New Zealand
Windsor

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Travelers at this place
  • Day 291

    Invercargill

    December 16, 2024 in New Zealand ⋅ ☀️ 14 °C

    Journée mi-détente / mi-préparatives

    La 1ere photo s’intitule « Drive à domicile » 😜

    Après un réveil pluvieux et cocooning à Fortose nous avons pris la direction d’Invercargill (la plus grande ville des alentours).

    Nous nous sommes dirigés vers la piscine municipale pour y barboter pendant 3h : réconfort maximal !
    Puis kebab (pour reprendre les calories dépensées avec les longueurs), dump station, lessive, courses et nous allons à Bluff tout au Sud.
    Une fois arrivés on sort toutes nos boites d’affaires du van et on prépare nos sacs de rando pour la Great Walk de demain… comme l’autre jour cela nous prend 2h30 🥵 on finit la soirée avec une petite série, prêt pour l’aventure qui nous attend demain !
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  • Day 166

    Woofing day 12 - Invercargill

    June 9, 2024 in New Zealand ⋅ ☁️ 14 °C

    Coucou les pingoos,

    Oui je sais je vous ai manqué mais le rythme a été pas mal intense ici. Ma vie ressemble basiquement à un épisode de chasse et pêche mais qu'est-ce qu'on se marre ! (Surtout qu'on chasse de nuit)
    Petite mention spéciale pour la chasse à l'opossum (qu'est assez drôle). Et surtout, à la minute où il m'a dit que je pouvais me faire de l'argent avec la fourrure, j'ai dis oui DIRECT (bon encore faut-il les tuer et retirer la peau mais franchement c'pas bien malin ces bêtes là)
    Je vais essayer de vous mettre une petite compil' de la semaine en 10 photos et 1 vidéo.
    Une vegan est arrivée au woofing, je vous laisse imaginer l'ambiance avec Neville le chasseur mdr (nan on apprend à manger vegan et franchement on se régale)
    Sinon j'ai appris à jardiner, pêcher en pleine mer le cabillaud bleu (quelle chance de partir de bon matin avec les paysages et le sunrise, voir les phoques et les pingouins !), conduire un bateau (oui oui), préparer le matériel pour la chasse et la pêche, conduire toute sorte de véhicule, cuisiner, et j'en passe !
    Bref, tout va bien, je vais bientôt commencer à chercher du travail et on verra pour la suite 😊

    Des bisous !
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  • Day 158

    Woofing day 4 - Invercargill

    June 1, 2024 in New Zealand ⋅ 🌬 11 °C

    Coucou les pingoos,

    Aujourd'hui, levés aux aurores pour aller à la chasse au cochon.
    Arrivés sur place, on prend les chiens, le gps et le quad et c'est partis.
    À peine arrivés, on spot deux cochons. On lâche les chiens et c'est partis pour un sprint en forêt. Le cri du pauvre petit cochon était horrible 🫠
    Heureusement, la bête était déjà achevée le temps que Violette et moi on arrive. Ensuite bah il a fallu le vider sur place et le transporter sur le dos pour retrouver le quad dans la plaine 🤡 On a bien rigolé cela dit, et la forêt est magnifique.
    On part ensuite sur un deuxième spot beaucoup plus loin, en même temps que le temps se gâte. Là, on a marché longtemps, on s'est fait coursé par un cochon, mais on en aura finalement pas de deuxième. Après 7h, nous voilà rentrés. On a fait les tâches quotidiennes (les moutons en ont pas grand chose à foutre que tu sois fatiguée de ta journée), et c'est le clap de fin pour la journée.

    M'voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Je peux vous mettre qu'une seule vidéo mais je peux vous dire qu'il y en a quelques une qui valent le coup 🤣

    Des bisous
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  • Day 157

    Woofing day 2-3 - Invercargill

    May 31, 2024 in New Zealand ⋅ ☁️ 17 °C

    Coucou les pingoos,

    La vie continue son court à la ferme. Toujours les mêmes petites tâches quotidiennes, on rigole bien, on travaille, on mange beaaaaaucoup (j'avais perdu 2 kg à Bali, bah je vais bien les retrouver hein)
    Entre deux, on fait un peu de shopping, etc. On est aussi partis de nuit chasser le cerf (qu'on a pas réussi à tuer). J'ai pas kiffé : il faisait froid, on voyait rien, c'était casse gueule et super long, surtout avec des bottes trop petites. Après la chasse, on a été pêcher à main nues dans la rivière des petits poissons appelés kanakana (ou lamprey). Ils ont une tête bien ghettos et sont super glissants 😤 Ils sont capables de vivre hors de l'eau pendant super longtemps et vu qu'ils s'accrochent grâce à la sucion de leur bouche on peut même les retrouver sur les murs si on fait pas gaffe.
    Au moment de les laver, c'est le drame. Ils se sont sauvés au moins 6-7 fois, j'étais au bout du rolls mdr. Bon et puis même avec la tête coupée, ils survivent encore longtemps.
    Question goût, c'est pas le meilleur truc, pas immonde non plus. Menfin au moins c'est une nouvelle expérience !

