Žabljak

Dernière découverte du Monténégro à vous partager ; le parc national du Durmitor !

Il s'agit d'un endroit magique où la brume côtoit les sommets encore enneigés des plus hautes montagnes du pays.
Il s'agit d'un endroit magique où des lacs aux eaux claires se frayent un chemin au cœur de plaines verdoyantes.

Des maisons aux toits de tôle très pentus verts ou rouges, signe de l'enneigement l'hiver, sont disséminées ça et là. On observe chevaux, vaches et moutons dans les pâturages d'un vert d'une rare intensité exacerbé par le temps pluvieux (il faut bien tirer avantage de cette météo ! 🌧). Des lacs plus ou moins grands ponctuent le paysage.

Nous évoluons au sein de multiples collines recouvertes d'herbe sur lesquelles les parcelles sont séparées par des amoncellement de rochers en ligne bien droite.

Les habitant•e•s ne semblent pas très favorables au camping sauvage et leur accueil est un peu moins chaleureux que dans le sud du pays.

Ici, le tourisme autour du parc national est très développé. Le parc est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO et abrite de multiples oiseaux, chamois et loups. Cependant, on apprendra que 7 000 hectares ont été déclassés pour permettre la construction d'infrastructures touristiques ! Et ce n'est pas tout, une catastrophe écologique avérée est en cours suite à la construction d'une autoroute au niveau de la rivière de la Tara. Une sombre histoire de déversement de déchets due à la construction de cet axe. Enfin, le désastreux braconnage de chamois, ayant eu lieu au niveau de la frontière avec la Bosnie durant la guerre de l'ex-Yougoslavie, a conduit à la disparition de 3 500 chamois sur 4 000 en seulement 11 ans.

Il ne fait plus que seulement 10 petits degrés lorsque nous arrivons aux abords du lac noir. 🥶

Divisé en deux parties rejointes par un petit détroit, le lac forme un 8. Situé à 1 500 m d'altitude, il est alimenté par les glaciers et est gelé 70 jours par an en hiver.

Dans les sous-bois, l'atmosphère y est magique ! Les bonne odeurs de la forêt nous enveloppent, le vert nous hypnotise et le profond silence nous apaise.

Protégé•e•s de la pluie incessante par la forêt, on randonne tout de même dans la boue !

On rejoint une presqu'île au cœur du lac, l'endroit le plus enchanteur où l'eau déploit le plus vaste nuancier de couleurs ! On se perd un peu en s'enfonçant dans la forêt et on tombe sur un couple de suisses fort sympathiques qui cherchent aussi désespérément leur chemin. Paulo sert alors de guide avec la carte IGN et, pour ma part, je m'improvise défricheuse de chemin entre les troncs à terre, les pierres glissantes et la boue 😅.

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