• Aline en roue libre
Momenteel aan het reizen
mrt. 2019 – sep. 2025

Nepal-Japon à vélo

March 2019 Meer informatie
  • A last evening in good company

    20 augustus 2019, Vietnam ⋅ ☁️ 26 °C

    My last night in Hanoi was the opportunity to discover Vietnamese regional specialties, with two lovely guides : Chi, the journalist from "Hanoi Moi" and her friend Dieu Linh. They took me to a nice and busy restaurant and then to a bar where I had the weirdest beverage : a beer mixed with eggs beaten white. Well... I would recommend to stick to the more traditional "egg coffee"...

    I also came to know a bit more about these two women. Chi, who graduated in international studies, now works at the international section of Hanoi Moi, but dreams of another job and of traveling around the world. Dieu Linh, a mother of two, is a former colleague from Hanoi Moi, and now works for the municipality. She would also prefer having another job, maybe more challenging. Dieu Linh is also the descendant of a French settler, who did not bother marrying his Vietnamese lover...

    Both stroke me as being at the same time very gentle but also strong and independent women. Chi insisted on inviting us at the restaurant and offered me gifts : boxes of sweets and a big pack of peanuts for the road ! This evening closes perfectly my week in Hanoi and leaves me with a warm memory of Vietnam, before pursuing my travel towards China.
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  • ...and Crazy city life

    19 augustus 2019, Vietnam ⋅ ⛅ 34 °C

    Hanoi c'est aussi un ballet incessant de scooters et d'automobiles, une énergie folle qui se retrouve à travers les boutiques et cafés ouverts à toute heure et dans la vie nocturne, en particulier autour du lac Hoan Kiem lorsque les rues deviennent piétonnes le week-end...

    Les contreparties à cela sont les maux urbains classiques : le bruit, notamment quand vous logez en plein centre ! J'avais mentionné les chanteurs de karaoké nocturnes. Ajoutez-y les assoiffés/ affamés qui boivent leur biere ou dînent en pleine rue et vous aurez une idee du niveau sonore ! La pollution aussi. Il paraît que cette ville est l'une des plus polluées au monde. Le prix du foncier est aussi rédhibitoire pour la plupart des habitants, obligés de se loger loin du centre, ajoutant ainsi à la congestion. En voyant autour de moi tous les scooters, je me dis : heureusement que chacun n'est pas remplacé par une voiture et... dommage qu'ils aient remplacé les vélos ! Seule cycliste au milieu de la circulation, je vais pourtant presque aussi vite qu'eux...

    Le portrait (oserai-je dire chinois?) d'Hanoi serait incomplet sans l'eau, omniprésente. D'innombrables lacs ou étangs ponctuent l'espace urbain d'autant lieux de respirations, contrebalancant l'agitation frénétique et, selon moi, sauvant cette ville. Footing, stretching, yoga, méditation ou marche à pied sont encore possibles et même agréables, au bord de l'eau.
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  • ...Culture...

    18 augustus 2019, Vietnam ⋅ ⛅ 32 °C

    Plus joyeux, la culture. Hanoi regorge de sites et musées qui racontent autre chose que l'histoire de la nation ou des guerres : le Musée des beaux arts, où l'on (re)decouvre la peinture sur laque et ses couleurs étranges, vives sur fond sombre, le Temple de la littérature, l'une des universités les plus anciennes au monde (11e siècle) ou encore le Musée d'ethnologie où sont exposées les traditions des divers peuples du pays, etc...

    La culture se découvre aussi à travers la cuisine, goûteuse et bon marché, qu'elle soit testée dans des bouis bouis ou dans des restaurants plus haut de gamme, comme celui où nous sommes allés avec mes parents, mêlant influences francaise et vietnamienne. Le café se déguste quant à lui froid ou chaud, avec ou sans lait, et parfois... avec un oeuf ! L'Egg coffee est une spécialité hanoite délicieuse.

    La ville compte pas mal de petites pépites architecturales : bâtiments de l'époque coloniale, de style Art Déco ou néoclassique - meme si beaucoup menacent de s'effondrer - et plusieurs temples ou pagodes traditionnels.

    Lors de ma visite, la culture aura enfin été francaise : l'espace culturel français, dynamique, projetait des films presque tous les soirs. J'ai pu en voir deux, pas mauvais, dans un cinéma vide et tout confort. Mes premiers films au ciné depuis 6 mois ! Tout en dégustant un friand au fromage avec sa pâte feuilletée parfaite, acheté dans la boulangerie voisine. Que demande le voyageur ?
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  • Hanoi : Communism...

    17 augustus 2019, Vietnam ⋅ ⛅ 31 °C

    Apres les "5P" de Mandalay, on pourrait inventer les "3C" de Hanoi : Communism, Culture and... Crazy city life. On pourrait y ajouter... "Ca-Fé", à prononceer à la francaise, héritage de la colonisation devenu institution ! Mais j'y reviendrai ...

    Communisme, car c'est ici la capitale du nord, la capitale politique et le siège de l'affirmation de l'identité du pays et de ses résistances. Dès les années 1910, de premières protestations s'élèvent contre les Francais (ce n'est pas après avoir résisté 1000 ans aux Chinois que les Vietnamiens vont se résoudre à ce nouvel occupant !). En 1927 est créé le parti nationaliste vietnamien puis, profitant de la désorganisation de la seconde guerre mondiale avec les Japonais venus à leur tour envahir le pays, Ho Chi Minh proclame l'indépendance en septembre 1945, même si le chemin pour y parvenir sera encore long.

    Même si je n'ai pas visité beaucoup d'autres villes vietnamiennes, je pense qu'on ressent ici particulièrement l'influence du communisme, devenu plus institutionnel que révolutionnaire : monuments massifs comme le mausolée d'Ho Chi Minh (où je n'ai jamais pu entrer - 1ere tentative : mon velo faisait trop tâche pour être garé devant, 2eme tentative : mon epaule dénudée ne seyait pas a la vénération requise pour ce Grand homme), statues de Lénine, faucille et marteau, affiches de propagande...
    L'histoire du pays est contée dans plusieurs musées : sur le peuple vietnamien, mais aussi sur les femmes, où l'on découvre que beaucoup ont été de redoutables combattantes pendant la guerre du Vietnam (comme dans une scène mythique de Full Metal Jacket !). Enfin, à la prison centrale, de sinistre mémoire, où les Français parquaient et torturaient les opposants, réels ou supposés... On peut au passage noter la delicatesse des Vietnamiens, qui ont édulcoré les traductions à notre intention : en anglais on lit "thousands were killed and tortured", en français "le quotidien des prisonniers était rude" (!).