    C'est tout pour aujourd'hui, des bisous !
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  • Day 155

    Woofing day 1 - Invercargill

    May 29, 2024 in New Zealand ⋅ 🌬 10 °C

    Coucou les pingoos,

    Premier jour de woofing ici. Après un petit-déj' avec les bons œufs frais, on est partis s'occuper des moutons et des poules. Quel plaisir de conduire le quad à fond de balles dans la gadoue et les flaques géantes pour aller chercher le foin ! (Gènes de cochons j'le rappelle eheheh 🐽)
    Après ça, il a fallu réparer le dit quad (promis c'pas moi qui l'ai cassé), et du coup je me suis transformée en mécanicienne-soudeuse-pompier (oui bon la soudure a peut-être pris feu... oups 👉👈)
    On s'est aussi affairés à traiter les chiens, les nourrir, faire la cuisine (j'ai aussi fait ma première pavlova 🎉), aller faire les courses. D'ailleurs, trop drôle de voir les différences entre les supermarchés d'ici et d'ailleurs (genre on te range tes courses dans le caddie et tout). On a cueilli les légumes du jardin, été chercher du bois, refait toujours plus de cuisine toujours plus de mécanique aussi et puis benh la journée était déjà bien remplie !
    On été censés aller pêcher dans la rivière mais le temps était trop pourri donc ce sera pour un autre jour (et ça me va bien, j'ai Koh-Lanta à regarder eheheh)

    Bref, c'est tout pour aujourd'hui. Des bisous

    PS : notre hôte a essayé de prendre une vidéo pendant que je bossais mais il a seulement réussi à filmet l'intérieur de sa poche 🤦🏼‍♀️
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  • Day 138

    InverCARgill

    April 5, 2024 in New Zealand ⋅ ☁️ 13 °C

    Manchmal gefällt es der Queen, in die Provinz zu reisen. Nach einer Woche Queenstown hat Queen Charlotte genug von Fergburger und Patagonia Eiscreme und braucht etwas Abstand vom Massentourismus. Außerdem zieht es sie ins Flachland und ans Meer, wo sich der Blick uneingeschränkt ausdehnen kann.
    Ihre Wahl fällt auf Invercargill, die Stadt des Wassers und des Lichts. Gegründet in den 1850er Jahren ist sie nicht nur die südlichste Stadt Neuseelands, sondern gleichzeitig eine der südlichsten Städte der Welt.

    Da der Intercity Bus von Queenstown nach Invercargill unverschämte 11 Stunden und 14 Minuten braucht, entscheidet sich Queen Charlotte für das kleine aber feine Busunternehmen „Catch-a-bus South“. Die schaffen es immerhin in 3,5 Stunden. Außerdem wird sie hier von der Haustür abgeholt und direkt nach Invercargill in das Motel ihrer Wahl gefahren.

    Der Kleinbus ist mit 9 Personen voll besetzt. Gary, der Bufahrer, holt alle pünktlich und wie geplant von ihrem Ausgangsort ab. Schnell entspinnen sich Gespräche zwischen den Insassen: „Wo kommst du her?“, „Wie lange bleibst du in Invercargill?“, „Was machst du am Wochenende?“.

    Neben Queen Charlotte sitzt ein Baumeister aus Invercargill, der gerade von einem längeren Aufenthalt aus dem Fjordland Nationalpark kommt. Er erzählt vom Milford Sound und Doubtful Sound, beides von Gletschern geformte Fjorde, wobei der Milford Sound definitiv der meistbesuchteste Ort ist. Dann versucht er, Queen Charlotte noch seine Leidenschaft für die Höhlenforschung, „Caving“ genannt, nahezubringen. Er erklärt ihr, dass Neuseeland einige der anspruchsvollsten und spektakulärsten Höhlensysteme der Welt hat. Es gibt Höhlen, die man einfach durchwandern kann oder durch die man sich im Wasser treiben lassen kann. Das nennt man dann Black Water Rafting. Aber es gibt auch Höhlen, in denen man sich abseilt, klettert oder durch enge, dunkle Gänge quetscht. Queen Charlotte bekommt schon vom bloßen Zuhören Platzangst. Als ihr der Baumeister dann noch erzählt, dass er bei einem kürzlichen Höhlengang faustgroße Spinnen an den feuchten Höhlenwänden gesehen hat, ist es aus mit ihrer Geduld. Sie möchte am liebsten laut kreischend wegrennen.

