Guinea-Bissau
Bissau

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Travelers at this place
  • Day 123

    Jour 120 à 122 - Pause à Bissau

    March 1 in Guinea-Bissau ⋅ ☁️ 27 °C

    Ces quelques jours dans la capitale de Guinée-Bissau furent bien calmes, en effet il n’y a pas grand chose à voir ici. L’intérêt de la ville se trouve plutôt dans ses restaurants et son animation nocturne.

    Nous séjournons dans l’auberge Pensão Creola, un joli lieu dans une ancienne maison coloniale portugaise. Nous prenons le temps de faire le tour de la ville : avec son ancien quartier colonial, son port et son fort. Le quartier où nous nous trouvons, proche de la résidence du président, semble très riche, le pays est malheureusement un des plus actifs en Afrique dans le trafic de drogue. Des avions arrivent de Colombie et déchargent leurs cargaisons dans les îles Bijagos avant qu’elles partent cachées dans des camions vers le nord de l’Afrique puis l’Europe. Nous croisons des pick-ups et 4x4 récents, de beaux trottoirs, des rues très propres… Ça fait bizarre d’être dans une ville comme cela alors que le pays est un des plus pauvres d’Afrique…

    Outre le commerce illégal, le pays est également instable sur le plan politique, plusieurs coups d'état ont rythmé ces dernières décennies. Le président en place a annulé les dernières élections qui devaient avoir lieu en novembre dernier et la fin de son mandat était normalement prévu le 28 février… Malgré l’appel du parti opposant à manifester, il ne s’est rien passé, heureusement pour nous !

    Ici, Bastien se fait héler par les vendeurs ambulants avec l’intitulé « Patron »… on ne comprend pas grand chose à ce qu’ils veulent nous vendre en portugais, mais l'ambiance est sympa. Nous avons revu Fabian qui voyage maintenant en triporteur et également rencontré Pascal, un français de 63 ans en voyage au Sénégal et en Guinée-Bissau.

    Enfin, nous sommes restés à Bissau pour le carnaval qui commençait aujourd’hui ! Nous avons arpenté les rues mais aucun défilé et costume en vue... Le principal axe routier est quand même bloqué à la circulation depuis 16h et des centaines d’enfants ont envahi les rues pour jouer, faire du vélo, du roller, courir, danser… À notre passage, nous entendons quelques « branco », nous serrons quelques mains, recevons même des câlins. L'énergie qui se répand petit à petit dans la ville fait plaisir à voir !
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  • Day 120

    Jour 117 à 119 - Pause chez Saldo Mar

    February 26 in Guinea-Bissau ⋅ ☀️ 34 °C

    Lundi, nous avons passé une journée à ne rien faire. Le lieu s'y prêtait bien : la maison d'hôtes dans laquelle nous séjournons possède un grand jardin, avec multiples canapés et fauteuils pour s'asseoir à l'ombre, face à la mer... Dur de bouger ! On en profite pour peaufiner tout de même notre voyage retour.

    Le lendemain, nous décidons quand même de prendre les vélos pour nous rendre sur la plage de Bruce : elle se trouve de l'autre côté, accessible via la seule route goudronnée de l'île. Enfin, plus si goudronnée que cela... Nous devons batailler avec de nombreux nids de poule et cailloux avant d'atteindre cette belle plage. Nous ne restons pas longtemps, car la chaleur est écrasante. De retour au gîte, nous profitons d'un dernier succulent repas végétarien (nos dîners : moussaka, pâtes aux épinards, et ragoût de manioc) préparé par notre hôte espagnol, qui nous annonce que le départ pour Bissau par pirogue est à 7h demain matin.

    Nous voilà donc levés assez tôt, nous pensons arriver pour le déjeuner à destination donc nous sommes plutôt satisfaits ! Nous partons sans trop de retard, malgré le veau, les trois cochons, la chèvre et les poules à charger. Nous retrouvons également d'autres touristes croisés à l'aller, l'ambiance est plutôt sympa.
    Mais plus nous nous éloignons du port, plus le vent se lève. Il commence à y avoir de sacrées vagues ! Le bateau tangue bien, on descend des baches sur les côtés pour protéger des éclaboussures... Et Bastien finit par être malade, ainsi que d'autres autour.

