• Baz Baz

Trip to Asia

On devait aller au Laos, en Mongolie. On s'est retrouvés au Japon. Lue lisää
  • Matkan aloitus
    10. tammikuuta 2020

    Au revoir Lyon !

    10. tammikuuta 2020, Ranska ⋅ ⛅ 9 °C

    Ça y est, nous voilà partis ! Bye bye Lyon et demain matin, bonjour Prague ! On a eu un super-génial comité de départ constitué de deux Claires et d'une Violette, tel un bouquet champêtre !
    On avoue, on part la larme à l'oeil mais aussi tout excités de ce qui nous attend !
    See you !
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  • Prague, ville musée

    11. tammikuuta 2020, Tšekin tasavalta ⋅ ☁️ 5 °C

    Sur place de 8h15 à 22h30, Prague pour nous, ça été ça :
    - un brunch végétarien très attendu.
    - le musée national, d'un squelette de dinosaure à une exposition sur la révolution de velours, le tout dans un bâtiment datant de la Renaissance. Éclectique donc.
    - "À couteaux tirés" dans une salle de cinéma pas vraiment pleine, en anglais sous-titré tchèque.
    - une chute d'Emma sous le poids de son sac, histoire de finir la journée sur un bon fou-rire.

    Si vous voulez voir la capitale tchèque, favorisez l'hiver, beaucoup plus chouette. Mais pas d'avion, gare à votre empreinte écologique ! C'est seulement à 15h de bus (mais pas autant de sommeil...) !

    (Désolé pour les photos pourries, on a pas encore de moyen de les sortir de l'appareil d'Emma...)
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  • Varsovie, la folie des grandeurs

    12. tammikuuta 2020, Puola ⋅ ☁️ 4 °C

    La capitale polonaise nous a laissé une impression d'immensité, à tous les niveaux :
    - les avenues, large de plusieurs dizaines de mètres (fallait bien faire passer les tanks).
    - les buildings, vieux ou neufs, ils peuvent tutoyer ceux de Shanghaï.
    - les poignées de porte, 1,70m de haut (plus qu'Emma donc).

    Sinon, on a aussi :
    - mangé à l'Aïoli, un restaurant végétarien branché qui porte donc le nom d'une sauce française.
    - visité le musée de l'histoire du peuple juif en Pologne, extrêmement intéressant et bien fait (l'extravagance de Confluence mais avec du contenu).

    (De meilleures photos arriveront bientôt...)
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  • Kiev, entre Occident et Orient

    13. tammikuuta 2020, Ukraina ⋅ ☁️ 1 °C

    Kiev, capitale de la Grande Ukraine. Encore une fois qu'une journée pour voir ce que la ville a à offrir. La journée commence bien, il y a une bagagerie à la gare où nous pouvons laisser nos sacs ! Premier jour de liberté donc et nous partons, légers, vers la Laure des Grottes, gigantesque monastère orthodoxe inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. Architecture orientale et églises obscures, le lieu est sacré et deux choses sont d'or : les coupoles et le silence. On croise plus de croyants que de touristes, ce qui participe à l'ambiance solennelle de ce grand complexe religieux. En sortant, on déambule entre les chars soviétiques et les vestiges des conflits passés.
    De retour au métro, on vise une station au hasard, espérant nous diriger vers le centre ville. Plutôt bien tombés, on se promène au milieu des vieux bâtiments historiques, pittoresques au premier étage et commerciaux au rez-de-chaussée, le contraste est frappant. On déambule jusqu'à un marché de Noël et une patinoire locale qui clôt parfaitement nos quelques heures ukrainiennes avant de reprendre le bus.

    PS : Le métro de Kiev est le plus profond du monde. Pourquoi ? Pour pouvoir servir d'abri en cas d'attaque ou d'accident nucléaire. Le souvenir de Tchernobyl pousse à la prudence.

    PSS : Une petite vidéo de patins à glace, soyez indulgents, ça faisait vraiment longtemps.
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  • Moscou, la ville européenne la + à l'est

    14. tammikuuta 2020, Venäjä ⋅ ☁️ 0 °C

    On a passé qu'une matinée à Moscou (pour l'instant) mais on a quand-même vu quelques trucs :
    - Ce bon Karl Marx, tout de pierres vêtues.
    - Le Bolchoï, mythique lieu du ballet.
    - La place rouge sous un ciel gris et bien décorée pour Noël.
    - La cathédrale St Basile (un homonyme)
    - Un bâtiment que j'avais vu dans beaucoup de films d'espionnage mais jamais en vrai : le Kremlin.
    - L'arrêt de métro le plus stylé qu'on ai vu à ce jour.

    Il est déjà 13h ? Transsibérien nous voilà !
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  • Le T.R.A.N.S.S.I.B.É.R.I.E.N.

    15. tammikuuta 2020, Venäjä ⋅ ⛅ -7 °C

    Pour nous le Transsibérien c'était :

    Tranquille, après 4 jours effrénés.
    Reposant, sieste à toutes heures et tous étages.
    Arrêts, sporadiques ou rapprochés.
    Neige, partout, tout le temps.
    Sibérien, le froid, la Russie et les paysages.
    Samovar, notre ami jamais avare d'un bon thé.
    Intemporel, l'heure, une convention éphémère.
    Blanc, les draps, la neige, le ciel.
    Envoûtant, magique.
    Immobile, le paysage et nous, indépendamment.
    Étrangers, nous, les autres, la langue, le lieu.
    Nouilles instantanées, l'essentiel en somme.
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  • Transsibérien et culture

    16. tammikuuta 2020, Venäjä ⋅ ☁️ -6 °C

    Pour ma part, le Transsibérien a évoqué plusieurs œuvres culturelles.
    Évidemment et en premier lieu, l'album Transsiberian de Thylacine. Musicien électro, William Rezé a lui aussi emprunté le mythique train pour composer un album imprégné des grands espaces. Bruits de train, bribes de conversation et sifflets de gare, tout y est dans un album que j'ai évidemment écouté dès que j'étais confortablement installé.
    Ensuite et dans un autre registre, Snowpiercer. Le film de Bong Joon-Ho m'étant en scène un train où les derniers survivants d'une Terre glaciale vivent selon la théorie marxiste des classes. Dans notre réalité, le Transsibérien à lui aussi plusieurs classes, de la 3ème (la nôtre), populaire et conviviale à la 1ère, pour riches expatriés avides de tra(i)nquilité. Pour ceux qui ont vu le film, tout y est : le froid extérieur, un train lancé à vive allure, l'impression de ne pas jamais arriver, la bonne entente entre les passagers (dans un même wagon évidemment...). Même notre stewart me rappelait le coréen sorti du tombeau, la bonne humeur en plus.
    Enfin, ironie du sort, alors que je lisais Petit traité sur l'immensité du monde de Sylvain Tesson, l'auteur évoque le lac Baïkal et la ville d'Irkoutsk, destination à laquelle nous toucherons enfin terre (sûrement glacée) le 18 janvier.

