Wandering in the east

March 2019 - April 2024
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  • Day 87

    5e jour de moto - Terkhiin Tsagaan Lake

    June 23, 2019 in Mongolia ⋅ ⛅ 16 °C

    On continue à moto direction le Lac blanc. Petite balade de 4 heures aujourd'hui avec une heure de hors piste (ça secoue). On arrive juste à temps au lac, un mongol parlant parfaitement anglais (c'est si rare dans les campagnes) nous propose de dormir dans sa guesthouse de yourtes. Vu la tête du ciel on accepte rapidement et à peine à l'abri ça pète! Un orage digne de la puissance mongole. Après une bonne heure, hadrien peut enfin sortir sa canne à pêche (même si selon notre nouvel ami mongol il n'a pas la bonne méthode puisqu'ici on pêche des monstres ^^).Read more

  • Day 89

    6e et 7e jour

    June 25, 2019 in Mongolia ⋅ ☀️ 18 °C

    6e jour : la pluie continue, la journée risque d'être longue. Quelques bières et une rencontre avec des français nous aident à passer le temps. Hadrien arrive même à pêcher en fin de journée.

    7e jour : on décide de quitter le lac tant qu'il ne pleut pas encore. Les routes sont inondées mais Hadrien s'en sort bien et assure même le passage de rivière dont le niveau a bien augmenté depuis deux jours. Direction Ikthamir et la yourte des amis de Doogii (la famille rencontrée samedi dernier) pour leur passer le bonjour (un petit sambano) et tester la pêche dans la rivière à côté. Après 2 heures sans succès, on reprend la route piur Tsetserleg, stop dodo bien mérité.
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  • Day 90

    8e jour - Rentrera, rentrera pas

    June 26, 2019 in Mongolia ⋅ ⛅ 11 °C

    La fatigue commence à se faire sentir ainsi que le ras le bol de la moto. Hadrien veut descendre à moto au Gobi (500 km en off road soit 3 jours) alors que de mon côté je préfère descendre en bus en repassant par Ulan Batoor. La moto a eu raison de moi ^^. Finalement après un au revoir à Doogii on quitte Tsetserleg ensemble, direction le Monastère Tuskhun dans les montagnes.

    Et je regrette vite mon choix, 5 heures en off road pour y parvenir, le tout sous la pluie, notre patience est mise à rude épreuve. Mais les paysages atténuent la difficulté. La nature a tout les droits ici et nous le prouve bien.

    Enfin arrivé mais pas tout à fait. Une petite heure de marche dans la forêt et on découvre ce temple bouddhiste encastré dans la montagne. Trop fatigué pour reprendre la route après et au vu du ciel noir qui s'avance vers nous, on s'arrête dormir dans les yourtes les plus proches.

    Petite balade digestive après la tempête et discussion avec des touristes allemands dont le guide mongol semble bien bourré (la vodka fait des ravages ici).

    Après réflexion on décide de rentrer à Ulan Batoor . Fini la moto. Pratique pour découvrir le pays de manière indépendante, mais rencontrer des locaux et passer du temps avec eux nous manque. Donc pas de Gobi pour nous, trop touristique. A la place on décide de passer quelques jours dans une ferme en permaculture dans le nord du pays. Affaire à suivre...
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  • Day 91

    9e jour - Man vs wild

    June 27, 2019 in Mongolia ⋅ ⛅ 12 °C

    Départ à 8h tapantes pour réaliser les 365 km qui nous séparent d'Oulan Bator. Le chauffeur d'une voiture de touristes nous indique la bonne route à prendre et c'est parti pour les premiers 70 km en off road. De la gadoue, des chiens qui nous coursent, de la pluie et un vent glacial, parfait pour bien se réveiller. La Mongolie ne nous épargne pas ^^.

