Zambia

August 2022 - August 2023
Je suis actuellement 1 an en Zambia pour du volontariat. Si vous voulez en savoir plus sur celui-ci regardez sur ce lien : https://www.brot-fuer-die-welt.de/clara-in-sambia/ Read more
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  • Day 14

    Brief an die Michels

    September 5, 2022 in Zambia ⋅ ☀️ 28 °C

    Liebe Michels, 

    Heute war mein erste Tag bei dem Jugendzentrum von KDF, der von Kindern und Jugendlichen von 2 bis 22 Jahre alt besucht wird. Die Kinder kommen zu uns nach dem Kindergarten/bzw. der Schule. Die Mehrheit des Kindern sprechen viel Tonga und ganz wenig Englisch. Leider ist mein Tonga nicht so gut und da ist es schwierig zu kommunizieren. Zum Glück, gibt es eine Kollegin, die für mich übersetzen konnte. 

    Da werdet ihr überrascht ! Die Lieblingstieren bei den Kindern hier sind nicht Dinos, Pferde oder Einhorn wie bei den Michels sondern mehr Elefanten, Löwe, Giraffe, Zebra und Affe. Dazu egal ob man ein Jung oder ein Mädchen ist, pink und lila sind auch ganz schönen Farben. Um uns zu willkommen, haben sie uns ihren Kultur Tanzt gezeigt verbindet mit Singen über Corona (um die Personen darüber zu informieren ). Trommeln wurden geholt und 2 Linien, eine mit Jungs und eine mit Mädchen wurden gebildet. Die Jungen haben getanzt und die Mädchen haben gesungen und mit ihren Händen geklatscht. Dann haben sie in der Mitte immer ein Mädchen und ein Junge sich getroffen beim tanzen. So ein Tanz habe ich noch nie gesehen. Das Mädchen hat nur ihre Hüfte bewegt von oben nach unten und der Junge hat ganz schnell seine Beine immer wieder gekreuzt. Das war cool. 

    Ich hatte ihnen ein paar Spiele mitgebracht : Dobble und Elfer raus und wie haben dann gespielt. Die Kindern waren sehr nett und spielten auch gerne. Ich bekam auch viel Hilfe von den Jugendlichen, die für mich in Tonga übersetzten. Mir geht’s auf jeden Fall gut und ich hoffe, dass es euch auch gut geht. 

    Ich denke an euch und wünsche euch ein gutes Jahr in eure neue feste Gruppen, 

    Ganz liebe Grüße, 

    eure Clara
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  • Day 16

    Youth center

    September 7, 2022 in Zambia ⋅ ☀️ 31 °C

    Plus d'informations sur le youth center 

    Le youth center a plusieurs projets et axes de travail. 

    Le premier projet est la prévention sur différents thèmes important comme : le corona, la tuberculose, le mariage chez les adolescents, tomber enceinte en étant encore jeune, le sida, la consommation excessive de drogue ou d'alcool, la pression entre pairs. Ces thèmes vont être abordés sous formes de danses culturelles (avec des chants), de poèmes, de débats ou de pièces de théâtre. D'autres youth center dans les environs suivent également ce programme. Lorsque quand nos jeunes seront prêts,  le but sera d'organiser des rencontres avec d'autres youth center afin de pouvoir échanger sur leurs différentes positions et le prochain but sera ensuite de se rendre dans les community autour (petits villages en parti encore très traditionnels) afin d'informer les personnes. C'est beau de voir à quel point nos jeunes sont motivés, ils s'impliquent comme ils peuvent et sont très bons pour jouer leur rôle. 

    Nous avons également un deuxième projet avec nos ados, où ils cultivent un jardin avec des tomates, du mais, et des choux afin de les revendre et avoir un peu d'argent pour le centre. Apprendre à tenir ce jardin leur permet également d'avoir des connaissances et plus tard de cultiver eux mêmes leurs propres légumes. Les ados s'occupent également d'un poulailler où une fois les poules sont assez grosses, elles vont être vendues. 

