PMU avélo

May - September 2022
Voyage en vélo à travers l'Europe pour Armand, Olivier et d'autres bons Balladins qui se joindront à nous. Read more
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  • Day 11

    Étape 10 : Budrio - Padova

    May 25, 2022 in Italy ⋅ ⛅ 24 °C

    Distance : 123 km
    Dénivelé : 99 D+
    Temps de déplacement : 4h26
    Tracé GPS : https://strava.app.link/rnUugZnrqqb

    Par Olivier,

    Aujourd'hui l'objectif est d'atteindre la ville de Padova, à proximité de Venise. Au programme, un tracé pour les sprinteurs avec moins de 100m de D+ sur 130 km.
    C'est la première étape de plat depuis le départ et à vrai dire nous redoutons cette étape, qui peut être monotone. De plus, Davide, qui nous a hébergé, nous a confirmé que ce n'était pas le plus intéressant de l'Italie.

    Départ vers 11h après avoir réglé quelques problèmes techniques et logistiques. Fort heureusement, les différents événements de la journée vont rendre la journée non ennuyeuse :

    - km 8 : le t shirt de Armand
    Il faut savoir que Armand a perdu un t shirt en soirée 2 jours avant de partir. Déjà que nous sommes minimalistes, ce fut une perte importante.
    Ensuite, la veille de cette étape, il se rend compte qu'il a laissé un autre t shirt chez notre hôte à Florence. La situation commence à être critique, il me dit qu'il faut qu'il soit plus attentif sur ses affaires.
    Au bout de 8 km, je reçois un appel de Davide qui me dit que sa femme a retrouvé un t shirt dans la salle de bain. Bingo, c'est Armand qui signe le troisième t shirt perdu. Il choisit donc de faire l'aller retour pendant que je continue à la prochaine ville pour faire une réparation sur mon porte bagage.

    - Km 10 : le klaxon
    Me voilà reparti à fond la caisse pour rejoindre une ville à 40 km du point de départ. Je suis seul à rouler sur le bord de la route et comme bien souvent en Italie, une voiture me klaxonne. Il n'y a aucune raison mais c'est courant là bas. Je me retourne et la voiture vient à côté de moi, le conducteur me parle en Italien, je ne comprends rien.
    Avec l'habitude des derniers jours en Italie, j'ai l'impression qu'il est énervé mais comme je ne comprends rien, je lui répète juste les derniers mots de ses phrases pour rester correct.
    Après le passage d'une voie de chemin de fer, il insiste, je ne sais pas quoi dire, mis à part les deux phrases que je connais en Italien : "Come ti chiami?" "Mi chiamo Olivio". Je me dis que c'est une bonne alternative pour le calmer tout en étant correct.
    Finalement, il me montre l'arrière du vélo et je vois que je n'ai plus ma housse de protection de mes bagages. Elle s'est envolée juste avant et je me sens très con quand je comprends pourquoi il insistait. Tellement con que la seule phrase que je trouve à lui dire quand il part c'est "no habla Espagnol"... Il me reste plus qu'à faire demi tour pour aller chercher ma housse.

    - Km 20 : les cyclotouristes
    Un événement emblématique se produit, c'est la première fois que je vous des gens en vélo voyage depuis que je suis parti. Ce sont 2 hollandais retraités qui s'arrêtent au village d'après. Ils prennent leur temps et ont déjà voyagés en Europe du Nord à vélo, ce qui me permet d'avoir pas mal d'infos sur les endroits où aller.

    - Km 40 : la carrosserie
    J'ai une soudure de mon porte bagage qui a lâchée. Je me dis donc que le meilleur moyen est d'aller dans un garage automobile pour la refaire. Je trouve une carrosserie à Ferrare où on a prévu de se retrouver avec Armand. Ils ne parlent pas un seul mot d'anglais, mais c'est assez simple d'expliquer ce que je veux. J'attends donc le boss de la soudure qui me fait ça proprement. Il adore le vélo et me dit que ça lui fait plaisir de m'aider. C'est un plaisir pour moi aussi d'avoir affaire à quelqu'un de simple et arrangeant.

    Pour la suite, on prend le temps de bien manger à Ferrare étant donné que nous avons fait les 40 premiers kilomètres presque à jeun. On repart à 15h30 et nous n'avons fait que 40 km sur les 130. C'est peu productif mais au moins les problèmes mécaniques sont réglés et Armand pourra se balader avec un t shirt les prochains jours.
    Les paysages changent complètement par rapport à ce qu'on a vu avant. Ici c'est très agricole et nous passons par des petites routes sympathiques. Toutefois, les 60 derniers kilomètres seront essentiellement sur des grandes routes avec beaucoup de circulation, ce qui est moins agréable.

    À 10 kilomètres de l'arrivée, Armand dérape lors d'un demi tour et retombe au même endroit que la veille. Rien de grave mais ce n'est jamais agréable, surotut après 120km et 40° de ressenti.

