India
Kollam

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    • Day 37

      Embrassing Amma

      February 18, 2023 in India ⋅ ☀️ 30 °C

      Ça y est, je l’ai fait. J’ai vécu le darshan d’Amma.

      Hier soir, après le dernier chant, à la fin des bhajans, je me suis dirigée vers l’hôpital de l’ashram afin de faire un test anti-génique dans le but d’obtenir le darshan.
      En effet, sans test Covid négatif, pas de darshan ! La sécurité d’Amma est une chose avec laquelle on ne plaisante pas.

      Arrivée dans le patio de l’hôpital, 7 personnes sont déjà là à attendre, dont un adorable couple de soixantenaires montpelliérains. Après quelques minutes (indiennes) d’attente, la queue se met en place de façon militaire à la demande d’un vieil homme en veshti qui prend son sevā très au sérieux. Le test coûte 100 roupies, rien du tout en soi mais personne ne semblait au courant qu’il était payant.

      Négatif ! 1ère étape réussie !
      Mon test en poche, je rejoins le hall temple où a eu lieu l’intervention d’Amma de 17h à 21h30. Il me faut maintenant trouver l’homme aux token. C’est la 2ème étape avant de pouvoir accéder à la sainte scène. Impossible de rater la file qui fait face à celui qui délivre les laisser-passer.
      Il me demande ma date d’arrivée à l’ashram, ma date de départ et si j’ai déjà reçu le darshan. 15, 19 and no, first time !
      Il me tend un petit bout de carton sur lequel est inscrit un numéro et me dit que je pourrai refaire un darshan avant mon départ, soit le 18, si je le souhaite !

      Je prends place sur une chaise à côté de ceux qui m’ont précédés dans la file. Un jeu des chaises musicales se met alors en place jusqu’au portique de sécurité où un garde armé contrôle si nous avons un téléphone portable sur nous. Aucune fouille, aucune enquête, la seule chose qui semble préoccuper ces gens c’est la possibilité de voler une image d’Amma… Elle a pourtant été victime de fans extrémistes qui ont essayé d’intenter à sa vie. Je réalise que toute image est donc contrôlée par le staff d’Amma et que seul ce qui est validé par elle est diffusé.

      Après la dernière rampe à gravir (dans le sens premier du terme), me voici aux portes de la scène, à l’orée des bras d’Amma. Sur la scène, de nombreuses personnes sont assises sur des chaises ou à même le sol, autour d’elle installée dans un gros fauteuil rouge qui semble l’aspirer.

      J’aperçois son visage entre 2 personnes parmi les dizaines debout autour d’elle. Sa garde rapprochée l’encercle afin de créer à la fois un cordon de sécurité mais aussi d’intimité.
      Elle étreint les nombreuses personnes qui m’ont précédées dans la file. Je découvre un rituel des plus rodés, quasi automatique et qui semble dénué d’âme.
      Amma étreint mais parle en même temps aux gens autour d’elle. Parfois elle est plus attentive à la personne qu’elle enlace mais de manière générale, l’agitation autour d’elle est perturbante. La ruche est hyperactive.

      Plus que 3, 2, 1 personnes avant moi.
      Un membre de l’équipe d’Amma me donne quelques consignes : s’essuyer le visage, le poser face contre Amma, ne pas enlacer Amma, ne pas la toucher… on me demande également quelle est ma langue.

      C’est à moi, elle est là, enroulée dans son sari blanc, je fixe son tilak (rond entre les yeux signifiant le 3ème œil) blanc et rouge, sa marque de fabrique. Je suis agenouillée devant elle. J’essaie de croiser son regard mais on m’enfonce rapidement la tête dans son aisselle. Quelqu’un lui ayant indiqué ma nationalité, elle me murmure alors « ma chérie, ma chérie, ma chérie » pendant quelques secondes. Et puis, on me relève, Amma me donne 2 friandises et un sachet de cendres sacrées et… c’est fini.

      Pas le temps de réaliser si l’émotion m’a traversée. Dire que ça n’est pas le cas serait mentir mais est-ce lié à la puissance spirituelle de son étreinte ou à la concrétisation d’un moment que j’avais idéalisé depuis longtemps ?

