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- Día 242
- jueves, 7 de noviembre de 2019
- ☁️ 19 °C
- Altitud: 156 m
JapónHongū33°49’46” N 135°45’26” E
Pause dans un village à Onsen

Notre arrêt pour la nuit est à Yunomine, destination thermale depuis... 1800 ans ! Nous ne sommes pas fâchées d'arriver, après une derniere montée/ descente abrupte dans une colline de pins, dont la densité assombrissait la lumière de fin de journée. Nous ne testons pas, comme d'autres, la cuisson des œufs et pommes de terre dans la rivière sulfureuse du village. Nous nous contentons de la cuisine de la guesthouse, pour un dîner de bric et de broc (Yunomine s'illustre plus pour ses sources chaudes que pour ses commerces). Nous nous délassons dans le onsen privé de la guesthouse, notre premier bain à trois ! Délicieux après la rando.
Le lendemain, nous attaquons encore de bonne heure. Jolies vues à travers puis au dessus des forêts. Après un pique-nique au soleil et une dernière redescente, nous sautons quelques étapes en descendant en fin de journée par bus vers Shingu, en bord de mer. Nous reviendrons le jour suivant, depuis la côte Est, pour visiter le sanctuaire de Nachi Taicha, ses poutres et toitures orange et son immense cascade... Mais ceci est pour plus tard.Leer más
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- Día 241
- miércoles, 6 de noviembre de 2019
- ☁️ 19 °C
- Altitud: 13 m
JapónKiitanabe-eki33°43’59” N 135°23’3” E
Sur les sentiers du Kumano Kodo

Le Kumano Kodo est un réseau de sentiers millénaires empruntés dès le 11eme siècle par la famille impériale, depuis Kyoto. A l'époque, cela représentait 700 km à parcourir ! Considérée comme sacrée, la montagne de la péninsule Kii est en effet devenue très tôt un lieu d'entraînement d'ascètes et a été parsemée de divers sanctuaires. Aujourd'hui on considère que pour avoir "validé" ce pèlerinage, il faut passer par les trois principaux : Hongu, Nachi et Hayatama Taisha. Faute de temps, nous n'en verrons que deux, en suivant la voie Nakahechi, qui coupe la peninsule d'ouest en est, à pied... et en bus !
La rando en itinérance est une première pour Milena. Pas pour Elo. Nous avions parcouru ensemble un bout de St Jacques de Compostelle en un pluvieux mois de février sur la côte cantabrique en Espagne. Joli clin d'œil, puisque le Kumano est aussi inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco. C'est un peu le frère japonais de Saint-Jacques. On y retrouve aussi l'idée de gagner des bonnes grâces en tamponnant papiers ou carnets aux sanctuaires, comme le "credential" ou carnet de pèlerin de St-Jacques.
Mais revenons à notre périple. Nous débutons par une soirée et une nuit dans la ville peu animée de Tanabe, sur la côte ouest. Tres tôt le lendemain, nous prenons le bus pour nous avancer. Google Maps indique 108 arrêts avant la destination ! Heureusement, le bus ne s'arrêtera pas à tous. Il semplit néanmoins peu à peu de "pèlerins" de toutes nationalités.
Nous débutons la marche à travers de petites collines et de magnifiques forêts de pin. Pause café/ kaki intermédiaire, puis c'est le premier sanctuaire de Hongu Taisha, après être passées sous un spectaculaire tori en acier d'une trentaine de mètres. Nous instituons le rituel du pique-nique face à un sanctuaire (le futur montrera que ce nest pas du goût de tous...). Et découvrons que si la coquille est le symbole de St Jacques, le corbeau à trois pattes est celui du Kumano. Il aurait indiqué le chemin à travers les montagnes au premier empereur ayant fait le pèlerinage.
Nous assistons, comme dans les temples à Kyoto, aux rituels de prière shintoïstes : offrir une pièce, s'incliner deux fois, tirer la corde, frapper deux fois dans ses mains puis s'incliner une derniere fois. Nous découvrons aussi l'industrie à "goodies" que sont les temples et à laquelle nous cédons pour ramener quelques souvenirs : les Japonais sont friands de portes bonheur en tous genres (santé, travail, argent, amour, fécondité...) et se font dedicasser des carnets avec de beaux messages calligraphiés par des spécialistes. Ils écrivent aussi des voeux sur de petites plaques en bois, qu'ils suspendent ensuite près des temples.
En chemin, nous croisons des monticules et statues sacrés, parfois dédiés à Jizo, divinité protectrice des enfants et des voyageurs et reconnaissable à sa bavette rouge autour du cou. Autant de lieux de prières secondaires qui permettent de se délester de son fardeau et de se purifier. Pour notre part, nous profitons juste de l'ambiance paisible de la marche pour des confidences entre amies.Leer más
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- Día 240
- martes, 5 de noviembre de 2019
- ☀️ 19 °C
- Altitud: 42 m
JapónKyōto Shiyakusho-mae-eki35°0’42” N 135°46’5” E
Encore un peu de Kyoto

Parce que la ville est belle et que nous y avons vu d'autres sites incontournables comme le Fushiminari et ses Toris vermillons, mais aussi des temples remarquables, voici encore un mot et surtout quelques images sur Kyoto. La sélection photos a été difficile ! Je ne peux plus en prendre mais suis en compagnie de bonnes photographes. De temps en temps, je leur demande de cadrer un angle qui me plaît...
Nous vidons l'appartement, effectuons un transfert d'affaires un peu complexe (entre ce qui reste à Kyoto, pour moi qui y reviendrai, ce qui ira en consigne à Osaka, à récupérer au retour de notre excusion et les affaires à prendre avec nous), puis visitons quelques derniers édifices avant de prendre le train vers Tanabe, dans la préfecture de Wakayama, au sud du Kansai. Un train décoré "Hello Kitty" dehors comme dedans ! De la finesse de leur architecture au kitsch de leur goût pour tout ce qui est "Kawaii" (mignon), les Japonais n'en finissent pas de nous épater.Leer más
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- Día 238
- domingo, 3 de noviembre de 2019
- ☁️ 21 °C
- Altitud: 28 m
JapónKatsura34°59’2” N 135°42’34” E
Villa Katsura : les esthètes sont rois