    Basile

    Écrit le 16 janvier 2020.
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  • Transsibérien, 3 jours hors du temps

    17. tammikuuta 2020, Venäjä ⋅ ⛅ -6 °C

    Le paysage défile par la large fenêtre qui donne sur des forêts enneigées et occasionnellement quelques maisonnettes, elles aussi couvertes d'un blanc immaculé.
    Dès notre départ de Moscou, nous avons tous deux poussé un soupir de satisfaction mêlé à un sentiment de hâte, celui de vivre enfermés ici pour plus de 80h. Après 4 nuits exténuantes et pas vraiment de tout repos, le lit est une bénédiction. Je dis bien lit car même reposé, la couchette est d'un réel confort et rendrait envieux n'importe quel campeur.
    Bien installés donc sur nos couchettes placées l'une au-dessus de l'autre, nous faisons le point sur nos vivres. En bon écolos partis il y a peu, nous avons plus de faux-gras, soupes de potimarron ou d'orties desydratées, pâtes aux cèpes bio et autres fruits que de nouilles instantanées et de purées lyophilisées.
    Dans le Transsibérien, votre meilleur ami s'appelle Samovar. Espèce de grand réservoir d'eau chaude, celui-ci permet d'avoir à toute heure du jour de la nuit de quoi se faire du thé, café, où tout autre aliment déshydraté. Et accessoirement une des seules raisons de se lever de sa couchette.
    On a calculé 9 repas mais ici, le temps et les horaires n'ont plus court. Écoutez votre corps et suivez le. Un petit déj à 13h, une tartine de mangue-curry à 15h ? Une sieste à 18h ? Faites vous plaisir, le dictat social n'est plus.
    De toute manière, c'est compliqué de savoir l'heure qu'il est, les portables prennent du temps pour s'adapter aux changements de fuseau horaires et l'heure affichée sur le quais des gares n'est pas toujours la même que celle du train. On se sens hors du temps, perdus dans l'immensité des steppes et ça nous plais.
    Le Transsibérien c'est surtout ça, avoir du temps à ne plus savoir quoi en faire. Pouvoir lire, écouter de la musique, rêver, gambader dans les contrées glacées, revenir boire un thé (chaud celui-ci), essayer de comprendre cette dame et ses gestes désordonnés, faire un tour sur le quais gelé d'une gare, manger un morceau, remplir des mots croisés, discuter avec une française du compartiment d'à côté, ouvrir des méthodes de langues russes ou chinoises et essayer d'en retenir quelque chose, faire un peu de couture, regarder à nouveau par la fenêtre et se faire happer par le paysage qui défile...
    La vie est belle et on aurait presque envie d'y rester si on n'avait pas hâte de voir ce qui nous attend au lac Baïkal...
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  • Île d'Olkhon

    20. tammikuuta 2020, Venäjä ⋅ ⛅ -15 °C

    Le paradis pour vous c'est peut-être une île, au milieu de rien. On distingue au loin d'autres bandes de terre, depuis la plage de sable fin. Seul le vent se faufilant entre les arbres vient rompre le silence jusque là total... Une tranquilité salvatrice, loin du bourdonnement du monde. Des animaux crient au loin mais très peu de bruits d'origine humaines se font entendre. La cerise sur le gâteau ? Un cocktail à déguster sur la plage, perdu dans ses pensées.

    Si pour vous le paradis se rapproche de cette description, alors l'île d'Olkhon est un véritable petit paradis glacé. Glacé oui car la seule différence, et pas des moindres, est que le mercure indique 40 à 50°C en deçà des normes paradisiaques. À défaut d'être complètement perdue, l'île d'Olkhon est sur le lac Baïkal et la rive est visible, à quelques dizaines de kilomètres. Le silence ? Seulement troublé par les rares voitures lancées à vive allure sur le Baïkal gelé. Oui parce qu'à cette époque, en plein mois de janvier, la glace et ses dizaines de centimètres d'épaisseur permettent de randonner dessus et même de rouler, tant qu'on n'a pas peur des craquements indiquant que la glace ne résiste qu'à quelques centaines de kilos. La plage y est aussi, recouverte d'une fine couche de neige. Même le cocktail est là et il s'appelle la vodka, radicalement différente de celle trouvable en France et seul breuvage qu'on peut laisser dehors sans peur qu'il gèle ou explose. L'alcool a du bon.

    Mais reprenons depuis le début, comment avons nous atterri ici ?
    Arrivés à Irkoutsk le matin du 20 janvier, nous avons sauté dans un bus direction le Baïkal, pressés d'enfin voir la plus grande réserve d'eau douce au monde. 8h plus tard, le lac est sous nos pieds. Littéralement. Complétement gelé, l'immense étendue d'eau n'est traversable qu'à bord d'un aéroglisseur, astucieux mélange d'un bateau et une auto-tamponneuse. La traversée jusqu'à l'île d'Olkhon ne dure que quelques minutes mais est incroyablement grisante. Des drifts à faire pâlir d'envie les meilleurs snowboarders sur une glace translucide, propulsé par un immense ventilateur à au moins 70km/h : le pied total. Nous arrivons sur l'île qui nous accueillera 6 jours durant, et plus spécifiquement dans sa plus grande ville : Khouzir.
    On se croirait dans un village de pêcheurs, perdu en montagne. Il y a aussi bien des cabanes vendant du poisson que des cheminées fumantes, des plages de sable recouvertes de neige, le lac à deux pas d'une forêt de sapins, une tente et des huskis, attendant tous le retour de l'été. Côté température, il y a celle indiquée par le thermomètre et celle ressentie, souvent séparées d'au moins 5°C. La météo indique -20°C ? Comptez -25°C, un collant, deux paires de chaussettes et le même nombre de gants.

