Zambia

August 2022 - August 2023
Je suis actuellement 1 an en Zambia pour du volontariat. Si vous voulez en savoir plus sur celui-ci regardez sur ce lien : https://www.brot-fuer-die-welt.de/clara-in-sambia/ Read more
  • 168footprints
  • 8countries
  • 366days
  • 1.1kphotos
  • 66videos
  • 31.1kkilometers
  • 19.4kkilometers
  • 433kilometers
  • Day 3

    Visite d'une école

    August 25, 2022 in Zambia ⋅ ☀️ 21 °C

    Arrivée à Lusaka

    Après avoir récupéré un peu de kwacha, une carte sim locale et fait quelques courses, nous nous rendons le lendemain dans la périphétie de Lusaka découvrir une école privée soutenu par une ONG allemande. Cette école a été créée par les professeurs et parents afin que les enfants n'aient pas à marcher trop longtemps pour se rendre à l'école. Une école privée ne signifie pas que les parents doivent payer pour la scolarité de leur enfants mais plutôt que c'est soutenu par une organisation non gouvernementale.

    Cette école possède environ 4 salles de classes, 2 bureaux, jusqu'à présent il y a avait seulement 5 professeurs engagés par l'Etat mais, grâce au nouveau président zambien, 5 professeurs en plus sont engagés pour la nouvelle année. Hakainde Hichilema a en effet il y a environ 1 mois embauché 13 000 enseignants et 10 000 personnels soignants qui étaient un attente d'un travail. En Zambie, une fois qu'un professeur a fini ses études, il attend que le gouvernement lui confie un travail dans une école. En attendant d'avoir un travail, la plupart travaillent en tant que volontaire pour un salaire très bas. (1000 kwacha soit 65 euro alors qu'un professeur engagé reçoit environ 6000 kwacha soit 390 euros). En plus des 5 professeurs, il y avaient donc plusieurs «volontaires» en attente d'un travail qui assuraient également des cours.

    L'école accueille environ 2000 élèves jusqu'à l'âge de 16 ans et 60 enfants dans une «école maternelle». Pour seulement 4 salles de classe et 10 enseignants cela est presque impossible. Du coup chaque classe a ses horaires bien précis et viennent environ 4 heures par jour. Les cours commencent très tôt et se terminent tard afin que chaque classe ait suffisamment de cours.

    Lorsque j'ai découvert la preschool, soit une école maternelle en France ou une Kindergarden en Allemagne, j'ai été très surprise et j'avais du mal à m'imaginer les enfants de mon ancien travail en train de jouer là bas. Il y avait un tableau et pleins de bureaux de plus ou moins différentes tailles. On se croyait dans une école. J'ai demandé si les enfants accueillis devaient rester assis pendant 2 heures complètes en expliquant qu'en Allemagne j'avais vécu une approche différente centrée plus sur le jeu. Ai je été par ma remarque jugeante ? Un professeur m'a répondu qu'ils alternaient également par le jeu et le fait de s'asseoir.

    Je trouve difficile de ne pas glisser dans cette logique colonialiste: «ce que je connais est meilleur et je dois leur montrer.» Ça peut sembler assez choquant de lire ça mais même en ayant eu un séminaire sur la colonisation, décolonisation etc... j'ai moi même presque glissé dedans. En voyant cette pièce, en essayant de me projeter comme une éducatrice accompagnant des enfants de 3 à 6 ans, plusieurs de «besoins» et «d'éléments nécessaires» me sont apparus. Puis s'ensuit d'une envie irrésistible d'aider, de trouver une solution, de proposer quelque chose. C'est là que ce genre de pensée, orientée sur une seule facette de la situation, peut arriver à nous faire faire n'importe quoi.
    Effectivement nous connaissons rarement la situation dans sa globalité, car nous vivons tout simplement dans d'autres conditions. Donc qui est mieux placé que les personnes elles-mêmes concernées pour aider l'école à évoluer ?