    Alors qu'il se dit que la suite du voyage va être longue, la pirogue s'arrête non loin d'une autre île. Au bout d'une heure d'attente, un petit bateau vient nous chercher pour qu'on puisse débarquer. Avec le vent qui continue, les pilotes préfèrent attendre. Nous voilà ainsi tous sur la plage, à patienter pour au moins 4h, sans lieu pour se nourrir, à part une petite boutique pour acheter des gâteaux et de l'eau. Certains achètent quand même du vin rouge en brique, ou partagent du vin de palme avec les habitants de l'île. Des Guinéens, présent sur le bateau, finissent par cuisiner un poisson avec du riz, et proposent à tout le monde : nous pouvons nous remplir un peu l'estomac, il faut juste attendre son tour car il y a 4 cuillères pour une dizaine de personnes !

    Alors que la marée est encore basse, il nous ait demandé de rejoindre le bateau. Nous montons à bord... Pour attendre encore au moins une heure sans qu'il ne se passe rien. Mais tout vient à point à qui sait attendre, et le départ s'effectue, non sans deux personnes à l'avant, sondant la profondeur pour nous éviter de chavirer. L'océan est maintenant calme, les gens aussi. La fin du voyage se déroulera sans encombres, à part les tongs de mymy qui ont disparues lorsque l'on décharge son vélo... Nous leurs souhaitons une belle nouvelle vie sous le soleil de Guinée-Bissau.

    Nous terminons cette longue journée en rejoignant notre maison d'hôtes à Bissau, et le propriétaire, sympathique, nous conseille une sorte de cuisine de quartier où nous mangeons bien entourés de locaux. C'est toujours cool d'éviter les attrapes-touristes !
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  • Day 114

    Jour 113 - Ingoré > Bissau

    February 20 in Guinea-Bissau ⋅ ☀️ 35 °C

    Pendant que nous déjeunons tranquillement ce matin dans nos chaises de camping, une dame munie d’une machette avec le reste de son matériel sur la tête passe et nous salue. À part elle, cette nuit fut bien calme, avec un réveil efficace à 07h précise : un oiseau qui s’est mis à gazouiller juste au-dessus de notre tente.

    Ce matin nous traversons une multitude de petits villages au long de la route. C’est très animé, à chaque passage les enfants dansent et crient à tue-tête : Branco, brrranco, bran-co, parfois accompagné d’une suite mais nous ne comprenons pas un mot de créole… Nous leur répondons par des « ola » bien sonores.
    Au premier stop, nous permettant de racheter de l’eau car il fait déjà très humide et chaud, nous rencontrons Jean-Pierre, un guinéen né au Sénégal et pêcheur à São Vicente (ville dans laquelle nous nous trouvons). Mylene discute un peu avec lui. En attendant Bastien essaie de communiquer avec un petit papy qui lui propose de changer des « Pesos », ancienne monnaie locale, il ne doit plus avoir toute sa tête !

    Entre mangroves, fleuves et végétations, les paysages sont très beaux et contrastes avec la terre rouge de la route sur laquelle le goudron est peu présent. Nous arrivons à Bula pour le déjeuner et sur les conseils d’un jeune homme, nous nous installons sur un stand en bord de rond-point. Ici, l’animation bat également son plein : plusieurs personnes sont installés sur des bancs ici et là pour manger leur assiette de riz, d’autres s’interpellent gaiement, des canards terminent les restes jetés par terre… des hommes passent avec leur brouette, nous les recroisons en partant et cette fois-ci ils font la sieste dans cette même brouette.

    Avant d’atteindre la périphérie de Bissau, il nous reste encore quelques kilomètres à faire. Ces derniers seront difficiles car il faut jongler entre la route qui n’est plus goudronnée, les différents véhicules qui essaient d’éviter tant bien que mal les trous et la poussière qui se déposent sur nos vêtements et nous fait tousser.

