Ecuador
Cantón Pastaza

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Travelers at this place
    • Day 25

      Cours d’Arts Plastiques

      June 10, 2022 in Ecuador ⋅ 🌧 17 °C

      Une belle matinée pour se lever à 6h du matin et préparer le petit déjeuner aux 10 volontaires (dont nous) ! Au menu c’est salade, riz, légumes et bananes, on a de l’énergie pour travailler comme des acharnées. Sauf qu’il pleuuuut il pleuuuut énormément et on ne s’entend quasiment pas à cause des gouttes qui tombent sur le toit en tôle.

      Alors, ce sera retour au collège, à 8h c’est Arts Plastiques avec Lupe qui nous fait confectionner des petits bols en fil de fer pour pendre des plantes aux arbres de l’Amazonie. Anais est la première de la classe tandis qu’Emma et Oriane doivent s’y reprendre à deux fois avant d’obtenir un « perfecto » bien mérité. On entend des petits cris au loin, les singes sont là !! Mignons ? C’est un euphémisme ! Ils sont adoraaaaaaables ! Lupe leur donne des bananes sur les arbres autour de la maison tous les jours. On dépose leur graal entre les branches et quelques minutes après, une dizaine de peluches vivantes se goinfrent sous nos yeux.

      Pour rester dans le thème nature, on va accrocher nos petits bols en fer dans les arbres après les avoir remplis de terre et de fleurs, c’est très romantique, sympa la déco, on filera le conseil à Valérie Damido.

      Cet aprem ce sera nettement plus calme, on reste tout simplement dans la chambre pendant des heures à geeker et à discuter.
      Ce soir c’est gros gros concert (il n’y avait personne à part des gouttes de pluie une fois encore) sur la place de Puyo, on n’aura pas tenu longtemps dans la jungle. Au programme c’est nachos et frites de yuca, on se régale avant d’aller se coucher sous nos moustiquaires adorées.

      Juju
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    • Day 31

      Nos potes les indigènes

      June 16, 2022 in Ecuador ⋅ ⛅ 21 °C

      Nouvelle journée pour vos pachas dans leur villa. Nouveau matin, nouveau sauna dans la chambre ensoleillée. Anais et Emma se sont lancées dans une préparation de pancakes à là bananes dont le seul ingrédient identique à celui de la recette est la banane. Comme quoi une recette ça peut être utile, il se trouve que ça n’a pas le goût escompté mais que c’est quand même très bon, vive l’innovation.

      Autre endroit à visiter, on se dirige vers la shell à quelques kilomètres de notre hôtel. C’est une petite ville à quelques kilomètres, à laquelle on tente d’accéder car on cherche désespérément des fruits. Les deux chiens de la maison nous accompagnent et nous protègent. L’un d’entre eux fait peur à tous les chiens et l’autre a peur de tous les chiens. On passe par un barrage accompagnés par un indigène qui nous aide à convaincre ses amis de nous laisser passer.

      On trouve de belles cannes à sucre qui me rappellent la Guadeloupe, des noix de coco, de l’ananas, de la pastèque et des abricots, c’est le jackpot !

      Pareil au retour, on discute un petit peu avec des manifestants très gentils et on rentre à la maison manger notre salade de pâtes puis salades de fruits. A noter qu’on a trouvé un taxi et que les chiens nous ont suivies en courant sur tout le chemin, ils sont quand même mignons.

      Ce soir, on regarde un reportage sur le petit Gregory, super ambiance dis donc !
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    • Day 29

      Les divas de l’amazonie

      June 14, 2022 in Ecuador ⋅ ☁️ 20 °C

      Bon faut bien travailler à un moment, et ce moment c’est ce matin apparemment. Pendant qu’Oriane et Anais ont l’immense privilège de nettoyer la maison (leur méthode : mettre de l’eau sur la poussière avant de balayer, à ne surtout pas reproduire chez vous), Emma et moi sommes assignées au lavage des bottes en plastique (histoire de remuer le couteau dans la plaie après la dure rando en bottes d’hier). Ah tiens, elles étaient en fait jaunes ces bottes marrons !! Tout est astiqué et brillant, on doit maintenant transporter tout un tas de bois à l’autre bout d’un chemin. On s’y met à 4 avec nos 8 biceps. On se sera bien marrées grâce à nos galères. 1h30 de travail, c’est déjà énormes pour vos 4 sudistes, et on commence à en avoir marre du manque de confort dans ce volontariat. On ne sent pas de réelle connexion avec les locaux et les autres volontaires, alors on décide de se diriger vers la ville !