      Je suis heureuse d’avoir reçu le darshan d’Amma car aujourd’hui je suis en mesure de me faire une opinion sur la réalité de la pratique spirituelle de cette étreinte. Il est indéniable que règne autour d’elle une ferveur des plus mystiques, que la dévotion est totale et que cette femme a pris place parmi les dieux. Son œuvre humanitaire elle aussi est indéniable. Mais je ne parviens pas à m’ôter de l’esprit qu’Amma, toute figure engagée qu’elle est, est également une usine à câlins.
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    • Day 37

      Sevā ça vient…

      February 18, 2023 in India ⋅ 🌙 24 °C

      Durant mon séjour au sein de l’ashram, je souhaitais faire l’expérience du sevā, travail désintéressé au service et dans l’intérêt de la société.

      Malheureusement, il m’a été indiqué qu’il était préférable de rester plus longtemps pour pouvoir prétendre à un sevā, en cause, j’imagine, l’organisation des plannings.

      Ce souhait restait donc inachevé. Je ne connaîtrais pas cette fois, ni peut-être même jamais, le sevā au sein d’un ashram.

      Puis, assise sur un banc ce soir, j’ai réalisé que je pratiquais déjà le sevā de manière régulière en France, lors de l’organisation des événements portés par mes collectifs. Environnement ou santé, prévention, sensibilisation, protection, ce que je fais déjà est un sevā. La seule différence, c’est qu’il n’est pas réduit à un ashram.

      Alors que je me rassurais de n’avoir rien raté de cette expérience du service désintéressé et dévoué à une cause, j’ai été approchée par une femme en fauteuil roulant visiblement handicapée des 4 membres. Celle-ci m’a alors demandée de l’aider à ajuster son coussin, ouvrir sa bouteille d’eau, lui donner à boire, la redresser, l’attacher… puis elle s’en est allée en m’adressant ses sincères remerciements.

      À peine 5 minutes après cet échange, un homme s’est approché de moi en me cherchant du regard, il a marmonné
      « can you help me ? » en me montrant une carte avec sa photo sur laquelle était inscrit « blind » (aveugle). Il m’a alors demandé de lui indiquer où trouver de l’eau. Je l’ai fait s’assoir et lui ai demandé s’il souhaitait que j’aille lui en chercher. Ne parlant pas un anglais très avancé, il a tout de même compris que j’allais m’occuper de lui apporter cette eau qu’il pourrait difficilement trouver seul en pleins bhajans d’Amma (tout le monde étant focalisé sur les chants).
      Nous avons échangé nos prénoms, il a posé sa main sur son cœur en guise de reconnaissance et a englouti le verre d’eau. Je me suis demandée depuis combien de temps il attendait pour pouvoir se désaltérer, s’il avait demandé à d’autres personnes trop concentrées sur Amma pour se concentrer sur sa soif et l’apaiser.

      Quelques minutes après, il s’est approché du banc sur lequel j’étais, m’a retrouvée alors qu’il faisait presque nuit, et m’a adressé un Namasté d’adieu plein de reconnaissance. Troublante expérience.

      Sans le chercher, le sevā est finalement venu à moi a 2 reprises ce soir, à quelques minutes d’intervalle.
      C’est cela que je considère comme de la spiritualité. Croire en ces rencontres et en ces moments inattendus qui ponctuent notre chemin et nous délivrent un message.

      À la veille de mon départ de l’ashram, je ne peux que m’interroger sur mon ressenti :
      suis-je une impie ou une squatteuse de foi de ne pas être touchée par la grâce d’Amma ? Suis-je trop terre à terre alors que je me croyais sensible et légitime de fouler le sol de ce lieu ?
      Est-ce normal de ne pas ressentir la dévotion dont tous ici semblent emplis ?

      Je vois de nombreuses caricatures, des dévotes apprêtées, décolletées et manucurées, des dévots semblant sortir d’un camion benne… Certaines attitudes me troublent aussi, l’égocentrisme semble en étouffer certains alors que le lieu est censé être pleinement tourné vers l’autre. Le Monde étant une grande famille selon la philosophie de l’ashram mais l’ego reste visiblement un refuge pour certains.

      Altruiste mais pas humaniste, telle est ma sensibilité… à tort ou à raison ? Cette question, comme bien d’autres ce soir, reste en suspend !
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    • Day 51

      YTT Asthanga Vinyasa/Hatha (01.-21.05.)