    Enfin, nous atteignons Bissau par une jolie 3 voies. La circulation est imprévisible entre les taxis bleus électriques et les bus collectifs qui s’arrêtent à tout bout de champ, qui arrivent même par notre droite par moment.
    Après avoir garé les vélos à l’hôtel, nous nous baladons rapidement dans la ville, découvrons son port avec ses anciens bâtiments coloniaux de style portugais. Bizarrement, nous avons un peu l’impression d’avoir quitté l’Afrique : la ville est très propre et les gens semblent aisés dans le quartier où nous nous trouvons. Nous allons profiter d’avoir un peu d’offre de restauration à notre disposition pour manger une bonne pizza (et ce sera effectivement la meilleur depuis la Norvège).
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  • Day 151

    Cacheu

    January 20 in Guinea-Bissau ⋅ 🌙 26 °C

    Heute Morgen hatte ich es mit 24 km nicht mehr weit bis nach Cacheu, das direkt am gleichnamigen Fluss gelegen ist. Doch irgendwie hatte ich mir von der Stadt mehr erwartet: Auf den Straßen war nicht viel los, auf dem Hafen genauso. Die Hauptsehenswürdigkeit war ein Sklavenmuseum, denn Cacheu war ein wichtiger Umschlagplatz für den Sklavenhandel. Das Museum hatte am Montag jedoch geschlossen. Auch das kleine Fort war verschlossen, es war aber vermutlich ohnehin nur eine kleine Nachbildung.
    Ich beschloss daher, nicht wie geplant einen Tag hier zu bleiben, sondern gleich weiter nach Bissau zu fahren. Zurück hatte ich zum Großteil den gleichen Weg vor mir. Das meiste kam mir also bekannt vor, aber ein paar Sachen hatte ich auf dem Hinweg noch nicht gesehen.
    Ab Bula war die Strecke dann neu, aber dafür einige km unasphaltiert und teils versandet. So wie die Autos, schlängelte ich mich auf der Straße hin und her, um den besten Streifen zu finden. Schließlich kam ich über einen Fluss, den ich gleich für ein dringend notwendiges Bad neben den Mangroven nutzte. Nur meine Füße bekam ich nicht sauber, weil ich knietief in den weichen Boden einsank...
    Am Abend kam ich dann in der Metropole Bissau an, besorgte Brot zum Essen, dass ich dann in einem großen Kreisverkehr verspeiste. Zwei Mädchen wurden auf mich aufmerksam und fragten, was ich hier mache und wo ich schlafen würde. Da sie nur Portugiesisch konnten, mussten wir uns mit GoogleTranslater unterhalten, was aber auch ganz lustig war. Eigentlich wartete ich für den Schlafplatz auf die Antwort von einem Kontakt, den Sarjo mir gegeben hatte. Als die Mädchen dann gingen, und mich bereits jemand anders fragte, fuhr ich aber schließlich los und fand einen ruhigen Platz.
    Große Anforderungen hatte ich nicht. Da ich morgen um 7 Uhr im 10 km entfernten Fährhafen sein muss, wird die Nacht nicht so lang. Dafür erwische ich hoffentlich eine Fähre in das Bissago-Archipel, die afrikanische Karibik...
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  • Day 153

