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October 2016 - July 2017
A 264-day adventure by Alex Read more
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  • Day 142

    Green activists in Mumbai

    March 15, 2017 in India ⋅ 🌫 24 °C

    Urban Leaves - les feuilles mortes pour des jardins partagés

    Il n'y a donc pas de parc à Bombay, mais beaucoup d'arbres. Afin de faire d'une pierre plusieurs coups, Urban Leaves a démarré en 2009. Le but, récupérer les feuilles mortes qui sont autrement brulées, pour en faire un humus riche où planter des trucs qui poussent. Urban Leaves se sont installés sur le toit de 2 institutions qui leur offrent l'espace et l'eau gracieusement. Je suis allée les rencontrer sur le toit de l'Institut Technologique du Bhavans Campus, à Andheri West (et ce, malgré l'absence de réponse à mon mail et assez peu d'info sur la localisation exacte, call me Persévérance 😉)

    Donc tout est hors-sol, et tout a démarré par des bacs à feuilles mortes, laissées là pendant 2 mois sous une toile de jute. Puis ils y sèment, à la mode ayurvédique indienne, des graines de différentes plantes aux propriétés gustatives complémentaires (acide / sucré/salé/amer...etc). Ils laissent là les plantes grandir puis mourir, dans un processus qui dure 2mois environ. Puis la jardinière est prête pour les semences !

    Cet espace à Bhavans n'est ouvert que depuis 2 ans. Il est ouvert à tous ceux qui souhaitent participer les dimanche matin de 7h30 à 10h30 (à condition d'une adhésion annuelle au montant peu élevé), les bénévoles se partagent alors le travail et les récoltes.
    L'arrosage quotidien est assuré par un employé, d'après ce que j'ai compris.
    Et on trouve donc là quantité d'herbes, de légumes et de fruits, d'arbres décoratifs et fruitiers également, qui poussent au soleil tout le long de l'année (il y a 3 récoltes par an en Inde, l'été mais aussi à la saison des pluies et l'hiver).
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  • Day 146

    Developpement?

    March 19, 2017 in India ⋅ ⛅ 25 °C

    Et partout entre Pondicherry et Kanchipuram, ce qui était encore il y a peu des terres agricoles exploitées sont découpées en petits rectangles numérotés, le tout côté d'une "entrée" et d'un nom qui fait rêver, en attente d'heureux acquéreurs qui viendraient construire leur nid douillet là, à la sortie d'un village.Read more

  • Day 148

    30h de voyage

    March 21, 2017 in India ⋅ ☁️ 14 °C

    Aaah, les trains indiens... Évidemment un voyage complet, plus qu'un moyen de transport :)
    Je voudrais me déplacer le pus possible au sol, éviter la déconnexion des aéroports et des avions. Je suis donc allée de Bombay à Bangalore en train, un voyage de 25h. J'ai ensuite pris un autre train pour rejoindre Mysore, trajet qui devait durer 2h30 et qui a pris presque une heure de plus, à ce stade et en mi-journée avec la chaleur, ça devient long.
    En classe Second Sleeper (sans clim), le billet couchette coute 500 roupies, soit 8 euros. Comme dans les trains ukrainiens, en journée les couchettes intermédiaires sont repliées et on s'assoit sur celles du bas, 3 places face à face. Les conversations s'engagent, la nourriture s'échange... Mais à la différence de l'Ukraine, dans les transports indiens -et quelle que soit la classe ou le type de train, des vendeurs de toutes sortes arpentent inlassablement les allées en clamant d'une voix forte ce qu'ils ont à vendre. On ne craint pas la faim, la soif ou l'ennui...
    Le fameux "tchai" ou masala chai, mais aussi café, bouteilles d'eau, samosas, galettes de dhal dures, lait ribot dans des sachets en plastique, et encore bijoux, porte clés, machins en plastique, épingles à nourrice et à cheveux... Des mendiants aussi profitent de la manne des voyageurs, certains chantent, d'autres trimbalent des enfants culs nus, des handicapés, des vieux se déplacent difficilement...
    Les voyageurs, surtout les hommes, mettent la main à la poche. Le ballet s'intensifie aux arrêts dans les gares, ou certains vendeurs défilent sur le quai sous les fenêtres (ouvertes mais protégées par des barres métalliques) et d'autres grimpent dans le train. J'imagine que les vendeurs s'échangent à ces moments-là, en tous cas point de bataille entre eux.
    Prévoir petite monnaie pour les voyages...
    Les arrêts en gare sont bien plus longs que nécessaire pour l'échange de voyageurs, ce qui me laisse penser que c'est fait pour permettre l'activité commerciale des régions traversées... Entre les gares, le train file à bonne allure.
    Autre spécificité indienne, quand on ne mange pas, on "dort". Personne ne lit, ne regarde par la fenêtre... Pour éviter de s'ennuyer ferme, les femmes surtout s'étalent sur les couchettes, s'enveloppent de leur sari, et ferment les yeux. Bonne technique pour éviter d'être importunée, et que quelqu'un ne vienne s'asseoir à côté - car certains montent en cours de trajet sans réservation.
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  • Day 151

