• Aline en roue libre
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mar 2019 – set 2025

Nepal-Japon à vélo

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  • The fine art of Thai massage

    28 giugno 2019, Tailandia ⋅ ⛅ 31 °C

    Inspired by positive recounts from friends, we decided to follow an introductory class of Thai massage.

    Funded around 2 500 years ago, some say by Buddhist monks, Thai massage actually originates from India. It is sometimes called "assisted yoga" (or "the lazy man's yoga" !) and can be a bit surprising when received for the first time. One feels like being pushed, stretched and compressed (or even crushed !) in every direction, sometimes quite harshly and... as a result, painfully. It is not the style of massage that will only relax you... The stretching movements and pressure points rather aim at letting the energy flow in every part of your body and organs, so that they function at their best.

    Our teacher, Mac, was great. Very patient too. For as a mother-daughter duo, we might not have been the best students ever ! We were gossiping and squabbling in French ("you are not "gentle" enough","you're not doing the right move", etc.), frequently laughing at our clumsiness and sometimes, my mother would be so relaxed that she would just... doze off.

    In Mac's school, there is indeed a quietness and peacefulness that makes you feel like in a temple. If Thai massage has strong ties with yoga, it also resembles a meditative practice. We pray before starting, first to thank the teacher, then to ask for permission to touch the person. Key principles are deep respect for the other person's body as well as a genuine intention to offer some of your own time and energy for him/ her. Isn't it nice?

    In between classes, we enjoyed our free time in our accommodation, the aptly named "Enchanted Garden" : swimming pool and nice company with our hosts and some travelers/ expats. We also pursued our discovery of thai food in a tiny and delicious round-the-corner restaurant (where you often get something else than what you ordered !). Overall, we spent an enriching and relaxing week.

    I had the chance to return to Mac's school a week later, to celebrate its 20th birthday, with the blessings of several monks. A moving ceremony.

    About Thai massage (Asokananda's style) : https://www.asokananda.com/
    About Mac's school near Chiang Mai : http://www.art-of-thai-massage.com/
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  • Le scooter, c'est bien aussi

    22 giugno 2019, Tailandia ⋅ ⛅ 31 °C

    Les jours suivants, cest ma mère qui nous mène, à scooter, jusqu'au havre touristique de Pai, au nord-ouest, au milieu de montagnes vertes et luxuriantes. Un bain de jouvence pour elle, voire un retour à l'adolescence, puisque ça fait 30 ans qu'elle n'a pas utilisé ce moyen de transport !

    Nous avons reçu en chemin juste la bonne quantité de mini-mousson pour nous effrayer et nous faire enfiler K-way et pantalons de pluie, mais sans trop mouiller ni changer notre programme de pauses-visites ! (waterfalls, hotsprings/ geyser, canyon, vieux pont britannique...). Ca serpente dans quelques collines, mais nous nous attendions à une route bien plus difficile. Moralité, le scooter, cest bien. Encore plus quand on se fait conduire !

    Si nous apprécions les paysages alentours, nous restons un peu sceptiques face au côté "nid à touristes" de Paï, où une promenade le soir s'apparente à un défilé d'occidentaux en (très) petites tenues et à une succession de magasins à souvenirs. Une sorte de concentré de Chiang Mai, avec un plus fort ratio touristes/ habitants.

    Pour ma part, ayant été parfois longtemps dans des endroits où il était impossible de trouver un restaurant avec une carte, ou un restaurant tout court, je me réjouis et me régale... quitte à manger autant que lorsque je pédalais tous les jours.
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  • Retrouvailles à Chiang Mai

    20 giugno 2019, Tailandia ⋅ ⛅ 31 °C

    Et l'invité surprise était donc... ma Maman, qui a débarqué jusqu'au nord de la Thailande pour passer une dizaine de jours avec moi.

    Je lui ai mené la vie dure : à peine sorties de l'aéroport, nous enfourchons nos vélos pour une excursion jusqu'à un lac (30 km A/R). Et le lendemain, randonnée dans des collines menant à plusieurs temples, en compagnie d'une canadienne globe-trotteuse rencontrée à un cours de yoga quelques jours plus tôt.

    Mais nous prenons aussi soin de nous : rite du petit dej' copieux dans notre "homestay" cachée à l'extérieur de la vieille ville, massage thaï presque quotidien (même si ca s'avère douloureux...), visite de temples, découverte de la gastronomie thaïlandaise....

    J'apprécie infiniment la compagnie, le repos et la facilité de cet interlude en duo. Ma garde-robe et mon stock de medicaments, cosmétiques, sucreries sont aussi renouvelés, grâce à tout ce que ma mère a apporté dans ses bagages.
    Ai-je le droit, pour résumer, d'utiliser la formule tant de fois empruntée... Luxe, Calme et Volupté? Je me l'accorde !
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  • Point kilométrage & logement

    17 giugno 2019, Tailandia ⋅ 🌧 26 °C

    Changement de pays : l'occasion d'un petit point kilométrage ! D'autant que jai réalisé que je m'étais mélangé les pinceaux en Inde (post du 21 mai) : ce n'était pas le 2000eme mais le 1500eme kilometre qu'il me fallait célébrer ! (c'est depuis corrigé). Enfin, maintenant avec la Birmanie j'en suis à 2500 km. Bilan ci-dessous :
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    Excluding little parts to touristic spots & "non travelling days" :

    NEPAL : 9 cycling days (out of 9) : 495 km
    Daily average : 55 km
    Min : 16 km (sick...)
    Max : 82 km.

    INDIA : 18 cycling days (out of 33) : 940 km
    Daily average (cycling days) : 52 km
    Min : 10 km (recovering from the 2500 m+ from the previous day, visiting Darjeeling...)
    Max : 88 km.

    MYANMAR : 15 cycling days (out of 24) : 1034 km
    Daily average (cycling days) : 68.9 km
    Min : 14 km (travelling by bus + tiny bit by bicycle)
    Max : 136 km (126 km +10 km to go to a restaurant !)