    Le troisième projet ici est d'accompagner et soutenir l'apprentissage à la lecture et à l'écriture. Une majorité des enfants vont à l'école mais ont des difficultés à apprendre à lire et à écrire. Nous proposons donc du soutien. Rahel et moi accompagnons quelques groupes d'adolescents dans la lecture de livres en anglais pendant que notre collègue Goldon accompagne les plus jeunes dans l'apprentissage de la lecture en tonga. Cet accompagnement est vraiment intéressant certains jeunes essaient de s'éclipser à ces moments mais d'autres sont très motivés et j'ai déjà lu avec des jeunes pendant 2 heures non stop car ils ne voulaient pas arrêter. Mais par contre les livres que nous avons au centre m'énervent ! Il s'agit que d'histoires qui se passent en Angleterre ou aux Etats Unis et les jeunes ont peu d'images dans lesquelles ils peuvent se projeter. Déjà il s'agit que de personnes blanches, puis ils vont à la mer, ou jouent avec l'eau car il fait trop chaud ,(alors qu'ici c'est impensable tellement l'accès à l'eau n'est pas simple pour tout le monde, effectivement certains ont accès à l'eau courante directe à la maison mais il y a souvent des coupures et d'autres doivent se déplacer pour aller chercher de l'eau à la source), et  ils mangent des pommes. Lire ces histoires tellement loin de leur quotidien me dépasse un peu et j'aimerais bien trouver des histoires qui leur parleraient plus. Si jamais quelqu'un a des recommandations, je suis preneuse !  

    Avec Rahel vous proposons également des jeux collectifs. Souvent un ado nous aide à expliquer le jeu en tonga. Les enfants adorent apprendre ces nouveaux jeux mais faire ces jeux en fin de journée est assez fatigant car leur concentration n'est plus aussi active et les enfants ont dû mal à rester dans le cadre imposé par le jeu mais je pense qu'au fur et à mesure ils arriveront de mieux en mieux à respecter notre cadre. 

    Le youth center a également un quatrième projet: la protection de l'enfance et la protection contre les violences conjugales. Le youth center travaille sur ce projet avec la police. Ils se rendent par exemple ensemble dans les villages afin d'expliquer ce qui peut être un child abuse et comment y remédier et faire de la prévention sur les violences conjugales. Le youth center repère également les enfants qui ne vont pas à l'école ou qui travaillent ou subissent des violences à la maison. Il va ensuite à la rencontre des parents et essaient de comprendre leurs raisons ou leurs difficultés et de trouver une solution pour les soutenir. Mes collègues font également office de médiateurs dans les relations conjugales en difficulté. 

    Voilà en quelques mots les projets auxquels je participe avec le youth center.       
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  • Day 18

    Balade à vélo

    September 9, 2022 in Zambia ⋅ ☀️ 21 °C

    Balade à vélo

    Moi qui au départ voulait seulement essayer mon vélo, je me suis retrouvée à faire une sacrée excursion !
    Tout d'abord jusqu'à Sinazeze (5km de ma maison) j'ai été saluée par chaque personne : « Mwabuka buti ! » Une fois dans le centre du village, j'ai été moins abordée sauf peut être par quelques hommes. Une fois à Sinazeze plutôt que de rentrer, j'ai eu cette envie de découvrir ce village au delà de son marché.
    J'ai dons pris un chemin plus ou moins au hasard. Plusieurs personnes étonnées m'ont demandé : «  Where are you going ? » « I'm just looking around ».
    Lors d'une montée sablonneuse compliquée, je me suis mise à sympathiser avec une jeune femme aussi à vélo. Nous avons donc poussé toutes les deux nos vélos. Lorsque je lui ai expliqué que je voulais simplement découvrir les environs, elle m'a expliqué que notre direction il y avait l'hôpital et m'a demandé si nous voulions y aller ensemble ; et c'est parti ; moi pédalant sous une chaleur pas possible avec du sable bloquant mes roues. Je n'étais pas vraiment sûre de notre arrangement. Vivait elle à côté de l'hôpital ? Travaillait elle à l'hôpital ?
    Kino, mon amie avait tendance à répondre « Yes » à chacune de mes questions. J'ai remarqué qu'on me répondait souvent « Yes » lorsqu'on ne me comprenait pas. Sur notre chemin beaucoup de personne ont abordé mon amie et le mot « Muzungo » (blanche) revenait beaucoup. Ils étaient tous surpris de la voir en ma compagnie ici. Elle répondait avec une certaine fierté que j'étais une nouvelle amie.
    Puis nous arrivons face à un chantier. Nous sommes accueillies par un homme en habits militaires. L'homme me salue en tonga, me regarde attentivement de haut en bas. Kino lui dit de me parler en anglais puis elle se tourne vers moi et me dit : « Now you are safe, I have to go. » Nous nous disons au revoir et échangeons nos numéros. J'explique alors à l'homme que je ne suis pas malade et que je voulais juste voir où se trouver l'hôpital. L'homme me répond qu'il peut me faire visiter l'hôpital. Il m'est compliqué de dire non et cette situation est inhabituelle que j'accepte avec malgré moi un peu d'appréhension. Effectivement qui d'entre nous a déjà été invité par un veilleur de chantier découvrir un chantier d'hôpital ?
    La visite se passe bien, les locaux sont grands, je sens que cet homme est fier de cet hôpital. J'ai même le droit de rencontrer le chef du chantier. N'étant tout de même pas à l'aise, j'explique après la visite que mon travail m'attend, que je dois partir mais que je reviendrai bientôt.