    Zum Glück hat der Bus gerade sein Reiseziel erreicht und setzt Queen Charlotte am „295 on Tay Motel“ ab. Als sie einchecken will, findet just in diesem Moment ein Betreiberwechsel statt. Ein (vermutlicher) Neuseeländer übergibt das Hotel gerade an eine vietnamesische Familie. Der Check-In wirkt noch etwas holprig und alles andere als königlich. Aber das ist Queen Charlotte egal und auch nicht wichtig. Sie fühlt sich wohl in Invercargill, denn die Stadt mit den großen und breiten Hauptstraßen empfängt sie in einer freundlichen, entspannten und sehr untouristischen Atmosphäre.

    Ihr Zimmer liegt im Erdgeschoss mit Blick auf die Hauptstraße. Als sie kurz davor ist, um einen Wechsel zu bitten, erinnert sie sich an ihren „Gemahl“ Danny. Er übernachtet gerade bei Temperaturen nahe der Null-Grad-Marke in einer alten, dreckigen Goldgräber-Hütte. Ihr Wunsch nach einem Zimmer-Upgrade erscheint ihr plötzlich so dekadent, dass sie ihn fallen lässt und - etwas beschämt und Kopf schüttelnd - zu ihrer Verabredung aufbricht.

    Lee und Tami, zwei Mitwanderer aus Australien und den USA, sind ebenfalls gerade in Invercargill und wollen Queen Charlotte treffen. Sie verabreden sich in einem Restaurant und die Wiedersehensfreude ist riesig. Lee wurde ja von „Gemahl“ Danny schon vor ein paar Tagen herzlich gedrückt. Aber heute hat Queen Charlotte Lee und seine Kumpeline, Tami, ganz für sich allein. Und so erzählen, lachen, essen und trinken sie den ganzen Abend, bis sie höflich gebeten werden, das Lokal zu verlassen, das bereits 21 Uhr schließt. Es war der schönste Abend seit langem, den Queen Charlotte erlebt hat, nachdem ihr „Gemahlträtierter“ ins neuseeländische Schlamm-Dickicht aufgebrochen ist. Sie hat sich so lebendig wie schon lange nicht mehr gefühlt. Der Austausch mit Lee und Tami tat ihr sehr gut. Erkenntnis des Tages: Wandern verbindet ungemein.

    Am nächsten Morgen durchwandert Queen Charlotte zuerst den Queens Park. Besonders beeindruckt ist sie von der „Queens Park Stumpery“, einem Garten, der aus alten Baumstümpfen und -stämmen sowie Wurzeln aus Torfmooren gebaut wurde. Danach gönnt sie sich ein königliches Lunch im Batch Café und geht anschließend noch in ins „Bill Richardson Transport World Museum“. Sie bestaunt über 300 klassische Fahrzeug-Exponate und schaut sich im hauseigenen Kino noch ein Stück des Films „The worlds fastest Indian“ an, welcher auf einer wahren Begebenheit beruht. So hört sie erstmals von Burt Monro, einem Neuseeländer aus Invercargill, der Motorräder umgebaut hat und mit einem Modell sogar den Geschwindigkeitsweltrekord aufgestellt hat.

    Queen Charlotte ist ganz verzaubert von Invercargill mit seinen großen, breiten Straßen, alten Kaufhäusern und den historischen Gebäuden, die ein wenig an das viktorianische Zeitalter erinnern.

    Der nächste Abend endet wie der vorherige: Im Pub mit Lee und Tami. Tresen statt Trail.
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  • Day 136

    Durchs Land hirschen

    April 3, 2024 in New Zealand ⋅ ☁️ 18 °C

    Von Danny:

    Der nächste Morgen beginnt wie der Tag zuvor aufgehört hat: Draußen heult ein Tier und drinnen in der Hütte ist's kalt. Als ich mich kurz nach acht auf den Weg mache, liegt das Pärchen, das mit mir übernachtet hat, noch eng zusammengekuschelt in den Schlafsäcken. Ich muss an Charlotte denken, an ihr gemütlich-warmes Hotelzimmer und daran, dass ich sie erst in neun Tagen wiedersehen werde. Aber wir hatten uns gemeinsam dafür entschieden, dass jeder mal seins machen kann: Queen Charlotte in Queenstown und Wanderkönig Danny auf dem Trail. So ein bisschen Abstand erhöht schließlich die Anziehungskraft.

