• Louis Minello
  • Victor Mary
  • Joseph Plot
Feb – Aug 2023

Chili, Bolivie après on verra

A 161-day adventure by Louis, Victor & Joseph Read more
  • Le stop c'est top

    March 18, 2023 in Chile ⋅ ⛅ 4 °C

    Objectif d'aujourd'hui : journée de stop pour rallier dans l'idéal Chaiten (6h30 de route) ou Puyuhuapi (3h15 de route).

    On se réveille à 7h30-40 et on part un peu avant 9h de notre hostal. On passe au supermarché à côté pour prendre des pains pour les sandwichs du midi et voir s'ils ont trouvé les lunettes de Victor. Rien n'en fait, il continuera son voyage sans ses lunettes.

    On part ensuite au premier spot de stop et on y arrive vers 9h40. Louis et Joseph écoutent des musiques des années 2000-2010 en dansant pour se réchauffer pendant que Victor lit un livre. Après 1h30 de stop, personne nous prends et on marche 600 mètres pour rejoindre un autre spot de stop. On attend 5 minutes et un minibus vide nous prends pour nous amener jusqu'au croisement pour rejoindre Puerto Aysen ou continuer vers le nord, 30-40 minutes plus loin. On s'arrête même un peu avant pour admirer une cascade.

    On a juste le temps de descendre du bus (pas le temps de prendre une photo), qu'une autre voiture arrive, Louis tend son pouce et la voiture s'arrête. On dit merci Louis pour sa réactivité, sa clairvoyance et son sang-froid qu'il doit sûrement à ses années de sportif HN et de joueur de fédérale 2.

    C'est un couple super sympa, Armando et Erica, vivant à Coyhaique qui nous prennent. On discute bien sur le trajet mais il y a un petit quiproquo sur l'endroit où ils nous avancent. On se fait donc des films sur les petites villes où ils peuvent nous amener et on est à chaque fois ravis quand on dépasse les villes où on pensait qu'ils allaient s'arrêter. Finalement, vers 13h, ils nous arrêtent à un croisement pour aller soit à Puerto Cisnes soit continuer vers le Nord. On prend notre photo, on fait un petit câlin, on les remercie et on repart pour du stop.

    On établit une super stratégie pour augmenter nos chances d'avoir un stop. La voiture d'Armando et Erica roulait vite et a doublée bcp de voitures qui risquent donc de bientôt arriver à notre niveau. Faire des sandwichs étant trop long et galère, on décide de manger pour midi des chips, un paquet d'Oreo et des pêches. Puis, on prends des paris sur le temps qu'on devra attendre en stop: Louis dit 33 minutes, Joseph 27 et Victor 1h07 (il ne sera donc pas déçu s'il perd son paris). Le chrono est lancé.

    Au bout de 34 minutes, une voiture s'arrête et nous prends. A son bord, Laurenco le chauffeur, un avocat super gentil mais qui aime bien appuyer sur la pédale d'accélérateur, et Bruno, un français comme par hasard (en Patagonie, il y a autant de français que de Guanaco, c'est pour dire). Destination finale: La Junta, qu'on devrait rejoindre vers 16h30, ce qui nous laisse rêver d'atteindre Chaiten en fin de journée (à 2h de La Junta).
    En cours de route, Laurenco propose de s'arrêter plusieurs fois au bord de sentiers ou de thermes et de nous attendre mais on refuse tous poliment. Cependant, sur la route, on peut observer le glacier du parc Queulat et des fjords qui bordent la route (Louis croit même voir un dauphin, ce qui est possible car les fjords sont reliés à l'océan). Comme prévu, on arrive à 16h30 à La Junta et on enchaîne sur du stop. On quitte le spot vers 18h40 et on se trouve un camping.

    On pose nos affaires et Louis propose de faire une petite balade pour atteindre des points de vues sur la vallée. Joseph reste au camping pour appeler famille et amis tandis que Bruno rejoint Victor et Louis. Les mirradors offrent un super point de vue sur la vallée que Louis compare au Pays-Basque. S'en suit une discussion sur le rugby, les villages du Pays-Basque et les férias associées.

    On rentre au camping manger du riz et des pâtes devant le match de rugby France-Galles qu'on a réussi à télécharger. Demain objectif stop pour rejoindre Chaiten et finaliser nos préparatifs pour faire le parc Pumalin.

    Bon anniv Olivier (papa Plot)
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  • On est toujours en Patagonie ?

    March 19, 2023 in Chile ⋅ ⛅ 8 °C

    On se réveille dans notre petite chambre en bois pour la nuit. On a eu un peu froid cette nuit alors on est bien content d'avoir dormi ici. On commence le stop à 9h là où on l'a fini la veille. 30 min et un 4×4 s'arrête, seulement ils sont déjà trois. Le chauffeur s'en fiche et nous dit de monter. On va se serrer ...

    On fait la connaissance de Pablo, Maria et Margerita qui est à l'arrière à côté de Victor. Justement on parle tout le trajet avec Marguarita. Elle a 72 ans, elle fume depuis qu'elle a 8 piges mais elle est plus en forme que les dents de Pablo. Elle proposera même à Victor de passer son bras sur elle .... grrrrr

    Ils nous posent après 1h de route à une heure de Chaiten, la ville objectif. Dans ce bled, nous ferons 3h de stop sans réussite et sans voir beaucoup de voitures. Quand un bus pour Chaiten passe, on saute sur l'occasion, en plus il est pas cher.

    Une fois arrivé à Chaiten, on finis nos courses, Joseph le précieux va poser ses affaires dans un pressing ( et oui cela fait la deuxième fois pour lui alors que Victor et Louis preferent rester sales, beurk) et on prend toutes les infos possibles sur le parc Pumalin. Justement il n'est pas payant alors on décide d'y aller dès ce soir.

    On se rend en stop sur la plage de Santa Barbara à l'entrée du parc pour y dormir (premier camping sauvage). C'est Pierre, un ami de Louis qui leur avait fortement conseillé. Et on a bien fait de suivre ses conseils. On est totalement dépaysé, on ne se croirait plus en Patagonie. C'est une longue plage de sable noir, avec une forêt bien dense directement à fleur de plage. On aura le droit à un super couché de soleil. Victor et Louis ont même aperçu une otarie à plusieurs reprises qui était sûrement en train de chasser.

    Avant de s'endormir, on regarde les étoiles tous ensemble en se disant qu'on a quand même beaucoup de chance d'être là. Il nous tarde le lendemain pour notre premier jour dans le parc qu'on nous a vendu comme un Jurassic Park (pour les paysages hein vous inquiétez pas).
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  • JURASSIK PARK

    March 20, 2023 in Chile

    On se réveille après une nuit un peu humide et froide sur notre plage. Pendant que Joseph prépare ses affaires, Louis et Victor regardent l'océan et aperçoivent non pas une mais 3 otaries au loin. On en aura eu de la chance.

    On quitte notre campement un peu avant 9h30, on se mets sur la route pour essayer de faire du stop pendant quelques minutes puis un bus arrive et l'on monte dedans afin qu'il nous dépose plus haut. Objectif d'aujourd'hui : visiter le secteur Nord du parc Pumalin. 4 randonnées dont les départs se situent en bord de route, sont possibles. On décide de commencer par la randonnée du lago Trenador, puis de descendre pour faire les autres et ensuite de revenir à Chaiten d'ici mardi.

    On rentre tous de suite dans un environnement très différent de nos dernières randonnées. Le décor de ce sentier nous fait étrangement penser à Jurassic Park. La flore est verdoyante avec différents types d'arbres et de grandes fougères et on retrouve aussi une faune ancienne et presque fossilisée: des dinosaures !!! (En réalité c'est juste un groupe de touristes de sextagénaires). Malgré nos gros sacs sur le dos et une rando très pentue (400 de D+ pour 1,6 km), on dépasse ces reliques d'un autre temps en deux enjambées.

    La rando est super, et nous conduit jusqu'à un lac super sympa en nous faisant passer sur un chemin étroit bordé de plantes vertes, constitué de planches en bois, des fois pourries, des fois remplacées par la boue ou des troncs de bois que l'on doit escalader ou passer en s'accroupissant. Louis est enchanté (il a bien raison de l'être). On se pose tranquillement au lac pour déguster notre traditionnel sandwich thon-mayo et son paquet de biscuits avant de redescendre toujours dans ce merveilleux cadre. On aura rencontré au total 10 personnes sur cette rando ce qui la rend agréable aussi.

    De retour sur la route, on enchaîne avec une autre petite rando pour admirer de magnifiques arbres millénaires: des Alerces (dans quelques jours, de retour en Argentine, on fera le parc des Alerces). Les arbres sont magnifiques de leurs grandeurs. Sur le chemin, on traverse un pont où on peut voir une jolie petite rivière qui nous donne fortement envie de nous baigner.

    Il est 15h, on vient de finir notre deuxième petite rando et le prochain camping, ainsi que sa randonnée (cascade Escandidas) n'est qu'à 2 km, une petite demie heure de marche. On arrivera sûrement à temps pour se poser et faire la randonnée ce qui nous avancerait beaucoup pour demain. On fonce donc, on arrive au camping (par chance qui est gratuit), on fait sécher la tente et on se pose quelques minutes avant de partir (sans nos gros sacs), aller voir nos cascades. La rando est rapide et toujours aussi belle et verdoyante. On descend à une première cascade puis on monte à la deuxième cascade où on fait des simulations de cascades (on crache de l'eau comme un geyser). Victor a beaucoup de mal. Durant l'ascension, on trouve une superbe petite veste de montagne accrochée à une branche (sûrement quelqu'un qui l'a perdue ou laissée là exprès). Louis, pris par un élan de générosité, essaie de convaincre ses deux amis, de "l'emprunter définitivement" pour l'offrir à Victor. Joseph et Victor, dans un élan de bonté chrétienne, préfèrent laisser cette veste à son endroit afin de réchauffer son arbre, soumis aux vents et à l'humidité.

    On redescend au camping se poser et surtout faire notre traditionnel partie de Uno pour savoir qui fait la vaisselle (2 vaisselles sont en jeu). Joseph perd les deux parties lamentablement (est-il nul ou n'a-t-il pas de chance?) tandis que Victor gagne 5 parties sur 6 (a-t-il beaucoup de chance ou est-il très fort? Le karma frappera sûrement dans les prochains jours). Louis quant à lui est mi-figue, mi-raisin, ni bon ni mauvais mais échappe aux tournées de vaisselles. Pour redorer l'honneur de Joseph, il faut rappeler qu'à El Chalten, Joseph et son comparse Victor regardaient Louis et Nico se disputer la dernière place, tout en nommant ces batailles pittoresques, avec un plaisir malin, "La bataille des cancres".

    On va ensuite à la douche. L'eau est plus froide que gelée, c'est donc une épreuve mais tout le monde la passe avec brio pour enchaîner avec notre repas traditionnel du soir: 200-250g de pâtes avec une préparation de riz déjà cuisinée. La fatigue terrasse ensuite nos 3 aventuriers qui vont se coucher vers 21h-21h30. Demain matin: objectif volcan de Chaiten puis retourner à Chaiten et pourquoi pas enchaîner sur Futaleufú pour rejoindre l'Argentine le plus tôt possible (et déguster des pintes de bières pour pas cher).
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  • Premier volcan

    March 21, 2023 in Chile ⋅ ☀️ 5 °C

    Réveil en douceur ce matin. Le programme de la journée est simple : rando sur le Volcan de Chaiten puis tenter de se rendre à Fulatefu, une ville frontalière avec l'Argentine.

    On se lève, déjeune et se prépare tranquillement dans cette nature paisible. Nous ne sommes pas pressés car nous attendons un bus qui doit passer vers 11h30. Pour nous occuper, on fait 6 km avec nos gros sacs sur le bord de la route, c'est carré.