    This brings us to... 2469 km ! Easy to remember : roughly 500 km in Nepal, 1000 km in India and 1000 km in Myanmar.
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    J'en profite pour ajouter un bilan logement car je trouvais intéressant de partager où/ comment javais dormi dans ces 3 pays. Vous trouverez cela en photo, avec même des petits pourcentages, pour ceux qui aiment les maths ! 🤓

    En synthèse : sur 60 jours (sans le premier mois avec Marie au Nepal ni le trek en Inde), l'hôtel arrive largement en tête avec plus de la moitié des nuits (52%), suivi de la tente (19%) mais pas toujours en camping sauvage, difficile en ces contrées denses et/ou montagneuses. Viennent ensuite les nuits en couchsurfing et chez l'habitant (15%), testées seulement en Inde (moitié couchsurfing moitié incruste improvisée). Le reste se répartit entre logements bizarroïdes dans des institutions officielles/ religieuses (les monastères sont top pour cela !) et nuits dans des transports (en Birmanie, mon dos s'en souvient...). Voici pour les "bilans" chiffrés !
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  • Welcome to Thailand / Sawatdee-ka !

    16 giugno 2019, Tailandia ⋅ 🌧 27 °C

    Et me voici en Thaïlande !
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    Bon, en réalité, nous sommes le 4 juillet, j'ai franchi la frontière entre la Birmanie et la Thailande il y a presque 3 semaines. Mais ayant profité de La Thailande, pays "intermediaire" entre le Nepal et le Japon (ce nest sans doute pas vrai en termes de kilométrage mais cest ma sensation), pour m'accorder une longue pause sans pédaler, je me suis aussi mise en "vacances pingouins". J'ai donc un peu de rattrapage à faire pour raconter les dernières semaines... Mais je peux pour cela "anti-dater" les posts, cest parfait.
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    Debarquant dans un pays inconnu, je dois dire que j'étais toute excitée en passant la frontiere. Meme si cela m'arrive assez souvent en ce moment (environ tous les mois), ce sentiment spécial qui aiguise le sens d'observation et mêle excitation à un peu d'apprehension, ne faiblit pas. On retrouve chaque fois des similitudes avec le "pays d'avant" mais il faut s'adapter, réapprendre. Nouvelle langue, nouvelle monnaie, nouveaux panneaux, comportements differents... J'aime la legere désorientation (presque un petit vertige !) que cela induit.
    N'ayant pas de guide touristique et rien lu en avance, je ne sais pas trop à quoi m'attendre et arrive avec un œil neuf. Aucune idee preconcue, à part le cliche qui colle à ce pays d'une destination déjà devoyee par le tourisme de masse...
    Quelques premieres observations depuis la ville frontiere de Mae Sot (qui valent ce qu'elles valent apres 2 jours sur place. Anne Sophie qui a passé plusieurs mois dans un hopital ici en tant que kiné, aura bien plus/mieux à dire !)
    - Meme si la Birmanie était deja bien plus propre, ordonnée, organisée que ce à quoi je m'attendais, la Thailande semble un cran au dessus. Plus riche également.
    - les Thailandais semblent aussi apprecier les Buddhas geants et dorés et meme aller plus loin dans le "kitsh" (cf la video du bateau...!)
    - l'écriture, à la fois belle et rigolote, me fait penser... à de gracieuses premolaires ! C'est encore mieux quand cette écriture disons dentesque... annonce un dentiste, à côté d'une vraie prémolaire qui sourit ! 😄
    - lesThailandais ont l'air aussi accueillants que les Birmans. Même si j'ai mis 15 jours à maitriser les "merci" et "bonjour" en version polie, prononcee par une femme (dur...), cela n'a jamais fermé les visages ni diminué les sourires. Ils sont peut etre encore plus réservés et discrets, et d'une patience à toute epreuve. La fameuse retenue asiatique. On s'éloigne en tous cas de plus en plus de la curiosité et du caractère expansif des Indiens ! Finis les selfies. Cela ne me manque pas trop, mais je suis surprise quand les gens me rendent un service ou me parlent sans demander une photo ni poser des tas de questions !
    - le Kyats birman ne vaut rien par rapport au Bath thailandais. Ayant troqué plus de 200 000 kyats pour 4 000 baths, jai la sensation de m'être faite avoir et je me sens soudainement pauvre. Effet positif (seulement durant quelques jours) : je dépense mes Baths avec parcimonie...
    - il semble pleuvoir un peu moins de ce côté de la frontière ! Ouf 🙂

    Mae Sot ne renforce pas le cliché de pays très touristique. Même s'il y a pas mal d'occidentaux et donc les restaus et activités pour les accueillir, cette ville semble surtout proche culturellement de la Birmanie : beaucoup de populations Karen, malmenées la-bas, y ont trouvé refuge. Je déguste ainsi avec délice... des spécialités birmanes encore jamais testées auparavant !

    Dernière découverte, ou plutôt surprise : je me suis plantée dans mon décompte de jours. Après m'être un peu pressée et stressée à la fin de la Birmanie (d'où les 130 km en un jour) j'ai finalement 2 jours d'avance pour retrouver ma "voyageuse surprise" dans le Nord de la Thailande ! Je "traîne" donc à Mae Sot puis à Chiang Mai. Découverte du massage thaï (aie aie aie, je serre les dents sous les doigts, bras, coudes énergiques des masseuses ! je me decouvre bien cassée et endolorie apres les nombreux km a vélo...), petit restaus, visites de temples, cours de yoga... C'est aussi agreable de se poser/ reposer et de se laisser être, pour un temps, une "vraie touriste". Surtout avec cette météo, encore moyenne.
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  • 100 smiles per hour with Quico & Vita

    16 giugno 2019, Myanmar ⋅ 🌧 26 °C

    Quico & Vita : not to be mistaken for "Chico & Rita", an animation movie with an incredible soundtrack (by the cuban piano-player Bebo Valdes) !
    No, Quico is a spanish guy, Vita his bike. I have been hearing from them since the beginning of my trip in Nepal ! "Have you met the Spanish guy with his very tall bike?". Eventually, it will be thanks to Angel Gabriel (remember? the cyclist that rode with me in Silchar, India) that we "met", at least virtually. Gariel rode with him and put us in touch.