    Enfin, à 1 km de l'arrivée, c'est rebelote avec le klaxon. Une voiture veut nous doubler par la droite en ville, elle n'y arrive pas et le conducteur vient exprimer sa haine envers les vélos. Cette fois ci pas de doute, c'est bien de l'énervement. Je lui réponds donc de nouveau mes 2 phrases fétiches en Italien. Il hausse la voix crie et met un coup d'accélérateur pour nous doubler. Je pense qu'il ne voulait pas faire connaissance.

    Pour le soir, nous sommes accueillis chez Anna et Mathéo. C'est nos copains de "Pékin sans stress" qui étaient allés chez eux en octobre et nous ont donné le contact.
    C'est exactement le type de rencontre qu'on apprécie particulièrement en voyage. Ils sont hyper accueillants et ont beaucoup voyagés dans le passé, ce qui permet d'avoir des anecdotes sympathiques. En plus de ça, ils nous font découvrir des produits italiens tous plus excellents les uns que les autres.
    Nous voulons aller à Venise le lendemain donc nous passons qu'une soirée chez eux mais nous aurions volontier passé plus de temps.
    On leur donne rendez-vous au Danemark puisqu'ils prévoient d'aller passer leur vacances en vélo là bas avec leur fille de deux ans, Liberia.

    Demain, ça sera encore du plat au programme mais avec la visite de Venise qui divisera l'étape en deux.

    Ciao !
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  • Day 12

    Étape 11 : Padova - Caposile

    May 26, 2022 in Italy ⋅ ⛅ 24 °C

    Par Armand

    Aujourd'hui nous souhaitons faire une étape tranquille et prendre le temps de visiter Venise qui se situe à une quarantaine de km de Padova, notre ville de départ.

    Nous partons assez tôt de chez Anna et Matteo, vers 9h11, peut être un de nos départ les plus matinal. Et pour cause, l'objectif est d'arriver aux alentours de 11h à Venise, ce qui nous laissera toute l'après midi pour visiter l'île.

    Le trajet se fait tranquillement, pour une fois je prends bien le temps de regarder le paysage qui me fait penser à celui de la camargue, plat et marécageux. Nous croisons un bikepackers avec qui nous discutons brièvement, il se dirige également vers Venise mais lui laissera son vélo dans la ville à côté de l'île, Mestre pour prendre ensuite un bus.
    Car il faut savoir que les vélos sont interdits comme moyen de déplacement à Venise, il y a trop de marches. Nous, nous avons choisis la solution de les laisser dans un garage à vélo à l'entrée de Venise afin de pouvoir profiter de la traversée du pont.
    La traversée est belle mais le passage à côté des bus, voitures, trains et tram gache un peu le moment.
    Nous arrivons comme prévu aux alentours de 11h à Venise et nous nous rendons directement aux garages à vélo où se situe de nombreux box pour les ranger. Ils sont très spacieux et pouvons y laisser nos 2 vélos et saccoches aisément. Je me met même à penser que l'on pourrait y mettre 2 matelas et y passer la nuit, comme on pas d'endroit précis où dormir ce soir. Mais bon y'a des limites quand même !

    Nous commençons ensuite la visite de la ville. Il y a du monde partout et les canaux sont de véritables autoroutes à bateaux, mais heureusement, nos hôtes de la veille nous ont donnés une astuce pour échapper rapidement à la foule. Il suffit en faite de ne pas la suivre. Et en effet, à l'endroit où tout le monde prenait la direction d'un grand pont, nous prenons un autre passage qui nous mène à des petites ruelles sympathiques et beaucoup moins bondées.
    Nous nous perdons ensuite un peu dans la ville tout en essayant de prendre la direction des bonnes adresses données par nos hôtes.
    Une des adresses est un bar où nous dégustons un verre de vin "una ombra" et une spécialité vénitienne à base de stockfish et d'oignons que l'on mange sur du pain "chiccheti con baccalà alla vicentina". Pour qui nous qui étions habitué à manger de la semoule la majeure partie de nos repas c'est du gastronomique.
    D'ailleurs nous avons encore très faim, nous cherchons désormais du quantitatif. Une pizzeria situé un peu plus loins fera l'affaire. Elle ne paye pas de mine mais nous nous régalons avec 2 énormes part chacun (la part faisait la taille d'une pizza moyenne) et le pizzaiolo super sympa ne nous fait payer que la moitié !
    Content de notre affaire, nous poursuivons tranquillement notre visite et nous arrêtons à la piazza San Marco, très célèbre place où nous siestons quelques minutes devant la mer.
    Nous remontons ensuite l'île pour revenir au bikepark aux alentours de 17h30 afin de ne pas trop tarder ensuite à trouver un endroit où dormir.

