Rochor River

🇸🇬 Singapour jour 1

Réveillés à 13h, pas très frais, le jetlag pique. On n'est pas là pour enfiler des perles alors on se met un petit coup de pied aux fesses, on chausse les baskets et on décolle.

Quelques déambulations à travers Arab street et le quartier des affaires plus tard, découverte de l'hôtel Marina Bay Sands, 3 tours surplombées d'un "bateau géant" (pour les montréalais, cet hôtel a été créé par le même archi qui a fait Habitat 67, Moshe Safdie !).

On plonge ensuite dans la jungle des Gardens by the Bay, des jardins luxuriants agrémentés de super-arbres métalliques recouverts de plantes en tout genre.

On profite du spectacle de son et lumière offert aux visiteurs le soir, et on file vers Chinatown car il commence à faire faim comme dirait Papa.

Là, on se chamaille 52h pour savoir où dîner et on finit par se trouver un petit spot bien planqué et pas trop touristique (enfin on aime y croire).

On rentre tranquillement à travers le quartier qui est super animé et qui doit battre un record de concentration de restos au mètre carré.

Et nous voilà arrivés à l'hôtel le Sultan, où on a installé notre camp de base pour les 4 prochains jours.

🇸🇬 Singapour jour 2

Levés 12h, y'a du mieux. Toujours la tête dans le seau, mais ceux qui connaissent Sissou savent que c'est une routine matinale à laquelle elle se tient depuis 1991. Rien de nouveau sous le soleil donc.

Heureusement Soso est là pour assurer les plans de petit dej. Direction le Tim Hortons local situé à 100m de l'hôtel pour déguster un "Kaya toast", des tartines de beurre et confiture de noix de coco, accompagnées de 2 oeufs et d'une tasse de café. Sissou se risque à la version "peanut butter", mais avec la confiote c'est pas top. 1 point pour Soso.

Mais on va pas se laisser aller, quand on petit dej à 13h on peut pas la ramener. On file donc de nouveau aux Gardens by the Bay pour explorer cette fois les deux serres situées au coeur du parc : le Flower dome et le Cloud Forest dome.

Idée saugrenue, personne dans cette équipe de 2 n'apprécie les fleurs plus que ça. On fait donc un rapide état des lieux histoire de, avant de se diriger vers le Cloud Forest Dome.

Là ça nous parle un peu plus : 6 étages de verdures et de plantes abondantes, des cascades en veux tu en voilà, des points de vue impressionnants, et des petits fleurs toutes mignonnes en forme de cloches (on n'est pas rancuniers).

Il est 17h, et on continue de se dérégler l'estomac en allant goûter notre vrai repas de la journée dans un foodcourt juste à côté. Bon on n'a pas trouvé le monsieur qui faisait ses pâtes comme recommandé par notre chère Tiphaine, mais on s'est quand même régalé en essayant de faire oublier notre McDo (pardon Gigie).

Donc là il est pas loin de 18h, et le soleil commence gentiment à se faire la malle. On décide donc de remonter tranquillement en direction de l'hôtel, mais pas trop vite hein, on n'a pas sommeil.

Petit créneau par le quartier colonial, petit créneau par les beaux musées, petit créneau par un autre foodcourt pour le dessert (faut pas perdre le nord tout de même) et ça y est 19h30, il fait nuit noire.

Mais voyez-vous l'avantage de se lever si tard c'est qu'on peut profiter pleinement de Singapour qui se révèle aussi belle de nuit comme de jour.

🇸🇬 Singapour jour 3

Samedi 23 juillet, où le jour où nous nous sommes enfin levés à une heure décente.

Pas le temps de niaiser, on a un métro à prendre. On saute sous la douche, on squizz le p'tit déj et zou, en route pour la réserve naturelle Bukit Timah.

Mais partir en goguette c'est quand même mieux le ventre plein. On avise donc un hawker à proximité de la réserve, et on se lance dans l'inconnu.

Car là, pas de recommandations de Théo, Tiphaine ou Ombeline (nos références singapouriennes) : on est en roue libre. Mais tant pis, à coeur vaillant rien d'impossible, on se lance au milieu des stands à la recherche d'un chicken rice digne de ce nom.

