Neapel

Pour ce 5e et dernier jour (qui n'était d'ailleurs pas prévu avec moi) , le groupe se divise les uns restent à Naples, visitant les églises et le musée de Capodimonte (pour les peintures de la période moderne : dernière photo ici) tandis que j'emmène les autres à l'ouest de Naples, dans la baie de Pouzzoles, célèbre en ce moment pour les séismes et le bradyséisme important qui élève le sol. Nous sommes dans les Champs Phlégréens : dès la sortie du train, l'odeur de soufre nous saisit.

Au programme, l'amphithéâtre Flavien de Pouzzoles : malheureusement il est fermé, nous ne pouvons le contempler que depuis la grille. Quelle frustration de devoir expliquer le système des souterrains et des gradins sur un panneau depuis l'extérieur...
Ensuite quelques minutes pour descendre vers la mer et le port : nous pouvons admirer le " temple de Serapis " ( un grand marché à tholos) avec ses grandes colonnes marquées par le niveau de l'eau de mer, jadis beaucoup plus haut et les boutiques .
Après un bon café, nous montons au Rione Terra, quartier abandonné, depuis les années 1980 car considéré comme dangereux à cause du bradyséisme, qui est absolument désert : ce quartier est devenu magnifique par les contrastes ocres et terre de Sienne de ses immeubles réhabilités qui entourent le duomo, lui-même inséré dans un magnifique temple à Auguste en marbre blanc ! Même s' il est fermé aujourd'hui , on se rend compte de sa grandeur, de sa majesté et de sa qualité architecturale.
Après une grande promenade seuls au monde (ou presque, car désormais nous sommes accompagnés par Amedeo et Garibaldi), face à la mer, avec pour perspective le cap Misène et Ischia, un pique-nique rapide au bord d'une crique, sans oublier quelques choux à la crème de pistache excellents et un baba ( quelle gourmandise), nous prenons un bus jusqu'à Baia.

Le site est encore une fois désert et les voûtes gigantesques des anciens thermes nous laissent -presque- sans voix...c'est un ensemble très compliqué de terrasse successives face à la mer, et plein de charme, avec quelques surprises, telle une mosaïque monochrome bien conservée ou l'arbre qui a poussé à l'envers sous une voûte, ou, plus tard, le tapis de boutons d'or qui ondulé sous le vent et contraste avec le dit " temple de Vénus."
Après une bonne gelato au bord de l'eau turquoise face aux sites des villas romaines immergées, c'est à regret que nous repartons pour Naples, car il est temps pour les étudiants d'aller à l'aéroport...Read more