Chili, Bolivie après on verra

February - August 2023
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A 161-day adventure by Louis, Victor & Joseph Read more
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  • Retrouvailles à Esquel

    March 23, 2023 in Argentina ⋅ ☀️ 3 °C

    Réveil tranquille dans notre petite auberge vers 8h30-9h. On a retrouvé les amis de Louis, Adri et Caro, alors la journée ne devrait pas être trop violente et chargée (spoiler: elle ne le sera pas, on s'en serait douté).
    Ce matin, au petit déjeuner, Louis décide d'être taquin et de se payer la tête de Joseph. Cette fois-ci cependant, le sort sera contre lui. En effet, tout en manipulant une tasse de café, Louis s'apprête à se moquer de Joseph et renverse tout le contenant du verre sur lui et la table. L'assemblée est médusée par la scène et aide Louis à éponger sa bêtise. S'étant versé du café sur son short, il l'enlève pour le laver et le faire sécher et crapahute ensuite dans la salle du petit déjeuner, non pas en short, mais en caleçon. Belle leçon de vie qu'est celle de l'humilité et du respect de son prochain.

    Nos affaires rangées, on s'attaque à une négociation avec l'aubergiste. La veille, nous avions convenu d'un prix pour des chambres privées et en fin d'après midi, nos affaires avaient été déplacées dans un dortoir commun, et donc moins cher. Nous arrivons à récupérer 1500 pesos argentins mais Caro et Adri, qui ont le même problème, n'arrivent pas à être remboursés.

    On part sur les coups de 11h pour se rendre au terminal de bus afin d'obtenir plus d'informations sur les navettes pour le parc Los Alerces où l'on doit se rendre dans les prochains jours puis on file dans une auberge située sur le trottoir en face de la station de bus. On y pose nos affaires et on va faire des courses pour ce midi, ce soir et les prochains jours. Ce midi c'est salade de pâtes et Caro nous prépare une super sauce. On se régale. À la fin du repas, Victor, rusé, appelle sa mère pendant que tous les autres jouent la vaisselle du midi aux cartes.

    Vers 15h30, les 4 garçons partent ensuite faire une petite balade vers un lac situé à 5 km, Caro ayant décidé de ne pas venir pour reposer un peu son genou.
    Après 1.5 km, deux options s'offrent à nous pour rejoindre le lac: soit continuer sur la route principale, soit s'aventurer sur un chemin. On opte pour la deuxième option. Cependant, avant d'arriver sur le chemin, on doit passer dans un quartier pauvre et qui dit quartier pauvre dit chiens qui aboient férocement. Pendant une bonne dizaine de minutes, on traverse donc ce no man's land. Rue déserte, personne en face de nous mais l'aboiement des chiens et le claquement de leurs mâchoires, à chaque passage de maison, fait grimper la tension de la scène et rivalise même avec les plus grands duels des westerns de Sergio Leone. Rien n'en fait et nos 4 cowboys poursuivent leurs chemins.

    Au détour du chemin, on tombe sur notre lac qui, grâce au beau temps encore une fois, nous offre une super vue sur les montagnes alentours, ce qui n'est pas sans nous rappeler les montagnes du grand ouest américain. C'est dans ce désert sans foi ni loi, soumis au vent et au soleil ardent, que nous décidons de nous aventurer (en réalité, on fait juste le tour du lac). On voit aussi 4-5 chevaux et beaucoup de crottes. Cela nous permet de discuter des 12 travaux d'Hercule (nettoyer les écuries d'Augias). On trouve 8 travaux sur 12: on est pas à plat niveau culture, c'est rassurant (faut-il remercier nos parents pour cela??). Ayant affronté des cerbères précédemment, cette épreuve ne nous fait pas peur et on continue notre balade autour du lac.

    Vient le retour. On a un peu la flemme de marcher jusqu'à notre hostel. On tente donc désespérément de faire du stop. Contre toute attente, une voiture, que l'on pourrait plus honnêtement appeler une cariole (et c'est déjà honorifique de qualifier cette voiture ainsi car on se demande comment elle peut encore tenir et avancer). C'est donc dans une voiture vétuste, tenue par un homme aux allures (et à la diction) d'un vieux paysan ariégeois, qu'on se tasse. À peine rentré dans la voiture qu'un parfum de poussière mélangé à l'odeur du sans plomb, emplit nos poumons. On aurait préféré un autre cocktail et on doit perdre 10 ans d'expérience de vie en 10 minutes de trajet mais c'est une expérience mémorable et notre cocher est sympa (quand on arrive à le comprendre).

