Bolivia
Potosí

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Travelers at this place
    • Day 69

      Journée Space invaders

      May 1, 2023 in Bolivia ⋅ ⛅ 14 °C

      On se lève avant 9h pour pouvoir profiter du petit déjeuner et à notre plus grande surprise on se retrouve à s'asseoir à table avec deux filles qu'on avait croisé de nombreuses fois à Uyuni. Il s'agit de Amina et Anaëlle, deux nantaises avec qui le courant était bien passé. Après avoir discuté un long moment, on étant le bruit d'une fête dans la ville. Quoi de mieux que de visiter une ville en fête.

      Il s'agit d'une fête en l'honneur des mineurs de la ville. En effet, la principale ressource financière de la ville est une mine d'argent ou travaille plus de 27 000 mineurs dans des conditions très difficiles. A l'époque des conquistadors, Potosi était l'une des villes les plus riches du monde grâce à cette mine. (La légende dit qu'il y avait tellement d'argent qu'on aurait pu construire un pont d'argent entre Potosi et l'Espagne) La mine est aussi le plus grand cimetière du monde puisque depuis le début de son exploitation plus de 9 millions de personnes y sont mortent. Actuellement il y a environ 1 à 2 morts par jour ...... c'est pour vous redonner le contexte de cette fête.

      Bref on profite du défilé puis on décide de marcher dans la ville avec les deux filles afin de trouver les différents musées et églises de la ville (il y en a beaucoup). Mais ce qu'on ne savait pas c'est que le 1er mai c'est aussi la fête du travail ici, tout les lieux touristiques sont donc fermés... va falloir s'occuper d'une autre manière.

      Après avoir manger un menu au marché pour 1€50 (on verra si nos estomacs tiendront le coup), on redécide de partir marcher en ville. Et là par hasard on tombe sur Martin et Célia, deux parisiens avec qui ont avait également bien accrochés pendant le tour à Uyuni. On se retrouve donc à 8 (sacré groupe). Pour s'occuper durant cette journée, ils nous parlent des spaces invaders. Il s'agit de petites mosaïques cachées dans différents lieux de la ville. Il y a 52 exactement à Potosi. C'est l'œuvre d'un artiste français qui installe ses créations un peu partout dans les villes du monde (notamment en Europe et en France quand même) mais il n'y en a que dans 3 villes en Amérique du Sud. C'est donc l'occasion de visiter la ville tout en s'amusant. Au final on tourne dans la ville et sur ses hauteurs pendant 3h. On trouvera une dizaine de space invaders. Après cette recherche imprévue on décide d'aller boire un coup dans un petit bar.

      Et c'est ici que nous finirons notre journée. De 18h à 1h, au fil de très nombreuses discussions et jeux, on rigole et apprend à tous se connaître. On rentre bien bien bien bourracho.....

      Demain on avait prévu de partir marcher aux lacs Kari Kari au dessus de la ville à 4500m. On verrait notre état au réveil
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    • Day 23

      Musée des sous

      June 10, 2023 in Bolivia ⋅ ☀️ 16 °C

      Après le bon petit dej de l’hostel, (d’ailleurs ça me fait bien rire parce que tout le monde vole le pain des buffets donc j’arrête de culpabiliser maintenant ahah) je pars pour Potosi.
      Après 3h30 de bus à côté d’un vieux monsieur qui pu, et un mr qui rentre dans le bus avec un micro et une drôle de malette, et qui commence à faire un discours, je comprends qu’il veut vendre ses plantes médicinales, j’avais jamais encore eu ça ! Très bon orateur! Le señor à côté de moi était enchanté. J’arrive dans la ville réputée pour ses mines d’argent.
      Je retrouve dans le dortoir de l’hostel, 2 français·es (Fred et Marina) qui étaient dans le même hostel que moi à Sucre. Nous partons faire le musée de la monnaie recommandé par mon taxi ! En effet ce fut très intéressant, voir l’évolution des techniques et machines utilisées pour fabriquer des pièces de monnaie. On passe de tout à la main, à des machines avec des engrenages en bois dont certaines tirées par des mules (j’ai mal pour les rendements…). Les mules avaient seulement 2 années d’espérances de vie car ces animaux ne sont pas acclimatés à l’altitude et l’effort demandé était très important.
      Puis bien sûr aux machines à vapeur.
      De voir toutes les machines ça me rappelle le dessin industriel de la Prepa !
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    • Day 87

      Potosi et sa mine

      May 16, 2023 in Bolivia ⋅ ☀️ 15 °C

      Nous arrivons à Potosi en fin d'après midi, ville la plus haute du monde (selon un minimum d'habitants). En effet, elle est a 4100m et ça se ressent !
      Recherche d'un hostel avec tout le petit groupe et on part visiter la ville de nuit et trouver un resto. Bon on se laisse tenter par un restaurant (sans Annah qui est trop malade pour se joindre à nous) qui ressemble beaucoup à un gastro et on est sapé comme des baroudeurs mais bon ça reste des prix boliviens donc ça va. Aller hop au dodo, demain visite de la ville et de la mine !