    Nous roulons une trentaine de km sur une route interminable jusqu'à nous arrêter au 1er village venu. Après un repas composé majoritairement de semoule et une toilette rapide à la fontaine, nous nous installons dans un city stade à côté d'un clocher (ça aura son importance, voir la prochaine étape)
    Nous nous endormons ensuite au doux son des moustiques

    Ciao ciao, la suite au prochain épisode
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  • Day 13

    Étape 12 : Caposile - Trieste

    May 27, 2022 in Italy ⋅ ⛅ 26 °C

    Distance : 127 km
    Dénivelé : 250m D+
    Temps de déplacement : 4h29
    Tracé GPS : https://strava.app.link/ydkFZIbwqqb

    Par Olivier,

    Ce matin le réveil est piquant puisque la nuit a été plus compliquée que prévue. En effet, le fait d'avoir choisi de bivouaquer sous une église n'était pas la meilleure idée. Pour Armand, après la prière de l'Angelus, les cloches ne sonnent plus. Ce n'est pas le cas ici, puisque nous avons été réveillés toutes les demies heures non stop.
    Nous sommes également dans une région qui s'apparente à la Camargue en terme de moustiques au mètre carré. Ce fut la seconde difficulté de la nuit puisque nous nous réveillons couverts de piqûres.
    Enfin, la dernière difficulté a été la route a proximité qui même la nuit possède pas mal de trafic.

    Bref, nous sommes fatigués mais le soleil de bon matin est agréable et nous met de bonne humeur pour l'étape qui arrive : 125 km pour rejoindre Trieste, la dernière ville italienne avant la frontière avec la Slovénie. C'est la dernière étape de plat et nous avons hâte de retrouver les routes vallonnées.

    Nous prenons la route de bon matin afin de se faire un gros déjeuner au bout de 40km. Les jambes sont extrêmement lourdes, le fait d'avoir marcher à Venise n'a rien arrangé.
    Par contre, après la pause, nous repartons avec une pêche d'enfer. 60 km effectués en moins de 2h pour enfin rejoindre la côte adriatique.
    Le changement est radical, avec des montagnes abruptes qui apparaissent soudainement. Nous nous arrêtons à la première plage que nous trouvons après avoir rôti tout ce début d'après midi. C'est un petit coin de paradis entre les rochers. Quel bonheur de sauter dans l'eau !

    À ce moment là on se dit que ça valait le coup ces 300 km de plat. On prend le temps de profiter de cette plage, de se faire quelques petits sauts depuis les rochers avant de faire les 20 derniers kilomètres vallonnés qui nous amènent à Trieste.

    Nous arriverons à 16h chez Massimo, notre hôte du jour. Il accueille énormément de monde chez lui et est sur une plateforme de woofing, qui lui permet d'accueillir des gens qui en échange travaillent dans le jardin qu'il possède dans les hauteurs de Trieste.
    C'est son pote Greg qui doit nous ouvrir mais il a un changement de programme et rentre à l'appartement que vers 18h. Nous décidons alors de prolonger la sortie vélo pour visiter Trieste. En cherchant un spot pour se poser, nous sommes dans une zone militaire au niveau du port. Quelqu'un nous propose d'entrer et nous accédons au phare le plus éloigné du port où nous avons une vue sur toute la ville depuis la mer. On a vraiment un coup de cœur pour la région et on se dit que ça serait bien de prolonger un peu sur la côte quand nous irons en Croatie.

    Après avoir bien profité du panorama, on retourne à l'appartement où Greg nous accueille.
    C'est un polonais d'une quarantaine d'année qui bosse depuis 1 mois et demie pour le jardin de Massimo. Il est très "smart" et nous discutons de tout et rien. Son passé est intéressant puisqu'il est issu du monde des banques et assurances, monde qu'il qualifie de "bullshit".
    Il a fait récemment un tour du monde. Au premier abord je suis impressionné par l'aventure puis je comprends vite que c'est plus une explosion de son bilan carbone qu'il a réalisé pendant 1 ans et demie en prenant l'avion tous les 3 jours.
    Une autre personne est présente chez Massimo, c'est Giorgio, un étudiant italien qui travaille ici pendant 1 semaine.

    Avec Armand, nous exportons le savoir faire français en leur préparant des crêpes, tandis que Greg nous fait découvrir le savoir faire Polonais en nous servant des shots de vodka sortis d'une bouteille en plastique. Je lui ai seulement parlé 15 secondes d'une marque de vodka polonaise et ça lui a mis l'eau à la bouche.
    Après ce repas, nous allons retrouver Massimo au niveau du bord de Trieste. Nous découvrons le personnage, c'est quelqu'un qui vit littéralement pour les autres. Il nous fait une visite guidée de Trieste by night.

    Chez lui, il a deux perroquets dont un qui nous régale par sa faculté à reproduire la voix de Massimo. On fait une petite session photos avec les perroquets, puis il est presque 2h, tout le monde est claqué, il est temps de prendre du repos.

    Demain, pas de pression puisque des orages sont annoncés le matin à Trieste, nous voulons donc partir après pour rejoindre la Slovénie.

    l'Italie aura été pour nous le premier pays traversé, nous avons adoré les paysages et les moments passés. Nous avons eu de la chance sur la météo (un peu trop chaud quand même), ce qui a rendu le séjour encore plus beau.
    Pour la suite, nous avons hâte de rejoindre des pays avec plus de simplicité (et un meilleur niveau d'anglais) qui permettront sûrement de faire plus de rencontres.
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  • Day 14

    Étape 13 : Trieste - Ljubljana

    May 28, 2022 in Slovenia ⋅ 🌧 12 °C

    Distance : 96km
    Dénivelé : 1223 D+
    Temps de déplacement : 4h40
    Tracé GPS :  https://strava.app.link/BDIqJT9CAqb

    Par Armand

    Sur le papier une étape présentant quelques difficultés notemment en début de parcours mais étape plutôt courte puisque moins de 100km
    Sur le papier donc pas de quoi s'inquiéter, mais la réalité réserve parfois bien des surprises !

