Barón

Hier mes amis quelle catastrophe. Un ténor de variétés qui se prend pour Elvis et pavarotti en même temps, qui hurle dans son micro, avec tellement de réverb et d'écho que tout est inaudible, sans oublier la mise en scène ridicule et un mauvais éclairage... En gros, c'était super! Donc passons.

Ce matin, réveil à Valparaiso, le premier port du Chili. En effet, dès que nous jetons un oeil par la fenêtre, c'est une ville immense qui nous apparait. Au pied de plusieurs collines toutes recouvertes d'habitations de toutes les couleurs, des quartiers plus récents réunissent les quelques monuments ou bâtiments à voir.
Pour y accéder, ce n'est pas simple: une fois la passerelle descendue, il nous faut prendre une navette qui nous amène en 5/6 minutes à l'autre bout du port, au terminal des croisières. Mais là, comme il n'y a rien, il faut prendre une seconde navette qui nous mène à une station de métro. De là, nous avons pu marcher un bon moment dans des rue très...typiques et faire un tour dans le marché au puces local. Un peu plus loin, le marché aux légumes, très vaste et toujours aussi...typique. Les chiliens que nous avons croisés se sont révélés très sympas et pas envahissants pour les touristes.

Anecdote: hier au soir dans notre cabine, une note d'informations nous indiquait qu'il fallait faire attention aux pickpockets qui repéraient les touristes et les croisiéristes. Ok. Ce matin, à la descente du bateau, un cadeau nous attendait: un panama a été distribué à chaque passager. C'est gentil, mais pour la discrétion...

Cet après-midi donc, excursion. L'occasion de râler un peu. Au lieu de nous emmener dans les points essenntiels de Valparaiso, voilà t-y pas qu'ils nous dirigent vers un musée de la ville voisine, Vina del Mar, puis vers son somptueux bord de mer bordé d'immeubles affreux où il n'y a rien à voir. Enfin, après une promenade collective (« restez groupir! ») nous avons repris la direction de Valparaiso pour nous arrêter sur l'une des places essentielles, la Plaza Soto Mayor. De là, nous nous sommes éclipsés le temps de grimper sur une des collines par un escalier dur-dur. Mais , en haut, celà valait le détour. Et retour au bateau.

Demain, journée libre. Nous repartirons avec le métro vers la même place et emprunterons un autre escalier ou le funiculaire pour découvrir une autre colline et toutes les fresques qui décorent chaque mur.

En fait, ils ont tellement la trouille qu'il arrive quelque chose qu'ils évitent tous les endroits qui ne seraient pas sûrs à 120%! Place de la cathédrale... on ne s'y arrête pas.Read more