    Une fois rentré à l'hostal, on se change rapidement et on file au bar (faudrait quand même pas louper l'happy hour). C'est l'occasion pour Adri et Caro de nous faire découvrir un nouveau jeu de société. Victor le machiavélique (ou le rusé), essaie de prendre en main le jeu rapidement et d'élaborer mille stratégies mais peine à cacher son enthousiasme et est pris pour cible. Louis quant à lui n'a peu de chance avec les cartes. Ce jeu se passe donc dans la bonne ambiance jusqu'au moment où la troupe se divise pour savoir si on doit prendre une troisième pinte ou non (il commence à être tard, il faut faire à manger et préparer nos sacs pour se lever tôt demain). Joseph et Adri se sont bien trouvés et sont forcés d'arguments pour cette 3è pinte. Victor suit le duo de près (surtout motivé pour continuer à jouer aux cartes mais une bière en plus ne le dérange pas bien entendu). Finalement, non sans un débat houleux, tout le monde craque.

    On rentre à l'hostal préparer notre repas: riz avec une sauce, des légumes, ... C'est meilleur que nos repas de randos et on part se coucher. Demain réveil 6h45 pour prendre le bus de 7h30 nous déposant au parc Los Alerces.
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  • Parc Alerces : découverte des Mapuches

    March 24, 2023 in Argentina ⋅ ☀️ 5 °C

    Le réveil sonne à 6h30. Après les derniers préparatifs des sacs, direction l'officine du bus à 7h pour un départ prévu à 7h30. 7h15 personne, 7h30 personne, 7h45 personne 8h personne, 8h15 personne. On avait pourtant demandé à au moins 1000 personnes pour savoir si le bus passait bien aujourd'hui en sachant que c'est un jour férié en Argentine. On se doute que le bus ne passera pas. Pas demotivés on décide de prendre un taxi pour se rendre à l'entrée du parc. Cela ne nous coûtera pas tellement cher (5€ pour 1h de taxi).

    On arrive au camping au bord d'un lac, a l'entrée du parc. On pose nos sacs et on décide de vite commencer la rando. On a le choix entre la montagne ou une rando qui arrive à une plage. Louis le grand sportif veut absolument monter en haut de la montagne alors que les autres préfèrent une rando plus tranquille pour mieux se tuer les mollets le lendemain. C'est Caroline, la cheffe des Mapuches qui aura le dernier mot. On va voir le point de vue sur la plage de sable blanc.

    On commence par 7km de plat autour du lac et de la forêt brûlée. On en profite pour chanter des chants Mapuches (etnie locale) et se faire de vrais maquillages avec le charbon de bois.

    Au bout d'une heure de marche, c'est le drame, tout le monde est déçu, il y a 600 m de D+ jusqu'à la fin. C'est Louis qui sourit et qui se lance plein gaz dans cette montée. Suivi de prêt par ses deux acolytes (Victor et Joseph), ils larguent facilement Adri et Caro qui sont à la ramasse complet. La randonnée n'est pas facile puisqu'on marche dans du sable et bizarrement au milieu des bambous (on ne comprend pas ce que fait cette plante ici .....).

    On arrive finalement sur les coup de 13h en haut d'un pic qui surplombe les différents lacs, les montagnes et les glaciers environnements. Les paysages nous font penser aux fjords norvegiens. Les couleurs automnales commencent à arriver ce qui rend le lieux encore plus beau. Un viel ami qui nous avait quitté depuis deux semaines revient également nous rendre visite sur ce pic. Il s'agit du vent .... Devinez quoi il ne nous avait pas manqué.

    Une fois le pique nique mangé à l'abris du vent, on redescend tranquillement car la bonne vieille Caro à le genou cagneux. On dirait qu'on porte la poisse aux filles qui nous suivent (après Christelle, c'est Caro qui est blessée).

    On rentre au camping en même temps que les nuages qui arrivent dans le ciel. Serait ce la fin des deux semaines de grand soleil ? On arrive, plante rapidement les tentes car on aimerait manger tant qu'il fait jour.

    Pendant que Caro et Louis cuisinent, les deux aventuriers de la tribu réunifiée Joseph et Adri se lancent dans la recherche de bois afin de faire le feu. Quand la lumière fût, on entendit un grand cris Mapuche dans le parc. C'est donc prêt du feu que les 5 compères ont pu profiter de leur repas et d'une bonne nuit de repos avant un deuxième jour au sein du parc.
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  • Parc Alerces : de feu et de glace

    March 25, 2023 in Argentina ⋅ ⛅ 3 °C

    On se réveille comme d’habitude dans le froid et sous un ciel magnifique. Les braises de la veille fument encore et encourageront Victor à refaire du feu ce soir… Une matinée qui se déroule sans rebondissements, on mange rapidement, on replie nos tentes, et on repart du camping aux alentours de 10h.