    Km 0 : Nous partons à 11h30, départ tardif donc mais bon c'est une petite étape donc tranquille on a le temps. La pluie c'est arrêtée mais il y a tout de même quelques bourrasques. Les premiers coup de pédales sont légers et donnés avec entrain sur un petit faux plat montant.

    Km 0,2 : Demi-tour, erreur de parcours dès les premiers mètres. Nous devons prendre une petite route sur la droite où un véritable mur nous attends. Les pourcentages avoisinent les 25%,je me demande si c'est physiquement réalisable avec le poids de nos vélos. Olivier ne se pose pas ce genre de question et attaque en premier la pente, je le suis avec une certaine apprehension

    Km 0,5 : Premiers mètres dans la pente, le coup de pédale est saccadé, la trajectoire en zigzag et je dois rabbatre mon guidon à plusieurs reprises pour ne pas partir en weeling. Pour rajouter un peu plus de difficulté, nous nous prenons maintenant d'énorme rafale de vents

    Km 1 : Olivier tombe de vélo, surpris par un coup de vent latéral vicieux alors que nous faisons quasiment du surplace dans le raidar. Prudent, je dechausse une de mes chaussures de mes cales de pédales  au cas où je viendrais également à perdre équilibre. Je ne la rechausserai que 4km plus tard.

    Km 2 : Olivier s'arrête, un de ses rayons à pété dans la pente ce qui a eu pour effet de voiler sa roue. Par chance un groupe de cycliste polonais  passe par là et s'arrête pour nous aider. Alors que nous avions vainement tenté de remettre le bout du rayon cassé à l'aide d'un pansement en guise de scotch, ces derniers ont un matériel de compet' et nous aide à enlever le rayon. Pour la roue voilée, Olivier fera avec jusqu'à l'arrivée à ljubljana : hors de question de redescendre ce que nous venions de monter. Nous remontons sur nos vélos, cela fait 1h que nous sommes partis et nous avons fait 2km.

    Km 5 : Fin du raidar, nous sommes désormais à 350m au dessus de la mer. C'est beau, 1er point positif de l'étape

    Quelques km plus tard nous passons la frontière slovène. C'est montagneux, forestier et la route est belle. Cela aurait pu être agréable de rouler si nous n'étions pas à lutter constamment contre un terrible vent de face, arrivant à grande peine à franchir les 20km/h sur du faux plat descendant.

    Heureusement le vent finit par tourner et nous pouvons avancer normalement après les 20/30 premiers km qui ont été très longs

    A 15 km de Ljubljana, nouveau fait marquant d'étape. Les nuages gris qui menaçaient au dessus de nos têtes depuis le début de l'étape nous ont fait cadeau d'une bonne averse jusqu'à l'arrivée.

    Arrivé dans la capitale slovène (une petite ville encerclée de montagne et de forêt) je cherche refuge dans une auberge de jeunesse tandis qu'olivier est partit faire réparer sa roue.

    Dans l'auberge, la gérante me dit qu'il n'y a plus de place pour ce soir et qu'apperement tout est complet dans la ville. Petit moment de panique, on en a quand même pas c**é autant pour finir à dormir dehors sous la pluie ! Après de nombreux coup de fil à plusieurs hôtel et autant de refus, je finis finalement à trouver de la place dans une auberge située pas très loin du centre, ouf.

    Un repos bien mérité pour ce soir ? Oui mais pas tout de suite puisqu'on veut tester les boîtes de nuit de ljubljana dont on nous a tant parler. Soirée underground à côté des caissons jusqu'à 4h du coup, le sommeil attendra un peu !

    Jour de repos le lendemain, petite visite de la ville et rechargement des batteries
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  • Day 16

    Étape 14 : Ljubljana - Rijeka

    May 30, 2022 in Croatia ⋅ 🌧 15 °C

    Distance : 128 km
    Dénivelé : 1640 m D+
    Temps de déplacement : 4h45
    Tracé GPS : https://strava.app.link/SRF8J7QmFqb

    Par Olivier

    Après un jour de pause bien mérité à Ljubljana, nous prévoyons de reprendre la route. La météo Slovène est toujours capricieuse puisque dehors il fait gris et froid comme durant tout le weekend.
    Nous souhaitons arriver à Rijeka, sur la côte croate où il devrait faire plus chaud. Mais pour cela, nous devons avaler 130 km sans aucun mètre de plat mis à part la sortie de Ljubljana.

    Pour ne pas arriver trop tard, nous mettons un réveil à 8h, ce qui nous paraît un bon compromis pour récupérer de la soirée de la veille tout en démarrant assez tôt le matin.

