India
Pondicherry

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Travelers at this place
    • Day 43

      Auroville.der Traum einer besseren Welt

      November 12, 2023 in India ⋅ ☁️ 24 °C

      Die Stadt der Morgenröte...

      Genau in meinem Geburtstasjahr 1968
      entstand Auroville.
      Es sollte ein ein Ort der Harmonie werden, in dem Menschen aus aller Welt, jeder Hautfarbe und Religion friedlich zusammenleben, ohne Polizei, ohne Bürgermeister.
      Dafür mit ihren eigenen Regeln.
      Heute wohnen hier rund 3000
      Aurovillianer aus über 50 Nationen - die
      meisten Inder, aber auch viele Franzosen.
      Im Inneren der goldenen Kuppel, die Seele der Stadt, gennant befindet sich eine Meditationshalle, die
      sogenannte Innenkammer.
      In der Mitte der Halle befindet sich die größte optisch perfekte Glaskugel der
      Welt. Matrimandir ist von der Friedenszone umgeben.
      Vom Parkplatz aus läuft man ca. 1 Kilometer.
      Keine Autos, kein Müll:-)
      In den 70ern kamen viele Hippies nach Auroville um eine neue Welt zu erschaffen.
      Einige sind bis heute geblieben, andere sind wieder in ihre Herkunftsland gezogen.
      Aber die Utupie von Auroville konnte aufrecht erhalten werden. Bis heute gibt es hier keine Polizei und kein Oberhaupt!
      Eine Anarchie?
      Jeder Bewohner muss wöchentlich einige Stunden gemeinnützige Arbeit leisten:
      Gehwege restaurieren, Yoga-Stunden geben, in der Gemeinschaftsküiche helfen.
      Einige beschäftigen sich damit, wie sie alternative Energien für sich nutzen können.
      So gibt es eine grosse Solarküche.
      Alles was in Auroville verkauft wird ist organisch, second hand, recycelt oder ökologisch!
      Ich habe die Atmosphäre dort als sehr harmonisch und freundlich empfunden.
      Yoga, Meditation und Sport steht dort auf dem Tagesplan!

      Mir gefällt die Lebensweise!
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    • Day 44

      Puducherry, Diwali at the beach

      November 13, 2023 in India ⋅ ☁️ 30 °C

      Ich bin heute mit dem Tuc Tuc nach Puducherry gefahren. Ich wollte am Strand spazieren gehen, mein Zugticket kaufen und was Leckeres essen. Erst hörte ich wieder, Morgen fährt kein Zug, jetzt habe ich ein Ticket im Sleeper. Wieder nur Mithilfe eines Inders!
      Dafür habe ich den zweiten richtigen Kaffee in sechs Wochen bekommen! :-)
      Noch nie habe ich einen so überfüllten indischen Strand gesehen.
      Sonst waren nur Fischer oder Männer am Strand. Heute sind soviele Familien hier( Diwali). Und ich sehe zum ersten Mal Frauen im Wasser. Sie gehen einfach mit ihrem kompletten Sari ins Wasser. Eine Sekunde hatte ich auch überlegt mit Klamotten ins Meer zu laufen...
      Inderinnen ziehen niemals einen Bikini oder Badeanzug an. Es herrschte eine wirklich ausgelassene, fröhliche und herzliche Stimmung.
      Viele Frauen waren mit ihren Freundinnen am Strand. Ich vermisse euch ganz schön doll!!!!
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    • Day 43