    Après 2h30 on arrive à Karakorum, étape lunch avant de vite repartir. Ah oui on a oublié de préciser : la lampe de notre moto ne fonctionnant pas on doit forcément arriver avant la nuit à UB (sinon ca serait trop facile). Mais après une vingtaine de km on se fait stopper par un gros orage. Pas rassuré par les éclairs on s'arrête dans une yourte faire sambano et de réchauffer. On est accueilli par une grand famille, 5 hommes, 2 femmes et 3 enfants. Il n'est que 13h mais ils s'envoient déjà des gorgées d'arkhi (lait de jument fermenté). Pas envie de passer la nuit ici d'autant que leur 2e yourte est pleine de cadavres de bouteilles d'alcool. La tempête passée on reprend la route. Le début est prometteur, quelques gouttes, quelques nuages noirs mais on avance bien. On passe devant le mini Gobi, chameaux et cars de touristes font partie du paysage.

    On avance bien mais la nature est capricieuse et en a décidé autrement. La 2e tempête n'est pas encore sur nous, mais assez menaçante pour nous arrêter. Sambano (bonjour en mongol) dans une yourte restaurant. Lait de yak et viande de yak pour reprendre des forces et ça repart après 20mn.

    Notre bonne humeur est mise à rude épreuve, après seulement 40km sous un grand soleil, une nouvelle tempête nous prend en pleine face. On tente de s'arrêter dans une maison proche mais l'énorme molosse qui nous course nous en dissuade. Obligés de faire demi-tour sur 10km et se cacher dans un mini-tunnel sous un pont (grande idée d'Hadrien).

    Après une bonne demi-heure On reprend enfin la route trempés, gelés, fatigués. On sait qu'on n'atteindra pas la capitale ce soir comme il est déjà 19h et qu'il reste 200km, l'objectif est donc Lun, la prochaine ville où l'on passera la nuit.

    Intense la Mongolie !
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  • Day 92

    10e jour - Bye bye moto

    June 28, 2019 in Mongolia ⋅ ⛅ 10 °C

    Après une nuit de repos, c'est reparti et on espère que cette fois sera la bonne. Le temps semble clément, mais à peine partis un vent glaçant nous ralenti. Décidément on ne s'en sortira pas ! On arrive quand même à avancer et après 2h Oulan Bator est en vue. Dernières frayeurs dans la ville où les voitures zig-zaguent entre elles sans vraiment se soucier de nous.

    Enfin libérés ! Vite vite on rend la moto, puis direction la guesthouse avant de profiter des avantages de la capitale : douche, lessive, restaurant indien, etc.

    Le soir direction le mojito bar pour quelques cocktails avec un allemand Philipp. Et surtout grosse surprise on retrouve notre ami Cassidy par hasard au bar Republik. La soirée se continue tard dans un club techno découvert grâce à une locale.
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  • Day 93

    Festival de musique au parc Terelj

    June 29, 2019 in Mongolia ⋅ ⛅ 10 °C

    Qui dit retour à Ulan Bator dit retour à la vie nocturne. Après une grosse soirée vendredi, le réveil est difficile. Hadrien qui est rentré plus tard (après s'être perdu dans l'immeuble ^^) m'explique que l'un des musiciens qui jouaient dans le club techno lui a ouvert un pass VIP pour un festival de musique se déroulant justement aujourd'hui au parc naturel de Terejl à 65 km de la capitale.

    A peine réveillés c'est donc déjà reparti ^^. Mais avant il faut reprendre des forces. Après un stop chez le barbershop pour l'ancien yak on retrouve Cassidy en petite forme pour le lunch.

    Puis après midi shopping pour remplacer le jean d'Hadrien qu'il a essayé de transformer en short (échec puisqu'il ressemble plutôt à un poompoom short). C'est la journée relooking.

    Vers 18h on retrouve Philipp pour chopper la navette du festival. Problème : pas de bus à l'horizon. Au moins nous ne sommes pas les seuls à attendre. A 20h30, le bus arrive enfin: mongolian style. L'espoir renaît mais c'est sans compter les embouteillages et les péages. A 23h on atteint le festival qui se déroule au pied de la gigantesque statue de Genghis Khan, la soirée peut commencer !