    RIDE India

    March 24, 2017 in India ⋅ ☀️ 17 °C

    Et non pour une fois ce n'est pas une histoire de vélo!
    Je saute des étapes dans mon parcours -j'y reviendrai.

    Cette semaine je suis dans le Nord Tamil Nadu, à Kanchipuram, avec RIDE, une ONG familiale locale qui lutte depuis 1984 contre le travail forcé des enfants et pour l'émancipation économique des femmes des villages.
    Kanchipuram, une bourgade de plus de 3 millions d'habitants, est connue pour ses temples, mais aussi pour son travail manuel de la soie. C'est ici qu'on trouve les plus beaux saris...
    Jusqu'ici y a peu, 40 000 enfants étaient employés à trier les fils et à faire les petites mains, pour un salaire absolument misérable ou nul. Issus de familles très pauvres, leurs parents voient cela comme une tradition d'une part, comme un apport d'argent indispensable d'autre part, même si je répète, il est incroyablement bas (100₹ par mois !!!), et enfin, ils servent de monnaie d'échange, de garantie lorsque les familles ont besoin de solliciter une aide financière de la part de leur employeur.
    Une pratique aussi ancrée dans les moeurs ne s'éradique pas facilement...

    La scolarité est obligatoire en Inde, et le travail des enfants réglementé, mais la corruption importante et le fait que beaucoup de travailleurs de la soie travaillent chez eux font que les lois sont faciles à contourner...Quand on va à l'école en Inde, on doit aussi être propre, bien habillé, et d'apporter à manger pour le repas du midi, autant de freins à la scolarisation régulière des plus pauvres.

    Les fondateurs de RIDE, Mr et Mme Jeyaraj, tous deux enseignants diplômés, sont arrivés du Sud Tamil Nadu et ont démarré par fonder une école, en mesure d'offrir une bonne éducation gratuite aux enfants les plus défavorisés, et ont formé les enseignantes. Puis plusieurs écoles, ce qu'ils appellent des "bridge schools", permettant aux enfants déscolarisés de reprendre un cursus normal après une année. Puis des écoles du soir, permettant aux enfants travailleurs d'accéder tout de même à un bon niveau d'éducation, et de ne pas être captifs de leur travail de petite main toute leur vie... Des actions de communication auprès du public, des actions en justice et auprès du gouvernement pour que les lois soient respectées, de l'information et de la formation auprès des personnes les plus défavorisées pour qu'elles prennent conscience de leurs droits.