    Nous empruntons, sur le fil, l’unique navette de la journée qui traverse l’ensemble du parc, souhaitant rejoindre le « Lago Verde » situé à une vingtaine de kilomètres de là. Une telle fréquence pour permettre aux visiteurs de parcourir le parc assure un voisin pour chaque passager, et nous contraint de nous entasser dans le bus comme nos sacs le sont dans la soute. Pour couronner le tout, absorbés par la vue nous en oublions notre arrêt et nous parcourons donc quelques kilomètres avec nos sacs pour les déposer au prochain camping avant la randonnée du jour…

    S’en suit une marche longeant la rivière menant au Lago Verde, avec des paysages somptueux et surtout un Alerce (le seul que nous avons vus dans ce parc éponyme), ce qui suffit pour nous ravir avant même la découverte du lago verde, et quelle découverte ! Nous y parvenons sous un soleil bien chaud et devant une plage de sable fin : nous décidons donc de nous y baigner (sauf le paresseux Joseph, qui préfère jeter des gros cailloux dans l’eau), Victor s’aventurant même à la nage dabs les eaux profondes. La nouvelle édition de Jurrasic Park ne se fait pas attendre puisqu’un nouveau régiment d’anciens débarque sur la plage au moment même où nous terminons une partie de cartes sur le sable.

    A notre retour au camping, Caro la cheffe de clan nous démontre tout son courage et sa bravoure en allant affronter une douche glaciale qui aurait fait reculer n’importe lequel d’entre nous (on ira tous se doucher un leu plus tard une fois l’eau chaude rétablie). Victor fait un feu, Joseph et Adrien vont chercher des bières et Louis prépare le repas ; le reste de la soirée se passe paisiblement et s’achève la tête dans les étoiles par un cours d’astronomie offert par Caroline en observant le ciel. Mais avant de dormir, Victor joue avec le feu l’alimentant avec des brindilles, projetant des braises dans toutes les directions… en particulier celle de notre tente ! On se retrouve donc à pouvoir voir le ciel directement de notre matelas pour le plus grand plaisir de Louis (il n’y a en réalité que trois petits trous, pas d’inquiétude).

    A demain pour de nouvelles aventures :)
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  • "Quieres flores ?"

    March 26, 2023 in Argentina ⋅ ⛅ 6 °C

    Après une bonne nuit de sommeil, on se réveille tous tranquillement sur les coups de 8h pour être prêt à prendre le bus de 10h15 pour quitter le parc Los Alerces et rejoindre Epuyen.

    À peine arrivé au terminal de bus que la compétition entre les deux groupes - Adri et Caro contre Louis, Joseph et Victor - pour atteindre en stop Bariloche.

    Les 3 salopards se placent à un point stratégique tout proche de l'arrêt de bus et prennent d'avance Adri et Caro qui doivent marcher plus loin sur la route. Les deux groupes se perdent de vue. Voici donc le point de vue de nos 3 protagonistes. Pour suivre les péripéties des deux figurants, il faut s'abonner à leur findpinguins.

    Après 1h30-2h d'attente sans manger, un bus part de la station pour El Bolson, une ville à 1h30 de Bariloche. Le bus n'est pas cher. C'est quelques kilomètres de gagné et cela nous sortira de notre attente moronne en stop. On saute donc dans le bus.

    En arrivant à El Bolson, on nous dit qu'un bus part dans 30 minutes pour Bariloche. Malheureusement, il faut réserver ses tickets en ligne et on a pas internet. Un bus part 1h après celui-ci. On est enchanté par le centre ville et les montagnes autour. On aurait bien aimé prévoir plus de jours ici finalement mais on est pressé par la météo pour visiter les alentours de Bariloche. Comme on a faim, on décide donc de manger dans le petit parc du centre ville puis on va se poser dans un bar pas loin pour prendre du wifi (au passage une petite bière, il faut bien consommer pour se connecter à internet).

    Manque de chance, tous les prochains bus de la journée sont complet. Entre-temps, on a retrouvé Adri et Caro qui n'ont pas réussi à aller plus loin qu'El Bolson eux-aussi. Après une ultime tentative de stop désespérée, durant laquelle, Adri, fataliste, propose un programme où l'on irait boire des bières, ce qui enchante Joseph (ils se sont vraiment bien trouvés), on se résigne : il faudra donc rester une nuit à El Bolson (et du coup aller au boire pour consoler notre frustration, quelle torture).

