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- Hari 198
- Sabtu, 12 Oktober 2019 15.00
- ⛅ 27 °C
- Ketinggian: 24 mi
TaiwanHualien City23°58’36” N 121°36’33” E
Hualien

Étape à Hualien avant et après le parc. Ville côtière avec un super marché de nuit où l'on passe nos soirées adossés au seul bar ^^. Vodka taiwanese à 60 degrés et bières pas chères accompagnées de poissons grillés.
On rencontre un vietnamien et des habitants de Belize vivants à Taïwan avec qui on finit le samedi soir dans les bars de la ville. Pas de chance le lendemain c'est réveil tôt pour aller voir des dauphins. Et avec 2 mètres de houle ça risque d'être compliqué mais tout se passe finalement ce qu'on ne peut pas dire de certains ^^.Baca selengkapnya
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- Hari 197
- Jumat, 11 Oktober 2019 15.00
- ☀️ 26 °C
- Ketinggian: 84 mi
TaiwanShakadang Xi24°9’36” N 121°36’54” E
Parc de Taroko

Camping et trekking de 2 jours dans le parc naturel de Taroko avec ses gigantesques falaises et ses gorges bleu azur. Beaucoup de tawanais du le chemin car c'est le week-end de leur fête nationale, mais on trouve quand même un hotspring hors des sentiers battus.Baca selengkapnya
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- Hari 171
- Minggu, 15 September 2019 11.00
- ⛅ 27 °C
- Ketinggian: 10 mi
JepangInno Gawa35°1’1” N 138°53’37” E
Un dimanche maritime

On retrouve un couple de japonais, qui avaient pris Hadrien en stop, pour profiter de leur bateau au pied du mont Fuji. Au programme bain de soleil et de mer, snorkeling, picnic, bière, bref un dimanche parfait :).Baca selengkapnya
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- Hari 165
- Senin, 09 September 2019 10.00 UTC
- ☁️ 17 °C
- Ketinggian: 2.504 mi
JepangNarusawa Mura35°23’8” N 138°43’23” E
Ascension du Fuji

Texte à venir
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- Hari 160
- Rabu, 04 September 2019 09.00
- ☀️ 29 °C
- Ketinggian: 74 mi
JepangShinōmiya-eki34°41’3” N 135°48’43” E
Nara, ville des rennes

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- Hari 159
- Selasa, 03 September 2019 06.00
- ☀️ 25 °C
- Ketinggian: 47 mi
JepangKawara-machi-eki35°0’5” N 135°46’3” E
Kyoto, ville culturelle

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- Hari 158
- Senin, 02 September 2019 13.00
- ☀️ 31 °C
- Ketinggian: 167 mi
JepangHigashiura34°59’44” N 135°52’10” E
De Tokyo à Kyoto en stop

Ce matin on quitte Tokyo sans regret (on a bien profité de cette ville gigantesque) direction Kyoto, la capitale culture (et culinaire, très important) du Japon. Le shinkansen étant hors budget pour nous, ça sera l'auto stop (première tentative pour moi dans ce pays). Pour bien commencer rdv sur un parking area (il faut imaginer une énorme aire d'autoroute environ 2 à 3 fois les nôtres) avec un beau carton où l'on inscrit "Ouest Tokyo" en kenji. Les températures atteignent déjà les 30 degrés mais avec notre t-shirt sponsorisé Fine Équipe la chance nous sourit dès le début et après seulement 10 mn, un couple de japonais nous prenne pour une cinquantaine de km. Ils ne parlent pas très bien anglais mais merci Google translate on arrive à communiquer avec eux.
2e service area la chance continue et un jeune travailleur revenu des États-unis nous avancent également de quelques km. Sauts de puce mais au moins on avance.
Au 3e stop on attend plus longtemps. Après 20 mn d'attente mon impatience légendaire pointe le bout de son nez et un quinquagénaire passant sans s'arrêter se prend un ironique "ça à l'air sacrément joyeux sa vie à ce vioc"! Il faudra à peine 2 sec pour que je regrette ma phrase. Le vioc en question se gare sur le côté et sort tout sourire en nous demandant notre destination. Oups autant pour moi ! On longe l'océan avec en fond sonore les grands classiques d'Edith Piaf que notre conducteur adore.
4e stop l'aire est plus petite. On y rencontre un autre autostoppeur japonais qui se rend à Osaka. On doit le laisser partir (règle du hitchikking), ce qui prendra heureusement que quelques minutes. Il est déjà 17h, le soleil se couche dans 1h30 et il nous reste bien 250 km à parcourir si on ne veut pas dormir entre les camions. Mais la chance continue de nous sourir et cette fois ce sont une mère et sa fille qui nous prennent. On est vite arrêté par une voiture de police qui a remarqué que nous n'étions pas attaché. La honte ! On s'excuse à plusieurs reprises, mais la mère en fait autant, pour elle la responsabilité revient a la conductrice. Elle s'en sortira avec un point de retrait sur son permis. On se sent super mal !
5e voiture, on continue nos sauts de puce et notre avancée progressive. On se rapproche du but, mais on commence à se dire qu'on finira aussi peut-être la nuit sur une aire d'autoroute.
6e voiture on a plus de chance, cette fois le conducteur nous avancé de plus de 150 km et nous dépose à 10 km de Kyoto ! On l'a fait, 370 km en 10 heures. Bon encore faut-il réussir à trouver un dernier ride pour entrer dans la ville. Il n'y a quasiment personne à cette heure (22h). Mais la gentillesse des japonais fait encore des preuves et un travailleur nous conduit devant un hôtel en plein quartier de Gion. Youhou! Bon l'hôtel est fermé, mais Thibault et Alix nos amis bruxellois en vacances au Japon nous accueillent pour la nuit :).Baca selengkapnya
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- Hari 155
- Jumat, 30 Agustus 2019 12.00
- 🌧 25 °C
- Ketinggian: 52 mi
JepangHarajuku Eki35°40’12” N 139°42’6” E
Retour à la civilisation