      Un petit restau parce qu’on en peut plus du riz, quelques courses pour se faire à manger ce soir, beaucoup beaucoup de biscuits et bonbons, et c’est parti !

      Point sur la situation politique : c’est la m****. On prend un taxi pour nous emmener à notre hôtel et celui ci se voit arrêté avant la destination finale à cause d’un fameux « Paro », puisqu’un barrage de pierre empêche les voitures de passer sur la route. Les indigènes munis de leur plus beau maquillage et de leurs lances bloquent les routes du pays pour faire réagir le gouvernement. Voilà qui ne nous arrêtera pas, on continue la route à pied.

      Et là, on se dit qu’on a bien fait. Un chemin magnifique, arboré avec un paysage amazonien à couper le souffle nous mène vers une magnifique maison qui se trouve être notre hôtel particulier puisque nous sommes nous 4, seules, dans cette grande villa dans la nature. En plus on a retrouvé nos copains les cafards dans la maison, une aubaine !

      Ce soir c’est cinéma dans le lit sur notre écran plat, vraie douche et dodo dans un lit des plus confortables.
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    • Day 28

      30 chutes dans des bottes en 44

      June 13, 2022 in Ecuador ⋅ 🌧 15 °C

      Aujourd’hui c’est lundi, et le lundi chez Lupe normalement tous les volontaires travaillent le matin et se reposent l’après midi (comme mardi mercredi jeudi et vendredi enfin comme tous les jours sauf le week end quoi). Mais Pato, le fils biologiste (et non pas biologique même si c’est aussi le cas) de Lupe nous propose plutôt une petite balade vers une jolie cascade pas loin et facile d’accès je cite. Ne pas travailler et aller se baigner à la place ? Volontiers, allons y !
      Apparemment une grève des transports en raison de la hausse du coût de la vie commence aujourd’hui. On trouve quand même un bus pour nous mener à la balade, dans lequel on saute !

      La balade commence tranquillement sur un chemin somme toutes facile. Mais on garde à l’esprit qu’avant de partir, Pato nous demande de prendre des bottes de pluie. Bon. Ah ben on commence à savoir pourquoi, on se retrouve dans un champ de canne à sucre « casse-gueule » comme dirait l’autre. Puis, rapidement, une rivière à traverser, c’est le moment de chausser ses bottes. Deuxième rebondissement, nos bottes sont environ 4 pointures au dessus des nôtres, et je me rends vite compte qu’un petit trou a trouvé sa place à l’arrière de ma botte gauche. Rapidement c’est la piscine municipale dans mes chaussures, alors je regarde le superbe paysage pour oublier. Mais pas trop parce que sinon je dérape et je tombe. Ça en est déjà trop pour Oriane et Anais qui sentent le truc venir et qui rebroussent chemin pour aller se faire cuire un bon plat de pâtes. Avec Emma on est en manque de sport et on décide de continuer avec notre guide Pato et les autres volontaires.
      Rapidement c’est fort boyard qui commence. Arbres à chevaucher, enjamber ou traverser, pentes glissantes, plantes piquantes, c’est l’Amazonie la vraie.

      Pour ajouter un peu de piment, imaginez mes bottes en 44 qui s’enfoncent dans la boue (ou plutôt marécages) et mes pieds qui sortent de la boue sans mes bottes quand j’essaie de me dépatouiller. Bref j’ai fini en chaussettes dans la boue, mais vivante et avec le sourire grâce à Emma qui est une très bonne grue et qui m’a sauvée de plus une flaque de boue.

      La cascade ? Bof, sympa mais sans plus ! En tous cas on l’a fait et on s’en souviendra longtemps ! Mes fesses s’en souviendront en tous cas, grâce à mes environ 30 chutes.