Entre la fourrière et la chasse aux boutiques de téléphone, nous poursuivons heureusement nos visites. Ce post est rédigé par Milena !
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Lors de notre « dîner presque parfait », Léopold nous avait déconseillé d’aller au pavillon d’or et à la forêt de bambous, trop « Disneyland » à son goût. Mais lorsqu’on lui a parlé de la villa impériale de Katsura, il a nous a dit sans détour d’y foncer. C’est donc chaussées de nos plus belles lunettes de vue - empruntées au comptoir de réservation - que nous avons renseigné notre fiche d’identité. Car ne rentre pas chez l’Empereur qui veut !
Le lendemain, direction l’ouest de Kyoto. Après une marche rapide, on arrive pile à l’heure du thé, enfin… de la visite, car il n’est que 11h20. Le ciel est blanc comme lait. Pas grave. Les couleurs de l’automne naissant teintent le paysage. Le groupe de 20 personnes est attentif aux commentaires de la guide et respecte le parcours ultra-balisé. Et il vaut mieux, sinon c’est le gros balèze qui assure la sécurité - semblant tout droit sorti de « Chapeau melon et bottes de cuir » - qui s’occupera de toi, ma p’tite ! Nous restons aussi zen que le décor et mesurons chacun de nos pas pour ne pas effleurer les mousses qui bordent le chemin.
A défaut de thé, nous dégustons la vue depuis les pavillons où il se prépare. L’architecture, héritée du XVIIe siècle, est d’une rusticité et d’une simplicité qui vont à l’essentiel. Chaque ouverture de porte coulissante devient le cadre d’un tableau végétal qui se renouvelle jour après jour, saison après saison. Il existe même une fenêtre de toit rien que pour observer la Lune... Pas étonnant que le lieu ait inspiré les poètes.
Le site est relativement petit (on en fait le tour en une heure), mais l’art de la perspective le rend grand. Encore plus grand lorsqu’il se reflète dans le lac qui entoure ses huit îles artificielles. Chaque arbre planté, chaque pierre posée fait partie d’une composition millimétrée. Pour la décrire il faudrait des pages et des pages, 319 exactement. Comme dans l’ouvrage « Katsura et ses jardins. Un mythe de l’architecture japonaise », signé Philippe Bonnin. Et bonne lecture !Leer más
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- Día 237
- sábado, 2 de noviembre de 2019, 20:00
- ☁️ 15 °C
- Altitud: 42 m
JapónKyōto Shiyakusho-mae-eki35°0’42” N 135°46’5” E
La série noire

Le temps d'un match, de quelques bières et quand nous sortons du pub... Plus de vélos. Coup au cœur. C'est la première fois durant ce voyage que Hathi disparaît ! Et même si je suis arrivée au Japon, l'aventure n'est pas finie, je compte encore explorer la péninsule un mois après le départ des copines ! La situation est d'autant plus étrange qu'à la place de nos trois vélos, d'autres sont maintenant accrochés...
Le scénario du vol est peu probable : nous sommes au Japon et ils étaient attachés entre eux et à une barrière. On va voir le gérant du bar. Verdict : la fourrière. Ce n'est pas faute d'avoir été prévenue mais je ne croyais pas à cette histoire, que je tenais pour une légende urbaine ! La technique dont je me vantais, apprise à Hanoi - garer le vélo très vite puis s'en aller tout aussi rapidement en prétendant que ce n'est pas le sien - ne vaut plus rien ici. Dépitées, car cette histoire va nous coûter du temps et de l'argent (et me sentant particulièrement "seule et nue" sans Hathi), nous rentrons à pied. 5 km, c'est bon pour la santé.
Le lendemain, nous allons à la dite fourrière. Je suis de mauvais poil, agacée de devoir payer pour récupérer mon propre vélo, suite à ce que je considère comme un vol organisé. Patatras, c'est devant le guichet que mon téléphone tombe. Éclaté. Inutilisable. Car sans sa coque ce jour-là, rhaaaa....
Malgré l'accueil chaleureux et en français d'un retraité de la fonction publique ancien prof d'histoire de l'art, qui finit donc ses vieux jours en causant avec les cyclistes victimes de la municipalité gangster, je ne me déride pas... Je vois s'empiler les soucis à venir de ne plus avoir de téléphone : les jours suivants c'est moi qui étais en charge de nous guider en rando dans le sud du Kansai (avec toutes les infos, cartes, logements sur mon tel), je dois aussi annuler ou changer mes billets de transsiberien, sans doute acheter un vol de retour. Et mes posts de Corée qui ne sont toujours pas finis, mais dont certains étaient prêts à partir ! Snif. Sans parler du coût de la réparation.
Apres un café/ goûter stratégique, les filles m'accompagnent pour la première session de chasse à la boutique de téléphones. Mais Kyoto l'historique n'est pas Osaka la moderne. Premiers résultats : ça va coûter une fortune et prendre du temps. Je passerai une autre demi-journée à faire le tour d'autres magasins à la recherche d'un meilleur deal. Une visite de Kyoto hors des sentiers battus ! Les boutiques sont cachées dans les étages d'immeubles glauques ou dans des centres commerciaux souterrains. Le Japon s'est clairement laissé envahir par Apple : 9 boutiques sur 10 ne réparent que des iPhones... Mon téléphone n'étant pas vendu ici, il faut commander les composants "oversea". Ces interactions commerciales japonaises me confirment qu'il faut s'armer de patience : impossible d'avoir une vision sur le délai de réparation. "Entre 1 et 9 jours pour la réception des pièces, mais nous ne garantissons rien, car il pourrait y avoir un tsunami" 😯😒 et "Nous ne garantissons pas que le téléphone pourra être réparé". Et l'acompte (la moitié du coût de la réparation, lui même égal au prix du tél) n'est pas remboursable. Bref. Entre le transsiberien, la fourrière et le téléphone, mon portefeuille est délesté et mon humeur... noire.Leer más
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- Día 236
- viernes, 1 de noviembre de 2019, 20:00
- ☀️ 14 °C
- Altitud: 42 m
JapónKyōto Shiyakusho-mae-eki35°0’42” N 135°46’5” E
Un dîner presque parfait