    On réserve tous ensemble un bus pour Bariloche le lendemain à 11h, on fait des courses et on file au bar.
    Pour la nuit, Adri et Caro, les précieux, ont pris une chambre en refuge quand nous avons décidé de dormir au camping juste à côté. Ça nous arrange bien car nous avons l'autorisation de les rejoindre dans leur refuge pour faire à manger et cuisiner avec eux. On se fait un gros plat de pâtes carbo et on part se coucher en étant tranquille pour la nuit. En effet, le bus étant à 11h, on a le temps de se réveiller sereinement et de faire nos affaires sans trop se presser.
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  • Route des 7 lacs : jour 1

    March 27, 2023 in Argentina ⋅ ☀️ 6 °C

    La journée commence par une mission Western Union pour super Josiau pendant que ces deux compères rangent la tente. La mission est un échec puisque les deux magasins le faisant à El Bolson sont fermés .... Le club des 5 se retrouvent au complet à 11h pour le bus vers San Carlos de Bariloche.

    Une fois arrivée dans cette grande ville bordée d'un lac, on file directement vers une agence de location de voiture pour pouvoir effectuer la très connue route des 7 lacs les jours suivants. On est un peu inquiet car aucun de nous n'a de carte de crédit mais on se dit que super Josiau et tout son flouz pourrait une nouvelle fois nous sauver la mise comme à El Calafate.

    Finalement, le fait d'être français est suffisant pour que le gentil loueur accepte une carte de crédit. On se retrouve donc à 15h avec notre super bolide qui ne nous coûtera que 5€ par jour chacun. À nous la liberté. On l'a loué pour 4 jours car on veut avoir le temps de faire toutes les petites randos autour et les chemins annexes.

    Une fois les courses effectuées (vous inquiétez pas ça sera encore thon mayo pour les compères mais cette fois il y a des légumes dans les boîtes) direction Villa Angostura.

    Le début de route est déjà très jolie même si le temps commence à se gâter. Adrien qui conduit comme un petit foufou (60 km/h) ne se rend pas compte du danger qu'il est pour les autres automobilistes. Heureusement que Caro est là pour lui rappelait de ralentir.

    Après plusieurs arrêts sur des miradors et des plages, on arrive dans les quartiers chics de Villa Angustura et on se met à rêver d'une nuit en Cabaña de luxe. On se balade sur cette presque île où on trouve de grands chalets en bois au milieu des pins. On se croirait en Suisse selon Joseph. On remarque que chaque maison possède son bateau personnelle (il y a sûrement beaucoup de pêcheurs).

    Après avoir rêver un peu, on arrive à notre camping du soir au milieu de la forêt et en bord de lac. Lors de la mise en place du campement le ciel nous tombe sur la tête et il commence à bien pleuvoir. En se mettant bien sous les arbres on espère qu'ils nous sauveront de l'inondation.

    Cette pluie nous empêche de pouvoir faire la cuisine. Heureusement victor nous trouve une salle qui ressemble à un bar fermé. Effectivement il s'agissait bien d'un bar puisque le proprio viendra récupérer des affaires nous vendant au passage de la bière (remontant contre la pluie apparement).

    Une fois les douches prises, c'est direction la tente avec la pluie qui ne s'arrête pas. D'ailleurs Heureusement qu'on avait du Scotch pour les petits trous de Victor le pyromane.

    On sera bercé par la pluie, des pignes de pains qui tombent sur la tente, une alarme annonçant la fin du monde et des chiens aboyant très très très très près de la tente (on vous cache pas que Josiau et Louis n'étaient pas bien du tout).

    A demain si on est toujours en vie.
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  • Route des 7 lacs : jour 2

    March 28, 2023 in Argentina ⋅ ☁️ 8 °C

    On se réveille vers 7h-7h15 après une super nuit, on mange notre petit déj dans une salle au chaud, on prépare nos affaires et on saute dans la voiture. On s'arrête rapidement en ville pour acheter du pain pour les sandwichs du midi et sous l'influence de l'insatiable addiction de Caro et Adri pour les jeux de société, on achète un jeu de carte de Monopoly. Ça promet des parties sympa dans les prochains jours mais surtout des déchirements profonds entre tous les 3 quand nous auront quitté Adri et Caro et que nous y jouerons qu'entre nous. Affaire à suivre donc. Programme d'aujourd'hui : rejoindre San Martin de los Andes en s'arrêtant à des miradors pour admirer la vue sur les lacs et la région.

    Premier arrêt à la plage du Lago Espejo où Joseph, Adri et Victor profitent rapidement de la vue pour ensuite se reconnecter aux coutumes de leurs lointains lointains ancêtres : partir cueillir des mûres. Différentes techniques sont mis en évidence: cueillir et manger en même temps, cueillir beaucoup et manger les mûres une par une ensuite. Victor a une technique bien propre à lui: récolter beaucoup de mûres dans sa main puis, délicatement, tout enfourner dans sa bouche. Une technique redoutable mais efficace.