    Pour mieux comprendre cette petite situation concrète à laquelle j'ai assisté :

    Comme je l'ai écrit plus tôt, l'école est majoritairement financée par une ONG. Une personne de cette ONG ancienne professeure maintenant retraitée, a proposé aux professeurs, d'aménager une pièce petite qui est adjointe de la preschool et de mettre en place un coin de jeux sans table afin que les enfants aient un peu plus d'espace pour jouer. Les professeurs ont répondu qu'ils souhaitaient plutôt aménager cette pièce en un bureau afin que quelques professeurs puissent préparer leurs cours. Face à l'étonnement de la personne de l'ONG, les professeurs ont dû argumenter pourquoi un espace de travail sans enfant était plus nécessaire qu'un espace de jeu pour les enfants.
    Ce que nous voyons pas est que vu que les professeurs sont engagés par l'Etat, cela veut dire qu'ils ne vivent pas forcément à côté de l'école, beaucoup ont besoin d'une à deux heures pour se déplacer donc maximal 4 heures par jour. De plus les classes tournent beaucoup entre ces 4 salles de classes, donc un espace sur place est également nécessaire afin que bien pouvoir préparer ses cours d'autant plus que prochainement 5 nouveaux professeurs vont être embauchés.

    Même si on thématise beaucoup dans nos métiers, ce besoin de faire un pas de côté afin de pouvoir laisser la place à la personne concernée, et ensuite de la soutenir dans son propre projet, au final ce n'est pas si simple que ça. Je me questionne beaucoup sur ma façon d'être quand je raconte mes expériences en Europe, comment sont perçues mes paroles ? Est ce que j'entretiens cette image du savoir seulement détenu par les blancs ? Est ce que je me pose trop de questions ? Mais n'est ce pas normal après ce passé de colonisation, là où nous européens avons imposé des idéologies sans prendre en considération comment les personnes vivaient ?
    Le point de vue et les besoins exprimés par les professeurs sont au final primordial, car au final nous européens, nous ne savons pas ce que c'est d'être à leur place, d'être à 10 professeurs et avoir seulement 4 salles pour enseigner, de faire 4 heures de route par jour pour se rendre au travail, et de devoir enseigner au total pour 2000 élèves. Même si nous connaissons de meilleures conditions de travail , nous pouvons apprendre énormément de personnes travaillant avec le sourire, l'envie, de l'énergie tout en devant faire avec moins, le strict minimum.

    Je tiens juste à rappeler qu'il s'agit de mon expérience auprès d'une école et d'une ONG en particulier. Essayez de ne pas généraliser cette image sur la Zambie ou l'Afrique.
    Read more

  • Day 4

    One Zambia, one nation

    August 26, 2022 in Zambia ⋅ ☀️ 26 °C

    One Zambia, one nation telle est la devise du pays. Effectivement malgré les différents ethnies (tonga, bemba, lozi, ngoni,) existant au sein du pays, les habitants se sentent avant tout zambiens et en sont très fiers. La Zambie est devenue indépendante en 1964. Petit rappel la Zambie était une colonie du Royaume Unis suite à la conférence de Berlin de 1884 à 1885 où l'Afrique a été partagée comme un simple gâteau entre la France, l'Allemagne, la Belgique, le Portugal et la Grande Bretagne. La Zambie se retrouve donc avec un creux au Nord car il s'agit d'une zone (surnommée aujourd'hui Copperbelt) où le cuivre se trouve en abondace ; afin que la Grande Bretagne n'en hérite pas totalement, cette zone a été partagée avec la RD du Congo sous occupation de la Belgique à l'époque.

    En 1889 Cecil Rhodes pour des raisons de buisness obtient l'autorisation d'administrer différents territoires. C'est ainsi que la Zambie devient Rhodésie du Nord et le Zimbabwe la Rhodésie du Sud. Une ligne de fer a été également construite pour relier Le Cap jusqu'au Caire. Le Nord n'arrivant pas aussi bien à suivre avec les mines que le Sud se retrouve étouffé par les taxes et toutes révoltes sont réprimandées par balle.

    Vers la fin des années 50 Kenneth Kaunda milite contre la Fédération privilégiant les colons blancs aux zambiens. En 1958 il fonde le parti uni de l'indépendance nationale.
    Puis se trouve une large campagne de désobéissance civile sous le nom «  Chachacha Rebellion ». L'administration anglaise reconnaît ses révoltes ; en 1962 Kenneth Kaunda est élu président de la Zambie et la Zambie devient indépendante en 1964. Il y a eu des négociations importantes entre les deux présidents actuels afin de pourvoir avancer.
    Suite à cette indépendance la population a pu accéder à l'éducation et au soin gratuitement et les mines de cuivre ont été nationalisées. La Zambie se rapproche de la Tanzanie aidée par la Chine qui soutien la construction d'une route et d'une ligne de fer entre les deux pays. La Chine a également proposé des crédits important sous certaines conditions et continue aujourd'hui de proposer des crédits au gouvernement zambien.