      Après avoir traversé la place d'armes au look colonial, on se dirige vers le marché de Potosi. La ville est très colorée et les câbles électriques emmêlés créent un effet chaotique très charmant.

      On rentre donc dans le marché couvert et il y a vraiment de tout: des instruments de musiques à la nourriture en passant par les cassettes VHS (oui oui il y en a encore !) et les fœtus séchés de lamas (il paraît que ça donne chance). On se dit donc que c'est le bon moment d'acheter du bicarbonate de soude pour essayer de supprimer l'odeur de mort qui est incrusté dans nos chaussures depuis ces nombreux mois de marche ! Et on en trouve (spoiler ça n'aura pas marché pour tout le monde) !

      On monte ensuite sur la Torre de la Compañía de Jesús pour s'offrir un beau point de vue à 360° sur la ville qui est surplombée par la montagne Potosi (où la mine se trouve).

      On part donc pour la visite de la mine avec Willy un ancien mineur. Devant la mine se trouve les vestiaires des mineurs et on remarque des tâches noirs au dessus des portes. C'est en fait du sang de lamas qui sont sacrifiés pour porter chance. La mine est exploité 24h/24h par tranche de 8h. Les mineurs doivent acheter eux même leur équipement (tenue, pioche, casque, lampe et dynamite !) dans le marché minier appelé "Le Calvaire". Il y a différents jobs et la hiérarchie est définie par l'expérience dans la mine. Il y a ceux qui transportent les minerais hors de la mine en poussant le chariot quasi en courant en équilibre sur les rails. Puis vient le perforateur, le travail potentiellement le plus dur et le plus dangereux (espérance: 45 ans) car plus il descend bas dans la mine plus il fait chaud (jusqu'à 38°C à 160m de profondeur !!), Il forre dans la roche pour y placer des bâtons de dynamite et tout faire péter et découvrir plus de filons. Ils ont alors 3 minutes pour sortir en courant dans des couloirs d'1m60 avec plusieurs étages (je le rappelle on se trouve à plus de 4100m d'altitude) et je peux vous dire qu'entre les galeries étroites et l'atmosphère étouffante ils sont vraiment forts. Puis finalement on trouve le chef de groupe qui gère toute l'équipe.

      Ils n'ont pas de contrat de travail et le tout est géré par une "coopérative". Cette coopérative n'a rien de celles en France. Elles sont toutes corrompues et sont gérées par un certain nombre d'associés qui y rentrent soit par héritage soit par pot de vin. Concrètement quand une manif de mineurs a lieu (et il y en avait une quand nous sommes arrivés), le ministre passe un billet sous la table pour que les associés des collaboratives donnent des bières et organisent un tournoi de foot afin de calmer les manifestants. Puis les conditions ne changent pas et le cycle se répète.. Pas de contrat implique aussi une absence de lois encadrant la mort des mineurs (car il y en a beaucoup, une cinquantaine l'année dernière). Ainsi, lorsque cela arrive les associés donnent un peu d'argent en cash à la famille pour ne pas ébruiter l'affaire.

      Les mineurs sont très fiers d'être mineurs. C'est une histoire qui se transmet de père en fils. Il y a une culture machiste omniprésente. Les femmes ne travaillent pas dans la mine car cela porte malheur. D'ailleurs quand la femme d'un mineur travaille celui-ci recevra les brimades de ses camarades :
      c'est ton "mari" (on parle bien de sa femme) qui travaille !
      Les familles sont constituées de 6 enfants en moyenne et tout le monde parle Quechua dans la mine. Le délire masculiniste va encore plus loin jusqu'au fait de ne pas porter de gants pour toutes les activités minières car les mineurs ont des mains d'hommes forts.