      Thats Dschungel

      November 12, 2023 in India ⋅ ☁️ 25 °C

      Ich werde nach Mitternacht wach.
      Mein gesamter Körper juckt, sticht, brennt und ist an einigen Stellen heiss.
      Ich kratze mich, bis es blutet und zähle 26 Moskitostiche an Armen und Beinen.
      Viel zu spät reibe ich meinen Körper mit dieser Moskitosalbe ein.
      Die Nacht zuvor, kein Stich, deshalb habe ich das Moskitonetz oben gelassen.
      Als ich zu meinem Rucksack gehe, läuft mir fast eine Kakerlake über den Fuss!
      Als ich ins Bad gehe, zwei Eidechsen an der Wand, als ich zurückkommen, eine dicke Spinne auf meinem Bett.
      Das ist für eine Nacht zuviel Getier für mich.
      Irgendwie wickele ich die gesamte Decke um mich wie ein Kokoon.
      In einem Bericht über Auroville lese ich, dass ich mich im bengalischen Dschungel befinde.
      Ja, die Luft ist so feucht, dass meine Haut, wenn ich draußen bin sofort ein feuchter Film überzieht. Abends ist mein Kleid so nass, als ob es geregnet hätte.

      Gestern morgen wollte ich Müll sammeln am Strand, habe mich dann aber auf Flip Flops beschränkt.
      Es waren nicht mal 200 Meter Strand und ich habe in weniger als einer Stunde 55 einzelne Flip Flops aus dem Sand gezogen.
      Wieder einmal bin ich traurig, entsetzt und niedergeschlagen, wie wenig Umweltbewusstsein die Inder für ihre wunderbare Natur entwickeln!!!
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    • Day 29

      Flower power

      February 10, 2023 in India ⋅ 🌙 24 °C

      L’Inde est un pays de fleurs. Elles sont partout et tiennent une place majeure dans le quotidien des indiens.

      Dans le sud, les femmes ornent chaque matin leurs chevelures noires de délicates guirlandes de jasmin odorantes.
      Les hommes agrémentent leurs tuk tuks de guirlandes de marigold (ou œillet d’Inde). Sur les devantures des maisons, les temples, les marchés, les échoppes, les halls, les patios, les caniveaux … les fleurs sont partout pour le plus grand plaisir de nos yeux et nos narines… Mais !

      L'hindouisme occupe une place très importante en Inde. C’est une religion pratiquée par 900 millions de personnes basée sur des croyances ancestrales dans lesquelles les fleurs occupent une grande importance symbolique.

      À travers tout le pays, les fleurs sont présentées sous forme de guirlandes : on les tresse en famille pour tout type d’occasions. Elles sont réputées pour apporter joie et bonheur.
      Chaque année en Inde, 800 millions de tonnes de fleurs seraient déposées dans les temples mais aussi dans les mosquées et les gurdwaras sikhs.

      Le long des marchés, on trouve surtout les têtes de fleurs car les fleurs à la tige sont davantage réservées au commerce spécialisé.

      LES FLEURS ET LES OFFRANDES
      Les fleurs sont un élément récurrent, important et parfois même quotidien des offrandes. Dans le bouddhisme et l’hindouisme, les fleurs symbolisent la générosité et montrent la beauté de l’illumination. Les offrandes ont lieu dans un endroit sacré. Les hindouistes les donnent au Brahman dont un des rôles est de les déposer près de la divinité généralement avec les bananes, les pigments ou les noix de coco (les dieux indiens sont gourmands…!).

      L’ENVERS DU DÉCOR
      Cette beauté omniprésente a pourtant une limite. Les déchets floraux représenteraient par exemple 16 % des polluants du Gange dont dépendent 500 millions de personnes en Inde, soit près d'un quart de la population.
      Les temples déversent chaque jour des tonnes de fleurs qui vont ensuite pourrir des mois, voire des années dans le Gange. Cela affecte la quantité d'oxygène disponible et nécessaire à la vie aquatique. En Inde, seuls les dieux connaissent réellement le nombre de temples et la quantité de fleurs jetées dans les rivières altère forcément la qualité de l’eau.
      De plus, ces fleurs ne sont pas cultivées dans les jardins, elles sont produites dans des exploitations industrielles qui utilisent engrais et pesticides de manière intensive. Pour les rendre encore plus éclatantes, elles peuvent même être recouvertes de colorants artificiels. Autant de produits chimiques qui se mélangent à l'eau du Gange, déjà largement pollué par d'autres facteurs aggravants. Si les eaux du Gange sont cristallines à sa source, dans l'Himalaya, au fil de ses 2.525 kilomètres de long, les ruissellements agricoles et les eaux usées le transforment par endroits en un flux toxique. Dans le bassin du Gange, environ 12.000 millions de litres d'eaux usées sont générés quotidiennement et la capacité de traitement n'y est que 4.000 millions de litres par jour, selon les chiffres du gouvernement.

