Stewart Island
16 Mac 2023, New Zealand ⋅ 🌧 16 °C
Comme indiqué en fin des derniers posts concernant notre aventure sur le Te Araroa, nous allons désormais continuer de voyager mais de manière plus…conventionnelle, en particulier en van dès le 21 mars. Ce présent volet de notre blog présente ainsi ce nouveau voyage, à des fins de souvenirs pour nous, et afin de partager nos pérégrinations avec nos proches. Sentez-vous évidemment libres de nous suivre ou non! Sinon on vous fera avec plaisir un petit résumé autour d’une bière à notre retour!
J1 (12.03): Port William Campsite
Après avoir terminé les 3’000 km du Te Araroa Trail à Bluff le 09 mars, nous avons pris deux jours de repos que l’on peut se permettre, je pense, de qualifier de mérités. Afin de transiter en douceur vers nos nouvelles vacances, on a décidé d’aller…marcher 3 petits jours pour visiter la Stewart Island (Rakiura en maori), la « troisième île » de Nouvelle-Zélande. Nous avons donc pris un bateau-navette depuis Bluff et traversé, dans une forte houle nous secouant en tous sens, le détroit de Foveaux. Après un café sur place, on a entamé notre marche de 3 jours (ou plutôt 1 + 2 demi). Avec un total de 34 km et un chemin très roulant, on aurait pu faire ce Rakiura Track (Great Walk) en une seule journée vu notre état de fitness. Mais on est venu pour profiter, et ne pas nous presser. Au soir, on dormira sous tente au camp malgré la météo peu prometteuse, et on aura droit à un briefing du gardien de la hut voisine. On aura ensuite la visite, à quelques mètres de nous, de cerfs sauvages - mais bien habitués aux humains… En fin de soirée on restera attentifs, dans l’espoir d’apercevoir un kiwi! Effectivement, la Stewart Island est le lieu où se trouve la plus grande concentration de kiwis. Et ils y sont également relativement peu farouches.
J2 (13.03): North Arm Campsite
La nuit fut agitée par de forts vents et des pluies très importantes. Notre tente, en fin de vie, a heureusement bien résisté!
Alors que l’on prend notre déjeuner, seuls sous l’abri du camp, on voit soudainement courir gauchement à travers l’herbe…un kiwi!!! 😃😃😃 On se lève alors et on se dirige vers la lisière de forêt dans laquelle il s’est enfoui. On cherche au loin avec nos lampes rouges (pour ne pas l’éblouir), mais il se tient en fait juste 2 m devant nous. Il ne semble pas trop impressionné et viendra même,…dans la confusion (?), se poster juste à mes côtés quelques secondes. Comme tous ses congénères, il paraît tout droit sorti du croquis d’un enfant qui aurait dessiné une boule allongée et un bec trop long. Il fera ensuite encore quelques mètres puis disparaîtra. Quelle chance on a eue! On verra également plus tard dans la journée un gros kaka! Il s’agit d’un perroquet cousin du kea dont on a déjà parlé sur ce blog.
La journée consistera à traverser une magnifique forêt subtropicale où, malgré une très bonne maintenance, nos chaussures retrouveront sur quelques passages un peu de boue. A notre arrivée tôt au camp suivant, on devancera de 2 minutes la pluie. Après-midi lecture dans la tente dans la fraîcheur du jour. Au soir je sortirai tardivement de la tente avec ma lampe rouge afin de trouver un kiwi dont on venait d’entendre le cri. Je tomberai à la place sur deux possums m’ignorant ostensiblement. Je veillerai à les effrayer en espérant naïvement les éloigner un peu du camp. Ils se vengeront en poussant des cris stridents toute la nuit à intervalle régulier juste à côté de notre tente…
J3-J5 (14.-16.03): Invercargill
Réveil au frais dans ce qui fût probablement notre dernière nuit sous tente avant quelques temps. On finira notre petite randonnée en matinée, toujours l’oreille tendue à l’affût d’un kiwi. On n’en reverra pas, mais on se considérera tout de même chanceux de notre première rencontre. La pluie, fine, est de retour, dans une fraîcheur toute australe. Après un passage au musée local, on quittera ensuite l’île comme on l’avait rejointe, en bateau. Le trajet s’est fait dans une forte houle : impossible de se tenir debout! Puis on embraquera dans une navette pour Invercargill où on passera deux jours d’organisation et de détente avant de partir pour Christchurch.Baca lagi
Christchurch et Banks Peninsula
22 Mac 2023, New Zealand ⋅ 🌬 11 °C
J6-J9 (17-20.03): Christchurch
Depuis Invercargill, nous avons passé 13 longues heures de bus pour rejoindre Christchurch, dont 2h d’attente d’une correspondance en retard. Le chauffeur de bus s’excusera en nous donnant durant le trajet…un cours de vulgarisation de la géologie néo-zélandaise!
Lors de nos 3 jours à Christchurch on fera des balades, on ira en outre au jardin botanique, visiter le musée Quake city sur les tremblements de terre de 2010 et 2011 qui ont meurtri la cité (voir ci-après), un musée qui a laissé libre court à des artistes de rue pour redécorer les lieux en attendant des rénovations, on fera des escape rooms, et on ira au cinéma!
En tant que telle, la ville de Christchurch est caractérisée à la fois par un certain nombre de bâtiments historiques du 19ème siècle, et par les cicatrices du tremblement de terre de 2011, qui a fait plus de 180 morts, dont 115 dans un seul bâtiment effondré. Tout le centre ville présente ainsi de grands espaces vides (immeubles détruits) ou des bâtiments à l’abandon, renforcés, ou en rénovation.
J10 (21.03): Pigeon Bay (Banks Peninsula)
Nous récupérerons le van de location que nous avions réservé par une météo exécrable. Tant mieux, on en profitera pour faire des achats et organiser / ranger nos affaires dans cet espace certes plus grand qu’un sac et une tente, mais tout de même restreint. On y passera quelques heures! Le van est un Toyota Hiace (modèle Kuga), pour 3 personnes max, avec petit frigo, table / lit, évier, cuisinière à gaz et…un micro-onde. Non mais quelle idée… déjà que ce n’est fonctionnel que si l’on est branché sur du 220v… Ça doit être culturel, au pays des spaghettis en boîte.
Après avoir pris nos aises, nous prendrons la route, à gauche évidemment, pour rejoindre la “Banks Peninsula”, une presqu’île formée par d’anciens volcans érodés. C’est une très bonne idée, puisqu’y sont annoncées les pires rafales du pays à 120 km/h et de fortes pluies! C’est donc dans des rafales de vent impressionnantes, et en évitant des arbres déracinés (…) qu’on rejoindra les places de camping non aménagées de Pigeon Bay, au bord de l’océan, complètement seuls malgré la présence de caravanes vides.
Peu importe la météo, avoir un toit, de surcroît mobile, nous paraît un luxe inouï.
J11 (22.03): Duvauchelle
La météo, toujours mauvaise, nous accompagnera toute la journée, donnant des airs de terres désolées à la péninsule, ce qui n’est pas sans charme. On visitera le village côtier d’Akaroa, autant joli que touristique. On y verra notamment un bateau fraîchement échoué suite à la tempête. La route nous mènera ensuite jusqu’à Duvauchelle où on dormira au Holiday Park. La sonorité française n’est pas un hasard, la péninsule, notamment Akaroa, a été le siège de baleiniers (chasseurs de baleine) français dans les années 1830. Et les français y auraient par la suite établi une colonie, si les anglais ne s’étaient pas déclarés propriétaires de toute la Nouvelle-Zélande entre temps.
Nous passerons la fin de journée à faire un planing grossier de notre mois et demi de voyage à venir, on se réjouit!Baca lagi
Mount Somers
24 Mac 2023, New Zealand ⋅ ☁️ 12 °C
J12 (23.03): Mount Somers (Bowyers Stream camp)
Réveil au sec, après la tempête des derniers jours. On en profitera pour faire deux balades. La première au centre du cratère de l’ancien volcan, sur une bande de terre entourée par l’océan. La deuxième pour aller voir un antique totara, une espèce d’arbre indigène, qui aurait pas moins de 2’000 ans (photo par erreur dans le précédent post)! On fera ensuite une halte dans une fromagerie, où on achètera…du “raclette”. Pas encore goûté, on se réjouit autant qu’on appréhende! On fera ensuite un arrêt picnic au bord de l’océan déchaîné, où on croisera des personnes âgées en train de chercher de belles agates et du bois fossilisé parmi les galets.
On reprendra ensuite la route pour rejoindre une zone de campement libre près de Mount Somers, au pied des premiers reliefs. Nous quittons ainsi la côte pour quelques temps.
J13 (24.03): Mount Somers
C’est par une magnifique journée qu’on partira faire une très belle marche qui nous mènera au sommet du Mount Somers. Bien que relativement courte (16.5 km) mais intense (chemin assez sportif, raide, avec 1’500 m de dénivelé), cette randonnée nous permettra de constater qu’on est encore en bonne forme, surtout avec des sacs légers! Le sommet nous offrira de magnifiques vues à la fois sur la plaine rurale rejoignant l’océan, et sur les montagnes alentour. On verra notamment le Mount Cook et d’autres sommets enneigés. Petit bonus, on distinguera au loin une partie du chemin du TA qu’on a parcouru il y a déjà plus d’un mois.
On croisera quelques touristes et surtout des locaux, qui ont souvent une longue expérience de “tramping”. On les distingue facilement des étrangers par leur systématiques guêtres remontant jusqu’aux genoux, et à leurs énormes sacs à dos - ainsi qu’à leur sympathie et leurs “good on you”.