      Parlons de la religion et la superstition présente au sein de la mine. Comme vous le savez, l'empire espagnol a envahi la région et a rendu en esclavage une partie des indigènes quechuas (et tuant aussi 8 millions d'individus au passage). Pour pousser les natifs à travailler ardemment dans la mine afin d'extraire l'or, l'Inquisition espagnol a justifié la plupart des accidents par la présence du Diable dans la mine, ce diable tuant les personnes paresseuses (péché capitale). Sauf que les indigènes avaient plus peur des espagnols que de ce supposé diable et ils restaient donc des jours durant dans la mine. Puis au bout d'un certain temps ils se sont dit que ce "diable" était peut être là pour les protéger et être un ami, un protecteur, un oncle. C'est ainsi qu'est né un certain nombre donations à base de feuilles de coca à l'époque (mais aujourd'hui ce sont aussi des cigarettes et de l'alcool a 96°C qui font parti des donations) à une statue d'un diable extrêmement bien membré symbole de fertilité. Ce diable appelé Georges est donc le tío (oncle et dérive du même mot en Quechua). On s'installera à ses côtés pour certaines explications. C'est là que Willy nous racontera la mort de son père, grand père et meilleur ami dans la mine. Trop d'émotions, nos yeux ne résisteront pas et les siens non plus.. Ce moment tragique est coupé par l'explosion, ou plutôt les 12 explosions de dynamites qu'on entendra dans la mine. La roche autour de nous vibre c'est un peu flippant mais apparemment on se trouve assez loin de l'explosion.

      Avant la visite, Willy nous avait fait acheter des gâteaux et des boissons à distribuer aux mineurs que l'on croise. C'est selon lui une bonne manière de les aider et ceux-ci sont d'ailleurs plutôt fier de voir des touristes s'intéresser à leur métier. Ça nous rassure pas mal sur l'aspect potentiellement voyeur du tour.

      Fin du tour, on en ressort muet. On mettra pas mal de temps a s'en remettre. Une expérience enrichissante et qui fait bien relativiser sur notre petite vie et notre consommation car bien évidemment la plupart des minerais extraits puis raffinés vont vers les pays développés..

      Sans transition, on passe visiter la Casa de la Monedad. Mais bon, entre ce que l'on vient de vivre et le fait que la guide expédie les explications, on restera sur notre fin.

      Le soir c'est repas dans un resto qui aurait été introuvable sans le savoir au préalable. Au menu, lamas et burritos !

      Demain on part vers la ville de Sucre.

      Flo
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    • Day 227

      Über den Dächern von Potosi

      July 11, 2023 in Bolivia ⋅ 🌬 13 °C

      An diesem Vormittag erkunde ich die Innenstadt zu Fuß. Der zentrale Platz ist die "Plaza de 10 Noviembre". In seiner Mitte thront eine Miniaturnachbildung der Freiheitsstatue von New York. Sie erinnert an den Kampf für die Unabhängigkeit Boliviens von Spanien.
      Als ich das Kloster San Francisco erreiche habe ich Glück, denn es wird soeben eine Tour auf das Dach der Kirche angeboten. Hier hat man einen fantastischen Überblick bei Sonenschein und klarer Sicht und Potosi liegt mir zu Füssen. Das Kloster wurde 1547 von Bruder Gaspar de Valverde als erstes Kloster Boliviens gegründet. Mittlerweile ist es Zeit für einen kleinen Imbiss in einen der vielen kleinen Cafes und Restaurants. Die Preise sind hier natürlich etwas höher aber insgesamt immer noch sehr günstig. Je nach Tageszeit und Ort liegt der Preis zwischen 1,50 € und 9 € in Bolivien. Zwischenzeitlich habe ich meine neue WhatsApp Gruppe in Bolivien bemüht. Geräusche an der rechten Seitentasche. Eine Halterung ist gebrochen. Fast nicht zu entdecken. Ich bekomme eine Adresse und einen Termin am Nachmittag bei einem Schweißer. Die Halterung ist sogar zweimal gebrochen, Glück gehabt. In dieser WhatsApp Gruppe ist auch ein Eric der deutsch spricht. Interessant, vielleicht treffe ich ihn demnächst. So ist eine Weiterreise in den nächsten Tagen mit Erleichterung verbunden und das Gefühl schnell Hilfe in Bolivien zu bekommen beruhigend.
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    • Day 82–83