    Pendant nos après-midis de libre, nous avons pu découvrir l'île plus en détails. Ses grandes rues enneigées, ses shops pour ne manquer de rien, son Sham(an) rock, ses touristes (on a croisé quelques groupes de chinois mais on ne peut leur en vouloir, on tombe en plein dans leur semaine de congés hivernaux)....
    L'île d'Olkhon possède une petite église orthodoxe, tenue par Sergueï (cet homme a donc décidé de ne jamais dormir). Posée au sommet d'une minuscule colline, on peut admirer le lac ainsi qu'un bateau complétement gelé qui attend la saison printanière pour pouvoir repartir. Ce n'est pas notre cas, le Transsibérien nous attend à Irkoutsk le soir du 24 janvier, dans quelques jours, nous serons en Chine.
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  • L'île Kharantsy

    21. tammikuuta 2020, Venäjä ⋅ ⛅ -15 °C

    Avec nos deux compares français, Adrien et Jules, nous sommes partis en escapade sur l'île voisine, l'île Kharantsy. S'y rendre par la berge ? Trop classique. C'est en marchant sur le Baikal que nous nous y rendons. 2h de marche sur une glace solide et recouverte de neige. Surréaliste.Lue lisää

  • Philoxenia Place

    23. tammikuuta 2020, Venäjä ⋅ ☀️ -18 °C

    Philoxenia Place est un véritable nid à voyageurs tenu par Sergeï, fondateur du lieu et habitant juste en face, et Daniel, voyageur qui n'a su repartir, tombé amoureux, dans tous les sens du terme. Nous voilà donc installés pour cinq jours. Les résidents vont et viennent, de nouveaux arrivent et partent presque toute les jours. Malgré cela, nous tombons en même temps que deux français arrivés séparément, Adrien et Jules. Le premier voyage en stop depuis 8 mois et a traversé la plupart des pays d'Asie centrale avant d'arriver ici. Le second est familier de la Russie et parle la langue couramment. Il est ici pour quatre mois et voyage en donnant des concerts ici et là. Un fan de Sylvain Tesson et un fin connaisseur de la Russie seront donc nos acolytes le temps de quelques jours (c'est avec eux que nous avons randonné jusqu'à l'île Kharantsy). Deux jours après notre arrivée, nous rencontrons Uriyeol, un sud-coréen en vacances pour deux semaines. Passionné de photos (d'étoiles notamment), Uriyeol est volontaire pour tout ! On coupe du bois ensemble, discutons de son séjour à Grenoble, de Lyon, de son travail chez Samsung, de la Corée, de musique... C'est sa troisième visite sur l'île et au Philoxenia Place : littéralement l'amour de l'étranger, l'hospitalité.
    Le dortoir de Philoxenia accueille toutes sortes d'invités : du couchsurfer (voyageur hébergé gratuitement), au client classique de l'auberge de jeunesse, en passant par les helpers (personne échangeant quelques heures de travail quotidien contre le gîte et le couvert). C'est notre cas.
    Nous ne savions guère à quoi nous attendre niveau travail, il faut bien avouer que ce fût varié. De l'aplanissement de terrain au marteau-piqueur (pour les gars) au rangement domestique et repassage (pour les filles bien sûr) en passant par le coupage de bois à la hache, l'expérience fût riche.
    Le coupage de bois est vite devenu une passion. Couper du bois à la hache, en Russie, dans la neige, pour alimenter un bania, quoi rêver de plus dépaysant ?
    Le bania, c'est l'équivalent d'un sauna mais en beaucoup plus sec et souvent plus chaud, facilement 100°C ou plus. Plusieurs allers-retours entre une pièce surchauffée et une pièce à température "normale" (30°C) avant de se frictionner de neige bien fraîche, rien de tel pour se détendre et bien finir une journée en Russie.

    Vous avez oublié d'aller aux toilettes avant de dormir ? Il va falloir vous rhabiller chaudement, sortir du dortoir, traverser l'enclos des chèvres et des huskis et atteindre la petite cabane en bois au fond du jardin. Folklorique au possible.
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  • Manzhouli, entre Russie et Chine

    26. tammikuuta 2020, Kiina ⋅ ☁️ -14 °C

    C'est au matin du dimanche 26 janvier que nous sommes arrivés à Zabaïkalsk, ville russe à la frontière avec la Chine. Après avoir patienté plusieurs heures, nous passons sans encombres la frontière et montons dans un minuscule train (un wagon) direction la Chine et plus précisément Manzhouli. Nous partons à 11h30 et arrivons à 11h le même jour, merci le décalage horaire !
    Plus qu'une frontière ! Au boarding pass, on prend nos empreintes, vérifie nos visas, nous demande notre pays d'origine, passe nos bagages au rayons X... Mais enfin nous y voilà ! On s'empresse d'aller au ticket office afin de prendre des billets de train. Mais ici débute la descente aux enfers (hyperbole évidemment). On galère en effet incroyablement à acheter des tickets de train pour Harbin. Plusieurs heures passent et différentes personnes tentent (avec plus ou moins de volonté) de comprendre notre souhait de prendre le premier train direction Harbin, au sud-est. Deux heures plus tard, les billets en main, on se pose dans l'immense salle qui nous accueillera 5 heures durant. Il est 13h et notre train part à 18h33. ON A LE TEMPS.

    18h20, le train arrive enfin ! On a très hâte de découvrir autre chose de la Chine que Manzhouli !
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  • Shenyang, la vie dans les gares

    27. tammikuuta 2020, Kiina ⋅ ☁️ -3 °C

    Parti le 26 janvier de Manzhouli, notre train mis 13h pour rejoindre Harbin où nous arrivons au petit matin (6h30). Et là, début de la galère. Pour acheter des billets de train direction Shenyang, il nous fait du cash mais pas moyen de trouver un distributeur ! S'ensuit alors une véritable chasse au trésor : je sors de la gare et vais d'hôtel en poste de police en essayant de faire comprendre que je cherche une grosse banque. On m'indique, me fait des plans sur des tickets de caisse, me parle un anglais très approximatif, un chinois impeccable... Au bout d'une heure et demie je tombe sur le Saint Graal : un distributeur ouvert alors que c'est les vacances ! Je retire un maximum d'argent et tente de rejoindre la gare où Emma doit être morte d'inquiétude. 9h30 sonne quand je la retrouve, en train de lire et qu'on se lance ENFIN en quête des billets de train. Le notre part à 11h35, plus que 2h à attendre : une paille ! Arrivés à Shenyang à 14h, une immense gare nous accueille. Nous avons croisé plusieurs objets insolites : un distributeur de PQ à reconnaissance faciale (incroyablement inutile) et un robot à taille humaine dont nous n'arrivons guère à cerner l'utilité. Un petit repas chaud englouti, on grimpe dans le train à 17h30. Après avoir demandé à un agent du train, nous croyons arriver à Chengde 4h30 plus tard, mais c'est en fait À 4h30 que nous débarquons sur un quai sombre. Un taxi et un coup de fil plus tard, nous sommes enfin dans notre auberge de jeunesse. Ça n'aura pas été sans peine ! Au lit maintenant !Lue lisää

