Bolivia
Museo Santa CLara

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Travelers at this place
    • Day 10

      Aspartame

      June 20, 2022 in Bolivia ⋅ ⛅ 16 °C

      Aspartame, c'est bien la version light du Sucre ... Comme notre journée !

      Un peu de balade dans la ville, où on croise des gens déguisés en animaux qui nous zèbre à traverser, un peu de marché et ... beaucoup de Philippe Etchebest (top chef et cauchemar en cuisine) ... c'est pas souvent qu'on a une télé 😄 ... et c'est notre seul accès à la bonne nourriture !

      On profite a fond de notre penthouse au dernier étage de l'ancien Consulat d'Allemagne !
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    • Day 229

      Die weiße Stadt

      July 13 in Bolivia ⋅ ☁️ 9 °C

      Nach den Erlebnissen in Potosi wird es Zeit meine Reise fortzusetzen. Mein nächstes Ziel ist Sucre, Boliviens Hauptstadt. Obwohl der Regierungssitz zwischenzeitlich nach La Paz verlegt wurde ist "La Ciudad Blanca" (die weiße Stadt) Sucre immer noch Hauptstadt.
      Da es bis dorthin nur ca. 160 KM sind, kann ich es in Ruhe angehen lassen. Mein Hostel hat den Bergbau als Themenwelt nachempfunden. Ausgerüstet mit Helm und Lampe schaue ich mir das an und steige vom 5. zum 7. Stock auf. Hier ist auch der Frühstücksraum mit Dachterrasse. Den erreicht man natürlich auch ganz einfach mit dem Fahrstuhl. Und auch von hier gibt es noch einmal einen tollen Blick über die Stadt.
      Nachdem die Sachen gepackt sind fehlt nur noch der Besuch an der Tankstelle. Strategiewechsel. Ich lasse Blue etwas abseits stehen und gehe mit 2 einfachen 5 Liter Kanistern zu Fuß zur Tankstelle. Stelle mich einfach an die Zapfsäule, zeige eine einlaminierte schwarzweiß Kopie meines Führerscheines und 2 echte Geldscheine und siehe da man befüllt meine Kanister zum Preis der Einheimischen. Ich wiederhole das Spielchen noch einmal und dann geht es endlich On Tour.
      Auf gut ausgebauter Asphaltstraße durch Boliviens Natur, die einem immer wieder zu kleinen Fotostopps animiert.
      Die Stadt empfängt mich mit einem freundlichem Gesicht. Sauber und aufgeräumt.
      Im Vorfeld hatte ich mir bereits einige Hostels herausgesucht. das erste ist ausgebucht und das zweite mitten in einer belebten Straße ohne Parkmöglichkeit. Während ich noch versuche eine andere Alternative zu finden spricht mich ein Einheimischer Motorradfahrer an. Ob ich ein Hostel suche? Ich soll ihm einfach folgen. OK. Und tatsächlich bringt er mich zum Hostel "Kultur Berlin". Klingt deutsch ist es auch. Der Besitzer Klaus kommt aus Karlsruhe. Blue kann im Innenhof stehen. Beim einchecken taucht die Frage auf ob ich Spanischunterricht nehmen möchte.
      Boliviens Städte Sucre, La Paz und Cochabamba sind Hochburgen um in Südamerika Spanisch zu lernen. Viele kommen nur deshalb nach Sucre. Und Privatstunden sind sehr günstig. Umgerechnet 5 Euro und dennoch qualitativ sehr gut. Na klar will ich auch, wird endlich Zeit meine Sprachkenntnisse zu erweitern. Also vereinbare ich für den nächsten Tag eine Doppelstunde Privatunterricht. Mein 4Bettzimmer ist deutschsprachig und am weitesten vom Zentrum des Hostels entfernt. Die Bedeutung wird mir später erst wirklich klar werden. Das Hostel ist nicht weit entfernt vom Zentrum der Stadt. Doch an diesem Abend genieße ich erstmal Jägerschnitzel mit Spätzle und einem Weißbier im hauseigenen Restaurant. Dazu noch Livemusik.
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    • Day 42

      Belle pause dans la jolie ville de Sucre

      November 3, 2022 in Bolivia ⋅ ⛅ 17 °C

      Par PL.

      Après 2 jours de voyage compliqué entre Potosi et Sucre. Alban tjrs malade, moi qui me chope un énorme coup de chaud.
      On se pose dans la ville de Sucre, cette fois ci on ne bougera pas tant que nous ne sommes pas tous les deux remis sur pieds.

      Lundi 31 octobre 💤 après une bonne nuit de récupération, même si un peu agité à cause de la fête a l’hostel. On se lève à 9h30 pour profiter du petit déjeuner copieux proposé avec la nuit. Cette fois je teindrai au moins 30 minutes en dehors de mon lit, c’est bien mieux qu’hier soir. Alban retrouve l’appétit et commence à remanger. Ensuite la journée sera très peu productive. Seulement Alban s’aventurera dehors pour prendre des médicaments pour refaire sa flore intestinale toute abîmée. Sinon repas à l’hostel et ce sera les seules moments où on bougera du dortoir. Évidemment riz pour Alban, pour ma part je me fais plaisir j’ai besoin de force.

      Mardi 1er novembre 💀 On retrouve une petite forme alors au programme balade dans les lieux emblématiques de la ville. Repas dans une cantine bolivienne le midi, où ce qui marquera notre attention seront les énormes grains de maïs qui nous sont servis. Moment gourmand ensuite avec la dégustation de chocolat locaux sur la place principale. On admirera l’architecture de la ville, elle possède vraiment un charme que l’on a jamais rencontré auparavant avec ses nombreux bâtiments historiques, de multiples églises et un parc bien sympa où l’on y trouve… une mini Tour Eiffel. Le soir une petite fête est organisée à l’auberge avec notamment un tournoi de beerpong, on s’y défendra comme on peut. L’occasion de rencontrer quelques jeunes allemands et français autour de bières. Alban restera prudent avec ses intestins.

