Bolivia
Nevado Huayna Potosí

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Rejsende på dette sted
    • Dag 61

      3. day of HP:Summit climb

      4. marts 2023, Bolivia ⋅ ⛅ -4 °C

      We woke up at 24:00 and had breakfast at 0:30. I slept good/ok (5h), but the other had more problems.

      It was not that cold, so I only werd 3 layers at the trousers and 3 on the top.

      Every two people had one guide, and unfortunately I climbed at first with iris, who had already altitude problems at the day before. After 30 min we got added to our shoes „snowspikes“, where putted together with ropes and needed to use our icehaks. I was added to the group of Isak and Hermann fastly were I was happy about. It was very hard, already at the altitude of 5600, because it was very steep.

      But after 5900 and the last climb to the summit the breathing was getting terrible. Every 3 steps I needed to stop to breath without going. Also I got crazy headache at this altitude.

      BUT we made it! We saw the sunrise and the archievment was super amazing. One of the hardest things in my life so far.

      The summit is at 6088, so I climbed a 6000er mountain!!

      But we needed to go back. The 3 hours back were also super hard and my feet’s were already „Butter“. It was nice to see all the high and landscapes we went trough in the morning. We had lunch at the rock camp and went with our fully backpack down again.

      After driving back I went with iris after eating back to the hostel and chilled there. Also I packed my backpack again, made laundry and booked nights in Copacabana.

      I also went with the teleferico after a nap to El alto and saw Lanpaz at night from above. Amazing view.

      I am super proud of myself, because only 50% of the climbers are reaching the top!
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    • Dag 165

      Huyana Potosi 6088m - jour 3 ❄️

      1. marts 2023, Bolivia ⋅ 🌩️ 4 °C

      23h50, le réveil sonne. J'ai dormi 1 ou 2 heures, mais la fatigue ne se fait pas ressentir. On s'équipe dans le calme. On chausse nos chaussures, on installe nos lampes frontales sur nos casques et on se suit a la ligne. On commence par marcher sur des cailloux, avec des chaussures d'alpinisme qui ressemblent a des apres-ski, ce n'est pas si facile. Apres une vingtaines de minutes, on se retrouve dans la neige. C'est le moment de mettre nos crampons et de s'encorder par groupe. Je suis en deuxième position derrière le guide et Lola me suit. Et tout a coup, a la lumière de nos frontales, on commence a monter. Il doit être 1h45. On monte doucement, l'altitude ne nous permet pas d'avancer vite et nous faisons de tous petits pas. Rapidement, Victor rejoind notre cordée. En marchant, on arrive parfois a voir a la lumière de nos frontales les crevasses que nous traversons et le vide impressionnant qui se trouve a côté de nous. On ne sent rend pas compte de la raideur des pentes que nous montons et heureusement !
      On marche et on se rend compte que le temps passe de manière différente. Personne ne parle et on entend seulement le bruit de nos pas sur la neige et les respirations. Dans ce calme apaisant, on marche en ne voyant quasiment que les pieds de la personne de devant.
      Apres ce qui parait une éternité après notre départ mais à la fois très peu de temps, le guide indique qu'on est a la moitié du trajet et que les 40 prochaines minutes vont être difficiles. Effectivement, c'est très raide et on est obligés de marcher de profil par rapport a la pente. Mes mollets brûlent, mon souffle est très court. Dans la nuit noire je compte : 1. Piolet, 2. jambe droite, 3. Jambe gauche, 4. On recommence et on respire. Comme ca et a la fois sans trop comprendre comment, je monte. A peine quelques minutes de pause, une gorgée d'eau glacée, un peu de chocolat glacé aussi, une blague et on continue.
      Et puis, enfin, la bande rouge du lever du soleil apparaît. De l'autre côté, on voit les lumières des lampes frontales des groupes devant nous. Elles sont si hautes, dans les étoiles. On commence a pouvoir voir la forme du sommet et l'énorme pente qui nous attend... le guide annonce les 200 derniers mètres, qu'on ferra en 45 minutes. La pente est encore plus pentue que celle qui m'avait été vraiment difficile mais hors de question d'abandonner. Une force me vient et je monte ces derniers mètres plus facilement que ce que je pensais.
      Apres 5h40 d'ascension, je pose mon pied sur la crête. Le plat, enfin, la vue, incroyable. Je n'ai pas de mot. On se regarde tous les trois et on est tellement fiers de nous. On l'a fait ! Ensemble. Je ne peux pas décrire la beauté du paysage, cette sensation d'être sur le toit du monde. Les larmes montent mais avec l'altitude : respirer ou pleurer il faut choisir. Je vis le plus beau moment de ma vie.