    Comme prévu le bus nous récupère à 11h30 au bord d'un lac et nous amène au pied du volcan. Là, on hésite à cacher nos gros sacs ou les prendre avec nous. Mais on se dit que la Patagonie c'est vraiment safe, alors on décide de les cacher derrière les toilettes pour se faciliter la tâche pour la montée.

    Debute alors une montée de 1h avec 650 de D+. On a vraiment bien fait de poser les sacs. La montée est super raide, on l'a dur (surtout josiau, qui en pète terrible). A partir du milieu de la montée, on se retrouve dans une zone sans végétation, avec de grands alerces qui ont été brûlé lors de la dernière éruption du volcan (en 2008, une éruption à détruit toute la ville de Chaiten).

    Lorsque qu'on arrive en haut, on a une magnifique vue sur le Volcan en face de nous. Il y a des traces de coulées de laves tout autour et on a même la chance de voir quelques fumerolles (fumée qui sort de la terre). On se dit que c'est le moment de manger notre repas emblématique en regardant le volcan, à savoir le sandwich thon-mayo. Malheureusement on a oublié les couteaux en bas ... on est donc obligé de faire la descente avant de se remplir le ventre.

    Comme à son habitude, Victor descend à vive allure suivi de près par Joseph et Louis (il faut croire que le thon est une source de motivation pour eux). Une fois arrivée en bas, les sacs sont toujours là et on aperçoit une voiture qui sort du parking. Au culot on tente le stop, et ça marche. C'est un jeune américain qui nous amènera directement à chaiten. Le plan se passe sans accroc.

    On arrive à Chaiten, on mange, on regarde une dernière fois l'océan et on prend un bus pour rejoindre Futaleufu près de la frontière argentine. C'est un bus de 4h qui emprunte une majorité de parties non goudronnées de la carretera Austral. Cependant, même si on commence à avoir mal au cul, la route est toujours aussi belle. Pour les 50 derniers kilomètres, on longe la rivière Futaleufu ("Futa" pour Monsieur Clément Caillard, l'as du kayak). Elle est d'un bleue extraordinaire mais elle est surtout mondialement connue pour ses rapides et ses courants. C'est une des rivières les plus réputées au monde pour les experts en kayak et rafting. Ça nous donne des idées pour le lendemain.

    En arrivant à Futaleufu, on cherche une auberge pour passer une bonne nuit après 10 jours en tente. En descendant du bus, une dame qui faisait du vélo PAR HASARD dans le coin alpague Joseph et propose de venir chez elle. Ça fait un peu "attrape touriste" mais le prix est pas cher. On la suit, elle nous montre la maison et on décide d'accepter. Victor est au ange car il va dormir au milieu des croquettes pour chat (MIAOU).

    On va boire un coup pour avoir de la WiFi et donner des nouvelles aux familles qui n'en ont pas eu depuis un moment (On apprend qu'un avis de recherche avait déjà été lancé pour Louis). On en profite pour boire des bières et des piscos pour fêter la fin de la carretera Austral. En rentrant un peu éméchés, notre hôte du soir nous ouvrira même un bouteille de rouge (ça pique).

    Une bonne nuit en perspective pour demain en finir avec la patagonie chilienne et rejoindre Esquel et l'Argentine.
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  • Retour en Argentine

    March 22, 2023 in Argentina ⋅ ☀️ 5 °C

    QUI PEUT NOUS STOPPER

    Après une bonne nuit de sommeil et pour traverser le salon en toute tranquillité, nous décidons d’attendre le départ de l’obstacle qui sépare nos chambres de la salle bain : le père de famille de l’auberge qui, probablement absorbé par sa tasse de maté, reste assis pendant plus d’une heure sans sourciller. C’est donc en slip que nous défilons devant lui pour pouvoir nous changer, avant de prendre le petit-déjeuner avec le reste de la famille. Nous discutons un peu et prenons connaissance au passage d’autres joueurs chiliens jouant en Ligue 1. Avant de partir et voulant faire sécher quelques affaires, Joseph fait fondre son short sur le poêle de la cuisine, et c’est sur généreux cadeau de départ que nous retrouvons une nouvelle fois la route de l’Argentine (le coût d’une virée en kayak sur le Rio Futaleufu s’avérant trop cher pour nous… et trop dangereux ).

    Nous sommes escortés vers la frontière par une horde de chiens errants qui se donnent en spectacle en frôlant chaque voiture que nous croisons.

    Arrivés à la frontière argentine, le pouce magique de Louis nous permet de grimper dans une voiture en moins d’une minute, et de parcourir en deux heures toute la route jusqu’à Esquel. C’est là où Caroline et Adrien (les amis de Louis) se décident à abandonner leur activité préférée, prendre le bus afin de passer les prochains jours en notre compagnie. Mais avant cela, notre chauffeur aux avis très prononcés sur les Mapuches ("mierda de mapuche") nous permet d’échanger un peu de monnaie avec un Argentin ayant travaillé à Strasbourg ! Nouveaux riches, nous nous mettons à la recherche d’une auberge tout en visitant Esquel. Le climat est beaucoup plus chaud et aride, ce qui tranche avec la végétation si dense du parc Pumallin, et avec le climat de la ville même ol y a une vingtaine d’années….

    L’exploration de la ville mène Victor et Louis à la découverte d’une curieuse enseigne dans laquelle repose des objets bruyants et anguleux : un pressing ! Ils décident alors d’y jeter leurs habits qui ressortiront quelques heures plus tard, privés de leur odeur de gibier. Plus important cependant, ils ont pu trouver le bar dont les pintes sont les moins chères de la ville (0.95€). Ils y attendent Caro et Adri (et évidemment Joseph), pour les retrouvailles, que nous célébrons tous autour de quelques bières. Adrien nous dirige dans une parilla (restant où l’on mange beaucoup de viande), où on continue de boire , tout ému de retrouver des saveurs presque oubliées.

    Nous repartons nous coucher heureux et rassasiés dans notre dortoir, en espérant pouvoir rejoindre le parc Los Alerces demain !
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  • Retrouvailles à Esquel

    March 23, 2023 in Argentina ⋅ ☀️ 3 °C

    Réveil tranquille dans notre petite auberge vers 8h30-9h. On a retrouvé les amis de Louis, Adri et Caro, alors la journée ne devrait pas être trop violente et chargée (spoiler: elle ne le sera pas, on s'en serait douté).
    Ce matin, au petit déjeuner, Louis décide d'être taquin et de se payer la tête de Joseph. Cette fois-ci cependant, le sort sera contre lui. En effet, tout en manipulant une tasse de café, Louis s'apprête à se moquer de Joseph et renverse tout le contenant du verre sur lui et la table. L'assemblée est médusée par la scène et aide Louis à éponger sa bêtise. S'étant versé du café sur son short, il l'enlève pour le laver et le faire sécher et crapahute ensuite dans la salle du petit déjeuner, non pas en short, mais en caleçon. Belle leçon de vie qu'est celle de l'humilité et du respect de son prochain.

    Nos affaires rangées, on s'attaque à une négociation avec l'aubergiste. La veille, nous avions convenu d'un prix pour des chambres privées et en fin d'après midi, nos affaires avaient été déplacées dans un dortoir commun, et donc moins cher. Nous arrivons à récupérer 1500 pesos argentins mais Caro et Adri, qui ont le même problème, n'arrivent pas à être remboursés.

    On part sur les coups de 11h pour se rendre au terminal de bus afin d'obtenir plus d'informations sur les navettes pour le parc Los Alerces où l'on doit se rendre dans les prochains jours puis on file dans une auberge située sur le trottoir en face de la station de bus. On y pose nos affaires et on va faire des courses pour ce midi, ce soir et les prochains jours. Ce midi c'est salade de pâtes et Caro nous prépare une super sauce. On se régale. À la fin du repas, Victor, rusé, appelle sa mère pendant que tous les autres jouent la vaisselle du midi aux cartes.

    Vers 15h30, les 4 garçons partent ensuite faire une petite balade vers un lac situé à 5 km, Caro ayant décidé de ne pas venir pour reposer un peu son genou.
    Après 1.5 km, deux options s'offrent à nous pour rejoindre le lac: soit continuer sur la route principale, soit s'aventurer sur un chemin. On opte pour la deuxième option. Cependant, avant d'arriver sur le chemin, on doit passer dans un quartier pauvre et qui dit quartier pauvre dit chiens qui aboient férocement. Pendant une bonne dizaine de minutes, on traverse donc ce no man's land. Rue déserte, personne en face de nous mais l'aboiement des chiens et le claquement de leurs mâchoires, à chaque passage de maison, fait grimper la tension de la scène et rivalise même avec les plus grands duels des westerns de Sergio Leone. Rien n'en fait et nos 4 cowboys poursuivent leurs chemins.

    Au détour du chemin, on tombe sur notre lac qui, grâce au beau temps encore une fois, nous offre une super vue sur les montagnes alentours, ce qui n'est pas sans nous rappeler les montagnes du grand ouest américain. C'est dans ce désert sans foi ni loi, soumis au vent et au soleil ardent, que nous décidons de nous aventurer (en réalité, on fait juste le tour du lac). On voit aussi 4-5 chevaux et beaucoup de crottes. Cela nous permet de discuter des 12 travaux d'Hercule (nettoyer les écuries d'Augias). On trouve 8 travaux sur 12: on est pas à plat niveau culture, c'est rassurant (faut-il remercier nos parents pour cela??). Ayant affronté des cerbères précédemment, cette épreuve ne nous fait pas peur et on continue notre balade autour du lac.

    Vient le retour. On a un peu la flemme de marcher jusqu'à notre hostel. On tente donc désespérément de faire du stop. Contre toute attente, une voiture, que l'on pourrait plus honnêtement appeler une cariole (et c'est déjà honorifique de qualifier cette voiture ainsi car on se demande comment elle peut encore tenir et avancer). C'est donc dans une voiture vétuste, tenue par un homme aux allures (et à la diction) d'un vieux paysan ariégeois, qu'on se tasse. À peine rentré dans la voiture qu'un parfum de poussière mélangé à l'odeur du sans plomb, emplit nos poumons. On aurait préféré un autre cocktail et on doit perdre 10 ans d'expérience de vie en 10 minutes de trajet mais c'est une expérience mémorable et notre cocher est sympa (quand on arrive à le comprendre).

    Une fois rentré à l'hostal, on se change rapidement et on file au bar (faudrait quand même pas louper l'happy hour). C'est l'occasion pour Adri et Caro de nous faire découvrir un nouveau jeu de société. Victor le machiavélique (ou le rusé), essaie de prendre en main le jeu rapidement et d'élaborer mille stratégies mais peine à cacher son enthousiasme et est pris pour cible. Louis quant à lui n'a peu de chance avec les cartes. Ce jeu se passe donc dans la bonne ambiance jusqu'au moment où la troupe se divise pour savoir si on doit prendre une troisième pinte ou non (il commence à être tard, il faut faire à manger et préparer nos sacs pour se lever tôt demain). Joseph et Adri se sont bien trouvés et sont forcés d'arguments pour cette 3è pinte. Victor suit le duo de près (surtout motivé pour continuer à jouer aux cartes mais une bière en plus ne le dérange pas bien entendu). Finalement, non sans un débat houleux, tout le monde craque.

    On rentre à l'hostal préparer notre repas: riz avec une sauce, des légumes, ... C'est meilleur que nos repas de randos et on part se coucher. Demain réveil 6h45 pour prendre le bus de 7h30 nous déposant au parc Los Alerces.
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  • Parc Alerces : découverte des Mapuches

    March 24, 2023 in Argentina ⋅ ☀️ 5 °C

    Le réveil sonne à 6h30. Après les derniers préparatifs des sacs, direction l'officine du bus à 7h pour un départ prévu à 7h30. 7h15 personne, 7h30 personne, 7h45 personne 8h personne, 8h15 personne. On avait pourtant demandé à au moins 1000 personnes pour savoir si le bus passait bien aujourd'hui en sachant que c'est un jour férié en Argentine. On se doute que le bus ne passera pas. Pas demotivés on décide de prendre un taxi pour se rendre à l'entrée du parc. Cela ne nous coûtera pas tellement cher (5€ pour 1h de taxi).