    Ensuite, on emprunte notamment un chemin de terre pour aller voir le lac Espejo Chico et qui dit chemin en terre dit flaque d'eau. On doit donc descendre pour affronter ces obstacles qui font fumer la voiture mais avec la tranquillité, la confiance et les conseils de Caro qui guide, tel un maestro, Adri, tout se passe pour le mieux ("bien joué adrieng"). On a une super vue sur le lac d'un bleu verdoyant où on reste bien 15-20 minutes. Le décor est toujours super beau, surtout avec les arbres qui bordent le lac et qui plaisent beaucoup à Victor (fan des arbres, maître du feu et récemment cueilleur, faut-il s'inquiéter d'un retour de Victor à ses instincts primaires ? Et cela sera-t-il bénéfique pour le groupe?). Au retour, on s'arrête en bord de route pour aller voir la rivière qui découle du lac et Louis, astucieusement, nous guide à une petite plage et une "cascade" en contrebas qui doit être super agréable en été, lorsqu'il fait plus chaud. En chemin, Victor s'aventure sur toutes les souches d'arbres qu'il trouve, cela devient maladif.

    On s'arrête ensuite à la plage du Lago Falkner pour manger car il fait faim. On a une très belle vue sur un massif juste devant nous et on se remplit bien la panse au passage. On part ensuite au point de vue à une cascade juste au-dessus. De nos petites tailles, on ne voit pas assez la cascade alors on monte sur les barrières et pilonnes en pierre. Pour rentrer à la voiture, on décide, toujours perché sur nos cailloux, de jouer aux funambules. Pas d'accident mais une grosse poilade avant de repartir.
    On file ensuite au lac Melinquina en empruntant une route de graviers, sables et poussière. La ville est déserte. On gare la voiture près de l'eau et on procède à notre activité favorite quand on voit un lac ou un plan d'eau de manière générale : on fait des ricochets. Adri nous partage toute sa science des ricochets et s'impose en champion de la discipline dans notre petit groupe. On monte ensuite au point de vue sur le lac pour observer (encore) une flaque d'eau bordée de cailloux et d'arbres, sous un ciel mi-nuageux, mi-bleu. Cela en devient banal et lassant (faux).

    Comme la météo nous presse, on fait la route rapidement pour rejoindre San Martin de los Andes. On y trouve une auberge qui convient à tout le monde, on se pose un peu, on se douche, on appelle nos familles et on part ensuite trouver un bar.
    Après de multiples aller-retour dans la rue principale, on finit par trouver un lieu où s'abreuver. Malgré les explications et mimes de Joseph en anglais et espagnol, il semble que le bar ne connaisse pas le principe de l'happy hour ("la hora de la allegria"), ce qui déçoit tout le monde. Mais on fait fi de ce coup de massue et on s'assoit quand même.
    C'est l'occasion de tester le jeu de Monopoly. En grand expert des jeux de sociétés, Adri nous explique les règles qui seront débattues en cours de jeu par Louis. Cela arrange aussi Victor qui utilise toute sa sagesse et des calculs de probabilités pour appuyer sa vision des règles du jeu et ainsi favoriser sa main. Adri gagnera la partie (comme par hasard) mais ce jeu révèle beaucoup de potentiel. Comme une partie est longue, on décide de jouer la vaisselle du soir au Uno. Victor lamine tous ses adversaires et gagne les 3 parties. C'est le moment pour introduire la grande théorie de Louis (soutenu par Caro, les cancres sont solidaires entre eux) sur les jeux de cartes qui stipule que toute victoire n'est due uniquement grâce à la chance. Quelle désillusion pour ce joueur qui se vantait, lors des premiers jours du voyage souvenez-vous, à l'aéroport de Sao Paulo, de ses victoires au Uno. La roue a tournée et l'essieu est maintenant cassé.
    Bref, Caro et Adri, nuls quand il y a de l'enjeu, décident de mal gérer leurs cartes et perdent ce qui leur vaut le droit de faire la vaisselle du soir.

    Pas de grandes péripéties pour ce soir. Louis a dégoté un guide du routard du Chili et note plein d'infos pour la région de Pucón, ce qui sera utile pour la suite. On part ensuite se coucher, fatigué de notre précédente nuit. Avec de bons lits et réveil prévu à 8h, on va bien dormir.
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  • Route des 7 lacs : jour 3

    March 29, 2023 in Argentina

    Réveil 8h et on descend directement prendre notre petit dej préparé par l'auberge. On a le droit à plein de céréales (1000 bols pour Victor), des tartines et une vienoiserie. Louis est prêt avant tout le monde, il va donc acheter du pain ainsi que des douceurs au dulche de leche (spécialité argentine à base de lait sucré). À son retour à l'auberge, il prend la foudre de la part de Caro car il n'a pris que trois douceurs (pour Joseph Victor et lui). Tout gêné, il ne sait où se mettre. Comment finira cette histoire ? Est ce la fin d'une amitié ?