Ça nous aura fait grand bien de retrouver les sentiers qui déjà nous manquaient, même si ce n’était que pour une journée. On ira ensuite au Holiday Park de Mount Somers pour la nuit.Baca lagi
Aoraki / Mt Cook National Park
27 Mac 2023, New Zealand ⋅ ☁️ 8 °C
J14 (25.03): Aoraki / Mount Cook
Journée de transition, avec pas mal de route, ce qu’on avait prévu au vu de la météo à nouveau maussade annoncée. On passera par Geraldine, et Lake Tekapo, lieux qu’on avait traversés lors du TA, ce qui ne nous laissera pas indifférents. On fera aussi un arrêt dans une boulangerie réputée pour ses “pies”, les fameuses tartes de Nouvelle-Zélande.
Notre route nous mènera finalement dans le décor alpin et grandiose du parc national Aoraki /Mount Cook, où les glaciers sortiront des nuages en fin de journée. On passera les deux prochaines nuits au camp Whitehorse Hill, une zone de campement avec installations minimales. La zone est très touristique, et malgré la saison tardive, bien 50 autres véhicules (camping-car, vans, voitures aménagées,…) sont parqués ici.
J15 (26.03): Aoraki / Mount Cook
C’est par un temps magnifique qu’on fera ce jour l’ascension jusqu’à la Mueller Hut, un tour très (très) prisé, puisqu’il offre des vues splendides sur les sommets et glaciers environnants. On commencera donc par les 2’200 marches d’escalier nous menant au Sealy Tarn, puis par la suite par une montée dans les rochers jusqu’à atteindre la cabane, 1’000 m plus haut. Ce chemin étant très fréquenté, et notre forme étant encore au top, on passera notre temps à dépasser absolument tout le monde lors de cette ascension. Ce n’est certes pas une course, mais le sentiment d’avoir une telle condition physique est tout de même grisant.
A la cabane, on mangera avec une vue époustouflante, notamment sur le Mt Cook (Aoraki en Māori), le plus haut sommet de Nouvelle-Zélande avec ses 3’724 msm. Les glaciers descendant du proche Mt Sefton semblent à portée de main, et les lacs et moraines montrent bien la surface qu’occupaient par le passé les glaciers. Non contents d’être arrivés là, on gravira encore avant de redescendre le Mt Ollivier, à 1’933 msm, ouvrant encore davantage la vue à 360 degrés. Cette petite ascension sera particulière puisqu’il s’agit du premier sommet gravi par Sir Edmund Hillary, à l’âge de 20 ans. Pour rappel Sir Hillary, qui est néo-zélandais, est le premier alpiniste à avoir gravi l’Everest (avec Tenzing Norgay) en 1953. Après être redescendu, et avoir fait un petit détour, on prendra un petit apéro au soleil, avec vue sur les glaciers. Quelle journée!
J16 (27.03), partie 1/2: Mount Cook
Après un réveil dans l’écrin magique du parc national, on fera deux petites marches nous amenant à des points de vue uniques, et par conséquent évidemment touristiques. Mais peu importe le monde, les paysages qui se sont offerts à nous étaient magiques. Tout d’abord nous avons rejoint le Hooker Lake, un lac glaciaire donnant droit sur le Mount Cook en fond. Avec des icebergs dans le lac et les montagnes environnantes, le cadre était absolument enchanteur. Puis nous avons parcouru le bout du Tasman Lake, qui suit le glacier homonyme. Dans les deux cas les moraines environnantes étaient impressionnantes, et un régal pour un géologue!
Dans les deux cas également, les informations sur site nous ont permis de constater que le recul des deux glaciers se fait à une vitesse effarante. Après une pause pique-nique, on rependra la route pour quitter le parc et rejoindre la côte. Suite au prochain post!Baca lagi
Waitaki et Otago Peninsula
29 Mac 2023, New Zealand ⋅ ☁️ 10 °C
J16 (27.03), partie 2/2: Kurow
Après avoir quitté le parc national du Mt Cook, on passera par de belles « clay cliffs », littéralement des parois argileuses. Il s’agit d’une série de badlands constituée de pinacles vallonés et taillés dans des alluvions et des sédiments lacustres inclinés à cause des mouvements le long d’une faille majeure. Le spectacle sera impressionnant. On se trouvera alors juste au-dessus de l’Ahuriri River, la plus grande rivière qu’on avait traversée à gué lors du TA. Encore des souvenirs! On passera ensuite la nuit dans un charmant camping à Kurow, après nous être repus dans le pub du village. Ambiance…de pub villageois bien rural, où le patron très sympa viendra discuter avec nous un moment à propos de notre voyage et de nos impressions sur le coût de la vie ici.
On profitera encore de la soirée pour…réserver le ferry qui nous fera passer de l’île du Sud à l’île du Nord avec le van. Pourquoi réserver si tôt alors qu’on ne fait que « commencer » notre voyage sur l’île du Sud? Car les deux compagnies qui gèrent cette unique liaison (hors avion) entre les deux îles ont de tels problèmes récurrents (pannes, etc.) que les billets sont pris d’assaut. On prendra donc un billet pour la première date disponible, le 28 avril…! Ce qui tombe à peu près dans nos plans, donc ceci ne nous cause pas de problème majeur.
J17 (28.03): Portobello
En transit en direction de la ville de Dunedin et de sa péninsule (Otago Peninsula), on passera une journée sur la route émaillée d’arrêts géologiques, dans la suite d’hier. On visitera un centre / musée de géologie locale et régionale, puis on fera un certain nombre d’arrêts pour observer de beaux affleurements calcaires (jeunes, et plutôt rares ici), avec différentes particularités, tels des « mini-grabens », des zones de fossiles de baleines, et différents types de calcaires érodés en forme d’éléphants - où des scènes du premier film Narnia ont apparemment été tournées. Le clou du spectacle sera peut-être, en rejoignant la côte / la plage, de grandes blocs rocheux parfaitement sphériques au milieu du sable, et qui semblent sortis d’un film de science fiction. L’explication peut être résumée ainsi: dans des sédiments fins (mudstone) déposés il y a 60 millions d’années au fond de l’océan, des circulations d’eau chargée en calcite dissoute ont précipité autour d’un nucleus (petit gravier, bout de bois) sur des millions d’années. La calcite étant plus résistante que le sédiment l’entourant, lors de l’érosion par l’océan des falaises de mudstone, il ne subsiste - pour un temps - plus que ces sphères impressionnantes.
Lors d’un arrêt ultérieur au bord de l’océan, on pourra observer de beaux phoques qui se prélassaient sur les rochers, et ne semblaient pas importunés par notre présence.
Fait marquant: en moins de 24 heures, on sera passés des glaciers alpins, au bord de l’océan! C’est une particularité toute néo-zélandaise, à cette latitude en tout cas.
Fin de journée en atteignant la ville de Dunedin, puis l’Otago Peninsula où on s’arrête pour deux nuits au camping de Portobello. Un froid glacial atteint alors la région. On a bien calculé notre coup, puisqu’au Mt Cook village, près duquel nous étions hier, est alors annoncé de la neige…
J18 (29.03): Portobello
Nous passerons ce jour à explorer la belle péninsule d’Otago. On commencera en visitant le Royal Albatros Centre, un centre de conservation des albatros royaux. Après une partie informative, on aura l’opportunité d’aller observer à une dizaine de mètres (derrière des vitres), les seuls albatros au monde à nicher en dehors d’une île (certes on est aussi sur une grande île…). On pourra observer des oisillons en attente de leurs parents et quelques adultes volant majestueusement avec leurs 3 m d’envergure, magnifique!
On fera ensuite plusieurs marches et balades sur la côte et les plages. Cela nous permettra d’observer de près et en milieu complètement sauvage, des otaries et des lions de mer, y compris un gros mâle. Magique!Baca lagi
Southland Coast
1 April 2023, New Zealand ⋅ 🌙 16 °C
J19 (30.03): Curio Bay
Une journée de belles routes côtières, passée à nous arrêter faire des balades en des points incontournables. A la clé: des vues impressionnantes sur l’océan déchaîné, entre plages de sable et hautes falaises, dont certaines présentent des arcs ou même de sublimes grottes (Cathedral Caves) dans lesquelles on pourra entrer, ainsi que de jolies forêts et des cascades. On verra à nouveau quelques otaries. Le temps est frais mais le cadre enchanteur. On campera au bord de l’océan, presque les pieds dans l’eau, près d’une forêt pétrifiée: des arbres entiers datant de 170 millions d’années, fossilisés intégralement après avoir été enfouis sous des cendres volcaniques. On peut carrément distinguer les cernes des arbres. Un spectacle rare et grandiose.
J20 (31.03): Te Anau
Suite - et « fin » - de notre descente vers le Sud, après avoir visité une exposition sur la forêt pétrifiée et sur la faune sauvage locale. On aura encore l’immense chance d’observer depuis la côte des « Hector’s dolphins », l’espèce de dauphin la plus petite et la plus rare au monde! Après un arrêt logistique à Invercargill, on continuera la route et on remontera jusqu’à Te Anau, où nous nous étions arrêtés durant le Te Araroa. Cette fois, il s’agit pour nous de la porte d’entrée dans la sauvage région de Fiordland.
J21 (01.04): Te Anau
Avec un temps médiocre, on passera un jour « off » à Te Anau, à planifier la suite du voyage, faire des lessives, des achats, etc.Baca lagi