    Der Weg führt mich an diesem Morgen durch ein langgezogenes Tal. Das fauchende Tier höre ich nicht mehr, dafür sehe ich einen großen Hirsch, der majestätisch durch die Graslandschaft läuft. Als er mich erblickt, ergreift er die Flucht. Ich bleibe stehen und schaue einfach nur zu, wie er durch das Tal jagt und hinter einem der vielen Bergrücken verschwindet.

    Mit den Wildtieren ist das so eine Sache hier: Alle Tiere, die nicht "native" sind, werden von den Neuseeländern mit Argwohn betrachtet und oft auch gejagt. Ab wann genau ein Tier (oder eine Pflanze) als native, also als einheimisch betrachtet wird, ist allerdings ziemlich schwer zu sagen, auch wenn die Neuseeländer so tun, als wäre das ganz klar. Für sie ist alles "native", was vor der Ankunft der Europäer im 19. Jahrhundert bereits im Land war. Was danach kam, gilt oft als Eindringling, auch wenn die meisten dieser Tier- und Pflanzenarten längst zur Flora und Fauna gehören und im 19. Jahrhundert oft ganz bewusst hier angesiedelt wurden. Der amerikanische Schriftsteller Mark Twain, der Neuseeland 1895 besuchte, schrieb z.B. über die vielen Kaninchen im Land: „Der Mann, der das Kaninchen dort eingeführt hat, wurde gefeiert und gelobt, aber sie würden ihn jetzt hängen, wenn sie ihn kriegen könnten.“

    So war das auch mit den Hirschen. Sie wurden von den britischen Siedlern mit nach Neuseeland gebracht, weil sie ihnen ein Gefühl von Heimat gaben, weil sie die Tiere schön fanden - und weil sie sie jagen wollten. Allerdings konnten sich die Hirsche in den riesigen Wäldern und entlegenen Gebieten wunderbar verstecken. Ergebnis: Nur wenige wurden erlegt, die Zahl der Hirsche wuchs und sie fingen an, große Mengen der einheimischen Büsche und Bäume zu fressen, weshalb die neuseeländische Regierung ab den 1920er Jahren Prämien für jeden erlegten Hirsch zahlte. In den 1960er Jahren wurden die Tiere dann nicht mehr geschossen, sondern gefangen und in großen Hirschfarmen gehalten, denn Hirsch stand in manchen Ländern ganz oben auf der Speisekarte, weshalb die Neuseeländet das Fleisch exportierten - als erstes Land der Welt. Noch heute ist das Land der größte Hirschfleisch-Exporteur auf diesem Planeten. In freier Wildbahn sieht man die Tiere dagegen nur noch selten, und so stehe ich gebannt da und schaue wie der Hirsch durchs Tal jagt und schließlich verschwindet.

    Dann geht es weiter. Der Boden ist noch immer aufgeweicht und meine Schuhe vom Vortag noch nass. Die Spitzen der Berge sind nach wie vor schneebedeckt, aber die Sonne lässt alles nach und nach schmelzen. Der Trail besteht weiterhin aus Wasser und Matsch, aber ich habe mich dran gewöhnt.

    Ich bin ganz allein in diesem schier endlosen Tal, weit und breit kein Wanderer zu sehen. Aber kein Wunder: Es ist Ende März, der Herbst hat Einzug in Neuseeland gehalten. Es wird kälter, besonders hier auf der Südinsel. Die meisten Te Araroa Wanderer haben den Trail bereits geschafft. Aber ich bin noch unterwegs. Mein Ziel ist ein Zeltplatz an den Mavora-Seen. Die sind besonders bei Anglern beliebt. Die stehen selbst bei Regen regungslos am Wasser, während ich nach sieben Stunden auf matschigen Wegen schwitzend und triefend da ankomme. Irgendwie habe ich keine Lust, bei diesem Wetter mein Zelt aufzuschlagen. Kurzentschlossen marschiere ich weiter.

    Eine Stunde später kommt die Sonne raus. Ich bin inzwischen 30 km gewandert. Tagesziel eigentlich erreicht. Aber ich fühle mich noch fit und laufe einfach weiter. Ein Gedanke treibt mich an: Wenn ich heute 40 km wandere, kann ich morgen bis zur nächsten Stadt laufen und damit die gesamte Strecke in neun statt in zehn Tagen schaffen. Das heißt: Ein Tag eher bei Charlotte und ein freier Tag mit ihr in der Stadt, in einem Hotel, in einem warmen, gemütlichen Bett.

