Tôn Trâu

Aurélie et Hugo ont encore tué des moustiques à 4h du matin, en même temps que la musique bizarre. Il y a t-il un lien ?

Le temps est moins ensoleillé aujourd'hui, voir même bien brumeux. Nous devions louer des scooters à la journée pour nous rendre à la "paradise cave" mais Michel ne se le sent pas. Nous appelons donc un taxi qui nous balladera toute la journée.
Notre chauffeur parle bien anglais et pour la 1ere fois depuis que nous sommes au Vietnam, il nous demande de mettre nos ceintures de sécurité.

La paradise cave se situe à une vingtaine de kilomètres de Phang Nha. Nous nous acquittons des droits d'entrée puis marchons un peu plus d'un km dans la forêt. Située en hauteur, nous marchons encore 600m pour atteindre l'entrée de la grotte.
La grotte est beaucoup plus spacieuse que les 2 autres que nous avons visité la veille. Il y a toujours des stalactites et mites. Cette grotte est plus connue que les autres. Inévitablement il y a plus de monde. Elle semble plus vieille également car certaines colonnes se sont effondrées.

Une fois la visite terminée, le chauffeur nous propose d'aller au Mooc Springs, un lieu où la rivière a été aménagée par des ponts suspendus, d'où nous pouvons sauter et se baigner. Comme ce n'est pas la pleine saison touristique les activités sont fermées. Seule la ballade sur les ponts est possible. Nous préférons garder nos sous et notre temps pour nous rendre à la dark cave. Elle est située non loin des Mooc Springs, qui elle est pleinement fonctionnelle.

Mais d'abord notre ventre nous rappelle à l'ordre, alors nous mangeons au restaurant des Dark cave au bord de la rivière. L'eau est étonnamment claire et bleue. Des jeux d'eau sont aménagés : tyroliennes, acrobranche (filet et anneaux à passer) au dessus de l'eau. Nous regardons amusés pendant le repas les prestations plus ou moins réussies des touristes qui s'essayent aux diverses épreuves.

Seules Aurélie et moi allons s'équiper pour aller explorer la dark cave. Le parcours commence par une grande tyrolienne pour passer d'une rive à l'autre.
Nous revetissons casque avec lumière, boudrier et gilet de sauvetage. Nous montons dans une petite tour et nous nous élançons.

Une fois détachées nous faisons quelques brasses dans la rivière fraîche pour atteindre l'entrée de la grotte. Celle ci porte bien son nom, il y fait noir. Nous marchons dans de petits couloirs en faisant attention à ne pas se cogner la tête contre les stalactites. Les murs de la grotte et le sol sont recouverts de boue. Nous débouchons sur un bassin de boue où nous sommes invités à se baigner. La consistance de l'eau est liquide, ce n'est pas de la pâte à gâteau. Cependant à cause du sable et de la terre en suspension nous flottons étrangement plus que d'habitude dans l'eau. Après avoir barboté dans la mare aux cochons, fait quelques bruits de porc et quelques figures aquatiques, nous nous rinçons dans un autre bassin. Par la même occasion nous constatons que nous avons ruiné nos maillots de bain partiellement blanc avec le marron de la boue.

Nous devons regagner la rive en kayak. Nous avons chacune une demie pagaie. Nous n'arrivons absolument pas à diriger notre kayak, c'est donc en zigzaguant que nous atteignons la rive.
À notre tour maintenant de nous essayer aux jeux.

1er jeu : du haut du plongeoir attraper la tyrolienne et se laisser glisser jusqu'au milieu de la rivière avant de tomber à l'eau, le tout dignement. Juste avant nous un indien de forte corpulence lâche la tyrolienne dès le départ et tombe lamentablement de haut. Pourvu que je ne donne pas le même spectacle. Le départ est donné 2 à 2. Fort heureusement Aurélie et moi s'en sortons dignement.

2eme jeu : le parcours du combattant. Le départ se fait en hauteur et commence par une tyrolienne. L'arrivée de la tyrolienne consiste à se jeter dans un grand filet en forme de cuve où des morceaux de mousses sont là pour amortir le choc. Aurélie se lance en 1ère et réussit son atterrissage à merveille. J'attends qu'elle soit sur l'obstacle suivant, un mur en filet, pour m'élancer. Mon atterrissage fait vibrer fortement l'ensemble de l'installation dont Aurélie. Un peu plus et je la faisais tomber.
Aurélie passe le mur en filet avec brio mais les anneaux, qui sont l'obstacle suivant, sont trop loins. Elle n'arrive pas à les attraper. Le filet nous fait tellement mal aux pieds que nous ne trainons pas. Ni une ni deux nous sautons à l'eau.

Nous ne nous éternisons pas dans l'eau car le temps est long pour les personnes qui nous attendent. Le reste de l'après midi est plus sage de retour au Greenvillage.

Notre chauffeur nous conduit en ville pour le dîner, comme le repas hier au Green village n'était pas fameux nous ne voulons pas manger sur place de nouveau. Il nous ramène après notre repas.Read more