    On arrive au camping au bord d'un lac, a l'entrée du parc. On pose nos sacs et on décide de vite commencer la rando. On a le choix entre la montagne ou une rando qui arrive à une plage. Louis le grand sportif veut absolument monter en haut de la montagne alors que les autres préfèrent une rando plus tranquille pour mieux se tuer les mollets le lendemain. C'est Caroline, la cheffe des Mapuches qui aura le dernier mot. On va voir le point de vue sur la plage de sable blanc.

    On commence par 7km de plat autour du lac et de la forêt brûlée. On en profite pour chanter des chants Mapuches (etnie locale) et se faire de vrais maquillages avec le charbon de bois.

    Au bout d'une heure de marche, c'est le drame, tout le monde est déçu, il y a 600 m de D+ jusqu'à la fin. C'est Louis qui sourit et qui se lance plein gaz dans cette montée. Suivi de prêt par ses deux acolytes (Victor et Joseph), ils larguent facilement Adri et Caro qui sont à la ramasse complet. La randonnée n'est pas facile puisqu'on marche dans du sable et bizarrement au milieu des bambous (on ne comprend pas ce que fait cette plante ici .....).

    On arrive finalement sur les coup de 13h en haut d'un pic qui surplombe les différents lacs, les montagnes et les glaciers environnements. Les paysages nous font penser aux fjords norvegiens. Les couleurs automnales commencent à arriver ce qui rend le lieux encore plus beau. Un viel ami qui nous avait quitté depuis deux semaines revient également nous rendre visite sur ce pic. Il s'agit du vent .... Devinez quoi il ne nous avait pas manqué.

    Une fois le pique nique mangé à l'abris du vent, on redescend tranquillement car la bonne vieille Caro à le genou cagneux. On dirait qu'on porte la poisse aux filles qui nous suivent (après Christelle, c'est Caro qui est blessée).

    On rentre au camping en même temps que les nuages qui arrivent dans le ciel. Serait ce la fin des deux semaines de grand soleil ? On arrive, plante rapidement les tentes car on aimerait manger tant qu'il fait jour.

    Pendant que Caro et Louis cuisinent, les deux aventuriers de la tribu réunifiée Joseph et Adri se lancent dans la recherche de bois afin de faire le feu. Quand la lumière fût, on entendit un grand cris Mapuche dans le parc. C'est donc prêt du feu que les 5 compères ont pu profiter de leur repas et d'une bonne nuit de repos avant un deuxième jour au sein du parc.
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  • Parc Alerces : de feu et de glace

    March 25, 2023 in Argentina ⋅ ⛅ 3 °C

    On se réveille comme d’habitude dans le froid et sous un ciel magnifique. Les braises de la veille fument encore et encourageront Victor à refaire du feu ce soir… Une matinée qui se déroule sans rebondissements, on mange rapidement, on replie nos tentes, et on repart du camping aux alentours de 10h.

    Nous empruntons, sur le fil, l’unique navette de la journée qui traverse l’ensemble du parc, souhaitant rejoindre le « Lago Verde » situé à une vingtaine de kilomètres de là. Une telle fréquence pour permettre aux visiteurs de parcourir le parc assure un voisin pour chaque passager, et nous contraint de nous entasser dans le bus comme nos sacs le sont dans la soute. Pour couronner le tout, absorbés par la vue nous en oublions notre arrêt et nous parcourons donc quelques kilomètres avec nos sacs pour les déposer au prochain camping avant la randonnée du jour…

    S’en suit une marche longeant la rivière menant au Lago Verde, avec des paysages somptueux et surtout un Alerce (le seul que nous avons vus dans ce parc éponyme), ce qui suffit pour nous ravir avant même la découverte du lago verde, et quelle découverte ! Nous y parvenons sous un soleil bien chaud et devant une plage de sable fin : nous décidons donc de nous y baigner (sauf le paresseux Joseph, qui préfère jeter des gros cailloux dans l’eau), Victor s’aventurant même à la nage dabs les eaux profondes. La nouvelle édition de Jurrasic Park ne se fait pas attendre puisqu’un nouveau régiment d’anciens débarque sur la plage au moment même où nous terminons une partie de cartes sur le sable.

    A notre retour au camping, Caro la cheffe de clan nous démontre tout son courage et sa bravoure en allant affronter une douche glaciale qui aurait fait reculer n’importe lequel d’entre nous (on ira tous se doucher un leu plus tard une fois l’eau chaude rétablie). Victor fait un feu, Joseph et Adrien vont chercher des bières et Louis prépare le repas ; le reste de la soirée se passe paisiblement et s’achève la tête dans les étoiles par un cours d’astronomie offert par Caroline en observant le ciel. Mais avant de dormir, Victor joue avec le feu l’alimentant avec des brindilles, projetant des braises dans toutes les directions… en particulier celle de notre tente ! On se retrouve donc à pouvoir voir le ciel directement de notre matelas pour le plus grand plaisir de Louis (il n’y a en réalité que trois petits trous, pas d’inquiétude).

    A demain pour de nouvelles aventures :)
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  • "Quieres flores ?"

    March 26, 2023 in Argentina ⋅ ⛅ 6 °C

    Après une bonne nuit de sommeil, on se réveille tous tranquillement sur les coups de 8h pour être prêt à prendre le bus de 10h15 pour quitter le parc Los Alerces et rejoindre Epuyen.

    À peine arrivé au terminal de bus que la compétition entre les deux groupes - Adri et Caro contre Louis, Joseph et Victor - pour atteindre en stop Bariloche.

    Les 3 salopards se placent à un point stratégique tout proche de l'arrêt de bus et prennent d'avance Adri et Caro qui doivent marcher plus loin sur la route. Les deux groupes se perdent de vue. Voici donc le point de vue de nos 3 protagonistes. Pour suivre les péripéties des deux figurants, il faut s'abonner à leur findpinguins.

    Après 1h30-2h d'attente sans manger, un bus part de la station pour El Bolson, une ville à 1h30 de Bariloche. Le bus n'est pas cher. C'est quelques kilomètres de gagné et cela nous sortira de notre attente moronne en stop. On saute donc dans le bus.

    En arrivant à El Bolson, on nous dit qu'un bus part dans 30 minutes pour Bariloche. Malheureusement, il faut réserver ses tickets en ligne et on a pas internet. Un bus part 1h après celui-ci. On est enchanté par le centre ville et les montagnes autour. On aurait bien aimé prévoir plus de jours ici finalement mais on est pressé par la météo pour visiter les alentours de Bariloche. Comme on a faim, on décide donc de manger dans le petit parc du centre ville puis on va se poser dans un bar pas loin pour prendre du wifi (au passage une petite bière, il faut bien consommer pour se connecter à internet).

    Manque de chance, tous les prochains bus de la journée sont complet. Entre-temps, on a retrouvé Adri et Caro qui n'ont pas réussi à aller plus loin qu'El Bolson eux-aussi. Après une ultime tentative de stop désespérée, durant laquelle, Adri, fataliste, propose un programme où l'on irait boire des bières, ce qui enchante Joseph (ils se sont vraiment bien trouvés), on se résigne : il faudra donc rester une nuit à El Bolson (et du coup aller au boire pour consoler notre frustration, quelle torture).

    On réserve tous ensemble un bus pour Bariloche le lendemain à 11h, on fait des courses et on file au bar.
    Pour la nuit, Adri et Caro, les précieux, ont pris une chambre en refuge quand nous avons décidé de dormir au camping juste à côté. Ça nous arrange bien car nous avons l'autorisation de les rejoindre dans leur refuge pour faire à manger et cuisiner avec eux. On se fait un gros plat de pâtes carbo et on part se coucher en étant tranquille pour la nuit. En effet, le bus étant à 11h, on a le temps de se réveiller sereinement et de faire nos affaires sans trop se presser.
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  • Route des 7 lacs : jour 1

    March 27, 2023 in Argentina ⋅ ☀️ 6 °C

    La journée commence par une mission Western Union pour super Josiau pendant que ces deux compères rangent la tente. La mission est un échec puisque les deux magasins le faisant à El Bolson sont fermés .... Le club des 5 se retrouvent au complet à 11h pour le bus vers San Carlos de Bariloche.

    Une fois arrivée dans cette grande ville bordée d'un lac, on file directement vers une agence de location de voiture pour pouvoir effectuer la très connue route des 7 lacs les jours suivants. On est un peu inquiet car aucun de nous n'a de carte de crédit mais on se dit que super Josiau et tout son flouz pourrait une nouvelle fois nous sauver la mise comme à El Calafate.

    Finalement, le fait d'être français est suffisant pour que le gentil loueur accepte une carte de crédit. On se retrouve donc à 15h avec notre super bolide qui ne nous coûtera que 5€ par jour chacun. À nous la liberté. On l'a loué pour 4 jours car on veut avoir le temps de faire toutes les petites randos autour et les chemins annexes.

    Une fois les courses effectuées (vous inquiétez pas ça sera encore thon mayo pour les compères mais cette fois il y a des légumes dans les boîtes) direction Villa Angostura.

    Le début de route est déjà très jolie même si le temps commence à se gâter. Adrien qui conduit comme un petit foufou (60 km/h) ne se rend pas compte du danger qu'il est pour les autres automobilistes. Heureusement que Caro est là pour lui rappelait de ralentir.

    Après plusieurs arrêts sur des miradors et des plages, on arrive dans les quartiers chics de Villa Angustura et on se met à rêver d'une nuit en Cabaña de luxe. On se balade sur cette presque île où on trouve de grands chalets en bois au milieu des pins. On se croirait en Suisse selon Joseph. On remarque que chaque maison possède son bateau personnelle (il y a sûrement beaucoup de pêcheurs).

    Après avoir rêver un peu, on arrive à notre camping du soir au milieu de la forêt et en bord de lac. Lors de la mise en place du campement le ciel nous tombe sur la tête et il commence à bien pleuvoir. En se mettant bien sous les arbres on espère qu'ils nous sauveront de l'inondation.

    Cette pluie nous empêche de pouvoir faire la cuisine. Heureusement victor nous trouve une salle qui ressemble à un bar fermé. Effectivement il s'agissait bien d'un bar puisque le proprio viendra récupérer des affaires nous vendant au passage de la bière (remontant contre la pluie apparement).

    Une fois les douches prises, c'est direction la tente avec la pluie qui ne s'arrête pas. D'ailleurs Heureusement qu'on avait du Scotch pour les petits trous de Victor le pyromane.

    On sera bercé par la pluie, des pignes de pains qui tombent sur la tente, une alarme annonçant la fin du monde et des chiens aboyant très très très très près de la tente (on vous cache pas que Josiau et Louis n'étaient pas bien du tout).

    A demain si on est toujours en vie.
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  • Route des 7 lacs : jour 2

    March 28, 2023 in Argentina ⋅ ☁️ 8 °C

    On se réveille vers 7h-7h15 après une super nuit, on mange notre petit déj dans une salle au chaud, on prépare nos affaires et on saute dans la voiture. On s'arrête rapidement en ville pour acheter du pain pour les sandwichs du midi et sous l'influence de l'insatiable addiction de Caro et Adri pour les jeux de société, on achète un jeu de carte de Monopoly. Ça promet des parties sympa dans les prochains jours mais surtout des déchirements profonds entre tous les 3 quand nous auront quitté Adri et Caro et que nous y jouerons qu'entre nous. Affaire à suivre donc. Programme d'aujourd'hui : rejoindre San Martin de los Andes en s'arrêtant à des miradors pour admirer la vue sur les lacs et la région.

