfernt durchqueren wir ein Weinanbaugebiet, wo wir einen deutschsprachigen Türken treffen. Er erzählt uns, dass er durch das Erdbeben sein Haus verloren hat und sich daraufhin eine Hütte auf seinem Weinfeld gebaut hat, was eigentlich nicht erlaubt ist. In der Ferne können wir bereits die gleichförmigen großen Häuser an unserem Zielort İslahiye ausmachen. Je näher wir kommen, desto deutlicher erkennen wir, dass hier riesige neue Wohngebiete gebaut werden und zu einem großen Teil bereits fertig sind. Das schicke, neu eröffnete Hotel Nikopolis befindet sich in unmittelbarer Nähe. Wir checken ein, beziehen unser geräumiges Zimmer und stellen einen Kontrast bei den verschiedenen Ausblicken aus den Fenstern des Hotels fest, der wahrlich bizarr ist: Schaut man aus dem Fenster des Speisesaals, blickt man auf den Hotelpool und die dazugehörigen Sonnenliegen. Zieht man hingegen die Gardine am Fenster unseres Zimmers zurück, schauen wir direkt auf das benachbarte Containerlager für Erdbebenopfer. Das Lager scheint nicht mehr vollständig bewohnt zu sein, aber vereinzelt hängen durchaus bestückte Wäscheleinen in den Gängen zwischen den Containern, spielen Kinder und parken Autos davor. Wir können uns nicht ganz frei machen von diesen Bildern, als wir am Ende eines langen Tages in die Hotelbetten fallen...Read more

    • Day 121

      Bildhauerschule

      April 9 in Turkey ⋅ ☁️ 12 °C

      Richtung syrische Grenze, vorbei an einigen Steinbrüchen, liegt das Dörfchen Yesemek, wo es zwischen dem 14. und 11. Jh. v. Chr. eine Bildhauerschule gab. Übrig sind heute 300 mehr oder weniger behauene Stelen. Hier wurden Sphinxe, Bären und andere Figuren auf Bestellung gefertigt.
      Inzwischen sind wir wieder im Erdbebengebiet. Wir fahren vorbei an Zelt- und Containerdörfern.
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    You might also know this place by the following names:

    Gaziantep, عنتاب, Qaziantep ili, Ғәзиантеп, Правінцыя Газіянтэп, Газиантеп, Província de Gaziantep, پارێزگای دیلۆک, Gaziantepská provincie, Qazianteb, Επαρχία Γκαζιαντέπ, Provinco Gaziantep, Provincia de Gaziantep, Gaziantepi provints, Gaziantep probintzia, استان غازی‌عینتاب, Gaziantepin maakunta, Այնթապի նահանգ, Provinsi Gaziantep, Provincia di Gaziantep, ガズィアンテプ県, გაზიანთეფის პროვინცია, Gaziantep walayati, 가지안테프 주, Entab, Gaziantepas ils, गाझियान्तेप प्रांत, Wilayah Gaziantep, Provinsen Gaziantep, صوبہ غازی انتپ, Provincia Gaziantep, Intara ya Gaziantep, Gaziantep Province, Gaziantep eanangoddi, Газијантеп, Mkoa wa Gaziantep, Вилояти Газиантеп, Lalawigan ng Gaziantep, غازى ئانتەپ ۋىلايىتى, Ґазіантеп, صوبہ غازی انتیپ, Gasiantäpiän, 加济安泰普省

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