    Comme d'habitude, le départ se fera tardivement (presque 10h30), à cause de ma housse de protection qui a été perdue. Je l'avais mise à sécher lors de notre arrivée et lors du nettoyage des chambres elle a disparue. Malgré une inspection de toute l'auberge, je ne retrouverai rien...
    C'est plutôt embêtant vu la météo annoncée et l'humidité déjà présente dehors. Il fallait s'y attendre, c'est toujours quand on a besoin des affaires qu'on ne les retrouve plus.
    Après le départ galère de samedi, on remet donc ça aujourd'hui. Je trouve un sac poubelle de 150L à l'auberge qui fera office de nouvelle housse de protection.

    La sortie de Ljubljana est agréable avec les pistes cyclables. Comme la ville est petite, nous sommes très vites dans la campagne et parcourons les 10 km de plat pour arriver au parc naturel de kranjiski et commencer à grimper. Ces 10 kilomètres ne seront pas les plus faciles puisque nous traversons plusieurs kilomètres de travaux où le goudron a été enlevé et avec les fortes pluies, c'est un véritable champ de boue. Au bout de 15 minutes nos vélos sont donc gorgés de boue comme après une sortie VTT en hiver et cela va poser quelques problèmes (voir épisode de demain).

    Pour la suite, nous allons à notre rythme dans les montagnes slovènes, nous sommes mouillés, il fait froid, mais qu'est-ce que c'est beau !
    On a un coup de coeur pour la Slovénie et on regrette de ne pas faire ces routes sous le soleil, mais bon, c'est peut être ça le charme du pays.

    Après 60 km et la majorité du dénivelé effectué, il est temps de prendre une pause. J'ai pris un peu d'avance et je m'arrête dans un café pour préparer la collation. Je vais dans une boulangerie et je me dis qu'il faut qu'on arrête nos habitudes française, car les boulangeries deviennent de moins en moins attirantes. Ici, les rayons sont complètements vides, il y a juste 3 petits pains et 2 parts de pizza/gâteau. Je prends donc une part de gâteau par politesse, mais je m'attendais à mieux.
    Après quelques minutes sans voir Armand, je m'inquiète et j'arrive à l'avoir au téléphone. Enfaite il s'est arrêté juste plus haut dans le village. Je lui indique la position et heureusement je reste proche de la route, parce qu'il passe à côté de mon vélo sans s'arrêter. Après avoir poussé un petit crie, j'arrive à attirer son attention et il fait demi tour pour prendre le ravito

    La suite de l'étape sera très rapide avec un profil plus plat et un léger vent de dos qui nous donne des ailes. Pour passer la frontière nous avons 2 nouvelles bosses bien raides sur une petite route au milieu de nulle part. Avec le mauvais temps, on a oublié de prendre une photo avec le panneau "Slovenia" donc on le fait ici avant de passer en Croatie. C'était sans compter sur la mauvaise humeur du douanier qui crie quelque chose en Slovène et nous fait signe de passer vite. La photo sera donc sans Armand... On comprend pas sa mauvaise humeur, surtout que vu l'emplacement du poste, il doit y avoir au maximum une voitures par heure, il devrait être content de voir du monde...

    De l'autre côté, c'est le panneau "Hrvatska" (Croatie). Personne est là pour nous presser de ce côté, donc on prend le temps de faire la photo tous les deux.
    Dès qu'on roule en Croatie, la route est sèche pour la première fois de la journée, il ne pleut plus et il fait plus chaud. Ça y est, le temps pourri semble derrière nous.

    On passe quelques dernières petites bosses et on entame la grosse descente sur Rijeka qui est au niveau de la mer. On avait hâte de rejoindre la côte croate et on est pas déçu, puisque c'est vachement beau. On arrive à l'auberge en fin d'après midi et c'est les retrouvailles avec l'Adriatique qui a perdu quelques degrés avec la pluie.

    L'auberge est bien sympa, on y rencontre tous types de voyageurs dont un anglais à vélo qu'on a vu passer pendant la journée. Il a fait exactement la même étape que nous et est venu de Londres à vélo.

    On prévoit de rouler avec lui demain. Il vise la Turquie donc il va suivre la côte, tandis que nous, nous voulons juste faire une journée supplémentaire sur la côte pour en profiter avant de remonter au Nord-Est pour rejoindre Zagreb.

    La visite de Rijeka sera finalement abandonnée faute de timing et de fatigue, nous préférons nous reposer pour l'étape de demain qui devrait être assez difficile (la côte croate ne possède pas 1 seul mètre de plat).
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  • Day 17

    Étape 15 : Rijeka - Senj

    May 31, 2022 in Croatia ⋅ ⛅ 20 °C

    Distance : 57km
    Dénivelé : 709 D+
    Temps de déplacement : 2h15
    Tracé GPS : https://strava.app.link/6udLerXlFqb

    Par Armand

    Pas de grande distance sur cette étape puisque nous souhaitons seulement profiter de la beauté de la côte adriatique avant de remonter dans les terres. Pas d'exploit sportif de prévu donc mais cette étape a eu son lot de péripéties.

    Nous partons aux alentours de 11h de l'auberge en compagnie de Chad, un anglais d'une trentaine d'années souhaitant rejoindre la Turquie à vélo. A peine fait 100m que l'élément déclencheur de cette journée survient : Olivier entend un bruit pas rassurant dans son pédalier, le genre de bruit qui annonce des problèmes. En effet, il s'avère qu'olivier a du jeu dans son pédalier, peut être les roulements de cassés.