PengembaraC’est magnifique, on dirai que vous passiez de la Bretagne à la Croatie (lac de Plitvice) avec les jolies chutes.

PengembaraQuel beau voyage vous faites , très complémentaire au trek avec du temps devant vous ce qui est un privilège , d’abord pas à pas et ensuite motorisés, vous vous êtes super bien préparés et la récompense de votre engagement est là, au quotidien, profitez à fond les garçons vous êtes formidables et on voyage un peu avec vous, merci 🙏 🌿🕊🌿🕊💝🙋🏻♀️
Milford Sound Road / Valley
3 April 2023, New Zealand ⋅ ☁️ 7 °C
J22 (02.04): Cascade Creek Campsite
Départ ce jour pour le Fiordland, en empruntant une des plus belles routes, la Milford Highway, en fond d’une vallée sauvage entourée de montagnes massives. On fera plusieurs arrêts autant beaux que touristiques, et une jolie marche jusqu’à Marian Lake où les brumes nous cacheront les sommets mais donneront une atmosphère mystérieuse aux lieux. Nuit dans un camp du DOC (Department of Conservation).
J23 (03.04): Milford Sound
Réveil glacial, avec une généreuse couche de givre sur les vitres (!), on est content de ne plus être sous tente - même si on avait aussi eu des nuits sous 0 degrés. Le ciel dégagé nous promet de belles vues dans cette région du Fiordland. Celle-ci est caractérisée par l’occurrence de roches plutoniques (granite, gabbro, granodiorite, etc.) très résistantes, ce qui explique que l’érosion par les glaciers a certes creusé de profondes vallées, elle n’est pour autant pas venue à bout des montagnes. En résultent des parois très verticales et très hautes. On côtoie ainsi à la fois les glaciers, et l’océan dans les vallées les plus profondes (Fjords).
Aujourd’hui nous avons effectué une magnifique randonnée jusqu’à Gertrude Saddle, en milieu alpin, à marcher sur de beaux polis glaciaires et des roches moutonnées. Les vues étaient à couper le souffle. Elles nous feront chaud au cœur dans l’ambiance assez glaciale de la journée. On recevra également la visite en altitude des magnifiques et intelligents Kea, ces perroquets alpins que nous avions déjà vus précédemment. Nous irons ensuite jusqu’à Milford Sound, au cœur du parc national du Fiordland. Le tourisme est très développé ici (tours en hélicoptères et même en avion, croisières, etc.), mais on comprend bien pourquoi. Malgré cela la nature reste bien préservée. Surtout, le tourisme est concentré dans cette petite partie du Fiordland, le solde de cette région étant quasiment inatteignable. Nuit dans un joli camping dans les bois, où cette fois ce sont les intrépides Weka qui viennent nous saluer…et surtout essayer sans succès de voler nos chips!Baca lagi

Pengembara
Esta vista extraordinaria muestra tan bien lo que describen en su mensaje. Podría parecerse a Suiza? Pero nunca con nadie ni remotamente poblada . Gracias por todos sus “cuentos” que dejan soñar…
Milford Sound
4 April 2023, New Zealand ⋅ ⛅ 9 °C
J24 (04.04): Kingston Lake Camp
Lever de bonne heure pour nous rendre au débarcadère et embarquer sur une des incontournables croisières. Nous passerons ainsi près de 2h sur le toit d’un joli bateau à parcourir et admirer le fjord de Milford Sound. Chance ultime, il fait grand beau! Effectivement, il pleut 200 jours par an dans cette région, et en quantité astronomique: 6’700 mm/an en moyenne. Pour référence la moyenne à Neuchâtel est de 950 mm/an…!
On aura ainsi été absolument émerveillés par :
- les parois rocheuses vertigineuses et verticales, taillées et polies par les glaciers;
- les multiples et sublimes cascades parsemant les versants;
- le groupe de grands dauphins, dont un bébé, qui est venu jouer dans les vagues du bateau durant bien 10 minutes!
Même si ce tour était évidemment très touristique - le bateau étant cependant très loin d’être plein - ça restera un souvenir fort de notre voyage!
L’après-midi nous sortirons du Fiordland pour rejoindre la bord du lac Wakatipu, près de Kingston, où on campera les pieds dans l’eau avec une vue splendide sur les montagnes.Baca lagi
Haast / West coast
7 April 2023, New Zealand ⋅ 🌙 11 °C
J25 (05.04): Wanaka
Journée maussade, on profitera de faire de la route, en passant par Queenstown et Frankton, pour rejoindre par un beau et sinueux tracé Wanaka. Ça nous fera bizarre de revoir cette ville lacustre par un temps automnal, alors que nous l’avions traversée lors du TA dans des conditions bien estivales.
J26 (06.04): Cameron Flat Campsite
Par un grand soleil, on partira d’abord en matinée à l’assaut du Roy’s Peak, un sommet facile - malgré les 1’200 m de dénivelé - à proximité de Wanaka, nous offrant une vue grandiose sur le lac homonyme. Malgré la foule, on profitera pleinement de cette ascension et des paysages sensationnels.
On partira ensuite en direction de la côte Ouest, en direction de Haast, en nous arrêtant le long de la Makarora River, pour camper et aller voir des rivières turquoises.
On passe toujours d’excellents moments et le rythme de visite ainsi que la vie en van nous plaisent beaucoup.
J27 (07.04): Fox Glacier Village
Par une nouvelle magnifique journée, nous roulerons sur la Haast Highway nous menant, par une sublime route vallonnée au milieu des montagnes, jusqu’à Haast, porte d’entrée de la West Coast. Cette région, entre mer de Tasmanie et montagnes, est très sauvage et très peu peuplée: s’y trouve la plus faible densité de population du pays. C’est l’équivalent de la population de la ville de Neuchâtel qui serait répartie sur toutes les alpes suisses (60% de la superficie de la Suisse). Peut-être que les nombreuses sandflies qui font la réputation de cette zone en sont une des raisons…!
On retrouvera ici de belles forêts subtropicales très similaires à celles qu’on avait vues sur l’île du Nord. En cause les quantités importantes de précipitations qui arrosent la côte.
Une autre caractéristique impressionnante est le passage rapide d’une côte océanique avec des plages, des falaises, et une plaine alluviale qui, sans transition, bordent des montagnes directement vertigineuses. C’est d’ailleurs ici même que se trouvent des glaciers qui descendent jusqu’à 300 m d’altitude, et à seulement 15 km de l’océan. Un record à pareille latitude!
Le passage rapide d’une plaine à des reliefs marqués s’explique par la présence de la faille alpine, qui marque la séparation entre les plaques tectoniques indo-australienne et pacifique. Cette faille subit des mouvements réguliers tous les 300 ans en moyenne, avec des déplacements d’une dizaine de mètres par tremblement de terre. Le dernier mouvement majeur a eu lieu en l’an 1717. On sait ainsi que dans les (dizaines d’) années à venir, un tremblement de terre massif va toucher toute la région.
On passera la journée à faire de petites marches en montagne comme au bord de l’océan, avant d’aller nous installer à Fox Glacier Village. La nuit tombée, nous irons encore nous promener dans la forêt, à la frontale, pour observer des vers luisants par centaines! Petit bonus on tombera sur un possum peu craintif qu’on aura le temps de bien regarder.Baca lagi

