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- Thursday, January 19, 2017
- ☀️ 27 °C
- Altitude: 650 m
ChileEulogio Sánchez Airport33°27’0” S 70°33’0” W
1er jour au Chili
January 19, 2017 in Chile ⋅ ☀️ 27 °C
Arrivée à Santiago depuis le Brésil, arnaque d'un employé de l'aéroport allié d'un taxi et tut ca juste après confiscation de bananes au contrôle douanier (eh oui ils m'ont pris mes 6 bananes ). Retrouvailles avec Anne au bord de la piscine de l'hostel Casa Roja près de la station de métro Los Heroes. Puis, en route vers le supermarché du coin pour acheter...des pâtes. Au début, on voulait un avocat, puis on s'est dit que c'était trop cher. Pierre , un ami d'enfance d'Anne nous rejoint. On sort rejoindre Marcel, le gérant de l'hostel dans lequel Anne a dormi les deux premières nuits à Santiago. Sortie dans la boîte Chocolate située dans le quartier de Bellavista, concert du groupe chilien très connu Con Motion, puis escale dans un bar de rue à côté d'un musicien et de son acolyte: goinffrage de frites et partage de bière. Retour en bus gratuit!Read more
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- Day 1
- Friday, January 20, 2017
- ☀️ 30 °C
- Altitude: 450 m
ChileLa Africana33°26’43” S 70°51’24” W
Journée chiliage à Santiago !
January 20, 2017 in Chile ⋅ ☀️ 30 °C
Réveil musclé après notre folle soirée !
Nous nous dépêchons de préparer nos affaires pour profiter de la piscine et aller faire quelques courses au supermarché. Nous nous préparons une merveilleuse salade de tomates et d'avocat, bien copieuse! Puis on s'installe au bord de la piscine et on se dit qu'on s'aime et que les bisounours c'est super cool tout ça.
On change d'hôtel ce soir parce que le prix de la chambre augmente ici en fin de semaine (17dollars). Sac à dos en place, on se dirige vers le métro station Los Heroes et on traverse des rues aux bâtiments couverts de tags. Comme dit Anne, "c'est un peu comme un musée à ciel ouvert" et ça nous change de l'Asie. Arrivée à la station Baqueño (quartier de Bellavista où on était sorties la veille), nous marchons jusqu'au Santiago Hostal et à la réception, on nous dit qu'il n'y a pas de cuisine et qu'on ne peut donc pas se préparer nos spaghettis achetées le matin même ! En revanche, les lits superposés sont magiques, draps blancs, propres et confort max.
Sur la terrasse de l'auberge, on croise un américain(de Boston) et une française, Laure, qui vit à Paris et qui est partie seule depuis le mois de Novembre. Laure était diététicienne à Paris et elle ne se sentait pas en accord avec le rôle qu'on lui demandait de tenir, elle qui aspirait à une approche plus humaine dans le rapport aux patients. De l'auberge, on entend de la musique, on sort pour aller voir ce qui s'y passe et on s'achète des burgers au soja dans la rue, on negocie les 4 pour 2000 (au lieu de 2400) comme des rapias puis on retourne dans notre chez nous éphémère et on recroise Laure avec qui on discute jusqu'à 2h. Belle rencontre!Read more
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- Day 2
- Saturday, January 21, 2017
- ☀️ 23 °C
- Altitude: 213 m
ChilePucón39°16’33” S 71°57’59” W
Arrivée à Valpooooh
January 21, 2017 in Chile ⋅ ☀️ 23 °C
Depuis Santiago nous prenons un bus pour nous rendre à Valparaiso connue pour son street art et son côté "hippie". Nous arrivons à l'hostel Lincanantay, situé dans un quartier animé, à deux pas de la rue Bellavista. On se fait à dîner puis on sort boire un verre, discussions enflammées et rêves plein la tête.Read more
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- Day 3
- Sunday, January 22, 2017
- ☀️ 21 °C
- Altitude: 212 m
ChileRío Claro39°15’41” S 71°58’22” W
Journée musée à ciel ouvert/ mésaventure
January 22, 2017 in Chile ⋅ ☀️ 21 °C
Après un bon petit dej à l'hostel Lincanantay, nous nous dirigeons vers l'un des plus beaux quartier de Valpo (comme on l'appelle plus communément ici) qui se situe à quelques dizaines de minutes à pieds.
Nous marchons les yeux grands ouverts, dans un environnement totalement atypique. Fruits d'une créativité folle, toutes ces oeuvres d'art traduisent un message, un coup de gueule, une conviction puissante. Parfois, on s'arrête devant certaines peintures et on a du mal à s'en détacher. On parcourt tranquillement, à notre rythme les "passeos" gervasoni, yugoslavo, dimalo, atkinson. On continue à prendre des photos, munies de nos téléphones et on plane comme dans un rêve.
Après plusieurs heures de marche, on s'éloigne à peine du quartier touristique et on arrive vers la rue Carampangue. Je remarque un changement d'atmosphère, les gens nous dévisagent davantage, l'ambiance semble un peu pesante. Je ne saurais pas comment décrire plus précisément ce ressenti que j'ai eu à ce moment là.
Un homme portant un tee shirt rouge et des baskets rouges traverse la rue jusqu'à nous au moment où Anne s'arrête pour prendre la photo d'une grande peinture. L'homme fait mine de toquer à la fenêtre d'une habitation juste à côté de nous. Je le remarque et me place entre Anne et lui, de peur qu'il lui arrache son téléphone. Finalement, nous avançons et je ne le revois plus, je l'oublie, pourtant, il me semblait que quelque chose était étrange dans sa manière d'être.
Je monte cette rue un peu en amont et Anne derrière moi se retrouve à côté de l'énergumène. Il lui saute dessus pour lui arracher son sac, qu'elle ne lâchera que lorsque la bandoulière craquera, la traîne par terre violemment. Il aura voulu ce sac coûte que coûte...il s'enfuit, sac à la main, en empreintant les escaliers d'une rue à gauche. Je n'ai pu que crier, j'étais bien trop loin pour aider Anne. Mes cris ont alerté des gens qui étaient de l'autre côté de la rue et sont venus nous aider (un touriste chilien, une femme du voisinage, un colombien de notre hostel ). Plus d'une heure plus tard, on monte dans la voiture des flics et on passe presque 2h au commissariat pour faire une déposition ( seule utilité : la banque). On sait bien que personne ne retrouvera jamais cet individu. Anne est choquée, blessée physiquement et moralement, et je me sens aussi assez vidée par cette journée.