    Das ist Ansporn genug für mich, und kurz vor 19 Uhr habe ich meine 40 km geschafft. Nur - wo soll ich heute Nacht schlafen? Weit und breit ist nichts und niemand. Nur eine Schotterstraße und links und rechts Weidezäune mit Kühen dahinter.

    Zum Glück finde ich ein paar Minuten später ein Tor im Zaun. Es führt hinab zu einem abgelegenen Parkplatz, wo die Autos einiger Jäger stehen, die in den Wäldern jagen. Wahrscheinlich haben sie es auf die Hirsche abgesehen.

    Ich schlage mein Zelt am Rande des Parkplatzes auf. Es ist fast dunkel. Ich hole noch schnell Wasser aus dem Fluss, brühe mein gefriergetrocknetes Essen damit auf und kuschle mich in meinen Schlafsack. Es ist kalt. Sehr kalt. Ich fülle meine Trinkflaschen mit heißem Wasser und lege sie in den Schlafsack. Ein Tipp von Freunden (danke an die Koewis). Es hilft. Zumindest bis gegen 2 Uhr. Dann lässt die klirrende Kälte auch diese Wärmequelle erstarren. Ich quäle mich im Halbschlaf durch die Nacht. Als ich mich am nächsten Morgen gegen halb acht aus dem Zelt schäle, ist alles starr und steif gefroren: Meine nassen Schuhe, meine Socken und auch mein Zelt. Ich muss eine Stunde warten bis ich es zusammenlegen kann. Die Schuhe kann ich dagegen vergessen. Die tauen nicht so schnell wieder auf. Kurzerhand binde ich sie an meinen Rucksack und laufe in meinen Crocs los. Vor mir liegen 30 km. Zum Glück auf einer Schotterstraße - und die Sonne kommt auch raus. Ich bin durchgefroren, aber ich bin auf dem Weg. Das heute Karfreitag ist, habe ich ganz vergessen. Ostern ist überall, nur nicht in meinem Kopf. Ein paar Stunden später bekomme ich das so richtig zu spüren...
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  • Day 135

    Allein auf weiter wässriger Flur

    April 2, 2024 in New Zealand ⋅ ⛅ 18 °C

    Von Danny:

    Während Charlotte in Queenstown ihr gemütliches Hotel bezieht, steige ich in einen kleinen Bus, der mich zum Ausgangspunkt meiner nächsten Etappe bringt. Dazu müssen wir einmal rund um den Lake Wakatipu fahren, der sich s-förmig an Queenstown vorbei schlängelt und die Stadt vom nächsten Teil des Trails trennt. Mit mir im Bus sind einige Tagesausflügler, die alle schon vorher aussteigen. Ich dagegen rumple mit dem schon etwas in die Jahre gekommenen Gefährt über immer kleinere Straßen, dann über Holperwege und schließlich durch ein paar flache Flüsschen, bevor mich der Fahrer gegen 13 Uhr an einem Trampelpfad rauslässt. Ab jetzt bin ich allein. Keine Charlotte mehr. Keine Menschen. Nur noch das langsam verblassende Rumpelgeräusch des Busses.

    Vor mir liegen rund 300 Kilometer. Ich habe zehn Tage dafür eingeplant, aber ob ich das schaffe, weiß ich nicht. Es ist Regen vorhergesagt und die Flüsse können schnell anschwellen und unpassierbar werden. Dann heißt es warten - in einer Hütte, im Zelt, in der Einsamkeit eines namenslosen Niemandslandes. Egal. Ich denke nicht weiter darüber nach und laufe los. Bis zur ersten Hütte sind es laut Ausschilderung 5 Stunden. Aber ich habe meine Schnellwanderwaden ausgepackt und schaffe es in zweieinhalb.

    Als ich gegen 15.30 Uhr in die Hütte komme, sind schon einige Wanderer da. Die Hütte ist groß und hell und sehr schön, und da sie nicht Teil der Backcountry Huts ist, musste ich mir für 25 Dollar auch ein Übernachtungsticket kaufen. Das Problem: da es erst halb vier ist, will ich eigentlich weiter zur nächsten Hütte. Laut Angaben sind das 6 Stunden, das wäre zu lange, dann würde ich in die Dunkelheit reinlaufen. Ich frage die anderen Wanderer. Sie sagen, es gibt einen Fluss auf dem Weg, der wohl sehr hoch sein soll. Sie würden daher warten. Ich überlege. Für morgen ist auch Regen vorhergesagt. Dann steigt der Fluss noch weiter an. Am besten, einfach hingehen und sich selbst ein Bild machen. So habe ich das bisher immer auf dem Trail gemacht und es war (fast) immer die beste Lösung. Außerdem, wenn der Fluss unpassierbar ist, kann ich immer noch zurückgehen. Wenn nicht, laufe ich einfach weiter und hoffe, dass mich meine Wanderwaden vor Einbruch der Dunkelheit in die nächste Hütte bringen.