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- Hari 130
- Senin, 05 Agustus 2019 12.00
- ⛅ 30 °C
- Ketinggian: 60 mi
JepangŌi35°14’8” N 140°24’5” E
Un mois en immersion dans la jungle

Texte à venir sur notre woofing d'un mois dans la jungle japonaise
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- Hari 127
- Jumat, 02 Agustus 2019 16.00
- ☀️ 34 °C
- Ketinggian: 29 mi
JepangNishitemma34°41’50” N 135°30’15” E
Osaka, ville festive et rebelle

Shinkansen, 320 km/heure, arrivée à 16h on dépose les sacs dans notre guesthouse. Il est encore tôt, mais l’on se rend vite compte que notre quartier n’est pas des plus calmes. Plusieurs corps inertes jonchent le sol, mêlés aux bières et bouteilles de saké tandis que d'autres semblent en bon chemin pour les rejoindre.
Ça nous change de la propreté et des quartiers lisses japonais. Pour fêter notre arrivée apéro typique à coups de bières japonaise, de saké et d'onigiri (boulette de riz en forme de triangle et fourré au saumon, poulet ou autre). Puis direction le quartier de Namba célèbre pour sa vie nocturne. Nous ne sommes pas déçues ! Il y a foule ce vendredi soir, ça grouille de partout. On se mêle à la cohue et se prête au jeu. Stands de gyozas, takoyakis (spécialité d’Osaka, cette boule est cuite à base de pâte, d’œuf et de poulpe), karaokés, shops de souvenirs et de nombreux bars font vivre ce quartier. On s’arrête dans l’un d’entre eux à la recherche d’une boisson très appréciée au Japon : le whisky au soda. C’est comme chez nous vous allez me dire ! Oui mais ici le soda c’est du yuzu, du ginger ale ou autre boisson plus exotique.
Lendemain compliqué après la soirée de la veille, mais pas le temps de niaiser on est au Japon ! Mais d’abord, un café ! Une fois bien réveillées, on se balade jusqu’à trouver le fameux marché de poissons, le Kuromon Ichiba Market. C’est la ruée vers l’or des sushis ! Oursins, araignée de mer, huître géante, langoustines, saumon, thon, et autres poissons sont proposés sur les différents étals. Impossible de résister !
Vers 15h la chaleur commence à devenir insoutenable. Ouf, on repère un onsen dans le quartier qui accepte les tatouages en plus (oui précisons que les tatouages ne sont pas très bien vus au Japon, rappelant les yakousa). Il s’agit de bain public avec des espaces séparés entre femmes et hommes. Les japonais les utilisent fréquemment pour se détendre et faire leur toilette (pas besoin de maillot de bain). On fonce se réfugier dans cette oasis. Quelle erreur. Tous les bains sont à 38 degrés au moins sauf un qui atteint à peine les 10 degrés, difficile de rester plus de 5 minutes dedans. Mais au moins on aura testé.
Malgré cet interlude, la chaleur (plus les quelques verres de la veille) a raison de nous et nous impose une sieste dans notre chambre climatisée. Chaque jour, entre 15 et 18h les températures difficiles à supporter (entre 35 et 40) nous oblige à nous retrancher dans des endroits frais, cafés, bars, musées, boutiques. Lorsque l’on ressort, l’air est enfin respirable. On profite de l’accalmie pour aller écouter un concert de jazz. Le groupe joue des classiques du genre, mais le batteur nous offre une version musclée très originale. Même sur scène, les musiciens conservent leur masque inexpressif, perturbant pour nous qui avons l’habitude d’exprimer nos émotions (même si ce n'est toujours sincère).
Pour finir la journée, on teste enfin le ramen japonais, mais pas de chance, il est moins savoureux que celui de Yamato (pour les bruxellois qui connaissent).
On continue de s'interroger sur les relations entre les japonais, mais aussi sur celles qui ont avec les touristes étrangers. De plus en plus, on constate que souvent quand l’aspect financier entre en jeu, ils ont tendance à nous voir comme un porte-monnaie ambulant, n’hésitant pas à tenter d’augmenter les prix affichés sur les cartes ou juste à l’oral, à nous jeter hors du bar lorsqu’on ne consomme plus, mais à sourire dents découvertes dès qu’on met la main au porte-feuille.
D'un autre côté , l’aspect humain est au centre de leur culture et s'inquiètent de ne jamais gêner autrui. Un article du journaliste Odaira Namihei pour le périodique Zoom Japon explique : « ces êtres éminemment sociaux comme les désigne Jean-Marie Bouissou […], sont avant tout conscients d’autrui. » Après une semaine d’observation, pour moi ce terme résumé parfaitement leur comportement.
Interdiction de téléphoner et de manger dans les transports en commun, file bien rangée en attendant le métro ou le bus, on ne se mouche pas en public, hommes et femmes, adultes ou adolescents en habits sobres, le plus souvent chemise blanche et pantalon sombre. On se croirait parfois dans un épisode de black mirror. Nous avons bien atterri dans un tout autre monde dont les codes sont à l’opposé des nôtres. Partagée entre l’amusement et le scepticisme, j’observe avec attention mon nouvel environnement et une question émerge naturellement : sont-il heureux de cette situation ? Rester dans le contrôle à chaque instant de leur vie leur convient-il ? Ou rêvent-ils parfois de lâcher prise ? Difficile de croire qu’ils me répondront sincèrement si je leur demande. Je poserai donc la question à notre économiste/fermier/voyageur australien qui nous a invité a travailler dans sa ferme. Habitant sur l’île depuis plus de 10 ans, il saura sûrement nous éclairer.Baca selengkapnya
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- Hari 126
- Kamis, 01 Agustus 2019 11.00
- ⛅ 31 °C
- Ketinggian: 8 mi
JepangInasa-saki32°45’14” N 129°51’57” E
Nagasaki, ville de paix