Mais on ne se laissera pas abattre, non mais oh, on n'a pas dit notre dernier mot. Chili, on arrive.Read more
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- Day 8
- Friday, January 27, 2017 at 6:34 PM
- ☀️ 28 °C
- Altitude: 212 m
ChileRío Claro39°15’41” S 71°58’22” W
Nuit dans le bus et 1ère journée à Pucón
January 27, 2017 in Chile ⋅ ☀️ 28 °C
Après un arrêt du bus au beau milieu de nulle part du à une panne technique, moment durant lequel nous faisons la connaissance de 3 allemands et un francais (Hugo), nous changeons de bus et reprenons nos places à côté des toilettes. A la gare routière de Pucon, nous décidons d'aller boire un café.
Avec Hugo, on part tous les 3 à la recherche d'un hostel dans notre budget et nous nous retrouvons finalement au Paradise Pucón Hostel, rempli d'Israëliens. Après avoir déjeuné, nous allons nous renseigner sur les trucs à faire autour de Pucón. Il y a quelques jours, dans la partie Nord/centrale du Chili, des incendies ont ravagé des forêts entières et apparemment c'est l'un des plus gros désastre écologique de l'histoire du Chili. Du coup, les parcs nationaux autour de Pucon sont fermés. ..nous réservons une ascension du volcan Villarica pour le jour suivant et nous partons à la plage rejoindre un autre français (accordéoniste ).Read more
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- Day 9
- Saturday, January 28, 2017
- ☀️ 22 °C
- Altitude: 226 m
ChileVillarrica39°16’55” S 72°13’51” W
Journée trek sur le volcan Villarrica
January 28, 2017 in Chile ⋅ ☀️ 22 °C
Après un lever aux aurores, nous nous rendons à l'agence de voyage pour retrouver nos guides et le groupe avec lequel nous allons parcourir le volcan Villarica. Notre sac contient tout le matériel d'alpinisme nécessaire à notre ascension du volcan Villarica, haut de 2847m. Chaussures de montagne, crampons pour la neige, gants de jardinage et gants de ski, veste et pantalon adaptés au froid, guêtres, pioche de montagne et enfin luge, qu'ils appellent "plàstico" pour la descente!
La veille, l'employé de l'agence nous a expliqué qu'au début du trek se trouvait un télésiège pour gravir quelques 100 aines de mètres (environ 1h-1h30 de marche) et qu'on avait le choix ou non de le prendre, sachant qu'il faudrait payer 15 euros. Avec Anne et Hugo, on décide de ne pas payer et de faire toute la randonnée en entier. Arrivés au pied du volcan, l'un des 5 guides nous explique que ne pas prendre le télésiège nécessite une bonne condition physique et un rythme assez soutenu pour pouvoir rattraper le reste du groupe qui arrivera avant nous.
Je commence l'ascension en me demandant si j'ai bien fait de suivre Anne et Hugo, sachant que j'ai pour principe d'aller à un rythme qui me convient, afin de prendre un maximum de plaisir et ne pas me sentir pressée. Dès le début, j'ai réalisé que tous les muscles de mon corps étaient stimulés, et pas vraiment en douceur...nous n'étions que quatre randonneurs et 3 guides nous entouraient. On a eu le droit à une pause de 2 minutes et hop on a du reprendre de plus belle. Le paysage était déjà époustouflant: devant nous, une terre volcanique presque désertique derrière nous, une vue sur d'autres montagnes, le ciel d'un bleu parfait surplombant le tout.
Une fois le groupe réuni, on a eu le droit à notre première "vraie pause", on a pu manger un bout et se réhydrater. Pour ma part, cette pause m'a paru durer 15min et j'étais exténuée. Les autres randonneurs n'avaient même pas encore bougé un doigt de pied, que je suffoquais à moitié et mon coeur battait à mille à l'heure. Dans le groupe, il y avait des niveaux qui se distinguaient clairement.
Le début de la randonnée "officielle" se fit dans la neige! Le contraste du blanc parfait de la neige et de la roche volcanique m'a vraiment émue. J'ai versé ma petite larme en cachette! Malgré la difficulté de l'effort et la souffrance, chaque coup d'oeil autour de moi était unique.
Les guides ont décidé de scinder le groupe en deux: les "rapides" et les "normaux" m'a gentiement déclaré l'un des guides. J'ai donc rejoint avec plaisir et sérénité le groupe le plus lent, composé de deux personnes d'une soixantaine d'années et de deux etudiantes chiliennes. Anne est restée avec Hugo dans l'autre groupe et je ne l'ai pas revue avant la dernière étape de l'ascension, c'est à dire juste avant de grimper jusqu'au cratère.
Une fois la dernière étape franchie, je retrouve une Anne épuisée par un rythme très soutenu auquel elle a du s'adapter et armées de nos masques à gaz, nous terminons notre ascension. Chaque étape est différente, chacune a ce goût de victoire, de satisfaction!
L'odeur du souffre nous attrape et nous surprend mais la récompense est là, devant nos yeux...on aperçoit un peu de lave de là où l'on est, on se sent si petits.
Nous redescendons jusqu'à atteindre le manteau de neige et nous glissons sur des petites pistes de neige avec et parfois sans plàstico. Nous dévalons des centaines de km comme cela et, bien qu'exténuées, la part d'enfant qui est en nous en redemande encore et encore!
Enfin, la dernière partie de la descente est surtout composée de graviers et de sable, je cours dans la descente et je me sens libre et si chanceuse d'avoir vu cette merveille de la nature.
Le soir, nous restons avec Hugo et nous rencontrons deux chiliens qui nous proposent de camper le lendemain.
Nous sortons et nous croisons un autre français de l'auberge, Julien, qui joue de l'accordéon dans les bars et restaurants de Pucón et voyage régulièrement en Amérique du sud. Accompagné d'un guitariste chilien, ils se mettent à jouer devant une terrasse. Ni une ni deux, Anne et moi commençons à danser, les gens sont morts de rire. Je tends le chapeau et Julien trouve 13500 pesos chiliens (plus de 15 euros!) Bon, la prochaine fois je lui dis, tu nous laisses une comm' !Read more
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- Day 13
- Wednesday, February 1, 2017
- ⛅ 16 °C
- Altitude: 68 m
ChileCerro Philippi41°18’55” S 72°59’5” W
Haciendo dedo en Chile!