    Quico & Vita are riding a few weeks behind me. Now that I am in Chiang Mai, Thailand, they are about to cross the border between Myanmar and Thailand.
    What stroke me when chatting with Quico is to notice how close our riding experiences have been, especially in India : being surrounded by people when you camp (and try to rest), feeling tired of the never-ceasing attention...
    But even though I don't arouse as much interest as him (I ride a normal bike whereas he rides a strange tall bike !), I totally share his experience - and joy- of being rewarded by dozens of smiles along the way... The name of his blog is "at 100 smiles per hour". How true this is ! I don't mention it enough in my posts, but clearly, people's smiles and kindness are what make this trip so enjoyable and the "fuel" for keeping on riding...

    With his permission, I share some of his pictures : first so that you can have a look at his amazing bicycle, second to see if you can notice common features between our trips !! :)
    And maybe tall Vita and fat Hathi will have a chance to meet some day...

    Quico's blog : https://a100sonrisasporhora.com
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  • Quand Birmanie rime avec pluie...

    15 giugno 2019, Myanmar ⋅ 🌧 23 °C

    Mes trois derniers jours birmans ont été un peu moroses car toujours sous la mousson ! Cela ne veut pas dire qu'il pleut tout le temps mais tout de même... une bonne partie de la journée. Et dès que ça tombe, il vaut mieux s'abriter car ce n'est ni une bruine bretonne ni anglaise ni même une pluie parisienne. Je découvre à mes dépens que la pluie n'est pas verticale ici ! Elle semble rebondir, remonter, en tous cas s'infiltre de partout. Goretex et pantalon de pluie déclarent forfait. La plupart des gens restent d'ailleurs en tongs et en manches courtes, je devrais probablement faire de même pour arrêter de me trimballer avec plein d'affaires trempées...
    La pluie rend aussi impossible le bivouac (ma tente ne flotte pas...). Mais je m'en suis sortie avec une auberge à Hpa An (où j'opte pour une chambre plutôt que pour le dortoir, pour épargner aux voyageurs mes affaires qui puent), puis avec une nouvelle nuit dans un monastère bouddhiste.

    Le dernier jour, je me fais encore saucer dans la montagne. Je pactise avec l'ennemi et accepte d'embarquer dans un pick up militaire. Sorte de convoi officiel avec de hauts gradés, une voiture devant, une voiture derrière, et de la place dans les deux, mais je suis a la place parquée avec les jeunes militaires à l'arrière du pick up du milieu, en extérieur donc. Question de protocole? Ou volonté de marquer le fait qu'ils m'aident mais sans trop encourager mon periple non plus ? Nous sommes 4 à l'arrière, sous une pluie torrentielle + grêle + gros vent pendant 50 km. Je m'accroche à mon velo autant que je le tiens, c'est cocasse mais ce n'est pas une partie de plaisir... Un des militaires a une mitraillette plus longue que son bras (il est certes petit), enroulée dans un joli tissu, couleur toge de moine. Il a à peine 18 ans. de l'autre main, il a à cœur d'aider à tenir mon vélo, quitte à se prendre des rafales en plein visage... Vision étrange.

    Peu avant, j'avais oublié de raconter que 2 hommes à scooter avaient essayé de m'arrêter dans les montagnes entre Loikaw et Taungoo, prétendant être de la police et me demandant mon passeport. Mais pour ma part, quand je vois deux gars sans uniformes tenter de me bloquer le chemin, je ne m'arrête pas, au contraire j'accélère !! Ils ont commencé à me suivre mais comme je continuais en disant "No, I don't want to stop" puis les ignorais, ils ont fini par laisser tomber. Je pense que c'étaient 2 cheffaillons d'un village, vexés que je n'aie pas répondu à leurs questions en roulant et qui ont tenté l'argument policier ! (Il y a dans les villages des milices non officielles, en plus ou moins bons termes avec l'armée nationale).

    Alors que je redoutais pas mal le vélo en Birmanie, cette anecdote est finalement le "pire" qui me soit arrivé et ce n'était pas bien méchant...
    Je passe la frontière Birmanie-Thailande à la fin du troisième jour, sans encombres, et à vrai dire très excitee de découvrir un nouveau pays ! Le chapitre birman, ouvert par un soleil de plomb et une chaleur écrasante, se clôt 25 jours plus tard, sous une pluie presque fraîche.
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  • Un Golden rock plus embrumé que doré

    12 giugno 2019, Myanmar ⋅ 🌧 20 °C

    Bon autant le dire (confession de mauvaise touriste): je nai presque rien vu et moyennement apprécié ce soi-disant mythique Golden rock. Un rocher doré qui tiendrait miraculeusement en équilibre car posé sur un cheveu du Buddha.. Meme pas de photo à partager d'ailleurs.
    La mousson ce jour là a transformé le monde en piscine géante, j'ai plutôt regardé mes pieds pour éviter de glisser sur le carrelage des temples qui l'entourent.
    Des trajets compliqués pour venir jusque ici, une journée un peu perdue à visiter ce truc...je ne sais pas si j'ai bien choisi l'une de mes dernières étapes en Birmanie ! Consolation : le super hotel où j'ai finalement passé 2 nuits, peu motivée que j'étais pour repartir dès l'aprem sous de nouvelles averses incessantes ...

    PS : si vous allez néanmoins un jour en Birmanie, ce site essaie de vous convaincre d'aller voir le Golden Rock et montre des photos bien plus jolies que ce que j'ai pu voir (ne pas voir en l'occurrence) sous la pluie :
    https://againstthecompass.com/en/reasons-visit-…
    (J'essaie d'etre objective mais n'empêche, même si je reviens et qu'il fait beau je n'y retournerai pas!)
    PPS : J'ai ajouté une photo du Golden Rock par beau temps, amicalement transférée par Anne-Sophie qui l'a visité quelques semaines plus tôt !
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  • Transit Taungoo-Bago-Kyaikhto-Kinpun