    Bissau Besichtigung

    January 22 in Guinea-Bissau ⋅ ☀️ 33 °C

    Nachdem ich heute mit meiner Liege auf dem Spielplatz geschlafen hatte, erwachte ich früh, aß Frühstück und drehte dann noch eine kleine Runde durch Bubaque. Da die Fähren zurück entweder Mittwoch oder Sonntag fahren, wollte ich heute gleich wieder zurück, anstatt ganze vier Tage hier bleiben zu müssen. Die Fähre, die auch die anderen nehmen wollten, fuhr aber erst 11 Uhr ab und es war noch etwas Zeit.
    Ich kaufte daher Brot mit Eiern für die Fahrt. Dabei traf ich noch zwei Radreisende aus Belgien, die bis nach Südafrika wollen. Als ich Wasser auffüllte, lernte ich noch einen aus Belgien kennen, der aber auf dem Rückweg ist. So waren wird dann insgesamt 7 Radler, als das Boot Richtung Bissau abfuhr.
    Diesmal war die Fahrt sehr angenehm, wir waren schnell unterwegs und da ich so viel Essen mit hatte, war Bissau nach dem Mittag und einem Nickerchen schon in Sicht. Dort angekommen teilten wir uns kurz auf, denn Jannick musste noch in den Fahrradladen, ich wollte etwas Sightseeing machen. Am beeindruckendsten ist hier ein altes, noch von den Portugiesen erbautes Fort. Dieses wird heute allerdings noch als Kaserne genutzt und von Autos mit Maschinengewehren und zahlreichen Soldaten streng bewacht. Als ich daneben kurz anhalten wollte, wurde ich durch lautes Zischen direkt zum Weiterfahren aufgefordert. Ansonsten gibt's in der beschaulichen Altstadt auch eine Kathedrale, den Präsidentenpalast und davor das Monumento aos Heróis da Independência.
    Viel mehr gab's nicht zu sehen und so trafen wir uns nach und nach wieder. Abends kauften wir wieder Spaghetti bzw. Reis an einem Stand auf einer belebten Straße etwas außerhalb der touristischen Altstadt, wo es viele lokale Stände gab. Vor Guinea Conakry wollten alle nochmal Geld abheben, doch das gestaltete sich gar nicht als so einfach. Zum einen mussten wir lange warten, da über zehn Einheimischen wohl für ihre Lohnauszahlung anstanden und zum anderen meine Visakarte die einzige war, die funktionierte.
    Zum Schlafen gingen wir zum Hafen, von wo aus wir morgen die Fähre zur Überquerung des Flusses nehmen wollen. Eigentlich wollten wir davor schlafen, doch ein Mann meinte, wir könnten auch gut bewacht innen schlafen. Nur ein wenig Geld für einen Café wollten sie haben. Der Security-Chef etwas mehr, und dann aber auch noch etwas für einen Mitarbeiter am Tor und etwas für unseren selbst ernannten Dolmetscher. Insgesamt kamen wir mit 1,5 € pro Person weg - auf alle Fälle günstiger als das Hotel und in top Lage.
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  • Day 66