February 1, 2017 in Chile ⋅ ⛅ 16 °C
La veille, nous avons dormi dans une auberge l'Ethnico vu qu'il n'y avait plus de place dans notre Paradise Pucón. L'avant veille, on avait testé le camping dans le jardin de Carlos alias "Charlies", et ce ne fut pas de tout repos.
Après une bonne nuit à l'Ethnico donc, nous avons pris nos clics et nos clacs et sommes parties à la quête de bonnes âmes qui seraient susceptibles de nous mener à bon puerto, à savoir, Puerto Varas (notez le magnifique jeu de mots). On avait décidé plusieurs jours auparavant de partir plus au sud, car les parcs nationaux sont toujours ouverts, plus loin du risque d'incendie.
Nous voilà donc au carrefour empreinté par les conducteurs qui se dirigent vers le sud. Nos sacs à dos à peine posés, sueurs et dos alourdi par notre maison portative, un conducteur s'arrête et nous propose de nous emmener à Villarrica (qui porte le même nom que le fameux volcan).
Ni une ni deux, hop hop, nous grimpons dans son pick up, amusées par la nouveauté de ce voyage. Il nous depose et Anne, pilote et cheffe MapsMe, m'explique que l'endroit où l'on se trouve n'est pas stratégique. En conséquence, nous décidons de marcher puis après quelques minutes d'attente dans notre nouveau lieu de stop, nous embarquons avec une fromagère pressée. Celle- ci nous dépose devant une station essence où de nombreux petits budgetistes tendent le pouce.
Après une petite pause empanadas pour Anne et un sandwich à l'avocat pour combler nos bidons, nous repartons à la pêche aux bons.
Stratégiquement parlant, on se dit qu'il est préférable de se positionner directement devant la pompe à essence plutôt que de faire la queue derrière les autostoppeurs. Notre 3ème conducteur a une trentaine d'années, il nous accepte dans sa voiture pour qu'on puisse le défaire de son envie de dormir. Il parle anglais, et nous explique qu'il a repris l'entreprise de son père après son décès. Il se rend donc dans différents lieux en voiture et nous depose à deux pas d'un arrêt de bus situé sur l'autoroute.
Un carabineros (policier ) nous embarque et
quelques dizaines de minutes plus tard, une grosse voiture (n'attendez pas de marque) chargée de trois hommes s'arrête et nous proposent Osorno comme nouvelle destination. Le conducteur a une tête de gentil mafioso, il force un peu sur le pâté mais nous fait planer avec sa musique catalane aux voix envoûtantes qu'il met à fond. Ça tombe bien ça nous arrange de ne pas parler!
A notre arrivée, nos devons traverser une étendue d'herbe pour aller de l'autre côté de la route, car c'est uniquement là que les voitures vont pouvoir s'arrêter pour nous.
Une cinquième personne, gentille dame d'une bonne trentaine d'années, stoppe son imposant 4x4 devant nous et Anne, dans un élan de joie, trébuche et se rattrape à la voiture. Quelle belle entrée en matière !
Adorable, elle nous parle de la région, du fait qu'à Puerto Varas, les gens sont très attachés à l'apparence, aux racines européennes, et qu'ils ont tendance à mettre de côté les gens qui manquent de sang "noble". Elle a deux enfants et elle nous explique que c'est "sufficiente", elle adore notre histoire et elle nous dit de profiter de ce bon goût de liberté.
Déposées dans le centre de Puerto Varas, nous sommes fières de nous d'être arrivées sans verser un centime.
Après un passage à l'office du tourisme, nous nous mettons en marche à la recherche d'une auberge ou d'un camping. Notre chargement sur le dos et le refus de différentes auberges (pleines ou sans possibilité de camper) nous épuisent !
Nous trouvons finalement le moyen de camper dans un hostel situé en haut de marches qui nous achèvent.
Le soir, rencontre d'un couple (chilien et australienne ) qui nous embarque dans plusieurs endroits pour sortir. Très sympa mais on n'est pas sûres de la musique dans le dernier bar.Read more
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- Day 15
- Friday, February 3, 2017
- ⛅ 17 °C
- Altitude: 66 m
ChilePuerto Varas41°19’5” S 72°59’12” W
Salto de Petrohue- Todo los santos
February 3, 2017 in Chile ⋅ ⛅ 17 °C
Après une nuit très pluvieuse dans la tente, alors que nous pensions avoir aussi froid que la nuit précédente, nous avons eu le plaisir de nous réveiller reposées grâce à une couverture que Pauline nous a gentiement prêté ! Pauline est volontaire dans l'hostel Vermont depuis deux semaines. Elle est partie avec son copain et veut acheter une voiture pour faire le tour de l'Amérique du Sud!
Nous changeons d'auberge car pour 1000 pesos de plus, nous avions trouvé la veille une auberge, Pistacho Hostel, avec petit dej et dortoir avec lit douillet.
Justine (oui encore une française), chargée de l'accueil des backpackers est adorable, elle vient de Normandie et nous met tout de suite très à l'aise ! Elle nous raconte qu'elle a commencé ici en tant que volontaire et que finalement, la gérante l'a embauchée. Elle a comme projet de partir à velo jusqu'en Uruguay avec son copain chilien. En attendant de récolter un peu d'argent, elle reste travailler à Puerto Varas.
Nous décidons donc de partir pour Petrohue voir des chutes d'eau puis de marcher des chutes jusqu'à la plage qui donne sur le lac de Todos los Santos (6km). Notre balade le long de la route nous permet d'observer l'évolution des chutes d'eau au lac, qui est fabuleux. Une fois sur la plage de sable noir, nous avons vue sur le volcan Puntiagudo, dont le sommet est couvert par une couche épaisse de nuage! Très belle récompense 😊!Read more
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- Day 16
- Saturday, February 4, 2017 at 8:07 PM
- ☀️ 17 °C
- Altitude: 68 m
ChileLlanquihue41°16’16” S 73°0’13” W
Frutillar casse pas 3 panards
February 4, 2017 in Chile ⋅ ☀️ 17 °C
Bon, aujourd'hui, j'ai passé plus de temps sur mon téléphone qu'à observer le monde extérieur.