Comment passer à côté de cette ville mythique du Japon. Malgré sa destruction quasi-totale en 1945, la ville logée entre mer et montagnes possède un certain charme. Petits tramways, rues piétonnes, shops de fruits et légumes à même le pavé. Les odeurs s’échappant des nombreux restaurants nous guident à travers la cité japonaise.
Petit stop lunch avant de nous diriger vers le musée de la bombe atomique, un passage incontournable. Et c’est une sacré claque que l’on prend : on a tous bien appris notre leçon en classe, mais ce qui marque ici, c’est l’aspect humain. Les nombreux témoignages des survivants montrent l’atrocité de ce 9 août et leurs conséquences sur plusieurs dizaines d’années. Par contre aucun esprit de vengeance ou de colère, aucune allusion même au rôle des américains, on se concentre sur les victimes. Dans cette volonté de pardonner, un parc de la paix a été érigé en 1955. Difficile pourtant d'imaginer oublier ce geste qui tua plus de 75 000 personnes en quelques minutes.Baca selengkapnya
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- Hari 125
- Rabu, 31 Juli 2019 09.00
- ⛅ 28 °C
- Ketinggian: 7 mi
JepangMogi-kō32°42’21” N 129°54’34” E
A la découverte de Kyushu

Après une 1ère nuit à Fukuoka, on descend au sud ouest direction Nagasaki. Mais il ne s'agit pas de la ville tristement célèbre pour son bombardement atomique, on garde cette visite pour plus tard. Non, on débarque dans un petit village situé sur la côte, entre mer et montagne et portant le même nom. Belle surprise, pas un touriste en vue, une chambre donnant sur la mer, un petit port de pêcheurs, un seul magasin, quelques restaurants et une boulangerie (incroyable mais vrai).
La température avoisinant les 40 degrés, on ne se fait pas prier pour une baignade rafraîchissante. Hormis les dizaines de parpaings datant de la 2nde guerre mondiale, le décor est paradisiaque et l’eau turquoise. Mais bon nager ça creuse. Et qui dit village de pêcheur dit poisson frais ! Le soir on part à la recherche DU restaurant typique de seafood. Malheureusement ils sont tous fermés sans exception (il paraît que c’est normal un mercredi), on se rabat sur le supermarché et nos estomacs déçus se réveillent soudainement : sushis, makis, pickles divers, yakitoris, poissons grillés et mitarashi dango (des brochette de pâte mochi recouverte de sauce sucrée à base de sauce soja et de sucre) c’est la razzia. On déguste notre festin sur le port entouré de faucons (finito les mouettes), profitant de la lumière de fin de journée.Baca selengkapnya
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- Hari 124
- Selasa, 30 Juli 2019 11.00
- ⛅ 30 °C
- Ketinggian: 22 mi
JepangWatanabe-dōri-eki33°35’1” N 130°24’17” E
Konnichi Wa : Arrivée au pays du Soleil

Après une visite express de Busan, ville portuaire du Sud de la Corée, je quitte le monde des bisounours direction le Japon. 3h de ferry pour atteindre Fukuoka. Encore une fois, l’arrivée en bateau tient toutes ses promesses et plus encore. Après une première partie brumeuse, les montagnes de Kuyshu sont en vues, timides d’abord, puis imposantes et majestueuses. Et le soleil enfin ! Remplacé en Corée du Sud par une bonne mousson refait son apparition pour mon plus grand bonheur.
Un rapide check à la douane japonaise, quelques questions tout sourire : « You don’t have a return ticket ? » « Euh no ». Ayant appris quelques heures plus tôt que les japonais se laissent la liberté de refuser l’entrée sur le territoire en cas d’absence de billet retour, je ne suis pas vraiment sereine. Finalement après quelques échanges et usant de mon sourire le plus charmeur (ou juste creepy) j’obtiens le graal, un visa de 90 jours !
Let’s go Japan ! Mais surtout, retrouvailles avec ma sœur ! Sous une chaleur étouffante, on tente tout de même une visite de la ville, à la recherche des yatai, stand ambulant de restauration en plein air. Introuvables, on se rabat sur la rue des bars, en quête d’air conditionné. Quoi ? Ils n’ouvrent qu’à 18h, scandale ! Mais coup de chance on découvre un petit bar kitsch caché en haut d’un étroit escalier. C’est le signal de départ d’une bonne soirée.
Après quelques verres, le ventre se réveille et les odeurs des restaurants titillant les narines, il est temps de déguster quelques spécialités japonaises. On tombe par hasard sur un lieu typique et surtout rempli de locaux. C’est bon signe ! Yakitori de porc caramélisé, de poulet frits, et surtout on tartare de baleine trempée dans du gingembre et du soja généreusement offert par nos voisins de comptoir. Le tout arrosé de saké et de soju (moins bon qu’en Corée).
L’estomac rassasié, on déambule dans les rues animées du quartier de Tengin à la recherche d’un dernier bar. Notre choix se porte sur un pub spécialisé en whisky. Peu d’ambiance, mais on goûte quand même. Erreur fatale, le barman veut nous faire payer 3 000 yens (environ 27 euros) les 4 pauvres centilitres d’alcool. What ? On sent l’arnaque. Il appelle son boss, on tente une sortie, il nous suit tout en s’excusant, se prosternant et menaçant d’appeler la police il retourne dans son bar. C’est parti pour un petit sprint en slalomant dans les rues.
Vite vite retour à l’hostel. Heureusement on finit la soirée à discuter avec des jeunes coréens en vacances, ce qui rattrape l’ambiance. Mais cette rencontre déplaisante nous reste en tête et nous questionne sur les liens entre les touristes et les japonais et plus largement sur la culture japonaise. S’ils sourient et restent polis en toute situation, on sent un manque de naturel dans leurs relations, comme une hypocrisie latente. C’est d’autant plus flagrant après la Corée du sud, qui reste pour moi LE monde des bisounours. Si les 40 « arigato gozaimasu » répétés en boucle dès que l’on passe la porte d’un shop nous font bien rire, cette politesse poussée à l’extrême et leur conformisme assumé transmettent une sorte de malaise.
Mais peut-être cela provient juste de notre différence de culture. Quelle est la part d’honnêteté dans ce conformisme poussé à l’extrême ? La question est légitime, mais impossible d’y répondre clairement pour le moment. Enquête en cours…Baca selengkapnya
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- Hari 123
- Senin, 29 Juli 2019 09.00
- ⛅ 27 °C
- Ketinggian: 13 mi
Korea SelatanYeoui-cheon37°27’36” N 127°2’36” E
Vous avez dit têtu ?