      Le reste de la journée sera composé de : manger et dormir, un programme plus que mérité.
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    • Day 27

      De la fève à la tablette

      June 12, 2022 in Ecuador ⋅ 🌧 14 °C

      Le 12 juin c’est colonie de vacances en Amazonie ! On a tout un programme avec une équipe 100% féminine composée de vos 4 héroïnes préférées, de 5 volontaires et de notre hôte Lupe.

      Qui a dit que le dimanche c’était grasse matinée ? Non non, à 7h30 nous sommes déjà parties direction le marché. Et quel marché ! Le cours saleya n’a qu’à bien se tenir, on observe des centaines de stands allant des bracelets en perles au poules et aux escargots géants en passant par les vers comestibles et les centaines de légumes. Avec tout ça on n’a toujours pas eu le temps de déjeuner ! On s’assied à un stand du marché et Oriane Emma et moi commandons un sandwich fromage (si on peut dire) avocat. Quelle erreur ! Carton rouge pour l’avocat qui est tout bonnement ignoble et dont on se passera largement. Ni une ni deux on s’est rattrapées sur des petits biscuits aux supermarché du coin, on perd pas le nord.

      Direction le plus beau point de vue de la région, Indichuris. On prend un bus et après une petite balade on se retrouve dans un endroit magique. Balançoires face aux vide (je m’en suis largement passée vous vous en doutez), tunnels effrayants (Anais s’en est bien passée également), escaliers….on arrive en haut du point de vue et on se prélasse sur les hamacs face à une vue époustouflante. Pour se divertir on regarde les shootings photos à rallonge des Équatoriens qui n’en finissent plus, de face de dos de profils cambré pas cambré, des Vogue Équateur.

      Dernière activité de la journée, on passe dans une ferme qui fabrique du chocolat de la fève à la tablette. On participe à tout le processus qui demande plus de calories que la tablette elle même. Ça se mérite !
      Un petit chocolat chaud pour se donner de l’énergie et ça repart ! On passe quand même voir les porcs de la ferme et….mais ce sont des géants, jamais je n’ai vu de porcs si gros ! Ils font au moins notre taille c’est impressionnant.

      On termine en repassant par le marché pour une session courses des plus endiablées. Préparez les biceps car on porte des centaines de bananes et des kilos de légumes et autres produits du marché. On s’endormira donc en moins d’une minute.
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    • Day 26

      La plus grande pharmacie du monde

      June 11, 2022 in Ecuador ⋅ 🌧 16 °C

      Est ce que 12 heures de sommeil sont raisonnables ? Peut être, mais en tous cas elles sont nécessaires aujourd’hui. Après avoir été réveillées par les singes sur le toit en tôle cette nuit, on se rattrape ce matin en pionçant comme jamais. Passons donc directement à l’épisode « après-midi ». Lupe nous propose d’aller faire une petite balade dans leur Finca et de nous expliquer tous les bienfaits des plantes médicinales. Arbre aux racines-pénis, fleurs bouche de femme, tronc râpe à fromage, hayauaska…les plantes sont plus originales les unes que les autres et on déambule dans cette pharmacie verte. C’est la première fois que je marche dans ce type de paysage Amazonien et c’est impressionnant.

      Que ce soit pour le Covid, un rhume, un mal de ventre ou même les règles, la forêt vous soignera (on y croit ou on y croit pas, on tous cas ils sont en bonne santé).

      On termine la visite médicale en faisant saigner un arbre (il a de la sève rouge). On peint alors le visage d’Anais et une autre volontaire qui se sont dévouées. Elles auront même leur couronne en feuilles de palmier, c’est miss Amazonie sous nos yeux !