La veille, Justine (la fille de l'accueil) nous avait vendu du rêve avec le petit déjeuné et en conséquence, ce matin, quelle n'a pas été ma déception lorsqu'une autre cliente de l'auberge m'annonce qu'il n'y a rien à se mettre sous la dent: "Une volontaire est arrivée tôt ce matin en disant qu'il n'y aurait rien".
J'ai tout d'abord cru à une blague, jusqu'à ce qu'elle ajoute, l'air dépité, qu'il risquerait également de ne pas y avoir d'eau chaude (car, par souci économique plus qu'ecologique, ils coupent l'eau chaude entre 23h et 8h du matin). Davantage, les clients présents ont du ouvrir la porte aux visiteurs toute la matinée car aucun employé n'était là...
Ni une ni deux, la faim au ventre, Anne et moi nous dirigeons vers le supermarché très déçues du service inexistant de cette auberge. Il faut savoir qu'on débourse 10000 pesos chiliens pour dormir dans un dortoir, ce qui revient à 14,20 euros, même prix que dans certaines villes européennes. Alors le petit dej a son importance!
La faim passée, et après avoir fait ma lessive dans la baignoire sans bouchon de l'hostel (bien que l'on ne puisse pas dire que le linge soit propre, mais plutôt moins sale), nous décidons de partir pour la petite ville de Frutillar. Elle se situe au bord du lac Llanquihue et tout comme Puerto Varas, ses maisons sont d'inspiration germanique. Frutillar bajo, la partie touristique de la ville est peuplée de petit cafés et ferias artesanales. Ça a l'air sympa dit comme ça, mais franchement, ça n'a rien d'exceptionnel et il y a beaucoup trop de vacanciers à mon goût ! (Rooh qu'est ce qu'elle râle !)
Nous nous baladons un peu au soleil et nous rentrons en bus à Puerto Varas pour nous délecter d'un petit apéritif avec vin chilien assises sur les marches de l'auberge. (Oui, les terrasses de cafés sont interdites).Read more
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- Day 17
- Sunday, February 5, 2017
- ⛅ 18 °C
- Altitude: 64 m
ChilePuerto Varas41°19’0” S 72°58’60” W
Los chicos del camion
February 5, 2017 in Chile ⋅ ⛅ 18 °C
Nous avons décidé de nous mettre de nouveau en route vers le nord au lieu de continuer plus bas vers l'île de Chiloé.
Notre nouveau défi STOP débute vers midi sur la route qui sort de Puerto Varas pour aller jusqu'au péage. On va s'y reprendre à trois fois avant de trouver un endroit qui convient aux conducteurs.
Dès le début, on donne toute notre énergie dans une danse du pouce et on va même jusqu'à provoquer un accident devant nos yeux (on a réussi à déconcentrer deux chauffeurs )...
C'est la première fois que les voitures défilent sans s'arrêter! On ne perd pas espoir et au bout de 45 min, un homme s'arrête de manière complètement improvisée.
Il nous depose devant un péage et un autre homme s'arrête et fait marche arrière jusqu'à nous...sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute. Ce dernier nous depose 45 min plus tard en direction d'Osorno. Après une petite pause déjeuner sur un bout de pelouse en pleine autoroute, nous nous remettons en quête d'un véhicule. Malheureusement, il n'y a pas foule, peu de voitures défilent, et nous réalisons que nous sommes dimanche et que nous aurons sans doute moins de chance de tomber sur des gens qui font des allers retours entre chez eux et leur travail.
Un camion de transport passe devant nous à toute vitesse et s'arrête sur le bord de la route. En entendant le bruit assourdissant des roues qui crissent nous pensons à un problème de crevaison. Finalement, le camion fait marche arrière vers nous et l'un des passagers sort sa tête de l'immense fenêtre pour me demander notre destination. Je lui dis tout d'abord Temuco, qui se situe à environ 1h30 de route puis je comprends que le convoi se dirige vers Santiago. Baume au coeur et joie au ventre, je cours vers Anne pour lui annoncer la bonne nouvelle.
Dans la cabine à l'avant du mastodonte se trouvent 4 bonnes têtes masculines: notre conducteur (Termy), ses deux amis Manuel et Daniel et son neveu de 15 ans Andres. Au début, nous n'échangeons pas trop tous les six, sans doute par timidité, mais avec la musique à fond et la proximité, la cabine devient notre nouvelle maison pour plus de 10h.
Finalement, Termy n'aura fait que quelques arrêts très rapide, notamment dans la ville de Los Angeles pour décharger les quelques meubles restants.
Il nous aura aussi fait la surprise de s'arrêter à Los Saltos de Laja (chutes d'eau ) qui se trouvent sur le bord de la route principale. Il nous a demandé à tous de descendre et d'aller prendre une photo des chutes. S'ensuit donc un sprint à 5, avec encouragements en anglais "go go go, come on, come on...!", le but étant d'aller le plus vite possible pour éviter que le camion ne stationne trop longtemps. La tête orientée vers le ciel car prises d'un fou rire, Anne, les 4 chiliens et moi slalomons entre les touristes jusqu'au chutes. Après quelques rapides photos, nous retournons en courant dans le camion, tous essoufflés et transpirants.
De Chillàn à Portozuelo, malgré la nuit tombée, les garçons nous font observer les forêts décimées par les incendies récents et nous expliquent qu'il s'agit d'incendies volontairement provoqués par les propriétaires eux mêmes afin de récolter de l'argent du gouvernement. A priori, depuis l'élection de Trump, le marché du bois se porte très mal car le nouveau président refuserait d'acheter du bois au Chili, car il serait soit disant "défectueux ". Ils ont tous les quatre été témoins des feux dévorant des hectares et des hectares de forêts devant chez eux, ils nous montrent des vidéos terribles de cette nature, si chère à notre propre vie, qui disparaît pour de l'argent.
Nous nous arrêtons à Portozuelo d'où sont originaires les 4 énergumènes et sommes invitées à dîner chez l'une des 9 soeurs de Termy !
Notre arrivée à Santiago se déroule dans un parking à poids lourds. Termy nous propose de terminer notre nuit sur la banquette et vient toquer à la porte vers 9h. On se prépare à mettre nos sacs sur le dos et à prendre le métro lorsqu'on se rend compte qu'une voiture stationne devant le camion...Nos anges gardiens mettent nos sacs dans la voiture et nous sommes escortees jusqu'à notre hostel...