      Des pesticides dangereux , interdits en Europe ou ailleurs, ainsi que des mètres et des mètres cubes d’eau sont utilisés pour la culture de ces fleurs (sachant que l’eau reste une denrée rare en Inde).

      Aucune protection vestimentaire, gants ou masques pour les gens qui les cultivent et bien sûr, aucune information sur les dangers de la manipulation des pesticides et des engrais qu’ils utilisent… cette beauté omniprésente coûte cher à la nature.

      LE POUVOIR DES FLEURS
      La fleur de lotus représente la sagesse, il nait les pieds dans la vase et éclot à la lumière.

      Les fleurs de jasmin servent à accroître l'amour pur et la compassion.

      Les chrysanthèmes symbolisent la gaité, la perfection, la beauté et l’éternité.
      C’est une fleur noble et joyeuse en Inde alors qu’en France elle est déposée sur les tombes et évoque la mort.

      Les fleurs rouges sont dédiées à Shakti, l’épouse d’Hindra et symbolisent l’énergie dynamique féminine.

      Les fleurs blanches expriment la pureté, le raffinement, l’élégance et la perfection.

      Le violet exprime la délicatesse, l’humilité, la paix et la discrétion.

      Le lotus rose, attaché à Lakshmi, la déesse de l’abondance, de la fertilité et de la beauté, est largement offert aux divinités dans les temples.
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    • Day 25

      Planter une graine…

      February 6, 2023 in India

      Ce soir nous nous sommes rendus dans un orphelinat qui recueille essentiellement des enfants issus de la communauté Gipsy, c’est à dire nomade. Ces populations vivent au rythme des besoins de leurs troupeaux et sont sans cesse sur les chemins pour mener leurs bêtes vers des pâturages. Malheureusement, nombre d’entre eux ne peuvent subvenir aux besoins de leurs enfants.
      Il y a 30 ans, un homme et une femme incroyables, anciens gipsies eux aussi, ont monté cet orphelinat pour accueillir les enfants de leur communauté et les aider à accéder aux études.

      Lors du confinement, nous étions venus en aide à ces personnes dévouées en participant financièrement à l’amélioration de leur lieu de vie en bétonnant notamment les allées qui n’étaient jusqu’alors que boue et cailloux.
      Malheureusement, le fondateur de l’orphelinat a été emporté par le Covid mais sa femme a continué le combat, accompagnées de ses 2 filles, pour perpétuer la vie des 2 centres qu’elle avait fondés avec son époux : l’un pour les filles à Pondichéry, l’autre pour les garçons à Bangalore.

      À notre arrivée sur place, des petits yeux noirs perçants nous observent timidement. Qu’elles soient très jeunes enfants ou presque adolescentes, leur regard en dit long sur la résilience qu’elles ont déjà mise en place. La semaine dernière, 2 sœurs âgées de 3 et 4 ans ont été déposées par leur grand-père. Celui-ci est parti sans se retourner afin d’éviter que les 2 enfants en larmes ne voient son visage dévasté. Aujourd’hui, nous les avons vues rire et courir, et nous ne pouvons qu’admirer l’espoir que les fondateurs de l’orphelinat ont placé dans leur cœur… et dans leur vie.

      Nous allons nous mobiliser pour les aider à remplacer fenêtres et moustiquaires cassées, notre graine à nous c’est de leur permettre de grandir dans des conditions décentes pour qu’elles ne soient plus attachées à « subir » le chemin de leurs parents. L’espoir, c’est de pouvoir leur permettre d’aller à l’école et de sortir de cette condition précaire.