      Mercredi 2 Novembre🥤journée plutôt calme. On passera quand même 3 bonnes heures au mercado central à déguster des hamburgers, des jus de fruits, et des plats typiques boliviens dans la grande cantine située au 2eme étage (ce qui correspond à notre premier étage en France, pas de rez de chaussée ici). L’après midi sera consacré à la mise en place de l’itinéraire pour aller à La Paz puis aux courses. Pendant les courses, c’est moi qui suit désormais pris de maux de ventre et de diarrhée… roh… heureusement ce ne sera que passager et le lendemain plus de soucis. Le soir, petit jus avec des cyclistes suisses rencontrés sur la route entre Potosi et Sucre. Sympathiques mais assez renfermés.

      Jeudi 3 novembre 💯 Journée la plus productive depuis longtemps ! On se régalera comme jamais au petit déjeuner, notamment car il y avait du pain français miam miam 🇫🇷. Ensuite visite de la casa de la Libertad, très intéressant sur l’historie de Sucre. Malheureusement en espagnol avec un débit très très rapide ce qui fait que j’ai eu du mal à saisir bcp d’infos. Ensuite on part à la recherche d’un magasin de vélo. Pas évident. On mange dans un autre marché couvert, repas à 1,5€ d’une quantité jamais vu auparavant. On passe dans un magasin de bricolage, chasse, pêche recommandé par le cycliste que j’avais rencontré lors de la fin de mon calvaire de dimanche pour trouver une petite bouteille de gaz. Mission réussie. On file ensuite à IPTK une association qui a de nombreuses actions à et autour de Sucre notamment pour la santé, l’éducation ou encore souveraineté alimentaire. On va réaliser notre prochaine vidéo Low Tech en collaboration avec eux. On tombe ensuite à quelques rues de là un super magasin de vélo où on y trouvera ENFIN tout notre bonheur et SURTOUT des chambres à air. On rentre tranquillement à l’hôtel en vélo c’est cool malgré la cohue de la circulation. Dernière visite de la journée, un couvent avec une vue imprenable sur Sucre depuis le toit de son église.
      Pour terminer la journée, petit restau végétarien avec de délicieuses falafels. Ça fait du bien de varier la nourriture !! En plus Alban sera un peu contrarier par son ventre et me laissera finir son assiette. J’adore finir les assiettes eheh.
      On rentre à l’hostel, une énorme fête avec bcp de locaux à lieu mais nous on préféra rester sage car demain on reprend enfin le vélo et on est impatient !!

      Cette pause était nécessaire et je pense qu’elle nous a fait le plus grand bien. On repart de plus belle.
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    • Day 12

      Toujours Sucre

      June 22, 2022 in Bolivia ⋅ ⛅ 18 °C

      Ça fait du bien de profiter de cette superbe ville ! On l'appelle la cité blanche, elle porte bien son nom !!!

      On se fait le buffet de l'hôtel: un "almuerzo" traditionnel ! Dommage, on rate les lasagnes à quelques minutes !!!

      On se balade dans la ville et on termine par le coucher de soleil devant le monastère de La Recoleta qui surplombe la ville ... Trop beau. C'est aussi l'heure de la sortie des classes, on croise tous les élèves en uniformes !
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    • Day 155

      Sucre erkunden

      December 2, 2021 in Bolivia ⋅ ☁️ 21 °C

      Endlich mal wieder eine ganze Nacht lang in einem Bett schlafen. So langsam setzen mir die vielen Nächte im Nachtbus zu und ich bin einfach nur froh morgens ausgeschlafen im Bett aufzuwachen. Beim Frühstück treffe ich mich wieder mit Estelle und Alexis und wir beschließen erstmal zusammen loszuziehen. Carla aus Frankreich schließt sich uns an und wir besuchen den Friedhof von Sucre. Dieser ist für deine besonderen Gräber, die wie Fenster in einer Wand angeordnet sind bekannt. Tatsächlich ist der Besuch echt interessant, so ganz anders als Friedhöfe in Deutschland. Wir kommen auch bei den Kindergräbern vorbei was echt sehr traurig ist und mir dann auch reicht mit Friedhof.

      Nach dem Besuch trennen sich unsere Wege und ich nehme mir ein Collectivo um das Castillo Glorieta etwas außerhalb der Stadt zu besichtigen. Das Schloss ist von außen echt schön anzusehen und ich komme nicht drum rum auch für kleines Geld einen Blick nach innen zu werfen. Das Schloss könnte so wie es da steht auch irgendwo in Deutschland stehen. Einzig der bunte Fließenboden lässt darauf schließen, dass hier noch ein anderer architektonischer Einfluss herrscht. Der Besuch des Schlosses dauert nicht allzu lange und schon bald sitze ich in einem Collectivo zurück in die Stadt.

      Dort mache ich mich auf die Suche nach etwas essbaren und werde in einem veganen Restaurant fündig. Leider gibt es dort nur to go, sodass ich zurück zum Hostel muss zum Essen. Dort chillen ich dann eh wenig und telefoniere lange mir Luki. Am Nachmittag suche ich dann ein gemütliches Café und verbringe dort einige Stunden mit meinem Journal.

      Gegen Abend besuche ich noch eine Brauerei und esse dort lecker, bevor es nicht allzu spät wieder zurück ins Hostel geht. Die letzte Nacht in Bett vor der nächsten Nachtbus-Tour muss ausgenutzt werden.
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    • Day 8

      Deux zombies à Sucre

      March 6 in Bolivia ⋅ ☁️ 23 °C

      La journée commence donc par le voyage dans le bus de luxe chaud et puant, on essaye de dormir tant bien que mal.

      On arrive finalement à Sucre à 4h15, plus tôt que prévu et plutôt fatigué de l’éprouvant voyage. On se sépare des autres voyageurs que l’on avait croisés et on se demande ce que l’on va pouvoir faire à cette heure de la journée.

      On comprend assez rapidement que ce jour ne sera pas des plus productif… On s’installe donc dans le hall de la gare de bus pour choisir le lieu où nous allons dormir. On ne peux pas entrer dans les chambres avant 14h, mais on peut poser nos sacs. On passe donc la
      Matinée à visiter un peu la ville comme on peut.