Que dire de plus? Fabuleuses rencontres, magie de la vie! Merci!Read more

Pelletier MarionBa dis donc c'est super cette rencontre et tout ce que vous vivez en terme de découverte de pays mais surtout humaine :)
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- Day 19
- Tuesday, February 7, 2017 at 8:01 PM
- ☀️ 22 °C
- Altitude: 583 m
ChileCerro San Cristóbal33°25’53” S 70°37’56” W
Balade dans Santiago
February 7, 2017 in Chile ⋅ ☀️ 22 °C
Le gérant de l'hostel Chile Backpackers nous a parlé d'un très grand marché, La Vega, qui ouvre tous les jours de 6h à 18h et qui est très abordable. Il se trouve à 20minutes à pieds de chez nous alors nous partons découvrir cet endroit si populaire à Santiago.
Nous traversons un bazar rempli de vêtements à bas prix puis nous arrivons dans cette mine d'or de fruits et légumes deux fois moins chers que dans les supermarchés dans lesquels nous avons fait nos courses.
Nous nous promenons toutes la journées dans les rues animées de Santiago et nous préparons pour aller dîner chez Pierre, l'ami d'enfance d'Anne.
On en a plein les pattes, mais que de belles découvertes!Read more
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- Day 22
- Friday, February 10, 2017
- ⛅ 20 °C
- Altitude: Sea level
ChileLa Playa29°50’39” S 71°18’8” W
Désert en bord de mer, cactus et cumbia
February 10, 2017 in Chile ⋅ ⛅ 20 °C
Après avoir englouti un copieux petit déjeuner chez Cotono (ah oui, ici on ne meurt pas de faim), celui-ci nous propose de nous emmener jusqu'à l'autoroute afin que nous puissions faire du stop en direction de la Serena. Après 40 minutes de route, il nous dépose devant une station service munies de notre belle pancarte faite le matin même avec Amour.
N'ayant pas beaucoup dormi, nous sommes prises d'une envie d'oisiveté et sommes un peu découragées à l'idée de sortir nos pouce. Nous nous asseyons sur un bout de trottoir en attendant que notre "flemme passe".
Quand soudain, une voiture surgit et un homme en sort avec son fils. Il nous aperçoit (et oui, nous brillons de loin) et nous demande si on se dirige vers la Serena, car lui y va également, et si on veut, il peut nous y emmener. Il part faire une course et dès qu'on le voit disparaître derrière le mur du magasin, nous sommes prises d'un fou rire. Anne répète "mais on n'a rien fait, on n'a rien fait, on n'a même pas levé le p'tit doigt!".
Quelques minutes plus tard, nous embarquons à l'arrière de sa voiture. L'homme a un bon niveau d'anglais, c'est la raison pour laquelle il a souhaité nous prendre, pour pouvoir, dit-il, pratiquer cette langue qu'il n'a pas souvent l'occasion de parler !
Avocat de 37 ans, il est accompagné de son fils "excessivement" adolescent, ce qui fait de lui un très jeune papa. L' adolescent (dont je ne me rappelle plus le nom) suivra de manière générale 3 règles:
Règle n°1, ne pas parler;
Règle n°2, manger au moins toutes les 30 minutes (et attention plus c'est lourd et gras et sucré mieux c'est);
Règle n°3, ne pas quitter les yeux de son téléphone, écouteurs dans les oreilles oblige.
Des le début du voyage, nous apercevons les montagnes qui bordent la route. Celles ci nous impressionnent, elles sont majestueuses et contrastent vraiment avec le béton de l'autoroute. Plus l'on avance, plus le paysage change. A notre gauche, la côte chilienne, avec ses immenses plages et ses vagues qui fouettent les rochers. De l'autre côté, les montagnes de désert, mélanges de sables, de petits bosquets et surtout, surtout...de cactus!
Il y en a de toutes les formes, de toutes les tailles, parfois ils sont éparpillés, d'autres fois, ils semblent être en pleine reunion.
Le dépaysement est total, nous nous croyons un peu aux États-Unis, on attend les cowboys mais ils ne viendront pas.
On passe devant Coquimbo, la ville qui se trouve juste avant la Serena, le traffic est ralenti du aux nombre impressionnant de vacanciers chiliens.
Une fois déposées à la Serena, nous nous mettons en quête d'un hostel, il est déjà 21.30 et tous les hostels sont complets. Nous nous contentons donc d'un hôtel sans charme qui serait noté en négatif sur Booking tellement il est glauque. Notre chambre sent les toilettes approximativement propres car elle est dotée d'un distributeur de parfum d'ambiance...un vrai plaisir, sans parler du fait que l'on sursaute à chaque fois que la machine envoie un jet. Plus rien ne nous étonne. Bonne nuit!Read more
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- Day 25
- Monday, February 13, 2017 at 1:47 PM
- ⛅ 20 °C
- Altitude: 27 m
ChileLa Serena29°53’55” S 71°14’60” W
El faro - playa de La Serena
February 13, 2017 in Chile ⋅ ⛅ 20 °C
Ce matin, je repère un hostel pas trop cher et libre sur Booking. Sans réserver sur internet, nous nous y rendons et obtenons un prix élevé du à la saison, mais qui "reste" en deçà du budget max. Nous sommes accueillies à la vitrola comme des princesses, nous nous y sentons bien et le dortoir est grand, aéré, nous disposons de deux lits simples.
Nous marchons 20-25 min pour découvrir le fameux phare de la Serena qui se trouve en bord de mer et sa plage. La plage est bondée de monde, nous nous installons tout de même dans cet environnement si peu dépaysant, mélange de parasols, churros et d'obésité. La plage est immense mais sa beauté est, si je puis dire, gâchée par la foule et par l'arrière plan, peuplé d'immeubles type HLM en construction.