      Les 30 millions d’orphelins que compte l’Inde n’ont pas tous la même chance et nombre d’entre eux (on les estime à 50 000 chaque année) sont enlevés et intégrés à des trafics d’enfants, de prostitution, de travail forcé…
      Jeudi nous irons rendre visite à d’autres orphelins, ceux que nous avions rencontrés il y a 3 ans… la suite bientôt !

      Pour le plaisir des yeux et des oreilles grâce au talent d’écriture de mon ami, voici le film que j’avais monté avec nos images d’il y a 3 ans pour sensibiliser, mobiliser et venir en aide aux orphelins :
      https://www.instagram.com/tv/CGVGPuFIC6n/?igshi…

      LE SAVIEZ-VOUS ?
      « Rom » est un terme générique qualifiant une population originaire du nord de l’Inde, précisément de la ville de Kanauj, détruite en 1018 par un Empereur d’origine turc.
      Les « Roms » fuient l’envahisseur et prennent la route pour une vie d’errance.
      Le mot « Rom » viendrait du dieu « Rama », l’un des avatars de Vishnou.
      Les Roms parlent le romani, une langue indo-aryenne.
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    • Day 7

      Puducherry/Pondicherry

      February 9 in India ⋅ 🌙 25 °C

      Lustige Hinfahrt im Bus…sehr laut, eng & warm!
      Dann standen wir in einer noch größeren, lauteren & volleren Stadt als Mahablipuram!
      Wow ich war total überreizt!
      Wir haben den Ganesha Tempel besucht, das Gandhi Denkmal & den Ashram von Auroville! Sehr schön ruhig im Gegensatz zur sehr lauten & bunten Stadt.
      Dann nich an den Stand & essen
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    • Day 8

      Trip to Auroville

      February 10 in India ⋅ ⛅ 30 °C

      Ein Tag in der Kommune Auroville:
      Auroville ist eine internationale Planstadt mit rund 3300 Einwohnern aus 60 Nationen. Sie liegt 150 km südlich von Chennai, 9 km nördlich Puducherry und 5 km landeinwärts im Südosten Indiens an der Koromandelküste.
      Dort haben wir uns mit Ingrid getroffen, einer deutschen, die seid 20 Jahren dort lebt…es war der Hammer!
      So viele Kulturen & Nationen auf einen Haufen ohne Streit…
      Die Leute arbeiten dort und dürfen dafür da wohnen & kaufen sich auch essen…der Laden hat fast keine Plastikverpackung d.h. alles wird in Gläsern abgefüllt …Reis, Mehl, Bohnen sogar Waschmittel!
      Total genial!
      Es gibt sehr viele Workshops, an denen man teilnehmen kann…
      Im Zentrum der Stadt liegt das Matrimandir…eine goldene Kugel, in die man gehen kann zum beten & meditieren…sehr beeindruckend!
      Rings herum ist eine Gartenanlage mit wunderschönen Pflanzen…
      Dirt steht auch der Banyantree…ein Baum, der aussieht, als würde er aus vielen bestehen, dabei sind die anderen „Stämme“ nur seine Luftwurzeln, die so dick sind, dass man sie nicht umfassen kann…
      Auroville hat mit so fasziniert!
      Ich hoffe ich bekomme nach der Ausbildung die Möglichkeit dort für ein Jahr mitzuhelfen & zu leben
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    • Day 20

      Kollywood à Pondichery

      February 1, 2023 in India ⋅ 🌧 23 °C

      De retour de Coimbatore ce matin, nous avons repris nos marques dans notre petite ville que nous adorons.

      Après une journée des plus calme, à flâner au marché puis dans les rues, j’ai assisté ce soir à mon premier film Kollywood au cinéma.

      Kollywood, contraction de Kodambakkam et de Hollywood, est le nom donné à l'industrie du cinéma indien, basée à Chennai et dont les films sont réalisés en langue tamoule. Kollywood est l’une des industries cinématographiques les plus puissantes d’Asie détrônant ainsi Bollywood, cinéma hindi de Mumbai, en termes de nombre de films et de budget alloué (260 films par an pour sept millions de spectateurs chaque jour).