Pengembara
🤣 en effet! Ça fait le même effet en regardant vos photos et en arrivant sur celle-ci🙃
Fox & Franz Josef Glaciers
10 April 2023, New Zealand ⋅ 🌧 14 °C
J28 (08.04): Franz Josef Glacier
Deux marches étaient au programme du jour. La première nous a menée a relative proximité du Fox Glacier. Cette jolie balade avait ceci d’extraordinaire qu’on l’a passée à marcher dans une forêt humide de fougères et d’arbres pleins de mousses. Ce décor évoquait donc davantage la jungle qu’une végétation a proximité d’un glacier! Comme expliqué précédemment ce phénomène assez unique est lié aux fortes précipitations qui permettent une forte dynamique / vitesse du glacier, le faisant descendre jusqu’à l’altitude de 300 msm.
Notre deuxième balade nous mènera plus à l’aval au bord du lac Matheson, nous offrant des vues sublimes sur les Alpes.
Fin de journée au village et au charmant camping Orange Sheep de Franz Josef Glacier Village.
J29 (09.04): Lake Ianthe / Matahi Campsite
Jolie marche matinale, sur un terrain assez sportif, jusqu’à Robert’s Point, un magnifique point du vue sur le Franz Joseph Glacier. Comme hier, on aura traversé des forêts humides pour parvenir jusqu’à ce site. En plus on aura franchi quelques magnifiques ponts suspendus, et marché sur de beaux gneiss polis. Bien qu’il n’y avait - relativement - que peu de monde, on aura été accompagnés par le bruit presque constant des hélicoptères. De nombreux touristes font effectivement le choix de ce moyen pour aller observer les glaciers et les sommets.
Après un petit repas à midi avec Maïté et Joâo, deux sympathiques voyageurs qu’on a croisés plusieurs fois, on reprendra la route pour aller jusqu’au bord d’un petit lac passer la nuit.
J30 (10.04): Hokitika
Par une journée bien pluvieuse, on roulera en longeant la côte jusqu’à Hokitika. On s’arrêtera l’après-midi à Ross, un ancien village minier peuplé de 3’000 âmes au début du 20ème siècle, et plus que de 200 aujourd’hui. On en aura profité pour visiter les lieux, et louer une bâtée - cette sorte de wok qui permet de faire de l’orpaillage. Le responsable nous prendra en pitié et voudra nous offrir l’activité à cause des trombes d’eau nous arrosant! On refusera évidemment. On se baladera ainsi le long d’une rivière et on passera bien deux heures à essayer de sortir des paillettes d’or des alluvions gravelo-sableuses. Et avec un petit succès puisqu’on en trouvera quelques-unes (certes vraiment petites). C’était en tout cas assez existant et amusant, même malgré la pluie!
La route nous mènera ensuite jusqu’à Hokitika, au bord de l’océan, où les vagues ramènent quantité de bois mort.Baca lagi
Kaikoura & Castle Hill
14 April 2023, New Zealand ⋅ ☁️ 8 °C
J31 (11.04): Hanmer Springs
Après être allés observer la tempête battant la côte Ouest et les vagues de taille effrayante, on prendra la route sous une pluie violente typique de la région. Sur la belle route on s’arrêtera vers une ancienne mine où un coup de grisou a emporté 65 mineurs en 1896. Un autre arrêt nous mènera vers un mur construit en 1964 situé sur et perpendiculairement à la faille alpine, séparant les plaques tectoniques pacifique et indo-australienne, afin de déceler des mouvements. Le mur est à ce jour intact, les déplacements se faisant subitement lors d’énormes tremblements de terre tous les 300 ans. Plus loin, on croisera à nouveau le TA que l’on a parcouru près de Boyle. Arrivés à Hanmer Springs, on ira profiter des magnifiques bains thermaux - et des toboggans comme des gamins - jusqu’à la nuit tombée dans une ambiance tamisée propre à la détente.
J32 (12.04): Kaikoura
Trajet sur une nouvelle belle route jusqu’à la côte Est. On profitera des éclaircies du moment pour aller faire en fin de journée du kayak de mer avec un guide quasi privatif. On pourra observer des phoques de très près, sur terre et dans l’eau, de loin voir quelques dauphins, et nous approcher de dizaines d’oiseaux dont des sternes, des puffins d’Hutton et des cormorans. Le tout dans un cadre idyllique. C’était simplement magique.
J33 (13.04): Kaikoura
Petite randonnée autour de la péninsule de Kaikoura, à voir de grandes colonies de phoques et à nous délecter des vues sur l’océan et les falaises calcaires. On enchaînera sur une visite au musée local, nous en apprenant plus sur l’histoire, dont la chasse à la baleine et la pêche à la langouste (Kaikoura —> kai et koura signifient respectivement “manger” et “langouste” en maori!). Une partie du musée était également consacrée au tremblement de terre de 2016 d’une magnitude de 7.8, ayant soulevé toute la côte de plus d’un mètre, et ayant isolé Kaikoura du reste de l’île pendant des mois à cause de glissements de terrain.
J34 (14.04): Castle Hill - Mistletoe campsite
Départ de Kaikoura par une route le long des falaises, où on verra encore des dizaines d’otaries à fourrure se reposer sur les rochers. Puis route en direction du Sud avant de bifurquer sur le centre des Alpes en direction d’Arthur’s Pass. Découverte des beaux calcaires taillés par la pluie de Castle Hill, et nuit au milieu de la forêt. On profitera encore, de nuit, de voir un ciel étoilé impressionnant, avec une Voie lactée très marquée!Baca lagi

Pengembara
C’est en qualité smartphone ou appareil photo toutes ces belles images?