    J'ai bien ressenti une position de personne privilégiée, c'est un sentiment étrange.

    Je décide de rentrer à la maison. Le retour est plus compliqué que prévu, vers la fin ça monte et il fait de plus en plus chaud. Je m’assois donc au bord de la route à l'ombre d'un arbre. Trois jeunes d'environ mon âge viennent me tenir compagnie. On discute un peu, ils me demandent si j'ai des enfants, eux ont en déjà. J'apprends qu'ils cultivent quelques légumes, les vendent ainsi que des œufs derrière l'arbre. On échange nos numéros et je pense passer chez eux acheter quelques trucs.

    Puis je reviens à la maison, épuisée mais toute excitée par ces belles rencontres !

    Après coup, je me suis demandée si j'avais dû être plus prudente, mais sur le moment je sentais que c'étaient les bonnes décisions, que mon instinct ne me trompait pas. Mais après quelques remarques de mon mentor j'essaie d'agir quand même plus prudemment maintenant.
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  • Day 22

    Special school visit

    September 13, 2022 in Zambia ⋅ ⛅ 25 °C

    ***** special school est la seule école dans un district accueillant des enfants en situation d'handicap et existe depuis 1990. Le directeur de KDF a été invité par la directrice de cette école afin de la soutenir lors d'une rencontre avec 2 représentants de l'ONG suisse Comundo ( https://www.comundo.org/fr/projets/une-educatio… ) qui pourraient faire le lien entre cette école et des possibles donateurs. Le directeur nous a ainsi proposé de l'accompagner. C'est une école accueillant 120 élèves avec handicap sensoriel, mental ou physique; 20 professeurs sont embauchés dans cette école. L'école possède en tout 4 salles de classe, où dans chacune 4 ou 5 classes d'élèves reçoivent des cours en même temps dans chaque coin de la salle. Ce n'est pas simple, de plus les professeurs se retrouvent à enseigner en langue des signes et en anglais en même temps afin de s'adapter à chaque besoin des enfants. Les conditions des dortoirs ne sont pas idéales non plus: avant les enfants devaient dormir à même le sol, mais grâce à des dons, des lits superposés ont pu être construits ; mais il n'y a en a pas assez donc certains enfants se partagent un lit; il n'y pas de matelas ni moustiquaire; l'école est ainsi beaucoup confrontée à la malaria. Une parti du plafond est également endommagé car des chauves souris s'y sont installées. A cause d'un problème au niveau de la pompe d'eau, la facture d'eau est également énorme : 5000 kwacha soit 320 euros. Cette pompe d'eau a été installée par une ONG qui n'est jamais revenue vérifier son fonctionnement et n'a jamais répondu au contact de l'école lorsque celle-ci a expliqué son problème d'eau.