      La ville est très agréable, on se pose sur la place du 25 mai, pour passer le temps et se reposer un peu. On rencontre alors un vielle homme, Pedro qui discute avec nous de tout et de rien, il nous propose de manger avec lui et ainsi nous faire découvrir un restaurant typique, ce que l’on accepte et ce fut très bon !

      Ensuite on se rend à l’hostel pour finir notre nuit. Après un peu de repos on ressort pour continuer à visiter la ville, on découvre alors un petit musée dont le bâtiment est magnifique, le marché central de Sucre qui est un peu plus organisé que celui de Santa Cruz et on tombe sur une mini Tour Eiffel qu’on s’empresse de visiter !

      On finit par choisir un bar dans le routard, et on retombe sur les français que l’on côtoie depuis Santa Cruz. On boit donc quelques verres avec eux, ils sont accompagnés de Britanniques. On finit donc la journée avec pleins de bon conseils et d’adresses pour la suite du voyage. On ne se couche pas trop tard pour profiter de la journée de demain !
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    • Day 22

      Sucre

      June 9 in Bolivia ⋅ ☀️ 25 °C

      Le 8 je reste avec Maite, on se repose principalement rien d’exceptionnel. Maite part le soir pour La paz (pour faire l’ascension que je vais faire 😏)
      Le 9 je reste avec les 3 néerlandais·es. rencontré·es quelques jours plus tôt. Nous partons sur les traces des dinosaures !
      À à peine 2km de Sucre se trouve un mur avec des traces de dinosaures ! Le guide a un drôle d’accent anglais, ça aurait plus facile à comprendre en espagnol .. on a pas tout comprit mais c’était assez impressionnant.
      (Le mur était initialement plat puis avec le mouvement des plaques tectoniques qui a créé la cordillères des Andes cela a redressé le mur.)
      Puis avec Pleun, la fille du groupe des néerlandais·es, nous allons visiter el castillo de la glorieta (le chateau de glorieta)
      C’est très mignon, c’est la construction d’un français et sa femme bolivienne qui habitaient ici.
      Et ce soir petite soirée à l’hostel!
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    • Day 39

      Weiberfastnacht in Sucre

      February 8, 2018 in Bolivia ⋅ ⛅ 0 °C

      Matthias hat es in seinem Kommentar schon genau richtig erkannt: In Sucre sind die närrischen Frauen los. Kleine Tanztruppen, von marching bands begleitet, marodieren durch die Stadt. Ihre musikalischen und tänzerischen Darbietungen sind überschaubar, aber laut. Nota bene: Wir sind nicht in Rio. Bemerkenswerter ist fast, dass sich alle mit großer Freude gegenseitig mit Sprühschaum aus der Dose vollspritzen ... und das beginnt schon bei den Kleinsten. Wie auch immer sich die Feiergepflogenheiten hier darstellen, mit Katrin, Martin, Marc und mir (hört, hört!) findet sich eine kleine deutsche Karnevalstruppe zusammen. Die gastronomischen Angebote im Joy Ride und später im Bibliocafe überzeugen, unser zwischenzeitlicher Versuch, ins Florin zu gelangen, scheitert allerdings: heute nur für Mädels. Insbesondere die Happy Hour im Bibliocafe, die bis 24 Uhr dauert, löst die Stimmung und wir kommen ins Gespräch mit einer gemischten Backpackergruppe. Nomi aus der Nähe von Tel Aviv hat "make up artist" gelernt, reist jetzt aber erst einmal, zumindestens solange, bis das Geld alle ist. Und ein deutscher FH-Absolvent (Wirtschaftsingenieur) teilt uns mit, dass sein Hostel umgerechnet 4,50 Euro kostet und er mit 10 Euro am Tag auskommt. Wir schauen etwas verschämt zu Boden und erteilen gute Ratschläge für das weitere Leben, so wie es junge Leute mit Anfang zwanzig gerne haben.

      Zu diesem späten Zeitpunkt am Tag rückt bereits in den Hintergrund, dass wir beim Start in Cochabamba im Frühstücksraum erfahren, dass in unmittelbarer Nähe eine Schlammlawine Menschenleben gekostet hat. Auf den nächtlichen Starkregen folgen zahlreiche Erdrutsche, und auch wir sind auf unserer fast 400 km langen Fahrt mehrfach davon betroffen. Zum Glück ist an keiner Stelle die Straße so stark blockiert, das wir nicht weiterkönnen, nur einmal müssen wir ein paar Minuten warten, als ein Bagger und ein LKW die Straße versperren, um die Strecke von Geröll und Schlamm zu befreien. By the way: Noch habe ich in ganz Südamerika keinen Fluß mit klarem Wasser gesehen; vielmehr sind sie - durch die mitgeführten Gesteinsmassen - meist braun gefärbt, breit und reißend.

      http://www.luzernerzeitung.ch/nachrichten/panor…

      In Sucre angekommen, wohnen wir in einem für den (weißgetünchten) Kolonialstil typischen, vor allem aber stimmungsvollen alten Haus mit Patio. Eine Besichtigung der Kathedrale ist über das sich an die Kathedrale anschließende Museo möglich, aber nicht wirklich ergiebig. Simon Bolivars Anhänger haben nach der Befreiung von den Kolonialherren die einstmals vermutlich prächtige Barockkirche in eine nüchterne Standardkirche umgewandelt, die von außen weit schöner anzusehen ist als von innen. Und obwohl aus der bolivianischen Hauptstadt vieles nach La Paz abgewandert ist: Einen Erzbischof gibt es dort noch.
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    • Day 65

      Über den Wolken und in den Bergen

      February 2, 2018 in Bolivia ⋅ ⛅ 30 °C

      Also von Tarija gings jetzt nach Uyuni...