  • Chengde, le temps d'une journée

    28. tammikuuta 2020, Kiina ⋅ ☁️ 1 °C

    Nous voilà enfin arrivés à Chengde ! Après plusieurs jours de train et d'attente dans des gares, on peut se poser dans une très mignonne auberge de jeunesse en pleine cœur de la ville.
    Bon il faut l'admettre, on sent que le Corona virus est dans toutes les têtes. La grande majorité des gens portent des masques et les rues ne sont pas bondées en ces jours suivants le nouvel an chinois. Notre hôte nous a même "offert" des masques pour "lorsque vous serez dans des gares", un peu alarmiste visiblement... La ville de Chengde était auparavant la résidence d'été des empereurs chinois et a donc un immense parc et plusieurs temples qu'on avait hâte de visiter mais à cause du virus, tous ces bâtiments sont fermés.. :'(
    Mais ça ne va pas nous arrêter ! On décide de faire une bonne promenade sur les crêtes des montagnes bordant la rivière Wulie. Allant de petits monastères en sommets légèrement enneigés, nous pouvons admirer la ville vu de haut. On rentre en longeant la rivière gelée alors que le soleil se couche et dévoile un Chengde illuminé. Nous discutons, le temps de la traversée d'un passage piéton, avec une petite fille prénommée Aimi, 6 ans, accompagnée de ses parents et visiblement ravie d'être dans des rues colorées. "Happy New Year !" nous crie-t-elle dans un anglais plus impeccable que la majorité des chinois rencontrés jusqu'ici. Une touche de légèreté qui nous donne le sourire.
    Pour finir la journée en beauté, notre hôte nous a préparé un repas typiquement chinois, version végétarienne ! Riz cantonais, légumes frits et spécialités locales, un repas chaud, au chaud, ça faisait longtemps ! On file ranger nos affaires car demain, on sera à Pékin (pour quelques heures seulement) et après Shanghaï pour plusieurs jours !
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  • Shanghaï et le Coronavirus

    31. tammikuuta 2020, Kiina ⋅ ☀️ 8 °C

    Plus célèbre en ce moment que la bière du même nom : le Corona virus !
    Comment ça ce n'est pas le bon moment pour voyager en Chine ? C'est vrai que nous sommes arrivés sans s'être vraiment renseignés, dans la foulée du nouvel an mais en effet, depuis 10 jours, la Chine vit dans la peur, la psychose même. Les habitants ne sortent de chez eux qu'avec le précieux masque vissé sur le visage et on vous dévisage, voire on vous en offre de manière insistante, si vous n'en portez pas. Chaque entrée de centre commercial ou gare est ponctuée d'une sympathique prise de température : on est donc sur d'être en forme. De Pékin à Shanghaï, les villes chinoises ont renforcé l'entrée des gares et lieux publics et ont surtout fermé tous les lieux touristiques. Musées, expos, tours, temples, cinémas, librairies, même certains parcs ou même les quais du fleuve Huangpu sont cloisonnés sur certaines portions. Impossible donc de visiter les maisons historiques de la ville ou encore d'admirer les collections d'art du musée de Shanghaï. Frustrant au possible.
    Cependant, le virus mêlé aux vacances de printemps dévoile Shanghaï sous un jour inattendu : une ville calme, désertée. Les immenses rues ne sont occupées que par quelques scooters et livreurs de repas, même pas besoin d'attendre le feu vert pour traverser... La ville est silencieuse, on entend juste l'agréable piaillement des oiseaux. Le métro est très peu rempli et un bon nombre de petites échoppes et restaurants sont eux aussi fermés. Compliqué pour nous de trouver où manger végétarien quand les adresses repérées sur internet ont portes closes... Mais on a quand même réussi à bien profiter de la nourriture chinoise ! Dim sum à tout va, soupes de nouilles, riz et même des chow Mai végétarien au champignons, un vrai régal ! Le virus ne nous aura pas empêcher de bien manger, mais peut-être nous empêchera-t-il de sortir de Chine... On croise les doigts.
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  • Street Art, Musique et Chine

    1. helmikuuta 2020, Kiina ⋅ ☀️ 9 °C

    Voyage rime souvent avec culture ! Ce que nous voyons, entendons, découvrons... Il y a ce qu'on découvre sans le vouloir, et ce qu'on choisit qui nous accompagnera. Un bon livre, un album évocateur... Tout ça fait partie du voyage. Comme cette promenade sur les hauts de Chengde, lors de laquelle je ne peux m'empêcher de penser aux films du studio Ghibli, cette douceur et ces paysages typiquement asiatiques agrémentés de neige. On va peut-être se regarder Pompoko ce soir tiens... Sinon, je sais que j'étais très en retard mais je suis en plein dans les bouquins Harry Potter et effectivement, c'est génial ! Je dois être le dernier des abrutis à ne pas les avoir lu mais mieux vaut tard que jamais (j'ai lu les trois premiers tomes en une semaine) !

    Puisque musées fermés, rabattons nous sur ce qui sera forcément ouvert puisque en plein air : les graffitis ! Nous ne nous attendions pas à voir autant de street art dans une ville chinoise ! Du M50 (hub artistique) à l'artiste Miilo, voici quelques photos des meilleurs murs peints, sublimés par l'absence de touristes (exceptés nous bien sûr).

    Lorsque nous sommes partis, j'ai dû arrêter les trouvailles de Baz, mais l'envie m'a repris et en voici donc quelque unes, pour le plaisir...

    1) You de Superparka. Né sur les cendres de We are Match, Superparka révolutionne continuellement la pop française en la rendant hybride et imprévisible. Le nouveau titre du duo est une pépite pop pleine de douceur et parfaitement adaptée aux montagnes chinoises enneigées.
    2) Momentary Bliss de Gorillaz. Le groupe virtuel et emmené par Damon Albarn vient de lâcher un titre en collaboration avec Slaves et slowthay qui donne tout simplement envie de sauter. Une playlist associée est dispo, avec des sons inattendus... La machine a été allumée dit la voix...
    3) Stay '97 de Bowie. Le légendaire chanteur a eu droit à la réédition de plusieurs de ses titres méconnus. I Can't Read, Baby Universal ou encore Stay ont été réédité avec un mastering datant de 1997. L'occasion de (re)découvrir l'artiste sous un jour plus intimiste. Foncez écouter ça !
    4) Relax le Plexus de Miel de Montagne. Porté par un album franc et dansant, l'artiste français vient de lâcher un nouveau titre qui porte la détente comme idéal de vie. Funky et bourré de bonne humeur, le morceau ne peut que plaire.
    5) Into the light de Yuksek. Électro ou funk, Yuksek compose et remix tout ce qui se rapproche de près ou de loin à une musique dansante. Son dernier tube s'appelle Into the Light et je vous mets au défi de ne pas taper du pied.
    6) Vincent Vega de Jimmy Magardeau. Lyonnais d'adoption, Jimmy Magardeau touche à tout en ce qui concerne la musique : pop, rap, électro, rien ne l'arrête. Son dernier morceau s'oriente rap tout en gardant ses textes qui sont devenus sa marque de fabrique.
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  • Shanghaid

    1. helmikuuta 2020, Kiina ⋅ ☀️ 9 °C

    Que dire de Shanghaï ?
    Posés pendant 4 jours dans une grande et sympathique auberge de jeunesse à deux pas du métro, nous ne pouvions rêver mieux. Comble du bonheur, le beau temps est de la partie ! Des petites rues authentique typiques aux immenses avenues, Shanghaï est une ville incroyable, unique, hors du commun... (et fermée !). .Nous sommes instantanément tombé sous le charme de "la ville en amont de la mer" où chaque quartier a sa particularité, son histoire.