PengembaraLes photos sont prises avec nos smartphones (iPhone 12 Pro) et c’est vrai que la qualité est impressionnante. Mais mon appareil photo me manque parfois 😉
Arthur’s Pass & Punakaiki
16 April 2023, New Zealand ⋅ ☁️ 15 °C
J35 (15.04): Jackson’s camping
Par une magnifique journée ensoleillée, on se rendra à Arthur’s Pass avec une double pensée pour notre longue marche terminée il y a plus d’un mois: il s’agit à nouveau d’une étape que nous avions franchie lors du TA, et cela fait aujourd’hui 6 mois que nous avions commencé notre aventure à Cape Reinga. Le temps passe vite…!
On fera ici une belle ascension de 1’200 m jusqu’au sommet d’Avalanche Peak qui nous offrira une vue grandiose. En redescendant on fera encore un crochet vers une belle cascade. Les couleurs automnales sont en train de bien s’installer dans cette région où on a également plaisir à retrouver une flore et une faune qu’on avait côtoyées il y a quelques mois. S’immerger dans la forêt, par les essences et les odeurs, nous transporte à nouveau dans ce qui a été notre terrain de jeu et notre “maison” durant quelques mois.
En partant d’Arthur’s Pass, on franchira comme souvent un certain nombre de ponts qui, en Nouvelle-Zélande, ont une particularité étonnante : l’écrasante majorité ne présente qu’une voie de circulation. Il faut donc chaque fois vérifier si une voiture s’engage en sens inverse avant de s’engager…
Nuit dans un beau camping en pleine nature où, de nuit, on ira observer en bord de rivière une paroi rocheuse couverte de verts luisants, magique! Le ciel étoilé et la Voie lactée nous feront également continuer de rêver!
J36 (16.04): Fox River
Nouvelle journée ensoleillée, lors de laquelle on retrouvera la côte Ouest sur une sublime
route longeant l’océan. Balades et arrêts près de grandioses plages, falaises, grottes, etc.
À midi on fera une pause pour notre repas au bord de l’océan où une famille de locaux, parents comme enfants, passera son temps à tourner en rond en quad et à motocross sur une plage. C’est dimanche. Ce n’est pas la première fois qu’on constate ce paradoxe très marqué ici: l’environnement est très protégé et respecté (très rares déchets, nature intacte, etc.), mais les voitures et tous les engins à moteur sont plus ou moins considérés comme des exceptions. Il n’est donc pas rare de voir de nombreuses voitures sur des plages sauvages, des 4x4 sur des sentiers dans des parcs naturels, et il est aussi très commun de voir sur des rivières perdues des jetboats (bateaux ultra puissants) remplis de touristes. Dans la même veine on avait vu, lors du TA, une motocross allègrement foncer sur des oiseaux se reposant sur une plage, en écrasant malheureusement un au passage... De manière générale la voiture est très centrale en Nouvelle-Zélande, ce qui peut notamment s’expliquer par une absence quasi totale de transports publics. Ainsi même en ville, hors de rares passages piétons dessinés au sol, personne ne vous laissera traverser. La priorité sera toujours aux véhicules, et cela s’applique aussi aux enfants. Et on ne parle pas des zones piétonnes qui sont presque inexistantes ou réservées à quelques rues de grandes cités.Baca lagi

Pengembara
Mais arrêtez avec vos photos de rêve! On est au boulot nous, c est de la torture!!😖

Pengembara
Vos amis les moustiques sont de retour? Pas mal comme spot pour l’apéro!
Westport & Nelson
21 April 2023, New Zealand ⋅ 🌧 15 °C
J37 (17.04): Murchison
Jolie journée à faire nos au revoir à la côte Ouest. On fera une belle balade le long de falaises, puis après quelques arrêts on partira dans les terres à suivre la vallée de la Buller River. On fera encore une petite excursion pour franchir le plus long pont suspendu piéton de Nouvelle-Zélande (115 m), et voir les conséquences du tremblement de terre de magnitude 7.5 de Murchison en 1929 : une faille ayant engendré en une seule fois un décalage vertical / une paroi de 4.5 m de haut!
Nuit à Murchison au bord de la rivière.
J38 (18.04): Nelson
Journée de transition à faire de la route, par relatif mauvais temps, jusqu’à Nelson. On fera un arrêt perdu au milieu de la forêt pour aller nous dégourdir les jambes en traversant…un ancien tunnel ferroviaire de 1’300 m (2.6 km aller-retour), dans la nuit noire et humide. Ambiance glauque assurée! Ce tunnel est ouvert aux piétons comme aux cyclistes. On aura juste croisé un possum mort, sympa. Nuit à Nelson.
J39 (19.04): Nelson
Alors que Marc a attrapé un petit refroidissement, on profitera de cette journée pour nous balader en ville et flâner.
J40 (20.04): Pohara
Petite journée, pluvieuse, passée à monter vers le Nord, en faisant des visites plutôt géologiques (pour changer…!): deux sources d’eau jaillissant d’une montagne et du sol, avec des débits impressionnants et une eau d’une limpidité incroyable, puis parcours au milieu de rochers calcaires karstifiés, où l’érosion et la dissolution ont taillé de belles formes et créé un labyrinthe naturel. Nuit au camping de Pohara.
J41 (21.04): Mārahau
Alors que Marc sort gentiment de convalescence après sa grippe, et par une journée où il n’a plu qu’une fois (durant 20h…), on prendra la route jusqu’à Marahau. On visitera en chemin la très belle grotte karstique de Ngārua, où de nombreux restes d’ossements d’animaux sont encore visibles, dont ceux d’un Moa (ancien grand oiseau non-volant disparu) datant d’il y a 25’000 ans. On pourra même porter son gros fémur de nos propres mains. Drôle de vision de la conservation…!
Après-midi achats et préparation pour les prochains jours: on va accomplir la randonnée “Abel Tasman Coast Track”, une des 10 “Great Walks” (les sentiers réputés les plus beaux du pays). Au programme, 60 km sur une côte aux airs de tropique!Baca lagi

PengembaraVous êtes incroyables 🤩 J’espère que Marc est tout bien rétabli aujourd’hui 🤗 Jolie « promenade » à vous 🤭 Des becs 🥰
Abel Tasman Coast Track
25 April 2023, New Zealand ⋅ ⛅ 13 °C
J42 (22.04): Abel Tasman Coast Track - Anchorage
La randonnée “Abel Tasman Coast Track” est une des 10 “Great Walks” (les sentiers réputés les plus beaux du pays). Au programme, 60 km sur ~3.5 jours, soit un rythme très tranquille, imposé par plusieurs traversées d’estuaires qu’on doit caler sur les marées, et en l’occurrence effectuer tôt le matin. Cette marche représentera certainement notre dernier trek de plusieurs jours avec nuit sous tente en Nouvelle-Zélande.
La pluie aura tambouriné toute la nuit sur notre van mais, au réveil, un grand soleil nous accueillera! Parfait pour commencer notre randonnée!
On partira en début d’après-midi, et très vite on sera subjugués par la beauté de ce sentier côtier. Ce jour nous étions davantage dans la forêt parsemée de fougères et de palmiers, mais les vues sur la mer turquoise, les plages paradisiaques, et les roches granitiques étaient magiques. Au camp d’Anchorage, on plantera notre tente à deux pas de la plage, et on ira se baigner dans la baie où mouillent quelques voiliers avant de préparer notre souper. La température clémente nous offre un rappel estival au timing parfait!
Durant notre repas on sera aux aguets des fugaces, curieux, et cleptomanes wekas, prêts à voler tout ce qui traîne, sous leurs airs tantôt adorables, et tantôt de douaniers en plein contrôle.
J43 (23.04): Abel Tasman Coast Track - Awaroa
Après une bonne nuit, quoique réveillés fréquemment par les cris en groupe des wekas, on se réveillera tôt, à 5h00, pour traverser un estuaire à marée basse. Les 25 km du jour nous auront mené de baies en lagons turquoises, le long de plages paradisiaques, et à travers de magnifiques forêts côtières. On se croirait dans les Caraïbes! On pourra même se baigner lors de notre pause de midi, en bravant une eau relativement fraîche.
Lors de la marche on verra, comme sur presque chaque portion de sentier dans ce pays, les incontournables pièges à animaux invasifs (surtout possums, souris, fouines, belettes, etc.). C’est effectivement un combat permanent ici, afin de préserver les espèces locales principalement d’oiseaux, dont les œufs et les oisillons sont la proie de ces nuisibles. La Nouvelle-Zélande vise d’atteindre en 2050 son objectif d’être entièrement « pest free » (libre d’animaux invasifs).
On est enchantés par le relatif peu de monde - en plein été c’est apparemment la cohue - et par ces paysages uniques, par la faune et la flore. Ce parc national était par le passé fortement exploité pour le bois, son granite, et le pâturage. Sa protection a permis d’éliminer les essences d’arbres exotiques (pins / épicéas) et de rétablir une forêt indigène. Le résultat en quelques décennies de ce travail de conservation est spectaculaire, et porteur d’espoir pour le futur.
J44 (24.04): Abel Tasman Coast Track - Mutton Cove
Une nouvelle journée entamée aux aurores, à nouveau afin de traverser un large estuaire à marée basse. On y croisera par hasard Rémi, un français super sympa qu’on avait côtoyé sur le Te Araroa!
Courte mais sublime marche, toujours dans de semblables paysages, jusqu’au petit camp de Mutton Cave, donnant directement sur l’océan. On y passera l’après-midi, et on y fera une dernière baignade en tenue d’Adam. Facile quand on est seuls! On eu manqué d’être également seuls pour la nuit, mais trois jeunes d’Auckland qu’on a croisés plusieurs fois ces jours et qui avaient continué leur chemin, sont revenus avec l’un d’eux qui boitait…et une cheville méchamment foulée. Impossible pour lui de continuer. Sans réseau téléphonique, on lui proposera si besoin d’utiliser notre appareil satellite (enfin celui prêté par Guillaume) pour entrer en contact avec les services d’urgence. Ce n’était certes pas une urgence mais il fallait trouver un moyen de l’évacuer. Finalement un de ses amis valide fera le chemin à pied jusqu’à un poste du Department of Conservation situé à quelques heures de marche pour organiser un bateau taxi pour le lendemain. Après tout on est au bord de l’océan…!
On passera donc une super soirée avec eux à sympathiser et discuter. Pendant ce temps, un weka se défoulera sur notre tente, y perçant un trou dans la moustiquaire, dans l’espoir d’atteindre une barre de céréales…
Nuit sublime et étoilée, au son des vagues déferlant sur la plage, le rêve!
J45 (25.04): Abel Tasman Coast Track - Marahau
Réveil avec un lever de soleil grandiose sur l’océan, après avoir plié pour la dernier fois notre tente, on marchera jusqu’à Separation Point puis on fera la (petite) ascension de Gibbs Hill. On finira en redescendant à Totaranui pour prendre un bateau taxi. On longera la sublime côte pour rejoindre notre point de départ - et notre van - à Marahau.
On aura adoré et dégusté chaque jour, avec un grand beau temps, cette côte granitique, ces forêts subtropicales, et ces eaux turquoises bordées de plages paradisiaques. Un bel adieu à la randonnée sur l’île du Sud.Baca lagi