      Les premiers films produits en langue tamoule datent de 1916. Le cinéma tamoul est majoritairement visionné en Asie du Sud et du Sud-Est.
      Véritable idoles, les acteurs sont également danseurs, car un film indien sans danses et chants, c’est un masala chaï sans ses épices (pour ceux qui ont suivi le précédent article !).

      Ce soir à l’affiche, Vijay, l’une des 3 stars indétrônables, a fait le show pendant 3h.
      Lorsque l’on va au cinéma en Inde, mieux vaut être équipé en boissons, nourriture, couverture et bouchons d’oreilles (la clim et le son sont démesurément forts).

      Lors des « first show », jour de sortie des films, des foules de pressent dans la salle et la séance est une fête où les gens chantent, dansent, crient et vivent le film à 1000% !
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    • Day 26

      Auroville : utopie ou réalité ?

      February 7, 2023 in India ⋅ 🌙 24 °C

      Aujourd’hui, nous sommes partis à une quinzaine de kilomètres de Pondichéry afin de « visiter » Auroville.

      Loin de tout ce que l’on connaît, Auroville est une cité sans argent, sans gouvernement, sans religion, qui accueille toutes les nationalités.
      Fondée en février 1968 par Mirra Alfassa, dite « la Mère », une Française de Pondichéry, Auroville se veut être une cité universelle où hommes et femmes de tous pays peuvent vivre en paix et en harmonie au-delà de toute croyance, de toute politique et de toutes nationalités.

      Initiée par Sri Aurobindo, philosophe et maître spirituel, la Mère décide de réaliser une cité prônant l'unité humaine.

      Située en plein désert, la ville se développe grâce au travail de ses résidents, une vingtaine à l’époque, venus de tous pays. Ensemble, ils plantent plus de 3 millions d’arbres afin de reforester le lieu, initialement défriché par les paysans tamouls.

      Le concept d’Auroville repose sur le fait que chaque personne qui souhaite s’installer au sein de la cité doit verser ou reverser la totalité de son argent à la communauté pour la construction des maisons, l'entretien des routes, le développement d’infrastructures...
      Toutefois, la notion de propriété individuelle n’existant pas à Auroville, tout appartient à la communauté et lorsque vous décidez de quitter la cité, vous le faites en laissant tout derrière vous.

      En un demi-siècle, cette communauté expérimentale s'est développée avec le soutien de l'Unesco et a été reconnue par le gouvernement de l’Inde comme "ville culturelle internationale". Les résidents ont réussi à transformer un désert en forêt, créé un lieu de vie (pas si) utopique sur 2 000 hectares. La cité est devenue un véritable laboratoire du vivant, pionnière en matière d'urbanisme écologique.

      L'objectif est désormais d’accueillir 50 000 habitants. Pour y parvenir, les Aurovilliens ont fait une demande d’investissement de 120 millions d’euros auprès du gouvernement indien, de manière à redynamiser une utopie endormie. Car seule une petite centaine de personnes s’installe à Auroville chaque année, en quête de spiritualité et de valeurs écologiques. Toutefois, cette cité de paix et de communauté agite bien des controverses. Taxée de sectaire, elle est visiblement également sous la coupe du gouvernement depuis que celui-ci a versé les fonds permettant la continuité des travaux initialement souhaités par la Mère et nommé une nouvelle marionnette euh…secrétaire de la fondation d’Auroville.
      Les résidents, craignent désormais qu’Auroville devienne un simple lieu de tourisme spirituel et écolo, et non plus un espace d’innovation démocratique et écologique.

      Originaires de 52 pays différents, 3 300 personnes résident à Auroville aujourd'hui, près de la moitié sont Indiens et 20 % Français.

      LE MATRIMANDIR : une vision de science fiction
      Auroville s’organise sous la forme d’une spirale, une galaxie comme le voulait la fondatrice, qui s’enroule autour du Matrimandir, (maison de la Mère), un globe d'or, de 36 m de diamètre, lieu de méditation inaccessible à toute personne extérieure sans demande préalable.