    J'étais d'une certaine manière moins choquée que lors de la première visite de l'école à Lusaka, pourtant à **** les conditions sont pires, est ce que je me serais adaptée d'une certaine manière ? La visite m'était tout de même agréable, les enfants étaient accueillants et les professeurs engagés ! En plus des cours, les professeurs ont un projet de jardin et de poulailler; ainsi, si les enfants ne trouvent pas de travail après l'école, ils pourraient au moins se sustenter grâce à leur légumes et poules.

    Assister à leurs échanges par rapport aux besoins de dons et aux challenges était vraiment intéressant. Il a fallu déjà se mettre d'accord sur ce qui était le plus «urgent» entre l'amélioration des conditions des salles de classe ou l'amélioration des conditions des dortoirs. Les dortoirs ont été priorisés. Ensuite il a été longuement discuté s'il fallait mieux restaurer ces dortoirs ou en construire de nouveaux, l'école possède encore une grande superficie ne contenant aucune construction. Le personnel de l'école aimerait plutôt construire des dortoirs à partir d'une nouvelle base, mais d'après Comundo trouver des donateurs pour cela est plus compliqué que de trouver des donateurs pour une restauration. Ces personnes de l'ONG nous ont expliqué les difficultés à trouver des dons là de manière rationnelle ; par exemple, les personnes préfèrent donner une seule fois plutôt que régulièrement alors qu'un don régulier permettrait d'assurer un projet sur du long terme. Ce qui donne de nombreuses limites. Une amie Rahel a fait un article dessus en allemand, vous pouvez le suivre sur la page de Brot für die Welt, c'est très intéressant ! (cet article n'a pas été encore publié).
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  • Day 23

    Les mines

    September 14, 2022 in Zambia ⋅ ☀️ 21 °C

    Sinazeze est assez petit mais est souvent connu pour ses mines de charbon, car beaucoup de camions font les aller retour avec Lusaka afin de ramener le charbon. Ce jour là notre manager nous a emmené voir les mines. Nous avons pu les apercevoir de loin avec devant une porte en forme d'arche avec des écritures chinoises (oui les propriétaires de ces mines sont chinois). Nous sommes passés par des routes abîmées couvertes de poussières noires par le charbon. Notre manager nous emmène vers un lac. Avant ce lac se trouvait une mine à ciel ouvert, qui creusait encore et encore jusqu'à 200 mètres puis une source d'eau a été touchée et cette mine s'est trouvée inondée. Les habitants ont donc saisi cette opportunité en construisant un barrage et différents canaux afin de pouvoir cultiver des terres. Un moulin a même été construit afin de transformer du maïs en farine de maïs. Mais avec l'accumulation de la poussière, l'eau a fini par s'épuiser. Le lac ne fait plus que 25 mètres aujourd'hui de profondeur. Les habitants voulaient donc pomper l'eau d'une autre source mais les propriétaires du domaine ont refusé en expliquant que cette manœuvre ne serait pas possible. Les habitants soupçonnent que les propriétaires ont refusé cette action afin que les habitants ayant trop de difficultés pour cultiver leurs terres, doivent retourner travailler à la mine. Travailler à la mine n'est pas apprécié. Les conditions y sont très dangereuses avec de nombreux accidents et maladies pulmonaires. Les mineurs vont chercher les charbons à 300 mètres sous le lac soit seulement 100mètres de plus profond par rapport à là où ils s'étaient arrêté. Les explosions sont enchaînées et les travailleurs doivent aller chercher le charbon après chaque explosion directement sans attendre que la poussière se tasse. Les salaires sont autour de 95 €, 192 €, 385 € par mois. Une fois que les salaires tombent, les travailleurs vont faire la fête dans les bars, apparemment les salaires n'ont pas une valeur régulière et il y a souvent des bagarres à cause des salaires dans ces bars. Une semaine après notre visite, un travailleur a été assassiné par un autre travailleur le soir suivant où les salaires sont tombés dans un bar.

    Certaines familles construisent des bateaux, prennent des sacs, vont de l'autre côté du lac (endroit sans propriétaire) , vont chercher du charbon et les ramènent du côté des mines où les camions viennent chercher le charbon et essaye de leur vendre. Souvent le prix est intéressant car il est moins cher que celui des mines.