      May 21, 2023 in India ⋅ ☀️ 31 °C

      3 Wochen intensive Praxis mit einem straffen Stundenplan.
      Weil die „alte“ Schule bzw. das Dach der Shala vom Regen zerstört wurde, wurde die Schule kurzer Hand vom Zentrum Varkalas an den ruhigen und wirklich schönen Beach in Kappil verlegt. Direkt am Strand, sodass wir in den Pausen auch kurz ins Meer hüpfen können.
      Wir sind nur zu 5., da bereits „Off-Season“ ist: ein Pärchen aus Spanien, ein Mädel aus der Tschechischen Republik aber wohnhaft in Schottland und einer geboren in Sri Lanka aber wohnhaft in Frankreich.
      Der Tag beginnt morgens um 6 mit Ashtanga Yoga, die Schweiß Perlen fliegen, schnelle Bewegungen zack zack wie beim Militär, zurück jumpen, high lifts - ich schlag mir die Knie blau aber versuch es jeden Tag aufs Neue. Tatsächlich sind dann nach und nach auch ein paar Fortschritte in der Flexibilität und Kraft erkennbar - dranbleiben lohnt sich.

      Weiter gehts mit Meditation, Pranayama und Philosophie und am Nachmittag Hatha Yoga und richtiges Alignment und Korrigieren. Dreimal die Woche abends noch Chanten und Mantra singen.
      Ist wirklich die perfekte Ergänzung zu meiner bisherigen Ausbildung in Deutschland.

      Sonntags haben wir frei, meist sind wir dann aber froh, wenn wir mal raus kommen, ein bisschen etwas anderes Essen und vor allem Massage, um die körperlichen Schäden zu lindern ;)

      Einen Abend haben wir eine „Talent-Show“ veranstaltet, jeder sollte etwas vorführen. War mir ja nicht so sicher, aber die anderen haben mich zum Singen motiviert und somit hab ich tatsächlich das erste Mal ganz allein vorne gestanden und meinen aktuellen Lieblingssong von Fia - Time for Greatness, in dem es um Rainbow Warrior geht - aus voller Inbrunst gesungen, Chor hat sich wohl doch ausgegzahlt :D

      Die Zeit hier war echt gut und es war eine tolle intensive Erfahrung.
      Als ich meine Stunde halten musste, hab ich auch gemerkt, dass ich das wirklich weiter machen will und auch Unterricht geben. Bei dem Stil den ich in Deutschland gelernt hab, war ich mir irgendwie nicht so sicher, ich hatte schon während der Ausbildung gemerkt, dass ich beim Versuch eine Stunde zu gestalten eine Blockade hab und in der Vorstellstunde mich nicht wirklich wohl gefühlt und daher zuerst immer nur 1:1 Unterricht gegeben. Hier nun hab ich gemerkt, dass mir das wirklich liegt, ich hab mich während der Stunde gut mir mir verbunden gefühlt und musste gar nicht so viel vorbeireten, es kam alles automatisch aus meinem Inneren heraus ;) Zudem hab ich auch das mega gute Feedback bekommen: Der Spanier war nämlich eigentlich krank und hatte noch pausiert und nur zugesehen und bei mir ist er dann tatsächlich irgendwann nach dem beobachten eingesteigen und hat mitgemacht und am Ende gemeint „So nice, I would pay for that staff“ - „so schön, ich würde dafür bezahlen“ :)))))) das war echt ein total schönes Gefühl!

      Ob ich Ashtanga aber wirklich kontinuierlich weiterpraktizieren werde weiß ich noch nicht. Da muss man wirklich dran bleiben und eigentlich jeden Tag praktizieren um weiter zu kommen. Ich seh da bei mir noch viel verbesserungspotenzial und grad bin ich mir echt unsicher, ob ich dafür grad die Muse hab. Eigentlich erstmal eher nicht - ja mit Sicherheit immer mal wieder - aber ich glaub mein Herz schlägt mehr für das klassischen Hatha / Sivananda Yoga, Yin Yoga und mal ein schöner Flow.
      Zudem hab ich tatsächlich bissl gemerkt, dass mich das Astanga Yoga auch innerlich bisschen gestresst hat / unruhig gemacht hat (vielleicht auch weils mich etwas frustiert hat, dass ich einige Posen und Übergänge aufgrund fehlender Kraft nicht hinbekomme) und tatsächlich würde es Sinn machen, wenn ich vom ayurvedischen Dosha Vatha bin, dann soll man eigentlich so anstrengende Aktivitäten meiden und mehr auf Meditation setzen :D

