Cachi

Après 2 jours de tourisme effrénés à Salta, on se réveille tôt ce matin pour récupérer la voiture que nous risquons de malmener au cours des cinq prochains jours. Avant cela, Victor le généreux se dévoue pour effectuer les derniers achats nécessaires à notre petit tour loin d’une grande ville, tandis que nous assistons à la présentation intégrale de notre bolide par le vendeur qui semble bien moins pointilleux que celui de La Rioja. C’est au milieu de tout cela que notre cinquième compagnon de route fait son entrée. Nous faisons donc la découverte de Pablo, un étudiant d’HEC en échange à Buenos Aires de 20 ans, arrivé à Salta le soir même et qui cherche à se reposer du rythme sans relâche que lui impose la vie étudiante Argentine.

Une fois Victor retrouvé, nous quittons Salta et nous lançons sur la route de Cachi, le village où nous devons passer la nuit. Nous suivons une piste sinueuse qui passe par un col à plus de 4000 mètres d’altitude, suivi d’un désert de cactus de plusieurs mètres de haut parsemé de villages charmants qui vivent du tourisme. Louis et Joseph parviennent miraculeusement à ne pas faire fondre le moteur qui nous permet à peine de doubler les cyclistes en danseuse lors de l’ascension du col. On décide de s’arrêter observer des cactus pour permettre à Joseph de se remettre d’une crise de somnolence au volant, une pause qui permit une nouvelle fois à Victor de s’échapper (ce ne sera pas la dernière) au beau milieu des cactus, et qu’on a bien failli laisser sur le bord de la route !

Une fois Victor retrouvé, nous reprenons la route et parvenons en fin d’après-midi dans le village de Cachi. Nous profitons des derniers rayons de soleil pour dévorer un pot d’un quart de kilogramme de glace chacun (des glaces locales bien évidemment…). Après un tour rapide du village, nous abandonnons nos affaires dans une auberge, dernière étape avant de nous échouer dans un bar à une vingtaine de mètres de là. Au fil des bières nous en apprenons plus sur Pablo et Chrystel. Sans surprise, notre dîner quelques heures plus tard est plus copieux, Louis et Joseph s’essayèrent même au traditionnel Matambre : une Margerita où la pâte à pain est ici remplacée par une escalope géante. La soirée s’achève au son de chansons locales entonnées par une succession de chanteurs de la région (ou du village ?). Nous rentrons enfin nous coucher, nous réjouissant des innombrables paysages que nous allons découvrir demain.

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