    Côté religion, loin d'être discréditée comme l'opium du peuple, elle semble au contraire faire partie intégrante de la vie familiale. Même si les gens se déclarent généralement peu croyants, les faits semblent indiquer le contraire, du moins du point de vue français ! Bouddhiste, catholique, adepte de la "deesse-mère", confucianiste, taoïste ou encore... caodai (une religion 100% made in Vietnam, avec ...Victor Hugo comme l'un des leaders spirituels !), un foyer comprend généralement deux autels : l'un lié à sa religion (statues de Bouddha par exemple), l'autre pour vénérer les ancêtres.
    Comme rien n'est simple, la religion s'est parfois mêlée au politique, venant nuancer le portrait noir et blanc "Communiste vietnamien versus Imperialiste occidental". Les Caodai, sous la conduite du General Teh, se sont ainsi battu pour une troisième voie, contre les deux camps. C'est aussi paradoxalement un missionnaire français qui a façonné l'alphabet vietnamien qui utilise des lettres occidentales, à la place de l'ancien alphabet vietnamien fait d'ideogrammes... chinois. Enfin, le communisme d'aujourd'hui n'est évidemment pas sans contradictions, comme en témoignent les vitrines de luxe de centres commerciaux style Galeries Lafayette ou les loyers exorbitants ...

    PS : passé le premier vertige face au trafic, j'ai au final beaucoup apprécié Hanoï. J'ai donc pas mal de photos et divise mon récit en 3 posts. Celui-ci était le premier !
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  • Family trip around Ninh Binh

    16 augustus 2019, Vietnam ⋅ ☁️ 32 °C

    A family meeting, even far away from home, makes you realise that certain things never change !
    Just like when I was a child, I still cannot make the difference between my Mum and Dad (so I created a nickname to solve the problem : "Mum-Dad"/ "le Papamaman").
    Just like when I was a teenager, my father always goes into long political speeches (this time mostly related to the colonial history).
    Just like always, I feel very relaxed and tired when I meet them and... I need to sleep a lot ! This time was especially true after our strenuous trip with Laetitia in Laos and the long bus-ride.

    Anyway, this did not prevent us from enjoying 2 days of excursion : we visited the 11th century capital of Hoa Lu, did a boat trip in the swamp of Trang An, where we saw a family of Langurs climbing and jumping onto cliffs (these monkeys are a local endangered species, less than a hundred are left in the world !), and did a hike in the national park of Cuc Phuong, among thousand years old trees and thick jungle vegetation...

    I was so tired that I missed a cycling trip in the cute little town of Tam Coc. Or maybe deep inside, my body-mind complex (to use some Buddhist vocabulary) did not want to hear about cycling anymore... So that afternoon, I slept like a log, while my parents and our guide Anh tasted the joy of cycling in the monsoon. Marvelous !
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  • At my grandfather's house in Hoan Kiem

    15 augustus 2019, Vietnam ⋅ ⛅ 33 °C

    My visitors in Hanoi were this time both my Mum and Dad ! After meeting for a coffee at their hotel, the first thing we did was to undertake a family pilgrimage to the former house of my grandfather.
    At the beginning of the 20th century, my great grandfather left France to venture for a better life in what was then "Indochina". Meeting them on the boat, he first worked in food catering for the French army, before slowly rising the social ladder to become a quite high-ranking civil servant in charge of communications. With his wife and only child, my grandfather André, they enjoyed a golden life in Hanoi and occupied for a few years a beautiful Mansard-style pavilion on the edge of Lake Hoan Kiem.

    While in Myanmar, I was told by a young Vietnamese couple from Hanoi that the building was quite famous and now served as the headoffice of the daily newspaper "Hanoi Moi" (News of Hanoi).
    So... we took our chance and knocked at the door ! And as strange as it seems, it is thanks to a few words exchanged in German that the office manager let us in. This guy had learned German during his military service. He then led us to the editor-in-chief's office and here we find ourselves, drinking tea in the international press conference room, decorated by a huge and somehow intimidating portrait of Ho Chi Minh. The room, by the way, must have been the former living room of my great grandparents. Different times, different decorative styles !
    Since the editor-in-chief could not speak english, he fetched a young journalist, Chi, who played the role of interpreter for all of us. After sharing our family story, we were given a comprehensive tour of the building. The editor-in-chief was knowlegeable about it, and insisted on showing us every little part he thought had not changed over time, from the lamps of the ceilings to the terrace or the window frames. The building is now a heritage monument and cannot be substantially modified. As for the press activity, it hosts 62 journalists and a total of 200 workers. Previously, and probably while my greatgrandparents were living at the first floor, it also hosted a French newspaper named "L'Avenir du Tonkin", the first French-speaking newspaper in Vietnam, published between 1884 and the 1940s.

    We finished the tour with some semi-official pictures in front of the building. And with contact exchange. This gave me the opportunity to meet again Chi a few days later, eager that I was to know more about the life of a young female journalist in Vietnam...
    Thank you "Hanoi Moi" for this open-mindedness and hospitality, despiste some darker sides of the French colonial history.
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  • 1, 2, 3... Visa chinois

    14 augustus 2019, Vietnam ⋅ ⛅ 36 °C

    ...Car il m'aura fallu 3 tentatives, dans 3 pays differents, pour obtenir le précieux Graal !
    En France, il etait trop tôt pour faire ma demande, au Laos, ils n'en delivraient plus. Ça a donc été la troisième, au Vietnam, la bonne !

    Jai du attendre 6 jours, mais ce n'était pas trop gênant car j'allais passer un moment à Hanoï, en partie avec de nouveaux visiteurs. Au final, malgré un peu de cohue au consulat, la démarche était plus simple (moins de documents à fournir - jai même pu m'en tirer sans preuve que j'allais quitter la Chine) et moins coûteuse qu'en France.

    Je mesure aussi l'atout d'être Francaise pour ces questions administratives : un Ukrainien m'a dit avoir bien des difficultés pour obtenir son visa (certes, de travail), et, en tant que "foreigner", jai pu passer au guichet en 5 minutes, devant une cinquantaine de Vietnamiens...

    J'ai donc droit à 1 mois en Chine. Ce ne sera pas assez pour pédaler les 2500 à 3000 km jusqu'aux ports de Lyanyungang ou Qingdao, au nord-est, d'où part le bateau vers la Corée, mais c'est une autre affaire... On verra comment j'y arrive !
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  • 28 hours of bus & Good evening Vietnam !

    13 augustus 2019, Vietnam ⋅ ☁️ 24 °C

    The bus to go to Hanoi was less comfortable than the one I had taken previously to go to Vientiane. It was a sleeping bus too, but with less space and that I had to share with an invasive neighbor. I was also sick - a mix between a cold and the aftermaths of the red wine bottle we drank at lunch !! (I think I Iost the habit of drinking wine...).

    After a night without much sleep, we crossed the Lao-Vietnam border very early in the morning. My first border-crossing by bus and not by bicycle ! It was long but not too complicated. We just had to take all the luggage out of the bus, scan then and put them in again. Then, after another day and a change of bus, I reached Hanoi in the evening. It was a bit stressful to start cycling in the crazy traffic at night, but I managed to reach my hostel safely. Ouf ! I went to bed directly, not even caring about the noise from the streets (karaoke singers, shouting romantic songs in their microphones, with their amplifiers just below my window...). Welcome to Hanoi ! 😄
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  • Enjoying Luang Prabang

    11 augustus 2019, Laos ⋅ ⛅ 30 °C

    In the pretty city of Luang Prabang, the former royal capital of Laos, today a nice touristic spot, we could finally rest and relax, without riding our bicycles for more than 2 or 3 kilometers...