Pendant qu'Elena se presse de rejoindre sa sœur au Japon j'ai une semaine pour descendre à mon rythme, 4 jours jusqu'à Busan, une nuit de traversée et 3 jours pour remonter le Japon jusqu'à Chiba.
Je suis seul pour la première fois depuis le début de notre voyage. J'ai trop lu Kerouac, Tesson et Bouvier, je veux descendre en stop et dormir en tente. La Corée n'est pourtant pas le pays le plus approprié pour ce mode de voyage. J'ignore comment les habitants de ce pays conservateur réagiront face à un petit français qui dresse son pouce sur le bord de la route. Sans compter qu'il n'est pas facile de trouver un bivouac tranquille quand la densité est de 512 habitants par kilomètre carré.
Qu'à cela ne tienne les infos glanées sur le web sont encourageantes, on m'indique une aire d'autoroute accessible en métro pour aller vers le sud. J'arrive sur le spot. Des voyageurs ont tagué des messages d'encouragement sur le mur contre lequel je pose mon sac.
Ma pancarte rédigée en coréen par l'employé de l'aire de service me paraît un peu petite mais assez vite un premier conducteur mord à l'hameçon. A peine a-t-il le temps de venir jusqu'à moi qu'une jeune femme affolée me demande si j'ai besoin d'aide. Elle ne comprends pas pourquoi je ne prends pas le bus. Ça ne marchera jamais me dit-elle, "pas dans la culture coréenne". En effet, elle a réussi à faire fuir le mec qui s'était arrêté. Il a changé soudainement d'avis et m'explique qu'il vient de recevoir un coup de fil invisible, qu'il doit filer. Il repasse devant moi en me saluant chaleureusement enferré dans son mensonge. Mieux vaut en rire...
Pendant que je tourne sur le parking allant de refus en refus, la jeune femme qui veut absolument me secourir revient à la charge : "J'ai appelé la police, ils vont venir vous aider". Effectivement avec des spécimens dans ton genre je comprends mieux pourquoi "ça ne marchera jamais" 🤦♂️. J'arrive à refuser l'argent qu'elle me tend et retourne à mon poste. Une sirène retentie dans mon dos, elle n'avait pas bluffé.
Habitué à la Police française nazillonne (ACAB), je m'attends au pire. Comme j'ai eu tord, les types sont super aimables et souriants. Ils éclatent même de rire quand je leur fais le signe des menottes, non ils veulent juste m'aider... à arrêter de faire du stop et à prendre le bus. Direction la gare la plus proche donc. Je lâche l'affaire et monte dans un car pour Daejeon à 160 klm de Séoul.
Le problème c'est qu'entre mon heure de départ tardive de l'hostel ce matin et mon échec en stop, il est déjà 18h lorsque j'arrive en plein centre de cette ville de 1 million d'habitants. Sachant qu'il fait nuit à 20 heures une personne normalement constituée se serait mise en recherche d'un hostel. Pas moi, je suis têtu jusqu'à la bêtise. Maps.me m'indique un lac à proximité accessible en bus. Encore faut il trouver l'arrêt pour le prendre. 2 heures plus tard je monte dedans, il fait nuit, je me sens terriblement con.
Je suis avec anxiété notre parcours sur le GPS de mon téléphone. Dehors il fait très sombre et je ne distingue que des clôtures au bord de la route qui délimitent des terrains privés. Pas de lac en vue et même s'il y avait un coin pour planter ma tente je ne pourrais le voir vu qu'il est maintenant 21 heures et qu'il fait nuit noire. Le bus s'arrête enfin, terminus, au milieu de nulle part et loin du lac. J'ai cette faculté assez exceptionnel à m'obstiner coûte que coûte quand bien même tous les signes m'indiquent que c'est une mauvaise idée. Normalement Elena est là pour m'arrêter mais cette fois-ci je suis seul, seul face à ma connerie avec ma lampe sur le front, à taton dans le noir.
Heureusement c'est souvent quand on est dans une situation désespérée qu'un espoir surgit dans la pénombre. Cette fois-ci il se matérialise sous la forme d'un employé de ferme d'une cinquantaine d'années qui n'a rien à faire là et encore moins à cette heure. On aurait dit qu'il m'attendait à la sortie du bus. Je lui mime sommairement ma situation et il m'empêche de m'enfoncer dans la forêt pour trouver un bivouac. Dommage ça aurait encore été une brillante idée.
Au lieu de cela il m'indique le terrain qui jouxte l'arrêt de bus. C'est une sorte d'aire d'accueil pour les enfants qui viennent visiter la ferme. Toilettes, eau potable, un vrai petit camping. Le propriétaire des lieux ne tarde pas à nous rejoindre. Il m'a l'air un peu louche dans le noir, voix cassée, démarche hésitante, il est bourré. Après la Mongolie j'ai appris à me méfier des ivrognes. Mais on est au pays des Bisounours ici et il allume une lampe de chantier pour que je puisse cuisiner mon repas du soir.
Le lendemain je reprends le bus dans l'autre sens après avoir bu un café avec le proprio (une bière pour lui bien sûr) et nourri les lapins. Le train pour me rendre à ma prochaine destination n'est vraiment pas cher, alors j'en profite ;-) !
Je sens qu'un sourire s'est glissé entre vos lèvres cher lecteur, à moins que ce soit ma conscience qui tiennent à se justifier de cette solution de facilité. Rappelez-vous que Kerouac aussi prenait le train, dans des wagons à marchandise certes, mais tout de même ça reste un chemin de fer !Baca selengkapnya
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- Hari 120
- Jumat, 26 Juli 2019 17.00
- ☁️ 26 °C
- Ketinggian: 30 mi
Korea SelatanTapgol Park37°34’1” N 126°59’19” E
Séoul : entre tradition et modernité

