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- Gün 117
- 12 Haziran 2018 Salı
- ⛅ 9 °C
- Yükseklik: 2.791 m
KolombiyaRío El Encano1°8’16” N 77°9’12” W
Laguna de Cocha

Hier, passage de frontière plus que laborieux entre l'Équateur et la Colombie. Un flux énorme de vénézuéliens voulant descendre vers le sud, et une organisation des services d'immigration lamentable, rendent le passage long et difficile. Du coup, je n'ai fait que quelques kilomètres en Colombie avant de m'arrêter à Pasto. C'est donc dans cette ville que je vais m'organiser un peu pour la Colombie.
Ce matin, réveil matinal au alentours de 5h. Le volcan situé à quelques kilomètres fait encore des siennes avec un petit tremblement de terre. Rien de tel pour bien ce réveiller. Pour rendre la journée quelque peu intéressante en dehors de l'organisation pour la Colombie, je me rends à la Laguna de Cocha. Elle n'a rien d'attirant en soit, si ce n'est ça proximité. Arrivé sur place, je tombe sous le charme de petit village portuaire. Le calme qui y règne, les canaux, les petites maisons, tout est agréable. Pour couronner le tout, un délicieuse truite accompagner par un jus 100% mûre, un délice.
De retour dans la ville, n'ayant pu trouver les cerises dont une photo sur whatsapp m'a fait terriblement envie, je me rabat sur les fraises !Okumaya devam et
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- Gün 115
- 10 Haziran 2018 Pazar
- 🌧 17 °C
- Yükseklik: 1.250 m
EkvadorMindo0°3’9” S 78°46’31” W
Mindo

Avant de rejoindre la Colombie, je passe par Mindo. Le lieux étant très réputé pour l'observation des oiseaux, une petit balade en forêt s'impose. Sans jumelles, ils ne sont pas facile à repérer. J'en vois quand même quelques-uns (dont bien-sûr j'ignore le nom), dont un magnifique tout bleu. Évidemment, j'ai pas pu les prendre en photo...
Pour les photos, je me rends dans la réserve aux papillons. Je me rappelle essayer de les attraper avec mon épuisette derrière la maison il y a des années. J'ai pas souvenir d'en avoir revu vers la maison... Ici, pas besoin de les chercher. Ils volent par centaines autour de moi. De toutes les couleurs, de toutes les tailles et de toutes les formes. Le spectacle est grandiose. Mais finalement, le plus impressionnant, c'est pas les papillons, c'est les cocons.
Petit bonus de fin de journée, le jardin des orchidées !Okumaya devam et
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- Gün 112
- 7 Haziran 2018 Perşembe
- 🌙 11 °C
- Yükseklik: 2.472 m
EkvadorQuebrada Cangahua0°0’7” S 78°27’21” W
Quito

Quito, capitale de l'Équateur, est la deuxième plus haute capitale du monde derrière La Paz. Ceux qui ont suivi un peu savent que La Paz n'est pas la capitale officielle de Bolivie. Du coup, Quito est la plus haute... Bref ! Comme dans toutes les grandes villes d'Amérique du Sud, j'ai droit à un beau centre historique au style colonial. Par contre la périphérie de la ville est plus riche qu'au Pérou et en Bolivie et ça se ressent.
Passage obligé par le monument de la Mitad del Mundo pour sauter à pied joint de l'hémisphère sud à l'hémisphère nord. L'occasion de voir quelques phénomène physique unique et de perdre un kilo. Oui, il parait qu'on pèse un kilo de moins à la Mitad. Mais comme je connais pas mon poids (et c'est mieux comme ça), je peux pas confirmer...Okumaya devam et
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- Gün 110
- 5 Haziran 2018 Salı
- ⛅ 5 °C
- Yükseklik: 3.506 m
EkvadorLaguna Quilotoa0°51’33” S 78°54’11” W
Laguna Quilotoa

Des lagunes j'en ai déjà vu pas mal. En Patagonie d'abord puis à Huaraz. Je pensais donc avoir ma dose. Mais la laguna Quilotoa à la particularité d'être dans le cratère d'un volcan. Du coup, ça vaut le détour.
Sans surprise, la couleur de l'eau n'est pas extraordinaire. Par contre le fait qu'elle soit entourée de montagnes rend la chose magnifique.
En marchant sur la crête du cratère, j'ai pu profiter à la fois le la vue sur la lagune, mais aussi sur les montagnes environnantes. Premiers paysages vraiment époustouflants d'Équateur !Okumaya devam et
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- Gün 104
- 30 Mayıs 2018 Çarşamba
- ⛅ 13 °C
- Yükseklik: 1.786 m
EkvadorBaños1°23’21” S 78°25’5” W
Baños

Les plages n'étant pas très intéressantes en cette saison, me voilà à nouveau en montagne. Baños est connu pour les sports extrêmes, les randonnées et les cascades. Le seul "sport extrême" qui m'intéresse c'est le saut à l'élastique. Depuis longtemps, je veux savoir si j'aurais les couilles de sauter. Mais, une personne ayant sauté sans élastique (volontairement), le site est fermé pour l'enquête. Ce sera donc pour une prochaine fois.
Du coup je me rabat sur les randonnées et le tours des cascades en vélo.Okumaya devam et
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- Gün 102
- 28 Mayıs 2018 Pazartesi
- ☁️ 22 °C
- Yükseklik: 77 m
EkvadorIsla de La Plata1°16’23” S 81°4’13” W
Isla de la Plata

Je suis arrivé trop tôt en Équateur ! Même s'il ne pleut pas, le temps est gris se qui gâche le plaisir des plages (déjà que suis pas un grand fan). En plus, les baleines ne sont pas encore installées et la probabilité de les voir est mince...
Avant de repartir dans les terres, petite viré à l'Isla de la Plata, les Galápagos du pauvre !
Après une heure de bateau, visite de l'île et de sa faune unique.
D'abord, les Albatros des Galápagos nous attendent au bord de l'île. Puis, les crabes nous accueillent sur la plage. Les lézards prennent le relai et nous accompagnent sur le chemin. Une fois la végétation dégagée, les fous à pieds bleus se montrent enfin. Ils sont en pleine période de reproduction. J'ai donc la chance d'assister aux parades nuptiales, de les voir couver et même d'apercevoir des oeufs. Un peu plus loin, des centaines de frégates superbes sont aussi en pleine période de reproduction. Les mâles gonflent leur sac gulaire rouge vif pour attirer les femelles. Un grand spectacle.
Après les oiseaux, les poissons et tortues qui entourent l'île. En snorkeling, je découvre les quelques espèces locales et le corail (mais là, je connais pas les noms). Pas aussi impressionnant qu'à Maurice, mais jolie à voir quand même.Okumaya devam et
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- Gün 98
- 24 Mayıs 2018 Perşembe
- ⛅ 22 °C
- Yükseklik: 6 m
PeruLos Organos4°10’33” S 81°7’46” W
Du Pérou à l'Équateur