    Le fururiste quartier Pudong témoigne à merveille du poids financier que pèse Shanghaï sur la scène internationale. En se faufilant entre les buildings, on se sent tout petits, encore plus lorsque les rues sont vides... Les 324m de haut de la Tour Eiffel sont ici bien peu : la tour Jinmao mesure 420m, le Shanghaï World Financial Center, ou Décapsuleur pour les intimes (du à sa forme), 492m... Mais la plus imposante de toutes reste la Shanghaï Tower, culminant à 632m et désormais couronnée plus haute tour de Chine. Ça donne le vertige.

    Héritage d'une occupation prononcée, l'ex concession française et ses multiples parcs est idéale pour se balader et flâner entre les platanes (typiquement français ça aussi). Autre lieu cosmopolite au possible, la rue Duolun. Au cœur de l'ancienne concession internationale, la mignonne petite rue abrite de luxueuses villas d'époque et même une église à la mode chinoise !

    Nous avons egalement déambulé au coeur de la vieille ville chinoise. Ce quartier clairement délimité ressemble aujourd'hui à un centre commercial en plein air qui attire les touristes. Nous avons au moins eu la chance d'être tranquilles, merci le virus. Les constructions en l'honneur du rat de métal (année 2020) côtoient McDonald's, les maisons d'époque surplombent KFC et les temples chevauchent Haagen Dazs. Le quartier a perdu de son authenticité depuis l'arrivée des touristes. Cependant, dès qu'on s'extirpe de ces quelques rues, le vielle ville chinoise se révèle. Plus populaire, les vêtements sèchent partout où il y a de la place et les animaux vont et viennent paisiblement. Ces petites maisons sont cependant en train de se faire grignoter par les buildings...

    Le cerise sur le gâteau de notre séjour à Shanghaï fût sans conteste le petit Chinchilla café. Intégralement dédié à Mon Voisin Totoro (le sublime film de Miyazaki), le café était fermé mais l'adorable gérante du lieu nous a ouvert ses portes le temps d'admirer les énormes peluches, peintures murales et évidemment les quatre petits chinchillas, adorables souris toutes rondes que nous ne connaissions pas avant aujourd'hui.

    Au final, 4 jours à Shanghaï en même temps que le virus et les vacances, c'était inattendu mais terriblement sympa. On a vu et vécu un Shanghaï anormal, pour le pire comme pour le meilleur. On part avec la hâte de revenir. See you soon.
    🎵 We've been Shanghaid ! 🎵
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  • On est où maintenant ?

    4. helmikuuta 2020, East China Sea ⋅ ☁️ 11 °C

    Bon, reprenons depuis le début.
    Nous sommes à la gare de Shanghaï, le 3 février 2020. Nous venons d'acheter des billets de train de nuit à destination de Guilin, dans le Sud de la Chine. Une auberge de jeunesse a aussi été réservé dans la foulée, histoire d'avoir un endroit où dormir demain soir. On s'est posés un peu plus tôt au Chinchilla café, le temps de souffler un coup et de checker les dernières actualités. On parcourt le Monde et que voit-on ? Le Vietnam vient de fortement restreindre l'entrée de son territoire aux personnes arrivant de Chine. Donc nous. Or, nous descendions à Guilin pour ensuite continuer vers le Vietnam....
    Notre train part dans 10 minutes. On discute rapidement, pèse le pour et le contre, les alternatives qui s'offrent à nous. C'est décidé. On court demander si on peut se faire rembourser les billets de train. Oui, à 80%, c'est largement plus que ce qu'on espérait. On annule et nous voilà dans le métro avec une idée en tête : quitter la Chine le plus tôt possible, pour éviter le rapatriement en France. La seule option terrestre est le Laos mais nous ne sommes même pas sûr d'y être acceptés... L'évidence s'impose, on va devoir prendre l'avion. Mais vers où ? Corée ? Japon ? Thaïlande ? Les Amériques carrément ?
    C'est au pays des cerisiers en fleurs que nous décidons de nous rendre. De retour à l'auberge que nous avions quitté le matin même, on compare, analyse et constate qu'un vol Shanghaï-Osaka part demain soir, on sera dedans.
    On est bien déçus de ne pas avoir pu profiter d'avantage de la Chine, mais les circonstances obligent. On a beau piétiner nos principes, on est quand même bien contents à l'idée de se rendre au Japon, et quant à prendre l'avion, on pense rester au moins quelques mois là bas. Enfin si notre budget le permet...
    Mais nous n'avons pas dit notre dernier mot à la Chine (encore aurait-il fallut qu'on parvienne à prononcer le premier !) et on espère bien revenir, un jour...
    À l'heure où nous écrivons ces lignes, nous sommes dans une chic auberge de jeunesse en pleine cœur d'Osaka, un visa de 3 mois en poche et une énorme envie de découvrir un pays qu'on pensait ne jamais voir. Quelle aventure !
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  • Osaka, premier aperçu du Japon !