    Parallèlement, RIDE mène également dans les villages des projets de "Self-Help Group" ("aidons-nous nous-mêmes") pour les femmes : des femmes "ressources" sont formées à une activité artisanale (couture, broderie,...) et à la gestion financière, et sont ensuite "responsables" à leur tour de groupes de femmes. Ces groupes d'une cinquantaine de femmes se réunissent au moins une fois par semaine, et lorsqu'elles en font partie, les femmes doivent mettre de côté 50 ₹ par mois, sur un compte commun du SHG, ouvert et aidé aussi par RIDE. Après quelques mois d'économies les femmes sont en mesure de solliciter un micro-prêt pour améliorer, étendre leur activité économique. Des bénévoles locaux de RIDE continuent à être régulièrement auprès de ces SHG, d'autres groupes sont désormais autonomes. Certaines femmes ont lancé leur propre affaire, artisanale ou de production, par exemple pour le lait, transporté ensuite dans des camions réfrigérés vers la ville.
    Pour avoir une idée des coûts, une vache coûte environ 30 000 ₹, et son lait peut rapporter jusqu'à 6500 ₹ par mois (vendu à 30₹ le litre)...

    Plusieurs autres projets pour lutter contre la pauvreté ont été menés ou sont développés, comme la construction de toilettes dans des villages Dalit (Intouchables, les plus pauvres...), le développement du jardinage dans les écoles, l'information sur les herbes médicinales (il y a à Kanchipuram un hôpital traitant avec les herbes médicinales, accessible à tous, et une pharmacie où on peut se procurer divers remèdes efficaces et très peu chers), la récupération des déchets... Sur ces derniers points pas mal de choses peuvent encore être développées, mais pas en une semaine, il faudrait être ici pour 3 mois au moins (surtout vu le rythme des journées alors que la chaleur de l'été arrivé, mais bon, c'est un autre sujet).

    Pour fonctionner, RIDE dépend beaucoup de dons privés. Ils accueillent aussi des volontaires à long terme, forcé de propositions et de mise en oeuvre.
    Cela fait aussi une bonne quinzaine d'années maintenant qu'ils ont une petite offre de "tourisme solidaire", accueillant des touristes dans leur guesthouse, 3 repas faits maison avec beaucoup d'attention compris, et offrant des visites de la ville et des environs, ou des cours de cuisine...
    Mais tout le monde ne comprend pas la démarche puisque certaines personnes trouvent les prestations "trop chères"...

    J'ai pu rendre visite à quelques personnes concernées par ces projets, voir quelques livres de comptes, rencontrer des enfants super dynamiques et appliqués à l'école... Je pense que RIDE fait vraiment du bon boulot. Si jamais vous venez dans le coin, n'hésitez pas à vous arrêter, ils seront ravis de vous recevoir, et si vous cherchez une petite ONG à qui faire des cadeaux de Noël pensez à eux.

    RIDE India
    www.rideindia.org
    Facebook: Ride India

    48, Periyar Nagar
    Little Kanchipuram 631503
    Tamilnt, India
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  • Day 154

    Chennai

    March 27, 2017 in India ⋅ ⛅ 30 °C

    Rapide passage à Chennai entre Kanchipuram et Mahabalipuram.
    Chennai, ville "normale" ? Ni hyper touristique ni géante... Pas non plus une silicon valley ni en chute libre... Et avec des bons spots de petit déj aux stands de rue : ce matin là j'ai pris mon petit déj en 4 étapes délicieuses :))Read more

  • Day 156

    Holidays at the beach

    March 29, 2017 in India ⋅ ⛅ 34 °C

    I had a short stay at Mahabalipuram (or Mamallapuram). A "beach station" town which is probably better to visit off-season than when everybody's here (April is the start of the summer, aka too hot, so it's a good time to come). Beach, waves to surf, fish freshly arrived from the sea, yoga, and rock carvings. Pretty nice for a couple of days. the sea is too hot for me though... I like hot water in a bubble bath :)