      Apres un petit quart d'heure au sommet ou nous sommes les seuls. Il faut redescendre rapidement avant que la neige ne devienne trop poudreuse, ca entraînerait des risques d'avalanches. On traverse des paysages magnifiques, je vois pour la première fois des crevasses, des glaciers un peu partout. Les reflets du soleil dans la glaces rendent le paysage irréel. Mais la descente est difficile. Apres deux heures, on arrive au second camp ou on retrouve les autres. Sur 8, on est seulement 4 a être arrivés en haut. On remballe nos affaires et on repart pour le premier camp. On marche encore 3 heures sur un terrain tres escapé avec beaucoup de poids sur le dos. La marche est longue et la fatigue se fait vraiment ressentir. Enfin, on arrive au camp de base, épuisés. On mange et s'applaudit en realisant a peine ce qu'il vient de se passer et on retourne sur La Paz vers 15heures. En arrivant, douche obligatoire, ca fait 3 jours qu'on ne s'est pas lavées et je m'ecroule dans mon lit. Je m'endors en pensant a ce que je viens de faire. Incroyable. Merci Pachamama.
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    • Dag 26

      Huayna Potosí

      29. maj 2019, Bolivia ⋅ ⛅ 6 °C

      Wenn ich schon einmal in Bolivien bin, habe ich mir gedacht, dann kann ich auch einen Berg besteigen. Also habe ich geschaut welche Berge es so in der Nähe von La Paz gibt...
      Nun ja, es waren quasi alles 6000er. Aber da ich mir nun schon einmal in den Kopf gesetzt hatte einen zu besteigen, musste ich es nun auch durch ziehen. Ich habe mir den leichtesten ausgesucht. Den quasi "Hausberg" von La Paz - den Potosi. Nur 2 Stunden von der Staft entfernt beginnt die Wanderung auf 4700m. Mit der gesamten Ausrüstung, also Schuhn, wärmen Klamotten, Schlafsack, Spikes usw. Geht es dann auf 5150m, wo übernachtet wird. Um Mitternacht wird man geweckt und es geht die letzten 1000m in 5-6h mach oben. Mit leichtem Gepäck diesmal. Am selben Tag nach Sonnenaufgang geht es dann auch wieder bis ganz runter.
      Ich bin wirklich froh es gemacht zu haben und es war eine tolle Erfahrung. Es hat sehr viel Spas gemacht und kann es nur empfehlen. Mama, Oma hier bitte aufhören zu lesen :)

      Ok! Un der Wahrheit die Ehre zu geben: es war so hart!!! So hart. Es hat so weh getan. Allein die paar Höhenmeter mit dem Gepäck waren schon furchtbar. Wir haben so lang gebraucht weil man kaum Luft bekommen hat. Und dann der Aufstieg zum Gipfel. Als ich überlegt habe aufzugeben, meinte unser Guide: wir hätten jetzt die Hälfte geschafft. Nach 10min hinter dem Basecamp gab es nur noch Schnee und Eis und ohne Spikes und Eispickel war kein Vorankommen möglich...

      Bei Minus 15 Grad sind mir auch die ersten Tränen auf dem Gesicht gefrohren. Die letzten 45 Grad Steigung haben mir alles abverlangt. Alle 30 Schritte brauchte ich eine Pause. Niemals hoch schauen. Das war zu entmutigend, wie viel noch vor einem lag. Je nach Wetterbedingungen schaffen es 70-90% nicht bis ganz nach oben.

      Umso erhebender war es dann endlich tatsächlich nach einer unendlich langen Zeit oben anzukommen. Pünktlich zum Sonnenuntergang und mit einem grandiosen Blick über La Paz setze ich meinen Fus, so wie 20 andere auf den Gipfel. Die riesige Stadt erstreckte sich winzig unter uns. Und man konnte bei klarsten Verhältnissen bis weit in die Ferne schauen. Ich war fast zu ko um das Ganze wirklich richtig erfassen zu können. Aber über glücklich. Der Anstieg war fast genau so schlimm und anstrengend wie der Aufstieg. Aber mir wurde hier erst richtig bewusst, was ich in der Nacht nicht sehen konnte (und wofür ich dankbar war) wie gewaltig und steil dieser Berg doch wirklich war. (Und das ist der einfachste).