    So, without trying to visit many spots, we :
    - had a lot of tasty food,
    - walked the morning and night markets,
    - visited the royal palace & some temples,
    - attended to a traditional theater/ dance show, a Lao interpretation of a Maharabatha episode, which we unfortunate did not fully understand,
    - watched an Avenger movie in a bar/restaurant/library managed by a quebecan grandmother,
    - met a french guy named "Pilou Pilou", who was working on a cruise boat and partying with some priests on Saturdays, then going to church with them on Sundays,
    - had street food with a japanese girl and a lao guy,
    - played Jenga in a restaurant,
    - felt the vibes of Luang Prabang nightlife in a cool riverside bar named "Utopia",
    - crossed the river to explore the surroundings, a bit off the main touristic roads,
    - climbed to a sunset viewpoint but found that there were too many tourists so watched the sunset from another spot,
    - squatted a colonial house to write our postcards,
    - planned on going to an early morning yoga class but never went (it was too early),
    - bought some "cassoulet", "terrine", and "pain au chocolat" (mostly for myself) in a French shop,
    - opened our red wine bottle in a restaurant, with the assent of the French manager, even though he was selling the exact same bottle,
    - watched some funerals during 2 days across the street, thinking it was a wedding and realising only afterwards what it was, etc.

    Overall, our 2,5 days in Luang Prabang went by really fast ! We then had to split up, each of us taking a night bus but to different destinations : Laetitia to Vientiane, to catch her plane back home, me to Hanoi, Vietnam, to be there on time to meet new visitors from France !
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  • Découverte d'un Laos montagneux (2/2)

    9 augustus 2019, Laos ⋅ ⛅ 26 °C

    (Suite du récit de Laëtitia)

    3ème jour dans les montagnes, nos vélos sont comme neufs et ne font plus un bruit, on part le coeur léger pensant que la journée sera facile... mais ca monte encore !!! On attaque et on termine aussitôt la 2ème boite de ricola, et on se pose le soir dans une auberge où, fait notable et important, pour la 1ere fois depuis sans doute 10 ans, Aline perd au tarot à 2 !!! Elle doit vraiment être fatiguée de tous ces kilometres ;)
    (Aline râle interieurement à ce passage et précise que c'est parce que l'on a, après 10 ans de bonnes habitudes, changé les regles en pénalisant la prise de risque !)

    4eme jour, on part en pensant être à Luang Prabang le soir à manger un magnum ... Ca descend, même beaucoup (18 km de descente, Aline double encore quelques camions !!)
    Mais très vite ... ça remonte... les villages sont de plus en plus distants les uns des autres... et on a notre plus grosse mousson laotienne qui nous tombe dessus vers midi, sans abri pour une fois ! Assez vite, c'est un peu comme si on avait plongé dans une rivière tout habillé ... Mais la bonne nouvelle, c'est qu'il ne fait pas froid et que ca finit par s'arrêter, au bout de 20 minutes.
    Pas d'endroits pour manger, c'est l'heure d'avoir recours au "repas de survie" du fond du sac , qu'on déguste sous un petit abri de bambou qui permet même pause sieste et cartes... Luang Prabang et ses glaces peuvent bien attendre un jour de plus, on est trop bien là !

    Et ce n'est donc que le 5ème jour, après une dernière matinée de pédalage, que l'on rejoint la très charmante ville de Luang Prabang, où l'on va pouvoir se reposer...
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  • Découverte d'un Laos montagneux (1/2)

    7 augustus 2019, Laos ⋅ ⛅ 25 °C

    (Récit par Laëtitia)

    Nous quittons Vang Vieng. Nous voilà reparties pour plusieurs jours de pédalage et de montagne jusqu'à Luang Prabang. On pense partir pour 3 jours... On était optimiste, ce sera finalement 4 jours et demi qu'il nous faudra pour arriver jusqu'à la 4ème ville du pays !

    1er jour dans la zone montagneuse, nous découvrons nos premières vraies montées laotiennes. Ça consiste en de treeeees longues montées qui semblent interminables. Même les camions semblent avoir du mal à monter ces côtes, on les double presque !!
    On découvre aussi notre première mousson pendant qu'on pédale ! Heureusement, on trouve un abri assez vite, ça fait une excuse pour manger une barre de muesli et c'est reparti !!
    Le soir on rejoint Tao guesthouse, recommandée par la voyagueuse Mirja qui y est passé quelques jours plus tôt. La petite route qui nous y amène n'est plus goudronnée et pleine de nids de poule, mais les paysages et le soleil de fin de journée sont tellement beaux qu'on passe devant l'auberge sans la voir ! En vrai on est quand même très fatiguées et contentes d'arriver, la journée fût longue !!
    On dine avec un polonais, seul guest de la maison, qui fait beaucoup de méditation et voyage depuis plusieurs mois. On regarde le dénivelé de la journée du lendemain qui nous attend... et on va se coucher très très vite car ca fait un peu peur !!!

    Après 4 oeufs et 500 g de riz au petit déjeuner et des encouragements avisés de l'italien qui tient l'auberge ("quelle idée de faire un truc pareil, faut être fou"), on attaque notre periple du jour. Il fait beau, tres beau ... trop beau ??! La chaleur humide nous fait transpirer comme on n'aurait pas imaginé que c'était possible !! Un ricola citron toutes les heures et un coca frais salvateur nous font tenir jusqu'à la pause midi. On trouve un restau où on mange une drôle de soupe à l'omelette et on repart avec un peu de descente mais très vite d'autres montées ! On arrive en fin de journée à un restau/ point de vue magnifique , mais la mousson semble arriver vite, on envisage de ne plus bouger et de dormir, là, tout de suite maintenant.... Mais ce n'est pas une auberge, alors on trouve le courage de repartir pour les derniers kilomètres avant un hôtel. Nettoyage de nos vélos à la brosse à dents pour les chouchouter après les avoir soumis à rude épreuve avec tous ces kilomètres.
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  • Pause humide à Vang Vieng

    5 augustus 2019, Laos ⋅ 🌧 25 °C

    Le premier jour, il a tellement plu que nous avons à peine mis le nez dehors. Le moment de tester tout notre panel d'occupations (bouquiner, se lire des contes, jouer au cartes, papoter, manger, laver nos habits - erreur, car rien ne sèche et ca sent encore plus mauvais après). Nous sommes bien installées dans une "organic farm" quelques km au nord de la ville. Un volontaire francais y travaille seul sous l'averse, ça a lair moins sympa et communautaire qu'à Pun Pun !

    Le second jour, comme ça faisait longtemps, nous avons décidé de partir pour une boucle à vélo d'environ 30 km. Elle s'est avérée plus longue et difficile qu'imaginé (route non asphaltée, beaucoup de boue, bosses et cailloux), mais était très scénique avec des grottes, points de vues, rizières et "blue lagoons" (ces derniers étant plutôt marron). Seule ombre au tableau : des hordes de touristes asiatiques qui suivaient le même circuit en buggy, sortes d'engins motorisés à grosses roues qui font un sacré boucan et nous arrosent de boue à chaque passage dans les flaques.