      Uyuni ist eine historisch sehr bedeutende Stadt für Bolivien gewesen, da sie ein zentraler Punkt für den Lieferverkehr zwischen allen großen Staaten hier darstellte. Ich glaube zu wissen, dass es sogar die einzigen Züge und Schienen in SA hat bzw hatte. Die Letzten wurden jedoch vor ca. 30 Jahren eingestellt. Heute wirkt das kleine Dorf, mitten in der Wüste, allerdings eher wie eine Geisterstadt.
      Mehr als einen Tag sollte man hier auch nicht verbringen. Außer ein paar kleinen Souvenirshops und Essgelegenheiten bietet der Ort nichts. Sonst könnte man meinen es sei hier unbewohnt. Die Souvenirs jedoch reichen von Stiften und Taschen, über die bunten peruanischen Decken, über Alpaca Pullis und Jacken zu allen möglichen warmhaltenden Sachen , die im bolivanisch buntem Stil gehalten sind. Alle Frauen würden hier verrückt werden! Der Stil gefällt uns natürlich auch sehr gut. Also haben wir erste Einkäufe, sehr günstig versteht sich, schon getätigt und sind glücklich damit.
      Jedenfalls sind wir dort hingefahren , weil es eine sehr bekannte Tour von dort aus gibt, nicht weil die Stadt so toll ist.
      Wir entschieden uns für eine 3 Tages-Tour durch die Salar de Uyuni über die Anden bis nach Chile und zurück.
      Um es vorweg zu sagen, es war für uns beide wahrscheinlich eine der schönsten, wenn nicht sogar der schönste Ausflug den wir je gemacht haben. Seht selbst..
      Allein der Weg nach Uyuni führte über zahlreiche Serpentienen mit wunderschönen Naturausblicken die es in Europa auf jeden Fall so nicht gibt.
      Überall im Mitten vom Nichts, sind irgendwelche Dörfer, von denen keiner so recht weiß wie die Menschen dort überhaupt hinkommen, geschweige denn wie sie dort leben und überleben.
      Hinterher erfuhren wir von einem Anthropologen den wir zufällig kennenlernten, dass es dort kaum regnet ( nur 2 Monate im Jahr) und die Menschen es wirklich schwer haben auf über 4000 M.ü.M. überhaupt etwas anzubauen. Etwas Vieh haben sie noch, ansonsten leben sie sehr sparsam und überschaubar. Doch witzig fanden wir, dass egal wie weit man in der Pampa ist und egal wie wenig oder keine Häuser es gab, ein Fußballfeld wurde an die abstrusesten Orte hingestellt. Ob da jemand spielt ? Wir wissen es nicht.
      In den Bergen scheinen jedenfalls die Hunde das Sagen zu haben. Überall sieht man Streuner. Auch wunderlich wie die dort überhaupt hinkommen wie die wohl überleben. Und man sieht einige Hirten die Ihre Lamas oder Alpacas treiben. Das ist immer wieder ein echter Hingucker. Riesen große Felder und tausende von freilaufenden Vierbeinern. Zu gerne hätten wir ein Alpaca mitgenommen hahah
      Auf der ganzen Reise haben wir sicherlich 10 tausende von den Tieren gesehene, wenn’s langt.
      Die Landschaft auf den Weg nach Uyuni kann man vielleicht mit dem Nationalpark Zion aus der USA vergleichen. Doch hier muss man etwas beten, dass einem die Karre nicht den verreckt, sonst steht man wirklich erstmal ganzschön gelackmeiert da. Aber wir hatten immer Glück mit den Fahrern;)
      Traumhafte Ausblicke jedenfalls und das war nur der Hinweg zu dem Ort wo wir eigentlich hin wollten.
      In Uyuni angekommen, fiel es uns leicht aus den tausenden von Touranbietern die es dort gibt uns zu entscheiden, da wir kurz zuvor von einem deutschen Pärchen in Tarija einen Tip bekommen haben, mit dem sie sehr zufrieden waren. Wir übrigens auch im Nachhinein. Auf deutsche Beurteilungen kann man sich meist mehr verlassen, als auf südamerikanische.
      Allein die Zeitangaben sind hier immer ziemlich willkürlich. Ein und die selbe Strecke kann bei verschiedenen Personen mehrere Stunden Unterschied ausmachen. Und nie stimmt auch nur eine. Hahaha