Pour rejoindre l'Équateur, quoi de mieux que du stop sur la mythique Panaméricain ?
Pour ça, il faut déjà la rejoindre. Je prends donc un bus de nuit de Huaraz à Trujillo. Le premier jour se passe bien et je campe sur la plage de Los Organos au nord du Pérou.
Le lendemain, ceviche de morues fraiches au petit déjeuner puis reprise du stop. Passage de frontière dans l'après-midi et arrivé à Machala pour la nuit.
Ensuite, en bus cette fois-ci, je me rends à Montanita sur la côte équatorienne. Le bus prend plus de temps que prévu et je rate les vingt premières minutes de la finale de ligue des champions...
On m'avait conseillé Montanita, mais une fois le match terminé, je me rends compte que c'est une ville très touristique, bonne que pour faire la fête.
Vingt minutes de stop plus trad, je me retrouve à Las Tunas. Plage déserte à côté d'un petit village. L'occasion de ressortir enfin mon hamac. La dernière (et première) fois que je l'avais sortie c'était à Bariloche en Patagonie. Pour avoir l'impression de ne pas le transporter pour rien, je dors dedans cette nuit !Okumaya devam et
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- Gün 93
- 19 Mayıs 2018 Cumartesi
- ⛅ 10 °C
- Yükseklik: 4.730 m
PeruHuayllan8°54’44” S 77°34’55” W
Santa Cruz

C'est parti pour 3 jours sur le trek Santa Cruz de Huaraz. Mieux vaut ne pas partir seul. L'année dernière, un canadiens s'est perdu, les recherches sont encore en cours. Comme mes deux compères des dernières randos sont malades, je pars avec deux québécois récemment rencontrés (c'est fous le nombre de québécois au Pérou !).
Le premier jour, on se promène tranquillement dans la vallée. Le temps, pas très dégagé, ne nous permet pas d'en profiter au maximum. Ça reste néanmoins très agréable. Plutôt que de camper au pied du col, on décide de prendre un peu d'avance pour demain et de monter 300 dans 1000m de dénivelé pour terminer la journée. On fini par installer la tente sous la pluie et sur un terrain boueux. Pas le choix... Cuire des pâtes sous la pluie, un vrai plaisir ! Heureusement, avant de s'endormir, le ciel se dégage et nous profitons d'une belle nuit étoilée. Par flemme de renfiler les habits et chaussures trempés, pas de belles photos de nuit ce soir.
La nuit n'est pas agréable. A cette altitude, le froid et le manque d'oxygène nous contraignent à des mirco-sommeils.
Le lendemain, au réveil, tout est humide mais les nuages sont partis. On redécouvre alors le paysage et la montagne enneigée. L'ascension se poursuit jusqu'au passage à 4750m. De l'autre côté du col, le paysage est totalement différent et nous promet une fin de trek magnifique. Au fur et à mesure que nous descendons, les paysages changent. Bous en prenons plein les yeux (et parfois les chaussures). J'avais envie de terminer le trek dans la journée (30km seulement) mais comme nous ne pourrons avoir le dernier bus pour Huaraz, autant en profiter. On camp donc tôt au bord d'une rivière et nous défendons tranquillement.
Au matin, levé plutôt que les autres, j'assite au lever de soleil par-dessus les montagnes enneigées depuis ma tente (bien calculé !). Comme nous avons le temps, nous le prenons. La fin du trek ressemble plus à une ballade où nous profitons une dernière fois des paysages.Okumaya devam et
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- Gün 90
- 16 Mayıs 2018 Çarşamba
- ⛅ 16 °C
- Yükseklik: 3.049 m
PeruHuaraz9°31’37” S 77°31’56” W
Laguna 69

Ça fait longtemps que je n'ai pas fait une randonnée pour aller voir une belle lagune aux pieds des montagnes. Ça tombe bien, Huaraz est connue pour ses treks, tout comme En Chalten en Argentine. Direction don la laguna 69 pour commencer.
Belle ballade dans la cordillère blanche, on se croirait dans les Alpes (à force de trouver des points communs avec des lieux français, c'est à se demander pourquoi je voyage si loin !). La ballade est plus dure que prévu. Il faut dire que je suis parti sur un bon rythme sans savoir à quelle altitude je me trouve. Le dénivelé est assez important est arrivé en haut je découvre que la lagune est à 4600m d'altitude. Mais le jeu en vaut la chandelle. Les couleurs des lagunes sont à peine croyables. Les photos ne sont pas retouchées !Okumaya devam et
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- Gün 88
- 14 Mayıs 2018 Pazartesi
- ☀️ 20 °C
- Yükseklik: 152 m
PeruPlaza Mayor12°2’45” S 77°1’50” W
Lima

Plaza de Armas
Palacio Arzobispal
Catedral
Plaza San Martin
Après le canyon de Colca, j'ai fais 18h de bus jusqu'à Lima. L'objectif est de se rendre à Huaraz se qui fait encore 10h de bus en plus. Pour se dégourdir les jambes entre ces deux bus, je visite un peu Lima dans la journée.
Contrairement à tout ce que j'avais entendu jusqu'à maintenant, la ville n'est pas si moche que ça. Comme toujours, une grande et belle place des armes, entourée par des bâtiments imposants, des églises et cathédrales, un style colonial dans le centre.Okumaya devam et
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- Gün 86
- 12 Mayıs 2018 Cumartesi
- ⛅ 8 °C
- Yükseklik: 2.187 m
PeruMalata15°35’41” S 71°58’33” W
La canyon de Colca