      Was ich oben gesagt habe, meinte ich ernst. Ich bin wirklich froh es gemacht zu haben. Und auch ein wenig stolz. Aber ein weiteres Mal werde ich keine 6000m mehr erklimmen. Mit 6088m habe ich den Potosi bewältigt und kann meinen Haken hinter die 6 setzen. Aber höher treibt mich nichts mehr. Das überlasse ich ab hier gern den Profis ;)
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    • Dag 190

      Huayna Potosì - 6088m

      19. maj 2023, Bolivia ⋅ ⛅ 2 °C

      La plus grosse épreuve sportive pour mes petits poumons de lâche. Ce sommet est connu pour initier les débutant à l'alpinisme (Chris appelle ça de la rando de montagne mais on l'emmerde moi j'appelle ça de l'alpinisme).
      Comme depuis plusieurs semaines, on manque d'air en permanence à cause de l'altitude. Je marche dix mètres, je suis essoufflée, je fais mes lacets, je suis KO, je mets mon lourd sac dos sur mon dos, je suis en hyper ventilation, etc. Donc imagine mon appréhension avant de me lancer dans cette assencion. J'ai prévenu le groupe et le guide que je serai très lente, mais heureusement Alex l'italien l'était encore plus. Concernant Chris, on espérait juste qu'il ne soit pas malade car l'altitude lui a déjà fait défaut.
      Bref jour 1 jour tranquil : initiation à l' utilisation des piolets et crampons sur glacier & descente en rappel. Bien plus dur que ça en a l'air. Mes bras ne m'ont pas permise d'aller jusqu'en haut. Ah et mon harnais a pété pdt ma descente, j'aurais pu me casser une côte, ça ne m'a pas rassurée pour la suite. Welcome to Bolivia. Nuit au campement 1
      Jour 2 : rando tranquille en crampons jusqu'au campement 2, au lit à 18h
      Jour 3 : levé à minuit, cela fait maintenant 40h que je n'ai pas dormi (faute à l'altitude) mais on chausse les crampons, le piolets, le chocolats, les feuilles de coca, lampe frontale, les mile couches de vêtements, les cordes de sécurité et on est parti.
      Vers 2h l'italien abandonne, sa copine et leur guide le suivent.
      Après 6 heures de marche / escalade, en mode respiration d'accouchement, comme des machines, à voir les autres faire demi tour ou vomir, on a enfin atteint le sommet.
      Au dessus des nuages on observait le levé de soleil. Cetait magique. J'en ai chialé d'émotion et de fatigue.
      10 min plus tard, en redescendant, Chris a quand même dû s'arrêter pour chier dans la neige, l'altitude ayant raison de lui.
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    • Dag 151