    Mais le Royaume Uni, ayant peur de l'influence de la Zambie sur les autres pays coloniaux, bloque de nombreuses routes vers les pays voisins, ce qui empêche la Zambie d'importer et d'exporter ; de plus la valeur du cuivre baisse considérablement. Ainsi avec la pénurie et l'inflation, la Zambie se retrouve à emprunter et à toujours plus à alourdir son crédit.
    Lorsque un nouveau président arrive, il privatise les mines à des entreprises nationales comme étrangères. Aujourd'hui ces mines sont toujours privées. Pour un ordre d'idée, les mines représentent environ 70 % du PIB. Les présidents s'enchaînent ainsi tout les 5 ans ou 10 ans. Petit à petit la corruption est dénoncée et condamnée. Mais la Zambie continue à faire face à un énorme crédit, une inflation, une grande pauvreté avec un taux de chômage important et lors de pénurie d'eau, la Zambie des problèmes d'électricité car 60 % de l’électricité est produit par le barrage au lac Karriba.

    Voilà un résumé de l'histoire du pays centrée sur la colonisation et la décolonisation. Bien sûr c'est juste un résumé afin qu'on puisse comprendre la situation du pays, tous ces détails et son histoire ne peuvent pas être résumé en seulement une page.
    Read more

  • Day 5

    Markets

    August 27, 2022 in Zambia ⋅ ☀️ 21 °C

    C'est parti pour un tour au marché ! Notre mentor nous propose tout d'abord de nous rendre au « dutch market », un marché destiné aux touristes ou aux expatriés qui a lieu une fois par mois. L'entrée est payante, le marché est grand, et bien espacé. Ils nous a été conseillé de ne rien acheter car on en n'aura pas besoin. Mais les produits sont tellement beaux qu'au bout de 5 minutes j'ai craqué et j'ai acheté deux magnifiques Chitenge ! Ce marché a été un beau lieu de rencontre. Chacun nous interpelle et tout en parlant de leurs articles, nos discussions divergent sur leur histoire, culture, et langue. 

    C'est ainsi que j'ai rencontré Frédéric, congolais et réfugié en Zambie depuis maintenant 12 ans. Nous avons pu échangé en français, cet échange était tellement intéressant que me vendre ces produits ne l'intéressait plus. Il m'a expliqué la situation au Congo, cette guerre qui n'en finit plus.  Les difficultés de s'intégrer en Zambie, de trouver un travail, là où s'est déjà compliqué pour les zambiens, le rejet, les clichés, la peur des zambiens que les congolais volent leur travail. Frédérique m'a également surprise en m'expliquant qu'en voyant ce qui se passe en Europe avec les feux de forêt, l'inflation, la crise du gaz, la guerre, le virus :  pour lui c'est un signe de fin du monde. Il m'a surprise sur toutes ses connaissances sur l'Europe, alors que nous Européens avons arrêté de nous intéresser sur la situation au Congo (RDC) et cette guerre qui n'en finit plus. Cette guerre nommée  Guerre du Kivu qui dure depuis 2004 mais qui a commencé à la suite d'une autre guerre commencée en 1994. Cette guerre dans laquelle les groupes européens et américains ne joueraient pas un rôle anodin. Effectivement ce sont les financeurs de ces conflits. Ils sont intéressés par les ressources naturelles du secteur comme le diamant, l'or ou le cassitérite,dont ils sont des acheteurs principaux. De plus plusieurs groupes occidentaux vendent des armes là-bas . Ainsi différentes milices ont pris le pouvoir sur certaines mines dans la zone du Kivu par la force et la terreur. Le viol est également beaucoup utilisé comme arme afin de terroriser les femmes et les enfants. Les civils sont constamment attaqués, pillés, leur maisons brûlées. Ils exploitent les travailleurs dont les conditions de travail sont dangereuses. Avoir ces informations laisse à penser et réfléchir. 