Notre canadien étant à nouveau opérationnel, notre équipe de choc se rend au canyon de Colca. Deuxième plus canyon le plus profond du monde (3400m) après celui de Cotahuasi (3535m). Deux fois plus profond que le le grand canyon ! Ça nous promet une sacrée rando.
Tous bien entraîné, nous allons tenter de faire le trek en une journée au lieu de deux. On pars de Cabanaconde pour descendre au fond du canyon. Après trois heures, nous traversons la riviere, au fond du canyon, quittons la face sèche et rejoignons plantes, arbres et cactus. Le chemin est beau et agréable. Mise à part les cactus, il me rappelle la Corse.
Nous remontons bien plus que prévu sur ce versant et, aux alentours de midi, nous mangeons en surplombant le canyon.
Puis nous redescendons à nouveau au fond du canyon. de belles cascades nous attendent vers le pont.
Alors que nous allons entamer la remonté finale, nous arrivons dans un oasis. Des fleurs, des fontaines, des transats, des fruits et une piscine... En pleine chaleur, après une bonne marche, impossible de résister à un plongeon (même pour moi !). Puis à une partie de carte et une bière. Pour la première fois depuis l'Uruguay, j'ai l'impression d'être en vacances au coeur de mon voyage. Nous décidons de rester pour la nuit, tant pis pour le défi.
Le lendemain, départ à 5h pour prendre le bus. En pleine forme (j'avais les jambes coupées depuis La Paz), nous doublons tout le monde et achevons la montée en 1h30 au lieu de 3h30. Finalement, nous n'aurons pas fait la randonnée en une journée mais en moins de 24h.Okumaya devam et
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- Gün 83
- 9 Mayıs 2018 Çarşamba
- ⛅ 20 °C
- Yükseklik: 2.857 m
PeruOllantaytambo13°15’30” S 72°15’53” W
Vallée sacrée

Pisac
Ollantaytambo
Moray
Salinera de Marais
De minibus en minibus, je visite quatre sites archéologiques dans la vallée sacrée.
- Randonnée de deux heures dans la montagne de Pisac. Au programme, de nombreuses terrasses, des ruines et des vues superbes sur la vallée.
- À côté du très beau village d'Ollantaytambo, de nouvelles ruines incas. Entre autres merveilles, le temple du soleil construit avec d'immenses blocs de pierre de quatre à cinq mètres de haut.
- Le site de test agricole des incas de Moray. Sur ces grandes terrasses en forme de cercle, les incas cherchait à connaitre les conditions optimales de culture de chaque plantes.
- Les salines de Maras ont été créées par les incas. Une demi millénaire plus tard, du sel y et encore extrait.Okumaya devam et
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- Gün 81
- 7 Mayıs 2018 Pazartesi
- ⛅ 14 °C
- Yükseklik: 2.731 m
PeruCerro Huayhuacalle13°26’22” S 72°49’6” W
Capulyoc

Au Machu Picchu, plusieurs personnes nous ont parlé de Choquequirao : "C'est la petite soeur du Machu" ; "Seulement 30% de révélé, mais c'est déjà plus grand que le Machu" ; "Trek de cinq jours, donc pas beaucoup de touristes et magnifiques" ; "Avec un peu de chance, un des archéologues vous fera une visite guidée"...
Avec deux autres voyageurs solitaires, une française rencontrée à Le Chalten et retrouvée à La Paz, et un québécois rencontré sur le lac Titicaca, nous formons un groupe de choc. Au lieu de deux jours aller, un jour de visite, et deux jours de marche retour, nous voulons passer à deux jours de marche et un jour de visite. Vu le dénivelé qui nous attend, ça va pas être facile !
Départ à 4h de Cusco. Bus - voiture cinq places partagé à huit - taxi, nous voilà sur le site à 9h30. Les nuages sont sur nous. L'humidité ambiante transforme la terre en bout. Pendant la première heure de descente, chaque pas est une glissade non contrôlée de 10 à 50 centimètres. Avec nos gros sac, bien rempli de nourriture, ce n'est pas vraiment une partie de plaisir. Quand nous passons sous les nuages, la vue se dégage et la descente devient plus agréable. Après deux heures de descente, notre québécois s'aperçoit qu'il a oublié sa GoPro. Il nous laisse son sac et part en courant la chercher. C'est le début d'un grand téléphone arabe international. Après une demi heure, un multié nous informe que notre amis a chuté, qu'il va bien et part chercher sa caméra à dos de cheval. Nous attendons trois quart d'heure de plus avant qu'un couple d'Allemands passe et nous informe qu'une québécoise a retrouvé la GoPro, que notre amis l'attend en chemin et qu'il a l'air d'aller malgré sa chute. Enfin, une heure d'attente supplémentaire, la québécoise arrive jusqu'à nous. Elle travaille dans le corps médical et s'est occupé de son compatriote pendant une heure pour vérifier son état. Ils ont pris la décision qu'il était plus sage de partir à la clinique. Notre québécois est parti à dos de cheval et nous à laissé son sac. On s'est rencontré il y a dix jours, nous sommes donc ses amis les plus proches (dans les deux sens du terme). Hors de question de le laisser seul. Nous nous partageons donc son sac à nous deux et entamons la remonté. En chemin, nous rencontrons d'autres groupes qui nous donnent des nouvelles du québécois. Après trois heures trente de souffrance, nous n'avons plus de genoux mais nous retrouvons notre amis devant la clinique. Rien de cassé mais il n'est quand même pas en forme. On retourne à Cusco pour qu'il puisse aller dans un meilleur hôpital. Nous y arrivons à 2h30 le lendemain matin... Retour sans avoir atteint notre objectif de trois jours, n'y même le site, et dans l'incapacité de randonner pendant quelques jours. Heureusement, les paysages étaient beaux.
Après examens approfondis, notre québécois souffre d'une côte fêlée, pas de quoi l'empêcher de continuer son voyage.Okumaya devam et
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- Gün 77
- 3 Mayıs 2018 Perşembe
- ⛅ 7 °C
- Yükseklik: 2.449 m
PeruRuinas Machupicchu13°9’47” S 72°32’42” W
Machu Picchu

