117 days toward the west

janvier - avril 2020
117 jours à bord du Magnifica En savoir plus
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  • Jour 20

    Demain Buenos Aires

    24 janvier 2020, South Atlantic Ocean ⋅ ☀️ 23 °C

    En effet, il a fait un temps épouvantable toute la journée avec un vent fort, de la pluie et une mer bien agitée . Heureusement c'est toujours calme sur le bateau.
    Donc, lecture, thé dansant (!), et un vieux film: Coplan. A oublier, Bond, James Bond n'a pas de souci à se faire.

    Après le dîner, spectacle de tango argentin. Alors là, c'est top. Le tango ici par rapport au tango des bals populaires, c'est Strauss par rapport à la valse musette. Des musiciens toujours d'excellent niveau et un public conquis.

    Ce matin, réveil matinal involontaire. Donc à 8h, nous étions déjà sur le pont 7 pour notre marche quotidienne. 4 Km, c'est déjà pas mal.

    Puis, cours de cuisine par un grand Chef fran co-argentin: un plat typique lyonnais, les oeufs meurettes (il est vrai que l'on avait plutôt pensé à une recette Argentine, mais bon, c'est excellent les oeufs meurettes).

    A la sortie de la recette, direction le grand théatre pour une présentation de Montévidéo, notre ville étape juste après Buenos Aires.

    Après déjeuner, intermède musical. J'ai passé les auditions pour le spectacle de ce soir. Reçu avec mention! Je vais interpréter ma chanson « Tout simplement » qui avait été écrite à l'occasion d'une fête AXA où nous paraînions Les Petits Princes, une association qui s'occupe des enfants malades.

    Verdict ce soir à la boîte Amétista.
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  • Jour 21

    Ici Buenos Aires, la cité du tango

    25 janvier 2020, Argentine ⋅ ☀️ 29 °C

    Le sectacle d'hier au soir: une revue sur le thème de Las Végas, avec plumes et strings d'un côté, et torses musclés et dévêtus de l'autre.
    Nous étions déjà très proches de Buenos Aires quand a commencé le « récital » des passagers. Les chansons se sont succédées, de bonnes et de moins bonnes, voire très moins bonne qualité. Personnellement, ça a été, si ce n'est que nous ne ressentons aucune vraie amphatie de la part des animateurs (c'est pas Claudine!) et un public tellement disparate que la communication n'est pas simple. Plus de la moitié de la salle ne comprend pas un mot des chansons en français. Résultat des courses: comme chez Jacques Martin, tout le monde a gagné.

    Peut avant, nous avions doublé la ville de Punta del Este avant de rentrer dans le rio de la Plata, un immense estuaire qui sépare l'Uruguay de l'Argentine. C'est comme l'estuaire de l'Authie, avec Berck d'un côté et Fort Mahon de l'autre. Ici, c'est Montevideo et Buenos Aires... Sauf qu'entre les deux il y a près de 200 Km.

    Ce matin, réveil et petit déjeuner matinaux. Buenos Aires, nous voilà. Muni de notre pifomètre complété heureusement d'un plan récupéré à la dernière minute, nous avons errer plusieurs heures dans les rues les plus attractives (pensez, y-a des magnets..!) pour arriver sur l'avenue du 9 juillet (les Champs Elysées) et sur la place du palais du gouverneur. C'est là que les « grand-mères tournent chaque semaine autour d'un monument pour manifester contre le silence assourdissant des autorités sur le sort de nombreux prisonniers.

    Sous un cagnard d'enfer, retour au bateau pour un déjeuner tardif.
    En fin d'après-midi, nous partons en car pour un dîner en ville dans une boîte à tango.
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  • Jour 22

    Du tango, du tango, du tango

    26 janvier 2020, Argentine ⋅ ☀️ 29 °C

    Après un après-midi de repos à la piscine (eau de mer, 30°), nous avons pris la route du cabaret Tango, le Tango Porteno, un établissement « historique ». En fait, une grande salle genre Lido, salle et scène immenses. Repas standard. A noter toutefois la viande qui nous a été servie, un morceau d'environ 350 Gr. On est pas en Argentine pour rien.
    Le spectacle quant à lui était superbe avec une vingtaine de personnes, musiciens, danseurs et chanteur. La photo à 20€ avec une danseuse et un danseur...on leur a laissée.