    Sinon, nous apprécions l'offre pléthorique de restaus et supermarchés de la ville et Laet découvre son premier "lao massage" (qui ressemble fort à un "thai massage").
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  • En route sur la Nationale 13

    2 augustus 2019, Laos ⋅ ☁️ 28 °C

    De Vientiane à Luang Prabang c'est très simple, nous avons au total 350 km à pédaler le long d'une même route : la N13. La seule étape où nous passerons plus d'une nuit entre les deux est la ville touristique de Vang Vieng.

    En chemin, nous avons rencontré :
    - une fête bouddhiste célébrant l'arrivée de nouveaux moines, à laquelle nous nous sommes incrustées mais avec un très bon accueil des participants,
    - un site de Buddhas sculptés dans des falaises, au bout d'un chemin caillouteux et pentu, protégé par des barbelés. Face à mes exclamations enthousiastes selon lesquelles ce site serait parfait pour camper, Laetitia, pas convaincue, a confirmé qu'on ne camperait pas durant ce voyage...,
    - des logements dans leur jus, permettant à Laet de découvrir les sanitaires asiatiques ! "Oh, une douche à l'italienne !" (ça sonne classe mais en fait ce sont des WC à côté desquels a été ajouté un pommeau de douche), "Mais pourquoi y a-t-il une poubelle et une casserole dans la salle de bain? (les "outils" pour faire sa toilette) 😏
    - parfois nous n'avons pas trouvé d'endroit où dîner et avons du aller nous faire faire cuire un oeuf chez les voisins (au sens propre),
    - un des plus grands chantiers ferroviaires au monde, sur l'axe Bangkok /Singapour des "nouvelles routes de la soie", 100% made in China (ici c'est le Kunming-Vientiane mais pour plus de finesse, je vous laisse lire ici) :
    https://asialyst.com/fr/2017/12/11/laos-devient…
    - de nombreux temples où faire des pauses papotage et grignotage, sous le signe de l'hospitalité des moines,
    - des abris, plus ou moins au sec, mais toujours parfaits pour jouer aux cartes et/ou déguster du chocolat, du saucisson et du fromage (merci Laet pour le kilo de Beaufort !)
    - beaucoup de camions - les trois quarts chinois, servant au transport de matériaux lié au chantier,
    - déjà un peu de dénivelé,
    - un petit village au bord d'un immense lac, Tha Heua, pas encore très développé mais promis à un bel avenir touristique.

    Et au bout de 2,5 jours, nous voici à Vang Vieng !
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  • Arrivée d'une amie cyclo-touriste !

    31 juli 2019, Laos ⋅ 🌧 24 °C

    Tadam, le 5eme soir à Vientiane, mon invitée spéciale débarque ! Courageuse - elle sort d'un long vol avec deux changements, efficace - toutes ses affaires tiennent dans 2 sacoches et un petit sac (il faudra tout caser sur un vélo), elle doit se demander ce qui l'attend mais a l'air motivée !

    Ses premiers pas au Laos donnent le ton. On ne trouve pas de taxi pour quitter l'aéroport, alors on commence à marcher vers le centre-ville, sous une pluie grandissante, sacoches sous les bras. Mais un pick up nous arrête. Ce sont des franco-laotiennes, une mère et sa fille, férues de voyage, dont à vélo ! Elles nous déposent pile devant notre hôtel, alors qu'il commence à pleuvoir des tonneaux. Parfait.

    Je suis super excitée à l'idée de partager un bout de ce voyage à vélo avec une amie de longue date, même si la météo n'est pas rassurante... Un petit verre pour se raconter nos vies (on s'apercevra après coup que le seul autre client, au bar, était francophone et rigolait bien en nous écoutant...), une petite prière météo et au lit pour être en forme le lendemain matin !
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  • Vientiane l'indolente

    29 juli 2019, Laos ⋅ ⛅ 33 °C

    A Vientiane, on est loin de se sentir débordé par l'animation urbaine. Le temps s'étire et passe doucement, les rues calmes suivent sagement le plan quadrillé hérité des Français. Le Mékong, en débouché de certaines, apporte un peu de perspective et de fraîcheur.
    On est pourtant bien dans une capitale, mais récente (la ville a été rasée par les Siams au début du 19eme, avant de devenir capitale du protectorat français), et d'un petit pays, qui sous l'Indochine n'a jamais été une priorité de développement. Dans les années 30, elle comptait encore moins de 10 000 habitants ! Même si elle a depuis bien poussé (~ 900 000 habitants), l'atmosphère reste paisible.

    Comme j'y suis restée quelques jours, pour obtenir mon visa chinois (échec : j'apprends qu'ils ont cessé de le délivrer ici depuis 2 semaines), trouver un vélo pour ma prochaine visiteuse et accueillir la dite visiteuse, je me suis mise au rythme local. Connaissez vous d'ailleurs la phrase cliché pour résumer les mentalités du coin? "Les Vietnamiens plantent le riz, les Cambodgiens le regardent pousser, les Laotiens l'écoutent". (et parfois on ajoute : et les Chinois le mangent...). Poétiques ces Laotiens ! Il paraît que leur nonchalance désespérait les Français. Aujourd'hui, beaucoup de commerces et restaus sont tenus par des Vietnamiens, Chinois, Français.

    Quelques curiosités, comme le temple de Sisaket et une sorte de parc à Buddhas, valent le détour. J'ai aussi tenté quelques musées, mais beaucoup etaient fermés en cette période estivale. J'étais même prête à aller voir un blockbuster dans le ciné d'un gros centre commercial, mais les films ne passaient plus en anglais. Et je n'ai quand même pas cédé à l'appel du Roi lion en lao...

    Donc je connais bien la piscine municipale, les magasins de vélo, les cafés et les bars. La routine avec les autres voyageurs - beaucoup, blessés suite à des accidents de scooter, étaient un peu coincés ici - n'etait pas désagréable : sortie le soir sur les marchés de street food, avec parfois des extras, comme un Karaoke rigolo dans un box. Ah et j'avais oublié : j'ai trouvé une nouvelle chaîne de vélo ! Pas inutile pour la suite ...
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  • Deux jours de "slow boat" sur le Mékong

    26 juli 2019, Laos ⋅ 🌧 22 °C

    De Huai Xay (nord-ouest du Laos) à Luang Prabang (milieu du nord), je me suis tranquillement laissée dériver, dans le sens du courant, sur l'une de ces croisières appellee "slow boat".
    Auparavant entièrement remplis de locaux, ces bateaux sont maintenant l'apanage des backpackers. Le premier jour, le bateau était assez pourri, blindé et pas confortable (pas de toilettes utilisables par exemple). Puis, après une nuit passée en hordes dans le petit village de Pak Beng, qui ne semble vivre que de cet arrêt providentiel, le bateau du second jour était plus propre et classe, même coquet.