L'heure de ma première merveille est venue ! Enfin pas tout à fait... Pour ce rendre au Machu Picchu, plusieurs options :
- Le trek des Incas. Sans doute la plus belle façon d'y aller, mais à réserver des mois à l'avance et donc pas en adéquation avec mon type de voyage.
- Le jungle tour. Au programme pendant quelques jours, marche, VTT, rafting, zipline... Un concentré pour touristes avec peu de temps mais beaucoup d'argent. Une fois de plus pas pour moi.
- Le Salcantay trek. Trois jours de marche intensifs, dans un décor magnifique, pour arriver à Aguascalientes, aux pieds du Machu Picchu. Comme le trek peut se faire sans guide, c'est une solution économique qui me convient parfaitement. Avec deux amis rencontrés en Patagonie un mois plutôt et retrouvé à La Paz, on s'organise donc pour ce trek. Seulement, il fallait bien que je tombe malade une fois au court du séjour et ça arrive la veille du départ. Pas grave, des treks j'en ferai d'autres. Je les laisse donc partir et me rabat sur la quatrième option.
- Bus de Cusco à Hidroelectrica, puis marche jusqu'à Aguascalientes. L'option choisi donc par défaut.
À 8h du matin (au lieu de 10h), le chauffeur de bus vient me chercher pour aller à Hidroelectrica. 7h30 de trajet dans un bus pas très agréables. Heureusement, les paysages le sont beaucoup plus. On passe de plateaux en vallées, du bitume aux chemins en terre. Par endroits, la route ressemble beaucoup trop à la route de la mort en Bolivie (les nombreuses croix le confirme), que ce soit au niveau de la dangerosité ou au niveau de la beauté.
Arrivé à Hidroelectrica, petite balade de deux heures jusqu'à Aguascalientes. Longer la voix de chemin de fer au milieu d'une végétation dense a un certain charme. Par moment, de beaux points de vue se dégagent. On aperçoit même à un moment le Machu Picchu.
Le lendemain, après un bon petit-déjeuner français (croissants, pain au chocolat, la total !) ascension jusqu'au Machu Picchu. Une heure et demi d'escaliers pour bien commencer. Arrivé sur le site, au premier point de vue, nous sommes tous scotchés pendant plusieurs minutes. C'est beau p*tain ! Pour commencer, je me suis dirigé vers les points de vue éloignés, histoire de voir le site dans son ensemble. La porte du soleil, entrée du chemin des Incas, offre une très belle vue d'ensemble. Retour ensuite sur les ruines à proprement parlé en passant par les terrasse et par la porte principale. Vue d'en haut sur le temple du soleil, au milieu duquel une sorte d'écureuil s'offre une petite sieste ! Passage ensuite par la maison de l'Inca (le roi), seule habitation équipée de toilettes. Retour par la carrière à la place sacrée, puis la fameuse pyramide Intiwatana. Cette pierre taillée à la perfection indique entre autre les points cardinaux avec grande précision. Ensuite, direction le rocher sacré dont la silhouette représente à la perfection la montagne en arrière plan. Pour finir, le lieu d'observation astronomique où la voute céleste se reflétait sur l'eau.
Le site du Machu est très grand et très impressionnant. J'ai été agréablement surpris par l'état général du lieu et par certaines construction. Mais il faut quand même prendre un peu de recule les technologies "extraordinaires" utilisées. Les Incas étaient plutôt doués dans la taille des pierres et le contrôle des cours d'eau. Mais sensiblement à la même époque, dans les jardins de Versailles, l'eau jaillissait des fontaines. Des siècles plus tôt, le Colisée était pas mal non plus niveau taille de pierres ! Et des millénaires auparavant, déplacer des blocs de pierre de plusieurs tonnes ne posait pas trop de problèmes aux égyptiens.
Enfin, pour répondre à la question que vous vous posez tous, non, je n'ai pas pu réaliser mon objectif au Machu. Contre coup des médicaments pris pour stopper la maladie, j'en étais incapable... Chichen Itza n'a qu'à bien se tenir, j'arrive !Okumaya devam et
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- Gün 74
- 30 Nisan 2018 Pazartesi
- ⛅ 19 °C
- Yükseklik: 3.429 m
PeruSacsaywaman13°30’47” S 71°59’0” W
Cusco

Plaza de Armas
Plaza San Francisco
Plaza Regocijo
Basilica Catedral de Cusco
Piedra de los 12 Angulos
Museo Machu Picchu
Santo Domingo
Cusco est au Pérou ce que Sucre est à la Bolivie. Ville plus petite que Lima, elle est aussi plus riche et plus belle.
Le premier jour, j'ai la chance d'assister à un défilé religieux. Chaque province de la région de Cusco est représentée par ses drapeaux et ses tenues traditionnelles. Quelques jours plus tard, lord d'un autres défilé, l'apparat traditionnel est complété par un lama mort accroché dans le dos... Tête qui balance à chaque pas, charmant !
Une fois de plus dans une ville d'Amérique du Sud, des églises à tous les coins de rue et un centre historique au style colonial. Quelques particularités de Cusco néanmoins :
Le musée du Machu pour mieux connaitre le site.
Les murs incas sur lesquels sont posées les maisons.
Le Cuy, plat traditionnel. La cochon d'Inde est servi entier, avec un petit bonnet péruvien sur la tête. Franchement, ça ne donne pas trop envie d'en manger. Mais finalement, ce n'est pas mauvais.Okumaya devam et

GezginMagnifique voyage de Niko Grand Reporter !!! Nous avons raté ton passage à Cusco ZUT !
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- Gün 71
- 27 Nisan 2018 Cuma
- ⛅ 10 °C
- Yükseklik: 3.850 m
BolivyaCopacabana16°9’55” S 69°5’8” W
Titicaca

Copacabana
Isla del Sol
Isla de la Luna
Me voilà enfin au bord du lac Titicaca, lac navigable le plus haut du monde. Pour l'anecdote, c'est la que se trouve la marine de Bolivie puisque le pays n'a plus de front ière maritime. Ce lac sacré, grand comme la Corse, est partagé entre le Pérou et la Bolivie. C'est du côté de cette dernière que je me rends. Bien que la ville de Copacabana se trouve sur les rives du lac, nous devons prendre un bateau pour nous y rendre sans passer par le Pérou. Le bateau c'est pour nous, le bus lui monte sur une embarcation qui ressemble plus à un empilement de planches. Mais ça fait l'affaire et bientôt nous remontons dans le bus pour terminer le trajet.
Au programme, visite de Copacabana et de son énorme cathédrale. Par chance, je tombe sur le baptême des voitures, bus et camions. Un prêtre béni les véhicules neufs et tout décorés. Ils sont ensuite aspergés de mousseux, de Coca-Cola, de vin... Ça me rappelle la fois où un religieux hindous était venu bénir le transformateur de notre nouvelle usine à l'île Maurice.
Ensuite, direction le point de vue qui surplombe la ville. De là, on profite du coucher de soleil sur le lac Titicaca.
Le lendemain, on part en bateau visiter l'ile de la lune et celle du soleil. Sur place, des sites archéologiques et des points de vue superbes nous attendent.Okumaya devam et
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- Gün 68
- 24 Nisan 2018 Salı
- ⛅ 10 °C
- Yükseklik: 3.856 m
BolivyaTiwanaku16°33’20” S 68°40’26” W
Tiwanaku