Un de nos dîners notables à Kyoto est arrivé par hasard. Dans un quartier désert où plusieurs des restaurants visés étaient fermés, nous sommes entrées là où il y avait de la lumière... On pousse timidement la porte d'un tout petit mais joli restaurant. Enlever les chaussures, se glisser autour de la table basse puis... plus difficile, commander depuis un menu 100% japonais, sans encore parler un mot de cette langue chantante ...
Pile à ce moment de flottement, un Occidental entre, un Francais même. Il habite juste au-dessus et ici c'est un peu sa cantine ! Léopold parle parfaitement le japonais, il est guide touristique de luxe, "pour les "1%" ", dit-il. Et c'est parti pour un "set menu", ajusté à notre budget, qu'il commande pour nous. Nous nous en remettons à ses conseils et aux mains expertes des deux vieilles dames qui s'affairent à la cuisine, juste derrière le comptoir.
Mmh, c'est délicieux et l'enchainement cadencé des plats est interminable (comme dans les 12 travaux d'Asterix ! mais avec des spécialités japonaises plutôt que des sangliers ou des chameaux ...). Tout est parfait, à la fois joliment présenté et savoureux. Nous en profitons pour apprendre nos premières expressions japonaises, avec l'aide de Leopold (Oishiii, Oishikataaa ! Tres bon, delicieux !). On arrive peu à peu à un met qui semble tenir lieu de dessert : des figues fraîches enroulées dans du jambon cru. Nous sommes ravies et rassasiées, le sommeil nous gagne après cette bonne et fine chère... Mais surprise, le ballet des plats continue et le final nous décontenance : il s'agit d'une sorte de choucroute de la mer, avec beaucoup de morceaux étranges qui flottent dans le bouillon, qui requierent du courage pour les goûter. Le tout nous laisse un fort goût de poisson dans la bouche, un peu rude pour finir le repas. Nous sommes unanimes, cela aurait pu (du?) s'arrêter aux figues... Néanmoins, c'était un fameux premier dîner typique japonais !Leer más
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- Día 236
- viernes, 1 de noviembre de 2019, 17:00
- ☀️ 20 °C
- Altitud: 42 m
JapónKyōto Shiyakusho-mae-eki35°0’42” N 135°46’5” E
The charms of silent Kyoto

Visiting Kyoto implied for us a lot of walking, cycling, sightseeing, to discover bit by bit the charms of this former capital of Japan. Below, you have a glimpse of the "traditional" district of Gion, where real Geishas walk alongside touristic Geishas (using a rental costume and not always Japanese), the silver pagoda and its peaceful zen garden, the philosophy's trail (named after the daily walk of a master of philosophy), various temples and gardens...
Two nights at a row, we mix this traditional atmosphere with "western style" entertainment, to watch the rugby games ! But even in pubs, everything is very quiet. Nothing to do with the game I watched in Korea, where a high percentage of foreigners created a crazy atmosphere in the bar. The Japanese seem to be a very and introvert folk (at least when watching a rugby game... maybe after several glasses of sake it becomes more lively !). Back at our home, an old house in the textile district, north-west of the imperial palace, we also wonder where the inhabitants have gone, since there isn't a single sound around. At least it is perfect for enjoying good nights of sleep on our futons...Leer más
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- Día 236
- viernes, 1 de noviembre de 2019, 10:00
- ⛅ 15 °C
- Altitud: 54 m
JapónKamigyō-ku35°1’39” N 135°45’1” E
News from the future

Hey everyone. A quick message from the "future" compared to the Penguins' latest news : I am now in Japan, since the beginning of November. Everything is fine. The sights, people, food, weather, atsmophere are amazing. The only cloud in this Japanese blue sky : while on our way to retrieve our bicycles from the pound in Kyoto (this will be another story), my phone escaped from my hand and badly smashed on the ground. Obviously the very same day when I had left its protection case at home...
Hence the absence of news (about Korea but also generally to reply any messages). Fortunately, a lovely couple of visitors was with me to help me go through this hardship (and find my way back to our traditional house in Kyoto ! Without our phones nowadays, we are helpless)
We will be together with Elodie and Milena for about two weeks. Kyoto being much more the heritage capital than the electronic capital of Japan, it seems to be very difficult to get my phone repaired here. I should have it back in one piece around mid-November... By the meantime, digital break, friends' time !Leer más
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- Día 235
- jueves, 31 de octubre de 2019
- ☀️ 18 °C
- Altitud: 62 m
JapónKasugachō34°48’33” N 135°28’26” E
Le Transsibérien attendra...

Ouf, me voici enfin "arrivée" au Japon (dans les posts ! en réalité j'y suis depuis 1 mois). Je rejoins donc le temps de la narration du dernier post avec Milena et Elodie, à défaut de rejoindre le présent... Mais avant de les retrouver à Kyoto, une mission m'attend à Osaka, pour mettre en oeuvre mon projet de retour... Quelques explications.
L'idée m'est venue, dès la Chine je crois, de ne pas rentrer en avion depuis Tokyo ou Osaka mais de prolonger le rythme lent du voyage à velo par un retour lent aussi... en train, avec le Transsiberien via la Russie. Ce projet a mûri, j'en ai vérifié les enchaînements et tout est même avancé, car en arrivant a Osaka j'ai déjà :
-reservé le ferry Japon-Vladivostok (il part de Sakaiminato a l'ouest, en faisant un arrêt dans le port coréen de Gangneung où nous etions passés avec David !)
- acheté 2 billets de Transsiberien avec un arrêt à Irkoutsk près du lac Baikal pour 2/3 jours,
- acheté le dernier vol Moscou-Paris, le tout me permettant d'arriver à temps pour Noël. Voulant pousser "l'esprit Greta" jusqu'au bout, j'avais regardé pour tout faire en train mais c'était trop long et trop cher entre Moscou et Paris. L'ensemble des trajets revient déjà au même prix qu'un vol Osaka-Paris. C'était donc plus par envie d'une dernière aventure et pour expérimenter le transsiberien en hiver que je me lançais là-dedans, plus que par souci d'économie.
Donc le 31 octobre, il ne me reste "plus que" le visa russe à obtenir. Mon dossier est prêt (l'arrêt à Busan m'a permis de le finaliser) et je vise le visa touristique d'un mois.
Première surprise, le consulat russe est à...36 km du port où je débarque ! Deuxieme souci, à peine sortie du bateau je constate qu'une pédale tombe. Il me faut pedaler d'une facon bizarre pour la tenir tout en appuyant dessus.. Troisième hic, la seule sortie du port semble se faire par de grosses routes puis par un tunnel sous-marin étroit emprunté par d'énormes poids lourds, qui me frôlent de près. Mais peu importe, je finis par y arriver, réparant (remplaçant) ma pédale en chemin. Le consulat est fermé. Bon.. jai repéré les lieux et les horaires, jy retournerai le lendemain...
Le lendemain, je pedale de nouveau quelques dizaines de km pour y retourner (en ayant au passage oublié mon passeport dans une photocppieuse à l'autre bout de la ville... décidément il y a quelque chose qui ne passe pas autour de ce projet russe !) et là : douche froide. Je découvre que le visa touristique ne peut pas m'être accordé depuis le Japon, à moins d'y être residente. Le seul visa auquel je peux prétendre est un visa de transit, permettant de rester 10 jours maximum. Mon voyage, déjà bouclé, en fait... 13.
On me conseille de changer mes plans, mais je n'ai pas de marge de manoeuvre (le ferry ne passe qu'une fois par semaine et le vol a la fin est déjà pris ! entre les deux, le train prend du temps...).
Puis de contacter l'ambassade. Je ne comprends pas bien si c'est celle de France au Japon, celle de Russie en France, voire celle de Russie au Japon et repars sceptique et dépitée...
Il me faudra encore du temps - à peu près tout le voyage avec Milena et Elo - pour me résoudre a changer completement mes plans et à abandonner ce retour excitant... En attendant, je laisse reposer et me mets en route vers Kyoto. Un trajet d'une cinquantaine de km, le long d'une riviere, qui aurait été parfait si des barrières anti-scooters ne m'obligaient pas à porter mon vélo tous les 1 ou 2 km ! J'arrive épuisée le soir mais la guesthouse est sympa et malgré la déconvenue russe du jour, je suis joyeuse à l'idée de retrouver mes visiteuses...Leer más

ViajeroApparemment, à Paris aussi, c'est la galère au consulat de Russie... Je suis désolée que ça ait capoté, j'adorais le plan!