      Let´s see ;)

      Eigentlich war der Plan nun nach der Ausbildung noch eine Woche nach Goa - aber Pläne sind da um sie zu ändern - es ist eh schon Beginn der Regenzeit und ich merke einfach wie gut mir Yoga hier tut, daher geht es nun doch noch eine Woche in den Sivandana Ashram :)))))
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    • Day 35

      Amma, de fillette à déesse

      February 16, 2023 in India ⋅ ☀️ 28 °C

      Au cours de ce voyage, je voulais faire l’expérience de vivre quelques jours dans un ashram. Mais pas n’importe lequel : celui d’Amma.

      Pour ceux qui ne connaîtraient pas ce petit bout de femme, voici son histoire.

      Amma, de son vrai nom Soudhamani, nait le 27 septembre 1953 dans le village de pêcheurs de Parayakadavou sur la côte sud-ouest de l’Inde, entre Trivandrum et Cochin au sein d'une famille de pêcheurs ayant treize enfants. Mythe ou réalité, Soudhamani serait née la peau bleutée, comme le dieu Krishna, et n’aurait pas crié en venant au monde mais sourit.

      Dès l’âge de 5 ans, révoltée par la pauvreté de certains foyers voisins, elle vole de la nourriture chez elle pour nourrir les autres. À 13 ans, elle connaît l’extase et à 22 ans, elle atteint ce que les bouddhistes considèrent comme le nirvâna, elle est donc libérée du cycle des réincarnations, ce que tout hindou recherche.

      Selon la légende toujours, elle aurait été contrainte de quitter son foyer à cet âge en raison des mauvais traitements que lui infligeaient ses parents. Elle aurait alors été accueillie et nourrie par les animaux.

      L’intensité de sa dévotion à Krishna se serait manifestée très tôt et elle serait parvenue à l’identification totale avec Krishna en 1975 quand se serait produite pour la première fois sa transformation extérieure en Krishna. D’après ce qui est rapporté, durant ces manifestations, elle “devenait” Krishna et se comportait comme lui, “transformant ses traits et ses mouvements” en ceux de Krishna lui-même.

      Parmi les prodiges relatés, celui selon lequel elle aurait chasser en l'embrassant un cobra qui terrorisait un village, est un des plus célèbres. Elle aurait également léché les plaies purulentes d’un lépreux pour le soigner.

      En 1978, elle devient « Mata Amritanandamayi », ou « Mère de la Béatitude immortelle », et commence à guider des inconnus dans leur quête spirituelle. Quelques jeunes indiens l’auraient rejointe, convaincus d’avoir trouvé celle qui pourrait les guider sur la voie spirituelle.
      L’année suivante arriveront les quatre premiers disciples occidentaux.
      Ainsi débuta la création de l’ashram, très modeste au départ, sur un morceau de terre donné par le père de la jeune femme.

      En 1981, la « Mata Amritanandamayi Mission Trust » et le « Mata Amritanandamayi Math », ses deux organisations à but non lucratif, sont fondées, à Amritapuri, son principal ashram, près de Kollam dans le Kérala.

      L’ONG met en place des actions humanitaires et caritatives pour l'éducation des enfants, l'émancipation des femmes, la santé, la construction de logements, la lutte contre la famine, l'aide en cas de catastrophes naturelles. Les bénévoles à travers la pratique de sevā, service désintéressé, œuvrent à la réalisation de ces actions.

      Née hindoue, Amma déclare que sa seule religion est l'Amour.
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    • Day 4

      hOtSpOtS oF mUnRoE iSlAnD

      December 15, 2019 in India ⋅ ⛅ 25 °C

      Seit heute habe ich meinen Schlafrhythmus hoffentlich zurück gewonnen! Am Vormittag war ich noch recht ko, aber vielleicht lag das auch einfach am Wetter? Heute war es zum Glück trocken und die Sonne kam auch erst am Nachmittag richtig raus, was recht gut war. So kann ich mich langsam an die Sonne gewöhnen und verbrenne nicht direkt. Das Gebiet hier hat jedoch echt viel Schatten, da sich hier Bäume / Palmen nur so aneinanderreihen...