Après le Coin de Mire à l'île Maurice, je continue mon pèlerinage sur les traces de Tintin. Direction le site de Tiwanaku dont s'est inspiré Hergé pour Le Temple du Soleil.
Le site archéologique est plutôt bien conservé au vue des fléaux qui se sont abattus dessus (concistadors, pieurs de trésors, archéologues du dimanche, gouvernement intéressé...). Il a été nommé d'après la civilisation Tiwanaku qui en avait fait sa capitale plus de mille ans avant JC. Elle s'étendait autour du lac sacré Titicaca.
Avant de visiter le site, je me suis renseigné sur internet. Si tout le monde semble d'accord sur le fait que la civilisation Tiwanaku a habité les lieux, certaines théories sont elles beaucoup plus intéressantes. De nombreux chercheurs avancent l'hypothèse de la création il y a 12 à 17 000 ans ! En effet, la configuration des lieux ressemble à un port et l'eau du Titicaca se serait retirée à cette période là (il est aujourd'hui à 18km du site). De plus, des gravures retrouvées sur le sites semblent représenter des animaux préhistoriques de cette époque. Enfin, les références astronomiques trouvées dans les ruines correspondent à l'inclinaison de la terre à cette période. Ce sont suffisamment d'arguments qui m'ont convaincus que les Tiwanaku n'ont fait qu'habiter un site créé des milliers d'années auparavant.
Que l'on y croit ou pas, l'étrangeté du site ne s'arrête pas là. Si la plus part des pierres ont été usées par le temps, certaines, dans d'un type de roche différents sont restées presque intactes. La précision de la taille, sur des pierres d'une telle solidité est inenvisageable pour l'époque. Je parle là d'une régularité au dixième de millimètre sur les surfaces planes et des angles presque tranchant après des milliers d'années. Inimaginable pour l'époque et même il y a quelques siècles. Les pierres sont tellement parfaites, qu'elles sont faites pour d'emboîter sans laisser d'espace. Pas de mortier pour solidifier le tout, mais des attaches métalliques intégrées à la pierre. Autre fait incroyable, certains blocs pèsent plus de 10 tonnes et ont été déplacés sur des kilomètres. Il ne faut pas oublier que la roue n'a pas été inventée à cette époque et qu'à cette altitude il n'y a pas d'arbres qui pourraient servir d'appui pour déplacer les pierres. Bref, j'en passe, mais le site est un mystère à par entière.
Le contexte étant posé, place à la visite, beaucoup plus centrée sur les civilisations Tiwanaku et Inca. D'abord, deux musées. Le premier sur les céramiques retrouvées, le seconds sur les sculptures. Têtes de puma et autres animaux à foison, représentations de la Pachamama, outils de l'époque... Un grand nombre d'objets sont exposés. Mais mieux vaut avoir une bonne mémoire car les photos sont interdites.
Ensuite, visite des sites. Sur la pyramide de Puma Punku, on trouve les fameuses pierres taillées à la perfection. Sur le site de Tiwanaku se trouve la pyramide, le temple semi-enterré et ces têtes sculptées, la porte du soleil et celle de la lune, et bien d'autres chose encore. À vrai dire, si le site n'était pas entouré d'autant de mystères, j'aurai pu en être dessus. Mais toutes la journée je suis resté en perpétuel questionnement.Okumaya devam et
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- Gün 66
- 22 Nisan 2018 Pazar
- ⛅ 10 °C
- Yükseklik: 2.265 m
BolivyaSerrania Sacramento16°15’46” S 67°47’27” W
Route de la mort

La route de la mort a pendant des années été la route la plus dangereuse du monde. À flan de falaise sur des dizaines de kilomètres, elle permet de relier La Paz à Coroico. Lorsque ce chemin était encore empruntée par bus et camion, il causait la mort de 200-300 personnes par an. Aujourd'hui, un itinéraire alternatif plus sûr est utilisé par la plus part des véhicules. La route de la mort est donc devenu un site touristique pour les amateurs de vélo. Je ne pouvais donc pas passé à côté !
Départ de La Paz en mini-bus pour atteindre le point le plus haut de la route. À 4700m d'altitude, on s'équipe de la tête aux pieds pour plus de sécurité et on enfourche les vélos.
La première portion de route est bitumé et est empruntée par de nombreux véhicules. On dévale les premiers kilomètres à vive allure tout en profitant du paysage. À cause de l'altitude, la végétation est rare, mais on peut profiter de toute la vallée qui s'étend devenant nous.
Une fois la portion bitumée terminée, les choses sérieuses commencent. La route se transforme en chemin blanc de quelques mètres de large. Plus les kilomètres défilent, plus la végétations s'intensifie. Les paysages sont si beau qu'on s'arrête à plusieurs reprises pour en profiter.
La troisième portion, toujours en cailloux est beaucoup plus humide. Les cascades nous tombent dessus et la pluie fait sont apparition. Plus question de prendre son temps pour paysage, on passe tous instinctivement en mode course. À grande vitesse, les virages en épingle sont à négocier avec précision. L'adrénaline monte, tout comme le plaisir.
Une fois le beau temps revenu dans la dernière portion, on peut à nouveau ralentir le rythme et admirer la vallée.
En quelques heures, nous avons parcourus 60km, descendus 3500m de dénivelé, nous sommes passé d'une végétation d'altitude à une végétation beaucoup plus dense, et surtout, on a pris énormément de plaisir.
Pour se remettre de tout ça, douche chaude, buffet à volonté et piscine à Coroico ! Puis, retour à La Paz en mini-bus, épuisé et malade. J'oblige le chauffeur à s'arrêter plusieurs fois pour vomir et fini par rentrer complètement à l'hôtel dans un sal état. Est-ce que le jeu en valait la chandelle ? Oui, sans hésitation !Okumaya devam et
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- Gün 63
- 19 Nisan 2018 Perşembe
- ⛅ 10 °C
- Yükseklik: 5.891 m
BolivyaNevado Huayna Potosí16°15’43” S 68°9’7” W
Huayna Potosi - Objectif 6000 - Jour 3