    Ich verabschiede mich von den Wanderern in der Hütte, erinnere mich an Charlottes liebgemeinten Ratschlag, nicht zu viel zu riskieren, denke mir: Was macht's - und latsche los.

    Nach zwei zermürbenden Kilometern bergan geht es hinab in ein tiefes Tal - und da höre ich ihn schon rauschen. Der Fluss ist hoch, aber nicht unpassierbar. Das Wasser geht mir bis knapp unter die Hüfte. Die Strömung ist stark, aber ich suche mir eine Stelle, wo es etwas ruhiger ist und komme gut durch. Schuhe und Socken sind jetzt zwar klatschemadennass, aber das macht nichts, denn der weitere Weg ist durch Regen und Schneeschmelze ohnehin komplett aufgeweicht. Wobei, ein richtiger "Weg" ist es ohnehin nicht, nur ein Trampelpfad, über dem unzählige Bäume liegen unter denen sich immer wieder knietiefe Schlammlöcher auftun.

    Und so geht's dahin. Ich kraxle über Bäume und unter ihnen hindurch, laufe kilometerweit durch kleine Bäche und Schlamm und muss mich - mit dem schweren Rucksack auf dem Rücken - an einer Stelle auf dem Bauch liegend über einen Stamm hangeln, der dankenswerterweise über einem reißenden Bach liegt, den ich sonst nicht hätte überqueren können.

    Ich steige 800m hoch, doch selbst die Hochebenen sind komplett aufgeweicht. Unter meinen Schuhen gluckert und schmatzt es in einem fort. Aber immerhin, ich komme gut voran. Da meine Schuhe und Hosen ohnehin nass und verschlammt sind, muss ich keine Rücksicht mehr nehmen, und die Sache fängt an, mir Spaß zu machen.

    Kurz nach halb sieben und damit eine Stunde vor Einbruch der Dunkelheit bin ich an der nächsten Hütte. Außer mir ist noch ein Pärchen da. Wir quatschen und kochen zusammen und versuchen uns irgendwie aufzuwärmen, denn die Hütte ist zugig, kalt und eine Feuerstelle gibt es nicht. Auch Wasser ist keins vorhanden, und ich muss einen Hang runter zum Fluss steigen, um meine verschlammten Beine zu waschen. Als ich den Hang wieder hoch kraxle, ist es schon fast dunkel. Plötzlich höre ich ein Geräusch. Es ist ein tiefes, kehliges Fauchen. Ein Possum kann das nicht sein. Aber was ist es dann? Ich weiß es nicht. Als ich nachts in der Hütte liege, höre ich es noch mehrfach vom Berg herunterschallen.
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  • Day 145

    J145, km 2’996, Invercargill

    March 8, 2023 in New Zealand ⋅ ⛅ 25 °C

    Nous serons partis de Te Anau en navette, afin de rejoindre le trail là où on l’avait laissé. La première journée sera marquée par de petites montagnes couvertes d’une alternance de jolies forêts, de marais et de champs de tussock, des herbes drues hautes (jusqu’à 1.8 m) en gerbes dans lesquelles on perdra le chemin à plusieurs reprises. Ces herbes seront souvent accompagnées de gorse (plantes à épines) et autre végétation basse de bush. Marc y déchirera son short, le forçant à une soirée couture. Ceci étant dit, les paysages étaient très beaux et à nouveau sauvages.
    Au milieu de nulle part, en lisière de forêt, on arrivera par surprise à 4 m d’un immense taureau esseulé se tenant immobile entre les arbres. On reculera et on le contournera au mieux. Heureusement, il restera impassible et nous laissera tranquilles. Plus de peur que de mal… À la cabane où, faut-il encore le préciser, on dormira sous tente, on se retrouvera avec 8 autres TA hikers, dont un couple très sympathique franco-suisse de Dietikon ayant étudié à l’EPFL et ayant déjà fait le PCT, avec qui on échangera nos impressions de la Nouvelle-Zélande et du trail.