    Les habitants sont coincés, n'ayant pas d'autres choix que de travailler à la mine et ne pouvant pas influencer leur conditions de travail, car la demande de travail est très élevée. Ainsi un travailleur souhaitant négocier sera rapidement remplacé par quelqu'un d'autre. Le gouvernement zambien peine également à intervenir. Effectivement la Chine aurait donné un crédit à la Zambie sous conditions de pouvoir construire des mines et le gouvernement n'arrive pas à rembourser son crédit pour l'instant. Beaucoup de familles n'ayant pas toujours de l'électricité ou le gaz, celui-ci étant trop cher, se retrouvent dépendant du charbon pour se nourrir ou se chauffer. Tant que tous ces éléments restent dépendant de ces mines, faire quelque chose pour en sortir restent compliqué...

    Depuis maintenant mi octobre, ces mêmes propriétaires ont décidé de construire une nouvelle mine sous un village traditionnel à environ 2 km de KDF sans avoir demandé l'autorisation au gouvernement. Les communautés ont averti le gouvernement et espèrent qu'il pourra faire quelque chose. En attendant nous voyons des bâtiments pour cette nouvelle mine se construire à une vitesse impressionnante. J'avoue qu'observer tout ça en se sentant impuissant est frustrant pour tout le monde.

    Je tiens à préciser que ces propos m'ont été tenus par un groupe de zambiens. Je n'ai pour l'instant entendue qu'une seule perspective sur ces mines. Essayons de ne pas en faire un raccourcis mais de prendre cette histoire en compte et de comprendre les challenges des habitants sans catégoriser pour autant la Chine ou la Zambie. (même si c'est compliqué)
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  • Day 24

    Clara représente l'Allemagne

    September 15, 2022 in Zambia ⋅ ⛅ 26 °C

    Aujourd'hui nous nous rendons à Choma avec notre manager. Nous allons tout d'abord dans un grand centre de formation proposant des formations dans différents domaines : mécanique, électricité,... c'est très intéressant ! Ils ont beaucoup de matériels techniques et machines. Ce centre participe à plusieurs concours partout dans le monde et a même gagné contre des français en France. Cette rencontre a eu lieu afin de créer un nouveau partenariat entre ce centre et KDF afin d'organiser des workshop ensemble. KDF a l'ambition d'ouvrir son propre trainings center, ce partenariat est plus qu'une opportunité ! Cette rencontre était ainsi très importante pour KDF et je pense que notre présence n'était pas seulement un service proposé mais également un peu calculé. Effectivement Rahel et moi ne sommes pas souvent vu comme de simples volontaires soutenant un peu l'organisation, mais nous sommes principalement vues comme représentant l'Allemagne, pays perçu prestigieux par les zambiens et du coup nous avec. Nous sommes donc souvent considérées à la même échelle que notre manager (malgré nous). Lors de ce meeting notre présence a montré comment KDF travaillait avec une organisation allemande et cela a impressionné le centre de formation. Nous sommes ainsi régulièrement présentées aux directeurs de structures ou hommes politiques et étant considérées principalement comme représentant l'Allemagne, on nous demande aussi à la fin de chaque réunion si nous voulons dire quelque chose par rapport au meeting ; nous devons bien sûr toujours paraître sur les photos, nous petites volontaires avec nos vêtements confortables entourées de directeurs tous en costume ! Bien sûr, j'ai abandonné depuis un moment d'expliquer qu'au départ je suis une Française qui est partie avec une organisation allemande et que je ne suis pas vraiment allemande.... car au final on me demande quand même de leur apprendre des mots en allemand, ou on me demande la situation en Allemagne ou comment est tel aspect là bas. Représenter l'Allemagne en Zambie donne un sentiment assez bizarre,, je ne me sens pas à la bonne place, est-ce que si je me sentais complètement allemande, ça aurait été moins bizarre ? Pas sûre !Read more