    10 giugno 2019, Myanmar ⋅ 🌧 26 °C

    Rien de spécial ici : j'enchaîne divers moyens de transport pour me rapprocher du sud, et clôturer la Birmanie par quelques jours à vélo avant de retrouver ma mère à Chiang Maï, dans le Nord de la Thaïlande !
    Seul élément non négligeable : la mousson est vraiment arrivée. A cela, plusieurs conséquences : je prends moins de photos, le vélo c'est moins marrant et j'ai un nouveau parfum, qui m'embaume du soir au matin : "Chien mouillé" de chez Gillette.
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  • Vis ma vie de nonne birmane

    10 giugno 2019, Myanmar ⋅ ⛅ 23 °C

    Les voilà, mes hôtes improbables ! Les "sisters of reparation", un nom approprié après une longue journée de vélo dans les collines.
    Je ne veux en rien diminuer la gentillesse de mes précédents hôtes mais après un foyer musulman, une maison hindoue, quelques monastères bouddhistes et une église presbytérienne, je crois que les sœurs ont remporté la palme de l'hospitalité ! Quoique réservées dans leurs manières, elles n'ont cessé de me répéter à quel point elles étaient heureuses que je sois là et m'ont bien choyée et nourrie, allant jusqu'à remplir mes sacoches de gâteaux. J'ai dormi dans une cellule monastique, simple mais pas dénuée de confort (en plus du lit avec moustiquaire : une table, une chaise, une petite commode). Mais peut être ai-je eu le droit à une chambre d'invitée, moins austère que les leurs...
    Nous avons bien mangé, avec un approvisionnement frais du potager et des arbres fruitiers du jardin, entretenus avec soin par ces dames. À ma question pourtant ingénue et qui ne cherchait pas à accuser "Do you have any food restrictions?", une sœur me répond d'un air coupable, en regardant son bol de riz et les légumes (elle venait de se resservir)... "Well, no...".
    Deux sœurs étaient aussi de passage. Missionnaires, l'une aux Philippines, l'autre au Vatican, elles parlaient bien anglais. Sister Julie me raconte l'évangélisation des environs par des Italiens (un peu comme les missions Don Bosco du nord-est de l'Inde) et à quel point celle-ci a selon elle bonifié la vie des habitants. "It is thanks to their sacrifice that we are here today", déclare-t-elle avec sérieux. Une impulsion qui a bien pris auprès des ethnies locales, plutôt animistes que bouddhistes, bien contentes de consolider leur légitimité face à la majorité birmane bouddhiste.
    Bon, mon rêve ultime aurait été de rencontrer une Whoopi Goldberg locale et d'entonner avec elle des gospels, mais il ne faut pas trop en demander. Les chants du soir puis de l'aurore, qui sont parvenus jusqu'à ma cellule, étaient déjà harmonieux...
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  • Monts, mousson... camion

    9 giugno 2019, Myanmar ⋅ ☁️ 26 °C

    Mya, my hostess in Pindaya, had warned me : "between Loikaw and Taungoo you'll have to take a bus. These are real mountains. Too difficult with your bicycle". The first day, I congratulated myself for not having listened to her. Despite the dark threatening clouds and the steep slopes, the site was amazing and I was just enjoying being here amid this beauty ! At night, I was also hosted in an original place, but you will read this in an upcoming post... 😊
    The second day, I realized that she might have been right. Forced to get down from my bicycle and to push it on never-ending slopes, in heavy rain and hail that drenched me to the skin within seconds, I was starting to feel desperate, wondering how I was going to pass through these mountains... But then, at the exact moment when despair was growing overwhelming, a truck driver stopped and waved me to embark with him !

    Well, when you don't have the strength to push anymore and wonder how you will camp in this rain, you do not hesitate for long. Nevermind the third day of cycling in the hills that I was suppose to do.
    I was lucky to be found here : few cars and even less trucks were riding this road. With "Aung hoï", the driver, we could not really communicate, besides a few mimes and smiles. But I understood from his gestures that he liked biking too and that he had been driving for tol many hours already (only a mix of betel, cigarettes, beer and heavy horn-blowing seemed to keep him awake...).

    80 km were left to reach Taungoo. They took us 6 hours. This must be commonplace in Myanmar but in my eyes, the truck was falling into pieces. Neither my door nor my window could open from the inside, my seat was... horizontal (I had to prop it up against my piled-up luggage to keep it straight). More alarming maybe, the lights went on and off all the time, Aung hoi had trouble moving the gear stick and we had to stop regularly, to wait for the motor oil temperature to cool down...

    But we made it ! I invited Aung hoi at a restaurant and proposed to give him money for the ride, but he refused both. While I was back on the road with my bicycle, he bade farewell with a last deafening (but well-intended) horn blow. Sweet guy.
    In the end, I only rode around 140 km during these 2 days. Enough to make me sleep like a log in the uncomfortable nighttrain I took that same night to Bagu. Planned arrival time : 3.30 am...
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  • Roland Garros à Loikaw

    8 giugno 2019, Myanmar ⋅ ⛅ 30 °C

    A Loikaw, rien de spécial, tout pour me plaire. Un lac, une rivière, des pagodes, mais aussi un supermarché (où jai pu dégoter de la vache qui rit et du faux nutella !) et plein de restaurants où on trouve de tout, dans la catégorie panasiatique du moins. Chinois, coréen, thaï, birman... Un régal pour les papilles.

    Je ne devais y rester qu'une nuit après ma petite journée de 40 km mais n'ai finalement pas eu envie de repartir tout de suite. Je suis aussi tombée sur un bar qui diffusait Roland Garros, grâce à une vieille serveuse fan de tennis qui a imposé sa loi sur le programme. J'ai ainsi pu assister au superbe match à suspense Thiem/ Djokovic, sur 2 jours. Elisabeth (la serveuse) étant une fan absolue de Djokovic, j'ai pris un malin plaisir à soutenir Thiem. Nous nous jetions des regards noirs ou applaudissions ostensiblement dès que l'un ou l'autre marquait, puis éclations de rire. J'ai aussi eu l'honneur d'être accueillie à la table des piliers du bars, un peu les gangsters du lieu, en tous cas gardiens de la télécommande, qui m'ont nourrie et fait boire du whisky (tellement dilué, à l'indienne, que ce n'était pas bien méchant). Dans la sorte d'auberge de jeunesse où je logeais, toute neuve et tres "cosy", j'ai pu dormir 2 nuits seule dans un grand dortoir. Quel luxe.