      ברוך הבא למועדון ה6000

      9. november 2022, Bolivia ⋅ ⛅ 6 °C

      פוטוסי יום אחרון
      *פוסט ארוך במיוחד ליום ארוך במיוחד*

      23:15 עדיין אתמול, קמים להתארגנות הכי מהירה שהייתה לי בחיים. האמת שלא קר נורא וזה מקל על הכל. עולים על כל השכבות האפשריות לוקחים רק את הציוד שצריך לטיפוס ומים (והחמוציות האהובות שלי), תה קוקה אחד ועוגיות כי איך אפשר שלא
      23:40 יוצאים לדרך מההייקאמפ 5300
      מסתבר שכל הזוגות החליטו לצאת מוקדם אז גוש אנשים מדדה לו ביחד בין האבנים עד תחילת הקרחון.
      קרמפונים על הרגליים ומתחילים טיפוס שלג בתור אחד ארוך, מדריך זוג מדריך זוג.. חבל מחבר בין כל מדריך לזוג שלו ולוקח זמן להתרגל להליכה כשאת תלויה בקצב של מי שלפנייך ואחרייך במקביל
      גל כל חמש דקות דואג להזכיר לכולנו שהוא שם ודורך בטעות על החבל ומושך את כולנו איתו
      לאט לאט נעשים פערים בין הזוגות והדרך נעשית מרווחת יותר.
      ההליכה על השלג היא איטית וכל צעד דורש ריכוז ואנרגיה. מידי פעם עוברים מעל קרבס, כל אחד מהם יותר עמוק מהקודם ולהסתכל לתוכם עושה סחרחורת. גל ואני מוצאים את הקצב שלנו ומגיעים ראשונים אל הקיר. קיר קרח מאונך של 20 מטר שעומד זקוף מולנו.
      חוויאר נותן הוראות מצומצמות ביותר ומתחיל לטפס מכת גרזן חזקה על הקיר-רגל-רגל וחוזר חלילה, הוא נעצר בערך באמצע הקיר מסתכל למטה וקורא אלי "vamos" אחד מחוייך וכאילו מובן מאליו.. שאר הזוגות מתקרבים אלינו ונופלת על כולנו ההבנה שהפעם הטיפוס הוא בלי שום עיגון לקיר - גרזן חזק על הקיר רגל רגל ותפילה בלב.
      בלי הרבה ברירות ועם תור שמתחיל להיווצר מאחורי אני מתחילה בטיפוס ושומעת מלמטה את ההתלחשויות על כמה זה מסוכן וכל החלקה של הרגל שלי כל הקהל מגיב בהתאם. החלטה מהירה שאני לא עוצרת ופשוט עולה בלי להסתכל למטה (או אחורה או לכל מקום שהוא לא הקיר מולי) מתקבלת ביני לבין עצמי ובלי לשים לב אני למעלה במהירות. אחרי החלקה אחת שמתחה לכולנו את החבל וקיצרה שנה מהחיים גל מגיע למעלה גם ואנחנו מתיישבים על הקרח מחוייכים ומתנשפים וחוויאר מפתיע ומגיש תה חם ואומר שהוא גאה בנו נותן חיבוק ולוחץ את היד בגאווה. לאכול אותו.
      חמוציות לנשמה וגל הולך להתפנות 3 מטר מאחורי מחובר אלי בחבל - חוויה בפני עצמה
      זוגות מתחילים לעלות ולהצטרף אלינו ואנחנו רואים שהם שבורים נפשית ופיזית מהקיר. טלטול פורשת למטה ונפרדת מאיתנו בקשר.
      השעה כבר 2:30 והטמפרטורה בחוץ נותנת את אותותיה ואנחנו ממשיכים כדי להישאר חמים ולא לאבד קצב.
      מפה והלאה פשוט הולכים. השלג גבוה וכל צעד נכנס עמוק פנימה. מידי פעם עוצרים לשתות מים ולהסדיר נשימה ואז מרגישים כמה קר וממשיכים ישר.
      כשאנחנו מתקרבים לחלק האחרון של העלייה אנחנו מסתכלים אחורה ורואים שאנחנו לבד באזור. חוויאר אומר שאנחנו בקצב מטורף ושאנחנו הולכים להספיק את הזריחה. ישש
      5:30 בחלק האחרון אין הרבה שלג במקום זה יש אבנים וקרח מחליק במיוחד. אנחנו מורידים את הקרמפונים משאירים את המקלות הליכה ומתחילים לטפס נעזרים בידיים ברגליים ובכל דבר יציב בדרך.
      הטיפוס קשה ומחליק והנשימה שלי נעשית כבדה וקצרה בפעם הראשונה, אנחנו עולים לאט לאט כדי לא לעשות טעויות. בעשרים מטר האחרונים לפני הפסגה השלג חוזר ואיתו גם הקרמפונים. זהו קטע אחרון של הליכה על סכין שלג שעל העובי שלה והגובה שלה לא נדבר ואף נדחיק.

      אנחנו בפסגה . 6088 מטר .

      שאר הזוגות מצטרפים אלינו לאטלאט ומרגישים את ההתרגשות באוויר. חלק לא הספיקו להגיע בזמן, חלק ויתרו ממש לפני הסוף, אבל רוב הקבוצה נמצאת למעלה וההרגשה מדהימה.
      תמונות חיבוקים, רוצים לקפוץ משמחה אבל אין אוויר ואין אומץ.

      הירידה מהירה הרבה יותר. הפעם חוויאר מאחורה וגל או אני מובילים לפרקים את הדרך למטה. כאב ראש נורא תוקף אותי וחוויאר צוחק עלי ואומר שזהו עכשיו שהגענו למעלה אני מרשה לעצמי. מנמיכים גובה במהירות בניסיון להעביר את הכאב ראש וכשהוא לא עובר חוויאר אומר שלא עוצרים עד למחנה ואנחנו עוקפים את כולם ורצים למטה.
      הכלל הוא שאסור להירדם והחום שבבקתה והמיטה שמחכה עם השקש עוד מהלילה מקשה על הסיטואציה. אריזה של הציוד מחדש, עוגיות מרק ותה ואנחנו ממשיכים בירידה עד למחנה הראשון. בדרך אני פוגשת את החברים הגרמנים מקניון קולקה שבדיוק בדרך למעלה לנסות גם.
      הכאב ראש משתפר ונעלם לגמרי עם האמפנדס שמחכים בסוף המסלול. עולים למיניבוס עייפים, שרופים קצת ובעיקר לא מאמינים מה עבר עלינו.
      מקצת שיתופים לחלק זו הייתה חוויה מדהימה ומאתגרת ולחלק זה היה קשה מידי והם איבדו את כל ההנאה מזה בדרך כפי שנאמר "סבלתי כבר בצבא תודה" - מה שבטוח זה כמה האנשים שאיתך חשובים ומשפיעים על הכל.