    Nous décidons alors de chercher un magasin de réparation tandis que Chad continuera seul sa route. Nous pensions le rattraper en chemin puisque nous sommes plus rapide mais il s'est avéré que la réparation n'a pas été aussi rapide que souhaitée. La 1ère tentative à l'intersport est vaine puisqu'ils n'ont pas la clé spéciale pour démonter le pédalier. Il reste 2 choix : le Décathlon à 5km où un magasin de location de vélo, plus proche. Olivier décide d'appeler le magasin de location, ces derniers lui propose d'aller voir leur mécanicien qui travaille au garage situé à quelque km.

    Arrivé au garage, nous rencontrons le fameux mécanicien qui nous sera d'une aide précieuse.
    Après inspection du pédalier, il s'avère que les roulements ont été désaxés : la pluie de la journée d'hier et les passages dans des chemins terreux ont encrassés l'intérieur du pédalier.
    Bonne nouvelle puisqu'il n'y a donc rien à changer.
    Nous en profitons également pour lui demander s'il est possible de graisser nos chaînes, qui ont également subient les intempéries des derniers jours. Il accepte volontier et procède même à une inspection totale de nos vélos, des freins jusqu'aux cables de dérailleurs qui s'effilochent : rien n'est oublié. Nous sentons qu'il aime le travail bien fait et est même prêt à prendre sur son temps professionnel pour nous aider : ce gars est une pépite ! Une fois nos vélos comme neuf, nous lui demandons combien nous lui devons pour l'aide, mais celui-ci ne veut rien entendre et ne souhaite rien avoir en echange. Nous insistons tout de même pour lui payer au moins un café qu'il finit par accepter.
    En discutant au café du coin, nous en apprenons un peu plus sur sa vie et échangeons un peu sur plein de sujets, des plats traditionnels croates (essentiellement de la viande) à ses joueurs de foot préférés (kramaric, international croate)

    Il est ensuite temps pour nous de reprendre la route et pour notre sauveur de retourner au travail. Nous sommes vraiment content de notre rencontre et espérons en faire encore de nombreuses comme celles-ci !

    Comme prévu, nous longeons la côte sous un grand soleil et profitons du superbe paysage qui s'offre à nous. Nous roulons ainsi une cinquentaine de km pour nous arrêter à Senj, petite ville où nous dormirons dehors face à la mer après avoir piqué une tête et mangé face au soleil couchant. C'est probablement un de nos meilleurs spots de nuit à la belle étoile !

    Rdv étape 16 pour de nouvelles péripéties
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  • Day 18

    Étape 16 : Senj - Sosice

    June 1, 2022 in Croatia ⋅ ⛅ 19 °C

    Distance : 154 km
    Dénivelé : 2 620 m D+
    Temps de déplacement : 6h26
    Tracé GPS : https://strava.app.link/Zs5DvUAVFqb

    Par Olivier

    Aujourd'hui, on a planifié une grosse étape, pour s'approcher au maximum de Zagreb et arriver assez tôt à la capitale le lendemain.
    Hier c'était la dernière étape sur la côte, maintenant nous sommes au cœur du parc national de svejerni velebit, avec des montagnes à plus de 1 000m. Nous devons d'ailleurs passer un col à 1000m pour rejoindre les terres (16 km de montée pour commencer la journée). Ensuite, c'est encore vallonné jusqu'à la ville de karlovac, puis de la plaine jusqu'à Zagreb.

    Le réveil est magnifique au bord de l'Adriatique, le spot a été bien choisi, avec l'île de krk à quelques kilomètres. La nuit fut interrompu à de nombreuses reprises, mais le spot du réveil nous fait oublier la fatigue. Il est 7h30 et le soleil cogne déjà fort, je choisis donc de piquer une tête pour réveiller les muscles. Nous prenons un petit déjeuner extrêmement copieux pour ne pas transporter trop de nourritures, puis nous prenons la route vers 10h avec l'objectif de longer la côte pendant 10 km.
    La route principale n'était enfaite pas celle qui longe la côte et on s'apperçoit au bout de 5 km que nous sommes sur une route rejoignant les terres directement. Sachant que l'itinéraire que nous avons tracé faisait juste un détour pour faire le col, nous choisissons de continuer sur cette route et raccourcir la distance.
    Ça reste un bon petit col qui monte à plus de 600 m. En haut, il est temps d'aviser puisque nous venons de raccourcir de 30-40 km l'étape. Je refais un nouvel itinéraire qui nous fait éviter la plaine de Zagreb. Comme ça, nous irons au Nord pour rejoindre un parc national proche de la Slovénie où il semble n'y avoir rien à part des montagnes et de la forêt. Ça permet de voir une autre partie de la Croatie qui semble être moins touristique.

    Je dis à Armand que ce soir j'ai envie d'aller à la rencontre de l'habitant et de trouver un endroit ou dormir au pif dans un village. Je vois également le village de sosice sur la carte, qui m'interpelle, je dis en rigolant qu'il faut qu'on dorme ici.
    Vous verrez plus tard, ces 2 phrases ont été prises au pied de la lettre.