    Après une nuit fraîche, on marchera une journée presque entière dans une belle forêt un peu accidentée. On gravira un petit sommet duquel on distinguera avec un peu d’imagination, entre les nuages, l’océan! En descendant au camp de Telford, on ressortira nos imperméables, ça faisait longtemps! C’est ensuite sous la pluie, et malgré celle-ci attaqués par des sandflies en même temps, qu’on montera notre tente. En cas de pluie, de sandflies, ou comme ici des deux en même temps, notre stratégie est simple et rodée: on monte la tente, on y balance nos sacs et nos corps mouillés, on se sèche et on enfile nos habits secs pour éviter le froid.
    J’aurai été ce matin assez fatigué, alors que le rhume de Marc peine à passer. C’est donc en petite forme qu’on a passé cette journée. Peut-être que le corps et l’esprit sentent la fin approcher!

    Le lendemain matin nous nous réveillons au sec, mais dans une ambiance plutôt froide. Dans ces conditions, enfiler nos shorts et t-shirt encore mouillés n’est pas l’étape la plus réjouissante. Tout comme commencer la journée par marcher dans des herbes hautes et détrempées. Mais c’est de bonne humeur, et avec Marc enfin soigné, qu’on attaque cette journée que l’on passera entièrement à traverser…la plus grande exploitation fermière de Nouvelle-Zélande, rien que ça: plus de 12’500 hectares (la surface de toute la commune de Val-de-Ruz) et 107’000 moutons et bœufs Angus….! Des panneaux ça et là nous avertissent que sortir du trail dans le reste du domaine est illégal et peut être puni d’une amende de 1’000 $ ou d’une peine de prison. On traversera ainsi, en suivant strictement le trail, passablement de vastes pâturages. Dans un de ceux-ci se trouve un taureau, qui restera heureusement assez distant.
    En fin de journée on arrive à une étape obligatoire - puisqu’aucun arrêt ou campement n’est permis ~30 km avant ou après - Birchwood station. Ici, une famille de paysans a mis à disposition pour une somme modique une petite baraque avec des lits et…une douche chaude! Étant arrivés sous la pluie qui a repris en fin de journée, on est plutôt heureux de cette surprise! Cerise sur le gâteau, le pub local organise une navette qui vient nous chercher et nous ramener, le rêve dun hiker! C’est ainsi qu’on se retrouve un samedi soir à Wairio, petit village rural, dans l’unique restaurant de la zone. Celui-ci, plein, accueille un concert de reprises de chansons version country. On pourrait se croire dans un « diner » perdu dans le mid-ouest américain. On y est accueillis par de grands sourires, qui ne sont que plus tendres avec quelques dents manquantes.

    Au petit matin suivant, on partira par temps froid (~3 degrés) dans une brume magique mais glaciale, à marcher dans de hautes herbes à épines détrempées par la rosée, tout en plongeant nos pieds dans des dépressions pleines d’eau. Autant dire qu’on était gelés jusqu’aux os. Puis, littéralement 30 minutes plus tard, alors que le soleil émergeait derrière les nuages, que l’on sortait de la brume et qu’on s’attaquait à une montée raide - dont seuls les kiwis ont le secret - on se mit à transpirer alors qu’on n’était plus qu’en t-shirt. Contraste contraste…!
    La journée passera vite, à marcher dans des décors qui seraient typiques de l’île du Nord: forêt, chemins ruraux puis bord de route. On en aura profité pour discuter avec Élise et Severin, nos compères franco-suisses. Comme ils ont déjà parcouru le PCT en 2017, le retour d’impressions et la comparaison TA - PCT était vraiment intéressante à entendre. On se réjouit d’en discuter avec toi Guillaume!
    Fin de journée à Merrivale où, à nouveau, un paysan a mis à disposition pour quelques dollars une petite cabane et un petit champ pour camper.

    Après une nuit passée dans le beuglement des vaches alentours et de camions passant sur une route proche, on se lèvera tôt pour entamer une journée éreintante. C’est donc, encore une fois, dans le froid matinal et de nuit qu’on commence de marcher. Après quelques chemins de transition on entrera dans Longwood, une longue forêt sur des collines qui doit nous mener jusqu’à l’océan. La réputation de celle-ci la précède et on ne sera pas déçus: des kilomètres de sentier boueux à souhait, où on s’enfoncera souvent jusqu’aux genoux. On rira bien notamment avec Jennie, Élise et Severin, avec qui on parcourt cette section. En atteignant le sommet de Bald Hill l’émotion montera, s’agissant de la première fois que l’on verra clairement au loin l’océan, et surtout la colline de Bluff, notre but final.
    Arrivés à la petite cabane de Martin’s Hut, où les seuls 4 lits sont pris par une famille entière, on plantera nos tentes avec nos comparses moyennant un peu d’imagination pour trouver des emplacements vaguement plats. On crapahutera encore quelques dizaines de mètres dans la forêt dense pour atteindre un ruisseau où on enlèvera au mieux les couches de boue sèche couvrant nos jambes et nos chaussures. La technique retenue pour décaper nos jambes : utiliser nos chaussettes sales et rugueuses comme éponge…