    The interesting part is that we can see the coast between Pondicherry and Chennai being slowly covered by "resorts" and amusement parks of all sorts, but apparently a large strip of the coast is still reserved and owned by the fishermen communities who hold it strongly, aware that if they lose it, they lose all access to the sea.
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  • Day 178

    One (new) fruit a day

    April 20, 2017 in India ⋅ ⛅ 14 °C

    I discover a new fruit everyday here :)
    So, after sapota/chikoo, there is Ramphal - a sort of custard apple, chirimoya, more "creamcheese-like". A full dessert in itself. Even though one can use it to create awesome cheese cakes, for example :)

    There's also Amla, the Indian gooseberry, full of vitamin C and magical properties for the human body. Bigger than our European berries, it can be eaten raw, but it tastes kinda saur and one has to get used to it. They say it's very refreshing to take a bite of Amla, chew and swallow, then take a sip of water. I was eating it cut in pieces with my morning muesli...

    Oh and I tried the cashew fruit, which tastes kinda like... jackfruit? The cashew fruit is full of water.

    Here they also cook the banana flowers, but I don't know how as I didn't see or tried it.

    And Rabia told me about the coconut flowers that were sold on the Pondicherry market to be eaten !?? She had never seen it before even though she lives at the Reunion island, surrounded by coconut trees :))

    About the veggies, buttergourd curry is awesome, and okras as well when it's well cooked ...

    There are also numerous "greens" that I didn't have enough time to explore, but I can tell you a salad of green papaya, chicken spinach and coconut is heaven...
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  • Day 178

    Auroville

    April 20, 2017 in India ⋅ ☀️ 22 °C

    So, I spent a month in Auroville. 1 week in march, when I attended a "Earth & bamboo" construction workshop, and 3 weeks until yesterday, during which I attended an intensive course on bioclimatic design with earth (both times speaking about the material, "soil", "mud".

    But still, I don't know how to talk about Auroville. Maybe here more than anywhere else, one has to experience it for some time. Please do go there on your next trip...
    It's much more than a bunch of nostalgic hippies living in "almost gated" communities :) More also than a fun camp for retired people who enjoy riding their mopeds without a helmet :)
    And not a cult either, even though the founders' pictures are to be found everywhere.

    It's a place where one can think, meditate, find quietness.
    The Matrimandir, the spacecraft-like spiritual center of Auroville, is even designed for this sole purpose. And this is an impressive architectural experience, enhanced by the fact it's not the work of one company, one contractor under one guy's orders, but much more of a collective realisation. It took so much will and collective work to come to completion that one can only be impressed.

    Auroville is also a place where you can still feel that if you want to do something, try something, there's room for that.
    I am not going to describe all the farming activity, the reforestation projects, the researches on renewable energy and sustainable life that are taking place in Auroville. Once again, one has to come to experience it and have an idea for himself about what this place intended for human unity is, and can be.
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  • Day 179

    Hyderabad / Secunderabad

    April 21, 2017 in India ⋅ ☀️ 40 °C

    Le métro en construction changera-t'il la donne ? Pour l'instant les villes "jumelles" donnent l'impression d'avoir été construites pour la bagnole... La nuit c'est un vrai jeu vidéo, on fonce, on fait le tour du lac, presque courses-poursuites entre le restaurant et le bar... En journée c'est plus laborieux, on coincé dans les bouchons pour couvrir les 400m qu'on peine à couvrir à pied... Et à l'arrivée on ne sait même pas trop où se garer.
    Pourtant autour du Charminar, le monument historique de la ville, et de la grande mosquée, se développe un marché en soirée où on reprend plaisir à marcher...Mais l'autre raison du bien être des habitants de ces villes, après le fait de pouvoir se loger à des prix corrects, c'est l'offre en restaurants. Hyderabad est connue pour ses byrianis, viandes grillées et autres plaisirs culinaires qui vont de nos jours de la bière brassée sur place au "thick shake" ultra sucré...
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