      Aber zu unser Tour und unserer Gruppe…
      Ein bolivanischer Tourguide ( Daniel) , ein brasilianisches Pärchen in unserem Alter und ein amerikanisches Pärchen Mitte 50… wir haben uns Gott sei Dank von Anfang an sehr gut miteinander verstanden. Immerhin mussten wir 3 Tage in einem Jeep und in 2 Unterkünften miteinander auskommen. Es war wirklich unterhaltsam, lehrreich und spannend, was man wieder alles gelernt hat. Aber das jetzt zu erzählen würde es zu sehr ausreizen… daher zurück zur Tour.
      Das Gepäck aufs Dach geschnallt, Proviant im Rucksack verstaut, angeschnallt und los gings.
      Allein der erste Stop, kurz nach der Stadtgrenze ist schon ein echtes Highlight.
      El Cementerio de los trenes. Der Zugfriedhof. Abgestellte Gleise und veraltete und verrostete Lokomotiven, die seit 30 Jahren nicht mehr im Betrieb sind. Die Eisenbahnstrecke diente vor allem zum Transport von Rohstoffen wie Zink, Silber und Gold aus den Mienen bis zum Pazifik.
      Es sind bis zu 100 Züge dort abgestellt und die ältesten sind über 100 Jahre alt.
      Alle sind ausgestiegen und sind auf die Züge geklettert. Es sah wirklich toll aus wie so alte Fahrzeuge mitten in der Wüste abgestellt wurden und hinter ihnen ein scheinbar unendliches und flaches Wüstenpanorama sich erstreckte. Es hört sich vielleicht banal an, ist aber wirklich ein besonderer Ort. Wir haben zu viele Bilder, wer mehr sehen möchte, bitte anfragen …
      Von dem Ort aus sind wir weiter zu einem der absoluten Highlights gefahren.
      Wer noch nicht dort war, der hat sowas noch NIE gesehen!
      Eine riesen Fläche von 10.000q km. Das ist mehr als Niederbayern groß ist. Ein ausgetrockneter See, der eine riesige Salzfläche hinterlassen hat. Die Salzkruste ist 30 Meter dick, mindestens. Und zur Regenzeit, wie jetzt grade, gibt es eine dünne Schicht Wasser die es zurücklässt.
      Das Ergebnis ist, dass mit etwas Sonne der Boden zum Spiegel wird. Man kann zwischen Himmel und Erde nicht mehr unterscheiden. Die Berge scheinen zu fliegen und die Wolken sind unter den Füßen verschwunden.
      Es ist ein Naturspektakel wie kein Zweites.
      Die tollsten Bilder sind dort möglich. Immer wieder überraschend wie kreativ manche Leute mit den Bildern dort seien können. Da man den Bezug zur Distanz komplett verliert, kann man schöne Perspktivtricks anwenden. So kann ein Spielzeugdino zur echten Gefahr mutieren. Und die Orientierung verliert man ebenfalls komplett. Im Regen kann man sich weder fortbewegen, noch weiß man wo man ist. Also kann man nur dort durchfahren, wenn es nicht regnet.
      Zu Mittag wurde natürlich in einem Haus aus puren Salz gegessen, genauso wie unsere Unterkunft aus puren Salz bestand. Es kann nicht schimmeln und sieht wirklich eindrucksvoll aus. Aber keine Sorge die Salzhäuser sind genauso stabil wie herkömmliche. Der Nachteil, es war wirklich kalt in der Nacht. Also ohne fette Alpacawolldecken ist es nachts echt frostig. Aber ist bei der Höhe nicht anders zu erwarten.
      Wenn man jedoch draußen in die Ferne schaut, mag man meinen Petrus wartet an der Himmelspforte auf einen, um einen ins Reich Gotte zulassen. So stell ich mir das jedenfalls vor.
      Wir vermuten auch, dass eine Szene aus Fluch der Karibik hier gedreht wurde. Teil 4 ? Wir prüfen das noch mal. Es sieht zumindest genauso aus.
      Wir hatten das Glück, dass unser Wegbegleiter Mike aus den USA, seine Profikamera dabei hatte. Später, wenn er seine Bilder etwas bearbeitet hat, bekommen wir einen Link. Den leiten wir dann auch weiter. Mit der Handykamera ist es gar nicht zu vergleichen. Seine Bilder sind nämlich komplett abgefahren.
      Nach der Salar de Uyuni, die wir gar nicht verlassen wollten, ging es weiter durch zahlreiche Berglandschaften auf fast 5000 M.ü.M., rote, grüne, weiße und blaue Lagunen, Wüstensteppen, Hotsprings, Geysirs mit riesen Sulfatfontänen, Vulkane oder heilige Indianer Steine, die wir verbotenerweise bestiegen und alles was Muttererde noch so zu bieten hat. Die Berge gehen hier auf über 6000 Meter hoch. Am Fuße sind sie wie Wüste, in der Mitte bekommen sie bunte Farben und an der Krone sind sie mit Schnee bedeckt. Die meisten sind spitz wie die Tublarone und mit einem Wolkenkranz umrundet. Da fallen einem fast die Augen aus bei dieser Natur.
      Das Einzige was man wirklich beachten muss, ist dass die Höhe einem ganz schön zu schaffen machen kann. Kopfschmerzen oder Müdigkeit sind hier keine Seltenheit. Dafür gibt es jedoch jede Menge Stevia und Coca, was einem durch den Tag hilft.
      Übrigens, wenn jemand die Tour mal machen möchte, der Anbieter „Cordiellera“ , ist sehr zu empfehlen. Bei den anderen hört man unschöne Geschichten, wie dass die Fahrer betrunken seien und ähnliches. Aber hier war alles tiptop.
      Auf der Weiterreise bis nach Chile haben wir Alpacas, Lamas, Antilopen, Flamingos, Wüstenfüchse, Wildhasen mit komischen Schwänzen und deformierten Gesichtern gesehen, die waren aber sehr süß und einige noch nie zuvor gesehene Vögel. Einige der Tiere konnten wir sogar von ganz nahen betrachten und sie mit Äpfeln füttern. Aber man riet uns ab sie anzufassen oder ihnen zu nah zu kommen, da sie keine Menschen gewohnt sind und eklig reagieren könnten.
      Es war einfach nur mindblowing.
      Daniel erklärte uns auf spanisch regelmäßig irgendwelche Details über die Tiere, über die Klimazonen, die Vulkane, die Früchte und Sträucher die hier wachsen oder was er schon alles hier erlebte.
      Es wurde dadurch zu keiner Zeit langweilig. Wir können diesen Ausflug wirklich jeden Naturliebhaber nur wärmstens empfehlen.
      Uns fehlen etwas die Worte, um die Reise ausreichender zu beschreiben. Ich denke die Bilder geben einen ganz guten Eindruck.
      Als der Trip zu Ende war, mussten wir uns von unseren Gefährten verabschieden, da sie alle weiter nach Chile reinfuhren und wir aber Richtung Norden zurück wollten.
      Also gab es den ganzen Trip im Schnelldurchgang noch ein zweites Mal für uns.^^
      Wir entschieden uns aber nach der Rückkehr weiter nach Potosi zu fahren…