    1ere étape le bar ! Oui on a du retard à rattraper. Après une première bière pour se mettre dans l'ambiance on tate le terrain de l'espace VIP où se trouve les artistes : photographe mongole, DJ de San Francisco, musiciens mongoles, allemands, anglais, c'est un beau melting pote. L'alcool coule à flot (un peu trop ^^) facilitant les échanges. La soirée se continue jusqu'au bout de la nuit autour de shooters d'arhik et de cocktails ! Décidément les mongoles sont de bons buveurs, même s'ils tiennent beaucoup moins que les russes :)
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  • Day 95

    1ere expérience en permaculture

    July 1, 2019 in Mongolia ⋅ ☀️ 22 °C

    Du 01/07 au 04/07

    Départ pour la ferme fruitière lundi 01/07
    Réveil en fanfare pour se rendre à 10h à l'ambassade de Russie déposer notre demande de transit visa. Eh oui après notre double échec du visa chinois, on doit contourner la Chine pour l'instant. Et comme on compte bien respecter notre contrainte "no plane", retour en Russie pour terminer le transsibérien et prendre ensuite le ferry jusqu'en Corée du sud.

    Demande déposée, a priori tout est ok, on croise les doigts (on a un peu triché sur les tickets de train pour obtenir un visa de 9 jours au lieu de 3 et pouvoir ainsi prendre le ferry hebdomadaire qui part de Vladivostok pour la Corée). Maintenant direction la ville de Sukbatah située à la frontière russe pour travailler quelques jours dans une ferme fruitière créée par un couple canadien. Rencontrés 2 semaines plus tôt devant l'ambassade chinoise, ces retraités, installés en Mongolie depuis 1999, cherchent régulièrement des volontaires pour leur ferme bio. On a sauté sur l'occasion pour en apprendre plus sur la permaculture.

    La ferme - Un émeraude vert
    Après 8 heures de bus on retrouve Robert qui nous accueille à la station tandis que sa femme Marlène nous attend chez eux autour d'un petit apéro. On papote jusque tard dans la nuit à propos de permacutlure, Robert étant un grand passionné il est difficile de l'arrêter une fois lancé sur le sujet ^^.
    Lendemain 9h tapantes départ direction la ferme à quelques kilomètres de la ville. On découvre enfin le petit paradis vert de Robert. Parti de rien, il a réussi à créer un véritable écosystème au milieu des steppes : grillons, abeilles, frelons, fourmis et autres insectes (taille géante bien sûr ) se mêlent à la flore encore timide mais bien présente. Quel spectacle étonnant en Mongolie ! On se croyait presque dans le Sud de la France.
    Aujourd'hui c'est plantage d'arbustres et remise à niveau du terrain. Et il y a de quoi faire ! Le tout sous 35 degrés et pas un pet d'ombre. C'est parti pour 2 jours intense les mains dans la terre.

    Une orgie culinaire
    Ce séjour nous permet de redécouvrir des saveurs presque oubliés. Marlène étant une cuisinière hors-pair, nos papilles se régalent à chaque repas. Fini les tsuivan, les thé au lait de yak, les bols de soupes au riz et tripes de mouton. A la place nos estomacs se délectent de gaufres maison, clafoutis à la cerise, tarte à la rhubarbe, confiture maison (abricot, fraise, rhubarbe et cointreau), roulés à la cannelle, hummus, tzatziki, pizza maison, soupe au potiron ou encore de smoothie à la mûre. C'est un vrai bonheur de remanger fruits et légumes en abondance après 1 mois et demi de viande quotidienne. Le retour à la réalité en sera d'autant plus douloureuse :).

    Un Nadam local
    Avant le grand Nadam (fête nationale mongole) se déroulant du 11 au 13 juillet, des dizaines de Nadam locaux ont lieu en province notamment pour permettre aux champions de défendre leur chance lors de la fête officielle à Oulan Bator. On a donc la chance d'assister à celui de Sukkbatah bien plus important que celui de Tsetserleg, puisqu'une parade est organisée pour lancer la compétition (défilé, chant, concert et danse) et que cette fois le tir à l'arc s'invite à la fête.
    Une ambiance de fête forraine à envahi les alentours du stade : stands de khuchur (galette frite garnie de viande et d'oignons), de fléchettes, tables de paris, parc pour auto-tamponneuse et de multiples stands de glace au lait de chèvre, bonbons et jouets pour enfants.