    Tag 66, 0 Km/11185 Km

    November 3, 2024 in Guinea-Bissau ⋅ ☁️ 33 °C

    Am Morgen nehme ich ein Taxi ins Zentrum von Bissau. Es gibt ausschließlich Sammeltaxis, die dafür spottbillig sind. Für die 30 Minuten zahle ich 1.50€, teile das Taxi auf der Strecke immer wieder mit anderen Personen die zu- oder aussteigen. Das Taxi ist vermutlich das kaputteste Fahrzeug, in dem ich jemals gefahren bin. So gut wie alle Warnleuchten im Display sind an, Frontscheibe komplett gerissen, bei jedem Anfahren schwere mechanische Schläge aus dem Getriebe. Der Taxifahrer spricht französisch und wir plaudern so gut wir können (zugegeben nicht einfach, bei dem kreischenden Geräusch welches seine Radlager beim Fahren machen), als uns die Polizei auf einem Motorrad anhält. Alle Seitenstraßen werden abgeriegelt, wir stehen mitten auf der Kreuzung, als drei gepanzerte Fahrzeuge mit vermummten Soldaten und schwerem Maschinengewehr auf der Ladefläche an uns vorbeifahren. "Der Präsident kommt" sagt der Taxifahrer. Und tatsächlich, zwei schwarze SUV mit getönten Scheiben folgen, anschließend weitere Soldaten auf Pickups. Ich steige im Stadtzentrum aus, laufe ein bisschen durch die Straßen und suche mir im Anschluss ein weiteres Sammeltaxi. Von einem Einheimischen habe ich den Tipp bekommen, den Zentralmarkt in einem der Vororte zu besuchen. Das Risiko den Markt zu besichtigen ist nicht unerheblich aber tagsüber für mich akzeptabel, der Taxifahrer erklärt mir, je tiefer ich in den Markt hineingehe desto unsicherer. Touristisch ist dieser Ort in jedem Fall vollkommen unerschlossen.
    Ich laufe gut 15 Minuten über den Markt, schieße ein Foto, als ich von der Seite am Handgelenk festgehalten werde. "Zivilpolizei, Fotos machen ist hier verboten!" Der Polizist zeigt mir seinen Ausweis, hält ein Walkie-Talkie in der Hand. Er ist ziemlich aggressiv, spricht französisch und erklärt mir, dass ich ein schweres Vergehen getätigt habe. Er möchte meinen Pass sehen und ich muss mit aufs Revier. 100€ wird es kosten sagt er, ins Gefängnis müsste ich auch, das entscheidet aber der Polizeichef. Noch bin ich eingeschüchtert, das wird sich aber in ein paar Minuten ändern. Er geht mit meinem Ausweis in der Hand zu einem Zivilfahrzeug, ich soll einsteigen. "Auf keinen Fall wird das geschehen" sage ich. Er brüllt weiter: "Wir fahren zusammen auf das Revier! Oder du zahlst jetzt hier direkt die 100€!" So langsam bin ich angepisst und ich spüre, dass an der Situation etwas nicht stimmt. 100€ für ein Foto und ins Gefängnis? Der Typ keine Uniform? So richtig gesehen habe ich seinen Polizeiausweis auch nicht..."Ich möchte noch einmal den Dienstausweis sehen" sage ich. Er zeigt mir noch einmal sein Dokument und auch wenn ich kein portugiesisch spreche und das Foto auf dem Ausweis in Uniform ist, erkenne ich hier einen Führerschein. "Du bist kein Polizist" sage ich ihm, was ihn mangels Respekt noch wütender macht. "Und was ist das hier?" Sagt er und hält das Walkie-Talkie hoch. "Eins, zwei, drei, vier" spricht er hinein, niemand antwortet. "Ich zahle gar nichts. Wir können gerne zu Fuß aufs Revier und da alles besprechen. Ich kann auch die deutsche Botschaft anrufen und wir klären mein Vergehen da." "Na gut, 30€!" Sagt er. Auch wenn ich spätestens jetzt weiß, dass ich die Nacht nicht in einer Sammelzelle im Zentralgefängnis von Bissau verbringen muss, ist mir klar, dass ich meinen Pass nicht ohne eine Zahlung zurückbekomme. Nach 15 weiteren Minuten sind wir bei 7€, die ich dann aufgrund fehlender weiterer Motivation auch zahle. Vom Weißen in seinem Viertel möchte der selbsternannte Geheimpolizist noch ein Selfie. Mit dem Satz: "Selfie kostet 100€" bringe ich ihn tatsächlich am Ende noch kurz zum Lachen, ich darf auch noch eins von ihm schießen. Die Zahlung von 7€ lehrt mich außerdem, nicht nur in Polizeikontrollen im Auto auf der Straße, sondern ab sofort auch zu Fuß ausschließlich meinen kopierten und einlaminierten Ausweis zu zeigen.
    Am Abend plane ich die weitere Route der nächsten Tage. Ziel ist das Hochland von Guinea, das Fouta Djallon. Der Weg dorthin beträgt rund 800 Kilometer und wird aufgrund der Straßenqualität rund 3 Tage, ggf. 4 Tage dauern. Ich werde Bissau am frühen Morgen verlassen und versuchen, bis an die Grenze zu Guinea im Osten zu reisen. Guinea-Bissau verlasse ich mit gemischten Gefühlen. Sprache und Flair erinnern mich eher an Südamerika als an Afrika, Tourismus ist hier eigentlich nicht vorhanden. Die Kriminalitätsrate ist im Zentrum nicht zu verachten, zudem gibt es ein gewaltiges Problem mit Drogenschmuggel, wovon ich jedoch glücklicherweise nichts mitbekommen habe. Guinea-Bissau ist subjektiv das ärmste Land, was ich in meinem Leben jemals bereist habe, das Bruttoinlandsprodukt beträgt 0.1% von Deutschland. Das Highlight des Landes, die Bijagos-Inseln, musste ich leider auslassen. Es gibt bis heute keine zuverlässige Fährverbindung auf die vorgelagerten Inseln.
    Ab dem heutigen Tag reise ich wieder alleine.
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  • Day 65