    Premier arrêt à la plage du Lago Espejo où Joseph, Adri et Victor profitent rapidement de la vue pour ensuite se reconnecter aux coutumes de leurs lointains lointains ancêtres : partir cueillir des mûres. Différentes techniques sont mis en évidence: cueillir et manger en même temps, cueillir beaucoup et manger les mûres une par une ensuite. Victor a une technique bien propre à lui: récolter beaucoup de mûres dans sa main puis, délicatement, tout enfourner dans sa bouche. Une technique redoutable mais efficace.

    Ensuite, on emprunte notamment un chemin de terre pour aller voir le lac Espejo Chico et qui dit chemin en terre dit flaque d'eau. On doit donc descendre pour affronter ces obstacles qui font fumer la voiture mais avec la tranquillité, la confiance et les conseils de Caro qui guide, tel un maestro, Adri, tout se passe pour le mieux ("bien joué adrieng"). On a une super vue sur le lac d'un bleu verdoyant où on reste bien 15-20 minutes. Le décor est toujours super beau, surtout avec les arbres qui bordent le lac et qui plaisent beaucoup à Victor (fan des arbres, maître du feu et récemment cueilleur, faut-il s'inquiéter d'un retour de Victor à ses instincts primaires ? Et cela sera-t-il bénéfique pour le groupe?). Au retour, on s'arrête en bord de route pour aller voir la rivière qui découle du lac et Louis, astucieusement, nous guide à une petite plage et une "cascade" en contrebas qui doit être super agréable en été, lorsqu'il fait plus chaud. En chemin, Victor s'aventure sur toutes les souches d'arbres qu'il trouve, cela devient maladif.

    On s'arrête ensuite à la plage du Lago Falkner pour manger car il fait faim. On a une très belle vue sur un massif juste devant nous et on se remplit bien la panse au passage. On part ensuite au point de vue à une cascade juste au-dessus. De nos petites tailles, on ne voit pas assez la cascade alors on monte sur les barrières et pilonnes en pierre. Pour rentrer à la voiture, on décide, toujours perché sur nos cailloux, de jouer aux funambules. Pas d'accident mais une grosse poilade avant de repartir.
    On file ensuite au lac Melinquina en empruntant une route de graviers, sables et poussière. La ville est déserte. On gare la voiture près de l'eau et on procède à notre activité favorite quand on voit un lac ou un plan d'eau de manière générale : on fait des ricochets. Adri nous partage toute sa science des ricochets et s'impose en champion de la discipline dans notre petit groupe. On monte ensuite au point de vue sur le lac pour observer (encore) une flaque d'eau bordée de cailloux et d'arbres, sous un ciel mi-nuageux, mi-bleu. Cela en devient banal et lassant (faux).

    Comme la météo nous presse, on fait la route rapidement pour rejoindre San Martin de los Andes. On y trouve une auberge qui convient à tout le monde, on se pose un peu, on se douche, on appelle nos familles et on part ensuite trouver un bar.
    Après de multiples aller-retour dans la rue principale, on finit par trouver un lieu où s'abreuver. Malgré les explications et mimes de Joseph en anglais et espagnol, il semble que le bar ne connaisse pas le principe de l'happy hour ("la hora de la allegria"), ce qui déçoit tout le monde. Mais on fait fi de ce coup de massue et on s'assoit quand même.
    C'est l'occasion de tester le jeu de Monopoly. En grand expert des jeux de sociétés, Adri nous explique les règles qui seront débattues en cours de jeu par Louis. Cela arrange aussi Victor qui utilise toute sa sagesse et des calculs de probabilités pour appuyer sa vision des règles du jeu et ainsi favoriser sa main. Adri gagnera la partie (comme par hasard) mais ce jeu révèle beaucoup de potentiel. Comme une partie est longue, on décide de jouer la vaisselle du soir au Uno. Victor lamine tous ses adversaires et gagne les 3 parties. C'est le moment pour introduire la grande théorie de Louis (soutenu par Caro, les cancres sont solidaires entre eux) sur les jeux de cartes qui stipule que toute victoire n'est due uniquement grâce à la chance. Quelle désillusion pour ce joueur qui se vantait, lors des premiers jours du voyage souvenez-vous, à l'aéroport de Sao Paulo, de ses victoires au Uno. La roue a tournée et l'essieu est maintenant cassé.
    Bref, Caro et Adri, nuls quand il y a de l'enjeu, décident de mal gérer leurs cartes et perdent ce qui leur vaut le droit de faire la vaisselle du soir.

    Pas de grandes péripéties pour ce soir. Louis a dégoté un guide du routard du Chili et note plein d'infos pour la région de Pucón, ce qui sera utile pour la suite. On part ensuite se coucher, fatigué de notre précédente nuit. Avec de bons lits et réveil prévu à 8h, on va bien dormir.
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  • Route des 7 lacs : jour 3

    March 29, 2023 in Argentina

    Réveil 8h et on descend directement prendre notre petit dej préparé par l'auberge. On a le droit à plein de céréales (1000 bols pour Victor), des tartines et une vienoiserie. Louis est prêt avant tout le monde, il va donc acheter du pain ainsi que des douceurs au dulche de leche (spécialité argentine à base de lait sucré). À son retour à l'auberge, il prend la foudre de la part de Caro car il n'a pris que trois douceurs (pour Joseph Victor et lui). Tout gêné, il ne sait où se mettre. Comment finira cette histoire ? Est ce la fin d'une amitié ?

    C'est dans cette atmosphère que tout le monde regagne la voiture. On décide d'aller sur un mirador au dessus de la ville afin d'y apprécier la vue. Pour y accéder, le GPS nous fait passer en plein territoire Mapuche. Ce qui est très rassurant c'est qu'il annonce 40 min pour faire 10 km. S'est il trompé ou la route est elle mauvaise ? Et bien la route était vraiment mauvaise et notre voiture n'est pas un 4×4. Ces chemins rappelleront à Louis, les chemins du Lot que son père emprunte avec un C15 pour aller à la chasse.

    Même si la route est "tape cul" et que le risque de crevaison est de 10/10, elle nous aura permis de découvrir un chemin pas du tout emprunté et de nous arrêter à des spot hors des sentiers battus. On s'arrête notamment au bord d'une plage où étrangement un chat se lie d'amitié avec Victor et le suit partout. Subjugué par son pelage ou juste encore fatigué, il chute en glissant sur une pierre (1ere chute de la journée).

    On arrive par la suite au mirador où l'on souhaitait se rendre sans payer. Une fois toutes les photos faites, on reprend la voiture vers Villa Traful. On doit reprendre une partie de la route que l'on a effectué hier. Mais étant vraiment prévoyant on ne s'était pas arrêter à tous les points de vue et les cascades pour les faire aujourd'hui.

    Après plusieurs miradors, le ventre de Adrien crie famine. On s'arrête donc au bord d'un lac turquoise avec vue sur les montagnes. Le paysage a légèrement changé par rapport à la veille puisqu'il a neigé dans la nuit. On mange en étant observé par des dizaines d'oiseaux prêts à sauter sur la moindre nourriture qui tombe. On aura même la chance d'observer un accoupplement de vaches. S'en suis plusieurs discussion sur l'amour et la sexualité au sein du règne animal.

    Avant de partir, en prenant les dernières photos, on pu assister à la deuxième chute de la journée. Joseph ayant peur de Louis le foudroyeur qui lui courrait après, se pris les pieds dans le plat et finit au sol contre une souche d'arbre. Caroline qui maîtrise parfaitement l'art du pansement (don transmis par sa maman infirmière) pansa les plaies du pauvre Joseph qui serrait les dents pour ne pas montrer sa douleur.

    Après une nouvelle fois une succession de miradors, on s'arrete pour se dégourdir les jambes à la cascade Nivinco. On a une heure de marche pour l'atteindre. C'est une jolie cascade aux couleurs éclatantes une nouvelle fois. Nos yeux commencent à saturer à force de ne voir que des endroits jolis (l'album de photos de moches de Joseph ne se remplit pas trop en ce moment). Les photos insta prisent, on se lance sur le retour où concours de ricochets et élucubrations écrites sur le sentier rythmeront la marche. Il reste 200 mètres pour atteindre la voiture et c'est Louis plein de confiance en lui qui se lance dans la dernière traversée de rivière. Malgré une perte de poids remarquable, le tronc céda, ce qui lui valu une patoune mouillée. Finalement aujourd'hui, nous sommes tous les trois des burnes, chacun eu le droit à une chute.

    La suite de la route nous mène jusqu'à Villa Traful au bord du lac éponyme. Lors de l'ultime arrêt au bord d'une plage, on peut dire qu'un coup de foudre a eu lieu. Une vache est tombée sous le charme de notre Josiau le laissant s'approcher au plus près de lui. Son séjour en Suisse a l'air de porter ses fruits auprès des demoiselles des alpages.

    L'ultime défi de la journée (avant de boire des bières) est de trouver un logement. Et il faut parfois un peu de chance. C'est en discutant avec une commerçante qu'une passante nous propose de venir dans la maison qu'elle loue à prix de 7 € chacun pour la nuit. Nous nous empressons d'accepter et nous rendons immédiatement dans ce chalet sur les hauteurs de la ville avec vue sur le lac. Biensur avant le repas nous buvons quelques bières dans un bar mais ne vous y méprenez pas il ne s'agit pas d'alcoolisme mais bien d'une activité nécessaire afin de jouer aux cartes et de savoir qui fera la vaisselle.

    Ce soir c'est Louis et Caro qui perdent et qui s'y colleront après 4 parties mémorables. (Faux, Louis a tout fait pour se faire pardonner de sa bévue matinale)
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  • Route des 7 lacs : jour final

    March 30, 2023 in Argentina ⋅ ⛅ 5 °C

    On se réveille tranquillement dans notre chalet avec levé de soleil sur le lac. Le tractopelle Victor ayant mangé tous les croûtons la veille, il n'aura le droit qu'à de l'avoine alors que Louis et Joseph re-decouvre le goût d'un vrai petit dej avec de véritable céréales.

    Nous partons de Villa Traful aux sons de musiques étranges mais entêtantes proposées par notre DJ Viktør (minnie la petite souris, une chanson douce…). Il est encore assez tôt pour permettre à Adri de déposer la voiture à Bariloche à temps, et à son rythme. En chemin, nous traversons la vallée Encantada qui porte bien son nom, puisque les points de vues qu’elle nous offre sont tous magnifiques. Comble du bonheur pour Joseph, nous retrouvons par hasard d’eux un couple d'allemands rencontrés la semaine précédente au parc El Alerce , l’occasion pour lui d’articuler quelques phrases dignes d’un élève moyen deux semaines après sa rentrée au collège.

    On s’arrête ensuite au bord du lac Llao Llao pour déjeuner ensemble une dernière fois, avant de repartir à toute vitesse (pas plus que la seconde), toujours vers Bariloche.

    Une fois la voiture déposée, et merci Adrien pour ces trajets qui ne devaient pas toujours être de tout repos, on opte encore une fois pour une auberge afin d’anticiper le départ matinal du lendemain. Nous atterrissons dans une chambre humide aux allures de prison dans un coin d'une cave dont on s’accommode tout de même puisqu’elle nous permet de repousser le retour en tente d’un soir de plus ! Tandis que Louis bataille pour nous garantir le départ le plus rapide de cette ville auprès des bus, Caro et Joseph ne pensent qu’à une chose : s’empiffrer de chocolats dans l’une des nombreuses chocolateries de la rue principale. On n’appelle pas Bariloche la petite Suisse pour rien... Leurs prix sont si dérisoires qu’ils font perdre la raison aux deux acolytes de Louis, Joseph en achète près d’un kilo tandis que Victor en proposera à l’apéritif le soir même. C’est d’ailleurs ulcéré par les moqueries de ses collègues (mais qui propose des chocolats à l’apéritif ??) que Victor, ivre (de vengeance), ne fit qu’une bouchée de ses adversaires lors des nombreuses parties de cartes qui s’en suivirent.