    Après une nuit passée pas vraiment à l’horizontal, mais sans trop glisser au fond de notre tente grâce au calage d’habits sous nos matelas, on se réveillera enfin par des températures moins froides (~6 degrés). Dès le matin je constaterai ce que je soupçonnais le jour précédent, j’ai attrapé la bronchite de Marc (qui va mieux). Les 30 km de la journée seront donc pénibles pour moi. Heureusement, de beaux moments forts viendront éclaircir notre horizon: nous sortirons de la forêt tortueuse et boueuse de Longwood pour rejoindre la côte océanique, où nous retrouverons une plage de galets et de belles petites falaises. On quittera ainsi définitivement, à deux jours de la fin, la partie sauvage du Te Araroa. Autre point fort, nous verrons à nouveau à l’horizon, cette fois-ci encore plus proche, Bluff, notre destination.
    Nous passons la nuit au Holiday Park de Riverton où une douche bienvenue nous réchauffe et nous débarrasse de la boue.

    Notre longue avant-dernière journée (39 km) nous fera d’abord marcher sur une plage de sable de 23 km, qui sera un joli clin d’œil à nos premiers pas sur le Te Araroa le long de la 90 Miles Beach. Ma bronchite m’obligera à prendre un Dafalgan pour ne pas m’écrouler, mais l’émotion restera dominante. Nous traverserons ensuite la banlieue d’Invercargill puis longerons sa baie avant d’atteindre un Holiday Park où, à nouveau, une cabine nous permet de bien nous reposer.
    A ce stade, et au-delà de nos refroidissements, tout le monde commence à avoir « le corps qui lache ». Le mental sait que notre but est à bout touchant, et diverses douleurs viennent nous rappeler qu’il n’est pas anodin de marcher autant durant près de 5 mois.
    Plus qu’un jour pour atteindre Bluff, nos émotions sont à leur comble. Les larmes ne sont jamais très loin non plus. Encore un jour pour profiter. Mille pensées traversent nos esprits.

    Voici les étapes réalisées depuis Te Anau :
    - km 2’828 Aparima Hut
    - km 2’848 Telford Campsite
    - km 2’875 Birchwood station
    - km 2’902 Merrivale (Merriview Hut)
    - km 2’930 Martin’s Hut
    - km 2’959 Riverton
    - km 2’996 Invercargill
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  • Day 115

    Stewart Island - > Invercargill

    February 22, 2020 in New Zealand ⋅ ⛅ 11 °C

    Gestern Abend war ich noch mit Anja schön Abendbrot essen und heute früh frühstücken, dann mussten wir uns endgültig voneinander verabschieden. Aber in Berlin schaffen wir es bestimmt auf einen Kaffee 😉

    Ich bummelte noch ein bisschen rum und stieg um 14.30h in einen Minflieger nach Invercargill - Flugzeit 15min 😂. Das Arrangement war ganz spannend : Eingecheckt wurde im Ort, an einem Schalter der Post. Dann wurden wir (3 Passagiere) mit einem Minibus ca. 2km gefahren bis zum Beginn einer leeren Start/Landebahn. Nach etwa 10min kam von hinten ein Flieger angebraust und setzte kurz vor uns auf. Wir fuhren ihm ein Stück hinterher und hielten neben ihm. 5 Fluggäste stiegen aus und wir stiegen ein. Gepäck raus und rein, anschnallen und los gings. Es war ein bißchen wackelig in der Luft, aber cool. Eine Viertelstunde später landeten wir in Invercargill. Fertig.

    Leider folgte dann eine böse Überraschung : meine Buchung bei Europcar war nicht bestätigt und damit ungültig. Für das Auto, was zur Verfügung stand, wollten sie den 5-(!)fachen Preis- Bauernfänger....

    Also buchte ich bei budget für morgen ein Auto, leider trotzdem deutlich teurer, aber ich hab ja Urlaub 😉

    Dann lief ich vom Flughafen zu meiner Unterkunft (1h), ich hatte ja noch nicht viel gemacht heute. Das Backpackers ist richtig süß in einer alten Villa mit einer älteren Dame 👍

    Jetzt noch Abendessen und dann geht es morgen weiter 😎
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