    Tag 65, 0 Km/11185 Km

    November 2, 2024 in Guinea-Bissau ⋅ ☀️ 32 °C

    Am späten Abend höre ich im Halbschlaf in der Nähe Schüsse. Dreimal wird geschossen, danach folgt nichts mehr, kein Schreien, kein Martinshorn. Tagsüber ist es auf den Hauptrouten sicher, bei Nacht sollte jegliche Aktivitäten außerhalb vom gesicherten Hotelkomplex vermieden werden, was hiermit nochmal unter Beweis gestellt wird.
    Der darauf folgende Tag ist nach knapp 3 Wochen mal wieder ein Orga-Tag. Ich lasse meine Wäsche waschen, organisiere etwas für das Visum von Ghana, gehe zu Fuß in einen Supermarkt in der Nähe einkaufen. Auf dem Weg werde ich immer wieder mit "Branco" - Weißer angesprochen. Seit dem Grenzübertritt am Vortag habe ich keinen einzigen Weißen mehr gesehen. Ich trage die Einkäufe vom Supermarkt zurück zum Hotel, als mich eine Frau auf der Straße auf portugiesisch anspricht. Ich verstehe nicht, was sie sagt, eine weitere Dame übersetzt für mich ins französische. "Wo denn meine Frau wäre" fragt sie. "Einkäufe werden nicht durch den Mann gemacht und schon gar nicht getragen." So ist das halt als 'Branco'. Wir plaudern noch kurz, ich kaufe ihr einen Beutel mit Erdnüssen ab und trage schließlich den Wocheneinkauf zurück zum Auto.
    Am Hotel sammelt einer der Angestellten am Nachmittag den Müll aus den Zimmern und aus den Behältern auf den Fußwegen, stapelt alles in einer Ecke des Hotels und zündet den Müllberg schließlich an. Der Müll brennt bis zum späten Abend und benebelt das ganze Hotel mit einer Duftwolke aus verbranntem Plastik gemischt mit Holz.
    Am Abend laufe ich ein paar Blocks weiter zu einer kleinen Pizzeria, das einzige was es an Restaurants in der Nähe gibt. Auf der Speisekarte stehen 20 Pizzen, ich bestelle eine Margherita. "Wir haben nur Fleischpizza." Antwortet die Kellnerin, Pizza mit Schinken und Hack. Ich frage, ob ich die Fleischpizza auch ohne Fleisch, also vegetarisch bekommen kann. "Ja, das geht." 5 Minuten später bekomme ich eine vegetarische Fleischpizza a la Branco. Fleisch haben sie trotzdem darauf gemacht.
    Seit dem Abend reise ich zu dritt weiter.
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  • Day 64

    Tag 64, 222 Km/11185 Km

    November 1, 2024 in Guinea-Bissau ⋅ ⛅ 33 °C

    So früh wie möglich geht es los in Richtung Grenze. Heiner startet am Morgen mehrfach nicht, ein Problem was in den letzten Tagen schon einmal aufgetreten ist. Nach mehreren Startversuchen springt er glücklicherweise an. Auch hier die Devise: abwarten und beobachten. Ab Ziguinchor wechseln Flair und Straßenzustand merklich. Die Straße ist über und über mit tiefen Schlaglöchern versehen, die Checkpoints nehmen zu. An einem Checkpoint hält man uns an, lässt uns 5 Minuten in der Sonne braten und winkt uns dann weiter, ohne irgendeine Kontrolle. Eine Kolonne von LKW kündigt schließlich die Grenze an. Senegalesische Seite ultra entspannt, keine 5 Minuten später sind wir ausgereist. An der Grenze zu Guinea-Bissau dann der erste Stopp, Führerschein und Fahrzeugscheinkontrolle. Eine korpulente Frau sitzt im ersten Büro auf einem weißen Plastikstuhl, den wir sonst in unseren Biergärten finden. Sie ist derart weit in den Stuhl hineingerutscht, dass sie ihren Kopf auf der Rückenlehne ablegen kann. Während sie meine Daten in ein Buch schreibt, bewegt sie sich keinen Zentimeter. Buchstabe für Buchstabe wird mit der gleichen Geschwindigkeit aufgeschrieben, die sie mit ihrer Körperhaltung repräsentiert. Das Abschreiben der Daten aus dem Fahrzeugschein dauert solange, wie die gesamte Ausreise aus dem Senegal. Ein Stück weiter müssen wir 7.50€ Straßensteuer zahlen, anschließend werden Pass und Carnet gestempelt. Nach einer guten Stunde sind wir in Guinea-Bissau eingereist, das erste portugiesisch sprechende Land der Reise.
    Ein paar Kilometer nach der Grenze, die Straße ist schmal und an beiden Seiten mit hohen Bäumen dicht bewachsen, sehe ich in der Ferne eine Menschentraube. Rund 20 Männer stehen vor einem über beide Seiten der Straße gespanntem dicken Seil, fast alle tragen Macheten.
    Als sie uns kommen sehen rufen Sie "Dinhero", halten uns an. Sie wollen Geld und stehen vor und auf beiden Seiten des Fahrzeugs, rufen wild durcheinander. Ich öffne die Scheibe, sage dem Rädelsführer auf französisch, dass ich nicht viel Geld dabei habe und drücke ihm alles an Kleingeld, was noch aus Gambia in meinem Portmonee herumflog in die Hand. Bevor sie merken, was ich ihnen da gegeben habe, lässt einer das Seil herunter und wir fahren schnellstmöglich durch diesen "Checkpoint" davon.
    Die Straße nach Bissau ist von der Umgebung wunderschön, dichter Urwald mit hohen Palmen, ab und zu eine kleine Siedlung von Lehmhütten mit Wellblechdach. Der Straßenzustand ist hingegen miserabel und in Anbetracht der weit über 100 Kilometer, die zurückzulegen sind das schwierigste Stück der Reise. Auf dem Weg nach Bissau sind es geschätzt 10.000 Schlaglöchern, von Faustgroß bis zu einer Größe, dass ich mich hätte bequem hinein legen können. An manchen Schlaglöchern steht ein Einheimischer mit einer Schaufel, mit der er das Schlagloch unprofessionell mit Sand gestopft hat. Auch hier möchte man Geld, zum Teil sind auch an diesen Punkten Seile gespannt. Für diesen großartigen "Service", ein einziges Loch zu stopfen zahle ich jedoch nicht, es bleiben ja schließlich noch 9.999 Stück.
    Am frühen Abend kommen wir endlich in Bissau an. Es gibt es ein Hotel, welches die Möglichkeit bietet im Garten im Auto zu schlafen, streng bewacht von mehreren Security und umgeben von einer hohen Mauer. Bissau ist leider einer von vielen unsicheren Plätzen auf dem weiteren Weg nach Südafrika.
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  • Day 17