      Sa construction, entreprise en 1972, sans aucun engin de travaux, est certainement celle qui a nécessité le plus de main-d'œuvre — aurovillienne et indienne. Il n'a été terminé qu'en 2008.

      Une immense salle aux murs revêtus de marbre blanc abrite le plus gros globe de cristal au monde (70 cm de diamètre). Celui-ci est éclairé par les rayons du soleil grâce à un jeu de miroirs installé sur le toit. Conçue comme lieu destiné à la méditation, cette chambre ne renferme ni fleurs, ni encens, ni musique susceptibles d'évoquer un édifice religieux

      Contrairement à ce que pensent certains, le Matrimandir n'est pas un temple dédié à la Mère mais un lieu consacré à la Mère Universelle. Pour les Occidentaux, la raison d'un tel édifice est souvent difficile à comprendre.
      À proximité du Matrimandir est érigé une sculpture représentant un bouton de fleur de lotus renfermant une poignée de terre de 124 pays différents. Cette urne représente l'unité humaine.

      Au vu de la quantité de commerces, d’ashrams, de bâtiments possédés par Auroville dans Pondichéry, il est impossible de ne pas penser que le capitalisme a rattrapé l’utopie d’une communauté dénuée de toute possession personnelle et de tout profit.
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    • Day 28

      Des graines, encore des graines !

      February 9, 2023 in India ⋅ ⛅ 21 °C

      « Udavikarangal », signifie la main tendue en tamoul. C’est également le nom de l’orphelinat où nous nous sommes rendus cet après-midi.
      Une grande maison cachée derrière un grand mur d’enceinte au milieu des champs et des cocotiers, un patio et une grande cour intérieurs, des pièces de vie et des dortoirs : le lieu est spacieux et diffuse un joyeux brouhaha qui mêle rires et chants.

      Il y a 25 ans, un couple d’indiens sans enfant a souhaité se tourner vers l’adoption. Devant l’ampleur de la détresse autour d’eux, ils ont conclu qu’ils ne pouvaient pas sortir qu’un seul enfant de la rue. Ils ont donc décidé de fonder cet orphelinat afin de permettre à un maximum d’enfants de pouvoir prétendre à une éducation, et donc à un avenir.
      Sur le mur de l’établissement, il est d’ailleurs inscrit : « work hard, dream big », une phrase qui en dit long sur les valeurs inculquées à ces enfants démunis de tout, sauf de leurs rêves.

      Il y a 3 ans, nous avions déjà été accueillis par des fillettes curieuses de tout connaître de nous et qui nous avaient offert danses et chants en guise de remerciements pour notre présence. Les fillettes ont changé mais le sens de l’accueil est resté intact.

      L’orphelinat leur offre éducation et encadrement, il les accompagne jusqu’à ce que leur situation leur permette d’être autonome socialement. En dehors de l’école, il les forme aussi à des activités culturelles et sportives comme la danse, le chant, la couture, le jardinage, le yoga, les arts martiaux…

      Les années COVID ont été particulièrement difficiles pour ces structures qui ont été isolées en tout et notamment en nourriture. Autre difficulté, le gouvernement surveille de près les aides reçues par l’orphelinat et encore plus quand les fonds sont extérieurs au pays. Nous avions aidé en matériel scolaire lors de notre dernière venue, en nourriture pendant le confinement, aujourd’hui les besoins sont plutôt d’ordre structurel afin de pouvoir assurer la maintenance des lieux et ne pas laisser les bâtiments se détériorer. Maintenir un cadre de vie correct pour ces enfants est indispensable. Nous allons donc mettre en place des solutions pour pouvoir les aider régulièrement.

      Ces rencontres sont bouleversantes de partage et d’humanité. Chaque regard envoie une leçon de vie, chaque sourire est un espoir.
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    You might also know this place by the following names:

    Puducherry, Pondicherry

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