Pengembara
Donc marcher sur l’eau est possible, même avec un sac à dos…. Vous êtes magiques!

PengembaraTellement beau! Vous êtes de véritables ambassadeurs des beautés de la Nouvelle Zélande!😎
Wellington & Taranaki
1 Mei 2023, New Zealand ⋅ 🌬 15 °C
J46 (26.04): Picton
Journée de route pour rejoindre Picton, lieu d’embarquement sur le ferry qui nous ramènera le lendemain à Wellington sur l’île du Nord. Hormis quelques petits arrêts sur la côte, on ne s’arrêtera qu’entre Havelock et Pelorus Bridge, après avoir vu un « TA hiker » marchant vers le Nord. On lui proposera une bière ou un coca, mais ce dernier déclinera car il avait encore de la route à faire. Comme toujours ça nous fera bizarre de revoir ce bout de tracé qu’on avait parcouru. Dernière nuit sur l’île du Sud dans un camping sans charme mais commode à Picton.
J47 (27.04): Wellington
Lever tôt pour prendre le ferry à 6h15. Traversée émouvante du détroit de Cook, pour quitter l’île du Sud après y avoir passé près de 5 mois. Mer assez calme, avec de jolies vues sur les sounds. On verra notamment des albatros. Arrivés à Wellington on se dirigera vers les ateliers de Weta Workshop, la compagnie d’effets spéciaux et de décors qui a travaillé notamment sur les films du Seigneur des Anneaux et du Hobbit. La visite sera fascinante, et on pourra en outre voir à l’œuvre le forgeron qui a réalisé la plupart des épées des différents films. On profitera ensuite de nous balader dans la ville de Wellington…et de bien manger!
J48 (28.04): Paekakariki
Au matin on visitera encore à Wellington le Te Papa museum, qui traite de divers aspects historiques et naturels du pays. Hormis la géologie, on sera passionnés d’en apprendre encore davantage sur les centaines d’espèces animales et végétales qui ont été amenées le plus souvent volontairement dans le pays, et sont désormais considérés pour beaucoup comme invasifs. Une des conséquences est l’extinction de dizaines d’espèces indigènes. Cependant, comme mentionné dans l’article sur Abel Tasman Coast Track, d’énormes efforts sont entrepris tant au niveau étatique que par des volontaires afin de rétablir des milieux naturels avec des espèces locales, et améliorer la biodiversité. Les questions de cohabitation entre Pakeha (colons européens) et Maoris lors de leurs premières rencontres étaient de même passionnantes.
On prendra ensuite la route jusqu’au camping de Paekakariki, sur la côte Ouest de l’île du Nord.
J49 (29.04): Pātea
Journée de route, avec quelques arrêts, dont à Whanganui, puis au bord de l’océan à observer la plage de sable noir et des surfeurs profitant des vagues.
J50 (30.04): New Plymouth
On continuera notre remontée de la côte Ouest, jusqu’à atteindre New Plymouth. Au programme, visite d’un château d’eau, ascension d’un micro-sommet rocheux très raide qui était un ancien volcan, et…course à pied de 12 km le long de la coastal walk, une promenade le long de l’océan.
On se trouve ici dans la région de Taranaki, du nom d’un volcan massif et parfaitement conique qui se trouve à proximité et domine les environs. Notre but depuis longtemps était de faire l’ascension de ses 2’500 m, mais malheureusement, chose rare, on n’est pas très chanceux avec le temps. Il fait couvert et pluvieux, et monter sur le sommet les prochains jours n’est pas envisageable: y sont annoncés des vents à 135 km/h, aucune visibilité, et -3 degrés Celsius… Tant pis. On se consolera le soir en mangeant dans un excellent restaurant sud-indien.
J51 (01.05): National Park
Par un temps exécrable, pluvieux et venteux, on renoncera à toute sortie, pour se contenter de prendre la route jusqu’à National Park, au pied du parc du Tongariro. On empruntera à cette fin une route nommée “Forgotten World Highway” (route du monde perdu). Et effectivement on ne croisera pas grand monde!
On fera un arrêt à Taumarunui, où on avait organisé notre descente en canoë de la rivière Whanganui. A nouveaux des souvenirs.
A noter qu’on profite du mauvais temps ces derniers jours pour organiser la suite, et fin, de notre voyage, ainsi que notre retour en Suisse qui se fera le 1er juin, après un arrêt de deux semaines…en Corée du Sud!Baca lagi