    Les côtés agréables de ces deux jours : voir défiler de jolis paysages, très sauvages - toujours cette jungle montagneuse de part et d'autre du fleuve, ponctuée de rares villages sur pilotis, apercevoir des éléphants, papoter et interagir avec tous les touristes, voire nouer des débuts d'amitié. J'ai eu un peu peur le premier jour en constatant que certains se mettaient à la "Beer Lao" des 9h et à être déjà bien excités et bruyants (qu'allaient devenir mes envies de lecture et de méditation ?), mais cette bière est si peu alcoolisée qu'elle ne rend pas grand monde ivre !

    Mon arrivée peu discrète le premier matin - 5 minutes avant le départ, sans ticket, avec mon vélo sans chaîne et mes sacoches à caser sur un bateau déjà plein, m'a value d'être devisagee comme une curiosité (genre la fille sauvage). Mais plusieurs, la bière aidant, sont vite venus s'enquérir de mon voyage. Plutôt sympa. J'ai aussi eu le droit à des bras secourables pour remonter les berges - des marches énormes - avec tout mon barda. A la sortie, tout ce beau monde devenu "copain" s'est regroupé par petites bandes pour aller dans les mêmes hostels a Luang Prabang. Mais confirmant ma réputation - véridique ou fantasmée - de sauvage, j'ai filé attraper un bus de nuit. Moi j'allais à Vientiane, remettant la visite de la cité royale à plus tard.
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  • Meeting crazy adventurers in Laos

    24 juli 2019, Laos ⋅ ☁️ 23 °C

    Just upon my arrival in Laos, I had the chance to meet several original travelers/ adventurers... With their assent, I share bits of their stories and special ways of living or traveling.

    - Linda and Steve, from Luxemburg, are two low-budget slow travelers who hitchhike around the world. At the beginning, they were trying to follow a route, with signboards indicating where they wanted to go. After a while, they just gave it up and started writing "8 km", "10 km" or "20 km" on their board, letting the fortune (and the drivers) drop them off anywhere, preferably in small villages, where they sometimes stay for weeks. Overall, they enjoy this slow pace of traveling. They pay for their travel by working or volunteering whenever they can. Linda, a former hairdresser, carries some material with her, and sometimes set up "salons" in the streets ! They might travel like this for 3, 4 or more years, before they find a place they love, to create their own farm. Steve contacted me via Coushsurfing and we had a nice dinner in Huay Xai.

    - Arthur, a former French army guy (from the "chasseurs alpins" - the elite mountain infantry of the French army), decided to follow the Mekong river, from Cambodia - where he used to work as a sports teacher - to Northern China, by non-motorised transportation. Kind of a French Mike Horn ! When I met him, he had already walked around 1000 km, had just gotten rid of his kayak (which was too hard to steer against the current... ) and was starting cycling. He was carrying a heavy load of climbing gear, intended for when he reaches the mountains. Crazy dude. His blog (but does not seem updated - he gave up the 100% kayak option since !) : https://arthurfourdraine.com/mission-mekong

    - Last but not least, Mirja, from Northern Germany, lives in a small Karenni village in Myanmar, that can only be reached from Thailand by crossing the Mekong on a bamboo boat. She settled there after having volunteered a few years and since married a Karenni rebel fighter. In Vientiane, where I met her, she told me about the hardships of not having her marriage recognised out of the Karenni state (neither in Myanmar nor in Thailand), her visa issues, the difficult hunt for a paid job and her general wish to develop her community by welcoming volunteers and by creating a social and cultural spot in the village, etc. She was touring Laos both to solve her administrative issues and to get tips and inspiration from other organic farms/ communities.
    A few days later, I learnt from people she had them, that she is also striving hard to raise money to improve the life of two Asian bears (they found them as cuddles, probably abandoned by their mum, and kept looking after them since, but they now need more money to feed them and improve their captivity conditions : build a larger enclosure while still ensuring safety for the villagers...).

    When chatting with Mirja, I also found out about two of her friends, no less amazing :
    --> Sabine, a French cyclo traveler, who spent 6 months in My Aye Pu village to teach English. Her blog : www.myatlas.com/salamandre/annee-2/t/216989/ste…
    --> "Dr Karine" a teacher and a vet, who also lives in My Aye Pu and seems to be one of the main caregivers of the bears. Her video about them : youtu.be/KpAozXoi8lk
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  • A long last day in Thailand

    24 juli 2019, Thailand ⋅ ☁️ 25 °C

    To sum it up, I think this day wins the title of the shittiest riding day. Riding with a chain that often breaks is worse than riding with a tire that often gets flat !

    But I could temporarily fix it and, by avoiding to use my gears too much, managed to reach the Thai-Lao border around 6:45 pm, just before it closes at around 7pm... Ouf.
    Once in Laos, the chain broke for the second time. It was dark and starting raining again... So I finished the last kilometers by walking my bike and reached my hostel quite late.

    But I made it and reached Laos ! Or should I say the "Lao People's Democratic Republic". After a young democracy governed by marxists (Nepal), a large democracy but with authoritarian/nationalistic drifts (India), a military-run republic but still working as a dictatorship (Myanmar) and a constitutional monarchy (Thailand), Lao will be the first of a communist regimes series, before Vietnam and China. After right, left, right, left, I also have to get used to ride again on the right side of the road.

    At night, a couple of travellers from Luxembourg who contacted me through Coushsurfing was waiting for me to go out for dinner. Nice and comforting after such a long day.
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  • Chiang Rai & le temple blanc à touristes

    22 juli 2019, Thailand ⋅ ⛅ 28 °C

    Comme dit, j'ai eu un peu de mal en retrouvant l'atmosphère de l'hostel à Chiang Rai. Seule exception, un Japonais qui m'a donné des idées pour mon itinéraire et renseignée sur le bateau à prendre depuis la Corée. J'ai ensuite failli avoir une crise cardiaque en découvrant les nuées de touristes de toutes les nationalités devant le "White temple", principal site d'intérêt de cette ville du nord. J'arrivais avec mon petit vélo, les autres en bus de 50 personnes...

    En particulier, les femmes asiatiques semblent s'être passé le mot pour toutes vouloir ressembler à Scarlett O'Hara dans "Gone with the wind", chapeau compris. Etait-ce le plan pour ressortir sur la toile de fond blanche du temple? Faire le poids par rapport à l'architecture dentelée pas franchement légère de cet édifice ?
    Comme les guides écrivent que c'est l'un des temples les plus remarquables de Thailande, jai fini par payer mon entrée, de mauvais cœur. Oups, je crois que je suis devenue allergique aux touristes, alors que j'en suis une moi-même ... 🤔

    Je me suis consolée par l'affection d'un chat, un cheesecake et un massage thaï, mon dernier du voyage probablement. Au regard de sa tenue et de son physique, je pense que la dame ne devait pas faire que dans le massage traditionnel, mais pour ce qui me concerne, ça m'allait très bien.
    Je quitte Chiang Rai le lendemain tôt, toujours sous la pluie, et après des tentatives de réglage de mon dérailleur peu convaincantes. J'ai 115 kilomètres à rouler pour atteindre ma prochaine étape : la ville laotienne de Huai Xay, juste de l'autre côté de la frontière et du Mékong.
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  • Tente-hammam, collines et village Karen

    21 juli 2019, Thailand ⋅ ☁️ 27 °C

    C'était dur de quitter Pun Pun et cette vie au présent et en bonne compagnie. J'apprehendais aussi la reprise du vélo apres 5 semaines d'interruption en Thaïlande (entre les vacances mère-fille, la meditation, la ferme...). Mais il fallait bien repartir.