    C'est dans cette atmosphère que tout le monde regagne la voiture. On décide d'aller sur un mirador au dessus de la ville afin d'y apprécier la vue. Pour y accéder, le GPS nous fait passer en plein territoire Mapuche. Ce qui est très rassurant c'est qu'il annonce 40 min pour faire 10 km. S'est il trompé ou la route est elle mauvaise ? Et bien la route était vraiment mauvaise et notre voiture n'est pas un 4×4. Ces chemins rappelleront à Louis, les chemins du Lot que son père emprunte avec un C15 pour aller à la chasse.

    Même si la route est "tape cul" et que le risque de crevaison est de 10/10, elle nous aura permis de découvrir un chemin pas du tout emprunté et de nous arrêter à des spot hors des sentiers battus. On s'arrête notamment au bord d'une plage où étrangement un chat se lie d'amitié avec Victor et le suit partout. Subjugué par son pelage ou juste encore fatigué, il chute en glissant sur une pierre (1ere chute de la journée).

    On arrive par la suite au mirador où l'on souhaitait se rendre sans payer. Une fois toutes les photos faites, on reprend la voiture vers Villa Traful. On doit reprendre une partie de la route que l'on a effectué hier. Mais étant vraiment prévoyant on ne s'était pas arrêter à tous les points de vue et les cascades pour les faire aujourd'hui.

    Après plusieurs miradors, le ventre de Adrien crie famine. On s'arrête donc au bord d'un lac turquoise avec vue sur les montagnes. Le paysage a légèrement changé par rapport à la veille puisqu'il a neigé dans la nuit. On mange en étant observé par des dizaines d'oiseaux prêts à sauter sur la moindre nourriture qui tombe. On aura même la chance d'observer un accoupplement de vaches. S'en suis plusieurs discussion sur l'amour et la sexualité au sein du règne animal.

    Avant de partir, en prenant les dernières photos, on pu assister à la deuxième chute de la journée. Joseph ayant peur de Louis le foudroyeur qui lui courrait après, se pris les pieds dans le plat et finit au sol contre une souche d'arbre. Caroline qui maîtrise parfaitement l'art du pansement (don transmis par sa maman infirmière) pansa les plaies du pauvre Joseph qui serrait les dents pour ne pas montrer sa douleur.

    Après une nouvelle fois une succession de miradors, on s'arrete pour se dégourdir les jambes à la cascade Nivinco. On a une heure de marche pour l'atteindre. C'est une jolie cascade aux couleurs éclatantes une nouvelle fois. Nos yeux commencent à saturer à force de ne voir que des endroits jolis (l'album de photos de moches de Joseph ne se remplit pas trop en ce moment). Les photos insta prisent, on se lance sur le retour où concours de ricochets et élucubrations écrites sur le sentier rythmeront la marche. Il reste 200 mètres pour atteindre la voiture et c'est Louis plein de confiance en lui qui se lance dans la dernière traversée de rivière. Malgré une perte de poids remarquable, le tronc céda, ce qui lui valu une patoune mouillée. Finalement aujourd'hui, nous sommes tous les trois des burnes, chacun eu le droit à une chute.

    La suite de la route nous mène jusqu'à Villa Traful au bord du lac éponyme. Lors de l'ultime arrêt au bord d'une plage, on peut dire qu'un coup de foudre a eu lieu. Une vache est tombée sous le charme de notre Josiau le laissant s'approcher au plus près de lui. Son séjour en Suisse a l'air de porter ses fruits auprès des demoiselles des alpages.

    L'ultime défi de la journée (avant de boire des bières) est de trouver un logement. Et il faut parfois un peu de chance. C'est en discutant avec une commerçante qu'une passante nous propose de venir dans la maison qu'elle loue à prix de 7 € chacun pour la nuit. Nous nous empressons d'accepter et nous rendons immédiatement dans ce chalet sur les hauteurs de la ville avec vue sur le lac. Biensur avant le repas nous buvons quelques bières dans un bar mais ne vous y méprenez pas il ne s'agit pas d'alcoolisme mais bien d'une activité nécessaire afin de jouer aux cartes et de savoir qui fera la vaisselle.

    Ce soir c'est Louis et Caro qui perdent et qui s'y colleront après 4 parties mémorables. (Faux, Louis a tout fait pour se faire pardonner de sa bévue matinale)
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  • Route des 7 lacs : jour final

    March 30, 2023 in Argentina ⋅ ⛅ 5 °C

    On se réveille tranquillement dans notre chalet avec levé de soleil sur le lac. Le tractopelle Victor ayant mangé tous les croûtons la veille, il n'aura le droit qu'à de l'avoine alors que Louis et Joseph re-decouvre le goût d'un vrai petit dej avec de véritable céréales.