    Mais bref, après cet intermède relaxant, il a fallu repartir. A venir : trois belles journées de pédalage dans des collines/ montagnes pour arriver de l'autre côté dans la vallée de Taungoo, avant de continuer vers le sud.
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  • Le lac Inle en mode furtif

    7 giugno 2019, Myanmar ⋅ ⛅ 29 °C

    Je n'aurai pas vraiment vécu une version touristique du lac Inle, ayant trouvé moyen de ne pas dormir dans la ville qui le borde (Nyaungshwe) et n'ayant fait aucune des attractions classiques (tour de bateau pour observer les "floating gardens je suppose !). Il faut dire que j'avais déjà été gâtée avec le magnifique lac Loktak en Inde...

    A la place, j'ai dormi dans un "horse club" aux allures de ranch grâce à une denommée "Cucu" que j'ai contactée par téléphone, et qui, même absente, a tout fait pour me rendre le séjour agréable ! (Fruits, boisson, dîner, petit déj offerts par la maison...). Avec une vue dégagée sur un petit lac, en hauteur, le ranch jouit d'un cadre idyllique. Bon, il m'a fallu écouter jusqu'à une heure tardive le staff chanter à tue tête des versions birmanes de chansons comme "la solitudine" et être réveillée par des batailles entre les chiens et... des lézards ou insectes, qui faisaient trembler toute la terrasse en bois où etait posée ma tente. Il y a toujours de petits inconvénients à être hébergée gratuitement !

    Le lendemain j'ai repris la route, longeant le lac Inle puis d'autres au sud. Encore une fois, paysages superbes mais la fin de journee a commencé à être rude (beaucoup de pistes non goudronnées, beaucoup de km, un peu de pluie). Dans ces cas là, les podcasts maident à tenir ! Il est d'ailleurs très étrange d'écouter la voie rauque et sexy de Jeanne Moreau, l'histoire des percées urbaines du baron Haussmann ou encore la genèse de "Nuit et brouillard" dans ce décor et ces couleurs asiatiques...

    Le soir je me suis trouvé un bon lieu pour camper, sur une petite colline, caché derriere de la végétation (gnouf, dur d'y hisser le velo un peu à bout de forces en fin de journee... mais c'étaient les derniers efforts). Le lendemain, plus que 40/ 50 km et j'étais de nouveau dans une ville : Loikaw, capitale de l'état de Kayah, méconnue et pourtant charmante. Je pense que d'ici 10 ans elle figurera dans les guides et sera assaillie par les touristes !
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  • J'ai trouvé la Provence birmane

    5 giugno 2019, Myanmar ⋅ ⛅ 26 °C

    De retour à Mandalay, j'ai juste pris le temps de récupérer mes affaires puis de dîner avant de sauter dans un bus de nuit. Arrivée à Kalaw à ...3h30 du matin. Rude. Je n'ai presque pas dormi. Petite course- poursuite avec des chiens de rue pas franchement amènes avant de trouver l'hostel que j'avais réservé, mais pour le soir suivant... A 4h la porte est close. Je dors donc quelques heures sur le palier (pratique d'avoir un tapis de sol avec soi !) avant de me ressaisir, motivée pour un cours de yoga matinal que l'on m'a conseillé. Mais l'horaire a changé, ce n'est plus à 8h mais à 11h. Du coup je décide de quitter Kalaw (et ses bons restaus chaudement recommandés par mes copines américaines, snif...). Je rassemble l'énergie qu'il me reste après cette courte nuit pour pédaler vers Pindaya, une cinquantaine de km au nord, par une route collineuse.

    Les paysages sont magnifiques, bien différents de ceux de l'ouest (Monywa/ Bagan) et de l'est (Hsi Paw). Ni trop secs ni trop tropicaux. J'ai trouvé ma combinaison favorite et me sens comme... dans la Provence de la Birmanie ! Remplacez les champs de lavande par des rizières et cultures vert vif, les oliviers par des arbres et buissons secs endogènes (mais tout aussi envoûtants) et les églises par des stupas et vous y êtes ! Bon...Mon analogie tient sans doute mieux par la formidable lumière et les contrastes entre couleurs. Par une sorte de douceur de vivre que l'on entrevoit aussi, malgré la rudesse des travaux des champs. La mousson approche, il y a du monde occupé à bêcher.

    A Pindaya, mignonne petite ville autour d'un lac, bordée de collines, je m'offre le luxe d'un bel hôtel qui tient plus de la "homestay". Seule invitée, je suis chaleureusement accueillie par Mya, francophone et anglophone, ancienne guide, et son petit frère. La bibliothèque est aussi bien fournie, y compris de livres francais ! J'avale un petit Éric-Emmanuel Schmitt.
    Pindaya est connue pour ses multiples représentations de Buddha nichées dans une vaste grotte. Les Birmans se sont ici vraiment lâchés : on peut observer plus de 8000 statues en déambulant dans les allées labyrinthiques... Le site date du 18eme mais des Buddhas continuent d'etre ajoutés par des donateurs, qui n'oublient pas de bien faire figurer leur plaque, cest bon pour le karma ! Je reprends la route l'après-midi vers le lac Inle, à travers des paysages simples - arbres majestueux, maisons en bois et bambou, champs, collines - mais à mes yeux toujours aussi remarquables - et dans une temperature agréable.
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  • Pause fraîcheur dans les collines