    Jour 1 - La premiere journee est clémente, tant en termes de météo, de dénivelé que de paysages. Je suis contente de pédaler et observe plus attentivement les rizières, maintenant que j'y ai moi-même mis les pieds ! Après 70 km, je prévoyais une incruste dans un ranch germano-thai (une expérience similaire en Birmanie s'était montrée réussie). Pas de pot, on m'apprend qu'ils ont déménagé. La nuit tombant, je plante ma tente dans un endroit moyen : un champ trop près de la route et d'habitations. Le sol est aussi si sec qu'il est dur de planter les piquets...
    Heureusement, nous ne sommes plus en Inde et si des voisins m'aperçoivent - dont des enfants, les plus dangereux car les plus curieux ! - personne ne vient "m'embêter". Je peux même faire ma popotte dehors, sans me cacher.
    Petit hic, le retour de la mousson dans la nuit transforme ma tente en hammam : obligée de tout fermer avec la forte pluie et les moustiques, je suffoque... Mais ça tient. Je ressors le matin certes vidée de mon eau, mais vivante !
    Au petit matin, un monsieur vient faire paître ses vaches autour de ma tente (c'est sans doute son champ, normal). Poli, il m'évite soigneusement, attache ses vaches à distance et nous échangeons juste un petit salut respectueux. Quand aux voisins, ils m'offrent à boire et finissent même par me laver avec un tuyau d'arrosage par dessus leur barrière ! Je devais faire peine à voir. Ils ont en tous cas parfaitement devancé mes besoins - hydratation et rafraîchissement - sans que je ne demande quoique ce soit...

    Jour 2 - Fort dénivelé, forte chaleur/ moiteur et jai peu dormi. Il faut passer un col à 1500 m, c'est difficile. Un cycliste retraité pédale avec moi et m'encourage mais, sans bagages et bien entraîné, il me sème rapidement. Je pensais arriver pour le dejeuner dans un petit village Karen qui fait du miel, pratique le "rotational farming" et n'est pas en odeur de sainteté avec le gouvernement thaï, dont Punpun m'a donné l'adresse, mais n'y arrive qu'en milieu d'après midi. Épuisée après seulement une trentaine de km, je fais la sieste plutôt que de tenter de comprendre ce qu'ils font ici. Mes hôtes ne m'en tiennent pas rigueur et sont charmants. Le lendemain à 6h, j'assiste aux offrandes aux moines par les habitants. Ici, il y a une école, une mini bibliothèque et presque tout pour subsister semble t-il, mais pas de réseau telephonique. La communauté vit donc.. comme vivaient les gens avant : avec des gens et non avec des téléphones. La route pour accéder au village est tellement pentue et accidentée que je demande une remontee en pick up pour reprendre la route...

    Jour 3 - Requinquée par la chouette nuit dans le village Karen, je roule cette fois 110 km sans coup férir. Aussi parce que la montée était la veille. Maintenant ça descend ou c'est plat. Ma chaine et mon dérailleur déconnent cependant et c'est sous une pluie mouillante que j'atteins Chiang Rai. Retour à un hostel aseptisé avec ses "sleeping boxes" et ses touristes désœuvrés qui errent sur leur smartphones ou en jouant au billard seuls, sans savoir se parler... Vision tristoune après les 15 jours en communauté joyeuse à Punpun puis la solitude apaisante du vélo. Diner néanmoins revigorant. Comme j'ai bien avancé, je decide de rester à Chiang Rai le lendemain, pour visiter, me reposer et tenter de réparer mon vélo.

    https://rethink.earth/how-hin-lad-nais-farming-… : article fouillé sur le village Karen de Hin Lad Nai et les tensions avec le gouvernement, qui en classifiant les terres soit en agriculture soit en forêt, rend illégal le "rotational farming" pratiqué par les habitants.
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  • Sharing my reading list

    20 juli 2019, Thailand ⋅ ☁️ 31 °C

    Travelling solo is the opportunity to have time for myself... which I sometimes spend with fictional companions !
    Like a collector, I gradually gathered book recommendations made by friends, former colleagues or other travellers. Since these have been very helpful and a source of joy for me, I wanted to share them.

    For some, I tried to summarize the plot. Then I realized it was too long, and if I keep on postponing, this post will grow longer and longer ! Most other books I have not read yet.

    If you feel like adding new ideas, please feel free (as a comment, for everyone to see, or by writing me here : bagawun@gmail.com). Also, if you have books in PDF or ebook, do not hesitate to send them, I'm trying not to carry any paper books...

    Thanks again to all those who contributed to this list. Enjoy !

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    SUR LE VOYAGE
    - L'usage du monde, Nicolas BOUVIER : le récit d'un road trip vers "l'Orient" par deux rêveurs sans le sou s'erige en philosophie de la beaute de l'ephemere, des rencontres et de l'ouverture des sens que procure le voyage. Bravo l'alchimiste, d'avoir fondu les pépites de l'aventure en un texte sublime.
    - Touriste, Julien BLANC-GRAS : recueil d'épisodes cocasses par un touriste/voyageur qui ironise sur sa condition.
    - Latitude zero, Mike HORN : tour du monde en solo en suivant l'equateur sans moyen motorisé (a pied, a velo et en voilier). 18 mois, pari reussi. Ce gars est un fou furieux d'un ego parfois insupportable, mais ne force-t-il pas aussi l'admiration?
    - Eloge de l'énergie vagabonde, Sylvain TESSON

    NEPAL : Rien lu, ni récupéré de recommandations

    INDE
    - White tiger, Aravind AVIGA
    - Ma soeur, mon amour, Chitra Banerjee DIVAKARUNI
    - Le vendeur de saris, Rupa BAJWA
    - Life of Pi, Yann MARTEL
    - L' Inde où j'ai vécu, Alexandra DAVID-NEEL
    - Romans de Louis BROMFIELD
    - The god of small things, Arundhati ROY
    - La cité de la joie & Il etait minuit cinq a Bhopal, Dominique LAPIERRE
    - Bengali nights, Mircea ELIADE
    - Na Hanyate/ It Does Not Die, Maitreyi DEVI
    - Autobiography of a yogi, Paramahansa YOGANANDA
    - Poems by Rabindranath TAGORE
    - Le livre de la jungle - Rudyard KIPLING
    - L'équilibre du monde - Rohinton MISTRY
    - Compartiment pour dames - Anita NAIR
    - La complainte du sentier / Pather PANCHALI, - BB BANERJI, adapté au cinéma par Satiyajit RAY 
    - Shantaram, Gregory DAVID ROBERTS

    INDE/ TIBET
    - Voyage à Lhasa, Alexandra DAVID-NEEL
    - Magic and mysteries of Tibet, Alexandra DAVID-NEEL

    BIRMANIE
    - Burmese days, George ORWELL : Intrigues in a little burmese town under the British domination
    - From the land of green ghosts, a Burmese odissey, Pascal KHOO THWE : Memoirs of a Padaung boy who becomes despite of himself a revolutionary fighter among the Karens, before making his way to Cambridge University by sheer luck. A good insight on Burmese recent history and a moving personal reflection on exile.
    - Birmane , Christophe ONO-DI-BIOT

    THAILANDE / LAOS / VIETNAM
    - Un barrage contre le pacifique, Marguerite DURAS
    - The quiet american, Graham GREENE
    Sinon je suis un peu à sec pour ces pays, n'hésitez pas si vous avez des idées !