ViajeroDommage j’espere que tu as pu annuler tous tes billets deja pris La consolation ... pour nous est que du coup tu rentres plutôt en France 🥰
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- Día 234
- miércoles, 30 de octubre de 2019
- ⛅ 18 °C
- Altitud: Nivel del mar
Sea of Japan34°39’0” N 130°19’14” E
Corée : le saviez-vous?

Avant de quitter la Corée, quelques "fun facts" sur ce petit pays. Rien d'exhaustif et je ne prétends pas me reconvertir en auteur de guide touristique, mais je partage quelques aspects de la culture ou de l'histoire qui m'ont frappée.
- +1 :
Un Coréen quand il naît... a déjà un an. Dans la traduction en anglais du musée, on parle ainsi de l'importance des 60 ans du père de famille, et en coréen...de ses 61 ans.
- Hallyu
L'engouement pour la culture sud-coréenne (musique ou "K-Pop", séries, cinéma...) est appellé "Hallyu". Une vague qui a d'abord déferlé sur la Chine et a conduit a un boom touristique en Corée dès 2003, puis a gagné les Etats-Unis et l'Europe. Je n'en avais pas été victime, ne connaissant rien à ce pays avant d'y aller... Mais j'ai rencontré des gens que la seule passion pour la K-Pop ou les séries coréennes a fait immigrer ici !
- Amoureux de la nature
Les Coréens aiment randonner, camper ou pédaler, en étant très bien équipés. D'où le grand nombre de magasins "outdoor", avec des marques locales de qualité et bon marché, ce qui n'était pas pour nous déplaire. 90% du pays est "vert", 20 parcs nationaux couvrent 6.4 % du territoire, en plus de 22 "provincial parks" et 29 "county parks", qui innervent le pays de sentiers bien fréquentés. Sans parler du maillage national de pistes cyclables, déjà mentionné...et par nous apprécié !
- "Je vous trouve très beau"
Vous souvenez-vous de ce film, où Michel Blanc, agriculteur célibataire renfrogné, est casé avec une épouse roumaine? La même chose se passe en Corée où les vocations de femmes de paysans sont rares... On fait donc venir des Chinoises, Vietnamiennes ou Cambodgiennes, avec les soucis d'intégration et de communication qu'on peut imaginer.
- Inventeurs de l'imprimerie...
Dès le VIIIeme siècle, on trouve en Corée des rouleaux imprimés avec des planches gravées en relief. Puis au XIIIeme siècle, sous la dynastie Goryeo, ils utilisent des caractères mobiles d'imprimerie en plomb, amélioration par rapport à la technique chinoise. Le plus ancien ouvrage conservé utilisant cette technique date de 1377 (il est à Paris !) mais les Coréens auraient imprimé ainsi dès... 2 siècles avant Gutenberg. C'est peu connu car ces impressions étaient réservées à l'élite, ce qui n'a pas permis un essor de l'imprimerie comparable à celui en Europe.
-... et d'un alphabet simplifié
L'alphabet coréen ou "hangeul" a été inventé par le roi Zejong pour simplifier l'apprentissage de l'écriture par rapport aux idéogrammes chinois. 24 lettres dont 11 voyelles sont certes plus simples que des centaines de caractères à mémoriser ! Mais là encore, les rois suivants se méfièrent et limitèrent son utilisation, craignant qu'une population instruite augmente les récriminations. Le Hangeul est devenu de nouveau officiel en 1894.
- Poètes?
C'est une hypothèse. Cela m'a frappé de découvrir qu'un seul mot coréen résume parfois un phénomène naturel ou... un sentiment face à la nature : Exemples : "Nak yop" = "la feuille d'automne qui tombe". "Gwin" = "la beauté scénique des nuages" Je suppose du coup que les Coréens ont une forte propension à l'admiration de la nature et une fibre poétique !
- Haegwon, conformisme et... suicides
Un côté plus sombre de la Corée, partagé par des jeunes à Séoul et à Busan, est la compétitivité scolaire et professionnelle, avec un système d'éducation privé parallèle (les Haegwon) destiné à renforcer le niveau des élèves en plus de leur cursus universitaire. Les parents ont tant misé là-dessus que ces Haegwon ont du être régulés (finis les cours privés jusque 2h du mat', avant de reprendre à 7h !). La pression s'exerce aussi sur les corps. En plus de réussir à l'école et d'intégrer une grande entreprise, il faut être beau, voire parfait. La Corée est ainsi le royaume de la chirurgie esthétique. On parle des "Gangnam sisters" pour décrire ces femmes qui à force de coups de bistouri deviennent identiques : visage parfait, yeux agrandis, look irréprochable... D'après notre "guide" à Séoul, il est fréquent de recevoir une opération en guise de cadeau d'anniversaire. Et beaucoup considèrent que certaines "retouches" sont aussi anodines que de se faire percer les oreilles. L'offre est tellement pléthorique qu'elle attire beaucoup d'étrangers. Les publicités sont aussi omniprésentes, dans le métro ou dans la rue. En réaction, certaines femmes ont lancé des campagnes "je suis différente et j'assume" (par exemple : porter les cheveux courts, s'habiller "casual", ne pas se maquiller, etc). Mais ce contre-mouvement semble encore marginal.
https://www.theguardian.com/world/2018/oct/26/e…
Triste conséquence de cela et peut être aussi de la modernisation très rapide du pays : des chiffres records de suicide. Sur un pont à Séoul, devenu un lieu prisé pour mettre fin à ses jours, le gouvernement a tenté de décorer, d'écrire des messages d'espoir, puis s'est résolu.... à de hautes barrières et filets de protection.
- La manie des espions ou "molka"
Autre bizarrerie : des rigolos s'amusent à placer des caméras dans des lieux où on aimerait rester en toute intimité : toilettes, cabines d'essayage, chambres d'hôtel, pour créer une sorte de pornographie malgré soi... Cette pratique appellée "molka" en a aussi poussé plus d'un (plutôt une) au suicide !!
https://www.liberation.fr/planete/2019/04/01/la…
- Taekwondo, un sport nationaliste
"Voie du poing et du pied", cet art martial a été codifié tardivement en 1955 à la libération japonaise, à partir de traditions chinoises, coréennes et... japonaises. L'idée était de réhabiliter le pays, sa force, ses traditions. Un général a été chargé de la promotion, à coup de démonstrations massives en Corée et à l'étranger. Opération réussie : le taekwondo est enseigné à l'armée américaine dès les années 60 et est devenu discipline olympique en 2000.
- Kimchi, vers en boîte, nouilles froides...
Ce post étant déjà bien long je ne tenterai pas de brosser le portrait de la nourriture coréenne... mais elle est à découvrir ! cf liens ci dessous.
https://pvtistes.net/dossiers/un-petit-apercu-d…
http://k-phenomen.com/2017/12/07/5-desserts-cor…
- Dernière originalité : se faire enterrer quelques heures pour méditer sur sa vie et retrouver le moral ! Attention le concept pourrait arriver en France...
https://www.happyend.life/de-fausses-funeraille…Leer más
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- Día 233
- martes, 29 de octubre de 2019 UTC
- 🌙 18 °C
- Altitud: Nivel del mar
Sea of Japan34°40’40” N 130°18’58” E
Ferry : l'heure du point kilométrage