      Cette petite balade nous aura bien épuisées, à demain les occidentaux !
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    • Day 506–507

      Von der Kakaobohne zur Schokolade

      April 4 in Ecuador ⋅ ⛅ 25 °C

      Obwohl der meiste Kakao (rund 60% der weltweiten Kakaoproduktion) heute aus Westafrika stammt, liegt der Ursprung der Kakaobohne tief im Amazonas Regenwald. Ecuador ist der drittgrößte Kakaoproduzent. Wir wollen mehr über diese geniale Frucht erfahren und besuchen deshalb in Puyo die Finca und Schokoladenmanufaktur Saquifrancia. In dem kleinen Familienbetrieb werden auf insgesamt 8ha drei verschiedene Kakaobäume angebaut. Und zwischendrin noch ganz viel anderes, wie zum Beispiel Zimt, Zuckerrohr, diverse Zitrusfrüchte, Yucca, Kaffee, Ananas, Papaya, Pera de Agua, Tomatillo, Guanábana, Arazá, Bambus etc. Ein Paradies. Diese Anbauweise, auch Chakra genannt, hat gegenüber einer Monokultur (zu finden in Ecuadors Küstenregionen) viele Vorteile. Die Pflanzen-Gemeinschaft stärkt sich gegenseitig. Es werden keine Pestizide benötigt, wodruch der Anbau höchsten ökologischen Standards entspricht und außerdem sind die Chakras widerstandsfähiger gegenüber klimatischen Veränderungen. Hauptsächlich die indigenen Bevölkerungsgruppen im ecuadorianischen Amazonas nutzen dieses Agroforstsystem.

      Nach einem herzlichen Empfang dürfen wir zu Beginn gleich Schokolade kosten und stellen überrascht fest, dass auch aus Macambo Schokolade hergestellt wird. Anschließend werden wir über das Grundstück geführt, wo wir die ganze Pflanzenvielfalt bewundern können und lernen dann, wie die Kakaobohnen fermentiert, getrocknet, geröstet und weiterverarbeitet werden. Alles passiert hier vor Ort. Einziger Wermutstropfen für Julian: obwohl die Produktion gerade nicht läuft, können wir die Maschinen leider nur von oben anschauen. Zum Abschluss gibt's noch eine Tasse heiße Schokolade. Ganz lecker, aber vor allem der Néctar de Cacao hat es uns angetan. Noch nie davon gehört. Das ist der aus dem Fruchtfleisch gewonnene Saft, pur und natürlich fermentiert. Erinnert ein wenig an Neuen Wein. Ein Stück Zwiebelkuchen dazu wäre fein. Wir bleiben über Nacht. Da es zuvor stark regnete, gibt's gerade weder Strom noch Wasser - nichts außergewöhnliches hier.
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    • Day 32

      Linkedin de l’Amazonie

      June 17, 2022 in Ecuador ⋅ ⛅ 22 °C

      Aujourd’hui on aurait dû partir vers Quito mais l’appel de la villa à sonné, on reste 24h de plus dans notre château.

      Après un petit déjeuner ROYAL qu’il serait trop long de décrire, on entame une phase de digestion intense pendant laquelle les unes lisent et les autres dorment.
      Puis nous vient la folle idée de sortir se baigner. Mais la vie nous rattrape, nous nous rendons compte que nous avons oublié les clefs de la chambre dans la chambre, et que la chambre est fermée. Par soucis de respect du sens des responsabilités de chacune, aucun nom ne sera divulgué quant à l’auteure des actes. Malheureusement ingénieur n’est pas serrurier, et nous faisons donc appel au voisin qui passera par la fenêtre mal fermée pour nous sortir d’affaire.

      Avec Emma nous décidons d’aller marcher dans les alentours sur le seul chemin que nous n’avons pas encore emprunté. La balade est très agréable, une puis deux puis mille gouttes de pluie nous tombent dessus et nous sommes entièrement trempées. Cela dit on avait prévu de trouver un coin pour se baigner, c’est finalement la baignade qui nous a trouvées.

      S’en suivra la confection d’un gâteau avec de la farine de maïs qui était aussi bon qu’indigeste.

