India
Tamenglong

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Travelers at this place
    • Day 3

      A second stab at Indian Grass-bird

      April 11 in India ⋅ ☁️ 22 °C

      Birdwise, enough to say for most followers that I added another 30 or so to my list and had fabulous views of the very hard to nail down Indian Grass-bird. But perhaps an equally life-enhancing experience was the travel to the marshes in our convoy of three SUVs. No apparent road rules apart from honk to say we’re here and we will be forcing you to change course, even if that risks you hitting a goat, a dog, a cow, a tuk-tuk or a beautifully dressed woman carrying her shopping.
      Also the drive, full of interest: markets, roadside sellers of dusty fruit and veg, workers in the fields with all sorts of hand tools - some in conical sun hats, many rather nice looking dogs - at least one per roadside vendor and a considerable police/military presence in the towns.
      Incredibly rough dirt tracks causing the vehicle to buck about have proved wonderful physio for my back which is now more supple than it’s been for years - so I no longer need a shoe horn to get my boots on.
      Two slight annoyances: experienced observers have been seeing quite a few species that I need but have not called them out. And one our vehicles stopped and photographed a 6’ long and 4” thick trackside snake without communicating. Sorry Lewis - I know you’d have liked a photo! It was a chequered keelback.
      So, there is a problem caused by the group being split between three vehicles and not being in proper contact with each other. Nevertheless an amazing day.
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    • Day 2

      Imphal and Yellow-throated Laughing Thru

      April 10 in India ⋅ 🌙 20 °C

      One of our main target species under our belts and so rare it thrilled all our group members. But, given that every bird here is new for me they all have more or less equal value to me, so Long-tailed Shrike and Pied Harrier were my “birds of the day”. Fantastic frenzy of traffic, cattle, horses, tuk-tuks and hooting of horns as we drove through the town.Read more

    • Day 71

      Avec les pêcheurs du lac Loktak

      May 20, 2019 in India ⋅ ☀️ 27 °C

      Avec Stefan et Sarah, et sur les recommandations de notre hôte, "Monsieur Maipakchao", nous nous réveillons à l'aube pour embarquer pour un tour sur l'eau dès 5h30. Cela vaut le coup, il fait déjà grand jour... et chaud.
      Ce n'est pas un pêcheur mais un étudiant en histoire à Moirang, Susmeh, qui conduit. Cependant, son père, du coin, est bien pêcheur, et le barreur, cousin de son père, aussi. Ils ont à coeur de héler tous ceux que nous croisons pour qu'ils nous montrent comment ils travaillent et ce qu'ils attrapent. Ce sont ainsi pas moins de 4 techniques de pêche que l'on observe, chacune adaptée à un certain type/ une certaine taille de poissons. Je n'y connais rien en pêche, les titres et descriptions sont "home-made", désolée par avance pour les approximations.

      N°1 -"le filet sur bambous"- un filet suspendu à un cadre en bambou, coincé entre les genoux du pêcheur est plongé par intermittence, genoux pliés, dos completement penché (le tout en équilibre précaire sur l'extremite de la barque), pour attraper du menu fretin. Pas la plus simple, cette technique semble requérir un sacré equilibre et une grande force pour sortir le lourd filet de l'eau ! C'est une femme que l'on voit œuvrer ainsi.

      N°2 - "le long fil et les hameçons" - un filet est tendu dans l'eau (peu profonde) sur des dizaines de mètres, avec tous les 2/3 m des hamecons où sont utilisés comme appats les petits poissons issus de la technique n°1. Lhomme au sweat rouge est en train de récupérer les poissons de cette manière. Ça a lair plus facile.

      N°3 - "le harpon" - des hommes agitent l'eau avec un long bateau, pour former des bulles et attirer les poissons, puis shlak, avec les pics au bout du baton, ils essayent de les planter direct. Nous étions un peu loin et n'avons pas vu de poissons attrapés ainsi. Cette methode nous semble hasardeuse... Mais M. Maipakchao assure qu'elle fonctionne et que ces pêcheurs sont si experts qu'ils savent même reconnaître aux seules bulles à quel type/ quelle taille de poisson ils ont affaire, si celui ci est aveugle, etc.