    Puis après cette visite, nous nous rendons au marché local à Kamwala (quartier de Lusaka). Ce marché a lieu tous les jours et est immense. Chaque jour des centaines de personnes s'y rendent en espérant pouvoir vendre quelque chose et pouvoir se nourrir. Par erreur nous avons raté la route pour se rendre au parking et nous nous sommes retrouvés avec notre grosse voiture au milieu du marché. Tous les regards étaient centrés sur nous, certains nous interpellaient. Dans cette voiture un grand sentiment de malaise nous a atteint. Nous sentions comme une gêne,montrant notre vie aisée parmi ceux qui galéraient. Mais malgré tout, beaucoup nous ont aidé avec des signes pour nous permettre de passer parmi tous ces stands. Cette expérience nous a renvoyé en pleine figure cette image que nous portons avec nous et après réflexion nous aurions plutôt préféré avoir visité ce marché à pied afin de pouvoir être à plus égal contact avec les zambiens et non dans cette bulle inatteignable.
    Read more

  • Day 5

    Bauleni

    August 27, 2022 in Zambia ⋅ ☀️ 26 °C

    Puis la journée s'enchaîne avec un tour au Compound Bauleni, un quartier très pauvre de Lusaka et qui représente une grande majorité du mode de vie dans laquelle vivent les zambiens. Nous sommes accueillis là bas par Diego, un italien qui est arrivé ici il y a une dizaine d'année et qui a fait sa vie là bas. Il soutient une ONG «In and out of the ghetto», que l'on peut voir sous le lien suivant : https://www.inandoutoftheghetto.org/ Cette ONG se consacre à la jeunesse de Bauleni, propose différentes activités pour les jeunes comme l'informatique, la lecture, et contient même un studio pour faire de la musique ou chanter. Cette ONG a également une preschool. Diego nous a proposé de faire un tour dans ce quartier. Afin de me sentir un peu plus à l'aise, je lui ai demandé comment on saluait en Nyanja (mwadzuka bwanji) afin de pouvoir dire quelque chose si jamais j'étais observée. Et bien sûr nous avons été observé lorsque nous nous sommes promenés. Beaucoup nous commentaient en s'adressant à Diego, faisaient des blagues sur nous. Afin de me sentir mieux et moins paraître étrangère mais plus à une hauteur d'égalité, je saluais chaque personne en Nyanja, ce qui donnaient un sourire à la plupart ou les faisaient rire car mon accent n'est pas le meilleur. Cette promenade au début très inconfortable est devenue belle, tellement les rencontres avec les personnes étaient charmantes et nombreuses. A la fin je passais outre de leurs conditions de vie que je pouvais observer et me focaliser seulement sur ces rencontres. Même si après réflexion être venu dans ce quartier en tant que groupe et en plus blanc, donne un sentiment inapproprié du genre «je viens chez vous voir comment c'est», je trouve également important d'avoir pu être confrontée à cette réalité dure. Au final je ne sais pas trop quoi penser de ces pratiques. Diego nous avait donné plusieurs consignes comme ne pas caresser la tête des enfants, donner à manger ou de l'argent ou prendre des photos. Je pense que ces consignes lui étaient importante afin de ne pas amplifier cette image de personnes blanches touristes, distantes, riches, distribuant de l'argent et ainsi peut être pouvoir mieux permettre une rencontre.Read more

  • Day 6

    Wildlife Discovery Centre Lusaka

    August 28, 2022 in Zambia ⋅ ☀️ 25 °C

    Puis nous nous sommes rendus au parc national de Lusaka. Au sein de celui-ci se trouve le Wildlife Discovery Centre organisé par les „game rangers international“, où se trouve une exposition détaillant différentes caractéristiques des animaux ainsi qu'un refuge pour éléphanteaux. WILDLIFE DISCOVERY CENTRE | Game Rangers Int. (gamerangersinternational.org)
    Ce refuge a également un partenariat avec plusieurs écoles qui leur rendent visite afin de promouvoir une éducation centrée sur la protection de l'environnement et des animaux. Ils est également possible de faire des dons afin de donner la possibilité à des écoles avec peu de moyens financiers de se déplacer.

    Ces bébés éléphants sont recueillis par cette organisation lorsqu'ils sont abandonnés par leur troupeau. Souvent c'est lorsque leur mère meurt et que les autres femelles n'ont pas assez de lait pour nourrir un enfant en plus. Une des grandes cause des décès de la mère reste le braconnage. Malgré son interdiction, des braconniers persiste à s'emparer de leur défenses en ivoire afin de les revendre.