    Ce matin, visite complète de la ville. En fait, trois quartiers: le centre ville où l'on retrouve les bâtiments officiels, la cathédrale, le palais du gouverneur (tout rose). Là, on se croirait parfois sur les grands boulevards à Paris, tant les bâtiments ressemblent aux immeubles Hausmann. Ce n'est pas une coïncidence, c'est un disciple du Baron qui a sévit ici.

    Puis direction du quatier de la Boca. Une sorte de Greenwich Village avec toutes ses vieilles maisons peintes de toutes les couleurs. Une débauche de bleu, de jaune, de rouge,... De la musique, des restaurants, des danseurs de tango et des gauchos qui tentent d'attirer les clients. Et des clients potentiels, il n'en manque pas. C'est une suite quasi inintérompue de cars qui se vident de leurs touristes. C'est Montmartres, Venise ou la Rambla de Barcelone. Il faut venir un jour où il n'y a pas de bateau dans le port.

    Enfin, le nouveau port, à l'est. C'est un quartier complètement réhabilité. On y trouve d'immenses promenades le long du canal, de beaux immeubles flambant neufs, des hôtels, des restaurants, des touristes...

    Et le quatrième tiers était consacré à la visite du cimetière. Oui, celà peut paraître lugubre, mais ce ne sont que des caveaux extraordinaires, tant pas leur taille que par leur style. Même le Père Lachaise ne joue pas dans la même cour. Ca sent l'ISF dans ces allées. Même le caveau d'Evita Peron.

    Tout à l'heure, on appareille pour Montevideo. Attention l'Uruguay, on arrive.
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  • Jour 23

    Réveil à Montevideo

    27 janvier 2020, Uruguay ⋅ ☀️ 20 °C

    A l'heure où passe habituellement le laitier, nous étions déjà réveillés, près à affronter une nouvelle visite, une nouvelle ville.

    Nous nous étions couchés assez tôt après la prestation rock d'un beau jeune homme qui paraîssait bien seul sur cette grande scène. Et pourtant il était bon et a bien chauffé la salle à la fin. On dansait le twist dans les allées! Dommage qu'il n'ait pas eu un orchestre derrière lui.

    Ce matin donc, départ pour Montevideo. La ville est décevante. Il faut dire que venant de Rio et Buenos Aires, le challenge était plutôt ardu pour la capitale uruguayenne. Le centre ville est vieux et sale, et les bâtiments ont très nettement besoin de ravalement. Même l'immeuble du président de la République fait peine à voir. On ne peut pas lui reprocher de vivre dans les ors de la République.

    Sorti de ce centre, les choses s'améliorent un peu. Le très beau bâtiment du sénat est entouré de verdure et plusieurs autres parc donnent un peu d'oxygène.

    Ensuite, nous avons pris la direction de plages en longeant la mer... qui n'est pas la mer car c'est toujours l'estuaire Rio del Plata. On le voit également à la couleur de l'eau qui est plus marron que bleue. De toute façon, alors que nous sommes en été , il fait froid ici: moins dix degrès par rapport à Buenos Aires situé à 250 Km vers l'ouest. Il parait que c'est toujours comme ça ici. Celà nous a fait une transition climatique, car dès ce soir, nous reprenons notre descente vers le sud, donc vers le froid et les jours plus longs, voire très longs.
    En tout cas toute cette partie de côte fait plutôt penser à la Baule avec de longues petites plages (ça c'est pas comme à la Baule) et de grands immeubles pas tous frais mais, paraît-il, très cher.

    Puis restaurant. En particulier, encore un énorme morceau de boeuf grillé au barbecue. Dommage que ce soit toujours trop cuit car la la viande est excellente.
    La visite se termine par une heure dans un centre commercial type Parly 2 §§§§§???!! On se demande bien ce que l'on fait là. Enfin, on se doute...