    Après un nouveau débat autour de la part de chance allouée aux jeux de cartes, nous partons à la recherche d’un restaurant pour commémorer notre séparation avec le couple de Boissor. Au bout d’une heure d’attente et de discussions étonnamment sérieuses, nous entrons dans un restaurant de plats traditionnels qui nous donne envie de présenter d’avance nos excuses à Philippe Etchebest. On y mange des escalopes noyées dans du fromage fondu et des frites qu’on peine à tout finir, un repas si bon que Caro décida d’en garder un peu pour le lendemain, emportant avec elle la moitié d’un plat.

    Finalement, nous rentrons à notre auberge où l’on s’endort rapidement, heureux de cette journée encore une fois bien remplie.
    Bisous
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  • On quitte Adri et Caro

    March 31, 2023 in Argentina ⋅ ⛅ 2 °C

    Nuit un peu chaude et peu agréable dans notre prison/cave. Cela aura même pour conséquence de réveiller Louis qui aura une vision d'horreur en apercevant des cotons-tiges au pied de son lit ce qui fera l'objet d'une discussion prenante avec Joseph sur les coups de 6h. En fera-t-il des cauchemars dans les jours qui suivent?Autre facteur de cette mauvaise nuit: une sixième personne à rejoint notre dortoir et a décidé de ramener pour son sommeil, une dizaine de trompettistes qui joueront toute la nuit. On s'habille en tâtonnant dans le noir (en faisant certes un peu de bruit et de lumière) et on file engloutir notre petit déj rapidement. C'est l'heure de dire au revoir à Adri et Caro avec qui on a passé 10 jours extras (rdv la fête de Luzech pour réformer le groupe maintenant). On doit ensuite se dépêcher pour rejoindre à pied le terminal de bus nous emmenant à San Martin de los Andes mais on y arrive à temps.

    On est un peu fatigués mais il faut super beau (c'est même le meilleur jour depuis qu'on est dans la région, quel dommage). Sur la route, on découvre à nouveau les paysages vus les jours précédents sous une meilleure lumière. Les sommets dégagés nous font envie et on aurait bien aimé faire une rando dans la région mais tant pis, ce sera pour la prochaine fois.
    Ce beau temps est cependant l'occasion d'apprécier pour une dernière fois cette magnifique route des 7 lacs sur laquelle, les arbres commencent doucement à enfiler leurs costumes d'automne et laissent apparaître plus de feuilles rougeoyantes qu'à notre précédente venue.

    On arrive vers 13h et des poussières à San Martin et on achète directement nos billets de bus pour Pucón le lendemain. Départ à 6h30, il faut trouver une hostal pas loin du terminal de bus. C'est une fois cette tâche remplie et nos affaires posée que Louis se rend compte qu'il a oublié son petit sac à dos rouge quelque part. Rien de grave car il a tous ses papiers important dans sa banane mais c'est quand même embêtant. Il part donc chercher son sac à une précédente hostal visitée puis au terminal de bus, l'occasion pour lui de faire un peu de sport puisqu'il y va en courant. De retour à l'hostal, sac en main, on prépare à manger: une bonne platrée de riz accompagnée de sauce tomate. Ensuite, pendant que Victor fait une petite sieste et que Joseph essaie de contacter ses parents, Louis regarde des infos sur les bus pour la suite du voyage.
    On part vers 16h15 en ville avec pour objectif: faire des courses (avec les 25€ qu'il nous reste), acheter un sac en soie pour le duvet de Joseph, une casquette pour Joseph, voir pour des lunettes de soleil pour Louis, se balader en bord de lac et aller boire un coup si on a de l'argent. Vaste programme.
    On en profite donc pour déambuler dans la ville et rentrer dans plusieurs magasins. Entre autre, pendant que Louis tests des lunettes, Victor et Joseph trouvent un magasin où il est possible de payer en bitcoin. Comme souvent dans ce pays, la publicité est mensongère et après enquête, il n'est pas possible de payer en bitcoin (grande déception pour Joseph qui avait foré bcp bcp de bitcoins).

    Dans une boutique vendant des casquettes, on s'amuse du design de certaines d'entre elles ayant l'effigie de différents animaux (surtout celle d'un renard qui est vraiment vraiment mal finie). Chacun essaie de trouver son animal totem mais seul Joseph a besoin d'une casquette. Le toucan pour Louis et le flamand rose pour Joseph (il finira par prendre cette casquette plus tard). Pour Victor, on hésite entre le castor (fan de bois et d'arbres), le petit renard et le chat. On part ensuite faire les courses pour la suite du voyage et dépenser tous nos derniers pesos.

    Une fois les courses ramenées à l'appart, on repart en ville pour changer des € en pesos argentins pour que Joseph puisse acheter sa casquette et son sac en soie. Au passage, Joseph a failli oublié ses lunettes mais les a retrouvées dans le magasin de casquette. Décidément, c'est la journée des oublis mais tout se passe bien en fin de compte.

    On fait ensuite un tour au lac. Bien que le soleil se soit couché, on a quelques reflets et dernières lumières jaûnes et rauses sur le lac. Enfin, nous restant 3000 pesos (environ 7€), on en profite pour aller boire une dernière pinte accompagnée d'un empanadas. N'ayant que le Uno, on joue la vaisselle. Victor, ayant accumulé trop de karma, perd. On décide cependant de faire une dernière partie pour le "fun", le perdant aura un gage.
    On se fait ensuite un super repas purée bien liquide et saucisse Knacki et on part faire dodo pour un réveil à 5h30.
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  • Pucon nous voilà

    April 1, 2023 in Chile ⋅ ☁️ 10 °C

    Le réveil sonne tôt, à 5h30 plus précisément. Heureusement les sacs avaient été préparé la veille et la dame de l'auberge nous avait gentillement préparé un petit déjeuner. C'est donc le ventre rempli que nous prenons le bus pour Pucon à 6h30.

    Il n'y a pas grand monde dans le bus et nous avons les places de roi tout à l'avant avec vue panoramique. Cependant les deux premières heures sont synonymes de fin de nuit pour nous trois. On doit se réveiller pour les deux passages de frontières. Après cela on peut profiter de la route. Elle passe au milieu du parc Lanin et du volcan qui porte le même nom. On aperçoit aussi nos premiers araucanias qui sont des arbres endémiques de la région de Pucon.

    On arrive à Pucon vers 13h après un superbe trajet (un de plus). On s'installe rapidement à notre auberge car le programme de l'après midi est millimétré. On va se rendre au Thermes de Pozones afin de se détendre un peu et de récupérer du rythme de fou furieux que nous imposait Adri er Caro.

    Malheureusement pour tous nos admirateurs, il n'y aura pas de photos de nous au thermes pour cause de droit à l'image. La seule chose qu'il y a à savoir c'est que nous nous sommes bien détendu dans des bassins à 40°C au milieu de la nature 🔞.

    Une fois rentré de ces 2h de relaxation, c'est balade sur le port avec vue sur le Volcan Villarica et coucher de soleil pour Louis et Victor et passage à nouveau par la lavanderie pour Joseph (le seul a encore avoir une odeur décente).

    La fin de soirée est synonyme de préparation pour les 3 prochains jours car nous nous attaquons à notre premier trek en réel autonomie sans eau potable, sans électricité et sans camping .....
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  • Trek Villarica jour 1 : le putch

    April 2, 2023 in Chile ⋅ ⛅ 5 °C

    Il est une loi au Chili qui permet à chaque ville de choisir son fuseau horaire. C’est du moins ce que nous pensons puisqu’un changement d’heure au cours de la nuit nous surprend dès le réveil, changement qui n’est propre qu’à la région de Pucon. Cela nous permet de prolonger notre sommeil pour quelques minutes supplémentaires, puis de profiter de la cuisine toute équipée de l’auberge pour faire griller du pain et réaliser un des meilleurs petits déjeuners depuis le début du séjour ! Assis à côté de nous, deux français se préparent eux aussi pour traverser le parc villarica. . De futurs ingénieurs, comme nous, même si leur cruel manque de discernement les a écarté de Grenoble, préférant intégrer une autre école (Polytechnique).

    Nos sacs faits, nous sautons dans un bus qui nous dépose au croisement de la route principale et du chemin censé nous mener au parc Villarica : un véritable supplice selon Adri et Caro qui marchèrent plusieurs heures avant de le rejoindre ! Bien heureusement pour nous, deux voitures s’arrêtent successivement pour nous déposer à l’entrée, réduisant notre temps de marche à une poignée de minutes seulement. Le changement d’heure nous force à presser le pas afin de rejoindre le camping voulu avant la tombée de la nuit, nous décidons donc de partir sans attendre.

    C’était sans compter sur la passion de Victor pour les glaciers qui, usant de tout le pouvoir d’intimidation que lui procure sa stature imposante, contraint ses deux pauvres camarades à le suivre dans un détour de quelques heures menant vers un volcan surplombé de glace. Bien malheureux et craintifs à l’idée de dormir au plein milieu du terrain de jeu des pumas, ceux-ci sont également privés du plaisir de se lamenter lorsque, arrivés au pied du volcan, ils ne peuvent que constater la clairvoyance de Victor et la beauté des paysages devant leurs yeux. Il s’agit d’ailleurs du premier glacier que l’on peut toucher, en plein milieu de roches volcaniques et sous un soleil vierge de tout nuage. Tout cela ne nous empêche pas de subir la loi du dieu volcans (ou des glaciers, s’il y en a un), un pan de glace se brisant et donnant naissance à une petite rivière sous nos yeux, ce qui fit même peur au grand courageux Louis ! Une fois en sécurité, la rivière fut nommée Rio Victor et on s’installa à côté pour déguster notre thon-mayo préféré.

    De retour au point de départ 3h plus tard, on se mit en route vers le « Lago Azul », une marche d’environ 20 kilomètres mais très escarpée… Que nous ne parvenons bien entendu pas à atteindre tant le poids des sacs nous ralentit. Nous arrivons sur une plaine au bout de quelques heures, sur les flancs d’une rivière où un campeur semble déjà endormi. En résumé, une marche difficile au milieu de paysages sublimes, avec en plus de cela une succession de nuages au ras des montagnes, nous brouillant la vue lors de leurs passages. Des paysages si poignants qu’ils conduisirent Louis à déclarer « c’est trop beau » une cinquantaine de fois environ.

    Nous montons la tente et dînons en un temps record, sous une voûte céleste une fois encore « trop belle » et un silence de cathédrale autour de nous. Victor prolongea le plaisir en restant une bonne demie-heure de plus à l’extérieur, tandis que les deux gros paresseux s’en allèrent dans la tente regarder des vidéos puis dormir. Nous nous endormons d’ailleurs en songeant au peu de personnes rencontrées sur le trajet, ce qui risque de changer dès le lendemain !

    Bisous
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  • Trek Villarica jour 2 : la rencontre

    April 3, 2023 in Chile ⋅ ☀️ 4 °C

    Que dire de cette journée ? Ce fut un spectacle admirable et sans doute la plus belle journée de tout notre voyage pour l'instant: passage de plusieurs cols, lacs au bleu rafraîchissant avec ses quelques arbustes, coulées de laves transformées en canyons, déserts volcaniques, volcans et chaînes de montagnes à pertes de vue, plaines verdoyantes avec ses quelques vaches, forêt, ...
    Mais à l'image de cette journée, qui fut accompagnée d'un grand soleil, il est temps d'arrêter de vous mettre l'eau à la bouche et de vous transporter avec nous dans le conte de cette journée magique.