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- Hari 111
- Rabu, 17 Juli 2019 16.00
- ⛅ 23 °C
- Ketinggian: 247 mi
CinaMinyoutun45°36’45” N 127°31’53” E
En route pour le FarEast

Transsibérien nous revoilà !
Que le bercement des wagons, le doux chant des conversations russes et les couchettes étroites nous avaient manqués !
Dernier tronçon du transsibérien direction Vladivostok. 64 heures et plus de 3 476 km à parcourir. Et en 3e classe bien sûr ! Cette fois le train est quasiment complet. Famille en vacances, travailleurs, étudiants et quelques étrangers font partie du voyage. Ça nous change des wagons vides de notre premier trajet. Cette fois l'ambiance est au rendez-vous et on trouve rapidement des partenaires pour une partie de durak.
Qui dit 3 jours de train dit visites au wagon bar (oui faut bien s'occuper). Il est à peine 18h et la vodka a déjà fait des dégâts ! Un groupe de russe s'époumone sur du rap local. L'un deux ne tenant plus sur ses jambes, s'endormira sur une couchette et loupera son arrêt. Le 2e soir rebelote on trinque à la vodka avec des russes et un couple de portugais voyageant à moto, Anabela et Jorge.
La vie en train reprend son rythme monotone. Heureusement les paysages varient nettement, les bouleaux laissant la place à une végétation plus tropicale. Enfin le 20 juillet les ponts de Vladivostok et la Mer du Japon sont en vue et nous atteignons l'autre bout du monde !Baca selengkapnya
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- Hari 110
- Selasa, 16 Juli 2019 15.00
- ⛅ 30 °C
- Ketinggian: 1.289 mi
MongoliaUlaanbaatar station47°54’30” N 106°53’4” E
Bye bye Mongolia

Les derniers jours en Mongolie furent fidèles à son image : au plus proche de la nature, coupés de la civilisation, nous avons passé une semaine transformés en fermiers à nous occuper des yaks, traire les femelles (ok juste une fois vu notre lenteur), rentrer les bébés yaks, ramener le troupeau, séparer le lait et le beurre, et diverses tâches du quotidien. Difficile de mieux terminer ce séjour. Les mains dans la terre, les pieds dans la bouse.
Pas de douche, un trou dans le sol en guise de toilettes, pas d'électricité, encore moins d'Internet. Un minimum de confort qui nous ramène à l'essentiel et nous rappelle les gadgets inutiles qui envahissent notre quotidien. Ici pas de parasite ni de trace de transformation de l'homme, on savoure une vie simple rythmé par la nature et ses caprices. Le rapport au temps est également chamboulé puisqu'alterné entre moments actifs et oisifs.
Les bergers mongoles nous livrent une belle leçon d'agriculture sur l'auto-suffisance. Même si leur régime alimentaire s'avère sans conteste plus pauvre que le nôtre et souffre d'un manque de vitamines, ils gèrent leurs besoins grâce à leur seul élevage : viande et lait représentent 75% de leurs menus. Ils achètent le reste (farine, riz, patate) ou échangent des denrées avec leurs voisins (du yak contre un bout de mouton).
Notre famille nous laisse aussi la chance de monter une dernière fois à cheval, même s'il ne reste que les juments puisque toute la horde de mâles a été requisitionnée par des touristes.
Je ne peux pas terminer ce dernier article sur la Mongolie sans évoquer l'alcool. Dans le pays tout le monde boit (ou presque), mais en cachette. Dans la famille de notre horse guide par exemple, j'appelle la mère, les deux fils, l'oncle, la cousine et même la grand-mère ! Exception pour le père.
Le Nadam tombe le jour de l'anniversaire de la maman, Amraa. Quelle meilleure occasion pour célébrer ?! La journée une bière avec la cousine cachés dans les bois à côté du Nadam, puis de l'Airag avec le fils, le soir vin et vodka avec la maman qu'on s'empresse de planquer sous des vêtements quand le fils entre. Tout se sait mais rien ne se dit et l'on continue de s'ennivrer en toute hypocrisie.
Si en France on aime boire crescendo et sentir les différents stade de l'ivresse, en Mongolie pas de place pour la petite débauche, c'est la beuverie instantanée à coups de cul sec de bière et de vodka !Baca selengkapnya
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- Hari 96
- Selasa, 02 Juli 2019 09.00
- ⛅ 19 °C
- Ketinggian: 732 mi
MongoliaUlyaasata Dugang50°2’38” N 106°9’55” E
Un petit paradis vert