    On continue donc notre itinéraire à travers la campagne. Les paysages sont vraiment sympas, il n'y a pas un mètre de plat et dans le deuxième col à 900m que nous passons, il commence à faire très chaud.
    À 65 km on s'arrête dans un village pour manger. On a vraiment bien avancé malgré le dénivelé important.
    On repart complètement full pour une partie descendante puis du plat pour rejoindre le parc naturel. En 2h on avale 60 km jusqu'à ce que l'itinéraire nous fasse passer par un chemin. On perd vite du temps et on a mal pour nos vélos. On se prend quelques petites averses qui nous rafraîchissent et qui salissent les vélos tout propre de la veille.

    À 18h on fait une dernière pause au pied des dernières montées qui nous attendent. Normalement plus qu'une heure à pédaler ! On attaque direct dans le dur, des côtes à 15% suivi de plat ou redescente, le tout sur des petites routes entre les vignes. Ensuite, les routes deviennent encore plus petites, il n'y a plus de maison et les côtes sont plus de l'ordre de 20%. Puis vient les chemins qui nous font encore perdre du temps et qu'on ne peut pas contourner si on ne veut pas redescendre de 200m...
    Un premier chemin, puis un deuxième, puis un troisième, ça y est nos vélos sont de nouveau plein de boues avec l'orage qu'il vient d'y avoir.

    Entre ces chemins, les routes sont encore plus étroites et on atteint des raidars à 25-30% suivis de descente et ça recommence. En se mettant debout sur la selle, la roue arrière patine sur place avec la pente, le poids et la route mouillée, ça commence à être dur après 140 km.

    Armand loupe une intersection, il est 19h30 on est au milieu de nulle part sans réseau. Quand je trouve du réseau je lui dis que je fonce trouver un village pour essayer d'avoir à manger pour ce soir. Je culpabilise un peu de pas unir nos forces mais la survie avant tout !

    Je me m'arrache dans tous raidars afin d'arriver à la civilisation le plus vite possible et quand je rejoins une "grande route", il y a une église perchée qui sonne, c'est splendide. Je prends le temps de faire le détour et quelques photos, il faut quand même profiter. Puis il y a un petit village mais absolument rien pour se ravitailler. Je continue donc à fond la caisse dans une côte avec des pourcentages raisonnables pour arriver au fameux village de sosice.

    À première vue, il y a rien, je localise un abri à l'entrée de l'église qui pourrait nous servir de spot (il y a eu de grosses averses et il y a beaucoup d'humidités donc nous pouvons pas dormir dehors).

    Je trouve un restaurant mais il est fermé et il n'y a personne. Un peu plus loin, il y a une dame qui ne parle pas anglais, elle comprend restaurant et me montre la route. Je continue et il y a effectivement un autre restaurant qui est aussi fermé. J'essaye de trouver quelqu'un mais c'est vide. Il y a une entrée de maison avec une pièce où un lave linge tourne, je me dis que ça sera notre spot.

    Je sais pas trop quoi faire vu qu'il y a personne dans le village, du coup j'explore les spots, je vois un grand hangar qui peut aussi être pas mal. Je reviens vers la dame pour lui demander si elle connait un restaurant ouvert, elle me dit un nom de village mais impossible de le situer. Il y a un homme à proximité du premier restaurant, je viens lui parler en essayant de lui faire comprendre que je cherche à manger, il appelle un autre gars qui semble être le propriétaire mais qui ne parle pas anglais non plus. Il appelle plein de monde pour traduire mais personne ne parle anglais, puis il m'ouvre un appartement. Je me dis que c'est génial, il nous prête un appartement pour passer la nuit.

    Entre temps Armand arrive et le gars m'apelle dans l'appartement pour parler au téléphone à quelqu'un qui parle anglais. Elle me dit que c'est 50€ la nuit par personne... C'était donc pas de la générosité. Je lui explique qu'on cherche à acheter de la nourriture ou un restaurant, elle me dit qu'ils peuvent nous faire à manger pour 7€. Je lui dis ok pour le repas, mais pas pour la nuit, nous avons ce qu'il faut.
    À la suite de ça, le mec grogne quelque chose en croate, me fait signe de sortir et se barre. Donc si on comprend bien, c'est mort pour manger.
    Il reste un retraité qui s'est joint à la discussion il nous dit "food" et "sleep". Il cherche à nous aider mais on comprend rien, puis il nous montre sur la carte un endroit où on peut manger et dormir. C'est à 60 km dans la mauvaise direction. Donc on essaye de lui faire comprendre que non, mais il ne veut rien entendre.

    Il commence à faire nuit, on trouve un point d'eau, c'est l'heure de la douche. On fait le point sur la nourriture qu'on a, ça va pas être un gros repas après les 150 km (un reste du muesli et ... Et ba c'est tout !) mais tant pis on trouvera demain matin.