    Aujourd'hui, nous avons une 20aine de km de marche et à peine 400 mètres de D+ donc journée tranquille. Cela rime avec levé aux environs de 8h (wouaw), petit déjeuner et préparation des sacs sans pression. Victor, encore mal réveillé et sans doute la tête toujours occupée à penser aux paysages d'hier, fait une "erreur d'appréciation" au petit déjeuner en prenant la plus grosse part de gâteau et en finissant toutes les céréales, ce qui ne laisse plus qu'à joseph de se goinfrer d'avoine, met qu'il affectionne particulièrement. L'incident terminé, on range nos affaires et, une fois prêt, Louis et Victor partent remplir les gourdes dans la petite rivière à côté. Jusqu'à présent, l'eau des rivières ne nous pose pas de problèmes donc on tente l'eau 100% pur et minéralisée de Quetrupilan : ça va fort, très fort.
    Il est 10h15, notre récolte est terminée et on voit au loin 4 randonneurs qui arrivent dans notre sens. Au fur et à mesure qu'ils se rapprochent, leurs silhouettes nous semblent familières. Les yeux perçants de Louis ne se seront pas trompés : ce sont 4 amis de notre école de Grenoble - Edouard, Guillaume, Antonin et Mathieu de very_road_trip_off - dont nous n'avions aucune nouvelle depuis plus d'un mois. Le monde est finalement petit dans les plaines volcanique du Chili. On discute une petite heure, le sourire aux lèvres, tous amusés de la coïncidence de notre rencontre. Pendant nos discussions, nos amis nous parlent d'une soirée techno dans un bar de Pucón mercredi soir. La perspective de cette soirée, le hasard et notre première occasion de faire une grosse soirée à 13000 km de chez nous, plus que pour notre appétence à ce style musical, amuse et enchante surtout Joseph et Victor. On est surtout excité par cette rencontre inattendue et une bonne journée de marche nous attend, alors on décidera de la soirée plus tard et, sur les coups de 11h, nos 7 mercenaires se séparent pour continuer leurs trekks respectifs et se donnent donc rendez-vous à "OK CORRAL" (Pucón) dans tous les cas.

    Rapidement, une montée nous fais face, la première d'une longue série aujourd'hui. En début de trek c'est mal venu et peu apprécié mais la beauté des paysages, la vue sur les montagnes et le volcan Villarica qui fume sur un terrain à la fois volcanique et sablonneux, décoré de quelques plantes et herbes vertes, nous ravient. Surtout que hier, à cause du brouillard la fin de journée fut décevante, alors, observer ces décors est une aubaine. Sur le chemin, on voit des traces de pneux de vélos pendant la montée et on se dit que ça doit être sympa (mais physique) de faire ces montées et descentes à vélo. On finit l'ascension de notre premier col pour passer à la vallée suivante et tout en haut, non sans grimper encore une petite colline, on obtient un super point de vue sur la laguna Azul et tout le panorama aux alentours.

    On entame ensuite notre descente, dans un mélange de sable et de cailloux volcaniques où nos pieds s'enfoncent facilement, vers le lac auprès duquel on prévoit picniquer.
    Après une légère trempette des pieds dans l'eau gelée du lac, Louis et Joseph préparent à manger pendant que Victor, pied nu escalade les arbres tels un petit singe. Ensuite, les deux gourmands se font un sandwich avec un pâté gentiment laissé par Adri et Caro (Victor n'en mange pas ce qui est un signe plutôt alarmant de la qualité du produit). Contre toute attente, ils se régalent (c'est faux). Notre repas englouti, on repart avec pour objectif le laguna Las Avutardas. Louis commence à nous emmener sur un mauvais chemin mais se rattrape rapidement, heureusement. On ne va pas lui jeter la pierre, ses amis auraient pu vérifier eux-aussi le chemin sur leurs téléphones.

    On revient donc sur nos pas et continue notre route à travers un canyon de coulée de lave. Petit à petit les blocs de laves d'un noir fossilisé sont moins imposants et, au bout de ce dédale, on débouche dans une grande plaine de désert volcanique de couleur gris-noir. Cet espace nous émerveille par sa splendeur et la simplicité de sa grandeur. Cependant, cela inspire aussi à Joseph et Victor un plan d'urbanisme et prévoient donc de fonder sur ce lieu le New-Luzech (village où habite Louis). Première bâtisse : un terrain de rugby, puis un club house suivi en face d'une boulangerie et d'une boucherie puis d'un deuxième terrain de rugby pour l'équipe B. Au fond sera plantée une forêt où un élevage de sangliers pourra prospérer. A l'opposé un grand verger pour y faire pousser fruits et légumes (important pour les bouillons) et enfin deux autres stades de rugby parce que c'est sympa. L'église sera construite au milieu du village en face de la mairie. Louis, en sa qualité de joueur de rugby, sera le premier joueur de l'équipe de New-Luzech, recruté par le maire et son adjoint (Joseph et Victor, à vous de choisir qui est qui). Après une bonne gorgée d'eau, Louis est enchanté par le projet et nous donne son accord verbal pour s'engager dans le club de New-Luzech. Mais avant de préparer la saison, il nous reste un trek à finir.

    On repart sur une petite montée pour passer dans une nouvelle vallée, à côté du laguna Blanca, supposément de couleur blanche mais qui a plutôt la couleur d'un pastis bien dosé. Cette nouvelle vallée se présente elle aussi comme un désert volcanique, plus grand. Seulement, le sol est un peu plus sablonneux et avant une nouvelle montée, le chemin est un faux plat. Victor, sûrement à cause de son gavage du matin aux dépends de Joseph, est donc à la traîne. On longe donc une rivière asséchée, bordée de colines aux sommets d'ocres ou d'un jaune légèrement doré, parsemés de plantes napées d'un blanc étrange, semblable au blanc des cendres d'un feu. Des herbes séchées par le soleil et l'aridité du lieu, se confondent aux cailloux qui jonchent le sol pour former un mélange harmonieux dans l'immensité de cet espace. Une fois la vraie montée amorcée, l'aspect volcanique reprend le dessus et impose sa poussière sableuse noire-grise. On découvre l'autre versant des collines qui nous dominaient quelques minutes auparavant, décor qui nous font penser au lieu de la grande bataille dans le film Le Hobbit. On continue quelques minutes, puis on s'assoit sur le sentier afin de boire un coup et manger quelques gâteaux. Face à nous, les paysages que l'on vient de traverser et le volcan Villarica qui fume toujours. Banal.

    On continue notre marche sur le col. En chemin, on surplombe les vestiges d'une coulée de lave. Le tableau, avec notre position en hauteur et les montagnes, nappées de léger brouillards, donne à Louis l'impression de voir le Machu Picchu (validé par ses deux compères). On entame une légère descente qui nous amène sur notre dernière montée et dernier passage de col avant d'attaquer la dernière vallée de la journée. On fait, les yeux pleins d'étoiles et le coeur un peu serré tel un petit garçon aux cheveux dorés, un dernier adieu à notre astéroïde B612 et à tous ses volcans. Tous ont été bien ramonés et son éteint mais après notre passage du col, un trahit son activité, le volcan Villarica qui fume et toussote continuellement.

    Enfin bon, le col passé, on retrouve un décor beaucoup plus familier, où les roches ne sont plus volcanique et où la verdure prospère, nourrissant au passage des vaches, grâce à des marécages et des petites rivières d'un rouge orangé. Ce passage, mélé au soleil qui descend est rafraîchissant. Cependant, la dernière partie de la marche du jour se fait, comme à la veille, un peu sur les rotules et dans une forêt où les arbustes nous griffent constamment. Peu agréable quand on est fatigué et bientôt arrivé. Pour ne rien arranger, on se trompe légèrement de chemin et pour retrouver le chemin, au lieu de rebrousser chemin, on s'arme de notre GPS et on s'aventure dans la nature. Joseph, tel un cerf majestueux, finira par s'aventurer seul dans un mélange d'arbustes et de marécages quand Louis et Victor rebrousseront chemin. Au final, on retrouve tous le bon chemin et dans les 10-15 minutes qui suivent, on arrive au lac Avutardas.

    On installe la tente et les affaires rapidement mais le froid se fait sentir rapidement. Victor va se frotter et se rincer dans l'eau glacée du lac et aura froid pendant la prochaine heure. À l'image de la veille, on mange à la lumière de nos téléphones et lampes torches avant de s'installer rapidement dans la tente. La nuit s'annonce glaciale donc on s'équipe mieux que la veille pour dormir et on croise les doigts. Demain c'est fin du trek et retour à Pucón et pourquoi pas flâner un peu au bord du lac dans la matinée.
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  • Trek Villarica jour 3 : fin .....

    April 4, 2023 in Chile ⋅ ☀️ 7 °C

    Petite journée en perspective. Seulement 12 km de marche avec pratiquement uniquement de la descente. On s'octroie donc une "grasse mat" de rando (réveil vers 8h30)

    Il a encore fait en dessous de 0°C cette nuit. La tente était déjà pleine de givre à 21h. Le matin lorsqu'on se lève à 9h, tout est blanc autour de la tente mais le soleil arrive vite et nous réchauffe. À 9h30 on est déjà en short et on adore. On se badigeonne tous de crèmes car hier on a bien chargé surtout les gros mollets de Joseph qui sont rouges écarlates.

    En allant chercher de l'eau pour le petit dej, Louis a vu des grosses empreintes au bord du lac. On se lance dans plusieurs hypothèses dont celle d'une maman puma et de son petit. On se fait un peu peur ....

    À 11h, après avoir tout ranger et s'être posé une vingtaine de minutes au bords du lac on redescend. Après 3h de descente on arrive à la route où on retrouve les hommes. Sans toilettes depuis 3 jours Joseph ne pu s'empêcher de rentrer dans la cafétéria au bord de la route. Pour ce qu'il s'est passé par la suite, comme on dit "ça se sait mais ça ne se dit pas ... "
    La fin du trek se fait par la route sur 2.5km afin d'arriver à une cabane des gardiens du parcs. Sur le trajet on passe tout de même devant la plus haute cascade du parc (plus de 300 m de haut)

    Là on est un peu gêné car dimanche nous n'avions croisé personne et nous n'avions donc pas payé l'entrée. Lorsque le gardien nous demande notre justificatif on en a biensur pas. Logiquement, on propose donc de payer l'entrée. C'est le seul moyen pour entretenir les parcs au Chili, et avec les 3 jours que l'on vient de passer on pourrait payer le double tellement nous nous sommes régalés. Au final le gardien est super sympa et nous fait payer en tant que chilien ce qui revient à avoir une réduction de 50%.

    C'est la fin de ces 3 jours exceptionnel où le paysage a changé mille fois et on se rend vraiment compte des paysage extraordinaire auxquels on a le doit et qu'on ne reverra peut être pas.

    Il est 15h30 et le bus pour rentrer à Pucón est à 17h. On se pose donc devant la cabane en récupérant de la WiFi. On réserve une auberge et on donne de nos nouvelles aux familles (cette fois ci Louis avait prévenu sa famille donc pas d'avis de recherche lancé).

    Arrivé à Pucón, on prend possession de la chambre que l'on a réservé au sein d'une auberge où il n'y a que des français qui y travaillent. Le chef est super arrangeant et il nous permet de payer en euro ce qui encore une fois nous permet d'économiser. En plus notre première chambre est inondée ce qui nous donne le droit d'être surclassés.

    On fête la réussite du trek autour d'une bière et d'un bon repas bien copieux puis on part vite se coucher car on a prévu une nouvelle randonnée pour le lendemain mais on est surtout fatigués de ces 3 jours "à la dure".
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  • La rage

    April 5, 2023 in Chile ⋅ ☁️ 11 °C

    Un réveil à une heure raisonnable nous tire du lit pour cette journée de lendemain de trek. Nous retrouvons nos esprits en même temps que nos jambes devenues aussi raides que des perches de rugby. Notre départ pour Pucon, initialement prévu pour aujourd'hui, s’est vu repoussé au lendemain suite à notre rencontre qui défie tout hasard avec d’autres collègues de Grenoble : nous fêterons nos retrouvailles inattendues ce soir et ne rejoindrons le Chili que demain. Aussi nous avons choisi de visiter le parc Huerqueque pour occuper la journée, un projet de courte durée puisque Joseph, chargé de s’informer des horaires de bus pour rejoindre le parc, dévoila son incapacité à lire l’heure correctement et fit arriver le groupe une demie-heure après le départ du bus.