    3 giugno 2019, Myanmar ⋅ ⛅ 32 °C

    Je me suis accordé une pause de quelques jours sans trop de vélo en prenant, comme la plupart des touristes, le train vers Hsi Paw. Depart de Mandalay à 4h du matin, puis ... 11 heures de trajet. Mais cela en vaut la peine. On tangue comme dans un bateau, on se prend les branches d'arbres non taillées dans la figure et on avance à 10 km/heure mais les paysages sont grandioses. En particulier, depuis le vertigineux viaduc de Gokteik datant de l'Empire britannique (le train roule là a 5 km/h, est ce par manque de confiance en la solidité de cet ouvrage de 700 m de long..?) La "upper class" est confortable, hormis quelques petites souris qui vous chatouillent les pieds de bon matin...
    Jai trouvé à Hsi Paw : encore des temples (un "little Bagan"), des colonies de bedbugs (mais l'hôtel a fini par me trouver une chambre non infestée !) et deux américaines adorables que j'ai embarquées pour pédaler puis avec qui nous sommes allées à Pyin oo Lwin, autre petite ville charmante, avec de bons restaurants et un immense jardin botanique, agrémenté d'un lac, d'un musée à fossiles...
    Aussi, une Australienne qui est mon "double" inversé (elle voyage du Japon vers le Nepal, l'occasion rêvée pour partager récits et bons plans ! On lisait "burmese days" au meme moment donc nous avons pu bosser sur le vocabulaire ardu d'Orwell et débriefer...). Bref, un agréable break.
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  • The "5 Ps" of Mandalay

    30 maggio 2019, Myanmar ⋅ ☁️ 35 °C

    Georges Orwell is better known for "1984" or for "The animal farm". But one of his early books, "Burmese days", written in 1934, also depicts daily life in a little town of Myanmar under British rule. Being born in India and having served as a British officer in Burma, he has good insight to give a vitriol and shocking recount of the European society at that time : selfishness, hypocrisy, outraging racism, and on the Burmese side : corruption, cruelty or simply blunt ignorance and naïveté... And for those who meant better and were trying to think "out of the box", you'll see what tragic destiny is left for them !

    Even though the book seems to have been a bit forgotten (at least out of Myanmar), some travel blogs still remember his "5 Ps formula" to describe Mandalay : "pagodas, priests, porks, pariahs and prostitutes". As for myself, I would rather get rid of the last two to replace them by Puppets - I saw a nice marionettes show there, and Parcel - the one I was longing for. In it : a new e-reading device, and nice messages from friends & family...

    Another letter could be S for surprise or M for misunderstanding (or another P, using a well-known French slang word !) : I was expecting the van to arrive in Mandalay at around 5 or 6 am... Comfortably settled for the night, next to the driver, I was all confused when dragged out of the vehicle at... 1 am : "Mandalay, Mandalay !". So my first encounter with the city was in the middle of the night, through an 8 km ride to reach a hostel... Fortunately, someone opened and accepted me for a very early check-in.

    Otherwise, I quite disagree with Orwell's gloomy description of Mandalay. I found the city very pleasant with its low-buildings profile, the easy-to-ride grid street plan, numerous pagodas and craftsman shops, the moat-surrounded palace and a nice hill from where to watch the sunset...
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  • Détours par Salay et Chauk

    28 maggio 2019, Myanmar ⋅ ⛅ 37 °C

    Équation un peu difficile : comment sortir du Mont Popa, isolé des grands axes et des villes (et donc de bus ou trains qui peuvent m'emmener ailleurs) ? En effet je trouve la Birmanie trop vaste (et le climat trop hostile en ces semaines pre-mousson...) pour tout faire à vélo. Je dois aussi aller à Mandalay récupérer un colis.
    Plutot que de revenir à Bagan (malgré l'appel des sirènes du délicieux glacier. Snif), j'opte pour un détour par le sud-ouest. Direction deux petites villes le long de l'Irrawaddy river : Salay, qui offre quelques temples de la même époque que Bagan, puis Chauk, plus connue pour son bazar... et pour son "hub" de transports. Je pourrai y attraper un bus vers Mandalay. C'est parti !

    PS : vous le verrez sur la carte, l'itinéraire en Birmanie sera donc moins linéaire !
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  • Mont Popa & hospitalité bouddhiste

    27 maggio 2019, Myanmar ⋅ ☀️ 31 °C

    Depuis Bagan, apres avoir visité quelques derniers temples, je file vers le mont Popa, une cinquantaine de km à l'est. Ca monte mais ce nest pas si terrible et je suis ravie de me dire que chaque centaine de mètres pris en hauteur signifiera peut être un degré de moins?
    Ce mont est sacré car habité par les anciens esprits "Nats". On y a donc construit un temple, bordé par de nombreux monastères. Je monte à la tombée du jour et trouve refuge dans un des monastères où je suis gentiment accueillie.

    Seul bémol, un moine qui pour m'apporter de l'eau, me pointe sa lampe torche sur le visage en pleine nuit alors que je dors ... (?!) 😯 L'intention était adorable, mais la méthode plus digne de la Stasi que d'un moine bouddhiste !
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  • Festival de pagodes à Bagan

    26 maggio 2019, Myanmar ⋅ ⛅ 37 °C

    Bagan est LE site touristique spectaculaire et immanquable de Birmanie. Un peu comme Angkor au Cambodge. 10 photos ne donneront donc qu'un maigre aperçu de sa richesse architecturale. J'en choisis certaines qui me semblent plus originales et tente de partager "l'ambiance" autour de quelques thèmes.

    Pagodes / temples
    2000, 3000, 4000 ? Les chiffres divergent. Même si les Pyus avaient deja bati de premiers edifices, la plupart datent du 11eme, sous le règne d'Anawratha. Converti au bouddhisme, il veut autant faire preuve de ferveur que marquer sa domination. L'Empire s'étend alors du Cambodge à l'Inde. Le roi aurait fait travailler comme esclaves 30 000 Mons conquis, dont la famille royale, pour édifier ces temples. Un âge d'or éphémère : des le 13eme Bagan est mise a sac par une invasion tatare. La capitale se déplace à Mrauk-U (une autre des 15 capitales successives du royaume !)

    Bouddhas
    Qui dit temples dit...bouddhas. Impassibles, méditatifs, boudeurs ou malicieux, debouts, couchés ou assis, discrets ou bling bling (j'ai même vu un bouddha disco en... boules à facettes), argentés, dorés, en terre ou en pierre... Bref, vous l'aurez compris, la demande de ne pas être représenté n'a pas été entendue. Plus sérieusement, le bouddha de style birman a les doigts d'une main pointés vers le sol (le guide écrit "pour prendre la terre à témoin", un Birman m'a dit "pour puiser son énergie de la terre"), des cheveux frisottés, de longs lobes, souvent une épaule decouverte. Les yeux sont mi-clos, le regard vers le bas (méditation?). Les birmans aiment les décorer, les affublant parfois d'une couverture jaune, dorée ou fleurie sur les épaules.