Sur la fin de ce voyage, je commence à devenir experte des voyages en ferry ! Après le Chine-Corée, puis Yeosu-Jeju et Jeju-Busan, me voici dans le Busan-Osaka. Je suis d'ailleurs contente qu'il existe car si je n'avais pas débarquer que plus au sud du Japon (Shimonoseki ou Fukuoka), j'aurais du me presser pour arriver à temps à Osaka et donc raccourcir la partie coréenne.
Entre la nuit à même le sol en dortoir mixte et la cabine 2 couchettes avec salle de bain intégrée, j'aurai aussi goûté toutes les gammes. Dans cette derniere traversée, nous avions aussi deux talentueuses musiciennes (violon et piano) pour nous bercer pendant les repas et la nourriture était délicieuse. Pensant qu'il n'y aurait rien, je trimballais avec moi un tupperware de pâtes et plein de choses à manger pour survivre ! Bref, maintenant que je passe les frontières par bateau, le ferry est aussi l'occasion... de points kilométrages !
En Corée, nous avons parcouru environ 1130 km avec David en 22 jours, soit une cinquantaine de km par jour. Je n'ai pas compté les km à Seoul mais l'exercice à Busan en 6 jours m'a amenée à 150 km. J'en ajoute donc autant pour Séoul car tout de même, faire 30 ou 40 km à chaque sortie, ça compte !!
Bref, avec mes comptes à la louche, je mets... 1430 pour la Corée. Ce qui est au final est pas mal pour un pays 5 fois plus petit que la France (environ 500 km de haut, 220 km de large). J'arrive à un décompte total de 6 720 km ! Je ne passerai donc pas durant ce voyage la barre des 10 000 km, dont tant de voyageurs semblent si fier... Pas grave !Leer más
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- Día 232
- lunes, 28 de octubre de 2019
- ☁️ 18 °C
- Altitud: 22 m
Corea del SurSicheong35°10’46” N 129°4’32” E
Last korean days in Busan

In the city of Busan, sometimes called the "San Francisco of South Korea", I... :
- Swam in the ocean with a Tschech guy,
- Visited beautiful shrines overlooking the sea,
- Watched a rugby game in a bar and partied (a bit too much) with some Halloween-dressed people and... the Australian Navy,
- Climbed a mountain with a Korean guy while listening to his heartbreaking love stories (his French girlfriend left him for a Japanese guy ! Nothing worse for a Korean I guess...)
- Managed to break 18 lightbulbs in 2 seconds (this is what happens when you try to hang out a tent on an electric wire...😯).
- Got a haircut,
- Met again with David for a last meal together,
- Had a nice tea break in a traditional teahouse,
- Went again to a jjimjilbang,
- Cycled everywhere through the city and enjoyed its numerous cycling lanes, but also lost my way on some hiking trails,
- Did not taste as much seafood as I should have (there were so many nice dishes I wanted to have again before leaving !)
- Walked across the "art district" of Gamcheon, and in the beautiful forest park above it
- etc, etc...
To sum it up, I tried to make the best of these last few days to experience again all that I had enjoyed during this trip in Korea. And I told myself that my ideal city would probably look a bit like Busan : the ocean but also mountains and hills at reach, tasty food, a lively city life, cheap public baths !
Like Seoul, Busan was very spreadout. But despite its large size and modernity, it kept a laid-back atmosphere typical of the smaller fishing villages we came accross during the entire journey.
Goodbye Busan and Korea ! I hope to see you again some day. By the meantime, I will definitely try out some Korean restaurants in Paris to find again the flavours I enjoyed here.
PS : It won't teach you much about Busan nor Korea, but I do recommend the excellent zombie movie "Last train for Busan".Leer más

ViajeroT'as l'air d'avoir vraiment adoré la Corée, je la rajoute sur ma liste de pays à visiter....

ViajeroHi Pavel, yeah these last days in Busan were truly enjoyable. Are you still in Taiwan? Happy new year !!

Happy new year to you too! 😄 Nope, after the end of the semester in Taiwan I traveled around south-east Asia a bit and then I have came back home in February. 😊
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- Día 227
- miércoles, 23 de octubre de 2019
- ☁️ 16 °C
- Altitud: 1.927 m
Corea del SurHallasan33°21’42” N 126°31’45” E
Brève exploration de Jeju island