    5. helmikuuta 2020, Japani ⋅ ☀️ 10 °C

    C'est avec plaisir (et surprise) que nous avons passé les deux derniers jours à Osaka, ancienne capitale du Japon et troisième ville du pays. Premier apperçu de la culture nipponne, Osaka nous en a donné à voir de toutes les couleurs (surtout la nuit). Des jardins zen et temples parsemés dans la ville aux gigantesques enseignes publicitaires et néons lumineux, cette ville est au top du modernisme et de l'autenticité.
    Internationalement (re)connue, la cuisine japonaise est encore plus présente à Osaka, autrefois appelée "garde-manger de la nation". Le quartier de Dotonburi, et celui autour de Shinsekai Street et son imposante tour regorgent de restaurants aux enseignes surplombant le passant. L'exact opposé de cette rue grouillante ? Un jardin zen typiquement japonais, situé à deux pas. Canards pataugeant entre les îlots du petit lac, bonsaïs, cascade ruisselante, tout y est dans le plus grand des calme. Quelques rues plus loin nous avons pu nous promener dans le complexe du plus ancien temple bouddhiste du Japon, Shi Tennō, représenté par une croix gammée sur Maps... Nous avons également pu croiser de nombreux temples, cimetière traditionnels et bâtiments authentiques, encastrés entre les immeubles, sur notre chemin vers le château d'Osaka ! Reconstruit en 1930 après sa partielle destruction, le château ne ressemble à rien de nos contrées occidentales. En effet, on a plus à faire à une tour (très classe) entourée d'impressionnantes douves faites d'énormes pierres et plantée au milieu d'un charmant parc, assailli par les touristes et instagrameuses.
    Le soir nous nous rendons dans le quartier de Namba, où a lieu toute la vie nocturne de la ville. À la nuit tombée, le quartier s'illumine, les immenses écrans s'allument, les boutiques s'animent, les touristes arrivent et se joignent au japonais.e.s de sortie. Nous avons pu y expérimenter les joies et déceptions de la commande à l'aveuglette et vivre un grand moment d'incompréhension face à des aliments crus que nous pensions devoir cuire sur la plaque en face de nous, mais qui se mangeait finalement crus (le tofu cru, vraiment ?). Restés sur notre faim, heureusement que les FamilyMart sont là ! Répartis à raison d'un tous les 200 m (sans exagérer), ces superettes vendent autant des brosses à dents que de succulents buns parfaits pour combler un petit creux. C'est donc la panse pleine, le cœur léger et la tête remplie d'images que nous terminons cette journée osakienne. On ne va plus vouloir partir du Japon à ce rythme là !
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  • Japonais, français et anglais !

    6. helmikuuta 2020, Japani ⋅ ⛅ 4 °C

    Grâce à mon ancien prof de piano (merci Nicolas !), nous avons pu entrer en contact avec plusieurs japonaises qui avaient l'air ravis d'avoir des européens chez eux.
    Une proche amie de Nicolas, Naoko, nous a envoyé le contact de Yuko, une prof d'anglais japonaise qui a voyagé aux quatre coins du monde. Nous dormons donc chez elle jeudi 6 février. Le deal est qu'elle nous héberge et nourrit et que nous.... Donnons des cours d'anglais ! Excités a l'idée de parler anglais à des japonais débutants alors que nous sommes français, on essaye de préparer ce qu'on peut dire et apprendre à des enfants de 8 à 12 ans. Au final, il s'agit plutôt de "cultural exchange" que d'un véritable cours. Nous nous retrouvons donc à parler de la France, de Lyon, du vin du Beaujolais, des Alpes, du fromage, de Grenoble, de Paris (et même de Johnny !) en anglais, à des petites japonaises qui ne comprennent sûrement pas grand chose...! Trois fois 20 minutes de cours particulier ! L'ordinateur aidant, on montre les églises françaises, la raclette, la coupe Icare, les petits déjeuners à la française... Rien de tel qu'une image pour capter l'attention. Une super chouette expérience qui nous fait pratiquer l'anglais : tout le monde est content !
    Ça se corse quand nous parlons à la troisième élève... Forte de nos deux cours bien passés, on est sereins. Mais elle a une botte secrète : du haut de ses 11 ans, elle est passionnée d'histoire française ! Elle a imprimé des feuilles entière d'événements marquants et possède même un manga intitulé Marie-Antoinette ! Donc quand elle nous demande ce qu'il s'est passé en France en 1582, on est un peu bouche bée...
    Vous savez vous ce qu'il s'est passé en 1582 en France ??! Bah pas nous. On a donc expliqué Jeanne d'Arc, la guerre de Cent ans, les huguenots, la royauté, les guerres de religion, et tout ça en anglais s'il vous plaît. Un véritable bain linguistique des plus enrichissants.
    Yuko, notre hôte, a été d'une incroyable gentillesse ! En plus d'avoir une chambre privée pour tous les deux, elle est venue nous cherché à la station de train et nous a préparé un succulent repas chaud le soir, que nous avons apprécié avec plusieurs de ses élèves.
    Marié à un japonais, Yuko a fait ses études aux États-Unis et est par la suite devenue prof d'anglais. Le hic ? Il n'y a pas de cours d'anglais dans le milieu scolaire japonais ! Ce qui signifie que ses élèves viennent après les cours, entre 16 et 19h pour apprendre la langue de Shakespeare.
    Grâce à son anglais parfait, on peut parler de voyage, de famille, de politique... Yuko a visité la Malaisie, l'Allemagne, les USA... Elle nous parle de son dégoût de Disneyland alors que son mari adore, du fait que les japonais respectent scrupuleusement les règles et ne militent donc jamais.
    Yuko nous a organisé tout notre itinéraire de la journée ! Minoh station, promenade en forêt, cascade, train, musée des nouilles instantanées...
    Lorsqu'on arrive à celui-ci, une dame vient nous voir : Yuko a appelé le musée pour s'excuser de nous avoir indiqué le mauvais prix pour le train ! L'hospitalité japonaise à son paroxysme et un séjour qu'on ne risque pas d'oublier !
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  • Kobe et l'hospitalité japonaise