    Gens
    Tanaka (pâte naturelle blanche/jaune que les femmes mais aussi quelques hommes mettent sur leur visage pour se protéger du soleil) et longyii (longue jupe nouée à la taille, à carreaux pour les hommes, aux motifs plus variés pour les femmes). Ferveur et offrandes. Aussi beaucoup de siestes ! Ma palme de la sieste improbable va à une dame que j'ai vu dormir la tête sur une brique en guise de coussin... Sourires, regards curieux, mais jamais trop insistants. Gentillesse, comme toujours. Mention au serveur qui t'offre des chips et de l'eau fraîche des ton arrivee, puis des fruits et des sucreries en surprise au dessert.

    Moyen de transport
    A vélo plutôt qu'à montgolfiere, c'est moins cher... Très pratique aussi pour s'arrêter partout et à son rythme.

    Pauses gourmandes
    Glaces et jus de fruits frais : un bonheur par cette chaleur. Jai même hésité à revenir dormir une nuit à Bagan pour tester tous les parfums du glacier artisanal trouvé la bas. Sinon, les restaurants sont nombreux et de qualité. Salutaire après la "traversée du desert" entre Monywa et Bagan, où jai trouvé des plats certes bon marché mais parfois... dégoûtants.

    Logement
    Petit budget (lit dans dortoir de 4) mais...avec un acces à la piscine de l'hôtel d'en face !! Ma "coloc" : une infirmière basque exhibitionniste et qui parlait anglais... comme une vache espagnole (!). Tres sympa au demeurant. La pauvre s'est méchamment entaillé le pied dans un temple (on doit se déchausser mais ce nest pas propre et sécurisé pour autant).

    Bilan : je crois que j'ai visité entre 15 et 20 temples en une demi-journee + une heure le lendemain avant de repartir. Sur 1000 ou 2000 cest très peu mais je n'étais déjà pas loin de l'overdose... Durée variable : entre 5 minutes (le temps d'une photo ou d'un coup d'œil) et 2h (sieste puis 30/ 40 minutes pour retrouver mon chemin, mon vélo, mes chaussures...Le sens de l'orientation dans des édifices circulaires dotés de plusieurs entrées n'est pas mon point fort !).
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  • Camping birman - Mission discrétion

    24 maggio 2019, Myanmar ⋅ ⛅ 34 °C

    De ce que j'ai compris, le camping sauvage est interdit en Birmanie. D’après divers blogs, il incomberait même aux honnêtes citoyens de vous dénoncer s'ils voyaient votre tente...

    Le petit futé écrit, au chapitre "Campings" : "Inimaginable en Birmanie. Comment pourrait-on contrôler vos allées et venues si vous faites preuve d’autant d’autonomie dès le départ ? L’esprit camping n’est pas du tout dans les mœurs birmanes. Quant au camping « sauvage », il est inconcevable ! De toute façon, en période de pluie, une bonne averse tropicale aurait tôt fait de tremper votre toile de tente jusqu’à la corde"

    Mais entre les villes ou les sites touristiques, il y a de la distance.. et pas d'hébergement. Le logement chez l'habitant est aussi interdit. Si je veux voyager à vélo, il faut bien que je dorme quelque part. Je me dis qu'il suffit d'être discret. Mode d'emploi en 3 images !
    Le soir, la pluie a commencé à tomber dès que jetais sous la tente et le matin, j’ai croisé des bergers et leurs chèvres, mais une fois seulement mon campement replié. Timing parfait.

    Fière d'avoir réussi à contredire le petit futé, je ne m'en vanterai cependant pas au delà du petit cercle des pingouins. Pour camper heureux, campons cachés...
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  • Bouddhas géants et à répétition

    24 maggio 2019, Myanmar ⋅ ⛅ 35 °C

    Apres ceux cachés dans des grottes, je découvre en chemin, toujours près de Monywa, un trio de Bouddhas massifs (un debout, un assis, un couché, visibles à des kilomètres à la ronde. C'est d'ailleurs frustrant à velo car on croit être arrivé, mais non... )
    Et des champs de Bouddhas. Sortes de cimetières américains des plages normandes mais en version joyeuse puisqu'au lieu des croix blanches de sinistre mémoire, se déploient des Bouddhas souriants et paisibles, chacun avec un petit détail qui le distingue de ses voisins.
    Toujours pas de touristes en vue, mais de sympathiques birmans qui acceptent de me prendre en photo (avec un cadrage parfois surprenant ! Quelqu'un a réussi à couper à la fois ma tête et celle du géant...) et essayent de me vendre de jolies chemises et jupes (échec) et des cacahuètes grillées (réussite).
    Dans les temples aussi, les Birmans semblent fans des reproductions de Bouddhas à l'infini. Comme à Thanboddhay où de mini, moyens et grands Bouddhas remplissent chaque cm carré des murs, porches ou colonnes, dedans comme dehors. Dire que le Bouddha en question ne souhaitait pas qu'on le représente. Vœu particulierement ignoré en Birmanie !
    Mais c'est sympa, plutôt esthétique et apaisant, et pour le moment je ne souffre pas d'overdose de ces statues... On verra après Bagan !
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  • & Temples dorés à Monywa

    23 maggio 2019, Myanmar ⋅ ⛅ 39 °C

    Monywa, une ville moyenne agréable, apparemment un peu en dehors des sentiers touristiques. Je serai ainsi seule dans mon dortoir de 6 lits, dans un hotel de bonne qualité.
    J'y visite des temples, où je suis autant un objet de curiosité que les locaux le sont pour moi (nouveau pays oblige !)
    J'y fais mon marché pour racheter des objets perdus indispensables (tongs, casquette ..), trouvant les birmans très honnêtes (sans débat, les vendeuses sollicitées pour un conseil mode tombent d'accord sur la paire de tongs 3 fois moins chère..)
    J'y mange bien et pour pas cher (je le réaliserai apres coup avec des prix parfois 10 fois plus élevés dans les zones touristiques !) , constatant que les birmans ne comprennent pas du tout l'anglais et que mon langage des signes est inefficace (exemples : je me retrouve avec un pad thai en plus de mon plat -du coup emmené en balade aux grottes... -, ou avec du thé bouillant dans ma gourde plutôt que de l'eau purifiée). Mais en toutes circonstances ils restent très polis et bienveillants.
    Ce premier contact avec la Birmanie est très positif mais je suis impressionnée par la chaleur étouffante... Heureusement, le second jour a perdu quelques degrés avec des averses matinales, prémices de la mousson. Je roule vers Bagan, 150 km au sud.
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  • Bouddhas cachés à Po Win Taung

    23 maggio 2019, Myanmar ⋅ ⛅ 38 °C

    Apres un gros coup de flemme pour raconter la Birmanie, je me force enfin... Le style du pays sera donc peut être télégraphique, pour tenter de rattraper une dizaine de jours de retard.