    Nous partons de Villa Traful aux sons de musiques étranges mais entêtantes proposées par notre DJ Viktør (minnie la petite souris, une chanson douce…). Il est encore assez tôt pour permettre à Adri de déposer la voiture à Bariloche à temps, et à son rythme. En chemin, nous traversons la vallée Encantada qui porte bien son nom, puisque les points de vues qu’elle nous offre sont tous magnifiques. Comble du bonheur pour Joseph, nous retrouvons par hasard d’eux un couple d'allemands rencontrés la semaine précédente au parc El Alerce , l’occasion pour lui d’articuler quelques phrases dignes d’un élève moyen deux semaines après sa rentrée au collège.

    On s’arrête ensuite au bord du lac Llao Llao pour déjeuner ensemble une dernière fois, avant de repartir à toute vitesse (pas plus que la seconde), toujours vers Bariloche.

    Une fois la voiture déposée, et merci Adrien pour ces trajets qui ne devaient pas toujours être de tout repos, on opte encore une fois pour une auberge afin d’anticiper le départ matinal du lendemain. Nous atterrissons dans une chambre humide aux allures de prison dans un coin d'une cave dont on s’accommode tout de même puisqu’elle nous permet de repousser le retour en tente d’un soir de plus ! Tandis que Louis bataille pour nous garantir le départ le plus rapide de cette ville auprès des bus, Caro et Joseph ne pensent qu’à une chose : s’empiffrer de chocolats dans l’une des nombreuses chocolateries de la rue principale. On n’appelle pas Bariloche la petite Suisse pour rien... Leurs prix sont si dérisoires qu’ils font perdre la raison aux deux acolytes de Louis, Joseph en achète près d’un kilo tandis que Victor en proposera à l’apéritif le soir même. C’est d’ailleurs ulcéré par les moqueries de ses collègues (mais qui propose des chocolats à l’apéritif ??) que Victor, ivre (de vengeance), ne fit qu’une bouchée de ses adversaires lors des nombreuses parties de cartes qui s’en suivirent.

    Après un nouveau débat autour de la part de chance allouée aux jeux de cartes, nous partons à la recherche d’un restaurant pour commémorer notre séparation avec le couple de Boissor. Au bout d’une heure d’attente et de discussions étonnamment sérieuses, nous entrons dans un restaurant de plats traditionnels qui nous donne envie de présenter d’avance nos excuses à Philippe Etchebest. On y mange des escalopes noyées dans du fromage fondu et des frites qu’on peine à tout finir, un repas si bon que Caro décida d’en garder un peu pour le lendemain, emportant avec elle la moitié d’un plat.

    Finalement, nous rentrons à notre auberge où l’on s’endort rapidement, heureux de cette journée encore une fois bien remplie.
    Bisous
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  • On quitte Adri et Caro

    March 31, 2023 in Argentina ⋅ ⛅ 2 °C

    Nuit un peu chaude et peu agréable dans notre prison/cave. Cela aura même pour conséquence de réveiller Louis qui aura une vision d'horreur en apercevant des cotons-tiges au pied de son lit ce qui fera l'objet d'une discussion prenante avec Joseph sur les coups de 6h. En fera-t-il des cauchemars dans les jours qui suivent?Autre facteur de cette mauvaise nuit: une sixième personne à rejoint notre dortoir et a décidé de ramener pour son sommeil, une dizaine de trompettistes qui joueront toute la nuit. On s'habille en tâtonnant dans le noir (en faisant certes un peu de bruit et de lumière) et on file engloutir notre petit déj rapidement. C'est l'heure de dire au revoir à Adri et Caro avec qui on a passé 10 jours extras (rdv la fête de Luzech pour réformer le groupe maintenant). On doit ensuite se dépêcher pour rejoindre à pied le terminal de bus nous emmenant à San Martin de los Andes mais on y arrive à temps.

    On est un peu fatigués mais il faut super beau (c'est même le meilleur jour depuis qu'on est dans la région, quel dommage). Sur la route, on découvre à nouveau les paysages vus les jours précédents sous une meilleure lumière. Les sommets dégagés nous font envie et on aurait bien aimé faire une rando dans la région mais tant pis, ce sera pour la prochaine fois.
    Ce beau temps est cependant l'occasion d'apprécier pour une dernière fois cette magnifique route des 7 lacs sur laquelle, les arbres commencent doucement à enfiler leurs costumes d'automne et laissent apparaître plus de feuilles rougeoyantes qu'à notre précédente venue.