  • Day 28

    Community visit

    September 19, 2022 in Zambia ⋅ ☀️ 31 °C

    Nous sommes partis pour notre première community (village traditionnel) visiter avec l'équipe du youth center de KDF, la policière responsable de la protection de l'enfance et des violences conjugales à Sinazeze et un infirmier de la clinique. Le but de notre visite : faire de la prévention sur la protection des enfants et femmes, ainsi que l'importance d'aller à la clinique lorsqu'on est malade. Le trajet là-bas était assez périlleux. Les routes étaient tellement sablonneuses que pour les montées assez raides nous devions descendre du véhicule afin qu'il puisse monter. Puis, au bout d'un moment, nous ne pouvions plus continuer à rouler et nous sommes descendus pour marcher pendant les 20 prochaines minutes. Puis nous sommes accueillis par un sous chef qui nous emmène sous un grand arbre où un groupe d'hommes est assis d'un côté et un groupe de femme est assis de l'autre côté de l'arbre. Les hommes étaient assis sur des chaises ou pierres et les femmes simplement sur leur Chitenge, elles avaient également toutes un Chitenge sur la tête. Selon la tradition, une femme mariée doit se couvrir la tête. Les femmes mariées ne sont également pas autorisées à parler devant d'autres hommes que leur mari. Ainsi, pendant l'intervention, les hommes ont partagé leurs points de vue et une seule femme s'est exprimée, la veuve de la community. Nous avons donc décidé de revenir et de parler avec les femmes séparément la prochaine fois. Un problème majeur selon la community est que très peu d'enfants se rendent à l'école et travaillent les champs avec leurs familles. La raison principale est que la prochaine école est à une heure à pied, ce qui peut être dangereux pour les petits de marcher autant sous un soleil puissant. Cette community se sent délaissée par le gouvernement, sans école ou routes à proximité. Le rôle que joue le chef du village est également intéressant, il est très respecté par tous. J'ai appris qu'il se rendait en cachette à la clinique pour chercher ses médicaments et que notre intervention lui était importante, afin que les personnes malades se rendent aussi à la clinique plutôt qu'à l'Eglise pour prier. Me trouvant sous cet arbre, je me suis retrouvée face à des stéréotypes que l'on a de l'Afrique, ça m'a surprise de voir que certaines des mes pré-idées se confirmaient ici. Après il faut relativiser, l'Afrique n'est pas que cette community mais au final beaucoup plus !Read more

  • Day 30

    Tour express à Lusaka

    September 21, 2022 in Zambia ⋅ ⛅ 29 °C

    Puis nous sommes appelés très rapidement à Lusaka pour nos visas. Effectivement nous avions eu à notre arrivée seulement 1 mois de visa et il faut maintenant essayer d'obtenir le permis de travail pour un an ou alors une autre prolongation. (Au final nous avons juste eu une prolongation d'un mois.) Nous sommes partis pour Lusaka accompagnées d'un ami japonais qui était à KDF pour soutenir son professeur qui fait des recherches dans la forestation autour de KDF. Bref il devait également se rendre à Lusaka et donc nous partons ensemble ! Le voyage est chaud et long car les bus partent quand ils sont assez pleins pour que le trajet soit rentable. (Nous avons eu en plus un problème de batterie sur le trajet et avons dû continuer notre voyage en minibus). Nous sommes assez tristes de quitter KDF mais contentes également de retrouver nos amis à Lusaka. L'immigration office est je crois aussi compliqué que n'importe quelle administration en Europe. Il faut s'armer de beaucoup de patience et se balader de bureau en bureau. Le soir nous décidons de nous régaler au restaurant le Mozambique qui joue du fado toute la soirée et propose des sardines ; ça me rappelle bizarrement le Portugal.... Bref après ces 3 jours nous sommes de retour à KDF.Read more

  • Day 37

    Rencontre avec un autre youth center

    September 28, 2022 in Zambia ⋅ ⛅ 29 °C

    Nous nous rendons dans un youth center à Chimonselo qui suit le même programme que KDF avec des poèmes, débats, théâtre. Les jeunes nous ont présentés où ils en étaient et c'était une belle journée remplie d'échanges. Nous allons essayé de faire rencontrer nos jeunes afin qu'ils puissent s'inspirer les uns des autres.Read more