Sur le chemin de la plage à l'hôtel, nous nous arrêtons devant un vendeur de légumes: palta, tomate, fruit du cactus...à notre retour à l'hostel, nous faisons connaissance avec un couple de jeunes français et un hollandais. Je quitte Anne pour aller jouer aux cartes avec Cotono, Trini et son copain, puis petite balade sur la plage. Très bonne soirée !Read more
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- Day 26
- Tuesday, February 14, 2017
- ⛅ 23 °C
- Altitude: 26 m
ArgentinaEsteban Echeverría34°49’38” S 58°27’43” W
La ruta de las estrellas
February 14, 2017 in Argentina ⋅ ⛅ 23 °C
Aujourd'hui, je décide de partir avec Trini, Cotóno et Ludo en voiture dans la Valle del Elqui. Anne part de son côté avec les deux français en bus pour une journée visite à velo.
Nous prenons la route jusqu'à Monte Grande et nous arrêtons à Vicuna pour acheter de l'eau et faire des réserves. Je découvre le "mote", un mélange peu banal d'abricot cuit (très sucré) et de céréales molles qui me font un peu penser à l'ébli, le tout servi dans un verre et baignant dans un sirop sucré, un peu comme le jus d'ananas ou de pêches en conserve.
Sur le chemin, nous sommes une fois de plus ébahis par la beauté de ce qui nous entoure. On se sent si petits, plongés au beau milieu de cette gigantesque nature qui donne le vertige.
Une fois à Monte Grande, le voisin d'enfance de Trini et Cotono nous accueille tous les quatre dans son spa vieux de trois petites années. Le Spa est situé au beau milieu des montagnes de la vallée del Elqui. Nous profitons donc de cette fabuleuse chance que nous avons d'être là, ouvrons grands nos yeux puis nous endormons un moment au bord de la piscine.
Nous nous promenons un peu dans le village de Monte Grande puis découvrons le petit bled de Cochiguaz, qui d'après Cotono est très peu fréquenté par les touristes étrangers. Des autostoppeurs sautent à l'arrière du pick-up de manière aussi banale que lorsque je me jette dans mon lit. Je suis la seule amusée par cette scene, mes camarades étant eux, plutôt amusés de ma réaction. Sur notre gauche, nous apercevons une Stupa, lieu de culte bouddhiste. Nos deux passagers à l'arrière du pick-up sont en fait les gardiens de la Stupa et nous font une belle introduction au bouddhisme. Cet aménagement a été créé par un indien 3 ans auparavant, qui s'est installé au chili et a développé ce lieu de culte dans d'autres coin du pays.
Après ce rappel d'Asie, nous nous dirigeons vers le petit village de Pisco, le fameux alcool "du chilien qui se respecte" et repartons de nuit pour La Serena sous un ciel extraordinairement étoilé.Read more
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- Day 27
- Wednesday, February 15, 2017
- ⛅ 31 °C
- Altitude: 1,506 m
ChileTal-Tal25°27’4” S 70°2’16” W
Traversée de la ruta del desierto
February 15, 2017 in Chile ⋅ ⛅ 31 °C
Cotóno notre ange gardien nous avance en voiture jusqu'à une station service sur l'autoroute qui part vers le nord. Nous devrons être au plus tard à San Pedro de Atacama vendredi, c'est à dire dans 3 jours car nous rejoignons les français rencontrés à l'auberge de La Serena pour louer un van avec eux et découvrir le désert d'Atacama. Nous brandissons notre carton "Copiapó"(ville qui se situe entre La Serena et Antofagasta) et attendons sous le soleil brûlant que quelqu'un nous prenne sous son aile. Notre but de la journée est de nous rendre à Antofagasta, car un ami de Cotono peut nous accueillir chez lui et le plus gros de la route serait fait.
Moins de 10 minutes plus tard, la chance nous sourit et un camion de marchandise s'arrête. Notre gentil conducteur se dirige vers Iquique, ville côtière très au nord et nous explique qu'il va s'arrêter dormir à côté d'Antofagasta.
Nous voilà donc embarquées pour 12h dans un camion moins peuplé mais plus chargé que celui que nous avions pris d'Osorno à Santiago. Notre chilien du jour parle lui aussi très vite, mais à force d'entraînement, je commence à bien comprendre leur manière de s'exprimer.
Nos yeux et nos coeurs n'en peuvent plus de tant d'émerveillement, nous entamons la traversée du désert entouré de montagnes, puis nous longeons une fois de plus la côte, chargée de rochers naturellement éparpillés sur le bord de route.
Une nouvelle fois, la nature nous enseigne qu'elle n'a pas dit son dernier mot. "Regardez comme je suis belle", nous crit-elle.
Gérard (version française ) nous montre du doigt les croix qui se multiplient de long de la "ruta del desierto" comme on l'appelle ici. Il s'agit de conducteurs qui pour la plupart ne maîtrisent plus leur envie si forte de dormir et s'envolent vers un autre monde. Il faut dire que la route est quasi neuve et droite sur une bonne partie du chemin, ce qui appelle bien évidemment au sommeil. Nous passons d'ailleurs devant un camion dont la marchandise est ramassée par des employés de l'autoroute. Un peu plus loin, une voiture entièrement mise à nue, sans toiture, témoigne de l'extrême gravité de l'accident.
Après 12h de voyage, nous arrivons à La Negra, ville industrielle uniquement peuplée d'usines et d'entreprises. Les employés viennent pour la plupart d'Antofagasta, là où nous comptions nous arrêter et font l'aller - retour dans la journée. Personne ne vit ici. Finalement, nous posons notre tente sur le "parking" des camions et prenons juste de quoi nous couvrir.
Une bonne nuit au beau milieu de nulle part et demain matin, ça repart!Read more
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- Day 29
- Friday, February 17, 2017 at 12:00 AM
- ⛅ 12 °C
- Altitude: 2,418 m
ChileSan Pedro de Atacama22°55’2” S 68°11’51” W
La Negra - Calama - San pedro
February 17, 2017 in Chile ⋅ ⛅ 12 °C
Après une nuit rythmée par les allers- venues des camions de transports, nous nous réveillons plutôt en forme pour notre dernière partie de la route jusqu'au village de San Pedro de Atacama. Le lonely planet nous décrit l'endroit comme un mini Disneyland, peuplé de touristes mais dont le dépaysement et l'atypisme valent le détour.
Bon, en attendant, nous sommes toujours dans cette gare routière avec notre café à la main, et nous devons rejoindre Johanna et Ludo (les 2 français rencontrés à l'auberge de La Serena) qui arrivent à San Pedro en bus vers 9h.