      בשבילי זה היה הדבר הכי מיוחד שעשיתי, הכי קפיצה מעל הפופיק והכי מוגזם. פעם ראשונה שנכנסתי למשהו ולא הייתי בטוחה שאני אסיים או אפילו אנסה באמת והפתעתי את כולם והכי חשוב בעיקר אותי ואף פעם לא הייתי גאה יותר בעצמי.

      זהו ברוך הבא לי למועדון ה6000

      עד הפעם הבאה
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    • Dag 150

      בנות לא סוחבות

      8. november 2022, Bolivia ⋅ ⛅ 5 °C

      פוטוסי יום 2

      היופי בהסתגלות לגובה הוא שעושים את זה בישיבה.
      השעה תשע ואנחנו פותחים את העיניים לקראת ארוחת בוקר שכוללת קורנפלקס ופנקייקים ריבת חלב בננה. אחר כך קצת קלפים שנצ ועוד קלפים והיי זמן לארוחת צהריים הפעם פחות מוצלחת
      אחרי שיחה עצבנית במקצת עם המדריכים ושכנוע שבנות כן מסוגלות לסחוב ציוד ושכולם יכולים לבקש עזרה גם אם הם בלשון פנייה זכר 13:00 לובשים את הציוד אורזים תיקים כבדים להפליא ומתחילים לעלות אל ההייקאמפ 5300מ
      ענן עוטף אותנו מכל כיוון ואפשר לראות מטר קדימה וזהו. עוברים בבקתה באמצע שומקום ומשלמים כנסיה לשמורה המחשבה שמישהו עולה יום יום ויושב שם ימים שלמים מחכה למטפסים שיעברו נראית הזויה. הטבחית שלנו עוברת אותנו ומדלגת לה במעלה ההר עמוסה בסירים וקופסאות ומזכירה לנו שיש לנו עוד לאן לשאוף.
      עלייה של שלוש שעות ומגיעים אל המחנה הבא
      תה קוקה עוגיות ופופקורן מקבלים את פנינו
      17:30 ארוחת ערב 18:00 חלוקה לזוגות ומדריכים
      כולם מתנפלים על המדריכים שיודעים אנגלית וגל ואני בהלם תרבות ניגשים למדריך שקט שיושב בפינה כי הוא האחרון שנשאר ומגלים שזכינו בחוויאר שפותח איתנו שיחה באנגלית הכי רהוטה ששמענו עד כה ביבשת. אנחנו סוגרים שנצא מוקדם יותר כי אנחנו לא רוצים לרוץ וחוויאר מתרגש שאנחנו בן ובת ומספר שלא הרבה בנות מנסות לטפס אל הפסגה ושאיזה כיף לו שהוא זוכה לעשות את זה איתי.
      18:30 מארגנים את התיק לקראת הטיפוס, לובשים את הבגדים התרמים והולכים לנסות לישון ללא הצלחה עד 23:00. לילה טוב?
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    • Dag 26

      La Paz

      13. oktober 2022, Bolivia ⋅ ⛅ 2 °C

      Unsere nächste Station war La Paz. Eine atemberaubende Stadt. Sie ist mit 3.600 m die höchstgelegene Verwaltungshauptstadt weltweit und befindet sich in der Altiplano-Hochebene der Anden. Für uns war La Paz nicht nur Ausgangspunkt für viele Ausflüge, wir haben hier auch einiges erlebt.