      Cheppy verabschiedet sich am Nachmittag, er muss ein paar Dinge erledigen in Alleppey und ich mache mich später mit Joe, einem Angestellten vom Guesthouse auf Entdeckungstour. Wir fahren mit dem Roller zu einigen wirklich coolen Spots und er zeigt mir die Gegend. Ich bin jedes Mal erstaunt wie freundlich und rücksichtsvoll die Menschen um mich herum sind. Es wird immer wieder gefragt ob alles ok ist und es mir gut geht. Mega herzig! Nach der Rollertour habe ich mich fix entschlossen, auch mal selbst zu fahren. Beifahrer sein ist schon auch echt cool, auch hier hat man schon das Gefühl total frei zu sein...und man hat vor Allem Zeit, sich die Gegend anzuschauen! Aber ich möchte auch mal selbst noch fahren, spätestens auf den Philippinen! Das erscheint mir einfacher als im Linksverkehr im chaotischen Indien.
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    • Day 16

      Amma Ashram und die 1. Magenkrise

      February 2 in India ⋅ ⛅ 26 °C

      Von leichten Wellengang geweckt, haben wir uns den rot lilafarbenen Himmel um 6:30 vom Boot aus angeguckt und dann ging alles ganz schnell. Frühstück während der Fahrt und dann ging’s ans Land für unsere Fahrt zu Amma, eine 71 jährige Frau, die von vielen verehrt und als heilig bezeichnet wird und für ihre Liebe, die sie anderen schenkt, bekannt ist.
      Bereits mit jungen Jahren hat sie körperlich und seelisch leidenden Menschen geholfen und mit Umarmungen Zuversicht gespendet.
      Sie wurde durch ihre Hilfsbereitschaft und “heilende Energie” bekannt, weshalb sich nach und nach mehr Menschen um sie herum angesiedelt haben, über die Jahre ist hieraus eine eigene kleine Stadt entstanden. Hier haben wir den Tag verbracht, uns mit vielen Menschen unterhalten, die dort zwischen 2 Monaten pro Jahr und bereits seit 31 Jahren leben. Am besten ist es wohl mit einer internationalen, jungen und alten klösterlichen Gemeinschaft zu vergleichen. Alle helfen mit, es ist sehr einfach gehalten und trotzdem ein kleines Wirtschaftszentrum. Man merkt den westlichen Einfluss der ehrenamtlichen Helfer. Es ist alles gut strukturiert und organisiert. Anni hat sich eine Shruti Box gekauft und ist super happy 😍. Das Handgepäck ist inzwischen schon mehr als belastet .. 😅
      Die ersten Invaliden haben wir inzwischen auch. Einem Teil geht es erstmalig Magen technisch ziemlich elend, bei einer anderen Teilnehmerin vermuten wir Dengue Fieber. Das große Tagesziel war es Amma persönlich zu sehen, was wir auch mit der Meditation um 17 Uhr geschafft haben. Im Anschluss umarmt sie jede Person, die von ihr umarmt werden möchte (Darshans).
      Im Ashram dürfen keine Fotos gemacht werden, was super schade ist, da es schwierig ist zu beschreiben in welche Welt wir heute eingetaucht sind. Daher gibt es keine Fotos, außer ein Foto vom Foto und das von den süßen älteren Damen an der Kasse des Supermarktes im Amma Dorf. Zur anstehenden Busfahrt ins Hotel war dann die Hälfte der Gruppe ausgeknocked, u.a. leider auch Mo. Aufgrund des ein oder anderen zusätzlichen Stopps hat die Busfahrt dann doch eher 3 Stunden gedauert. 🤢 Kleiner Spoiler an der Stelle: inzwischen liegen alle flach und wir besuchen uns gegenseitig etwas aufzupeppeln. Wir vermuten die Ursache beim Leitungswasser auf den Booten. Auch wenn wir vorsichtig waren kommt beim duschen doch mal etwas auf die Lippe.
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    • Day 38

      La nuit de Shiva

      February 19, 2023 in India ⋅ 🌙 27 °C

      J’avais choisi d’être présente à l’ashram spécifiquement pour Maha Shivaratri, une fête nationale hindoue dédiée au dieu Shiva.