Anne, assise près des sacs à dos, sort son "cahier de stop" et se met à tracer les 4 premières lettres de CALA....(ma) puis se voit interrompue par un homme qui lui demande où elle va. "On va à San Pedro", dit-elle. Notre futur nouvel ange gardien explique qu'il se dirige vers Calama et qu'il peut nous y emmener.
C'est reparti pour 3h de route jusqu'à la ville de Calama. Nous continuons notre parcours dans le désert et, les yeux ébahis, nous posons des dizaines de questions à Rodrigo, qui a l'air ravi de pouvoir nous parler de son pays et de sa culture. Ce dernier s'est fait tatouer le visage de sa douce sur le biceps de son bras droit. Il nous le montre fièrement. Il est jeune papa de trois enfants, et son travail consiste à fournir du matériel aux mines de cuivre (très nombreuses dans la région). Ne me demandez pas plus dz details, je n'y connais rien! Pour cela, il fait des allers retours entre la Serena, Calama et Antofagasta toute la semaine et je pense qu'il est bien content d'avoir de la compagnie de temps à autres.
Arrivés à Calama, il va nous inviter au restaurant, après nous avoir accompagnées dans un supermarché avec un rayon spécialisé dans les accessoires de camping. Escortees par notre doux gentleman, nous nous achetons des sacs de couchages et matelas (très/beaucoup trop fins) juste question de ne pas dormir à même le sol comme on l'a déjà fait plusieurs fois...!
Le ventre rempli, la tête pleine de merveilleux souvenirs suite à cette belle rencontre, nous reprenons nos pouces et sommes déposées sans encombres jusqu'à San Pedro par un autre gentil chilien.
Non sans difficulté, le dos écrasé par notre sac et sous une chaleur infernale, nous trouvons un camping et installons notre tente. Quelques heures plus tard, nous nous rendons sur la jolie place de San Pedro et nous tombons nez à nez avec notre petit couple de français !Nous decidons, sans plus tarder, de chercher un loueur de véhicules adaptés à notre périple...commence alors le debut d'une longue oh oui tres longue marche qui nous fait tourner en rond.
Les bureaux du fameux loueur étaient auparavant installés dans le centre mais depuis un certain temps ils ont été déplacés un peu plus loin...(juste question de nous rendre la tâche facile). Sans adresse et munis de notre plis beau castillan, nous demandons aux gens et finissons au bout de...trop longtemps par trouver cet fameux lieu (fermé).
Quelle victoire...! demain, nous nous rendrons chez ce dernier et nous parcourrons le désert d'Atacama!Read more
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- Day 30
- Saturday, February 18, 2017 at 3:44 PM
- ⛅ 31 °C
- Altitude: 2,319 m
ChileAntofagasta23°11’18” S 68°31’19” W
Los lagunas escondidas
February 18, 2017 in Chile ⋅ ⛅ 31 °C
Après une bonne soirée entre compatriotes qui nous a permis de décompresser de la journée "batarde" de la veille, nous nous réveillons curieuses de savoir à quoi pourra bien ressembler ce qu'on appelle ici "Los lagunas escondidas".
Comme leur nom l'indique, il s'agit de lagunes cachées au beau milieu de la Cordillère. Ces dernières sont formées de sel et sont entièrement naturelles.
Nous nous baignons dans une piscine naturelle de sel et nous flottons comme des ballons.
La guide nous emmène "gouter" devant un désert de roche et de sable. On se les pèle mais ça en vaut la peine!Read more
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- Day 30
- Saturday, February 18, 2017
- ⛅ 12 °C
- Altitude: 2,423 m
ChileSan Pedro de Atacama22°54’49” S 68°11’41” W
San Pedro nous joue des tours...
February 18, 2017 in Chile ⋅ ⛅ 12 °C
La veille, Ludo, Jojo, Anne et moi nous sommes démenés pour trouver la solution la moins chère qui nous permettrait de parcourir Atacama le Grand. Non sans mal...
Normalement, Sylvain, l'ami de notre petit couple d'amours, était supposé arriver à San Pedro en fin d'après midi.
Pour gagner du temps, nous nous sommes rendus à l'agence de location (si durement trouvée) puis, comme le 5ème membre était absent, et que, comme moi, il ne roule pas sur l'or, nous avons eu peur de prendre la décision de louer un van et de lui mettre le couteau sous la gorge dès son arrivée en lui demandant de participer au voyage sans avoir eu à l'avance son approbation.
Nous avons donc trouvé un compromis un peu plus adapté, en négociant avec "l'ami d'un ami d'un ami" de Cotono, qui a une agence de voyage et qui a eu l'amabilité de nous faire un prix de groupe. J'ai d'ailleurs clamé être moi aussi l'amie d'un ami de son ami qui est entre nous soit dit est adorable et bla et bla, ce qui m'a valu une légère moquerie. Davantage, la danse stratégique d'Anne et ses petites tapes insistantes (alleeeeez, fais nous un priiiiix) sur le bras du pas-très-dur-à-cuir ont bien marché.
Ce n'est pas avant 23h que Sylvain le guitaléléman pointera le bout de son manche et acceptera sans broncher le deal des 4 tours sur 3 jours dans le désert d'Atacama !Read more
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- Day 31
- Sunday, February 19, 2017 at 10:25 AM
- ⛅ 3 °C
- Altitude: 4,232 m
ChileRío Incahuasi22°32’27” S 68°2’18” W
Geysers, volcans, vicuñas, flamands
February 19, 2017 in Chile ⋅ ⛅ 3 °C
Petite gâterie de la journee: lever à 4h dans cette tente pour enfant et dans un froid glacial.
A 4h30, nous sommes devant notre camping munies de tout ce qui peut nous tenir chaud (couverture d'avion entre autres). Il faut dire qu'après des mois de voyage en Asie je nai pas pensé à changer mon sac et à m'equiper plus sérieusement pour faire face au froid.
Nous sommes donc récupérées en premier par notre minibus et notre douce guide Javiera. Puis nous allons cueillir fraichement reveillés les gugusses d'Annecy qui ne sont pas non plus au maximum de leur potentiel énergétique.
Apres une bonne heure et demi de route, nous arrivons de nuit sur le site des Geysers de Tatlo. A 4500m d'altitude, le froid est saisissant et je sens comme une compression dans les poumons.
Plus le jour se lève, plus nous découvrons la magie du paysage qui nous entoure. On apercoit plusieurs cimes de volcans sous des nuages épais, l'espace qui nous encercle est gigantesque, sans fin et des couleurs infinies s'imposent à ma vue comme une claque.