      Potosi

      December 20, 2023 in Bolivia ⋅ ⛅ 18 °C

      Wer gedacht hatte, dass es höher nicht mehr geht, wird eines Besseren belehrt...
      Auf unserem Weg in den Süden Boliviens machen wir in einer der einst reichsten Städte der Welt Halt....
      Potosi liegt auf 4'090 M.ü.M. und liegt am Fusse des 4'800 Meter hohen Cerro Rico, dessen Silber- und Zinnvorkommen die Stadt im 16 Jhdt. reich machte und die Spanier veranlasste, im Jahr 1572 die königliche Münze, die Casa Real de la Moneda in Potosi zu gründen.
      Ein Besuch im Museum ist ein Muss.
      Die Verkostung vom lokalen Bier aus der höchstgelegenen Brauerei der Welt ebenso ..
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    • Day 166

      Potosi

      February 9 in Bolivia ⋅ ⛅ 16 °C

      Potosí bedeutet auf Quechua „Lärm“. Das wirft natürlich die Frage auf, wieso eine Stadt in den Bergen einen so positiven Namen trägt. Das liegt natürlich an dem Berg, Cerro Rico, der in der unmittelbaren Nähe steht. Aber für uns stand zu Fasching vor allem eine Antwort parat: die Bolivianer lieben es zu feiern und das auch gerne sehr laut. Mit unseren Freunden Johannes und Charlotte (kennengelernt haben wir sie in Rurrenabaque im Regenwald und hier wieder getroffen) erkundeten wir den Fasching und waren auch von Regen und Schaumsprühflaschen nicht abzuschrecken. In vielen Ecken Boliviens wird nämlich statt Konfetti aus Sprühflaschen Seife verschossen. Zum Glück roch diese ganz ok und war rückstandslos von der Kleidung zu entfernen. Insgesamt war der Fasching in Potosí ziemlich interessant und hat uns mal wieder gezeigt, dass das gemeinsame Feiern in allen Kulturen die Menschen zusammen bringt.

      Der Cerro Rico „Reicher Berg“ hat mit seinem Silberreichtum natürlich im 17. Jahrhundert zu unglaublich viel Bergbau geführt und daher kam auch der viele Lärm. Bei unserem Aufenthalt in Potosí besichtigten wir auch diese Minen und für mich war das wirklich eine große Herausforderung, aber ich hab es geschafft! Unser Guide Wilson hat uns viel über die Minen erzählt und uns erklärt wie sie heute funktionieren. Dadurch, dass das Silbervorkommen schon fast erschöpft ist und hauptsächlich Mineralien wie Zinn und Kupfer gefördert werden ist der Betrieb der Minen nicht mehr so lukrativ wie früher und die Minenarbeiter arbeiten quasi selbstständig. Und mit wenig Eigenkapital kommt schlechte Ausrüstung und schlechte Regelkontrolle. Wir sahen in den Minen Kinder, die sich zur Arbeit aufmachten und hörten von 12 Stundenschichten, die nur mit Koka überstanden wurden. Ein furchtbarer Zustanden, aber auch heute noch dreht sich ganz Potosí nur um den Bergbau und die dazugehörige Infrastruktur. Wie unser Guide sagte: „The Mountain drives the economy“, also „der Berg treibt die Wirtschaft an“. Was wäre also Potosí, die Stadt die 1611 mit 150.000 Einwohnern eine der größten Städte der Welt war, ohne ihren Bergbau?
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    • Day 27

      Potosí

      March 4 in Bolivia ⋅ ☁️ 12 °C

      Es war einmal Potosí, eine der reichsten Städte. Davon zeugt heute nur noch das Zentrum der Stadt. Alles außerhalb ist trist und hoffnungslos. Und doch hat Potosí eine ganz eigene Charme und ist wesentlich interessanter als das schöne Sucre. Die Silbermine, die heute noch 15.000 von 250.000 Menschen Arbeit gibt, wurde 15xx von den Spaniern in Betrieb genommen. Damals arbeiteten dort indigenen Sklaven, da die afrikanischen Skalen mit der Höhe und dem Klima nicht zurechtkamen.

      Potosí liegt in einer Höhe von 4090 Metern.