    Le but est de ne pas garder les éléphants ici, ils vont être après orienté sur un plus grand parc national.

    Recueillir les éléphants n'a pas été évident car une majorité d'entre eux ont peur de l'humain après leur traumatisme causé par des braconniers. Gagner leur confiance demande beaucoup de patience. Chaque éléphant a son soigneur référent un peu comme on ferait avec des enfants chez nous.

    Les bébés éléphants ne sont pas toute la journée dans cet enclos. Ils sont la majorité du temps dans le parc en train de se consacrer à une activité importante : se nourrir. Ils sont appelé à venir dans cet enclos pour recevoir leur lait et s'est ainsi pour eux l'occasion de se retrouver, jouer ensemble. C'est leur moment ensemble.

    A quelques mètres de cet enclos a été construit un point d'observation en hauteur où l'on peut observer les éléphants.

    Les éléphants ont subi dans les années 80s la chasse : à l'époque, l'ivoire pouvait être revendue; mais en 1990 le commerce d'ivoire est interdit. Des rangers sont ainsi mobilisés et grâce aux gouvernements et des organismes de protection de la nature la population est peu à peu reconstituée. Certains affirment même que maintenant les éléphants seraient en surnombre et leur territoire s'agrandit dans leurs recherches de nourriture. Ce qui devient dangereux pour l'homme. J'ai déjà moi même entendu 2 histoires où un ranger serait décédé car un éléphant s'est senti en danger. Mais d'un côté les éléphants restent en voie de disparition à l'échelle du continent. Surtout depuis 2018, après l'autorisation de Trump d'importer de l'ivoire aux États Unis.

    Les lions sont également une espèce qui pourrait s'éteindre d'ici une trentaine années. L'Afrique du Sud a réautorisé l'exportation de squelettes de lions. La peau et le squelette du lion auraient des vertus en médecine chinoise et la vente vers la Chine est ainsi très lucrative. De plus l'administration de Trump a réautorisé en 2017 l'importation de peaux de lions tués en trophée. Il est autorisé en Zambie de tuer des « vieux lions » qui ne pourraient plus se reproduire. Mais cela a quand même un impact car ils ont également un rôle défini dans leur troupeau et les tuer nuit à la préservation de leur espèce.

    Il y a donc malgré les actions du gouvernement ainsi que le rôle important des rangers protégeant les animaux, une extinction de ces espèces notamment à cause de l'ouverture de commerce d'autres pays qui donne une perspective de richesse dans un pays où beaucoup d'habitant vivent avec peu de moyens.
    Read more

  • Day 11

    Derniers jours à Lusaka

    September 2, 2022 in Zambia ⋅ ⛅ 19 °C

    Notre séminaire a pris fin. Nos mentors nous retrouvent à Lusaka, nous passons la soirée ensemble et le lendemain chaque volontaire va dans sa structure d'accueil. Pour Rahel et moi c'est un peu différent. KDF (notre structure d'accueil) a acheté une nouvelle voiture (enfin d'occasion) et plusieurs pièces du véhicules doivent être changées. Nous devrions donc partir mercredi à la place de lundi mais au final nous avons pu seulement partir samedi. Nous avons donc passé quelques jours de plus à Lusaka, où nous nous sommes rendus aux Malls (centre commerciaux), dans une galerie d'art consacrée à des artistes zambiens, à Nandu (un fast food), à l'Alliance française projetant des films français avec des sous-titres anglais et proposant des crêpes, à Kamwala pour acheter des Chitenges; bref nous nous sommes occupées comme on pouvait et on n'était pas toujours accompagné par un soleil radieux.Read more

  • Day 12

    C'est parti !!

    September 3, 2022 in Zambia ⋅ ⛅ 30 °C

    Bref nous refaisons nos valises et c'est parti pour Sinazeze ! Notre voyage est chaud et dure environ 7 heures en voiture. Nous arrivons fatiguées mais heureuses de trouver notre nouvelle maison, bien grande pour seulement deux personnes, avec de l'eau courante et un peu d'eau chaude grâce à de l'énergie solaire. Le lendemain nous partons nous promener et nous sommes saluées amicalement par chaque personne que nous croisons. Nous pouvons également observé de beaux paysages montagneux depuis notre vallée. Nous faisons la connaissance du manager Silumesi et de notre collègue Ennie. Nous avons hâte de commencer notre volontariat au youth center !!Read more