      Wer denkt, der Verkehr auf dem mittleren Ring in München ist verrückt, der sollte mal nach Laz Paz kommen. Hier können wenige Kilometer einige Stunden dauern. Da die Stadt zwischen Gebirgsketten liegt und zur einfacheren Fortbewegung bei dem Verkehrswahnsinn, wurde seit 2014 die Gondel Mi Teleférico gebaut. Die Mi Teleférico ist mit derzeit zehn Linien und 30 Kilometern Gesamtlänge das weltweit größte städtische Seilbahnnetz. Wir sind mit der Seilbahn die gesamte Stadt abgefahren, haben ein Fußballspiel der 1. bolivianischen Liga qangeschaut und haben Lama Ragout mit echtem Erdinger Bier getrunken.
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    • Dag 39

      Huayna Potosi Tag 3: Gipfelglück

      9. maj 2016, Bolivia ⋅ 🌬 8 °C

      Um 12 Uhr hieß es aufstehen...Nachts! Zu einer Zeit da normale Leute sich Richtung Bett begeben, ziehen wir uns eilig unsere Kleidung für den Gipfeltag an. Dies ist grundsätzlich jegliches warmes Kleidungsstück übereinander bis wir alle wie Michelin-Männchen aussehen. Nach 30 Minuten gibt es ein schnelles Frühstück bestehend aus einer trockenen Semmel und Punacap, unserem liebgewonnenen Medikament gegen Höhenkrankheit. So haben wir auch noch Zeit 5l Cola durch mehrfaches umschütten gleich zu verteilen und zudem die Kohlensäure daraus zu entfernen. Toll. Mit Steigeisen in der linken Hand, Pickel in der rechten Hand, Stirnlampe auf dem Kopf und einem Rucksack mit ca. 2 Liter Flüssigkeit auf dem Rücken ging es dann pünktlich um 1 Uhr in völliger Dunkelheit aber nicht zu eisigen Temperaturen los...10 Schritte weit, denn dann war der Gletscher schon erreicht und es wurden die Steigeisen angezogen. Zudem bauten unsere Guides, Patricio und Mario, unsere 3er Seilschaften Team Marlboro (Patricio, Jule, Basti) und Team Vamos-a-la-playa (Mario, Annabelle, Chris).

      Mit langsamen und kleinen Schritten und einer Pause alle 20 Minuten, in der getrunken und/oder Schokolade verschlungen wurde, lief es am Anfang recht geschmeidig. Die ersten Hindernisse, 2 Gletscherspalten, wurden je nach Körpergröße mit einem großen Schritt übergangen oder übersprungen. Nach ca. 1 Stunde kam dann die technische Schlüsselstelle: eine fast senkrechte Eisflanke. Durch geübten Einsatz der Eispickel (siehe Tag 1) sowie Trittstufen der vorherigen Bergsteiger gelang die Überwindung aber fast mühelos. Diese ersten 2 Stunden Aufstieg waren noch recht gut zu bewältigen. So können wir auch den Ausblick auf das beleuchtete El Alto genießen und einem donnerndern Lawinenabgang in einiger Entfernung lauschen.

      Aber mit zunehmender Höhe wurde jeder Schritt anstrengender und jeder Anstieg zu einer größeren Herausforderung. Dadurch nahm auch die Häufigkeit der Pausen stark zu. Dies war vor allem bedingt durch unsere Ladies, deren konstantes Husten die sonst ruhige Bergnacht durchdrang. Durch die zunehmende Kälte war auch unser gesamtes Wasser gefroren. Glücklicherweise motivierten die tollen Guides uns immer wieder durch Höhen- und Restlaufzeitangaben unsere Grenzen (der Ladies) noch etwas weiter zu überschreiten. Und wenn das nicht half, appellierten Basti und Chris an den starken Ehrgeiz von Jule und Annabelle. Der letzte steile und lange Anstieg war dann nach Annabelle: "Pickel ins Eis hauen, zweimal sehr schnell atmen, ein Fuß hoch, zweimal sehr schnell atmen, zweiten Fuß hoch, zweimal atmen. Nach 10 Schritten Pause von 30 Sekunden." ein Schritt-zweimal atmen-Schritt mit einer kurzen Pause alle 10 Schritte. Aber auch dieses finale Hindernis zum Gipfel wurde überwunden...von uns allen. Wir kamen, kämpften und sahen gegen 7 Uhr einen tollen Sonnenaufgang über den Wolken. Wir beglückwünschten uns und unsere Guides mit einem glückseligen "Berg heil", Basti schloss Jule in die Arme und auch Annabelle und Chris gaben sich eine "geschafft"-Faust. Toll!