      N°4 - "le filet de pêche géant dans des lagons artificiels". Une autre méthode, tres pratiquée, "passive", repose sur la fabrication de petits lagons, en coupant de la verdure puis en la replantant de façon à former des bassins circulaires. Au fond des lagunes ainsi protègées du vent, sont deposés de larges filets. Deux ou trois fois par an uniquement, pour ne pas épuiser les réserves de poissons, a lieu la "récolte". Je n'ai pas de photos à proprement parler mais les photos de la veille (coucher de soleil depuis la colline) montrent ces formations, que l'on pourrait croire naturelles. L'homme façonne ainsi le paysage du lac, mais le travail fastueux et lent des pêcheurs, qui adaptent leurs techniques aussi bien aux poissons qu'à l'environnement montre plutôt le respect de celui-ci que sa "déformation". On savoure ainsi davantage le poisson qu'on nous sert, en quantités raionnables, au dîner..

      Susmeh nous fait ensuite débarquer sur la "floating guesthouse" de sa famille, deux chambres et une tour d'observation, tres mignonnes. Ouverte il y un an, elle a reçu 150 invités, à 95% indiens. Il veut nous cuisiner un énorme poisson qu'on a récupéré par la technique n° 2..mais il est 9h et un petit dej nous attend sur la rive. Nous déclinons poliment, nos guides ont l'air un peu déçu. Les chats, eux, se délectent d'avance...

      Apres la session pêche et un bon petit dej, nous faisons le tour de la presqu'île à vélo. Cest jouissif pour moi de me balader sans sacoches, je fonce. Le vélo de Stephan est pourri, il galère un peu.
      L'après-midi Sarah nous quitte, mettant son velo dans un bus vers Imphal, tandis que je me laisse tenter pour une nuit de plus. Le cadre est beau et reposant et le soir, un spectacle de danse manipurie nous attend, juste ici à Thanga dans le cadre d'un festival...
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    • Day 68

      Se loger dans la jungle du Manipur

      May 17, 2019 in India ⋅ ⛅ 26 °C

      Sur la route vers Imphal, apres avoir testé une église, un campus, une famille bengalie, j'ai continué la collection de lieux improbables où dormir : une guesthouse pour fonctionnaires, mais où ils ont bien voulu m'accepter pour peu cher, une caserne pour militaires et policiers, où jai ete invitee (où je me suis invitée, plutôt...).

      Entre les deux, j'ai largement préferé la caserne, les gars de l'hôtel étant suffisamment bizarres pour toquer à la porte de ma chambre toutes les 15 minutes, soit 5 fois dans la soiree et 3 fois le lendemain matin, dès 7h... (Jusqu'à manquer de casser la porte si je ne répondais pas...). Encore une marque d'attention typiquement indienne, soit un peu flippante !
      Les militaires eux ne mont pas du tout embêtée, au contraire. L'un d'eux m'a demandé si je voulais de l'eau, j'ai dit oui... il nest jamais revenu. Sacrés Indiens.

      La dernière nuit avant Imphal, j'ai encore eu du mal à trouver un hôtel dans le village poussiereux de Nonney, où je suis arrivée presque de nuit. J'ai fini par dégoter une guesthouse sommaire, au tarif imbattable de 150 roupees, soit 2€ et 10 fois moins que ce que j'ai pu payer en d'autres lieux en Inde. Pas très frais, mais ca m'allait bien.

      En effet, le Manipur où je me trouve est encore peu propice au camping. L'un des poumons de l'Inde, cet Etat est à 80 ou 85% boisé. J'ai ainsi passé 4 jours au milieu d'un paysage très vert : végétation dense faite de fougères, de bambous et autres arbres et plantes exotiques. Une sorte d'immense jungle sur collines, à l'allure de forêts primaires. Mes compagnons de route étaient surtout des camions, que j'ai parfois pris plaisir à doubler, en montée ou en descente, la route etant pour eux par endroits trop mauvaise et pentue et leur chargement trop lourd.
      Pour me nourrir, peu d'options également. J'ai plusieurs fois dû sortir mon rechaud dans des boutiques de biscuits/ jus/ thé pour cuisiner, et à l'inverse, étais ravie lorsque je trouvais de vrais "dhabas" ou "rice hotels" où l'on sert un plat unique, mais souvent copieux, peu coûteux et délicieux.

      Les gens se définissent comme "Manipuris", issus de différents peuples (Meitei, Naga...) et en ont l'air fier. Dans une gargotte, une Naga ("freedom fighter" précise-t-elle - les Naga ont d'importantes et parfois violentes velléités indépendantistes) m'écrit son nom sur un papier en commentant : "This is my title". Flamboyante, elle repart avec sa lourde hotte accrochée sur la tête... L'hindi est souvent compris mais ce n'est pas du tout la langue maternelle. Les maisons sont sommaires, en bambous essentiellement et les gens semblent vivre d'un peu d'agriculture vivrière et de micro fermes... De pas grand chose en fait. J'ai vu en pleine journée des familles et amis faire des jeux en attendant que l'orage ne cesse. Ou des femmes juste attendre ensemble, dans leur petite boutique, que d'éventuels clients arrivent. Le temps semble prendre une autre mesure ici. De nombreux ouvriers s'affairent en revanche sur les travaux de refection/construction de la route.