      À la fin de l’hiver et avant l’été (le printemps n’existe pas ici 😉), la quatrième nuit de la nouvelle lune pendant le mois de Magh ou de Phagun selon le calendrier hindou a lieu la « nuit de Shiva ».
      Il est dit que cette nuit-là, les étoiles visibles dans l’hémisphère nord sont alignées selon un axe propice à l’énergie spirituelle.

      Certains textes anciens décrivent Maha Shivaratri comme le jour où Shiva but une potion empoisonnée pour sauver le monde. Selon une légende dans la tradition shivaïste (branche de l'hindouisme qui considère Shiva comme le dieu suprême), ce serait également la nuit au cours de laquelle Shiva aurait exécuté la danse de la création, de la conservation et de la destruction.

      Selon une autre légende, ce serait la nuit pendant laquelle Shiva et Parvati se marièrent.

      Cette nuit-là, les hindous rendent hommage à Shiva en fonction de leur situation personnelle et de leurs souhaits pour l'avenir.

      Lors de Maha Shivaratri, il est d'usage de chanter des prières, jeûner durant la journée précédente et de méditer sur les vertus telles que la retenue, l’honnêteté, le pardon (une épreuve pour le commun des mortels). Les personnes les plus croyantes ne dorment pas de la nuit et la plupart se rendent dans un des temples dédiés au dieu Shiva pour assister aux prières. C'est aussi le seul festival nocturne.

      À l’ashram d’Amma, après le darshan du soir, la fête a commencé. Danses traditionnelles et chants se sont succédés toute la nuit. Pour la première fois, j’ai vu Amma avoir une interaction avec les gens, parler, rire, elle est devenue vivante à cette occasion. L’idole a repris vie le temps d’une soirée, ce soir elle redeviendra déesse.

      OM NAMAH SHIVAYA !
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    • Day 63

      Munroe Island - Snake Boat Race

      November 25, 2023 in India ⋅ ☁️ 25 °C

      In Kerala's history, during the 13th-century war between the kingdoms of Kayamkulam and Chembakassery, King Devanarayana of Chembakassery sought to settle the feud through a boat competition between the rival kingdoms. King Devanarayana of Chembakassery ordered the construction of a war boat that was later named Chundan Vallam. The unique design of the boat was developed by a renowned carpenter at the time. In fact, the design and technical methods used in crafting these boats date back around eight centuries.

      Today's Kerala Boat Race continues this tradition, featuring massive Chundan Vallams gracefully gliding on water to celebrate unity and heritage in perfect synchronisation. Observing the sporting showcases by the participating teams will leave you in awe. It's estimated that each team spends several lakhs of rupees to prepare for the race, with funds allocated for rigorous training, design, and maintenance of the race boats. For these athletes, the race holds more significance than just a competition. It embodies a centuries-old tradition of their land that has evolved into an emotion—beyond winning, it's about pride and honour. Their reverence for their race boats is akin to worshipping deities.
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    • Day 36

      Etreindre le Monde

      February 17, 2023 in India ⋅ 🌙 25 °C

      Je suis arrivée à l’ashram d’Amma convaincue que j’y vivrai un moment de recul, d’introspection et de haute spiritualité.

      Arrivée à Amritapuri, il faut déjà trouver la bonne entrée pour pouvoir pénétrer dans l’ashram, c’est dire à quel point il est grand.
      À l’accueil, j’attends pour pouvoir m’enregistrer, intimidée à l’idée de ce qui m’attend. Mais rapidement, l’intimidation laisse place à la confusion. En effet, lorsque mon tour arrive, à 2 reprises des résidentes me passent devant sans le moindre remord, à l’indienne, sauf que… ce sont des occidentales… elles sont visiblement très pressées de trouver une solution à leur problème et ne semble en rien relativiser la situation ! La femme a l’accueil s’excuse platement et me fait comprendre qu’il s’agit de personnes « à fortes personnalités », ce qui sous-entend en langage ashramique qu’elles sont particulièrement pénibles.

      Contre mon passeport et une fiche de renseignements, on me remet les clés de ma chambre. Pour se faire pardonner de l’attente, la gentille dame de l’accueil me promet une chambre avec une vue sublime. Je la remercie chaleureusement et lui assure qu’il n’y a rien de grave dans ce qui s’est passé, je suis zeeeeen.