    Cap au Sud. Demain, nouvelle journée de transition ce qui ne fera de mal à personne car toutes ces visites et ces longues marches nous crèvent un peu.
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  • Jour 24

    La voix de la mer parle à l'âme

    28 janvier 2020, South Atlantic Ocean ⋅ 🌬 18 °C

    hier soir, après tous les trucs bizarres que nous avions ingurgités le midi - oui parce que j'ai oublié de mentionner la double entrée avant le steack: fromage fondu genre justement fondue qui aurait durcie, puis cervelle, ris de veau et saucisse, et le dessert constitué d'une crème aux oeufs accompagnée d'un gros tas de caramel au lait, bien épais, bien sucré - et bien nous n'avions pas le coeur à nous mettre vraiment à table. D'où, un petit potage, une petite salade, un Citrate de Bétaïne et au lit!

    Et ce matin, salle de gym - ne pas oublier de désinfecter les appareils que vous avez touchés - et tentative de pesée. Pour l'instant, la mer étant trop forte, l'opération s'est révélée impossible car, même si le bateau ne bouge pas vraiment, d'une seconde à l'autre la pauvre balance nous fait du plus ou mois 2 Kg. Nous attendrons donc la prochaine escale ou une éventuelle mer d'huile.

    Je pensais ce matin - ça m'arrive - à Lecorbusier et sa Citée Radieuse. Finalement, un bateau de croisière, c'est un peu ça: un grand immeuble, un bon nombre d'habitants, une vie sociale organisée et toutes les facilités à l'intérieur du bâtiment. Nous aussi nous avons des clubs pour enfants, des cours de langues, de gym, de cuisine, de points de rencontre, une vue superbe, ... Une seule chose nous différencie, nous disposons sans doute de bien plus nombreux bars que ne l'avait imaginé le célèbre architecte.

    La mer est très bleue aujourd'hui, parsemée de nombreux moutons car il y a du vent et des creux de 2 m (pas grand chose pour le Magnifica). Demain nous débarquerons dans des paysages plus sauvages - Enfin! diront certains - et celà nous changera des visites de grandes métropoles, aussi belles et attrayantes soient elles. Il est vrai que nous rêvons aujourd'hui des grands espaces que nous allons retrouver en Patagonie.

    Comme il est d'usage, aujourd'hui, conférence sur la prochaine escale, Puerto Madryn. A ne pas manquer car de nombreuses informations nous sont délivrées et celà est bien utile au moment de débarquer, sauf peut-être la liste exhaustive de tous les musées du coin ou l'origine de la langue que parlait le grand-père de l'oncle du cousin de celui qui est arrivé le premier.
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  • Jour 25

    Puerto Madryn, porte de la Patagonie

    29 janvier 2020, Argentine ⋅ ☀️ 19 °C

    Hier au soir, soirée Cléopatre au théatre. Très belle revue avec plein de costumes et de lumières. Mais alors, pourriez vous m'expliquer pourquoi tous les ballets se sont déroulés sur de la musique irlandaise??? Quoi que, maintenant on change juste les costumes et c'est soirée O'Connor! Il n'y a pas de petites économies.

    Ce matin, arrivée le long d'une immense jetée construite en plein au milieu de la plage. Très pratique pour les passagers, on peut tout faire à pied. Deux bateaux à quai ce matin, donc... environ 4.000 personnes qui débarquent.
    Puerto Madryn c'est, comment dire, Port la nouvelle à Pâques, un jour de Cers. Un front de mer bétonné, sans âme, et des rues rectilignes formant des blocs carrés comme aux states. Mais heureusement tout celà prend vie l'après-midi (vacances et beau temps, même frais). Nous avons fait une grande ballade le long de la plage, avec un polaire, et sommes allés jusqu'à la place du général Jose Rodriguez Dolores. Puis quelques rues commerçantes sans magnet et après un dernier arrêt sur l'esplanade, nous avons rejoint le Magnifica pour le déjeuner.