Les trois petits jours qu'il nous reste sur Jeju (qui fait environ 250 km de circonférence) sont un peu justes pour en faire tout le tour.
Nous partons vers l'est, pour visiter des formations typiques de cette île volcanique : immense grotte de lave (on se sent comme dans les caves de la Moria - pour les geeks à qui ca parle) puis cratère géant, au pied duquel nous campons. Nous bifurquons ensuite à l'intérieur des terres pour l'ascension du Mont Hallasan. Nous pourrons dire que nous sommes montés sur le toit de la Corée, à 1950 m, mais de là-haut nous n'avons rien vu (jour blanc) ! En revanche au pied de la montagne, je tombe sur... une ancienne "collègue" de la SNCF. Pas banal.
L'île de Jeju est un drôle d'endroit à plus d'un titre. Au-delà de ses trésors volcaniques, c'est le seul endroit au climat tropical en Corée et elle concentre des productions particulières : des clémentines, du thé. Les traditions ne sont pas en reste : femmes plongeuses (sans matériel !) pour ramasser coquillages et fruits de mer, constructions en pierre volcanique, manière rigolote de signifier avec un jeu de pierres et de barrières si l'on est chez soi ou absent (on est loin de la méfiance des grandes villes...).
Jeju est une destination prisée pour les lunes de miel et les voyages en famille. Et sans doute parce que les Coréens aiment se distraire, ils y ont installé des musées et sites ludiques improbables. Nous aurions ainsi pu visiter le musée "Hello Kitty", celui du chocolat, des illusions optiques ou encore de la mythologie gréco-romaine (?) ou bien nous perdre dans de nombreux labyrinthes. Nous nous sommes contentés des sites naturels et des clémentines !
Pour David et moi, Jeju signe aussi la fin de la route partagée : il retourne en ferry à Yeosu pour pédaler encore le long de la côte sud, tandis que je prends le ferry directement pour Busan. Je dois en effet être à l'heure au rendez-vous des copines à Osaka !Leer más
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- Día 224
- domingo, 20 de octubre de 2019
- ☀️ 21 °C
- Altitud: Nivel del mar
Corea del SurSin-hang34°44’53” N 127°44’58” E
Un ferry en remplace un autre

C'est bête, nous avions tout bien calculé pour arriver à temps à Yeosu, au sud du pays, pour attraper le ferry vers Jeju island.. Mais nous l'avons manqué ! Il ne partait pas a 1:30 pm, comme nous le pensions, mais à l'horaire étrange de 1:30 am, soit en pleine nuit ! Le prochain passe deux jours plus tard. Nous voilà "désoeuvrés" en bord de mer. Mais il fait beau, c'est joli, on campe sur la plage et on se déplace tranquillement de café en table de pique-nique en "jjimjilbang". C'est pas mal non plus.
Avant cela, sur la route : d'impressionants ponts à haubans qui reliaient les presqu'îles entre elles, un spot de camping envahi de moustiques, des champs sous la pluie... Mais aussi une bonne nuit au chaud, un copieux dîner et même un peu de shopping dans la ville de Yumi.Leer más
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- Día 219
- martes, 15 de octubre de 2019
- ⛅ 16 °C
- Altitud: 78 m
Corea del SurHyobugol36°33’2” N 128°31’42” E
Back inland on the "Four rivers trail"

We split up for a few days with David so that I can do some sightseeing while he finishes his video about his previous country : China.
I leave the eastern coast trail to go back inland, to join another famous cycling path in Korea : the "Four rivers trail" that connects Seoul in the north to Busan in the south. If we had not decided to go onto the east coast or to visit the island of Jeju, we could have spent two or three weeks only on this cycling path ! (but it might have been boring).
On the way, I visit the "traditional" (touristic) village of Andong, which gathers houses of different architectural styles and techniques, a very long wooden bridge, cute coffees and a folk museum.
Then David catches up with me and we continue our ride towards the south to take a ferry to the volcanic and scenic island of Jeju.Leer más
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- Día 215
- viernes, 11 de octubre de 2019
- ☀️ 22 °C
- Altitud: 7 m
Corea del SurKoraebul-haesuyokchang36°34’52” N 129°24’40” E
Further down the coast

Down the coast we continue. It's still nice and sunny. We feel more and more distant from big cities, crossing only little fishermen's villages. After many food and coffee opportunities in the north, the options narrow down to little fish restaurants.
We meet a few other cyclists but otherwise it is quite deserted and the population seems to be aging. Young people have probably left for bigger cities.
The trail is sometimes tricky, going up and down the coast all the time. We also regularly see damages from the recent typhoon, especially on river banks and bridges. One day the little port where we plan on going down to have lunch is completely barred : it has been badly flooded. To comfort us the men from the traffic regulation offer us some pastries. Another couple gives us energy drinks at a viewpoint ! Korean people are very nice, as usual.
It is definetely the day of generosity : half an phour later, arriving at another little village, we are attracted by what seems to be a local traditional party with danse and music. We don't know exactly what is going on but the local folks soon invite us at the party and for a delicious lunch, ensuring that we don't lack anything. We then attend the performance. I would say it's nicer to watch than to listen to but you can judge by yourself by watching the videos :).
I also try to lure David into a spa and into a cave visit, but the spa is too expensive and the cave has been flooded too... Anyway, the little detour inland that we made for these places has given us the opportunity of another nice camping spot, in a grassy field full of flowers rather than at the beach.Leer más
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- Día 212
- martes, 8 de octubre de 2019, 20:00
- 🌙 15 °C
- Altitud: 17 m
Corea del SurGongje37°44’34” N 128°52’24” E
Nuit revigorante dans un "jjimjilbang"

Et la solution pour être de nouveau propre mais aussi passer la nuit au chaud (je me suis enrhumée lors des nuits de camping) est...le jjimjilbang ! Il m'aura fallu un petit temps pour comprendre qu'il fallait d'emblée deux "J" pour les trouver sur Maps.me. Depuis, je ne cesse de saouler David avec : "oh un jjimjilbang par-ci, un autre par-là ! Si on y allait ?"
Mais je ne lai pas convaincu. Nous tombons d'accord pour que j'expérimente seule avant de l'embarquer dans cette aventure. Nous nous séparons donc pour la nuit. J'entre dans ce qui est donc un bain public coréen, en l'occurrence dans un immeuble en plein centre de Gangneung.
A un étage, ce sont les bains pour femmes : dans le plus simple appareil, on se lave en se frottant vigoureusement, chacune assise sur son tabouret en plastique devant un "poste de lavage" : robinet, douche, seau, miroir, avant d'aller se prélasser dans des bassins à différentes températures et diverses salles de sauna ou hammam. C'est plus ou moins grand et luxueux selon le jjimjibang (et le prix d'entrée). Crèmes hydratantes, cotons-tiges, sèche-cheveux sont mis à disposition de ces dames. Chacune apporte aussi ses produits de beauté/lavage, à transporter dans un petit panier en plastique.
Mais le Graal pour l'itinérante que je suis est aussi la salle de repos, à un autre étage : c'est une vaste pièce commune où, comme les bains sont ouverts 24h sur 24h, on peut même passer la nuit : sur de vastes tatamis on étale son matelas et sa couverture. On trouve aussi une télé, des mangas et autres livres (meme si en coréen ça m'intéresse peu...),des fauteuils massants, un bar où commander à boire ou à manger, d'autres salles étranges sur les côtés : une ressemble à une fausse grotte toute chaude décorée avec du gros sel et des étoiles de mer (?). Le jjimjilbang semble donc être le moment regression/ bien être par excellence : on dort, on lit des BD, on prend soin de soi, dans un environnement surchauffé digne du ventre maternel. Tout chaud mais pas nécessairement calme. Au cours de la soirée puis nuit, de plus en plus de gens arrivent. Crevée et un peu malade, je m'endors sans peine dès 20h30, malgré un vieux qui s'est assoupi devant la TV sans l'éteindre. Mais lorsque je me réveille au milieu de la nuit, je suis surprise de voir la salle remplie de nouveaux dormeurs ! Pourquoi les Coreens, qui eux ont une maison, viennent-ils dormir ici ? Mystère. En tous cas, j'ai pour ma part apprécié de me laver, me détendre, faire ma lessive, profiter des prises et du wifi et dormir dans ce cocon... C'est toute revigorée que je retrouve David le lendemain matin. Lui a campé dans une forêt au bord de la plage. Nous fêtons nos retrouvailles avec un petit-dej au soleil !Leer más
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- Día 211
- lunes, 7 de octubre de 2019
- ☁️ 19 °C
- Altitud: 5 m
Corea del SurIngugyo37°57’58” N 128°45’29” E
Soleil et crêpes sur la côte Est