Un chicken rice et un duck noodle plus tard, tout va bien et l'expérience aurait pu en rester là mais allez comprendre, Sofian se sent pousser des ailes : "je veux goûter le cendol au durian" (ndlr : dessert traditionnel d'Asie du Sud Est à base de glace pilée, nouilles de riz, lait de coco et sucre de palme agrémenté de ce superbe fruit qui pue qu'est le durian). Et Sissou de répondre avec force et courage :"Of course baby pas de soucis, moi je te regarde."

Une grande dame m'a dit un jour que le voyage passait par la découverte (Aurore si tu lis ce texte 🫶) et clairement nous n'avons pas démérité dans cette tâche. Sofian le regrette encore 6h plus tard mais qu'à cela ne tienne, la case durian est cochée et on peut mettre cette bonne nouvelle derrière nous.

Ceci étant dit, nous avons toujours une réserve à decouvrir, alors cette fois on se met en route pour de vrai.

Par rapport à nos deux derniers jours il fait encore plus chaud, encore plus lourd. On sue du durian à grosses gouttes, la déshydratation est proche, l'hypocondrie aussi.

On croise une tonne de gens en train de monter notre circuit pentu de 15% en courant : ils sont jeunes, vieux, seuls, en famille. Pendant que nous on crache nos poumons, tout ce beau monde cavale tranquillement en nous mettant 20m dans la vue. Il faut dire qu'on est plutôt très impressionnés par leur forme physique, mais ils doivent pas avoir de durian dans le sang, eux.

Fin de l'escapade, il est 15h et on a déjà l'impression d'être levés depuis toujours.

🇸🇬 Singapour jour 4 - Partie 1

Dernier jour ! Réveillés aux aurores, la truffe fraîche, l'oeil vif, prêts à profiter de cette magnifique journée ensoleillée qui s'offre à nous et .........

Eh. Bien. Non. Toujours pas. Ce décalage horaire nous fait la misère mais qu'à cela ne tienne, nous vaincrons.

Du moins pas aujourd'hui, et nous sortons de l'hôtel à 13h.

L'heure du petit déj est au déjeuner, le déjeuner au goûter et ainsi de suite. On est toutefois bien content de s'apercevoir qu'il a plu à torrents toute la matinée, et que nous n'avons donc pas raté grand chose.

Trèves de billevesées, alors que Sissou commence à plonger dans son routard balinais, Soso la rappelle à l'ordre : c'est qu'il faudrait pas trop traîner non plus, si l'on aimerait encore être un tant soit peu efficace.

Un banh-mi rempli de piments plus loin (je vous avais dit qu'on s'y ferait), nous voilà en route pour le Asian civilisations museum, une petite perle magnifique qui valait bien la peine de se lever si tôt.

Longue histoire courte, ce musée dépeint le rôle majeur joué par l'Asie dans les échanges commerciaux du monde (petit clin d'oeil aux routes de la soie dont un Varenne ne s'éloigne jamais trop), et met à disposition de ses visiteurs à travers une scénographie canon, des milliers d'objets venus d'Inde, de Java, de Chine, ou encore du Moyen-Orient.

Au programme donc : des porcelaines datant du IXe siècle extirpées de sous les mers, des magnifiques batiks en soie aux couleurs flamboyantes, des immenses pots qui servaient de Tupperware géants pour le transport des céramiques, et un tas d'autres objets magnifiques ayant traversés les époques comme nous notre vingtaine : sans trop d'égratignures.

Après toutes ces émotions, un dîner façon Soupe aux choux et des biscuits panda au chocolat plus tard, c'est le temps de faire nos adieux à Singapour.

On rentre une nouvelle fois à la maison à pieds pour profiter de la ville qui s'endort petit à petit.

À ce sujet, sachez que notre nombre de kilomètres au compteur a explosé en 4 jours, si bien qu'on comprend mieux ce vendeur de chaussures qui prédisait une durée de vie de deux mois à nos baskets.

Nous aurons marché 70km chers amis, et franchement en se levant tous les jours après midi, je peux vous dire qu'on n'est pas peu fiers !

Sur ce il est 01h33 etnous ne sommes toujours pas couchés, mais au réveil pas de snooze possible : décollage pour Bali à 15h30 précises !

À demain 🇮🇩Weiterlesen