PengembaraLa suite de votre voyage s’annonce tout autant intéressante, et les sourires sur les photos en disent long!
Ruapehu & Taupō
4 Mei 2023, New Zealand ⋅ 🌧 16 °C
J52 (02.05): Taupō
Après un départ sous de fortes pluies, le temps s’améliorera progressivement, nous permettant de profiter de cette magnifique région du Tongariro National Park. On fera une petite randonnée jusqu’au pied d’une jolie cascade, dans un décor volcanique naturel brut et grandiose. On montera ensuite jusqu’à la station de Turoa, sur le flanc du volcan actif Ruapehu. Voir ces paysages désolés de roches volcaniques, sans neige mais avec des remonte-pentes, rendra les lieux irréels. Les sommets danseront dans les nuages, ce qui nous permettra notamment de revoir le fameux Mont Ngauruhoe, la montagne du destin du seigneur des anneaux.
L’arrêt suivant se fera à Tangiwai où, la veille de Noël 1953, un train chutera dans la rivière après qu’un lahar eu emporté le pont. Le lahar, une lave torrentielle d’origine volcanique, fût la conséquence du déversement soudain, par rupture du barrage naturel, du lac sis au sommet du volcan voisin Ruapehu. La catastrophe fit 151 morts. Aujourd’hui, le site présente un mémorial en souvenir des victimes, ainsi que de nombreux panneaux explicatifs sur le déroulement de l’accident.
Nous atteindrons finalement Taupō, au bord du lac homonyme. La région est fortement marquée par le volcanisme, passé comme présent. Le lac, le plus grand de Nouvelle-Zélande, d’une taille légèrement supérieure au Léman, s’est formé en une seule éruption, il y a 25’000 ans. Imaginez le cataclysme lors de l’éjection de 1’170 km3 de lave et de cendres, 13x le volume du lac Léman. Il s’agit de la plus grande éruption à l’échelle mondiale des 70’000 dernières années, rien que ça. D’autres éruptions, certes moindres, émailleront cette zone jusqu’à nos jours. La dernière majeure s’étant déroulée en l’an 232 alors qu’aucune âme ne peuplait l’île. Hormis dans les sédiments, l’occurrence de cet événement pourra être couplée avec des observations des peuples chinois et romains, qui ont alors remarqué des ciels particulièrement rouges. Cette éruption est la plus forte, toujours à l’échelle mondiale, des 5’000 dernières années. Donc autant dire qu’on se trouve sur un monstre, de surcroît pas éteint. A ce jour ce sont surtout des signes hydrothermaux (geysers, eaux thermales, etc.) ainsi qu’une activité volcanique associée qui rappellent ce qui se passe ici sous terre. En attendant la prochaine éruption…
J53 (03.05): Taupō
Sorties dans les environs avec notamment marche et découverte du parc “Craters of the moon”, dans des paysages…lunaires. Des vapeurs surchauffées sortent du sol et s’élèvent dans les airs depuis des zones en dépression. Ce secteur a involontairement été “activé” lors de la mise en fonction d’une usine géothermique électrique en 1958 (la 2ème au monde). En pompant l’eau chaude de la nappe, elle a engendré une plus faible pression, permettant, avec la chaleur, la formation de vapeur dans le sous-sol, qui a fini par trouver un chemin vers la surface. Le tourisme a de même directement été exploité ici. Pour divertir les visiteurs, les guides balançaient à l’époque différents objets pour les voir éjectés par la pression, ou carrément des bidons de kérosène qui, avec une étincelle, formaient un spectacle pyrotechnique apparemment unique. Le bon vieux temps…
On ira ensuite voir des gorges étroites se remplir en quelques minutes lors de l’ouverture des vannes d’un barrage, laissant soudainement s’écouler un débit de 65 m3/s, créant des rapides dantesques (Aritiatia Rapids) où la scène de la “fuite dans des barils” du film The Hobbit a par ailleurs été filmée.
On passera ensuite près d’une usine électrique géothermique, produisant avec des turbines de l’électricité grâce aux eaux / vapeurs sous pression et surchauffées sortant du sous-sol. En Suisse, nous devons forer à plusieurs kilomètres de profondeur pour espérer trouver de l’eau à plus de 100 degrés (sous pression). Ici, grâce à l’activité volcanique, celle-ci se trouve juste sous la surface du sol.
Notre dernier arrêt nous mènera aux belles et massives chutes “Huka Falls”, à l’exutoire du lac Taupō. Elles se situent au début de la Waikato River, la plus longue rivière du pays.
Fin de journée agrémentée d’une petite Escape Room et d’un bon resto.
J54 (04.05): Waikite
On commencera cette journée au bord du lac par…un golf. 35 balles qu’on peut tirer en visant 3 trous sur un radeau 100 m plus loin sur le lac. 10’000 $ à la clé pour les plus habiles. Autant dire qu’on est repartis bredouilles. Pas besoin de préciser qu’ils récupèrent les balles dans le lac.
Ensuite nous visiterons le site géothermique de Orakei Korako, qu’on rejoindra en bateau. On y verra de petits geysers, des terrasses siliceuses, des jets de vapeurs et de belles concrétions liées à la résurgence des eaux thermales. Sublime!
En parcourant la région, on verra à de nombreuses reprises des volutes de vapeur à proximité, toujours en signe de l’activité géothermique.
Fin de journée aux piscines thermales de Waikite, qui ont l’avantage d’avoir quelques places de camping. Avant de se prélasser dans l’eau surchauffée, on ira encore voir la source d’eau alimentant le site. Cette resurgence représente la source d’eau bouillonnante (100 degrés) au plus fort débit de tout le pays, avec 40-50 litres par seconde (2’400 - 3’000 l/min !). L’eau doit évidemment être refroidie avant d’atteindre les bassins. Le plus chaud atteint encore les 45 degrés Celsius!Baca lagi
Rotorua
7 Mei 2023, New Zealand ⋅ ☁️ 15 °C
J55 (05.05): Rotorua
Nouvelle journée à visiter en premier lieu un grand parc géothermique. On y verra une « démonstration de geyser ». Afin de stimuler son apparition, ils balancent un peu de savon (“eco-friendly”…), ce qui par diminution de la tension de surface de l’eau permet au geyser de cracher son eau…avec les bulles de savon en sus. Je vous laisse juger de la pertinence du procédé.
On verra d’autres phénomènes géothermiques de surface dont des lacs aux eaux de couleurs variées et grandioses, et on pourra observer Champagne pool, un bassin de 65 m de diamètre et 62 m de profondeur en ébullition, impressionnant!
Fin de journée à nous balader dans la ville de Rotorua, baignés dans les effluves de souffre provenant de l’activité géothermique omniprésente dans et autour de la ville. En début de soirée on ira encore faire un magnifique parcours sur des passerelles dans d’énormes séquoias (Californian redwood). Ces arbres exotiques ont été plantés pour être testés pour l’exploitation forestière.
J56 (06.05): Rotorua
Temps exécrable aujourd’hui, on en profitera pour faire des plans pour la suite, des lessives, etc.
Au soir, nous irons voir un spectacle maori unique. Au programme: accueil par une famille maori dans un village / hameau reconstitué dans la forêt, comme ceux qu’on aurait pu voir lorsque les colons ont débarqué, initiation à des jeux typiques, informations sur les coutumes, danses, et démonstration du fameux haka, la danse guerrière ayant pour but de motiver la tribu et relâcher le stress avant une confrontation, et accessoirement d’effrayer l’ennemi! L’expérience sera conclue avec un repas succulent à base de produits typiques. Ce spectacle, présenté par et au bénéfice de la communauté maori, évitera heureusement de tomber dans le côté « démonstration ethnologique » douteuse. On aura pris beaucoup de plaisir à en apprendre plus sur leur culture, et comme on l’aura déjà si souvent constaté, on aura adoré leur faculté unique à être de bonne humeur, attentionnés, ouverts aux autres, et aussi franchement drôles.
J57 (07.05): Lake Kakapiro
Alors que le temps reste à la pluie, avec cependant des températures assez douces, on passera une dernière journée dans la région de Rotorua. Le thème de la journée sera encore géothermique.
En premier lieu on marchera dans la très belle vallée volcanique de Waimangu, un site exceptionnel à plus d’un titre. Toute l’activité géothermique et hydrothermale qui marque les lieux - et même en partie la formation de cette vallée, une caldera - est relativement récente, puisque consécutive de l’éruption en 1886 du volcan voisin, le mont Tarawera. Les premières conséquences de cette éruption ont été la formation d’un grand lac, et la création d’un geyser régulier qui, durant 4 ans, crachait quotidiennement de l’eau à…400 m de hauteur! Plus haut que la Tour Eiffel! Nous avons donc parcouru cette vallée et ses anciens cratères fumants de vapeur.
L’après-midi nous irons dans un autre site thermal où, après avoir parcouru un nouveau parc impressionnant, on ira faire des bains thermaux et de boue! On en gardera l’odeur de souffre sur nous puis nos vêtements - malgré lavage - pendant plusieurs jours…
Route en direction d’Hamilton en fin de journée.Baca lagi
Coromandel Peninsula
11 Mei 2023, New Zealand ⋅ ⛅ 12 °C
J58 (08.05): Te Aroha
Avant de remonter progressivement vers le Nord en fin de journée, on ira faire une jolie randonnée dans le massif du Mont Maungatautari. S’y trouve un “sanctuaire de la faune sauvage”. Il s’agit de zones où les animaux exotiques invasifs déjà listés dans ce blog (chèvres, cerfs, possums, rats, fouines, etc.) ont été éliminés à grands renforts de pièges, laissant ainsi la flore et faune locales reprendre possession des lieux. A cette fin des lâchers sont réalisés afin de reconstituer les effectifs, et surtout une barrière à maille très fine et de 2.5 m de haut ceinture toute le secteur. On entrera dans le site par un sas à double porte digne de Jurassic Park.
A ce jour ne subsistent comme indésirables plus que les souris.
On retrouvera lors de cette marche la forêt sauvage subtropicale de l’île du Nord, et des chemins tortueux et raides dignes du Te Araroa!
J59 (09.05): Coromandel Town
Journée affreusement arrosée par des précipitations dantesques. On en profitera pour aller couper nos cheveux trop longs chez une coiffeuse plus sympathique que compétente, puis on taillera la route jusqu’à Coromandel Town, sur la péninsule du même nom. On passera de justesse par endroits sur la route. Effectivement, celle-ci, nichée entre la montagne et l’océan, sera localement inondée d’eau et de boue. On verra même juste devant nous de petites chute de pierres qu’on évitera de peu. La situation était encore plus tendue à Auckland, on recevra d’ailleurs un message d’avertissement automatique sur nos téléphones de la “Civil Defence” ordonnant à tout le monde de rester à l’abri et d’éviter les déplacements…
Il y a vraiment du boulot dans le domaine des dangers naturels dans ce pays frappé fréquemment par tous les types de catastrophes naturelles que l’on peut imaginer…
J60 (10.05): Whitianga
Notre passage dans les Coromandel est malheureusement moins excitant que prévu; nous avions initialement l’intention de partir randonner sur des chemins réputés, et voir quelques sites très reconnus, mais presque tous sont à présent fermés ou inaccessibles. En cause le cyclone Gabrielle qui a fait de nombreux dégâts dans les forêts en février de cette année (nous étions alors sur l’île du Sud, épargnée).
On passera toutefois cette journée au temps plus clément à traverser la péninsule et faire de petites marches sur la côte Est, dans de charmantes forêts (avec de grands kauris), plages et falaises.
J61 (11.05): Waihi
Route en direction du Sud avec quelques arrêts le long de la côte. Après-midi consacré à la planification de la suite de notre voyage et à gérer les formalités d’entrée en Corée du Sud.Baca lagi
Hobbiton & Tauranga
13 Mei 2023, New Zealand ⋅ ☀️ 15 °C
J62 (12.05): Tauranga
Avant de nous rendre à Tauranga, on ira visiter Hobbiton Movie Set, le site où ont été tournées toutes les scènes se passant dans ce hameau de la Comté dans les films du Seigneur des Anneaux et du Hobbit. La visite, obligatoirement guidée, lors de laquelle on parcourra tout ce village reconstitué et parsemé d’une trentaine de trous de Hobbit, était passionnante. On la vivra un peu comme un “retour à la maison” après notre aventure, comme dans le Seigneur des Anneaux… Plus sérieusement le niveau de détail est phénoménal. Par exemple pour l’énorme faux-arbre très réaliste avec ses milliers de feuilles collées une par une…
Après cette visite on roulera jusqu’à la ville de Tauranga.
J63 (13.05): Tauranga
Au matin on ira boire un café avec Zoe, une fille super sympa qu’on avait très souvent côtoyée sur le trail, qui habite à Tauranga et…travaille par hasard dans la crèche de Nico, le fils de notre amie Anna. On ira ensuite justement chez Anna, Matt et Nico. Beaucoup d’émotion de les revoir après tous ces mois. On fera l’après-midi une belle balade à vélo par un temps magnifique et on prendra le temps de prendre de nos nouvelles respectives.
J64 (14.05): Tauranga
On profitera ce jour de passer du temps avec Anna et sa famille, avec notamment un excellent brunch en ville à l’occasion de la fête des mères. L’après-midi on préparera aussi nos affaires en vue du dépôt du van à Auckland, et de la fin de notre voyage en Nouvelle-Zélande. Puis on conclura la journée par un délicieux barbecue et par d’intéressantes discussions sur les conditions de vie en Nouvelle-Zélande.Baca lagi