    Uga et ses amis
    Jeudi soir après 4 jours avec cette famille inspirante on quitte notre cocon canadien. Ces derniers nous laissent entre les mains de leur ami mongol Uga qui nous emmène chez Baasansuren son meilleur ami qui accepte de nous loger. Ancien capitaine des pompiers, il possède désormais un petit shop dans lequel il travaille tard avec sa femme. En les attendant, on apprend les règles durak mongol avec la grand-mère qui e parlent pas un mot d'anglais (trop facile sinon).
    Lendemain journée bricolage avec notre hôte pour finir le toit de son abri à barbecue. Urga et son fils de 5 ans se joignent à nous dans la matinée dans une ambiance familiale. Ceux qui me connaissent bien savent mon aversion pour les enfants, mais je dois avouer qu'en Mongolie je suis obligée de craquer, ils sont vraiment trop mignons !
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  • Day 96

    Un petit paradis vert

    July 2, 2019 in Mongolia ⋅ ⛅ 19 °C

    10ha de terrain au abords de la steppe délimités par une petite barrière censée empêcher les troupeaux de mettre à sac les plantations. C'est ici que Robert a décidé de réaliser son rêve. Et de rêve, il en est bien question. C'est Morphée qui lui a murmuré à l'oreille cette idée folle : faire pousser des arbres fruitiers en Mongolie. Un projet dément dans un pays où il fait jusqu'à -40° en hiver, où les mois cléments se comptent sur les doigts d'une main et où la grêle s'abat sans prévenir par une belle après-midi de juillet.

    Ce n'est pas un hasard si la Mongolie importe tous ses fruits et légumes de Chine. Des aliments qui passent les frontières sans contrôle avec dieu sait quels pesticides dans leurs bagages. Les mongols n'en ont cure. En campagne, leur mode de vie leur permet une quasi auto-suffisance alimentaire. Leurs troupeaux de yaks, moutons ou vaches leur fournissent viandes et produits laitiers toute l'année (ce qui avec la farine représente bien 90% de leur alimentation). Alors évidemment les vitamines manquent souvent sous la yourte et la petite taille des mongols vient en attester.

    C'est en cela que le projet de Robert et Marlène est magnifique et va au-delà de la prouesse de jardinier. Ils veulent montrer qu'il est possible pour une famille, sans investissement particulier, de faire pousser des fruits malgré la rigueur de l'hiver. Mais pour y arriver il faut s'armer de patience. Voici 5 ans que Robert occupe ce lopin de terre et il lui faudra encore 5 à 10 ans pour le transformer en forêt luxuriante. Pourquoi tant de temps ? Et bien parce qu'il faut partir de 0, expérimenter , planter, récolter, découvrir quelle variété de pommes pourra s'acclimater à la steppe mongole.

    La recette magique Robert n'est pas loin de l'avoir découverte : des pieds de pommiers de Sibérie, qui donnent habituellement de tous petits fruits à peine mangeables, sur lesquel il a greffé des variétés produisant de gros fruits juteux. Ainsi années après années, en réutilisant les graines (n'en déplaise à Mosanto), on créé de nouvelles générations d'arbres mongols qu'il faudra bientôt nommer en tant que nouvelles variétés.