Ça y est, c'est le grand jour ! Réveil à minuit, petit déjeuner rapide, et nous voilà prêt à commencer à 1 heure. 950m de dénivelé et 5-6 heures de marche nous attendent.
Après 100m de dénivelé, nous n'avons plus d'autre choix que de passer par la neige. On s'équipe de crampons, du piolet, et on s'encorde par trois : un guide pour deux fous ! Dans la nuit, nous avançons lentement. On peut distinguer, devant et dernière nous, les frontales des autres encordés. L'inclinaison change constamment mais notre guide connait bien son métier. Jamais je ne sens mon coeur battre trop vite ou ma respiration s'emballer. À un moment, nous apercevons les lumières de La Paz au loin. Un lac orange au milieu de la nuit noire.
Après deux heures et demi de marche, nous ne sommes même pas encore à la moitié du parcours, mais je n'ai déjà plus d'énergie. Chaque pas est forcé, au mental !
Arrivé à 1h30 du sommet, je n'en peux plus. J'ai beau manger du chocolat et des bonbons, les forces me manquent. C'est la que le guide sort sa potion miracle : une infusion de coca bien sucrée. La feuille de coca n'a rien à voir avec la cocaïne hein ! Allez pas croire que je me suis fait un rail. En revanche elle a de nombreuse vertus dont celles d'être un coup faim, un énergisant et une aide contre le mal d'altitude. Avec ça, je suis prêt à repartir. On continu dons l'ascension, toujours dans la souffrance.
Dernière pause à quelques mètres de ce que je pense être le sommet. Nouvelle tournée d'infusion de coca. Il faut faire vite, le soleil va bientôt se lever.
Une fois reparti, je me rends compte que le sommet est plus loin que ce que je pensais. Après 10 mètres de dénivelé supplémentaires, j'aperçois enfin la fin du parcours : 150-200 mètres sur la crête. Un passage de 20 à 30 centimètres avec la falaise à gauche et un petit muret de 60 centimètres qui nous sépare de la falaise de droite. Pas le temps de réfléchir au danger, on s'engage sur ce chemin étroit. Je suis pas monté jusqu'à là pour m'arrêter à cause du danger.
Enfin, nous atteignons le sommet en même temps que les premiers rayons du soleil. À bout, j'ai du mal à apprécier le décor durant les premières minutes. Mais rapidement, je prends conscience de ce qui m'entoure. D'un côté le levé de soleil au dessus des nuages, d'un autres, les montagne de la cordillère royale, au loin le lac Titicaca, et l'ombre du Huayna Potosi qui s'étant sur des kilomètres... Je réalise, après quelques minutes, que j'y suis, au sommet, à plus de 6000m !
Le temps d'immortaliser l'instant, en photos et en mémoire, puis nous entamons la descente. Il faut faire vite avec que la neige ne se réchauffe et que le risque d'avalanche soit trop grand. Le passage de la crête paraît beaucoup plus dangereux au retour. En descente, le risque de faux pas est plus grand et il ne pardonnerait pas. Avec la plus grande précaution, nous passons cette difficulté.
La montée s'est faite au mental, avec pour seul objectif d'arriver en haut. J'aurai du penser au retour ! L'énergie me manque mais le guide continu à accélérer pour notre propre sécurité. Comme je ne peux me laisser trainer, je mets tant bien que mal un pied devant l'autre. J'arrive quand même à admirer les paysages que la nuit nous cachait pendant l'ascension. Grandiose ! Heureusement aussi que je ne voyait pas ce qu'y m'attendais, ça aurait été encore plus dur mentalement.
Quand nous quittons enfin la neige, la pression redescend. Le danger diminue, la difficulté s'intensifie. Nous devons maintenant descendre sur roches instables, en chaussures de neige. Le peu d'énergie qu'il me reste doit être dirigé vers mon cerveau pour choisir sur quelle pierre marché, ou sur mes jambes pour pouvoir me déplacer. Je manque de chuter à plusieurs reprises.
Enfin arrivé au camp d'altitude, j'ai l'impression de rentrer d'une journée de ski : épuisé, humide, j'enlève péniblement les couches de vêtements.
Après une soupe, on repart avec le sac à dos rempli et débordant jusqu'au camp de base. Cette dernière portion a plus une allure de balade durant laquelle je profite un dernière fois du paysage.Okumaya devam et
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- Gün 62
- 18 Nisan 2018 Çarşamba
- ⛅ 7 °C
- Yükseklik: 5.190 m
BolivyaProvincia Murillo16°16’34” S 68°8’23” W
Huayna Potosi - Objectif 6000 - Jour 2

On se lève relativement tôt pour tenter de changer notre rythme de sommeil. Après un long petit déjeuner, on prépare les sacs et on attaque directement le repas. À midi, direction le camp d'altitude. Seulement quelques kilomètres à parcourir et 300m de dénivelé, on est pas pressé. On peut donc profiter des paysages jusqu'à se retrouver à nouveau la tête dans les nuages. Arrivé au camp, à 5130m, petit goûter. On en profite pour lire les nombreux messages laissés sur les murs et les lits. Ils confirment ce qu'on sait tous déjà : ça va être dur ! À ma grande surprise, un jurassien est déjà passé par là. Il a laissé un magnifique logo Made in Jura gravé dans le polystyrène ! À 17h, repas du soir, léger à cause de l'altitude. On profite ensuite du couché du soleil au-dessus des nuages. Magnifique !
À 19h, début d'une courte nuit... blanche ! À cause de l'altitude et de l'appréhension, personne ne peut dormir. Sauf peut-être les guides, bien plus habitués que nous.Okumaya devam et
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- Gün 61
- 17 Nisan 2018 Salı
- ☀️ 11 °C
- Yükseklik: 4.769 m
BolivyaLaguna Jankho Kkota16°17’14” S 68°7’49” W
Huayna Potosi - Objectif 6000 - Jour 1