PengembaraLa taille des hobbits est sensiblement différente! Vous faites géants dans ces décors!

Pengembara😄 Il y a en fait différentes tailles de trous, soit pour filmer Gandalf, soit les Hobbits, et créer ainsi une illusion de taille
Auckland
18 Mei 2023, New Zealand ⋅ ☁️ 16 °C
J65 (15.05): Auckland
Départ tout en émotion de Tauranga, en faisant nos au revoir à Anna, Matt et Nico. Route jusqu’à Auckland où on dit aussi adieu au van qui fut notre maison les deux derniers mois. Fin de journée à profiter du quartier de Ponsonby, où se trouve également notre logement.
J66 (16.05): Auckland
Super journée à nous balader dans Auckland, et à faire quelques activités. Parmi elles on fera le “Weta Workshop Experience”. Il s’agit du studio qui a produit les trilogies du Seigneur des Anneaux et du Hobbit (oui encore une fois!), dont on avait visité les studios à Wellington. Ici il s’agit d’une visite immersive complémentaire qui nous fait découvrir encore davantage les effets, costumes, animatronics, maquillages, etc. créés par cette entreprise créative pour différents films. C’était à nouveau au fascinant.
On fera ensuite un mini golf improbable dans un bar, où on sera également “kidnappés” par une famille indienne pour aller chanter du Indochine au karaoké. On finira la soirée par un délicieux repas…indien.
J67 (17.05): Auckland
Cette dernière journée en Nouvelle-Zélande sera belle et émouvante. On la passera entre balades et petites visites. On croisera encore, complètement par hasard au milieu d’Auckland, Rémi, ce très sympa français qu’on a côtoyé à de multiples reprises sur le trail et qu’on avait déjà revu par hasard sur l’Abel Tasman Track!
On ira ensuite faire nos adieux à cette terre australe qu’est Aotearoa, et au Te Araroa - qui passe à proximité - dans le très beau parc “Auckland Domain”. On boira une bière en ressassant nos souvenirs, en levant nos canettes en honneur aux gens, aux monts, aux forêts et aux oiseaux qui nous auront accueillis dans leur monde, et nous l’auront fait déguster, pas après pas.
J68 (18.05): Auckland Airport
Cette dernière journée sera d’entrée ternie par une triste nouvelle qu’on lira dans les médias. Un randonneur tchèque qui parcourait le Te Araroa est malheureusement décédé accidentellement dans les Richmond Ranges, la section la plus longue et parmi les plus exigeantes de tout le trail. Un dur et tragique rappel que ce sentier est brut et sauvage. Une pensée pour lui et sa famille.
C’est le cœur mélancolique mais riche de notre expérience que l’on termine notre voyage dans cette contrée lointaine. Une escale étant obligatoire pour rentrer en Suisse, on profitera de nous arrêter deux semaines en Corée du Sud pour visiter succinctement ce pays à la riche culture.
Le but du présent blog était avant tout de conserver un souvenir du Te Araroa, puis de nos deux mois de visite de la Nouvelle-Zélande en van. On clot ainsi ici ce chapitre, et on vous racontera avec plaisir de vive voix notre séjour coréen.
Nous remercions vivement toutes les personnes qui ont pris le temps de lire ces (souvent trop longues 😁) lignes. Merci également pour tous vos messages, que ce soit sur ce blog ou par d’autres moyens. On se réjouit de vous revoir, et de prendre de vos nouvelles.
Kia kaha!
Kia ora!Baca lagi

PengembaraÇa y est, je repleure en lisant vos lignes. Votre émotion est telle que je la ressens comme si je vous accompagnais. En même temps, grâce à ce blog, que d’ailleurs vous avez tellement bien fournis (et je vous en remercie), on a vraiment voyagé avec vous. C’était absolument génial. 1000 bravos pour tout ce que vous avez accomplis. je me réjouis tellement de vous revoir. Bonne fin de voyage 😘.

PengembaraMERCI de nous avoir partagé ces belles aventures et toutes ces émotions! J'ai l'impression d'avoir fait un bout du voyage avec vous. Je me réjouis de votre récit de vive voix. Bonne escale à Séoul et bon retour en Suisse.




















































































































































































































































































































































































































Pengembara
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PengembaraBonne route et encore plein de découvertes en perspective. Me réjouis de vous lire
PengembaraMerci Luc! Et d’avance tout bon voyage au Canada 😉