Après une dernière nuit pluvieuse à la descente de Seoraksan, c'est sous un beau soleil et par une temperature agréable que nous atteignons la côte Est. De Sokcho à Gangneung, d'où partent les ferries vers la Russie, nous profitons de belles pistes cyclables donnant sur la mer. La circulation est apaisée, nous croisons juste quelques cyclistes sportifs, qui apprécient sans doute plus que nous les montées et descentes régulières qu'offre la côte.
Comme sur la portion entre Séoul et Chuncheon, je peux de nouveau tamponner mon passeport cyclable (offert par Jo-Annna) dans des sortes de fausses cabines téléphoniques à l'anglaise qui jalonnent le parcours. C'est ludique et l'occasion d'une pause et de rencontres.
Nous expérimentons aussi un nouveau petit dejeuner, qui deviendra une coutume et un plaisir (dès que les magasins croisés nous auront permis de réunir tous les ingrédients) : des crêpes ! ou plutot des pancakes car avec notre matériel c'est un défi de les faire fines. Nous n'avons pas encore réussi non plus le lancer/ retourner sans dégâts... C'est une oeuvre collective, David fait la pâte, je cuis. On s'améliore à chaque nouvel essai !
Tout est au beau fixe donc, hormis deux choses (d'une importance peu comparable me direz-vous) :
- de nombreux barbelés et bases militaires qui coupent notre route et l'accès aux plages nous rappellent que la Corée du sud est toujours en guerre, qui craint une attaque du Nord par la mer. Lors de notre première nuit sous tente, j'avais cru entendre des bruits d'avion et/ou de déflagrations. Je ne sais pas si c'etait cela mais les nouvelles locales du lendemain (on n'en parle pas en dehors de la zone concernée) m'apprirent que le Nord avait envoyé dans la nuit un missile sous-marin vers le Sud via la côte. Façon apparemment fréquente de titiller son voisin...
- je commence de nouveau à avoir envie d'une douche. Ceci va sans doute nécessiter une solution personnalisée car David a l'air plus résistant au manque de lavage que moi !Leer más
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- Día 210
- domingo, 6 de octubre de 2019
- ⛅ 14 °C
- Altitud: 203 m
Corea del SurSŏrak-tong38°10’22” N 128°29’38” E
Temple stay & autumn leaves in Seoraksan

Our first stop from cycling is in Seoraksan, one of the many national parks Korea has to offer. Following the recommendations of Hilshien and Auke, we want to spend the night in a temple (Like in China, mountains being considered holy places, they are as much visited for worship than for hiking). So we leave our bicycle and luggage at the bottom and start hiking at the end of the day.
We arrive at a temple complex a bit late, among many other tourists/pilgrims (who themselves came by bus...). Between the tea/coffee shop, the souvenir shop, the praying halls, it takes some time to find the right person to talk to. Then we find out that staying overnight is much more expensive than we thought ! But upon seeing our sad faces, the monks offer us a discount. We can stay and eat three meals of monks' food at a reasonable price. The room is small but tidy and comfortable (korean/ japanese style : mattresses to unfold on the floor). It feels good to have a shower and to sleep in a warm environment, after several humid camping nights...
The following morning, we hike up to a viewpoint, enjoying the autumnal landscapes. Golden/ red leaves, old mossy trunks, fast moving clouds. The korean hikers seem to be serious about their gear, equipped with good brands from head to toe. The older folks are also in good shape and walk a swift and steady pace. It is among a sea of clouds that we reach the peak. From there we can see the "Yellow Sea" and the eastern coast of Korea : our next destination !Leer más
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- Día 209
- sábado, 5 de octubre de 2019
- 🌧 16 °C
- Altitud: 460 m
Corea del SurSangchon37°55’47” N 128°4’10” E
On wet and hilly roads

After Chuncheon we continue riding hilly roads towards the east, in a humid and chilly weather. We nevertheless persist in camping, finding correct spots that we often share with wild boars and squirrels.
The evenings are short, we go to "bed" (i.e. our tents and camping mattresses !) early. But we get along well and pursue our discovery of Korean food (I love especially all the side dishes brought along the main dish. Perfect for hungry cyclists).Leer más
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- Día 207
- jueves, 3 de octubre de 2019, 21:00
- 🌙 18 °C
- Altitud: 101 m
Corea del SurSoyang-dong37°52’53” N 127°43’48” E
A nice birthday surprise in Chuncheon

After around 120 km, first following straight cycling lanes, then winding roads and forbidden tunnels (to avoid the steepest hills), we reach the surroundings of Chuncheon.
At lunch, we give ourselves a pizza treat. It is a bit expensive but today is my birthday after all ! And pizzas happen to be quite tasty in Korea.
Another afternoon surprise is to bump into a French guy I had met earlier in Seoul, while riding along a river in a park next to Chuncheon ! Ben is spending the week-end here with Sangsu, a Korean art teacher he met through Couchsurfing. To start with, we just chat and take a few pictures to celebrate this encounter, but a few hours and messages later... We are invited to spend the night at Sangsu's grandmothers's apartment. Probably a better option than the camping spot we still had to find, outside of the city, in the dark... Thanks to this unexpected invitation, I can also enjoy a warm shower the evening of my birthday ! Comforting after a first wet camping night outside of Seoul. We also go out for dinner to try out "dak galbi", a delicious marinated and fried chicken specialty from Chuncheon.
The evening goes on nicely, all gathered in a comfortable little room at the grandma's condo. Ben and Sangsu were even so sweet as to bring me a birthday cake from the bakery "Paris Baguette". What a nice encounter ! Thanks my lucky star, for making me bump into lovely people, at the perfect moment.Leer más
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- Día 206
- miércoles, 2 de octubre de 2019
- 🌧 22 °C
- Altitud: 26 m
Corea del SurSoemalsan37°30’51” N 127°17’57” E
Mit einem neuen Fahrradpartner