    Depuis Monywa, meme si je m'étais promis de ne rien faire apres la nuit dans le bus, je ne resiste pas à l'envie d'explorer les alentours. L'après midi, direction les grottes de Po Wing Tan, 50 km A/R en traversant la riviere Chindwin dans une barge plutôt que 80 km en faisant le tour. C'est deja assez : je pédale dans une fournaise ! Le seul vent généré par la vitesse (pourtant pas excessive) me brûle la peau... Je me dis que je suis folle de pédaler par cette chaleur. D'autant que la route est déserte, la vegetation rare . Pas d'ombre. Pas une gargotte où engloutir un coca frais... Rien !

    Heureusement ça va vite et je suis ravie de découvrir un site désert et majestueux. Ma seule compagnie : des singes, des chiens sauvages et une vendeuse d'objets sur le site qui m'a permis de ne pas rater un gros buddha doré caché dans une "grotte". Plutôt que de "grottes", Po wing tan est fait d'une myriade d'alcôves troglodytes où sont nichés d'innombrables bouddhas, en pierre ou en métal. D'autres edifices présentent de beaux frontons sculptés. Tout est en ruine, peu entretenu. Enjambant des déchets et des ronces, je tente de pénétrer dans presque toutes les alcôves mais ce n'est pas du goût d'une bande de chiens errants qui a fait de certaines des niches au sens propre. Je ne pourrai pas aller partout...
    Les photos ne rendent pas justice à la beauté et à l'étrangeté de ce site laissé un peu à l'abandon.
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  • Good morning Myanmar !

    22 maggio 2019, Myanmar ⋅ ☀️ 31 °C

    From my last indian campsite, I thought it would be quick to reach the Tamu-Moreh border. Haha, again, I should have looked at the elevation map. The last 25 km climbed again on a hill before finally getting down... With an empty stomach and an already boiling temperature, these last kilometers felt hard (my plan was to catch a morning bus from the Burmese side so I woke up early, skipped breakfast and then rushed...).
    But a few checkpoints later - where the Indian armymen were super nice : I was offered water and even fresh watermelon ! -, there I was, crossing the bridge separating the two countries, painted in two different colors to clearly mark the border.

    Moreh, on the Indian side, is a strange place. This terrestrial border crossing opened only one year ago, in mid-May 2018 (like all land crossing points between India and Myanmar). So you can see vast and new buildings but poorly indicated and with almost noone in there (neither travellers nor officers). At least this "emptiness" makes the crossing quite fast and easy.

    On the Burmese side, I could find a van leaving at 2 pm (in reality it was 4 pm), direction Monywa. 345 km, 13 hours of travel.
    Why Monywa? Well, Myanmar is a vast country. To cross it in 28 days while still enjoying some site seeing, i will have to skip some cycling parts by riding buses or trains. I chose Monywa, to visit a less known place and to slowly "discover Myanmar" by bicycle before arriving to the tourist hotspots like Bagan or Mandalay (respectively 153 km and 142 km from Monywa).

    The ride was long and on ongoing battle for space (i was stuck between two indian guys whose legs widespreading habit had to be kept under control...). Since I imagine that in India the issue of manspreading has not yet emerged (and even though some european articles provide scientific explanations for this bad habit (*)), i had to take the law into my own hands (or to invent it): I decided to "counterspread" by opening my legs too and even by blocking my knees with a cushion so as to create a more comfortable patella-to-patella contact with my neighbors (and prevent them from taking advantage while i was sleeping...!) It worked well, even though I could feel their surprise (Why is this european lady taking up so much space?). As for the hands and arms, well, measuring at least 10 to 15 cm more than my neighbors, I also decided to take advantage and let them find space for themselves. In the end, i probably spent a better night than the 3 big foreign dudes (Israeli, Canadian, Colombian), crammed at the back of the van.

    The bus crashed us (Hathi and I) at 5 am in Monywa. A bit harsh after a night of van-seating but I was soon comforted with my first burmese breakfast : noodles, soup & tea.

    Nota : first contacts with the Burmese people : they seem to be extremely gentle and helpful - a special thanks to the lady who ran after an ice cream scooter for me & to the team that helped make my new sim card work (involving 2 shop keepers, 2 Mytel employees, their manager...and taking 3 hours)- but the communication is going to be complicated ! Mostly no English spoken. Sometimes not a single word. At least in non touristic places like Tamu or Monywa...

    *
    https://www.independent.co.uk/life-style/manspr…
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  • Et le lendemain, quelque part ici...

    21 maggio 2019, India ⋅ ⛅ 30 °C

    ...j'ai franchi mon 1500eme kilometre !

    Cela fait des comptes presque ronds, faciles a retenir : environ 500 km de velo au Nepal, 1000 km en Inde, puisqu'il ne me reste qu'une cinquantaine de km avant de franchir la frontière indo-birmane.

    Cette journée a aussi été ma première de 100 km. Le repos et la beauté du lac Loktak n'y sont pas pour rien et m'ont permis de repartir en forme. Le fait que j'egare régulièrement des affaires aussi : mon chargement est de plus en plus léger ! Comme j'en blaguais avec des voyageurs rencontrés en chemin, ce voyage me met d'office dans une perspective bouddhiste de détachement matériel... A bientôt, en Birmanie !
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