    Robert et Marlène veillent sur la pépinière qui entoure leur maison, ce laboratoire sous serre dans lequel leurs bébés prennent vie. Chaque année à la sortie de l'hiver, ils ouvrent leurs portes aux habitants de la région pour leur transmettre le virus et qu'à leur tour ils tentent de transformer les steppes arides de Mongolie en paradis fruitier.
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  • Day 110

    Bye bye Mongolia

    July 16, 2019 in Mongolia ⋅ ⛅ 30 °C

    Les derniers jours en Mongolie furent fidèles à son image : au plus proche de la nature, coupés de la civilisation, nous avons passé une semaine transformés en fermiers à nous occuper des yaks, traire les femelles (ok juste une fois vu notre lenteur), rentrer les bébés yaks, ramener le troupeau, séparer le lait et le beurre, et diverses tâches du quotidien. Difficile de mieux terminer ce séjour. Les mains dans la terre, les pieds dans la bouse.

    Pas de douche, un trou dans le sol en guise de toilettes, pas d'électricité, encore moins d'Internet. Un minimum de confort qui nous ramène à l'essentiel et nous rappelle les gadgets inutiles qui envahissent notre quotidien. Ici pas de parasite ni de trace de transformation de l'homme, on savoure une vie simple rythmé par la nature et ses caprices. Le rapport au temps est également chamboulé puisqu'alterné entre moments actifs et oisifs.

    Les bergers mongoles nous livrent une belle leçon d'agriculture sur l'auto-suffisance. Même si leur régime alimentaire s'avère sans conteste plus pauvre que le nôtre et souffre d'un manque de vitamines, ils gèrent leurs besoins grâce à leur seul élevage : viande et lait représentent 75% de leurs menus. Ils achètent le reste (farine, riz, patate) ou échangent des denrées avec leurs voisins (du yak contre un bout de mouton).

    Notre famille nous laisse aussi la chance de monter une dernière fois à cheval, même s'il ne reste que les juments puisque toute la horde de mâles a été requisitionnée par des touristes.

    Je ne peux pas terminer ce dernier article sur la Mongolie sans évoquer l'alcool. Dans le pays tout le monde boit (ou presque), mais en cachette. Dans la famille de notre horse guide par exemple, j'appelle la mère, les deux fils, l'oncle, la cousine et même la grand-mère ! Exception pour le père.
    Le Nadam tombe le jour de l'anniversaire de la maman, Amraa. Quelle meilleure occasion pour célébrer ?! La journée une bière avec la cousine cachés dans les bois à côté du Nadam, puis de l'Airag avec le fils, le soir vin et vodka avec la maman qu'on s'empresse de planquer sous des vêtements quand le fils entre. Tout se sait mais rien ne se dit et l'on continue de s'ennivrer en toute hypocrisie.
    Si en France on aime boire crescendo et sentir les différents stade de l'ivresse, en Mongolie pas de place pour la petite débauche, c'est la beuverie instantanée à coups de cul sec de bière et de vodka !
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  • Day 111

    En route pour le FarEast

    July 17, 2019 in China ⋅ ⛅ 23 °C

    Transsibérien nous revoilà !
    Que le bercement des wagons, le doux chant des conversations russes et les couchettes étroites nous avaient manqués !

    Dernier tronçon du transsibérien direction Vladivostok. 64 heures et plus de 3 476 km à parcourir. Et en 3e classe bien sûr ! Cette fois le train est quasiment complet. Famille en vacances, travailleurs, étudiants et quelques étrangers font partie du voyage. Ça nous change des wagons vides de notre premier trajet. Cette fois l'ambiance est au rendez-vous et on trouve rapidement des partenaires pour une partie de durak.

    Qui dit 3 jours de train dit visites au wagon bar (oui faut bien s'occuper). Il est à peine 18h et la vodka a déjà fait des dégâts ! Un groupe de russe s'époumone sur du rap local. L'un deux ne tenant plus sur ses jambes, s'endormira sur une couchette et loupera son arrêt. Le 2e soir rebelote on trinque à la vodka avec des russes et un couple de portugais voyageant à moto, Anabela et Jorge.

    La vie en train reprend son rythme monotone. Heureusement les paysages varient nettement, les bouleaux laissant la place à une végétation plus tropicale. Enfin le 20 juillet les ponts de Vladivostok et la Mer du Japon sont en vue et nous atteignons l'autre bout du monde !
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