Now that I was finally able to get my phone back , in Japan, flashback. In Korea, more than one month ago !
- - -
Diese wird meine einzige Nachrichte auf Deutsch sein. Ich schreibe in dieser Sprache, die ich fast vergessen habe, um meinen neuen Fahrradpartner David zu willkommen !
Mit David haben uns in Seoul gettroffen. Weil er auch nach Japan geht, haben wir uns entshieden, durch SüdKorea zusammen Fahrrad zu fahren.
David ist ein groBer Reisender. Er begann seine Radtour in Deutschland mitten in Winter und plant, fast 3 Jahre auf der ganzen Welt zu reisen ! Das ist ein langjähriges Project, für das er hat lange gespart.
Ein erster Blick auf sein Fahrrad zeigt, dass er sehr gut ausgestattet und bereit für jeden Vorfall ist. Nach einem eisigen Winter und Sandstürme in den Ländern, die er besuchte, ist es besser !
Auf seinem Fahrrad trägt er denn viel mehr kilogramm als ich, dessen elektronisches Geschäft für seine Fotos und Videos.
Unten ist ein Link zu seinem schönen und interessanten Video über China :
https://rp-online.de/nrw/staedte/neuss/neuss-da…
Das Video uber Südkorea wird bald folgen.
Ich füge auch hinzu, ein Artikel auf die chinesische Teil seiner Radtour. Vielleicht werden sie an den Fotos anerkennen, den gleiche Ort, dort ich meine Zelt auch aufgestellt habe ! Viel Spaß !Leer más
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- Día 204
- lunes, 30 de septiembre de 2019
- ☀️ 25 °C
- Altitud: 13 m
Corea del SurTtukseomyuwonji37°31’51” N 127°3’50” E
Cyclist gathering & farewell picnic

I stayed one week in Seoul because I was waiting for other cyclists to join me there. With Hilshien and Auke, a Dutch couple, and David, a German guy, we met "virtually" through a whatsapp cyclo-travelers group.
Hilshien and Auke were coming from Japan and the south of Korea, David, like me, from China, and since our schedules were bringing us almost at the same time in Seoul, we decided to all meet there ! We decided to stay at the same hotel, making it eadier to chat, cook and explore the city together. Good times. We had thousands of little stories and recommendations to share ! We often gathered around maps, with "themes dinner" around one country one of us has seen : Hilshien and Auke told us about Korea and Japan, David and I shared our experiences of China and Myanmar. We concluded this cyclist gathering by a picnic, where I also invited other people I had met in Seoul. Only little "problem" : I realised only once I had given the spot to everyone that it was really far from our hotel (15 km, again!) But well, my fellow travel companion have good legs and didn't complain too much. And here we go, for a crazy night ride along the Han river, with our bags loaded with food and booze. David and I bought some well-assorted korean socks and the atmosphere was nice with Joana, Jennifer and Sanghyung, my warmshowers hosts, and Emeline, the world tourer I met in Bukhansan. Joana's husband even cycled us partly back home to show us a route on cycling lanes. A nice evening to end up my leisure week in Seoul.Leer más
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- Día 203
- domingo, 29 de septiembre de 2019
- ⛅ 25 °C
- Altitud: 147 m
Corea del SurJeongneungdong37°37’11” N 126°59’44” E
Randonnée à Bukhansan

Une belle Coréenne expansive qui n'avait jamais randonné mais s'en sortait bien - tout en poussant régulièrement de petits cris et en se jetant sur les pierres, jouant la pin-up épuisée ! Un grand Coréen taiseux qui à l'inverse avait marché jusqu'à Saint Jacques de Compostelle, un Coréen américanisé, photojournaliste hyperactif, passionant mais avec tellement d'idées à la minute qu'il en perdait le fil, une Francaise designer textile, amoureuse du Japon et qui fait le tour du monde en Land Rover, une Indienne qui n'avait pas trop la forme et a du rebrousser chemin, un petit chien affectueux mais interdit, qu'on a donc du cacher dans le sac à dos...Telle était l'équipe de Bukhansan. Randonnée pas si évidente et qui a demandé un peu de varappe sur les rochers. Couronnée en tous cas par une vue panoramique sur Séoul, sous un soleil radieux, puis par la visite d'un temple en redescendant. En dépit de la foule de marcheurs qui a eu la meme idee que nous en ce samedi, j'ai adoré !Leer más
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- Día 202
- sábado, 28 de septiembre de 2019
- ⛅ 27 °C
- Altitud: 35 m
Corea del SurGyeongbokgung37°34’46” N 126°58’38” E
Touristes jusqu'au bout des ongles

Et nous avons osé le "hanbok", tenue traditionnelle coréenne, pour visiter un palais en plein centre de Seoul. Il faut dire que la politique du site encourage ce type de débordements (l'entrée est gratuite si vous êtes deguisé ! ça revient donc presque au même prix de débarquer en costume) et que Jo-Ana, mon hôte americaine en Warmshower, adore se déguiser. Chez elle, où elle accueille aussi bien des voyageurs à velo que des visiteurs en Airbnb, un portant entier est dédié à diverses tenues, à disposition des invités ! Il n'en fallait pas plus pour me convaincre.
Avant d'arriver dans le palais, il a fallu marcher une dizaine de minutes dans la ville avec notre accoutrement bizarre... Il faut assumer !! Mais dès les enceintes franchies, nous avons pu voir que nous n'étions pas les seules. Certaines étaient en mode princesse, avec froufrous et paillettes, d'autres en habits plus sobres (mais tout de même etranges), il y avait même une fausse armée pratiquant en rythme des arts martiaux...
La tenue traditionnelle coréenne consiste en un court et large veston et une jupe/salopette volumineuse, à enfiler par dessus un jupon lui même bouffant. Pas franchement sexy ni seyante, elle devait être modeste et discrète, en cachant les formes des femmes (ainsi ne voyait-on plus la différence entre Jo-Anna, enceinte de 6 mois, et Jennifer et moi). Les hommes enroulaient quant à eux leurs longs cheveux dans un chapeau/filet noir. Le port de ce chapeau qui signifiait l'entrée dans l'âge adulte faisait l'objet de rites de passage. Les couleurs des habits étaient simples, dans les tons pastels, et unies. Seules les classes aisées avaient le droit à de la déco supplémentaire : broche à cheveux pour les femmes, chapeau pour les hommes, broderies et insignes... Nos tenues étaient ainsi plus kitsch et colorées que les vrais habits traditionnels.
Malgré le defi des escaliers avec jupe longue et la chaleur sous ces épaisseurs, l'expérience etait marrante !Leer más