      Potosi fasse ich kurz zusammen, ist aber auch sehr sehenswert gewesen.
      Das ist heute wie damals eine historisch und geografisch sehr interessante Stadt. Die Stadt liegt in ein Bergtal eingebaut und ist wegen Ihrer Mienen und deren Rohstoffen damals zu einer der bedeutendsten und reichsten Städte der Welt herangewachsen. Die Stadt selbst liegt auf 4000 Metern, was die Luft wieder dünn und sie zu einer der höchstgelegenen Städte der Welt macht. Jedenfalls, gibt es hier Mienen die damals eine riesen Silber und Zink Inflation verursachte, da es hier einer der größten Silberanteile der Welt gab.
      Die Stadt ist sehr verwinkelt, ähnlich wie In Ibla Italien und die Häuser sind entweder in Ziegelstein Design halbfertig erbaut oder sehen sehr eindrucksvoll von der Kolonialzeit geprägt aus.
      Es ist die einzige Stadt auf der Welt, auf der man auf dem Markt legal Dynamit kaufen kann. Auch noch sehr günstig. Die Leute witzeln und sagen das sei für die Schwiegereltern bestimmt.
      Ebenso gibt es hier 96% Alkohol zu kaufen. Hilft bei der Höhe zum Atmen bzw brauch man, um in den Mienen die Götter zu besänftigen.
      Genauso gibt es Zigaretten die mit Tabak, Orangenhaut und Zimt gestopft sind, damit es unterirdisch keine Explosionen mit dem Dynamit gibt. Also ein sehr interessanter Markt…
      Wir sind hauptsächlich wegen den Mienen und der Architektur gekommen.
      Also haben wir uns einer Gruppe angeschlossen und haben eine Halbtagstour durch die Mienen gemacht.
      Voll ausgerüstet mit Klamotten, Lampe, Maske und Coca sind wir also hinab in die Tiefen gestiegen.
      700 Meter gehen die Mienen tief und sind teilweise super eng und auch mit Schlamm gefüllt. Wirklich nicht für jeder Mann etwas. Auch nicht ganz ungefährlich muss ich im Nachhinein gestehen.
      Es gibt Schienen zum Abtransport von den Rohstoffen. Wenn ein Wagen erstmal rollt, dann wiegt er eine Tonne und kann nicht bremsen. Also müssen alle schnell in die Ecken springen. Glaube nicht, dass das immer gut geht .Auch die Luft kann ganz schön dünn werden da unten. Ich bin ebenso froh, dass kein Stein aus der Wand abbrach und uns verschüttete. Wir stellten uns das etwas Touristen geeigneter vor.

      In den letzten 500 Jahren sind dort 8 Mio Menschen umgekommen, aber das scheint niemanden zu interessieren. Es wird weiter gearbeitet.
      Zugleich der Silberanteil von 96% auf 20% sank.
      Kinderarbeit ist seit 15 Jahren nicht mehr erlaubt. Immerhin. Es wurde uns schon etwas mulmig da drin. Der Sauerstoff wurde dünn und Orientierung ist auch sehr schwierig.
      So gibt es zahlreiche Teufelsfiguren in den Mienen, die mit Alkohol, Lametta , Coca und Zigaretten ausgestattet werden. Denn in den Mienen, also in der Hölle, dort herrscht der Teufel. Der muss also befriedigt werden, damit es einem dort unten gut geht und nichts passiert. Da haben die Spanier den Bolivianern schön Angst eingeredet. Wir fanden dies eher lächerlich, aber wir möchten niemanden seinen Glauben nehmen.

      Die Mienenarbeiter arbeiten in 10 Stundenschichten und verlieren leicht ihr Zeitgefühl dort unten. Dafür nehmen sie eine Beutel Coca mit. Den einen Teil morgens den anderen Abends. Nach 4-5 Stunden ist das Coca leer gelutscht, was den Arbeitern sagt, dass es Halbzeit bzw Feierabend ist. Eine Uhr wäre auch zu einfach.
      Wegen der schlechten Bedingungen dort unten verdienen die Arbeiter durchschnittlich 3 mal so viel wie herkömmliche Leute hier, aber der Betrag ist immer noch sehr gering.
      Es war ein besonderes Abenteuer, aber ich denke wir brauchen es kein zweites Mal.
      Aber auch oberirdisch gibt es viele Sachen zu sehen, die diese Stadt zu einer Attraktion machen. Jedoch sollten hier 3 Tage ausreichen.
      Die Spanier haben ihre Signatur deutlich hinterlassen. Sehr viele eindrucksvolle Kirchen und Regierungsgebäude gibt es hier. Die Kolonialzeit scheint hier fast noch immer zu herrschen in manchen Straßen, könnte man meinen.
      Wir genossen vor allem die Märkte.
      Es ist immer wieder erstaunlich was man alles sieht und wie günstig man etwas ergattern kann.
      So haben wir zu zweit für einen Euro zu Mittag gegessen und es ist sogar noch etwas übrig geblieben.
      Ja hier hält man es schon etwas aus.

      So genug für heute… ^^

      Wir vermissen euch und sind in Gedanken bei euch.
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    • Day 38

      Arrivée à Sucre

      October 30, 2022 in Bolivia ⋅ ⛅ 26 °C

      Aujourd’hui réveil à 7h à Betanzos dans le petit alojamiento où l’on s’est posé la veille.

      Pl a mis son réveil tôt car il a une grosse journée de vélo aujourd’hui ! 110km et 1800 de D+ ! Je déjeune avec lui et l’aide à descendre ses affaires. Devant l’hôtel il y’a un énorme marché, on est bloqué on ne peut plus sortir de chez nous 😅. Les boliviens font des commentaires sur le vélo de Pl et aménage l’espace pour le laisser sortir.

      Et voilà, nos routes se sépare le temps d’une journée !

      JOURNÉE D’ALBAN

      Pl est parti, moi je suis moins pressé car je n’ai que 2h de bus jusqu’à Sucre. Je remonte donc me poser dans le lit jusqu’à 9h.