      Ce soir, on décide d’aller tâter les environs avant demain. On doit se rendre à Quito à pied/taxi en passant les nombreux barrages de manifestants pour que je puisse avoir mon avion jeudi prochain. On se dirige alors pleines d’entrain vers le barrage le plus proche. On s’approche, presque cent indigènes sont installés afin de lutter depuis 6 jours. Ils dorment dehors sur des draps à même le sol, sont maquillés et ont confectionné des lances impressionnantes. On s’approche et tout le monde nous regarde, 4 filles blanches on n’aurait pas pu faire moins discret. Rapidement on vient discuter avec nous, on se retrouve chacune avec une lance en main à discuter du paro, de là où vient, de ce qu’on fait ici. On leur propose de les soutenir quelques temps et on reste une heure avec eux. On discute avec des jeunes de notre âge et on essaie un instrument très particulier type cornemuse, bravo à Oriane qui a plus ou moins réussi à émettre un son. On se fait escorter jusqu’à notre hôtel par 3 jeunes qui nous ramènent très gentiment.

      On s’est fait des amis et on espère qu’ils nous laisseront passer facilement demain, car c’était juste l’entraînement.
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    • Day 96

      Arrestation du plus grand chef indigène

      June 18, 2022 in Ecuador ⋅ 🌧 19 °C

      [Emma]

      Je vais vous raconter comment je me suis faits trois cousines durant ces trois derniers jours. Initialement, je devais partir mardi 14 pour Quito afin de rejoindre mes deux españolo loco Melish et Tomish.

      Je comprends très vite que cela ne va pas forcément être possible. Effectivement, une grève nationale s’est manifestée lundi. Mais attention, on ne parle pas d’une grève de nioniotte de gilets jaunes. On nous dit que toutes les issues de la ville sont bloquées et que ceci est valable pour chaque ville de l’Equateur. On nous raconte que les peuples indigènes sont sortis de l’Amazonie pour bloquer le pays. Le coût de la vie et du carburant ne permettent plus à la population de vivre décemment. L’huile de tournesol tant idolâtrée par les équatoriens est passée de 1$ à 5$ en l’espace de quelques semaines. On parle du nouvel or jaune.

      On nous parle d’indigènes maquillés armés de lances. Je vous avoue qu’on a un peu du mal à y croire. Dans la ville de Puyo tout semble se dérouler normalement. Alors, avec Anais, on se met en quête du terminal terrestre pour voir ce qu’il en est. On s’avoue mutuellement qu’on trouve ça intéressant de pouvoir comprendre la réalité du pays et que la situation nous intrigue beaucoup. Néanmoins, Julie et Oriane ont leur vol retour dans moins de dix jours, alors, on doit revenir avec une solution.

      Aucun bus à l’horizon à notre arrivée au terminal terrestre. Un gentil policier nous explique qu’aucun bus ne circule et ne circulera dans les trois prochains jours ou plus. Rien à faire, il nous conseil de rester tranquillement ici le temps que ça se calme. Aïe c’est pas ce qui était prévu. Il nous apprend également que le chef des indigènes a été emprisonné sans motif ce jour. Les militants sont apparement très énervés.

      On rebrousse chemin et on décide avec les filles qu’on va attendre quelques jours pour voir comment la situation évolue et quelles sont les solutions qui s’offrent à nous. A savoir prendre un avion privé 250$ ou alors tenté la remonté des paros jusqu’à Quito. On réserve une chambre dans une finca. On monte dans un taxi et l’ennui c’est qu’il se pourrait que notre hostel se trouve derrière un paro. Le chauffeur accepte quand même de nous y amener.

      On passe d’abord des barrages de pierres et des bouts de routes carbonisées avant d’arriver devant le barrage d’indigènes. C’est assez intimidant. Effectivement, la plupart détiennent des lances, ils sont souvent masqués ou maquillés en noir. Je ressent un peu d’excitation mais aussi de la peur. Un attroupement se crée devant le barrage. Oriane, Anais et moi descendons du taxi pour aller voir ce qu’il s’y passe. On comprend qu’on est bien tombées et qu’à 18h, exceptionnellement, ils ouvrent le barrage pour laisser passer les travailleurs. On court chercher Julie et nos sacs.

      Je vous avoue qu’on a pas beaucoup réfléchi sur ce coup là. Je pense que dans le fond, on avait envie de voir si c’était possible de passer. La situation nous rendait curieuses. Enfin je crois que Julie aurait préféré rester dans l’ignorance.