      Je m’engouffre dans le hall d’un immeuble de 17 étages et grimpe au 14ème. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent sur une vue incroyable avec, à 180 degrés, la mer d’Arabie au bord de laquelle est situé l’ashram. Cette première vision sublime me remplie de joie. Je trouve mon numéro de logement dans le couloir, déverrouille le verrou et ouvre la porte de ma chambre : oups ! Elle est déjà/encore occupée, par un homme, visiblement sous la douche au son du sifflement et de l’eau qui émanent de la pièce !
      Je redescends à l’accueil où je retrouve ma gentille petite dame, qui part en pleine apoplexie de confusion et d’excuses. Cette fois, elle me donne les clés d’une chambre située à l’autre bout de l’ashram mais selon elle : « very quiet place ». Elle me gratifie d’un cœur avec les doigts et me lance un « thank you so much angel ». Mes 14 kilos sur le dos, je repars légère par ces paroles d’amour vers mon petit cocon. Je traverse l’ashram, ce qui me permet de voir comment il est organisé et quel type de personnes le fréquentent…

      L’ashram d’Amritapuri accueille 3000 personnes de nationalités diverses et variées. Des personnes seules, en couple ou des familles avec enfants vivent ici à l’année. Des gens meurent et d’autres naissent à l’ashram. C’est un village.

      Je suis tout de même surprise par le nombre de français qui séjournent ici, quelques jours mois ou années… je me dis que les années 70 n’ont pas totalement disparu dans l’esprit de certains car la majorité a clairement connu le flower power.

      J’arrive à mon petit logement, il est spartiate mais propre et lumineux : un matelas par terre dans le séjour et une salle de bain. Il n’en faut pas plus pour un séjour minimaliste.

      Puis 17h sonne, c’est l’heure à laquelle tout le monde se réunit dans l’immense hall temple pour les enseignements (témoignages), la méditation et les bhajans (chants dévotionnels). Plus de 1 000 personnes sont assises dans un silence à peine troublé par les chuchotements. On sent une ferveur monter doucement. Certains sont déjà en état méditatif, d’autres lisent les enseignements d’Amma. Puis, comme une vague, tous se lèvent et le silence se fait total. Au loin, j’aperçois une petite silhouette blanche avancer précédée et suivie par d’autres personnes vêtues de blanc ou de orange. Les mains se joignent devant la poitrine puis au-dessus de la tête en signe de salut dévotionnel.

      C’est elle. La petite fille devenue déesse vivante. La guru que tous sont venus enlacer, moi y compris.

      Pendant un long moment, des sœurs se succèdent pour parler de leur rencontre avec Amma et de leur dévotion. Cette première partie est un hymne à l’aura et à l’action d’Amma. Puis viennent les chants, conduits par Amma elle-même et rythmés par des dévots musiciens.

      Puis c’est l’heure du darshan. Ce moment tant attendu, tant convoité, cette lumière dans une journée ou dans une vie. Cette expérience souhaitée par tant de gens souhaitant accéder à l’Amour sans limite.

      "Vasudhaivakutumbakam", est un terme et un idéal indien qui signifie que le monde entier est une famille. C’est ce que prône la philosophie d’Amma. Elle dit que sa religion c’est l’Amour et qu’il est le socle du Monde.

      Sur la scène se déroule alors le défilé des gens ayant obtenu ce soir là le « token », c’est à dire le sesame pour avoir le droit et l’immense privilège d’aller se lover dans les bras d’Amma. Ce soir là, elle embrassera les gens jusqu’à minuit passé.
      Reine de la ruche, des dizaines de nonnes s’activent autour d’Amma comme des abeilles : lui mettre des chaussettes, lui mettre un coussin dans le dos, lui donner à boire, récupérer les offrandes qu’elle tend nonchalamment, répondre à ses demandes… les câlins semblent s’enchaîner sans âme… ce à quoi j’assiste est loin de ce que je m’étais imaginé.

      Quiconque s’approche d’Amma s’agenouille et s’incline au sol comme pour lui baiser les pieds. On embrasse même le sol qu’elle a foulé. Tous ces gestes et ces attitudes évoquent un fort culte de la personnalité… Même si cette dimension spirituelle est culturellement très différente en Inde, je ne peux m’empêcher de me dire : est-ce ça la spiritualité ?

      Les photos étant interdites au sein de l’ashram, voici des photos de l’extérieur bien plus beau.