      9h c’est l’heure de décoller, je remballe mes affaires, enfile mes chaussures de marche et hop c’est parti pour sortir de la ville et prendre le bus. De même il y’a encore l’énorme marché, je n’ai plus beaucoup de forfait je rachète donc une recharge Entel pour mon téléphone. Un vieil homme m’interpelle en anglais, puis me parle quelques mots de français quand je lui raconte d’où je viens. Sympathique on échange un peu puis je repars me balader dans le marché tout en poussant mon vélo. Mon ventre ne me fait pas trop souffrir mais je n’ai vraiment pas beaucoup d’énergie en poussant mon vélo.. Je trouve un vendeur de banane 🍌 je lui en achète 6 pour 3Bs. C’est un régal, c’est vraiment cadeau le prix des fruits ici. Une fois à la sortie de la ville il y’a une genre de parking sur le bord de la route avec des tiendas autour et pleins de mini bus qui attendent et qui passe. Je suis au bon endroit. J’attends a peine 2min et un homme passe me parler et me demande où je vais. « Sucre » je lui dis, il m’indique des collectivos blanc 8 places qui vont à Sucre pour 20Bs. Parfait je ramasse mon vélo puis commence à me diriger vers l’un d’eux. Finalement l’homme me rattrape et en discutant avec ses passagers me dis qu’il a la place de m’emmener avec mon vélo sur le toit ! Parfait ! Hop on monte le vélo sur le toit et l’homme me précise que je dois l’attacher moi même comme ça si il tombe c’est pas de sa faute 😅 Ses barres de toit sont solides et ne me font pas peur. Vélo sur le toit, valise dans le coffre et le bonhomme sur la banquette arrière seul, avec 2 hommes devant et une femme et une petite fille sur la banquette devant moi. La première heure de voyage ils parlent beaucoup entre eux et je n’entends pas grand chose comme je suis derrière.. mais ensuite ils me propose de boire une bière avec eux !
      Même si mes intestins ne sont pas au top de leur forme je ne refuse pas une gorgée dans leur immense canette de 710cm cube 😅 Puis finalement on commence à parler, je discute pas mal avec la femme qui est juste devant moi car je l’entend bien. Ils sont vraiment rigolo, ils picolent au volant mangent leur feuille de coca, au fil de la discussion je comprend que c’est une famille qui revient d’un anniversaire à Potosi, eux ils habitent sur Sucre. Je leur explique notre périple, d’où on vient et où on va, je leur explique ma mésaventure d’intoxication alimentaire et que c’est pour ça qu’aujourd’hui n’ayant pas d’énergie je fais le trajet en bus. Mais je leur dis aussi que mon compagnon est sur la route et qu’on va sûrement le dépasser ! Sur ces explications ils me donnent des feuilles de coca à mâcher, première fois que j’en prends, ça n’a pas mauvais goût, et en plus de ça ils croquent une boule de gomme à la menthe qui fait saliver et donne un meilleur goût à la boule de feuille que l’on mets dans la bouche. Il faut se faire une boule de feuille entre la gencive et la joue dont la taille dépend du nombre de feuilles que tu peux mettre dans cet espace 😅 puis une fois humidifiée on peut mâcher cette boule de temps en temps pour relâcher toutes les substances de cette feuille magique. Ils m’en vantent tous les mérites, coupe faim, coupe fatigue, arrêt des maux de ventre, aide contre le mal d’altitude. Bref tous les boliviens en mangent, 5Bs le petit sachet de 100-200 feuilles. C’est illégal dans les autres pays et on en trouve qu’en Bolivie ou au Pérou, évidemment on parle de la cocaïne car je leur dis qu’en France c’est la seule version que l’on a de cette plante, il n’y a pas de feuilles de coca. En fait les feuilles que le boliviens mâchent ne sont pas les mêmes que celles utilisées pour fabriquer la coke. Sur les marchés et dans les tiendras on trouve seulement les petites feuilles à mâcher. Me voilà avec ma boule de feuille dans la bouche, le trajet passera très vite et je ne me sentirais pas mal du tout. Arrive le moment où on dépasse Pl ! On l’encourage, il a l’air en forme mais il a chaud, en effet même moi dans la voiture j’ai super chaud il doit faire 28 degrés dehors. A Sucre il fait bien plus chaud qu’à Potosi, le contraste de chaleur est assez fou. Finalement on dépasse Pl qui malgré la proposition de mon chauffeur ne veux pas monter dans la voiture😋

      On le double pour de bon on est plus qu’à 1h de Sucre, il est 12h30 mais il reste à Pl encore une belle montée de 18km.

      On continu de parler jusqu’à Sucre ça va du Covid en Bolivie et en France aux explications des petits villages par lesquels on passe. Finalement on arrive à Sucre un peu avant 14h. Il me laisserons proche du centre je n’aurais pas beaucoup à marcher pour aller à l’hôtel.
      Fernando, sa femme Daysi et leur cousin on été vraiment sympathique et j’ai eu plaisir à converser avec eux malgré le fait qu’ils jettent leurs canettes de bières par la fenêtre sur la route ( je n’ai pas eu le courage de rentrer dans un débat sur les déchets et l’environnement malheureusement..). On échange nos Facebook et on restera en contact le temps de notre passage à Sucre.

      Direction l’hôtel auquel on doit se retrouver avec Pl, malheureusement « lleno ».. Complet. Bon je suis fatigué donc je m’assois un moment devant l’hôtel en feuilletant le routard, je vais aller au Kultur Berlin le deuxième hôtel repéré avec Pl mais ou c’est pas mal la fête 😅 Je passe par la « Plaza 25 de mayo » la place centrale de Sucre. Elle est vraiment très belle et les bâtiments autour aussi le sont ! Pause fanta banane sur la place car je suis épuisé. (J’ai du marché 1km en poussant mon vélo et j’ai plus d’énergie.. ). Je ne sais pas si c’est le fanta ou juste le cours normal de mes intestins mais j’ai vraiment mal au ventre et l’impression qu’il est enormeeeee (bon Ok c’est sûrement les bulles du Fanta) je marche jusqu’à Kultur Berlin ou l’homme de l’accueil me précise qu’il y’a une petite fête jusque 3h ce soir et que pour dormir si on est fatigué c’est pas top, tans pis, déjà j’ai pas la force de chercher un autre hôtel pour ce soir car on avait prévu d’aller au Kultur Berlin le lundi soir et de plus je suis tellement fatigué que musique ou pas je vais dormir. Après visite de la chambre je monte mes affaires, elles ne pèsent pas plus lourd qu’avant mais monter un escalier me paraît être un effort immense..

      Bref, je prends des nouvelles de Pl et fais une sieste jusqu’à son arrivée. Finalement il n’arrivera pas avant 17h30 et me fait comprendre qu’il en chie avec la chaleur..

      A son arrivée je sors de l’hôtel, il arrive accompagné d’un autre jeune cycliste qui l’a accompagné durant les derniers rudes km. Je n’ai jamais vu Pl autant dans le dur, il est tout blanc et tombe à côté de son vélo pris de crampes impressionnantes à la cuisse.. Pfiouuu rude journée pour le camarade. Après une petite pause sur la route devant l’hôtel le jeune cycliste repars et on rentre dans nos quartiers.