      Nach den obligatorischen Fotos ging es dann nach ca. 45 Minuten zügig bergab, da es doch recht kalt am Gipfel wurde. Der Weg nach unten war nicht zu vergleichen mit den Strapazen in der Nacht. Durch die geringere Anstrengung und den zunehmenden Luftdruck wurden vorher unüberwindbar scheinende Flanken zu einem entspannten Spaziergang. Dies war auch dem präzisen und sicheren Gehen mit den Steigeisen zu verdanken. So erreichen wir gegen 9 Uhr das Hochcamp von den wir 8 Stunden vorher gestartet waren. Leider gab es hier kein 2. Frühstück und so schauten wir, das wir fix unsere Sachen, die nicht mit am Gipfel waren, z. B. die Schlafsäcke, zusammen packten, damit wir zügig zum Base Camp absteigen konnten. Dieser 2 Stunden dauernde Haatsch strapazierte nochmals arg unsere Nerven, da wir nun schon über 10 Stunden unterwegs waren. Und als ob das nicht genug ist, brach Annabelle kurz vor dem Base Camp (tatsächlich 10 Meter und 5 Stufen) zusammen, da ihr schwarz vor Augen wegen Unterzuckerung wurde: Sie hatte beim Aufstieg nur wenig essen können, da ihr vor Anstrengung immer schlecht war und auch danach war ihr mehr nach etwas salzigen, was aber nicht aufzutreiben war. Glücklicherweise war es aber nicht so ernst und ein Dextro richtete sie schnell wieder auf. Das Mittagessen im Base Camp füllte die leeren Reserven dann wieder auf, so dass wir alle wieder halbwegs fit waren.

      Nach dem Mittag verabschiedeten wir uns von unseren Guides und fuhren zurück nach La Paz. Glücklicherweise war Hugo mit seinem Jeep nicht angereist, sondern ein Minibus stand bereit. Trotz der vergleichsweise geringen Beinfreiheit war die Fahrt eine Entspannungskur im Gegensatz zu Hugos Kamikaze-Hinfahrt (siehe Tag 1). Nachdem wir gegen 3 Uhr La Paz erreichten und schnell in unser bekanntes Hostel einzogen, gingen wir erstmal zu Bett. Die Strapazen des Tages forderten ihren Tribut und jeder musste erstmal etwas Schlaf nachholen. Beschränkt erfrischt ließen wir dann den Abend bei etwas Bier ausklingen und die unvergessliche Tour Revue passieren.
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    • Dag 179

      Huayna Potosi (6088m)

      26. januar 2023, Bolivia ⋅ ☁️ 6 °C

      GIPFELGLÜCK!!! 🏔️🏔️🏔️🙌🙌🙌

    • Dag 253

      Huayna Potosi Summit, Bolivia

      27. juni 2017, Bolivia ⋅ ⛅ 10 °C

      The hardest night of my life.

      I got three hours sleep, which was good going given the altitude and the cold and the blustery wind which threatened to rip the lid right off the hut. I also needed to pee from all the tea and there was no way in hell I was getting out of my sleeping bag and going outside to do so.

      Eventually the light came on and we crawled out of bed and began the gear up process. We again struggled to get much fuel on board; two pieces of cake and a tea were all I could stomach at this hour and I think I was leading the charge. Not a good start.

      It felt like forever to gear up at this time in the morning and we didn't end up leaving until after 1am for the summit attempt. (The early start of course, to beat the heat of the sun to the precarious snow on the summit.) We left the hut in the snow and frosty temperatures, lashed together, two people per guide.

      The stars were incredible! As were the distant city lights of El Alto. The cold was kept at bay with three layers on the legs, four on top and two pairs of gloves and the pace was slow enough for me to actually enjoy the start. Cat however, was battling. She was already into a really heavy pant and struggling to keep her feet going.

      About two hours in, the altitude was beginning to take it's toll. I lost my enjoyment and began to feel the work. Cat was periodically stumbling out of line and the Frenchman Guilleme collapsed on the snow beside us unable to continue. He descended with the guide and we adopted Ana, who appeared to be in a similar state to Cat. Shortly after I left the girls team and lashed myself to the other two boys and Mario, our guide. Lennart was in good shape but Luiz was on struggle street, big time. The whole affair had begun to look like a disaster.

      The boys set a slightly faster pace than the girls and began to develop a small lead. 'Faster' is a misleading description in this case. A toddler could have crawled faster. Our feet weren't breaking overlap and at one point I estimated my step length to be about two inches. We had nine hundred metres to ascend before light and I physically couldn't see how this would be achieved at a pace so slow it would have made a three legged turtle walking backwards look like a blur.

      About four hours in I started feeling really bad. I had barely eaten or drank and the night had got so cold it was difficult to rest even for a moment without being uncomfortably cold. I felt like vomiting and my legs and back felt weak so I asked Mario for a stop. Then my nose started gushing blood. It was horrible. Luiz too was in a bad place, barely able to take his backpack off for water and panting so hard I was beginning to think he might blow a lung. The fufu valve was well and truely blown. It would only take one of us to quit and we would all have to follow.