    Nous repartons de plus belle vers le point de vue de « Los Ojos de Carburga » après une demie-heure passée dans un autre bus, où l’on dû payer près de 10 euros pour une marche d’une poignée de minutes… Cette promenade entoure un étang dans lequel les passants semblent mettent leurs destins dans les mains de la Pachamama – c’est le dieu de la terre apparemment - en jetant des pièces au fond de la mare. Nous y jetons donc nos écus et en quelques minutes Joseph parvient à deviner les souhaits de ses camarades, preuve de l’admirable complicité qui règne au sein du groupe (ou d’un don de sorcellerie, mais de qui tient-il cela ?). Un pick-up nous dépose ensuite devant le lac Caburga, au large de la ville du même nom, dans laquelle nous souhaitons déjeuner. C’était sans compter sur une horde de chiens qui nous envahissent dès notre arrivée sur la plage, et dont la crainte de stimuler leur appétit nous empêche de sortir nos délicieux sandwichs traditionnels du sac. En dépit de nos meilleurs efforts, nous ne parvenons pas à les semer et certains d’entre eux nous suivent pendant les quelques heures que nous passons dans le village et autour du lac ! Ils se livreront même en spectacle à certains moments, se battant ardemment dans l’eau avant de revenir vers nous toujours plus rapidement. C’est donc avec une profonde tristesse que nous quittons nos compagnons galeux de lac en remontant dans le bus du retour vers Pucon.

    Une fois arrivés, nous profitons des dernières lueurs du jour pour découvrir le port de la ville, laisser gagner Victor à chaque partie de cartes, et enfin rentrer à l’auberge afin d’être prêts pour la soirée qui nous attend. Surveiller la cuisson des pâtes pour le dîner fatigue Louis à tel point qu’il décide de rester à l’auberge jusqu’au lendemain matin pour se reposer. C’est donc à deux que Victor et Joseph se rendent, d’abord au bar, puis dans la salle d’une boîte où la musique est typique d’une soirée étudiante grenobloise : avec un rythme comparable à celui d’un cœur venant subi un marathon : c’est là que nous retrouvons Matthieu, Guillaume, Antonin et Édouard avec lesquels nous passons le reste de la soirée. Une fois dehors, nous observons (de loin ) les adieux émouvants des Argentins un peu ivres qui restaient, qui s’échangèrent des mots doux pendant près d’une demie-heure avant de se séparer à coup de jet de cailloux. Enfin, nous rentrons à l’auberge, heureux d’avoir revus nos copains, mais craintifs à l’idée de ne pas nous réveiller à temps pour rendre la chambre à l'heure.

    Bisous
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  • Le jour d'après

    April 6, 2023 in Chile

    Le réveil est plus facile pour certains que pour d'autres ....

    Malgré des horaires de levé différentes, on arrive à rendre notre petit appart avec seulement 30 minutes de retard. Aucune importance les français à l'accueil ont mieux à faire :"prévoir leurs sorties du week end". En parlant avec eux on a vite compris que leur "stage" était d'une rudesse terrible, on se met presque à les plaindre. (Ils sont tous en école de commerce aussi ....)

    Sur ce, en faisant le tour de la ville on s'achète un pique nique de luxe en remplaçant le pain à hot dog par du vrai pain à la française, en remplaçant le thon par du bon jambon et en remplaçant les chips par des noix de cajou. On revient sur la même plage que la veille pour profiter de la vue sur le Volcan et en même temps sur le lac.

    L'après midi est placée sous le signe de l'organisation de la prochaine semaine entre Valparaiso et Mendoza. Pour cela comme nous n'avons pas de WiFi, on prendra plusieurs café et encore une fois une glace pour profiter de la connexion des restaurants.

    Le point d'orgue de la journée est sans doute la récupération des affaires propres pour tout le monde. On va enfin avoir l'impression de ne plus gêner les gens de notre odeur.

    On s'offre un dernier couché de soleil sur la plage du lac avec en prime un spectacle pour enfants où on aura la chance d'assister à "EL GRANDE FINAL". On est tous ébahis devant le talent du performeur.

    Il est ensuite l'heure de rejoindre notre bus à 20h30. On en a pour plus de 12h. L'arrivée est prévue le lendemain à 9h à Valaparaiso, 1000 km plus au nord.
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  • Valparaiso : jour 1

    April 7, 2023 in Chile

    Arrivée après 12h de bus à Valpraiso. Dès le Terminal on fait très attention à tous nos sacs car beaucoup de mondes nous a raconté des histoires de vols ...

    On se rend de suite à notre hostal en traversant la partie "moche" de la ville. Il est vrai qu'on est pas très emballé. Arrivé à l'hostal, on déjeune et on apprend qu'on est situé au milieu de la rue où il y a tous les bars. Pas de problèmes d'insécurité si on veut aller boire un coup.

    On part en ville vers 10h. On se rend tout d'abord au port de pêche ou plus de 200 familles vendent les trouvailles du jour. Au milieu des barques et des étales, on se balade en observant les différents poissons de la zone. Joseph reste stupéfait devant des moules géantes. On goûtera également le ceviche, un plat à base de poisson cru. On finit notre balade sur la jeté qui porte bien son nom. Ici tout les pêcheurs jettent les carcaces de poissons dans l'océan ce qui profite à un groupe d'une quarantaine de lions de mers qui se battent pour pouvoir manger. Cette activité nous permet de les observer de très près. Merci messieurs les lions de mer d'être de vraies poubelles.

    Après un repas dans un resto local où on mange beaucoup pour 3 euros (ce qui est rare au Chili), on rejoint un groupe de 3 autres français pour faire un tour dans la ville avec un guide.

    Durant 4 heures, Juan (le guide), nous aura promené sur le port et les deux cerros les plus connus de la ville : le cerro Alegre et Conception. C'est un artiste de rue qui connaît pratiquement toutes les œuvres de street art. Il nous montre les siennes et nous fait visiter quelques galeries (l'art est partout dans cette ville). Ce fut un tour très agréable ou nous en avons beaucoup appris sur la ville mais aussi sur l'histoire du Chili. Juan un peu complotiste sur les bords nous fera quelques hypothèses à prendre avec les pincettes sur les relations entre les États-Unis et le Chili. On finira le tour par ses conseils en matière de restaurants et de bars.

    Ni une ni deux on s'exécute, et on tente l'un de ces bars. On rentre ensuite à l'hostal manger et prévoir le programme du lendemain. On se couche assez tard accompagné par la musique latine de la soirée à l'hostal.
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  • Valparaiso : jour 2

    April 8, 2023 in Chile ⋅ ⛅ 13 °C

    Après avoir déjeuné, la journée commence par la visite du Cerro Bellavista et du Cerro Miraflores où le street art est toujours aussi présent. Sur le cerro Miraflores, on visite la Sebastiana, l'ancienne maison du poète Pablo Neruda. Ce fût l'un des poètes les plus influents d'Amérique du Sud. La maison est pleine de surprises et d'œuvres d'art qui ont toutes une explication bien précise. Cette maison rappelle à Louis, la maison de Dali à Cadaques. Il le répétera pas mal de fois .... On aura appris que Monsieur Neruda était un vrai petit barman et qu'il adorait saouler ces amis à coup de rhum, de whisky et de champagne.

    Apres s'être promener sur l'avenue Alemaña, il est l'heure de manger. En se baladant sur les cerros, on trouve un restaurant avec une vue très sympa sur le port. Seul hic c'est un restau vegan. Tant pis la vue est belle alors on y reste. Pour nous, ça a été l'occasion de se rendre compte qu'on pouvait très bien manger sans viande.

    Par la suite, nous irons visiter le cimetière de la ville (il est beau c'est pas pour le plaisir de voir des tombes) et l'ancienne prison. La prison est maintenant un lieu de culture où on peut trouver des salles de musiques, de danses, de dessins ... On y va car la veille Juan nous a conseillé d'y aller pour voir une exposition. Après l'avoir cherché pendant 30 minutes, on la trouve enfin. On croisera même Juan à l'intérieur avec un groupe de vieux. La visite avait l'air beaucoup plus fun avec nous.

    On finira la journée par retourner sur les cerros de la ville. On aime bien ces quartiers puis il y a tellement de petites rues et de street art à voir. On en profitera pour faire plaisir à Joseph et prendre un funiculaire (des ascenseurs typiques de la ville qui sont utilisés par les chiliens flemmards qui ne veulent pas monter les marches à pied).

    Le soleil couché, on traînera encore un peu dans les rues avant de rentrer à l'hostal pour manger et se reposer avant d'aller faire un tour au bar del tio (bar de l'oncle). Il s'agit d'un des bars les plus réputés de la ville qui nous a été conseillé plusieurs fois. Il rappelera quelques souvenirs de soirées toulousaines à Victor et Louis ... On finit la soirée vers 1h30 autour de bieres et de pisco.

    À demain pour notre dernier dans cette ville.
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  • Valparaiso : jour 3

    April 9, 2023 in Chile ⋅ ☀️ 12 °C

    Malgré notre coucher tardif, la journée commence tout de même tôt. On libére notre chambre et on laisse nos sacs dans l'hostel car ce soir on fait 15km pour dormir à Viña del mar. Au programme plusieurs musées et à nouveau plein de petites tours dans les cerros.

    On commence par un premier circuit dans le cerro Conception. Même si on passe par les même quartiers que les jours précédents on continue à découvrir de nouvelles œuvres de street art.

    On se rend par la suite dans un nouveau quartier en continuant après le port. On monte ainsi sur les hauteurs de la ville pour aller sur la Plaza del 21 de Mayo. Apparement il s'agit de la plus belle vue de la ville. On est un peu déçu car même si la vue est respectable, on a au premier un énorme porte conteneur.

    En parlant de bateaux, on enchaîne avec la visite du musée de la marine national. Valparaiso à été le plus gros ports d'Amérique du Sud à une époque et la ville accueille actuellement la marine du pays ainsi que tous les bateaux de guerres. Ce musée retrace l'histoire navale du pays à partir des année 1500.

    La visite aura duré 2h pour Victor, 2h30 pour Louis et 3h pour Joseph qui a été subjugué par la vie de pirate. C'est son esprit de rebelle qui est ressortie (ou alors c'est que c'est très long de traduire toutes les pancartes quand on ne les comprend pas). On en aura au final beaucoup appris sur l'histoire de la marine mais aussi l'histoire du Chili qui a un très gros passé maritime. De nombreuses batailles pour l'indépendance du pays ont eu lieu en mer.

    A notre sortie, il est l'heure de manger. Ça sera des spécialités locales pour tout le monde. Empañadas crevettes-fromages pour Victor et KFC pour les deux autres gros.

    S'en suit de nouvelles visites de galeries d'arts sur les cerros et d'une dégustation de glaces. Après un dernier tour sur le Cerro Alegre (notre quartier préféré, on y est passé au moins dix fois) pour un dernier coucher de soleil. On rentre à l'hostal vers 19h puis direction Viña del mar pour une nouvelle nuit en auberge.
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  • Un peu de plage

    April 10, 2023 in Chile ⋅ ⛅ 10 °C

    Aujourd'hui dernier jour dans la région de Valparaiso avec pour programme la visite de Vina del Mar le matin et Concón l'après-midi avec en prévision coucher de soleil sur les dunes. De plus, le soir, nous devrions rencontrer nos contacts français, faire un apéro avec eux et discuter, entre autres, de notre voyage. Cela dit, rien n'est encore définitif et comme notre seul espoir de wifi repose dans les institutions publiques (type musées) ou privées (restaurants, bars, ...) que nous visitons, la finalisation de l'organisation de cette rencontre risque d'être chaotique mais pas impossible.