    CAMBODGE (meme si je n'y vais pas)
    - Le portail, François BIZOT : prisonnier des khmers rouges. Au coeur de la folie, quels restes d'humanité ?
    - La voie royale, Andre MALRAUX: on retrouve dans cette fiction megalo les derives personnelles de Malraux voleur de statues, qui s'imagine même ici en Indiana Jones !
    - Concombres amers (roman graphique)

    COREE (romans graphiques)
    - Les mauvaises herbes, Keum Suk Gendry-Kim
    - Kun Woong PARK : "Fleur" et "Mémoire d’un frêne" (adapté d'une nouvelle de Choi Yong-ta)

    CHINE
    - Les cygnes sauvages, Jung CHANG : un incontournable pour reviser lhistoire de la Chine à travers une biographie familiale détaillée, de la grande mere concubine d'un seigneur de la guerre aux heures les plus sombres du communisme, qui decime aussi ses adeptes de la première heure
    - La philosophie de Lao Zhang, Lao SHE : une satire du detournement de preceptes du confucianisme en une loi du plus cynique profiteur
    - Beaux seins, belles fesses , Mo JEN
    - Forget Sorrow, Belle YANG (roman graphique) : une Américaine d'origine chinoise se repare en mettant en dessins les recits familiaux. J'ai moins accroché.
    - Une odeur de gingembre, Oswald WYND : De la Chine du debut du XXeme au Japon, la jeune epouse d'un militaire britannique sort peu a peu du rang pour devenir la maîtresse enfiévrée d'un officier japonais. Une histoire d'émancipation feminine qui fait voyager.
    - La condition humaine, Andre MALRAUX
    - Romans de Yu HUA - Vivre !, Brothers

    JAPON
    - Hiroshima mon amour, Marguerite DURAS
    - Soie, Alessandro BARRICCO : Cest cette fois ci entre le Beaujolais et le Japon que se tissent des liens profonds par les voyages d'un eleveur de vers a soie. Quand la passion, meme illusoire, n'en est pas moins puissante, et qu'on oublie de regarder ceux qui sont pres de soi...
    - Le fusil de chasse, Gilbert SINOUE
    - TANIZAKI : Eloge de l'ombre, Some prefer nettles : about the ancient traditions and cultural mindset of the Japanese
    - Kazyo ISHIHURO : Never let me go, The remains of the day (even though these two are not taking place in Japan, they are excellent books !), Lumiere pale sur les collines
    - MURAKAMI : Kafka sur le rivage, L'incolore Tsukuru et ses annees de peleronage, Dance dance dance : a lesser known book of his but really fascinating : or "how to overcome depression and meet oneself by following the strangest signs and encounters" (vaste programme !)

    AUTRES - Romans, Essais
    - Oedipe sur la route, Henri BAUCHAU
    - Sorcières, Mona CHOLLET (X3 !)
    - Le trajet d'une rivière - Anne CUNEO
    - Boy - Roald DAHL
    - Going solo - Roald DAHL
    - Les furtifs - Alain DAMASIO
    - Le livre des Baltimore - Joel DICKERT
    - Vernon Subutex, Virginie DESPENTES (X3!)
    - All the light we cannot see, Anthony DOERR
    - Freedom, Jonathan FRANZEN
    - La frontière de verre - Carlos FUENTES
    - Sous le soleil des scorta - Laurent GAUDE (X2!)
    - Le médecin d'Ispahan - Noah GORDON
    - L'homme qui voulait etre heureux, Laurent GOUNELLE
    - A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie, Hervé GUIBERT
    - Sulak, Philippe JAENADA
    - Un pays à l'aube - Dennis LEHANE
    - Wolf Hall - Hillary MANTEL
    - Romans d'Agnes MARTIN-LUGAND
    - Leurs enfants après eux, Nicolas MATHIEU 
    - Dime quien soy, Julia NAVARRO : roman espagnol sur une femme qui se retrouve embarquée à jouer un rôle dans les grands conflits du XXème, de la guerre espagnole à la chute du mur de Berlin
    - La saga des Malaussène, PENNAC 
    - Harold PINTER: Betrayal, the caretaker, the lover
    - L'art de la joie - Goliarda SAPIENZA
    - Elif SHAFAK : Lait noir, Soufi mon amour
    - Le livre de saphir - Gilbert SINOUE
    - Les raisins de la colère - STEINBECK
    - Fief, David LOPEZ
    - Eat & run, Scott JUREK 
    - La tâche, Philip ROTH
    - The power of now, Eckhart TOLLE
    - The enchanted April, Elisabeth VON ARNIM
    - The ethical slut, sur les relations polyamoureuses 
    - Les mots sont des fenêtres, sur la communication non violente

    AUTRES - Théâtre, Poésie
    Tous des oiseaux, Wajdi MOUAWAD
    theatre de KOLTES
    theatre de GIONO
    poemes d'ARAGON

    AUTRES - BD / Romans graphiques
    - Little little Orishas, Kiyindou YAMAKASI (Congolais)
    - Le goût d'Emma, Emmanuelle MAISONNEUVE
    - Joe SACCO
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  • Community living at Pun Pun

    19 juli 2019, Thailand ⋅ ⛅ 36 °C

    As for community-living, Punpun is in my opinion a perfect balance between a few simple rules (everyone helps a little) and.. no rules (anarchy is not a bad word here. At last !! 😊). A minimum requirement was to contribute to cooking 3 meals per week (I often paired with the "master cook", Pi Daeng, so as to learn about the making of delicious thai dishes ! But most people were excellent cooks...). The rest of the time, people are or course free to do whatever they please.

    Outside or my volunteer's tasks, my stay was thus a pleasant combo of walks, runs, meditation, yoga, music-playing, reading... and simple good moments with the others. I got initiated to Thai boxing by my super dynamic and joyful co-volunteer "Yu", from southern Thailand, practiced Thai massage with Joep, a Dutch guy I had met previously near Chiang Mai, went biking with several people, coming back at night under a bright full moon... 🌝

    Time for a simple, healthy and tasty life... It was hard to leave !