    8. helmikuuta 2020, Japani ⋅ ⛅ 9 °C

    À deux pas d'Osaka en train, Kobe est internationalement connu pour son bœuf mais ce n'est sûrement pas pour ça que nous y sommes allés. Le réseau japonais ayant une fois de plus fonctionné tout seul, nous sommes tout d'abord accueillis deux nuits chez Mika, la collègue d'Akiko, puis chez Akiko, la sœur d'une amie de Nicolas (ancien prof de piano des Hervé), il faut suivre !
    Cela nous a donc permis de visiter Kobe, petite ville cosmopolite qui a misé sur le tourisme et c'est peu de le dire ! Musée de la ville, de la lampe, des arts maritime, commémorant le séisme de 1995... Tout est visitable ou presque ! Plantée au milieu de l'esplanade portuaire, la tour rouge est le symbole de la ville. Deux autres lieux "à visiter" à Kobe : Chinatown et un ancien quartier aux maisons européennes, pas forcément le plus intéressant pour nous mais on mange bien dans le premier et pouvons acheter des "couvenir" au second... Connue comme étant la ville où est née le jazz (japonais bien sûr) on s'est posé dans un bar jazz pour écrire, boire une bière et dessiner. Nous avons également vu visiter de nombreux temples en se promenant dans la ville, certains bondés et d'autres vides et même voir une gigantesque statue de bouddha.
    Mais ce qu'on gardera le plus de notre séjour à Kobe c'est l'hospitalité japonaise !
    Tout d'abord chez Mika qui habite avec son mari et ses deux petites filles, dans un appartement sur les pentes du Mont Rokko. Bien qu'on peine à se comprendre par moments, sa famille est aux petits soins pour nous et nous accueille comme des rois. Nos quelques conversations se seront donc limitées à Star Wars et la nourriture japonaise.
    Toujours est-il que les japonais accueillent les étrangers les bras ouverts ! Et encore, nous n'avions pas encore rencontré Akiko... Habitant tout en haut de la montagne, Akiko vit avec ses deux filles, Mika et Yuka ainsi que son oncle. Sa maison est sublime, en rond et avec une immense baie vitrée donnant sur toute la baie d'Osaka et Kobe. Improbable mais vrai : nous dormons dans le temple juste en face. Perdu au milieu de la forêt, les deux sœurs nous emmènent à travers les bois, voir la chèvre Wolf (ça ne s'invente pas), elles jouent au cartes avec nous (une intéressante variante japonaise du président) et le soir nous allons tous les cinq manger dans un restaurant de sushis. Tapis roulants amenant les plats, écran pour commander, poké balls larguées tous les 10 assiettes rendues, et même des sushis végétariens ! On essaye évidemment de payer en partant, au moins notre part, mais Akiko refuse catégoriquement et tient à nous inviter. Tout au long de notre séjour, celle-ci nous fera goûter toutes sortes de mets japonais : les Kinkan, des mini clémentines locales, les Gomadango, boules de riz sucrées recouvertes de graines de sésame, des mochis, de la liqueur de pêche, des gâteaux tipiques... Mais aussi des sucreries variées, tant en terme de couleurs que de goût ! Notre vocabulaire japonais s'est donc un peu développé, mais uniquement le champ lexical de la nourriture !
    Pour notre dernier jour ensemble, Akiko nous emmène aux sources chaudes d'Arima. Situées au fin fond du Mont Rokko, on découvre jardins zen, maisons authentiques et allons évidemment au restaurant tous ensemble ! Akiko nous dépose à la gare la plus proche pour qu'on se rende à notre HelpX prévu...
    On ne peut pas assez les remercier pour tout ce qu'elles nous ont offert et partagé avec nous. Leur générosité nous à gêné par moments tellement elles ont fait d'efforts pour nous parler, nous faire découvrir la nourriture, la culture japonaise... Et les coutumes, que l'on comprend peu à peu, malgré notre désarroi quasi permanent... On est pas près d'oublier notre séjour kobeen !
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  • HelpX à Tambasasayama

    23. helmikuuta 2020, Japani ⋅ ☁️ 7 °C

    Konnichiwa !
    Nous revoilà après deux semaines passées dans un HelpX à côté de Tambasasayama, une petite ville au Nord de Kobe. En échange de plusieures heures de travail par jour, nous sommes logés et nourris par Anna, Gen et leurs 4 enfants, Mio, Jin, Noa et Cohen. Famille d'origine américaine qui habite depuis plus de 10 ans dans la province du Kansai, on parle aussi bien anglais que japonais chez eux et la cuisine est tout aussi diversifiée, pour notre plus grand plaisir ! Soupe miso, curry, nouilles udon, salades variées... On a pu reprendre le poids que nous avions perdu dans le Transsibérien !
    Côté travail, nous avons creusé des tranchées, aidé à cuisiner, nourri les animaux, déplacé du bois, fait des buttes, coupé du bambou et bien d'autres travaux variés... Tout ça en plus de faire (beaucoup !!) de vaisselle et de ranger derrière les enfants. Oui car la journée, ici, la maison se transforme en école démocratique où une dizaine d'enfants entre 5 et 12 ans viennent apprendre de manière autonome et libre. Un peu trop libre à notre humble avis, surtout que nous nous retrouvions régulièrement à ranger et laver derrière eux, pas très autonomisant donc...
    Après cinq jours de travail, nous voilà en weekend ! Nous avons pu en profiter pour bouger un peu autour de chez eux, faire de la rando dans les monts environnants ou visiter la ville de Sasayama. Situées à une petite heure en vélo, les principales attractions sont les ruines d'un ancien château ainsi que les petites rues commerçantes d'époque, bien conservées. Cette escapade est avant tout une bonne raison de se promener en vélo dans les environs ! Loin des métropoles, la campagne japonaise est charmante, entre superbes maisons à l'architecte traditionnelle, champs au pieds des montagnes et les petits temples parsemés ici et là. D'autant plus que nous avons eu la chance de voir le paysage sous toutes les météos : pluie, soleil, grêle et même neige ! Une ambiance différente à chaque fois.
    Deux semaines un peu hors du temps, où on a pu se reposer, profiter, bien manger et préparer la suite de notre épopée !
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  • Kyoto et ses 2000 temples !

    2. maaliskuuta 2020, Japani ⋅ ☀️ 15 °C

    Célèbre à travers le monde, il nous fallait au moins une semaine pour profiter pleinement de Kyoto, l'ancienne cité impériale !
    Notre séjour s'est divisé en deux temps : 2 nuits chez un couple d'américains qui accueillent des couchsurfers puis 4 nuits dans un super hôtel !
    Par où commencer ? Des temples bouddhistes au sanctuaires shintos, la ville regorge de lieux de culte plus beaux les uns que les autres. Le Kinkakuji et son pavillon doré posé au milieu d'un joli étang ? L'imposant Kiyomizu-dera perché sur la coline ? La montagne sacrée et ses Toris éparpillés surplombant le Fushimi-Inari ? Le Kinkakuji, son pavillon argenté et un jardin zen comme on en voit rarement ? Ou plutôt l'intimiste Hōnen-in perdu dans la forêt ? Il y a l'embarras du choix et 1 mois ne suffirait pas à parcourir l'ensemble de ces sublimes lieux, du plus touristiques au plus confidentiel.
    Mais Kyoto ce n'est pas que des temples, même si on pourrait le croire. C'est aussi une multitude de rues commerçantes aux enseignes dans toutes les langues où on peut déguster des sucreries locales, acheter des souvenirs, louer des kimonos à la journée ou bien se poser pour manger des ramens. La gare, moderne, où de jour comme de nuit, une passerelle vitrée enjambe la station ferroviaire et offre une vue à 180° sur la ville. Passé 20h, les immenses escaliers s'illuminent et dessinent les multiples symboles du Japon : le saké, les Toris, la zen attitude... et les bambous évidemment ! La forêt d'Arashiyama, située au nord-ouest de la ville est connue pour son passage au cœur des bambous (et des instagrameuses.eurs mais passons). Après avoir visité le sublime jardin du Tenryuji temple, on s'enfonce entre les immenses arbres sur plusieurs centaines de mètres pour déboucher sur un enchaînement de petits temples "kawaii" ! Kyoto c'est aussi synonyme pour nous de nouvelles découvertes culinaires ! Salé autant que sucré, la ville a de quoi gâter la panse et la palais. On avait déjà goûté les soupes aux udons, ces pâtes typiquement japonaises mais mélangées à du curry c'est encore meilleur ! Côté sucré, il y en a aussi pour tous les goûts ! Les yukos (mélange d'haricots rouges dans une pâte de riz), mochis et autres onigiris sucrés (riz coloré enveloppé dans une feuille de cerisier) ont failli avoir raison de notre portefeuille !
    Notre semaine à Kyoto a été l'occasion de profiter, de découvrir à pieds les différents quartiers de la ville, de se perdre dans les petites rues ou de tomber sur de charmants temples au détour d'un centre commercial. Mais nous voilà déjà repartis à la montagne : direction la péninsule de Kii !
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  • One Piece, japonais et Totoro !