    On se réveille donc dans notre dortoir après avoir été accompagné toute la nuit par une harde de chevaux déchaînés en la personne d'un cycliste anglais (foutu rosbif, on peut pas leur trouver une seule qualité). Fort d'une ancienne expérience en dortoir, on sort cette fois-ci de notre chambre avec plus de discrétion pour filer engloutir notre petit déjeuner.

    Une fois prêt, on se met en route pour déambuler dans Vina del Mar, en passant par des petits parcs. Le premier parc que nous rencontrons rapidement comporte un musée archéologique et historique gardé par un moaï (statue de l'île de Pâques) de taille raisonnable. On décide donc d'y faire un tour.
    Dedans, on découvre l'histoire de la colonisation des terres d'Amérique du Sud et en particulier celle du territoire Mapuches (qui couvre une grande région entre le Chili et l'Argentine dont Vina del Mar), des premiers hommes et de l'évolution de leurs modes de vies. Étrangement, il est aussi présenté l'histoire de peuples ayant vécu et prospéré à différentes époques mais surtout ailleurs, plus au nord du Chili, en Bolivie et surtout au Pérou (entre autres, la culture Nasca, responsable pour les grands dessins tracés dans le sud du Pérou représentant des animaux et autres formes). Louis et Joseph sont relativement critiques de ces cultures en raison de la faible diversité artistique de ces peuples se résumant souvent à de la poterie. Mais ils sont aussi critique de l'avancement technologique de ces peuples en comparaison des européens, point sur lequel on ne peut pas trop leur donner tort non plus. Cependant, des raisons culturelles, sociales, climatiques ... doivent expliquer ces différences. N'oublions pas non plus que les cultures Incas, Mayas, Aztèques entre autres ont été de grandes et florissantes civilisations. D'ailleurs, ils ont été forcés d'admirer et de reconnaître le courage des hommes qui, vers le premier millénaire, sont allés coloniser l'île de Pâques (3600 km des côtes du Chili), qui y ont survécus et ont érigés des statues magnifiques de plusieurs mètres de haut et de plusieurs tonnes.
    L'étage supérieur est un museum d'histoire naturelle de quelques pièces. Il est bien sympa et nous permet surtout de constater que la diversité des insectes européens par rapport aux autres continents est un peu nulle. Cependant, ils s'avèrent capable de s'adapter facilement à d'autres environnements et de se comporter en espèce invasive (un clin d'oeil historique et à l'expansion européenne sur tous les continents est-elle à voir?).
    Enfin bon, comme lors de notre visite du musée navale à Valparaiso la veille, on passe un long moment dans ce musée. On sort donc pour se rendre au prochain parc et à un autre musée mais celui-ci s'avère fermé. Afin de ne pas être déçu, Louis et Joseph décident de s'abandonner, le temps d'un court instant, à des danses romantiques au balcon de l'escalier de l'édifice du musée.

    Mais il se fait tard et surtout faim. On revient donc vers le bord de mer pour trouver des commerces vendant des empenadas à bon prix. Peu convaincu par nos recherches, on s'arrêtera donc dans un kebab manger de délicieuses assiettes de poulet et de vaches avec leurs frites et légumes. Ensuite, Louis nous a délicieusement concocter la visite du bord de mer de Vina del Mar ainsi que de très belles maisons dont celle du président chilien.

    Le tour terminé, agrémenté de beaux points de vues sur la ville et les hauteurs, on repart dans le centre pour prendre un bus afin de se rendre à Concón.
    Il faut savoir que Concón c'est un peu les dunes du Pilat version Chili. Une partie de la ville, des grandes tours d'immeubles, sont pour la plupart situées en haut ou à hauteur des dunes et un petit chemin en bas des dunes suit le littoral. Le bus nous pose en hauteur. Comme nous avons envie de faire le tour de ce littoral, cela nous oblige de trouver un chemin, ce qui se fait en empruntant un petit chemin de sable accidenté avant de trouver un escalier pour atterrir en bas. Ça commence bien. On se met donc en bord de route et on commence notre chemin en regardant les vagues s'écraser calmement sur la côte. Le paysage est plutôt sympa mais des déchets plastiques viennent gâcher le paysage et plus on avance, plus on prend du recul sur Valparaiso et Vina del Mar et plus on aperçoit le nuage de pollution au-dessus de ces villes, qui se mélange aussi avec un nuage lié à l'humidité et aux courants marins de la côte.
    Bref, on s'arrête à un mirador en cours de route, où on peut voir 4-5 personnes qui font de l'escalade et nous permet de réfléchir sur les méthodes de grimper les voies. On se remet en marche pour finir le tour du littoral, remonter vers les habitations et se poser sur les dunes pour profiter du coucher de soleil avant d'aller boire un coup chez nos amis français.

    Après avoir fait grimpette sur les dunes de sable, qui ne peuvent nullement être comparées aux dunes du Pilat, bien plus grande, on se pose pour admirer le soleil qui entame la dernière course de sa journée avant de céder sa place à la lune. Joseph en profite pour faire des numéros d'équilibriste dans le sable mais avec la pente cela s'avère peu convaincant. Il nous fait bien rire cependant. Louis met sa musique et on regarde le ciel devenir de plus en plus rouge.
    Le ciel est légèrement enflammé quand on décide de partir car il se fait tard et que l'on doit acheter de quoi faire un apéro pour ne pas arriver les bras vide à notre apéro. Les dunes quittées, on enlève nos souliers et nos chaussettes pour évacuer tout le sable se trouvant dedans et on file faire nos courses.

    On arrive 30 minutes en retard chez nos amis après une ultime galère pour trouver le numéro d'appartement (sans connection internet c'est compliqué).
    On est tout de suite super bien accueilli et bien mis à l'aise (on ouvre des bières et on mange des chips, cacahuètes, ...) c'est super sympa. Après avoir bien discuté et enchaîné une bière ou deux supplémentaires, ils nous apportent des plats déjà cuisiné (blanquette de poulet et pomme de terre). On veut refuser poliment au début mais c'est si bien venu et on voit que ça leur fait plaisir donc on accepte. La soirée continue, on discute de notre voyage, de leurs travails au Chili et de leurs différents voyages autour du monde.

    On quitte l'appart aux environs 22h40 avec un brouillard marin qui s'est levé et qui nous empêche de voir à 30 mètres. On espère avoir un bus qui devrait passer vers 23h mais on a pas énormément d'espoirs. Finalement, après avoir attendu plus que de raisons et refuser une voiture qui se proposait de nous raccompagner, on revient vers la résidence de nos amis pour avoir de la connection internet et commander un Uber pour se rendre à notre hostal. On y arrive et on s'endort sur les coups de minuit. Demain, on doit se lever vers 7h pour prendre notre bus de 8h30 pour Mendoza et notre ultime passage en Argentine.

    Goodbye le Chili, ce fut un plaisir de t'avoir connu et peut être à une prochaine fois pour explorer les multiples décors que nous n'avons pas eu l'occasion d'explorer.
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  • Retour en Argentine

    April 11, 2023 in Argentina ⋅ ⛅ 14 °C

    On se lève doucement et sans bruits aux environs de 7h. On sort nos affaires du dortoir, on finit de préparer nos sacs et on file au terminal de bus. En chemin, on s'arrête à une panaderia pour dépenser nos derniers dollars chiliens dans des pâtisseries. On a plus aucun sous (désolé Caro, on aura pas de billets souvenir à te rapporter) et on ne pourra donc pas payer de propina aux personnes qui chargent nos sacs dans le bus, ce qui nous gêne un peu.

    Bref, on monte dans le bus. Louis, ayant eu ouïe dire que la vue sur la route était belle, a choisi 2 places panoramique et une place plus loin dans le bus. Joseph ayant envie de dormir s'exile loin tandis que Louis et Victor prennent les places de devant pour admirer les paysages, prendre des photos et trouver de l'inspiration pour l'écriture des findpinguins. Au final, on aura surtout dormi et lu quelques infos sur la Bolivie qui se rapproche de plus en plus et qui nécessite une organisation. Cependant, Louis n'aura pas menti : la route est magnifique de ses grandes montagnes aux différentes couleurs et multiples plus et reliefs. Un bon avant goût de ce qui nous attendra sur la suite de notre périple en Argentine.
    Après un passage au poste frontière, le plus gros qu'on ait vu jusqu'à présent, on continue notre route et on arrive à Mendoza sur les coups de 15h-16h. Ayant peu de wifi, on galère un peu à trouver le bus qui est censé nous amener près de notre de l'hostal que Louis a déniché. On saute dans un bus un peu au hasard. Victor, sûrement un peu fatigué, est ronchon et grommelle son mécontentement. Finalement, le bus nous amène bien au bon endroit donc tout fini bien.
    Après un petit quiproquo sur le prix et la disponibilité des chambres à l'accueil de l'hostal, on se pose un peu et on regarde quelques informations sur les activités à faire à Mendoza : tour de Bodegas en vélo et sortie à l'Aconcagua. Louis et Victor partent ensuite retirer de l'argent à un WesternUnion pendant que Joseph se repose un peu.

    Pour le repas du soir, un asado à un peu moins de 7€ par personne est organisé dans une autre hostal. On décide donc d'y aller mais à ce prix on a un peu des doutes sur la quantité et la qualité de la viande que l'on aura. On est loin, très loin d'imaginer le banquet et le bonheur qui nous attend car oui, cet asado fut un asado de seigneur et le meilleur barbecue de notre vie (sans exagérer).
    Vous voyez les banquets de fin d'aventure dans Astérix et Obélix ? Vous voyez Obélix et la dizaine de sangliers qu'il engloutit? Et bien c'était exactement pareil. Avant la première tournée de viande, on se sert deux verres de vins (normal on est dans la région viticole de l'Argentine). Le vin étant servi dans des verres en plastique, vous vous doutez de sa qualité. Cependant, cela fait l'affaire et est le bienvenu. Après deux verres qui commencent à taper à la tête, le premier service de viande arrive: un morceau de saucisse, un ou deux de viande de vache et un de poulet pour les chanceux (coucou Victor) arrivent dans nos assiettes. Bien sûr la viande est gracieusement décorée d'une montagne de tomates et de pommes de terres ainsi que d'un bout de pain.
    La suite du repas est digne d'un conte de fée: peu de personnes semblent apprécier les tomates ce qui nous ravit mais surtout, toutes les 15 minutes environ, un nouvelle tournée de viande arrive et là c'est l'extase. À chaque fois on se sert 1 ou 2 beau morceau de viande et notre assiette ne désemplit pas. En somme, il est difficile d'être végétarien en Argentine.
    Pour vous rassurer, on a quand même discuté avec une suédoise, un américain, un vrai basque en Erasmus en Argentine (il travaille peu et sort beaucoup, logique quand on fait un Erasmus), des français et deux allemandes.
    Au fur et à mesure du repas et une fois celui-ci, l'alcool commence à bien monter à la tête surtout à celle de Victor qui pour le plus grand bonheur ou malheur de son foie, a perdu l'habitude de boire (surtout de la piquette). Il rentrera donc bien bien buracho ce soir.
    Bref, l'asado est terminée et la piste de danse n'attend que nous. On ira peu danser mais sur la fin de la soirée, on prend le contrôle de la musique et on met des musiques françaises un peu beauf qui font fuir la plupart des personnes présentes.

    Tout penaud du peu de succès que rencontre notre set musical, on se greffe à un groupe retournant à l'hostal pour faire dodo et d'autres personnes partent pour faire une soirée, offre que nous déclinons. Demain, on a prévu de faire la route des vins. À voir si nos organismes sont assez solides pour nous faire passer une bonne nuit et enchaîner le lendemain ou si on devra prévoir une autre activité.

    Suspens ....
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