    On arrive vers 13h et des poussières à San Martin et on achète directement nos billets de bus pour Pucón le lendemain. Départ à 6h30, il faut trouver une hostal pas loin du terminal de bus. C'est une fois cette tâche remplie et nos affaires posée que Louis se rend compte qu'il a oublié son petit sac à dos rouge quelque part. Rien de grave car il a tous ses papiers important dans sa banane mais c'est quand même embêtant. Il part donc chercher son sac à une précédente hostal visitée puis au terminal de bus, l'occasion pour lui de faire un peu de sport puisqu'il y va en courant. De retour à l'hostal, sac en main, on prépare à manger: une bonne platrée de riz accompagnée de sauce tomate. Ensuite, pendant que Victor fait une petite sieste et que Joseph essaie de contacter ses parents, Louis regarde des infos sur les bus pour la suite du voyage.
    On part vers 16h15 en ville avec pour objectif: faire des courses (avec les 25€ qu'il nous reste), acheter un sac en soie pour le duvet de Joseph, une casquette pour Joseph, voir pour des lunettes de soleil pour Louis, se balader en bord de lac et aller boire un coup si on a de l'argent. Vaste programme.
    On en profite donc pour déambuler dans la ville et rentrer dans plusieurs magasins. Entre autre, pendant que Louis tests des lunettes, Victor et Joseph trouvent un magasin où il est possible de payer en bitcoin. Comme souvent dans ce pays, la publicité est mensongère et après enquête, il n'est pas possible de payer en bitcoin (grande déception pour Joseph qui avait foré bcp bcp de bitcoins).

    Dans une boutique vendant des casquettes, on s'amuse du design de certaines d'entre elles ayant l'effigie de différents animaux (surtout celle d'un renard qui est vraiment vraiment mal finie). Chacun essaie de trouver son animal totem mais seul Joseph a besoin d'une casquette. Le toucan pour Louis et le flamand rose pour Joseph (il finira par prendre cette casquette plus tard). Pour Victor, on hésite entre le castor (fan de bois et d'arbres), le petit renard et le chat. On part ensuite faire les courses pour la suite du voyage et dépenser tous nos derniers pesos.

    Une fois les courses ramenées à l'appart, on repart en ville pour changer des € en pesos argentins pour que Joseph puisse acheter sa casquette et son sac en soie. Au passage, Joseph a failli oublié ses lunettes mais les a retrouvées dans le magasin de casquette. Décidément, c'est la journée des oublis mais tout se passe bien en fin de compte.

    On fait ensuite un tour au lac. Bien que le soleil se soit couché, on a quelques reflets et dernières lumières jaûnes et rauses sur le lac. Enfin, nous restant 3000 pesos (environ 7€), on en profite pour aller boire une dernière pinte accompagnée d'un empanadas. N'ayant que le Uno, on joue la vaisselle. Victor, ayant accumulé trop de karma, perd. On décide cependant de faire une dernière partie pour le "fun", le perdant aura un gage.
    On se fait ensuite un super repas purée bien liquide et saucisse Knacki et on part faire dodo pour un réveil à 5h30.
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  • Pucon nous voilà

    April 1, 2023 in Chile ⋅ ☁️ 10 °C

    Le réveil sonne tôt, à 5h30 plus précisément. Heureusement les sacs avaient été préparé la veille et la dame de l'auberge nous avait gentillement préparé un petit déjeuner. C'est donc le ventre rempli que nous prenons le bus pour Pucon à 6h30.

    Il n'y a pas grand monde dans le bus et nous avons les places de roi tout à l'avant avec vue panoramique. Cependant les deux premières heures sont synonymes de fin de nuit pour nous trois. On doit se réveiller pour les deux passages de frontières. Après cela on peut profiter de la route. Elle passe au milieu du parc Lanin et du volcan qui porte le même nom. On aperçoit aussi nos premiers araucanias qui sont des arbres endémiques de la région de Pucon.

    On arrive à Pucon vers 13h après un superbe trajet (un de plus). On s'installe rapidement à notre auberge car le programme de l'après midi est millimétré. On va se rendre au Thermes de Pozones afin de se détendre un peu et de récupérer du rythme de fou furieux que nous imposait Adri er Caro.

    Malheureusement pour tous nos admirateurs, il n'y aura pas de photos de nous au thermes pour cause de droit à l'image. La seule chose qu'il y a à savoir c'est que nous nous sommes bien détendu dans des bassins à 40°C au milieu de la nature 🔞.

    Une fois rentré de ces 2h de relaxation, c'est balade sur le port avec vue sur le Volcan Villarica et coucher de soleil pour Louis et Victor et passage à nouveau par la lavanderie pour Joseph (le seul a encore avoir une odeur décente).

    La fin de soirée est synonyme de préparation pour les 3 prochains jours car nous nous attaquons à notre premier trek en réel autonomie sans eau potable, sans électricité et sans camping .....
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