    Je ne vous ai pas encore parlé de nos condisciples marins. Pas de changement sur le comportement général, toujours des grincheux et des clans par pays. Et parfois même des clans grincheux. La courtoisie n'est pas forcément de mise.
    Néanmoins, afin de ne pas noircir trop un tableau qui ne le mérite pas, il y a aussi pas mal de gens sympas qui savent sourire et dire « bonjour-au revoir-pardon-merci... ». Et même ce matin, alors que nous étions au petit déjeuner, un monsieur charment est spontanément venu nous demander si tout allait bien et si on partait en excursion. C'est dire.
    Et puis, il y a ceux que l'on repère et que l'on a baptisés: le gitan, Arielle Domballe, Christine Lagarde, le Ravi, Gérard Colomb, la concierge (ravissante le matin en peignoir avec ses bigoudis et une charlotte sur la tête), Jesus Christ, l'homme de bois, le viking ... Et quelques personnalités fortes: une ancienne Agent d'assurance un peu excentrique mais très cool, une poupée Barbie (plutôt sa mère) très cool également. Hier soir, soirée habillée j'ai failli tomber dans son décolleté! Heureusement Marie m'a retenu.

    Cet après-midi, escroquerie que je ne manquerai pas de signaler: excursion de 2h30 qui dure en fait 2h, juste le temps de voir 10 phoques sur un bout de plage avec rien autour (il est vrai que pour les phoques...). La pampa je vous dis! 1h à glander avant de reprendre le car (pourri) pour à nouveau 15 Km de piste (!) Sono épouvantable et pas de guide français. Le pauvre accompagnateur a fait ce qu'il a pu pour traduire... mais il est italien. Quant au tour de ville prévu... Et ben non!
    Pas mal de français étaient un peu désabusés mais bon, on reste courtois.
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  • Jour 26

    "La mer donnera à chaque homme..."

    30 janvier 2020, South Atlantic Ocean ⋅ 🌬 15 °C

    « La mer donnera à chaque homme, chaque jour, un nouvel espoir ». C'est Christophe Colomb qui disait ça. Vous avez 4h!

    Nous, sur nottre Magnifica, nous avons l'espoir que demain soit toujours encore plus étonnant, plus beau, plus chaleureux, avec des escales inoubliables... que le monde retrouve la paix, que les grenouilles de Vendée puissent traverser l'autoroute sans se faire écrabouiller, qu'Anne Hidalgo arrête de bloquer Paris et que le foie gras soit toujours en vente libre.

    Nous avons un avantage sur ce bateau, c'est de ne pas avoir de nouvelles du monde, ou très peu. On sait que le corona virus gagne du terrain, mais sans détail, rien sur les grêves en France, sur la politique nada, sur le sport re-nada (ça c'est depuis que l'on est dans des pays hispaniques), ... Est-ce que Fabius a payé ses impôts? On s'en fout. Est-ce que Larusso a sorti un nouveau tube? On s'en balance.

    Pourquoi? Car les liaisons internet sont très difficiles et à part les réseaux sociaux, les blogs et la messagerie, il est extrêment compliqué de télécharger le moindre document. France 24 ne communique pratiquement pas sur l'actualité française. Sur l'Afrique oui et un peu d'international. Alors on décroche peu à peu et on vit dans notre petit village où tout est organisé. C'est très reposant finalement.

    Chacun a ses passions: le dessin, il y a. La lecture, pas de problème. Des dégustations de vins, des conférences, de la danse, de la gym, des concerts, des coups à boire, il y a aussi. Certains font de la marche, d'autres se plongent avec bonheur dans l'étude des nombres premiers ou trient leurs photos. Donc en fait, aucun ennui, même les jours de liaison comme aujourd'hui.

    Petit point d'étape. Nous avons passé le mois de janvier en mer avec quelques escales très intéressantes: Funchal, Cap Vert, Rio, Buesnos Aires. Et d'autres soit déjà connues, les escales européennes, soit de moindre intérêt comme Montevideo ou Puerto Madryn hier.