10ha de terrain au abords de la steppe délimités par une petite barrière censée empêcher les troupeaux de mettre à sac les plantations. C'est ici que Robert a décidé de réaliser son rêve. Et de rêve, il en est bien question. C'est Morphée qui lui a murmuré à l'oreille cette idée folle : faire pousser des arbres fruitiers en Mongolie. Un projet dément dans un pays où il fait jusqu'à -40° en hiver, où les mois cléments se comptent sur les doigts d'une main et où la grêle s'abat sans prévenir par une belle après-midi de juillet.
Ce n'est pas un hasard si la Mongolie importe tous ses fruits et légumes de Chine. Des aliments qui passent les frontières sans contrôle avec dieu sait quels pesticides dans leurs bagages. Les mongols n'en ont cure. En campagne, leur mode de vie leur permet une quasi auto-suffisance alimentaire. Leurs troupeaux de yaks, moutons ou vaches leur fournissent viandes et produits laitiers toute l'année (ce qui avec la farine représente bien 90% de leur alimentation). Alors évidemment les vitamines manquent souvent sous la yourte et la petite taille des mongols vient en attester.
C'est en cela que le projet de Robert et Marlène est magnifique et va au-delà de la prouesse de jardinier. Ils veulent montrer qu'il est possible pour une famille, sans investissement particulier, de faire pousser des fruits malgré la rigueur de l'hiver. Mais pour y arriver il faut s'armer de patience. Voici 5 ans que Robert occupe ce lopin de terre et il lui faudra encore 5 à 10 ans pour le transformer en forêt luxuriante. Pourquoi tant de temps ? Et bien parce qu'il faut partir de 0, expérimenter , planter, récolter, découvrir quelle variété de pommes pourra s'acclimater à la steppe mongole.
La recette magique Robert n'est pas loin de l'avoir découverte : des pieds de pommiers de Sibérie, qui donnent habituellement de tous petits fruits à peine mangeables, sur lesquel il a greffé des variétés produisant de gros fruits juteux. Ainsi années après années, en réutilisant les graines (n'en déplaise à Mosanto), on créé de nouvelles générations d'arbres mongols qu'il faudra bientôt nommer en tant que nouvelles variétés.
Robert et Marlène veillent sur la pépinière qui entoure leur maison, ce laboratoire sous serre dans lequel leurs bébés prennent vie. Chaque année à la sortie de l'hiver, ils ouvrent leurs portes aux habitants de la région pour leur transmettre le virus et qu'à leur tour ils tentent de transformer les steppes arides de Mongolie en paradis fruitier.Baca selengkapnya
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- Hari 95
- Senin, 01 Juli 2019 12.00
- ☀️ 22 °C
- Ketinggian: 604 mi
MongoliaBüriyn Gol50°12’55” N 106°13’6” E
1ere expérience en permaculture

Du 01/07 au 04/07
Départ pour la ferme fruitière lundi 01/07
Réveil en fanfare pour se rendre à 10h à l'ambassade de Russie déposer notre demande de transit visa. Eh oui après notre double échec du visa chinois, on doit contourner la Chine pour l'instant. Et comme on compte bien respecter notre contrainte "no plane", retour en Russie pour terminer le transsibérien et prendre ensuite le ferry jusqu'en Corée du sud.
Demande déposée, a priori tout est ok, on croise les doigts (on a un peu triché sur les tickets de train pour obtenir un visa de 9 jours au lieu de 3 et pouvoir ainsi prendre le ferry hebdomadaire qui part de Vladivostok pour la Corée). Maintenant direction la ville de Sukbatah située à la frontière russe pour travailler quelques jours dans une ferme fruitière créée par un couple canadien. Rencontrés 2 semaines plus tôt devant l'ambassade chinoise, ces retraités, installés en Mongolie depuis 1999, cherchent régulièrement des volontaires pour leur ferme bio. On a sauté sur l'occasion pour en apprendre plus sur la permaculture.
La ferme - Un émeraude vert
Après 8 heures de bus on retrouve Robert qui nous accueille à la station tandis que sa femme Marlène nous attend chez eux autour d'un petit apéro. On papote jusque tard dans la nuit à propos de permacutlure, Robert étant un grand passionné il est difficile de l'arrêter une fois lancé sur le sujet ^^.
Lendemain 9h tapantes départ direction la ferme à quelques kilomètres de la ville. On découvre enfin le petit paradis vert de Robert. Parti de rien, il a réussi à créer un véritable écosystème au milieu des steppes : grillons, abeilles, frelons, fourmis et autres insectes (taille géante bien sûr ) se mêlent à la flore encore timide mais bien présente. Quel spectacle étonnant en Mongolie ! On se croyait presque dans le Sud de la France.
Aujourd'hui c'est plantage d'arbustres et remise à niveau du terrain. Et il y a de quoi faire ! Le tout sous 35 degrés et pas un pet d'ombre. C'est parti pour 2 jours intense les mains dans la terre.
Une orgie culinaire
Ce séjour nous permet de redécouvrir des saveurs presque oubliés. Marlène étant une cuisinière hors-pair, nos papilles se régalent à chaque repas. Fini les tsuivan, les thé au lait de yak, les bols de soupes au riz et tripes de mouton. A la place nos estomacs se délectent de gaufres maison, clafoutis à la cerise, tarte à la rhubarbe, confiture maison (abricot, fraise, rhubarbe et cointreau), roulés à la cannelle, hummus, tzatziki, pizza maison, soupe au potiron ou encore de smoothie à la mûre. C'est un vrai bonheur de remanger fruits et légumes en abondance après 1 mois et demi de viande quotidienne. Le retour à la réalité en sera d'autant plus douloureuse :).
Un Nadam local
Avant le grand Nadam (fête nationale mongole) se déroulant du 11 au 13 juillet, des dizaines de Nadam locaux ont lieu en province notamment pour permettre aux champions de défendre leur chance lors de la fête officielle à Oulan Bator. On a donc la chance d'assister à celui de Sukkbatah bien plus important que celui de Tsetserleg, puisqu'une parade est organisée pour lancer la compétition (défilé, chant, concert et danse) et que cette fois le tir à l'arc s'invite à la fête.
Une ambiance de fête forraine à envahi les alentours du stade : stands de khuchur (galette frite garnie de viande et d'oignons), de fléchettes, tables de paris, parc pour auto-tamponneuse et de multiples stands de glace au lait de chèvre, bonbons et jouets pour enfants.
Uga et ses amis
Jeudi soir après 4 jours avec cette famille inspirante on quitte notre cocon canadien. Ces derniers nous laissent entre les mains de leur ami mongol Uga qui nous emmène chez Baasansuren son meilleur ami qui accepte de nous loger. Ancien capitaine des pompiers, il possède désormais un petit shop dans lequel il travaille tard avec sa femme. En les attendant, on apprend les règles durak mongol avec la grand-mère qui e parlent pas un mot d'anglais (trop facile sinon).
Lendemain journée bricolage avec notre hôte pour finir le toit de son abri à barbecue. Urga et son fils de 5 ans se joignent à nous dans la matinée dans une ambiance familiale. Ceux qui me connaissent bien savent mon aversion pour les enfants, mais je dois avouer qu'en Mongolie je suis obligée de craquer, ils sont vraiment trop mignons !Baca selengkapnya
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- Hari 93
- Sabtu, 29 Juni 2019 08.00
- ⛅ 10 °C
- Ketinggian: 1.568 mi
MongoliaBayandzürh47°59’1” N 107°27’33” E
Festival de musique au parc Terelj