    Bissau

    March 30, 2024 in Guinea-Bissau ⋅ ☀️ 38 °C

    Hier funktioniert sehr wenig. Also die Fähre wartet noch auf die Flut, das ein Laster ausgeladen werden kann, es geht dann irgend wann um 1 Uhr nachts los anstatt um 8. Generell ist Bissau sehr warm und entspannt. Also außer UN Jobs ist auch nicht viel los und nach zwei Tagen kennt man alle Ecken und läuft schon viel in die selben Menschen. Der Service in Restaurants ist unglaublich schlecht. Geschäfte und Restaurants sind leer. Ein Markt den ich mir anschaue dafür aber cool!

    Ich lasse mir noch ein Hemd schneidern. Es klappt leider aber nicht. Also am Ende habe ich ein Hemd. Leider passt aber der Kragen gar nicht. Bauchumfang XXL, Handgelenk dafür aber XS. Immerhin wird oldscool nochmal gebügelt. Mit einem kohlebetrieben Bügeleisen.

    Wir schauen uns noch ein Theater Stück an auch eher ausbaufähig.

    Alles in allem war der Trip ziemlich anders und interessant Afrika mal gesehen zu haben. Ich denke nicht das ich es mir nochmal anschauen werde. Es ist nochmal ganz anders arm und upgefuckt als der Rest der Welt in dem ich so war. Die Hitze ist anstrengenden die Dunkelheit bei Nacht bisschen angsteinflösend. Es ist cool der einzige Tourist zu sein, aber irgend wie macht das auch vieles schwer weil es keine Infrastruktur gibt. Es gibt gefühlt auch keine Oberschicht. Jeder mit Geld verlässt das Land.
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  • Day 9

    Bissau

    March 22, 2024 in Guinea-Bissau ⋅ ☁️ 33 °C

    Es geht weiter in den Kontinent. Der Flughafen ist winzig. Es landet nur ein einziger Flieger und mit mir stiegen nur 6 andere Menschen aus. Dementsprechend ist es immerhin entspannt bei Visum.

    Die Stadt ist nochmal anders. Ich mag den portugiesischen Einfluß. Viele Straßen sind auch hier einfach nur Sand, jedoch ist es viel wärmer, aber auch grüner. In der Stadt fahren als Taxis alles alte blau weiße 190 d Mercedes rum. Es bleibt spannend. Die Altstadt ist verfallen und viele Gebäude abseits davon auch. Ich kann mir nicht vorstellen wie es mal neu ausgesehen haben muss. Gibt viel Fleisch Fisch mit Reis :)Read more

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