      Für mich ist es ein Zwischenstopp auf dem Weg nach Uyuni. Ich mag es tagsüber zu fahren und mir die Gegend anzuschauen. Außerdem haben die Nachtbusse in Bolivien die blöde Angewohnheit immer gegen 3:00 und 5:00 morgens anzukommen. Total dämlich 🤦🏼‍♀️

      Man merkt gleich, dass hier nicht ganz so viele Touristen unterwegs sind wie in Sucre, die Leute starren mehr 😅
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    • Day 126–128

      Potosi

      February 28 in Bolivia ⋅ ☁️ 14 °C

      Potosí wasn't the nicest place to visit - at 4,100m the air is thin which is exacerbated further by the 50 year old buses and taxis puffing out fumes constantly (our COVID masks came out for the first time in a few years!)
      It shows some of the worst colonial effects in the world. The silver mine there (which we chose not to visit) has been a graveyard for millions of miners/slaves over the centuries. The silver trade resulted in 16th century Potosi having a population of over 200,000! It produced 60% of worldwide silver (helping Spain's treasury nicely). Since then the silver dried out and the city is now incredibly poor.
      We did visit the mint (Casa de Moneda) where they manufactured the silver into coins. No longer in use as they can't afford to run the mint.
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    • Day 121–125

      Potosí

      March 14 in Bolivia ⋅ ⛅ 16 °C

      Potosí is mainly famous for its “Cerro Rico”, a mountain next to the city with lots of minerals, mainly silver. During colonisation, the Spanish would exploit this mountain, force Indigenous people to work for them and Potosí became one of the richest cities with the second highest population right after London. Until today, there is still several active mines in which mainly male workers extract minerals in order to sell them and sustain themselves. The working conditions in those mines are absurd and even young boys at the age of 14 start working there. As part of a guided tour we could eventually enter the mines and get to know their rich culture inside the mines and even watch them working. The tour is not made for people with claustrophobia or asthma since you’re walking, crawling and climbing in those dark mines on almost 4.300m over see level. Nevertheless it has been one of the most impressive experiences on this trip. It is expected that in 20-30 years there will be no more minerals left which ends an era of more than 470 years of mineral extraction. Other than that the city of Potosí has a nice city centre which is pretty small but I found it cute. One day we went to a thermal lagoon called “Ojo del Inca” and on the way discovered a small festival of apples where they sold every possible product containing apples and we even met some Belgians selling Belgium waffles with apple marmelade topping!Read more

    • Day 87

      Ciudad de la plata: Potosí

      April 2 in Bolivia ⋅ 🌩️ 16 °C

      Auf der Weiterreise nach Sucre machen wir einen Zwischenstop in der Minenstadt Potosí. Bereits seit Jahrhunderten werden hier allerhand Metalle und Mineralien abgebaut. Allen voran das beliebte Silber. Zudem wurde hier die erste internationale Währung in Form von Silbermünzen und das Dollarzeichen erfunden.

      Für uns steht eine Führung in einer der zahlreichen Minen an. Mutig wagen wir uns mit unserem Führer Julio in die Tiefen der Welt der Minenarbeiter vor. Dass dies kein Sonntagsspaziergang ist, wird uns spätestens klar, als wir in der Agentur einen Haftungsausschluss unterzeichnen. Schließlich betreten wir eine aktive Mine, die wir nur in Schutzkleidung und mit einer großen Portion Ehrfurcht betreten dürfen.

      Bevor es aber losgeht, erhalten wir erst einmal eine Einführung in die Arbeit untertage. Julio selbst ist aufgrund einer finanziellen Notlage seiner Familie zum ersten Mal mit 14 Jahren in die Mine eingefahren. Anschaulich und mit flinken Bewegungen erklärt er uns noch bei Tageslicht die verschiedenen Arbeiten, die die Minenarbeiter ausführen, und lässt uns den 35kg schweren Bohrer probeheben. Dass man 8h und länger täglich mit diesem Werkzeug hantieren muss - für uns unvorstellbar.

      Dann besorgen wir Geschenke für die Minenarbeiter in einer Tienda. Statt für 94%igen Alkohol (Alkoholismus ist unter den Minenarbeitern ein weit verbreitetes Problem) entscheiden wir uns für Saft und Cocablätter. Einen ganzen Beutel dieser Blätter benötigt ein Minenarbeiter täglich als Energielieferant und angeblich auch zum Schutz vor dem teilweise toxischen Staub untertage.

      Ob das wohl funktioniert? Wir habe unsere Zweifel. Schließlich erkranken die meisten Minenarbeiter nach ca. 10 Berufsjahren an unheilbaren Lungenkrankheiten oder Krebs. Überleben sie diese nicht, so erhalten die Witwen und Familien eine kleine Rente. Einen gefährlicheren Job gibt es wohl kaum. Neben den Lungenkrakheiten sterben viele Arbeiter an fehlgezündeten Explosionen oder anderen Arbeitsunfälle, so auch einige von Julio Freunden. Das Dynamit, das uns der Verkäufer ebenfalls als Geschenk für die Arbeiter anbietet, lehnen wir dankend ab.