    9. maaliskuuta 2020, Japani ⋅ ⛅ 18 °C

    Un petit billet culturel, un de plus !
    Japon oblige, j'ai commencé un manga ! Et quoi de mieux pour entrer dans le genre que le manga le plus vendu de l'histoire (460 millions d'exemplaires !!), j'ai nommé One Piece ! J'ai englouti les 7 premiers tomes des fantastiques histoires du pirate Luffy... Avis aux connaisseurs : que conseilleriez-vous à quelqu'un qui débute en manga ?? C'est pas pour tout de suite mais bon on sait jamais.

    Côté Japon sinon, Kyoto comme Osaka offrent pas mal de galeries d'art ouvertes et gratuites ! On y trouve de tout et c'est l'occasion de découvrir l'art contemporain japonais ! La pop culture japonaise est comme les temples : omniprésente ! On croise des Pokémons en chaussettes, un Totoro en 2 × 2m, un magasin dédié au studio Ghibli, des mangas occupant une dizaine de rayons par centre commerciaux... Nouveauté et pas des moindres : on s'est (enfin) mis au japonais ! C'est pas évident mais grâce à des livres (on a investi dans un lire normalement destiné aux enfants de 5 ans !) une application et beaucoup de conseils, on est en train d'apprendre les différents alphabets et symboles (Hiraganas et Katakanas)... c'est une dynamique complétement différente mais on s'accroche ! On vous tient au jus !

    Sinon j'ai repris les trouvailles musicales mais une fois par semaine et plusieures d'un coup... Elles sont toujours disponibles sur mon Instagram et Facebook pour ceux en manque de nouveaux sons ;)

    PS : Aller voir dans les photos, on est tombé sur un restaurant "français" avec un menu, disons... original !
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  • Dans un Ryokan sur le Kumano Kodo

    19. maaliskuuta 2020, Japani ⋅ ☀️ 17 °C

    Après un séjour d'une semaine à Kyoto, nous voilà dans les montagnes de Kii et plus précisément au sommet de l'une d'entre elle ! Nous avons trouvé refuge (le Coronavirus ne nous aura pas !) dans un Ryokan, auberge traditionnelle japonaise appelée Kirinosato ("village dans la brume" littéralement) , situé sur le Kumano Kodo. Équivalent nippon du chemin de Saint-Jacques de Compostelle, le Kumano Kodo est un ancien sentier de pèlerinage sacré qui traverse la péninsule de Kii d'Ouest en Est. Nous avons eu l'occasion de l'arpenter les 10 premiers kilomètres et la rando est juste sublime !

    Logés dans une mignonne tiny house (pas très bien isolée mais avec une superbe vue sur les montagnes), nous travaillons 6h par jour, réparties de façons différentes selon les besoins et le temps qu'il fait. Ciel bleu et soleil ? On peint la balustrade, desherbons et coupons du bois pour le feu. Pluie battante et mer de nuages ? On prépare les chambres pour le soir, rangeons des placards encombrés et lavons toutes les surfaces de l'auberge. Et tous les soirs, on aide dans le restaurant pour préparer la nourriture, faire la plonge et le service, en japonais bien sur.
    On travaille aux côtés de Célia et Robin, déjà expérimentés en restauration (ils sont respectivement sommelière et chef et ont travaillé, entre autre, chez Alain Ducasse) et en japonais puisque ça fait un an qu'ils l'apprenent dans le but de venir vivre au Japon. On profite donc bien de discuter en français avec eux, même si se développe très vite une team "ladies", et une team "boys", ce qui amène les mecs à porter et couper du bois pendant que les filles font les chambres et la poussière... On commence à être habitués malheureusement. Ce bémol est cependant laaaaargement compensé par la succulente nourriture : les repas ici sont incroyables ! Okonomiyaki (sorte de pankake salé), gyoza, tempura, sushis, soupes misos, nouilles soba ou udon, mais aussi soupe à l'oignon, pizzas et saké ! Le tout végétarien pour notre plus grand plaisir ! Robin apprend la cuisine japonaise et nous en fait profiter en même temps qu'on goûte aux plats de la chef Morisan. On a même préparé nos propres Gyozas végétariens et pizzas au feu de bois ! Le tout au son du flamenco, le propriétaire étant un grand fan du style espagnol.

    Notre temps libre est lui aussi varié et productif ! On lit (mangas, actualités internationales, sagas et livres de voyage), écrit, progresse doucement mais sûrement en japonais, profitons de la vue... Un seul jour de congé par semaine, on prie à chaque fois pour qu'il fasse beau le jour J afin de pouvoir arpenter le Kumano Kodo ! Mais c'est rarement le cas...

    Le soir, après avoir fait la plonge et lavé la cuisine comme il se doit, on mange avec Jian, propriétaire de l'auberge à la vie rocambolesque et Ikita, employé depuis plusieurs années. Ce dernier nous a d'ailleurs gentiment emmené en ville pour faire des emplettes dans un "100 yens store" (où nous avons pu acheter des cahiers de japonais pour enfant de 5 ans à moins de 1€), goûter des takoyakis (sans poulpe) et aller pour la première fois dans un batting center.

    Mais le meilleur moment de la journée arrive le soir : le onsen ! Après l'effort, le réconfort ! Le onsen est un bain chaud (environ 40°C), il faut bien se laver avant de rentrer, nu.es, dans l'eau chaude, d'un côté pour les hommes et de l'autre pour les femmes. Ces bains publics sont l'occasion de se détendre et d'emmagasiner assez de chaleur pour passer la nuit dans notre mignonne mais froide petite maison en bois.
    On a connu pire comme train de vie !

    Au final, être logés chez Jian nous aura fait prendre conscience de l'opportunité que représente Helpx. Sans ça, nous n'aurions jamais été dans un Ryokan, encore moins sur le Kumano Kodo, faute de budget. Nous n'aurions pas autant découvert les nourritures, cultures et langue japonaises. Et encore moins dans un aussi beau cadre !
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