      Voilà. On est de l’autre côté. La pression redescend et la raison refait surface. Allô Google maps. Bonjour, il vous reste 50 minutes de marche. Zuper. Nous est nos 15kg respectifs de sacs à dos nous mettons en route. On découvre alors un tout autre aspect du paro. Tous les habitants des environs se dirigent vers le paro pour appuyer les indigènes et pour festoyer. Mais les surprises ne sont pas finies puisqu’en arrivant à la finca on découvre que personne d’autres n’a pu accéder au lieu, ce qui nous laisse une immense villa pour nos quatre petits corps usés par tous ces retournements de situations.

      Durant ces quelques jours, on se reposera beaucoup, on mangera beaucoup, on spéculera beaucoup sur la suite des événements de la grève mais surtout on se liera d’amitié avec les deux chiens de la maison qui nous suivrons dans toutes nos péripéties pour rejoindre la ville. Effectivement, après avoir suivi quelques filous équatoriens, nous avons trouvé un chemin quelques peu hasardeux et boueux pour rejoindre Puyo sans barrages. L’Allé fut très facile. Le retour un peu moins. Après quelques fous rires dans la boue et on se rend vite compte que lis sommes totalement perdues. On se retrouve alors à se faire escorter par deux jeunes enfants pour cause de perte des troupes dans la nuit tombante. Pas facile de s’y retrouver dans cette forêt amazonienne.

      In fine nous prendrons la décision de la curiosité (ou de l’économie comme vous préférez): le 18 juin 2022 ce sera traversée des barrages pour les quatre sudistes. Certains nous annoncent 150 « paros » jusqu’à Quito. On part sans exclure le demi tour. Notre excuse : nous sommes quatre cousines et devons rentrer en France pour une urgence familiale. Les sud américains sont très famille. La suite dans le prochain épisode 🤡
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    • Day 31