      In diesem Bewusstsein und mit viel Respekt für diese Männer machen wir uns auf den Weg. Eingestimmt werden wir vor dem Mineneingang in einem kleinen Steinbau, in deren Nische eine Marienstatue aufgestellt ist. Wir fragen uns, was es mit den braunen Farbspritzern an den Wänden auf sich hat, bis uns Julio erklärt, dass die Minen einmal im Jahr durch Lamaopfer gesegnet werden, um Gott um ein ertragreiches Jahr und den Schutz der Minenarbeiter zu bitten. Hier oben, im Tageslicht, ist der göttliche Beistand maßgebend. Im Reich der Tiefe aber gelten die Gesetze des Tio - dem Gott der Unterwelt. Wie zur Erinnerung ertönen dumpf, wie in weiter Ferne, donnerte Töne. Explosionen, wie Julio uns wissen lässt.

      Nun wagen wir uns ins Reich der Dunkelheit vor. Kaum einige hundert Meter später werden wir von Julio aufgefordert, schnell auf die Seite zu springen und uns an die Wand zu pressen. Der Grund dafür wird und klar, als sekunden später ein mit Schutt und Geröll beladener Wagen mit zwei jungen Arbeitern an uns vorbeidonnert. Schlagartig wird uns klar: Dies ist kein Freilichtmuseum, sondern eine aktive Mine.

      Weiter geht es über Schutt und Geröll, durch Schlamm, Staub und Felsöffnungen, immer weiter in den Berg hinein. Immer wieder begegnen uns Mineros, denen wir unsere Geschenke übergeben und die von Julio, teilweise in der indigenen Sprache Quetchua, mit uns sprechen. Einige von ihnen wirken sehr jung. Auf Nachfrage sind sie alle über 20. Ob das so stimmt?

      In Eimer Nische machen wir halt und entdecken eine meterhohe Statue mit Teufelsfraze: Der Tio ist mit Cocablätterm überhäuft, Zigaretten stecken in seinem Mund und sein Körper ist mit Luftschlangen vom vergangenen Carnaval geschmückt - alles Opfergaben der Mineros. Hier in der Unterwelt hat Gott keine Macht, nur der Tio kann die Arbeiter vor Krankheit und Tod bewahren und für ein gutes Auskommen sorgen.

      Nun machen wir uns über einen abschüssigrn Geröllgang, teilweise klettern, teilweise auf dem Hosenboden rutschend, auf in Richtung Level 2. Hier unten ist es bereits sehr warm und wir kommen gehörig ins Schwitzen. Der Gang ist teilweise mannshoch, teilweise müssen wir aber auch auf den Knien vorankrabbeln. Immer wieder kommen uns Wagen entgegen, denen wir ausweichen müssen.

      Julio erklärt uns, dass er hier teilweise bei über 40 Grad über Stunden hinweg im Stollen Schwerstarbeit geleistet hat. In einer Felsöffnung im Boden entdecken wir einen Minero beim Steineklopfen. Wir erfahren, dass er Ende 40 und krank ist und eigentlich beim Arzt behandelt werden müsste. Dafür fehlt aber das nötige Geld, das er sich erst erarbeiten muss. Da sein Arbeitsplatz zu weit von den Schinen weg ist, schleppt er die schweren, mit Steinem vollbeladenen Körbe auf dem Rücken zur nächsten Sammelstelle. Uns wird ganz anders zumute.

      Wir kämpfen uns weiter über abschüssige enge Gänge, klapproge Leitern und Gestein. An den Wänden sehen wir Ausblühungen von Arsen und vernehmen dumpfe Explosionen, viele hundert Meter unter uns. Die Arbeitsbedingungen dort unten wollen wir uns gar nicht vorstellen.

      Allmählich steigen wir wieder bergauf, immer dem Ausgang entgegen, bis wir schließlich blasses Tageslicht sehen. Vor uns öffnet sich der Schlund des Berges. Erleichtert treten wir den Sonnenstrahlen entgegen. Doch die bittere Erkenntnis bleibt: Was für uns ein einmaliges, eindrückliches und zum Teil verstörendes Erlebnis war, wird schon morgen früh für tausende Mineros in Potosí wieder zum Alltag.
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    You might also know this place by the following names:

    Potosí, Potosi, بوتوسي, Putusi, Потоси, Ποτοσί, پوتوسی, פוטוסי, पोतोसी, Պոտոսի, ポトシ, პოტოსი, 포토시, โปโตซี, Потосі, 波托西

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