    Cependant, même les escales les moins prestigieuses amènent au moins la découverte de lieux inconnus. Si le car est vieux et si la ville ne ressemble pas à Rio, ce n'est pas grave, nous sommes quand même là dans un milieu à découvrir, tout n'a pas besoin d'être spectaculaire pour nous épater.
    La pampa: il n'y a rien et pourtant on reste à fixer...rien! Et à penser au ranch de Florent Pagny (?)... Mais quand même, la pampa, c'est la pampa. Il ne faut vraiment pas vouloir payer d'impôts!
    La mer aussi nous fait des surprises: ce matin au petit déjeuner, il m'a semblé apercevoir deux / trois fois un aileron de quelque chose au milieu de l'écume.

    Réalité ou allucination, Dieu seul le sait. Et aussi l'éventuel poisson en question. Je n'ai pourtant pas testé le Maté au canabis. Si, si, il semble que celà existe. On nous en a présenté un paquet à la conférence l'autre jour.

    Voilà, nous avons traversé l'atlantique et dans 48 h nous serons au point le plus au sud de notre grand voyage, à Ushuaïa. Puis nous attaquerons la remonté vers le nord jusqu'à Lima. Notre deuxième mois s'achèvera à Tahiti. En tout cas, le premier est vite passé!

    J'avais oublié: dans les occupations quotidiennes, il y a aussi ceux qui écrivent tout ce qui leur passe par la tête...
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  • Jour 27

    Fin janvier = point d'étape

    31 janvier 2020, South Atlantic Ocean ⋅ ☁️ 9 °C

    Nous n'avons pas vu passer le mois de janvier. Pas de neige, pas de froid, pas de bouchons, la paix.

    Nous avons hâte d'arriver à Ushuaïa demain matin à l'aube. Beaucoup de monde sûrement aux balcons dès les premières lueurs du jour, au moment où le bateau sera engagé dans le canal Beagle - qui n'est pas un canal, mais une sorte de fiord ouvert des deux côtés - pour se diriger lentement vers la ville la plus au sud du monde. Moi qui notait depuis toujours mes records de latitude et longitude, là le record est indépassable. Sauf si nous passions le cap Horn ou si nous allions jusqu'en Antartique (le pôle est à 4.000 Km), ce qui n'est pas le cas.

    Il commence à faire frais, même froid et les doudounes sont à nouveau sorties. Les mouchoirs aussi car de nombreux passagers, y compris Marie, ont attrapé froid et il y a la queue (la file d'attente!) au cabinet médical. Est-ce parce qu'ils craignent le virus chinois, sans doute car le commandant et l'équipage multiplient les communications sur le sujet.
    Heureusement, la mer est toujours clémente et les creux ne dépassent pas 3/4 m, ce qui n'est pas grand chose pour notre bâtiment.

    Les points positifs et négatifs de ce début de croisière:

    Pour les premiers, je dirais tout (restauration, cabines, ménage, service, spectacles...) sauf les points négatifs ou à améliorer.
    Le problème c'est que, minoritaires en nombre, parfois ils sont agaçants. Par exemple les passagers qui vous empêchent de monter dans l'ascenseur de peur d'être trop serrés. Ceux qui se mettent devant la porte de l'ascenseur pour être les premiers à monter et qui ne laissent pas les gens en descendre. Ceux qui font la gueule et ne répondent jamais à un « bonjour ». Le fait qu'il n'y ait pas assez de francophones dans le personnel et l'équipage. Le fait que les animateurs soient très, trop jeunes, pour cette population particulière (à noter que nous avons notre "Popeye local!). La gestion des flux: on est parfois considéré comme un N°, en particulier dans les excursions. Les chaînes tv en français sont inconnues et nulles à un niveau que l'on a du mal à imaginer. Dommage de ne pas avoir BFM au lieu de France 24. Et internet rame pas mal malgré son coût.

    Tout celà n'est pas bien méchant au regard des paysages, des villes que nous découvrons. Ce matin, beaucoup de monde à l'auditorium pour la conférence pré-escale. On sent les passagers motivés par Ushuaïa.

    Nous avons deux visites prévues, l'une en catamaran sur le canal Beagle pour découvrir la Terre de Feu, l'autre sur un tout petit train historique, le plus au sud du monde, qui nous amènera dans un parc national.