      With still about two hours of the steepest climbing left, we needed to switch on. I donned my last layer (puffer jacket - thanks mum), forced down water, chocolate and nuts and as if by magic, some hot coca tea from Mario's backback. It changed all of our moods. I'm not sure if it was the magic trick, the tea or just the warmth but we were new men. My energy returned and although I still felt sick and my nose was still bleeding, we were back.

      At least temporarily. Luiz was pushing himself way beyond what he should have. We were breaking every 15 or 20 minutes for him to catch his breath which was beneficial for all of us to keep the symptoms at bay.

      The top would never come. Walking in the circle of a spotlight for six hours was beginning to drive us crazy, but then, finally, there was light. Daylight. A glorious flaming orange sky preluded the sun and gave us a glimpse of the top. It was close.

      We regrouped at the base of the summit. It was steep (read: ice climbing) and looked like a knife edge in cross section. Mario, clearly worried about our abilities in technical terrain given our physical status, busted out the coca tea one last time.

      It worked. Or it was adrenaline. But we hauled ourselves and Luiz (who looked like he was about to die - "estoy muriendo" he kept saying) up the ice face and onto the knife edge. All that remained was a hundred or so metres along a precarious ice edge. But Luiz was spent. We needed 15 minutes to reach to summit and we had 15 minutes before the sun. Mario fixed us to the ice and we broke. We watched the sun rise from the ridge just metres from the summit. It didn't matter. It was glorious. So good that Luiz got back up and proceeded to stagger along the ridge at everybody's concern. It was barely a foot wide with a sheer drop each side.

      Finally we cleared the danger, staggered up the last slope to the summit and all collapsed. Mario fixed us to the snow and we celebrated with a half arsed high five and lie down. At that time, it was undoubtedly the hardest six hours of my life. I still felt sick, my energy was drained, I couldn't stop puffing and my digits were well and truely numb but my blood nose had finally stopped so I focused on that. We'd done it.

      Meanwhile, Cat and Ana were still some 200-300m in altitude behind. Their pace had slowed to the point their guide had said he couldn't physically go any slower and they were similarly absolutely spent. Both girls taking turns to collapse in a puffing fit, to give the other a break. The 200m was about two hours climbing which would have put them in danger of unstable snow, even if they could summon the energy to ascend it. Their sunrise was equally as brilliant from the less precarious slopes just below the summit. Both of them were equally as gutted and relieved to be heading down as each other - at long last. Given the state I left Cat in, I was amazed at the effort she put in and especially that she never gave up. Well done!

      Our stop at the top was brief. The view was spectacular and the sun was warm so spirits were lifted. Our photos are an absolute hash because we were tied to the snow, had frozen fingers and had the mental awareness of a rag. Plus Mario was keen to get us down quick smart to avoid any unnecessary risk. We axed our way back to the base of the summit with some pretty awful coordination. Luiz collapsed, he'd been running on empty for a while and the thought of the descent (which we could now see disappearing into the gullies) was too much. We got about as close as you get to dragging him down, breaking all the time despite the apparent infinite ease of descending. There was one reverse climb remaining and I honestly thought he would give up when he got into a tricky situation on that section. Lennart (who never really showed any sign of struggle) and I were doing our best to help him but as you can imagine by now it was all too much.

      We finally made high camp some three hours later (I think) and collapsed on the rocks at the front door. We'd been the worst off of the five or so groups who made the summit and it showed. A smidge more experience, fitness and acclimatisation might have made that an enjoyable experience but we were just satisfied with the result. Glad too, to see the rest of the group and hear their stories. All that remained now was the hour and a half descent to base camp. We had soup, packed our backs and quietly descended - all under pack except Luiz who paid the guide to carry his bag. Lennart and I are both indebted to him for unselfishly continuing way beyond his ability to avoid letting us down. Thanks mate.

      A large quantity of Coke (cola) at base camp was enough sustenance to fuel the pack up and see a weary group leave the mountain in the same van in which we ascended. Our levels of satisfaction and fatigue varied but that was one hell of a challenge we won't be forgetting anytime soon. Upon returning to La Paz we were practically all asleep before the door to our room closed. I did however take a shower because the stench from my three day old clothes was borderline toxic and that would be a sad end to this story. We woke only for beer and an excessive quantity of pizza before returning straight back to bed. Job done.
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