Qui dit retour à Ulan Bator dit retour à la vie nocturne. Après une grosse soirée vendredi, le réveil est difficile. Hadrien qui est rentré plus tard (après s'être perdu dans l'immeuble ^^) m'explique que l'un des musiciens qui jouaient dans le club techno lui a ouvert un pass VIP pour un festival de musique se déroulant justement aujourd'hui au parc naturel de Terejl à 65 km de la capitale.
A peine réveillés c'est donc déjà reparti ^^. Mais avant il faut reprendre des forces. Après un stop chez le barbershop pour l'ancien yak on retrouve Cassidy en petite forme pour le lunch.
Puis après midi shopping pour remplacer le jean d'Hadrien qu'il a essayé de transformer en short (échec puisqu'il ressemble plutôt à un poompoom short). C'est la journée relooking.
Vers 18h on retrouve Philipp pour chopper la navette du festival. Problème : pas de bus à l'horizon. Au moins nous ne sommes pas les seuls à attendre. A 20h30, le bus arrive enfin: mongolian style. L'espoir renaît mais c'est sans compter les embouteillages et les péages. A 23h on atteint le festival qui se déroule au pied de la gigantesque statue de Genghis Khan, la soirée peut commencer !
1ere étape le bar ! Oui on a du retard à rattraper. Après une première bière pour se mettre dans l'ambiance on tate le terrain de l'espace VIP où se trouve les artistes : photographe mongole, DJ de San Francisco, musiciens mongoles, allemands, anglais, c'est un beau melting pote. L'alcool coule à flot (un peu trop ^^) facilitant les échanges. La soirée se continue jusqu'au bout de la nuit autour de shooters d'arhik et de cocktails ! Décidément les mongoles sont de bons buveurs, même s'ils tiennent beaucoup moins que les russes :)Baca selengkapnya
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- Hari 92
- Jumat, 28 Juni 2019 08.00
- ⛅ 10 °C
- Ketinggian: 1.277 mi
MongoliaUlan Bator47°54’50” N 106°53’42” E
10e jour - Bye bye moto

Après une nuit de repos, c'est reparti et on espère que cette fois sera la bonne. Le temps semble clément, mais à peine partis un vent glaçant nous ralenti. Décidément on ne s'en sortira pas ! On arrive quand même à avancer et après 2h Oulan Bator est en vue. Dernières frayeurs dans la ville où les voitures zig-zaguent entre elles sans vraiment se soucier de nous.
Enfin libérés ! Vite vite on rend la moto, puis direction la guesthouse avant de profiter des avantages de la capitale : douche, lessive, restaurant indien, etc.
Le soir direction le mojito bar pour quelques cocktails avec un allemand Philipp. Et surtout grosse surprise on retrouve notre ami Cassidy par hasard au bar Republik. La soirée se continue tard dans un club techno découvert grâce à une locale.Baca selengkapnya
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- Hari 91
- Kamis, 27 Juni 2019 08.00
- ⛅ 12 °C
- Ketinggian: 1.004 mi
MongoliaSujji47°51’59” N 105°14’57” E
9e jour - Man vs wild