    Nous sommes passés devant l'entrée du détroit de Magellan. Nous l'emprunterons lundi quand nous irons vers Punto Arena.
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  • Jour 28

    Le bout du monde

    1 février 2020, South Atlantic Ocean ⋅ 🌬 10 °C

    Nous l'avons attendu ce moment où nous pourrions dire que nous sommes au bout du monde. Et bien, c'est fait! Si l'on chipotte un peu, on pourrait dire que la terre va jusqu'au cap Horn, mais on est pas comme ça. Le bout du bout, c'est ici et c'est tout! D'ailleurs, Ushuaia est bien la ville dont la latitude est la plus au sud. Le phare situé au milieu du canal de Beagle, à l'entrée de la baie d'Ushuaia, s'appelle bien le phare du bout du monde,...à tord car il s'appelle en réalité le phare des éclaireurs. Le vrai phare du bout du monde est situé à 250 Km de là, à l'entrée du canal Beagle.

    Voilà, j'espère que ces renseignements vous auront été utiles et passons à l'ordre du jour.

    Réveil, petit déjeuner et de suite, descente du bateau pour une petite ballade en ville. Amusant les magasins qui vendent en même temps des maillots de bain et des tenues de neige. Quelques rues à angle droit, des boutiques, des bars,... Ce n'est pas très grand, ni spectaculaire, mais c'est sympa et on voit que les gens sont contents d'être là.

    L'essentiel est ailleurs. Il faut lever la tête et apercevoir en même temps la mer et les sommets enneigés des contreforts de la cordillère des Andes. Ce site est d'une beauté époustouflante et on ne sait s'il vaut mieux l'aborder par la terre ou par la mer.

    Pour nous, se sera la mer. Après un déjeuner rapide, nous avons embarqué sur un catamaran (à moteur), direction le phare des éclaireurs et ses cormorans impériaux. Pas royaux les cormorans, IMPERIAUX! Puis direction l'est du canal, jusqu'à une petite presque ile pleine de manchots. Super sympa.

    Puis un long retour, mais agréable, dans un coin du bateau où les plaisanteries allaient bon train même si les banquettes étaient dures comme du bois.

    Demain, le petit train du bout du monde. Oui je sais, ça fait beaucoup de trucs au bout du monde, mais on est quand même à Ushuaia!
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  • Jour 29

    C'est la bagne ici!

    2 février 2020, Argentine ⋅ ⛅ 11 °C

    Non, pas vraiment, mais ce matin nous nous sommes levés à l'aube pour aller « visiter » le parc national de la Terre de Feu. Le terme visiter est entre guillements car la visite fût rapide. C'est malheureusement le lot de ce type de tourisme.

    Néanmoins, cette matinée était très agréable et le soleil avait décidé de nous accompagner après les pluies de cette nuit. Il faut dire qu'ici le temps change tout les quarts d'heure.

    Donc, direction la gare reconstituée à l'ancienne pour faire le dernier tronçon de la ligne des bagnards. En effet le truc le plus important ici, c'est l'ancien bagne, aujourd'hui disparu, mais qui reste dans les souvenirs de chacun car après sa destruction, les bagnards sont parfois restés sur place en et un certain nombre d'habitants en sont forcément la descendance.

    Dernière question du jour: pourquoi terre de feu? Tout simplement parce que les équipes à Magellan se sont pointées au sud du continent, le long du fameux détroit, et ils ont vu en face des fumées provenant des habitations des autochtones de l'ile. D'où Terre de Feu! Car la terre de feu est une ile et Ushaia en est la capitale. Enfin, moi je dis ça, je dis rien...

    A la descente du train, direction le parc national. Un arrêt trop court sur un spot (moderne non?) magnifique. Une bonne marche au bord de l'eau aurait été la bienvenue. Une vue époustouflante que les plus belles photos ne rendront forcément pas. Mais on a gravé tout cela dans nos mémoire.

    Je n'ai pu m'empêcher ce matin d'avoir une pensée pour Régis B., certains comprendront j'en suis sûr. Le petit train, le car, le spot pour la photo,... c'était presque aussi bien que les camions sur le parking! (private joke).
    Pour Dominique: c'est exact, mais il paraît que ce n'est pas une "ville"...
    On appareille vers 18 h, direction Punta Arena au Chili.
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