    To know more about Punpun :
    --> www.punpunthailand.org
    --> Video made by a volunteer : https://youtu.be/56BMpgJjfCo
    --> Ted talk by Jon Jandai : https://youtu.be/DpTDoJZC6cg
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  • Organic farming & seed saving at PunPun

    19 juli 2019, Thailand ⋅ ⛅ 30 °C

    The news of a friend meeting me in Laos in August suddendy "created" extra time for me in Thailand. I decided to spend it in the community farm of "PunPun", thus converting from cyclo-traveling to farming.

    "PunPun" means in Thai "1000 seeds". It is located between Chiang Mai and Chiang Rai, in a beautiful setting made out of fruit trees, ricefields and green hills. It was funded by Jon Jandai and his companions as a "self reliance center" and has become quite reknowned over the years. Between 20 and 25 thai and foreigners now live there, in houses made out of ecomaterial. They grow their food and collect seeds to give away for free. Visitors can also find there a little coffee shop & store with home-made or locally grown products.

    Beyond experimenting a more sustainable and slow life for themselves, PunPun's inhabitants try to spread the word. Jon Jandai has become quite famous with his Ted Talks and YouTube videos. And a central task at PunPun is to organize conferences and workshops (on eco building, fermented products - they make cheese and Kombucha juice 😍, seed saving, mindfulness, health, environment, etc.). This in turn makes for a subtantial source of income, which can be used as wages for the inhabitants and for buying complementary groceries to put food on the table : PunPun hosts year-round many volunteers, who come both to help and learn, and also need to be fed !

    We were between 6 and 9 volunteers while I was there. Since I was most of the time the only non-thai, the experience was overall very... meditative (I could not understand much of what people were saying or what was going on !).
    Nevertheless, I learned a lot. In 15 days, I had the opportunity to pickle many fruits and vegetables, sometimes using them directly for cooking (mangos, lemons, chilis, beans, local herbs snd leaves...), to help in the garden (weeding, trimmming, protecting fruits from the insects), to plant tomatoes, mangoes and even rice (which involves a lot of splashing in the mud !). I also learned how to make soap (it is very easy !).
    (Following part in a second post...)
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  • First technical issues

    4 juli 2019, Thailand ⋅ ⛅ 27 °C

    I could feel the first serious signs of fatigue in Myanmar. As for my bike, it was in Thailand !

    Maybe being left apart, while my mum and I were roadtripping and learning massage, did not please him ? Most probably : I should have checked its condition and "taken care" better about him before getting back on the road...

    Anyway, it was complicated to reach the meditation center, 65 km north of Chiang Mai. It only started with a flat tire. A classic but since it was the first time it happened, I only then found out that my spare tubes were compatible neither with my pump nor with the wheel itself !! (shrader valve, while both my shitty tiny pump and my wheel could only fit presta valves !)

    But as often in my hardships, I was lucky. A lady on a scooter stopped by and came back to me with a pump. At seeing that the tube would not fit in anyway, she gave me a ride to a little shop, while a friend of hers stayed to watch over my bike and luggage... Incredibly sweet of them.

    The repairman also went for a ride to fetch a presta tube but could not find any. So, big difficulties, big solutions : we started piercing the rim, so that the shrader tube would fit in. I was so worried about breaking it that I ended the job myself. It was a radical solution but it worked. The two ladies were so kind as to insist on pumping up the new tube themselves.

    The whole process lasted 2 hours. A shameful performance for my former fellow desert bike riders in Kuwait, where the Germans especially - obsessed with efficiency - were always competing for being the fastest to change a tube ! Their performance would have ranged from 2 to 3 minutes rather than 2 hours...
    I arrived late at Pa Pae after riding a long time in the dark and in the hills... and missed the first introductory meditation session !

    But the story was not over. 50 meters after leaving the meditation center a few days later, new flat tyre. I then noticed that the wheel was actually pierced with 4 or 5 holes, each the size of a finger nail ! Again fortunate in my harships, I found a bike shop across the road. A neat old man helped me fix this with several sticky patches to block the holes. The bike felt very unbalanced and I had to both pray and avoid any bumbs, holes or thorns on the road back to Chiang Mai... but I made it ! My first stop was a bicycle shop, where I bought a new tire. The so called flatless Schwalbe Marathon will have lasted for 2500 km. Not so bad.

    This was also the day of other travelers : I met another cyclo-traveler - with luggage and everything- on the road to Pai. The first one in my entire trip ! The guy from the bicycle store also told me about a french family travelling around the world and about a french guy living in chiang mai but preparing his ride back home. The French cycling touch 😉

    Last - but not least - the day was brightened by... very funny policemen. I met a few that day. Every time they would see me from afar, they started doing a little dance, miming a bicycle rider by moving their hips around and doing circles with their arms, while laughing a lot ! I wish policemen in France could resemble these guys a bit more...
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  • Self discovery with meditation at Pa Pae

    3 juli 2019, Thailand ⋅ ⛅ 28 °C

    I had always told myself (and others) : meditation is not for me, I am unable to stay still for more than 5 minutes... And not flexible enough to seat in the lotus position !
    During this travel in Asia, I met many people having done a "Vipassana", that is to say 8 to 14 days of silent meditation, with restrictions on food, male/female separation and no access to any "distraction" such as phones, music and even reading or writing ! 😰
    This arose my admiration but I was hesitant to do this myself... I decided instead to go to a 3/ 4 days semi-silent retreat. This led me to the village of Pa Pae, between Chiang Mai and Pai.

    The retreat center was rustic but charming, with no less than 12 meditation halls scattered in the jungle forest. Most of them, in wood and bamboo, were semi open, so that you can enjoy the sounds of nature (hum and the presence of mosquitoes too...). We also went meditating next to some waterfalls and were well-integrated in the village's life, with a good habit of consuming local products, carefully organized by our coordinator Mali.
    Well, the experience is hard to sum up but I would say it was ... mind and soul transforming... at least for me ! I left the meditation center lighthearted and filled with "inner joy", as they say. Many of the memories or relationships that were still worrying me seemed to move to a more distant location, where I could quietly observe them, in a less emotion-laden way. Without mentioning the cool physical sensations and visions that I experienced. Meditation is like being on drugs, but without the cost and side effects of it !

    I totally recommend that kind of short retreat for a start. The rules were neither too harsh nor too loose : you have to follow a certain "way of life" for a few days : dress in simple white clothes, wake up early, help with gardening, cooking or other tasks, keep silence for one day and a half, etc.. But it was open and tolerant. We were guided by a witty "teaching monk", a former doctor, who would elegantly quote Jesus, Buddha or Steve Jobs, mingle day-to-day anecdotes with Buddhist wisdom and ponctuate his speech with adorable little giggles ! He was also at our disposal for any further questions. But I'm not trying to convince anyone. I think this practice will appeal to you if you need it... And as the Buddha told his disciples : "Do not believe what I say. Just practice and you will discover by yourself." Or, as the teaching monk said to me with a large smile when answering one of my questions : "Do you know the Nike Slogan ? Just do it !".

    Whether you start meditating or not, I recommend this book : "the power of now"/ "le pouvoir du moment présent", by Eckhart Tolle.
    And for more information about Pa Pae and the middle way meditation : www.papaemeditation.org
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