Départ à 8h tapantes pour réaliser les 365 km qui nous séparent d'Oulan Bator. Le chauffeur d'une voiture de touristes nous indique la bonne route à prendre et c'est parti pour les premiers 70 km en off road. De la gadoue, des chiens qui nous coursent, de la pluie et un vent glacial, parfait pour bien se réveiller. La Mongolie ne nous épargne pas ^^.
Après 2h30 on arrive à Karakorum, étape lunch avant de vite repartir. Ah oui on a oublié de préciser : la lampe de notre moto ne fonctionnant pas on doit forcément arriver avant la nuit à UB (sinon ca serait trop facile). Mais après une vingtaine de km on se fait stopper par un gros orage. Pas rassuré par les éclairs on s'arrête dans une yourte faire sambano et de réchauffer. On est accueilli par une grand famille, 5 hommes, 2 femmes et 3 enfants. Il n'est que 13h mais ils s'envoient déjà des gorgées d'arkhi (lait de jument fermenté). Pas envie de passer la nuit ici d'autant que leur 2e yourte est pleine de cadavres de bouteilles d'alcool. La tempête passée on reprend la route. Le début est prometteur, quelques gouttes, quelques nuages noirs mais on avance bien. On passe devant le mini Gobi, chameaux et cars de touristes font partie du paysage.
On avance bien mais la nature est capricieuse et en a décidé autrement. La 2e tempête n'est pas encore sur nous, mais assez menaçante pour nous arrêter. Sambano (bonjour en mongol) dans une yourte restaurant. Lait de yak et viande de yak pour reprendre des forces et ça repart après 20mn.
Notre bonne humeur est mise à rude épreuve, après seulement 40km sous un grand soleil, une nouvelle tempête nous prend en pleine face. On tente de s'arrêter dans une maison proche mais l'énorme molosse qui nous course nous en dissuade. Obligés de faire demi-tour sur 10km et se cacher dans un mini-tunnel sous un pont (grande idée d'Hadrien).
Après une bonne demi-heure On reprend enfin la route trempés, gelés, fatigués. On sait qu'on n'atteindra pas la capitale ce soir comme il est déjà 19h et qu'il reste 200km, l'objectif est donc Lun, la prochaine ville où l'on passera la nuit.
Intense la Mongolie !Baca selengkapnya
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- Hari 90
- Rabu, 26 Juni 2019 10.00
- ⛅ 11 °C
- Ketinggian: 1.915 mi
MongoliaTsagaan Sumgiyn Gol46°58’21” N 102°7’45” E
8e jour - Rentrera, rentrera pas

La fatigue commence à se faire sentir ainsi que le ras le bol de la moto. Hadrien veut descendre à moto au Gobi (500 km en off road soit 3 jours) alors que de mon côté je préfère descendre en bus en repassant par Ulan Batoor. La moto a eu raison de moi ^^. Finalement après un au revoir à Doogii on quitte Tsetserleg ensemble, direction le Monastère Tuskhun dans les montagnes.
Et je regrette vite mon choix, 5 heures en off road pour y parvenir, le tout sous la pluie, notre patience est mise à rude épreuve. Mais les paysages atténuent la difficulté. La nature a tout les droits ici et nous le prouve bien.
Enfin arrivé mais pas tout à fait. Une petite heure de marche dans la forêt et on découvre ce temple bouddhiste encastré dans la montagne. Trop fatigué pour reprendre la route après et au vu du ciel noir qui s'avance vers nous, on s'arrête dormir dans les yourtes les plus proches.
Petite balade digestive après la tempête et discussion avec des touristes allemands dont le guide mongol semble bien bourré (la vodka fait des ravages ici).
Après réflexion on décide de rentrer à Ulan Batoor . Fini la moto. Pratique pour découvrir le pays de manière indépendante, mais rencontrer des locaux et passer du temps avec eux nous manque. Donc pas de Gobi pour nous, trop touristique. A la place on décide de passer quelques jours dans une ferme en permaculture dans le nord du pays. Affaire à suivre...Baca selengkapnya
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- Hari 89
- Selasa, 25 Juni 2019 12.00
- ☀️ 18 °C
- Ketinggian: 1.520 mi
MongoliaArhangay Aymag47°45’52” N 101°24’29” E
6e et 7e jour

6e jour : la pluie continue, la journée risque d'être longue. Quelques bières et une rencontre avec des français nous aident à passer le temps. Hadrien arrive même à pêcher en fin de journée.
7e jour : on décide de quitter le lac tant qu'il ne pleut pas encore. Les routes sont inondées mais Hadrien s'en sort bien et assure même le passage de rivière dont le niveau a bien augmenté depuis deux jours. Direction Ikthamir et la yourte des amis de Doogii (la famille rencontrée samedi dernier) pour leur passer le bonjour (un petit sambano) et tester la pêche dans la rivière à côté. Après 2 heures sans succès, on reprend la route piur Tsetserleg, stop dodo bien mérité.Baca selengkapnya
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- Hari 87
- Minggu, 23 Juni 2019 10.00
- ⛅ 16 °C
- Ketinggian: 2.055 mi
MongoliaTariat Sum48°11’6” N 99°48’2” E
5e jour de moto - Terkhiin Tsagaan Lake

On continue à moto direction le Lac blanc. Petite balade de 4 heures aujourd'hui avec une heure de hors piste (ça secoue). On arrive juste à temps au lac, un mongol parlant parfaitement anglais (c'est si rare dans les campagnes) nous propose de dormir dans sa guesthouse de yourtes. Vu la tête du ciel on accepte rapidement et à peine à l'abri ça pète! Un orage digne de la puissance mongole. Après une bonne heure, hadrien peut enfin sortir sa canne à pêche (même si selon notre nouvel ami mongol il n'a pas la bonne méthode puisqu'ici on pêche des monstres ^^).Baca selengkapnya
PelancongSupers photos, mais attention ne buvez pas trop de vodka à 60°, vous allez finir alcoolique. bises