Etterbeek

Les pieds sur nos pédales et une pluie d'émotions (ainsi bien sûr, qu'une pluie tout court!)

Depuis bientôt deux ans, on attendait ce départ ! Et enfin, nous y voilà, avec un planning (et moyen de transport) bien différent que ce qui était envisagé initialement, une pointe de sérénité mêlée à une pointe de " mais qu'est-ce qu'on fou là?!" et une envie farouche d'enfourcher nos bécanes et de se mettre en route. Il est 10h00, nous sommes sous l'arche de cinquantenaire. Le beau drapeau belges n'est pas là, mais la foule de supporters en délire recouvre, quand à elle, la moitié du parc! Les amis, quel honneur vous nous avez fait! Merci, merci, merci d'avoir été là! Votre présence, vos sourires, vos petites lettres, vos bières, vos tapes dans le dos , vos mots d'encouragement et vos 6kg de bonbons (qui rentrent comme par miracles dans les saccoches ) nous ont littéralement donné des ailes!!

Il est l'heure... c'est sous une haie d'honneur qui nous portera longtemps que sont donnés nos premiers coups de pédales !

Les plus téméraires ( où les quelques amis trop occupés pour avoir eu le temps de chequer une météo) se lancent avec nous dans l'aventure! Démarrer avec un gros peloton, c'était mon idée et... c'était une mauvaise idée ! Très vite on se perd, on s'attend, on se retrouve, on se reperd... à ce rythme là, il risque de nous falloir trois ans pour rejoindre le Kirghizstan, mais peu importe, on est tellement content d'être avec vous! La troupe des gaie leurrons comporte même un petit warriors de tout juste un an!
Très vite, de gros nuages viennent assombrir le ciel! L'orge gronde, quelques gouttes se font sentir et enfin... le déluge s'acharne. La route se transforme en rivière sauvage, et l'abri de bus de la gare Saint-Job se transforme en refuge pour la moitié du peloton qui attend désespérément l'autre moitié du peloton qui s'est encore perdu tout en pendant qu'il faudrait reimpermabiliser les kayaks! Le peloton s'amincit plus vite qu'une trentenaire sous régime waitwatchers et nous nous retrouvons accompagnés de Maxime, Victore et Manu qui ont signé avec nous pour quelques jours, ainsi que de Dedette et Luc qui rien n'arrêtent et de Chloé qui ne semble pas se soucier de ma pluie et apparaît comme par magie au carrefour d'un bois entre deux coups de tonnerre.

Les km s'enchaînent et le soleil tente une percée. Il nous offre un pique-nique serein au château de la Hulpes. Le plus incroyable de cette histoire et que nous arrivons plus au moins au sec à Gentinne où une coloc formidable nous partage un coin de leur petit paradis. Nous dormons entre les poules et le potager, impatient de savoir ce que demain nous réserve...Okumaya devam et