Ça n'était pas un objectif de voyage au départ. Mais un voyager rencontré à Santiago du Chili m'a mis cette idée en tête : passer les 6000m d'altitude. Arrivé à La Paz, j'apprends qui est possible de monter au sommet du Huayna Potosi à 6088m d'altitude. Après longues réflexion, je prends la décision de tenter le coup.
On commence d'entrée par un dénivelé de 1100m... en voiture. Partie de La Paz à 3700m, nous voilà au camp de base à 4800m. Là nous attend le repas. Grosse omelette aux légumes et énorme portion de riz. J'ai l'impression qu'on va avoir besoin de force. Ça se confirme tout de suite après le repas. On s'équipe puis direction le glacier. Il n'est qu'à un kilomètre, mais nous mettons près d'une heure à l'atteindre. Une fois là-bas, entrainement ! On apprend à marcher avec les crampons, utiliser les piolets, assurer la sécurité des uns et des autres... L'inclinaison de la pente augmente au fur et à mesure de l'entrainement. On termine en beauté par un mur de quelques mètres. Les crampons aux pieds, un piolet dans chaque main, de la vraie escalade sur glace. Excellent ! Même si je n'arrive pas au sommet, j'aurai au moins accompli ce rêve là.
Quand le dernier termine sont ascension, les nuages viennent nous entourer. En moins d'une minute, la visibilité est réduite à une vingtaine de mètres. Le taux d'humidité grimpe en flèche. Je peux sentir les gouttelettes se former sur ma barbe. L'odeur unique des nuages envahit les environs.
Après une bonne heure de marche, nous voilà de retour au camp de base. On y passera la nuit.Okumaya devam et
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- Gün 59
- 15 Nisan 2018 Pazar
- ☀️ 14 °C
- Yükseklik: 3.649 m
BolivyaPlaza Murillo16°29’42” S 68°8’5” W
La Paz

Place Murillo
Église San Francisco
Place San Pedro
Prison de San Pedro
Marché des sorcières
Mirador Killi Killi
Rue Jaén
La Paz, "Capitale la plus haute du monde", comme on l'entend souvent. En réalité, c'est Sucre la capitale officielle de Bolivie. Les décisions politiques sont prises à La Paz, mais la constitution n'ayant pas pu être changée, Sucre a gardé son titre.
La ville n'est pas très jolie, mais j'y passe plus de temps que prévu. C'est en effet le point de départ pour quelques expéditions qui m'intéressent, et un lieu de repos après celles-ci ! Je visite donc bien la ville. Et ce n'est pas facile : aucune rue n'est plate et avec l'altitude je m'essoufle vite. Les minibus sont partout mais la circulation est terrible. Heureusement, pour ce rendre dans les hauteurs de la ville et profiter des points de vue, la ville a investi. Pas de métro ici, mais des téléphériques !
La place Murillo est entourée par la cathédrale, le palais présidentiel, la base militaire et le congrès. C'est sur celui-ci qu'on peut voir l'horloge qui tourne dans le sens trigonométrique. Comme le sens de rotation vient des cadrans solaires antiques, les politiques boliviens ont voulu marquer leur appartenance à l'hémisphère sud.
Autre place importante de La Paz, la place San Pedro. Elle est située juste à côté de la célèbre prison du même nom. Il est "possible" de visiter l'intérieur, mais comme pour les mines de Potosi, je trouve ça malsain. Par contre la prison a quelques particularités incroyables.
- Depuis que les policiers l'ont désertée, elle est gérée démocratiquement par les prisonniers.
- Les cellules sont la propriété des détenus et des ex-détenus. Il faut donc payer un loyer pour y vivre.
- La nourriture étant préparer par les prisonniers, il faut aussi payer pour manger. Comme personne ne voulait être associé à la prison, les aliments sont fournis par une société qui enfreint perpétuellement les droits de l'homme en Bolivie (dixit le guide) : Coca-Cola ! Et mieux vaut consommer uniquement Coca. Sinon, les fractures des doigts font vite passer l'envie d'aller voir ailleurs.
- Pour payer toutes ces dépenses, tout le monde dans la prison a un métier.
- Les femmes et les enfants des détenus ont pendant longtemps vécus à l'intérieur de la prison.
- Une aile spéciale, séparée du reste de la prison et avec entrée dédiée est habitée par les narcotrafiquants. Beaucoup plus luxueuse, avec internet et téléphone, elle leur permet de gérer leurs activités tout en étant protégé par la police. Comme Pablo Escobar en son temps. Comme ils sont là de leur propre volonté, ils peuvent entrer et sortir comme bon leur semble.
- Comme un prisonnier qui s'échappe n'a plus aucun droit humain, ce sont les psychopathes locaux qui se chargent de le retrouver. Taux de récupération 100%. La dernière évasion date de 2016. Après 5 minutes de cavale, deux mois de tortures, six mois d'hôpital, ceux qui ont tenté de s'enfuir servent maintenant d'exemples aux autres détenus qui préfèrent rester dans l'enceinte de la prison.
Autre typicité de La Paz, le marché des sorcières. On y trouve tout ce qu'il faut pour pratiquer les rituels locaux. Le plus facilement reconnaissable pour moi, ce sont les lamas séchés. Cet animal sacré étant prêté par la Pachamama (Terre-Mère), lui rendre permet de demander une faveur en échange. Heureusement, aucun animal n'est tué pour ça. Ils sont soit mort de froid à la naissance, soit mort au cours de la grossesse. En effet, la femelle lama n'a normalement qu'un seul petit par porté. Ne pouvant approvisionner en oxygène deux embrillons, elle est le seule animal à recourir à l'avortement volontaire. Elle manger des plantes toxiques jusqu'à empoisonner et tuer sa porté.
La Paz, c'est aussi sa rue hantée, la cathédrale San Francisco et sa façade unique, de nombreux points de vue qui surplombent la ville... Pour les voyageurs comme moi, c'est aussi un passage obligé. De La Paz, on part pour de nombreuses excursions (sommet, route de la mort, jungle, Tiwanaku, ...) ou pour le Pérou. C'est donc sans grande surprise, qu'en une seule journée, j'ai retrouvé dix personnes rencontrées ces deux derniers mois.Okumaya devam et
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- Gün 52
- 8 Nisan 2018 Pazar
- 🌙 28 °C
- Yükseklik: 2.832 m
BolivyaRecoleta19°3’8” S 65°15’23” W
Sucre