    Je dis à Armand que pour moi le mieux c'est de se mettre à l'intérieur où j'ai localisé une pièce.
    En y allant, on voit qu'il y a du monde dans le restaurant. Je vais dedans pour expliquer qu'on cherche à manger et il y a un gars qui parle un petit peu anglais. Il nous dit qu'il est encore ouvert et qu'il peut faire à manger. On est heureux comme tout et le gars nous prépare un festin. Il nous dit qu'il faut qu'on prenne des forces. C'est la meilleure récompense après cette dure journée.
    On fait la rencontre de Polina, une réfugiée Ukrainienne qui est hébergée là avec sa famille.

    On se débrouille pour échanger avec eux comme on peut et je demande si on peut poser nos matelas ici et on croit comprendre que le gars nous dit que c'est pas possible.
    En repartant complètement full après ce repas, c'est la cerise sur le gâteau, Zdenko (le gérant du restaurant) nous dit qu'il a une maison. C'est à 50m, il nous ouvre et nous montre une chambre avec deux lits, il nous dit vous pouvez dormir ici. C'est absolument incroyable, on le remercie comme on peut et c'est des moments comme ça qu'on était venu chercher.
    Il est donc 23h, nous sommes au chaud dans des lits bien confortables après 150 km, quelle journée !

    Ça confirme ce que je pensais sur la possibilité de faire des rencontres plus originales en Croatie.
    Ça confirme également que par dessus tout, c'est l'aventure humaine et l'imprévu qui provoque le plus de sensations dans le voyage. Parce qu'il faut le dire, cette journée a été sensationnelle (et en plus on dort à sosice et chez l'habitant comme annoncé). On s'endort donc le cœur rempli d'émotion.

    Demain sera plus tranquille et heureusement j'ai envie de dire !
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  • Day 19

    Étape 17 : Sosice - Zagreb

    June 2, 2022 in Croatia ⋅ ⛅ 25 °C

    Distance : 68km
    Dénivelé : 613D+
    Temps de déplacement : 2h45
    Tracé GPS : https://strava.app.link/fcBkyw1WIqb

    Par Armand

    Cette étape nous permettra de rejoindre Zagreb, capitale de la Croatie, où nous prendrons un jour de repos pas démérité après une étape comme celle d'hier.

    Ce matin, nous nous réveillons vers 8h, encore heureux d'avoir eu la chance de dormir sous un toit cette nuit là.

    Direction ensuite le café de Zdenko où nous prendrons notre petit déjeuner. C'est la moindre des choses de faire vivre son commerce après tout ce qu'il a fait pour nous !

    Nous y retrouverons également la famille ukrainienne  avec qui nous discutons un peu de notre voyage.

    A 10h30, après une photo souvenir avec toute la bande, nous prenons les voiles direction Zagreb.
    Encore une fois le paysage est au rendez-vous, nous passons à quelques km de la frontière slovène avant de bifurquer vers l'est.

    Arrivé à Zagreb, petit tour au supermarché pour acheter de quoi faire à manger et cuisiner à l'auberge. Celle-ci est bien animé et une bonne ambiance y règne, de quoi faire plein de rencontres !
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  • Day 21

    Étape 18 : Zagreb - Stubice Toplike

    June 4, 2022 in Croatia ⋅ ☀️ 27 °C

    Distance : 41 km
    Dénivelé : 889 D+
    Temps de déplacement : 1h50
    Tracé GPS : https://strava.app.link/FBZuINJXQqb

    Par Olivier

    Après une deuxième soirée sur Zagreb, l'idée est de ne pas partir trop tôt aujourd'hui afin d'avoir le minimum syndical de sommeil. On profite de la cuisine pour faire un gros brunch, on finit de planifier les prochaines étapes puis on s'élance dans l'après midi avec l'idée de s'approcher de la frontière Slovène.
    Quand j'ai fait le parcours, je n'ai pas choisi le plus logique, puisqu'un massif montagneux se trouve au nord de Zagreb. Ça à l'air sauvage avec des routes parfaites pour le vélo. On commencera donc par 900 m de dénivelé après les 4 premiers kilomètres de plat. On appréhende un peu cette montée mais finalement la pente est faible et régulière et nous sommes à l'ombre tout le long.
    La montée se passe donc pour le mieux, puis on enchaîne avec la descente où on se laisse filer. Peu après, on traverse un village ou il y a un mini festival. L'ambiance est sympa, on est devant la scène où il y a un groupe qui joue, Armand me dit qu'il est partant pour prendre une petite bière. Je suis également partant et propose même de stopper ici l'étape pour profiter.

    Je demande à un restaurant si on peut laisser nos vélos, ils acceptent et nous voilà parti pour découvrir les fêtes de village Croate !
    Pour immortaliser le premier festival de notre périple, j'achète une casquette rose fluo avec le nom du festival. Ça sera mon souvenir de Croatie !

    Au fur et à mesure de la soirée les rues sont bondées et après minuit nous tombons de fatigue. Seul problème, nos vélos étant dans la cour du restaurant, nous devons attendre que les rues se vident pour pouvoir tout déplacer.

    Au final à un peu plus de 2h, nous trouvons un spot dans un parc.
    Demain le réveil sera sûrement piquant !
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