      Le soir on mangera un pizz dont je mangerais la quasi totalité car Pl n’arrive pas à tenir assis sur une chaise.. Finalement on est tous les deux éclatés, fatigués, la pause à Sucre va faire du bien.

      JOURNÉE DE PL

      Puisqu’Alban ne peut pas rouler, je pars rouler seul. C’est un petit défi que je me suis lancé. Déjà la distance et le dénivelé puis également depuis le début du voyage on a jamais été séparés. Mais je suis content de tenter l’aventure ça va être cool.

      Je sors de la ville en me faufilant à travers le marché. Je me fais interpeller plusieurs fois, en même temps avec mon vélo et mes sacoches je ne passe pas inaperçu dans la foule. Les premiers km sont trql ça descend tranquillement, je profite des paysages et suis très content d’être sur mon vélo. Ensuite une petit côte de 3km et un peu de plat avant une superbe descente dans ces nouveaux paysages de vallées je me régale. Jusque là tout va bien, je suis content. J’ai même dépassé un camion dans la descente, bon il était vraiment au ralenti, mais c’est à signaler pour la suite de l’histoire. Hop, une deuxième montée, bien raide celle-ci. Un gros 4x4 blanc flambant neuf s’arrête à mes côtés avec deux jeunes filles dedans. Elles veulent absolument m’avancer à 15km de Sucre, je refuse poliment car moi je veux rouler. Elle me donnera quand même son numéro… Pendant ce temps le camion que j’ai doublé me repasse devant 🙄. A noter, je crois qu’il y a une « course » de veille voiture type Porsche car j’en croise vrmt bcp bcp. Surprenant en vrai car ce n’est pas trop le style du pays.

      Finalement jusqu’au km 65 ça sera un enchaînement de descentes et de montées et avec le camion on ne fera que se doubler en se faisant de grands signes à chaque fois. Moment très sympa. Finalement, je le laisse filer et je fais une petite pause ravito. Il est seulement 11:15 et j’ai déjà bien avancé ! J’en profite pour prendre des nouvelles d’Alban. Il est dans une camionnette entrain de boire une bière. C’est qu’il doit pas trop mal aller. Je lui dis que je m’arrête manger quand il me double.
      Si j’ai choisi de prendre un bon ravito maintenant ce qu’il m’attend 17km de montée. 8 puis 9 coupé d’une descente d’un km. Il commence à faire chaud je vais prendre mon temps pour grimper. Les 8 premiers kms se passeront assez bien même si je commence à bien suer. Au sommet, la camionnette d’Alban me dépasse. Les gens avec lui m’encourage ! Puis ils veulent que je monte avec eux pour aller à Sucre mais je ne veux tjrs pas !

      C’est l’heure du repas, au menu : purée saucisses. Je prends le temps de me poser à l’ombre car je sens que j’ai bien chaud. Puis je repars, encore 9km de montée, pfiou. Je fais à peine 2km mais je sens que je ne suis pas dans mon assiette. J’ai très chaud, et je peine à chaque coup de pédales. Je tente la musique mais ça me prend plus la tête qu’autre chose. Je me repose donc à nouveau à l’ombre. Au bout de 15 min, j’ai l’impression que ça va mieux, allez en selle. Mais bon 2km plus loin je sens que je ne peux toujours pas avancer, misère l’après midi va être longue. Je finirai donc la montée avec des pauses régulières. Je rachèterai une bouteille d’eau de 3L pour être sur de rester bien hydraté, mais rien n’y fait j’ai déjà pris un gros coup de chaud…

      Je suis enfin au sommet. Que c’était dur. Maintenant 13km de descente avant 14km de remontée mais assez douce normalement. J’arrive vers le bas de la descente et je recroise le 4x4 blanc et les filles… qui feront demi tour, elles veulent absolument m’amener à Sucre. Ça me paraît louche, puis même au bout de moi même je veux finir cette étape. Avant d’entamer les 14 derniers kilomètres je rappelle Alban qui avait essayé de me joindre. Rien d’important, il voulait juste des nouvelles. Très bien, alors go 14km, 300d+ c’est pas la mort.

      Malheureusement, si. A peine 1km, je ne peux plus pédaler. J’essaye donc de manger des gâteaux et de boire mais j’ai du mal. J’avance tout doucement, mais vraiment tout doucement. Puis à l’entrée de Sucre, 5km avant Berlin Kultur, un cycliste se met à ma hauteur et je discute avec. Il se passe bien 3km sans que je pense que je suis très mal et où je ne réfléchis pas, c’est cool. Je lui dis que je vais bifurquer à gauche mais il me dit que si je vais à Berlin Kultur ce n’est pas la meilleure route et que je n’ai qu’à le suivre il va m’y accompagner. Vraiment sympa de sa part. Je lui explique que je ne me sens pas bien et que j’ai des crampes dans les deux jambes. Ok, on va prendre notre temps. Évidement, les plus durs pourcentages se situent dans les 2 derniers km. Que c’est dur, je ne sais même pas comment j’appuie encore sur les pédales. 500m du but, je vois flou, c’est pas bon signe. J’ai réussi à envoyer un message pour qu’il sorte m’accueillir car il sait que ça ne va pas. On arrive devant l’auberge je m’effondre, pris de crampes atroces aux cuisses. Je n’ai jamais eu ça. 5 min passe avant que je ne puisse parler, bouger. Aïe aïe aïe. Je remercie le cycliste bolivien, sans lui je n’y serai pas arrivé. On échange nos Facebook, il a quelques vidéos de notre chemin ensemble.

      Je m’inscrire à l’auberge je ne sais comment. J’essaye de boire un coca, pas possible. Bon, je vais me coucher on verra ce soir comment ça va. Arrive l’heure du repas, j’essaye de tenir assis + de 2 min sur une chaise pour manger une pizza avec Alban. Impossible. J’ai rarement connu cette sensation. Finalement, je vomis mon repas du midi puis je dors jusqu’au lendemain matin. Quelle journée, il ne faut pas rigoler avec la chaleur.
      Demain sera un jour meilleur, mais j’ai besoin de repose c’est sur.
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    You might also know this place by the following names:

    Museo Santa CLara

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