Gobernacion de Chuquisaca
Universidad San Fransico
Teatro Gran Mariscal de Ayacucho
Corte Suprema de Justicia
Ex Estacion Aniceto Arcs
Mercado central
Mercado Negro
Je le répète depuis le début du voyage, les villes c'est pas trop mon truc. Pourtant, me voilà à Sucre, capitale de Bolivie. Et contre toutes attentes, la ville est très agréable. Dans le centre de la ville, le style colonial est très marqué. Les bâtiments, blancs, de style ancien, sont magnifiques. Je passe des heures à flâner dans la ville, sans autre objectif que de profiter des lieux. La circulation n'est pas trop dense, la nourriture, très bonne, est bon marché, l'auberge et ces backpackers sont très agréables.
Depuis le départ, je n'ai cessé de bouger, de randonner, de découvrir. Ici, j'ai envie de prendre mon temps et de me reposer un peu. Je pense passer quelques jours à profiter de Sucre.
En allant au marché central, j'ai eu envie d'être végétarien en Bolivie. La viande, à même les étales, n'est conservée ni au frai, ni dans des conditions d'hygiène correctes... Deux minutes après, j'étais à l'étage entrain de déguster un plat local. À base de viande évidemment. C'est trop tentant !Okumaya devam et
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- Gün 49
- 5 Nisan 2018 Perşembe
- 🌙 28 °C
- Yükseklik: 3.664 m
BolivyaTahua20°11’14” S 67°30’8” W
Tour Uyuni 3

Salar d'Uyuni
Incahuasi
Museo de Sal
Dakar monument
Cimetière de trains
Troisième et dernier jour du tour. Le plus attendu. Aujourd'hui je vais enfin voir le tant attendu salar d'Uyuni.
Réveil très matinal pour assister au lever du soleil. Alors que nous entrons dans le salar, une partie du ciel commence à changer de couleur. Durant les premiers kilomètres, le dégradé jaune-orange-rouge-bleu se reflète sur le sel recouvert d'eau. Les monts, à "contre-jour", et leurs symétries, créent des formes noires en apesanteur au milieu de tableau.
Plutôt que de voir le levé du soleil avec cet effet miroir, nous suivons les conseils du guide qui ne nous a jamais déçu. Nous quittons l'effet miroir et rentrons plus à l'intérieur du salar. Après une trentaine de minutes de route, le soleil est sur le point de montrer le bout de son nez. Nous nous arrêtons en plein milieu du désert. Personne à l'horizon. Seulement nous sept, le 4x4 et le sel.
Progressivement, le bleu foncé du ciel s'éclaircit et vire au violet . Si les montagnes à " contre-jour " demeurent noires, celles à l'opposé s'habillent de couleurs uniques l'espace de quelques secondes.
Puis, il apparaît enfin. Les premiers rayons, réfléchis par le blanc immaculé du sel, sont éblouissant. Mais nul ne peut s'empêcher de maintenir le regard.
En l'espace de quelques instants, tout ce qui est à porté de nos yeux s'illumine. L'étendu du salar est tellement grande et plane que nous ne pouvons en distinguer les limites. Seuls quelques montagnes, à des kilomètres, nous rappellent que le désert de sel n'est pas infini.
Je ne sais combien de temps s'est écoulé entre l'entrée dans le salar et la décision de nous déplacer à nouveau. Mon cerveau s'est déconnecté...
Après avoir bien profiter, nous avons pris le petit déjeuner à côté de l'ile au cactus. En plein milieu du désert, ce mont de terre recouvert de cactus semble avoir été déposé là pour rappeler l'existence de la vie hors du salar.
Le reste de la matinée, nous le passons dans le désert. Tantôt sec et blanc, tantôt humide et bleu, il continue à nous surprendre. Nous ne retrouverons malheureusement pas un effet miroir aussi marqué qu'en entrant dans le salar.
Aux alentours de midi, nous découvrons le monument dédié au Paris-Dakar. Non loin de là, des dizaines de drapeaux flottes dans le vent. Sur tout ceux là, pas de Made in Jura, de France-Comté, de France, de l'île Maurice ou de Kabylie... Si j'avais su... Il faudra revenir !
Après un dernier repas au milieu du sel, le tour s'achève dans le grand cimetière de train d'Uyuni.Okumaya devam et
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- Gün 48
- 4 Nisan 2018 Çarşamba
- 🌙 28 °C
- Yükseklik: 4.256 m
BolivyaLaguna Turquiri21°25’46” S 67°51’34” W
Tour Uyuni 2

Italia Perdida
Camello
Copa del Mundo
Laguna Catal
Valle de Rocas
Mirador Anaconda
Canon del Inca
San Augustin
Canon de Sora
Julaca
Colcha "K"
Deuxième jour de périple. Après les flamands roses, ce sont les lamas qui m'accompagne aujourd'hui.
Premier arrêt dans le C. Piedra. Les coulés de lave, usées par le temps, ont formées d'étranges structures naturelles. La Copa del Mundo (coupe du monde), Camello (dromadaire), un coeur brisé en deux et bien d'autres formes peuvent être distinguées au coeur de l'Italia Perdida. Un lapin à grande queue, dont j'ignore le nom, joue à cache-cache avec nous.
Surprise du pilote pour la suite. Au lieu de nous mener à la Laguna Catal, nous prenons une piste beaucoup plus sinueuse. Arrivé dans ce lieu secret et tranquille, je découvre, en plein milieu de la roche, une étendue d'herbe parcourue par un ruisseau. Le silence règne. Seul le bruit de l'eau peut être entendu par endroit. En traversant cette oasis de paix et en escaladant un peu, on surplombe la laguna Cara. Une fois de plus, l'eau est d'une couleur différente. Cette fois-ci, elle est marron-noire. Cette lagune est censée être le summum de la journée. Mais honnêtement, le lieu secret est bien plus beau à mes yeux. Surtout lorsque nous y redescendons, que les lamas s'y repose, et que le repas nous y attend.
En nous rendant au Canon del Inca, nous passons au coeur des plantations de quinoa. La récolte a déjà commencé et les bouquets s'accumulent dans les chants. Dans toutes la vallée, on distingue très clairement les parcelles rouges intenses de quinoa en attente de collecte.
Le Canon del Inca paraît d'une taille démesuré dans haut quand on aperçois le petit cours d'eau qui le traverse.
Avant d'aller à l'hôtel, nous passons par Juhaca. Située sur l'ancienne vois de chemin de fer qui reliait Uyuni à l'Argentine, c'est aujourd'hui une ville fantôme. Forte heureusement, un commerce persiste pour les touristes comme moi. On peut y acheter des bières artisanales et jouer à l'extérieur. Deux grosses nouveautés pour moi : la bière à base de quinoa et celle à la coca.
Cette nuit, je dors dans un hôtel de sel. Les murs, les tables, les sommiers, le sel est présent partout !Okumaya devam et
GezginVraiment cool ce coin !
GezginPeut-être as tu croisé en équateur deux cyclistes partis de Chambery avec un vidéoprojecteur sur leur vélo ! On en connait un et vous étiez en même temps en equateur ! Eux desendent au Pérou 😊