      La suite au prochain darshan…
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    • Day 3

      rOaDtRiP nAcH mUnRoE iSlAnD

      December 14, 2019 in India ⋅ ⛅ 24 °C

      Am Mittag haben wir in Cochin ausgecheckt und machen uns auf den Weg nach Munroe Island- ein Ort mitten im Nirgendwo in den Backwaters!

      Die Fahrt dauert etwa 5 Stunden- es ist Samstag und der Verkehr, speziell in Cochin, der Horror. Zum Teil geht gar nichts, wobei Cheppy immer noch eine Lücke zwischendrin findet und sich vordrängelt. Rauchen, telefonieren und fahren sind kein Problem! Ich halte öfters mal den Atem an, weil ich glaube, dass es nicht passt und der Aussenspiegel jetzt denn weg ist- passt aber immer! Unterwegs machen wir noch einen Stopp, da Cheppy Hunger hat. Ich begnüge mich mit einem Saft. Endlich aus der Stadt raus geht es etwas besser vorwärts.

      Heute erlebe ich meines Erachtens die Premiere für Indien: Es regnet!! Ich kann mich nicht erinnern, jemals zuvor Regen hier erlebt zu haben. Am Anfang sind es nur vereinzelte Tropfen, doch plötzlich wurde es richtig dunkel und es fängt an zu schütten, so wie wir es zuhause nur ganz selten erleben! Innerhalb von Minuten stehen die Strassen unter Wasser und die Menschen bis zu den Knöcheln im Wasser. Unser Vorteil: Alle Rollerfahrer halten an und flüchten ins Trockene- mehr Platz für uns! Aber ich kann mir schon jetzt ungefähr vorstellen wie es hier zur Regenzeit abgehen muss...

      Wir halten noch an einem Shop und Cheppy kauft noch 2 neue Hängematten für Alleppey. Habe mich bereits als Testerin angeboten! Aufgrund dem Regen fährt er fast bis in den Shop rein- mir ist das mega unangenehm! Den Motor lässt er auch noch laufen! Aber das stört hier niemanden, keiner schaut komisch! Die Teppiche, die draussen zum Verkauf angeboten werden und mittlerweile vermutlich schon total nass sind, werden in einer Seelenruhe abgeräumt und reingetragen bzw. ein Teil wird mit Plastikfolie abgedeckt (Hallo Schimmel?). Ich hätte die ja einfach hängen lassen...

      Meine Barkeeper-Qualitäten vom letzten Mal sind noch in guter Erinnerung geblieben, so dass ich uns, speziell Cheppy, 2-3 Drinks mixte! Ein Glas war im Handschuhfach, perfekt ausgestattet der Mann!

      In Kollam angekommen suchen wir uns den Weg zu Anu, welcher hier das Munroe Paradise betreibt. Manu und ich haben ihn im Februar 2014 kennengelernt. Er war damals der Koch in Allepey bei Cheppy und hat uns die Spinnen aus unserem Zimmer versucht zu vertreiben. Ein Angestellter vom Guesthouse wartet an einer Ecke mit dem Roller auf uns und fährt voraus. Die Strassen werden immer enger und auch schlechter. Es kommen immer weniger Häuser und wir sind wirklich mitten im Nirgendwo. Das letzte Stück müssen wir laufen, da es beim Guesthouse keine Parkmöglichkeit gibt. Da es bereits dämmert, der Regen hat zum Glück aufgehört, sieht man nicht mehr allzu viel, aber das was ich sehe ist superschön! Bäume und Palmen rundum sind mit verschiedenen Lichtern geschmückt, es hat einfache Stühle und Tische auf dem Gelände. Die Zimmer sind riesig, ebenso die Veranda und das Badezimmer! Hier lässt es sich definitiv aushalten! Ein schmaler Kanal geht direkt hier vorbei und es fahren wirklich kleine Boote dadurch- morgen möchte ich auch unbedingt so eine Tour machen!

      Wir sind totkaputt- Cheppy vom Fahren und ich vom vielen Luftanhalten und den ganzen Eindrücken. Anu kocht uns noch fix ein Curry mit Ei und Chappaty und kurz danach fallen wir müde ins Bett...

      Danke Munroe Island, ich mag Dich jetzt schon!
      Danke an den Strassenverkäufer, der mich unterwegs mit Fried Banana glücklich gemacht hat!
      Danke Anu für den feinen Znacht!
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    You might also know this place by the following names:

    Kollam

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