Une fois notre petite balade autour des Geysers accomplie, nous petit déjeunons copieusement avec le reste du groupe.
Pendant que certains se baignent dans les sources d'eau tiède (et se les gèlent en sortant), nous allons admirer le geysers surnommé "killer".
Nous prenons la route vers le village "traditionnel Machucas. Javiera nous explique qu'ils vendent de la viande de lama et que l'on peut essayer...
Avant d'arriver à Machucas, nous faisons escale sur la route devant le lago de los flamencos (lac des flamants rose) mais on n'aperçoit les oiseaux que de très loin. A la place, nous découvrons de gros oiseaux noirs, les taguas. Ces derniers construisent leurs nids au milieu du lac sur des petits tas d'herbe, ils y dorment et y mangent et se protègent du froid comme cela l'hiver.
Le village Machucas est pour Anne et moi une vaste blague. Des hordes de touristes se précipitent devant le barbecue de brochettes de lama en en caressent un juste avant.
L'église est prise d'assaut par les photographes endiablés. Il est vrai que le temps et le décor sont idéals pour les photos. Mais la réalité en est autre. Ce village n'a plus d'âme, il l'a vendue au tourisme. Malgré tout, les vieilles maisons et les croix qui s'élèvent sur leurs toits sont impressionnantes et dépaysantes.
De retour à San Pedro vers midi et demi, nous nous rendons à la gare routière et nous rendons compte que le prochain bus disponible pour la Bolivie ne part que jeudi.
Nous décidons de ne pas partir pour la Vallée de la lune cet après midi mais de décaler le tour au lendemain. Cela permet d'étaler nos visites sur la durée, et de nous reposer après notre marathon (2 A/R à la gare routière, galère du guichet fermé, escale à l'agence etc).Read more
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- Day 32
- Monday, February 20, 2017
- ⛅ 3 °C
- Altitude: 2,423 m
ChileSan Pedro de Atacama22°54’49” S 68°11’41” W
La vallée en forme de Lune
February 20, 2017 in Chile ⋅ ⛅ 3 °C
L'après-midi, nous nous rendons à notre agence pour retrouver notre groupe et notre guide et parcourir la vallée de la lune.
Les images parlent d'elles mêmes, c'est grandiose!
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- Day 33
- Tuesday, February 21, 2017
- ⛅ 3 °C
- Altitude: 2,430 m
ChileSan Pedro de Atacama22°54’38” S 68°12’0” W
J'ai vu une autruche et j'ai pleuré.
February 21, 2017 in Chile ⋅ ⛅ 3 °C
J'écrirai cet article plus tard car il y a trop de choses à dire et je n'ai pas encore pris le temps de le faire. Les photos témoignent de cette incroyable journée durant laquelle j'ai pleuré de joie, trop plein d'émotion dans mon coeur face à cette splendeur de la nature et à la grâce des animaux sauvages (autruches, vicuñas, ânes, flamands rose)...Read more
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- Day 34
- Wednesday, February 22, 2017
- ⛅ 3 °C
- Altitude: 4,172 m
BoliviaEnrique Baldivieso21°24’2” S 67°59’38” W
Au revoir mon chili!
February 22, 2017 in Bolivia ⋅ ⛅ 3 °C
Aujourd'hui, c'est notre dernier jour à San Pedro et au Chili. Une très longue journée d'attente nous guette, car notre bus pour la Bolivie part à 3h du matin. Nous décidons de ne rien faire à part plier la tente et nous connecter à internet dans un café aussi cher qu'une brasserie parisienne.
Dans notre camping, c'est jackpot pour nos voisins: tente, tasses, tapis de sol...servez-vous!
Un dernier sandwich à l'avocat (entre autres) sur la petite place de San Pedro, achat de cartes postales pour les grands parents, échange d'argent (il me restait quelques reals du Brésil) puis c'est le début de l'ennui.
Vers 23h, après avoir récupéré nos sacs (trempés) que nous avions laissés au camping à notre chère propriétaire perchée, nous nous dirigeons vers la gare routière. Nous ne sommes pas tristes de quitter ce camping car jusqu'au bout, princesse Lore, comme on l'a surnommée, nous en aura fait des belles: paiement systématique de 500 pesos pour charger notre téléphone, avec toujours ce petit "quinientos" glissé dans notre oreille au cas où l'on oublie de payer!
Paiement de l'emplacement chaque jour au lieu de payer plusieurs nuits d'un coup. Elle arrive vers midi telle une duchesse droguée à la Marie Jeanne avec son petit cahier dans les mains pour noter qui doit payer. Notre Dr Queen femme médecin des temps modernes nous demande de payer pour charger un téléphone, pour garder un sac le dernier jour après le check out.. elle rentre dans la douche pendant que je suis nue pour tourner le robinet de l'autre côté "la llave, la llave".
La télévision à fond dès 8h du matin sans personne devant, la fontaine kitchouille qui consomme de l'eau et ne sert à rien à part me donner envie d'uriner..tout cela a contribué à me mettre un chouia sur les nerfs et Anne...aussi! Ah c'est beau l'écologie.
Bref, le courant n'est pas passé, pourtant on ne demandait pas la lune, juste un peu de cohérence.
Nous voilà donc à la gare routière, installées dans nos sacs de couchage étalées de tout notre long sur des rangées de chaises.
Je garderai un souvenir extraordinaire du Chili, je n'ai pas de mots pour décrire le bonheur que j'ai pu ressentir durant toutes ces découvertes. Humains, animaux, paysages chiliens, tout nous a bluffé.
Chili, tu es une oeuvre d'art, un mélange de bonté, de solidarité et d'amour à toi toute seule. Tu nous a réservé bon nombre de surprises, principalement des bonnes et tu nous as appris à oser, à foncer, à rêver.
Merci!Read more
























































































































Adrien Denis
Trop belles!
Louise Damian
Canon les meufs
Pelletier Marion
Canon les Filles 😘