      Ein Tierheim im Dschungel

      September 1, 2022 in Ecuador ⋅ ⛅ 27 °C

      Als Sarah und ich, nach unserer aufregenden Grenzüberschreitung, wieder in Quito gelandet sind, waren wir einfach nur noch müde und fuhren zu unserem bekannten Hostel. Dort klingelten wir das Personal 2:00 wach und wurden freudig empfangen. Wir strahlten die beiden Männer an, dass wir uns selbst schon fragten ob das noch freundlich ist oder schon beängstigend wirkte aber es war nach diesem Tag einfach so schön bekannte Gesichter zu sehen und sich auf das weiche Bett zu freuen.
      So hatten wir am Ende nun doch einen Tag Zeit, um uns Quito anzuschauen. Die höchstgelegene Hauptstadt der Welt, mit 2.850m, liegt unweit vom Äquator weg. Also wollten wir als aller erstes auf dieser gedachten Linie stehen. Sarahs großer Wunsch war es, mit den Füßen einmal auf der Südhalbkugel zu stehen. Bei ihrer Recherche nach der genauen Lage und dem damit verbundenen Denkmal stellten wir fest, dass jenes 23km im Norden der Stadt liegt. Beim genaueren Lesen stellten wir dann fest, dass dieses Denkmal allerdings falsch erbaut wurde und die exakte Linie nochmal 230m weiter nördlich lag. Viele offizielle Seiten beschreiben die Lage nach wie vor falsch. Sicher ist allerdings, dass die Inka damals schon mehr wussten und die genaue Lage verorten konnten. Uns beiden war dadurch irgendwie die Lust vergangen. Wir wollten nicht so weit rausfahren, um dann ein Foto zu machen, wo man über einer falschen Linie mit beiden Füßen auf der Südhalbkugel stand. Glücklicher Weise liegt Quito ja schon so weit südlich, dass Sarahs Wunsch erfüllt wurde und wir mehr Zeit zum Rumschlendern hatten. Das Wetter war sonnig, wenn auch nachts richtig kühl und wir bummelten durch die Straßen. Irgendwie passierte jedoch nicht viel. Wir waren den Trubel aus Kolumbien so gewohnt, dass wir ihn in dieser Stadt sehr vermissten. Keine laute Musik, weniger Menschen trotz knapp 3 Millionen EinwohnerInnen und auch nicht so schöne bunte Fassaden. Auch als wir in das bekannte, historische Zentrum fuhren war alles irgendwie nicht so lebendig und die Gesichter nicht so fröhlich. Wir waren etwas irritiert und gleichzeitig fasziniert, einen Unterschied der Länder zu vermerken. Man sagt, dass die Ecuadorianer eher zurück haltender und etwas grimmiger sind. Letzteres kann ich noch nicht bestätigen, denn alle Begegnungen waren sehr freundlich. Dennoch spürt man, dass die Höflichkeit und die Lebensfreude in Ecuador im Vergleich zu Kolumbien wesentlich weniger ist. Ich werde Anfang September nochmal in Quito sein und bin gespannt, ob ich noch einen anderen Eindruck gewinnen kann. Wie Sarah, war auch ich auf dem Sprung Quito zu verlassen. Für sie waren die 4 Wochen nun um und es ging wieder nach Berlin zurück. Für mich ging es Richtung Süden, durch die Anden nach Puyo. Ich finde dieser Satz klingt wunderschön und ich bin voller Ehrfurcht. „Ich fahre durch die Anden“. Dementsprechend sieht man wunderschöne Landschaften, die man aus dem Bus bestaunen kann. Hier in Ecuador zeigt sich auch ein ganz anderer kleiner Mikrokosmos während der Busreisen. Wenn der Bus hält, strömen zumeist Verkäuferinnen in den Bus mit fertig geschnippelten Obstbechern, selbstverständlich jeglichem frittiertem Zeug, Zutrinken oder Nüssen. Sie fahren dann eine Weile mit, steigen wieder aus und fahren dann wieder zurück. Alles ist sehr günstig und man könnte auf keinen Fall verdursten oder verhungern. Ich glaube, ich komme als Melone zurück, oder als Ananas 🍍🍉
      In Puyo, oder genau genommen im nahegelegenen Tarqui ist ein Tierheim, indem ich als Volunt(i)eer arbeiten werde. Ich habe hier 10 Tage Zeit, mal an einem Ort zu sein, den Tieren zu helfen, das Heim zu unterstützen und vor allem massenhaft Liebe zu geben und von den Hunden zu erhalten. Die großartige Auffangstation nimmt Tiere von der Straße auf, oder gerettete aus dem Müll, Verletzte, Misshandelte oder Verstoßene. So schön wie es ist von den Felltieren umgeben zu sein, so sehr schmerzt es mich auch zu sehen, wie sehr sie sich nach einem zu Hause verzehren und teilweise nie abgeholt werden. Gerade die, die nur noch 3 Beine oder ein Auge haben, etwas älter sind oder eine kleine Macken haben, tristen ihr Dasein im Käfig. Gerade um die Verstoßenen versuche ich mich besonders zu kümmern und Liebe zu spenden. Wie sehr mir das ans Herz geht, habe ich an einem Tag bei einer Adoption gespürt. Mir kamen die Tränen vor Freude und ich war ganz ergriffen zu sehen, wie ein Hundchen in die neue Familie aufgenommen wurde.
      Mein Alltag besteht nun darin früh aufzustehen, die Hunde zu füttern und bei ihnen sauber zu machen. Dabei gibts immer wieder Streicheleinheiten und Spielereien. Dazu kommen verschiedene Aufgaben, die erledigt werden müssen: Tabletten geben, Hunde waschen, mit ihnen raus gehen oder die Käfige reparieren. Es macht mir großen Spaß mit anzupacken, neue Dinge zu bauen und mit dem Team zusammen zu sein. Das Auslaufen mit den Hunden ist gar nicht so ohne und ich habe großen Respekt für die, die das täglich machen. Man kann immer nur mit einer bestimmten Anzahl laufen gehen. Sobald man die Leinen in der Hand hält und sie gesichtet werden, bellen alle 40 Hunde gleichzeitig und die, die das Halsband bekommen, flippen völlig aus. Natürlich wollen sie alle aus ihrer Misere raus. Wenn man es dann, mit einige Kratzern mehr, aus dem Gelände geschafft hat, ohne das dabei ein Hund entwischt ist, gehts draußen weiter. Die Hunde ziehen teilweise so stark an den Leinen, dass man eigentlich joggen geht. Und das bei konstanten humiden 28 Grad. Meistens sind wir Menschen danach mehr fertig aber sie sollen ja ihren Auslauf bekommen. Aber dennoch spürt man in diesem Tierheim die mitschwingende ecuadorianische Lebensart. Alles etwas lockerlose, bisschen chaotisch und provisorisch. Was selbstverständlich kein Wunder ist, da alles auf Spendenbasis läuft und die Tiere dennoch verpflegt, operiert oder anderweitig versorgt werden müssen. Dazu benötigen sie eigentlich Spielzeug und die Käfige müssen repariert werden. Bei dem Pensum an Arbeit heißt das aber auch, dass die Freiwilligen mit fürs Kochen zuständig sind, oder abends hungrige GastgeberIn nach Hause kommen und sich über eine warme Mahlzeit freuen. Ich wohne übrigens in einem Bambushaus, das relativ neu errichtet wurde. Von meinem Balkon kann ich in den Dschungel schauen und alles ist offen. Man hört Flora und Fauna und auch hier wohnen 8 Hunde und 3 Katzen. Also den Tag mit Hunden zu verbringen und Nachts mit Katzen einzuschlafen ist mein Himmel auf Erden, auch wenn ich das Bellen echt nicht vermissen werde.