      Voici pour ces quelques jours de vélo à travers cette jungle montagneuse ! Avec parfois de longues et rudes journées (max : 88 km, dont des cotes). Pour la première fois, jai failli manquer d'eau et de nourriture, un dimanche, où les rares échoppes rencontrées etaient fermés, les gens étant plus catholiques ici. Jai aussi eu pas mal de pluie et de boue. Le vélo grince et craque et est tout crotté mais résiste. A Imphal, un nouvel hôte couchsurfing m'attend, quelques km avant la ville, soit du bon côté par rapport à mon arrivée par l'ouest, c'est parfait.
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    • Day 49

      Frohe Weihnachten an Alle!

      December 24, 2019 in India ⋅ ☀️ 16 °C

      Wovon man hier allerdings nichts merkt. Dafür gibts allerdings andere tiefgehende Gedankengänge, zum Beispiel solche über Abhängiges Entstehen im Samsara. Kurzfassung auf gut Deutsch 'Von Nichts kommt Nichts' = Zentrale Lehre des Buddhismus...
      Nach Weihnachten gehts bei mir nach Burma, wo ich noch nicht weiß ob ich zunächst Internet habe, zumindest bis ich in den Zentren bin.
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    • Day 71

      Une danse traditionnelle lucrative

      May 20, 2019 in India ⋅ 🌙 21 °C

      Nos hôtes, à la ponctualité toute indienne, nous disent de nous préparer pour être prêts à partir à 18h au spectacle de danse. Sans que l'on comprenne pourquoi (et sans explications bien sûr), nous ne décollerons que vers 20h. En attendant nous aurons bien eu le temps de nous fairer devorer par les moustiques, nombreux et sans pitié si près du lac..

      C'est parti pour être empaquetés à 7 adultes et un petit bebe, que je récupère dans les bras, dans un petit van. Cela secoue de partout, mais la petite ne bronche pas et s'endort même...
      Le premier spectacle, en dépit d'un public peu nombreux mais bruyant et dissipé - qui va marcher par exemple sur la "piste", devant les danseurs ! - est assez normal. Ce sont des danseurs professionnels invités dans le cadre du festival. Ils finissent leur performance en se prosternant devant des statues de dieux locaux. Le nom d'un de ces dieux, "U Man", signifie "celui qui enlève les pêchés immédiatement", m'expliquera ensuite M. Maipakchao.

      En revanche, le second spectacle, dans un lieu voisin, tourne à l'étrange. Toujours dans un espace couvert polyvalent (qui doit servir de halle de marché, de terrain de sport, de salle des fêtes...) et dans un vacarme assourdissant, les chanteurs hurlant dans le micro, on voit tour à tour des couples endimanchés dans des costumes traditionnels se trémousser. A l'appel de leur nom, au refrain de la même musique, le public, ici bien plus nombreux, se leve et vient les arroser....de billets! En fonction de la qualité de leur performance, mais aussi bien sûr de la force de leur reseau social, amical et/ou familial... Le frère de notre hôtesse et sa femme ont ainsi dansé et ont récolté un beau pactole. Apparemment on ne fait cela qu'une fois dans sa vie, donc c'est un rite important. Étant assise à cote de Mme Maipakchao et la voyant crouler sous les billets, je me suis donc retrouvee à aider trois femmes à compter le magot, en formant des liasses de billets de 10 roupies... Rien que dans mon paquet : 2700 roupies je crois.

      Tandis qu'à linterieur, les femmes parées de leurs plus beaux habits assistent serieusement à ce spectacle, dehors, la majorité des hommes, vêtus n'importe comment (shorts, marcel, tongs), hurlent en pariant autour de jeux de dés ! Stefan y a participé et a gagné quelques sous, qu'il a ensuite pu reverser à des danseurs. Soirée incongrue donc, mais rigolote.
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    • Day 49

      Nette Überraschung...

      December 24, 2019 in India ⋅ ☀️ 22 °C

      ...an Heiligabend. Das Kangla-Fort in Imphal. Zwar gerade noch in Indien, aber kulturell auch schon Südostasien.

    You might also know this place by the following names:

    Tamenglong, TMN

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