      Durch den hiesigen Austausch kann ich mein Spanisch ein klein wenig erweitern und ich erfahre einiges über die Kultur von Ecuador. Zum Beispiel wird mir erzählt, dass eigentlich nur wohlhabende und gut ausgebildete EcuadorianerIn reisen dürfen. Vielen ist es nicht vergönnt, das Land zu verlassen und sehen die USA als ein Land an, dass sie niemals erreichen werden. Also sagen sie sich, warum sollte man eine andere Sprache lernen, man wird sie ohnehin nie nutzen dürfen. Dennoch wird mittlerweile versucht, gute SpanischlehrerIn an die Universitäten zu bringen, um eine Fremdsprache zu etablieren.
      Ich erfahre auch, dass Ecuador, im Größenvergleich zu den anderen südamerikanischen Ländern, den größten Anteil vom Amazonas Regenwald hat. Dazu leider auch ein hohes Ölvorkommen, dass immer wieder zu Verpestung und Verunreinigung des Waldes führt. Die Leitungen sind schlecht gebaut, das Öl tritt immer wieder aus und die Arbeitsbedingungen sind katastrophal. Seit 2007 wurde von der ecuadorianische Regierung ein Vorschlag gemacht, auf die Erdölförderung in dem bedeutenden Nationalpark Yasuní zu verzichten, wenn sie die Hälfte des zu erwartenden Gewinnes von der Staatengemeinschaft für den Waldschutz bekämen. Es wurden Programme ins Leben gerufen und Gelder gespendet, damit die illegale Holznutzung ein Ende nimmt. Zusätzlich sollten die Indigenen davon profitieren. Auch Deutschland sagte damals zu, aber der FDPler Dirk Niebel nahm die Zusage schnell wieder zurück, ohne weiter darauf eingegangen zu sein. So folgten ihm viele Länder und der Vorschlag wurde 2013 von der ecuadorianischen Regierung für gescheitert erklärt, da nicht mal ein Bruchteil der Ausgleichszahlungen zusammen gekommen waren. Anstatt 4 Millionen ha Waldfläche, wurden nur 600.000 ha kurzfristig geschützt. Im selben Jahr wurden die Ölbohrungen wieder erlaubt. Dabei gilt Ecuador als eines der artenreichsten Länder. Es schmerzt sehr, wir hatten es in der Hand…
      Im Dschungel versucht man den Tourismus mit sogenannten Eco Lodges voran zu bringen. Mit Sicherheit ein wunderbares Erlebnis, mitten im Wald zu schlafen aber mehr und mehr schädlich für den Dschungel. Deshalb sollte man hier auch gut aufpassen, wenn man so eine Übernachtung in Erwägung zieht.
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    You might also know this place by the following names:

    Cantón Pastaza, Canton Pastaza

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