Chile
Rio Ibañez

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Rejsende på dette sted
    • Dag 50

      Denkste!?

      15. januar 2023, Chile ⋅ ⛅ 16 °C

      War spät geworden heute Nacht. Die Tochter des Hauses hatte mir mitten in der Nacht noch ein Stück vom frisch gebackenen und wamen Brot gebracht. Wie lecker. Beim aufwachen scheint schon die Sonne. Die Entscheidung ist gefallen, es geht heute weiter. Das Zelt ist komplett trocken. Zunächst aber ausgiebig frühstücken, packen und die Karte studieren. Wie werd ich weiterfahren? Es sind auch noch Radfahrer im Hostel mit denen ich mich austausche. Abschied von Tatjana, sie managt das Hostel. Spricht Englisch und ist hilfsbereit und freundlich. Das Haus bekommt eine Weiterempfehlung. Zunächst eine Runde durch die Stadt und dann auf die Carretera Austral. Südlich von Coyhaique ist kein Dschungel mehr und die Austral zeigt ein anderes und mal wieder ein neues Gesicht. Graue Betonstraße. Mal Kurve an Kurve oder langgezogene Kurven mit geraden Passagen. Mal von den Anden eingekesselt und dann wieder Berge zum.greifen nah. Die Austral sorgt immer wieder für Überraschungen. Nicht nur Landschaftlich. Hinter einer langgezogenen Kurve erscheint wie aus dem Nichts ein tieferes Schotterbett. Das Herz hüpft, weniger aus Freude als vor Aufregung. Keine Zeit um angemessen abzubremsen. Keine festgefahrene Spur. Blue macht den Ententanz aber wir haben alles unter Kontrolle. Nach 800 m ist der Spuk vorbei. Die Austral fasziniert und zieht einen in ihren Bann. Man kann die Pflanzen riechen die entlang des Baches wachsen. Ein Ort zum relaxen. Und wenn du denkst, du hast alles gesehen, dann haut sie noch einen raus. Du kommst an ein Mirrador und siehst wie die Straße sich schlangenartig ins Tal windet. Radfahrer aus Brasilien und Argentinien kommen dazu. Ich hatte sie kurz zuvor überholt. Wir klatschen uns ab und freuen uns gemeinsam über den Anblick und die bevorstehende Abfahrt. Ja ich gestehe, ich bin 2 mal gefahren. Die Landschaft macht Spaß und versprüht Lebensfreude. Es wird spät. Zeit für eine Unterkunft. Noch eine Bergspitze. Es ist sehr windig. Ein Schild weist auf einen Campingplatz hin. Ausser mir ist noch ein Radfahrerpärchen hier. Sie ist Chilenin er Kanadier. Mit einem Becher Kaffee, Handy und einen Blick in den Sternenhimmel endet dieser Abend.Læs mere

    • Dag 107

      El Blanco -> Camping los nires

      7. januar 2023, Chile ⋅ ☁️ 16 °C

      Par Alban

      Réveil entre les sapins, le vent d’hier soir est toujours présent. Mais il sera de dos pour nous😋

      L’objectif du jour est un camping, pour prendre une petite douche quand même.
      Mais avant il y’a 72km et deux belles côtes.

      Juste avant le départ PL Check son porte bagage et se rend compte que la vis côté cassette est complètement desserrée et que le porte bagage n’est plus fixé 😨😨 On resserre l’ensemble et c’est partit, à regarder régulièrement tout de même..

      Départ vers 9h30, on croise un cycliste en vélo de route à quelques km du village, il a crevé mais il n’a pas besoin de notre aide car il a tout ce qu’il faut. On échange 2-3 mots sur la route et le vent et youpla boum on est reparti.

      La route est longue et la première côte est bien dur ! Mais on rentre dans un paysage plus montagneux après avoir quitté les grandes plaines d’hier. Un podcast avec Philippe Bihouix et Nicolas Meilhan (encore sur la crise énergétique en Europe 😅) fera passer le temps.

      On mangera des raviolis carne avant la deuxième côte, qui sera d’ailleurs bien plus facile ! On montera jusqu’à 1100m d’altitude 😅 Ça faisait longtemps tiens.

      Puis après la montée, la descente 😋😋
      Bien raide avec des beaux virages on prends notre pied, c’est hyper plaisant 😎

      On arrive finalement à Cerro Castillo, petit village où on cherche un goûter avant de prolonger jusqu’au camping.
      PL a repéré un petit salon de thé où il font des Pie de Limon, malheureusement elles ne sont pas encore prêtes..

      On mangera donc chacun une part de la seule « torta » qu’ils ont. Une tarte au manjar. La dernière en date était vraiment excellente ! Mais celle-ci est moins bonne et en fait c’est typiquement le genre de gâteau que je n’aime pas.. Crème à gogo, chantilly, meringue bref je suis bien écœuré à la fin et j’ai encore plus le seum lorsque PL va payer et que c’est 4€ la part 😢. Mais bon lui il s’est régalé c’est l’important😋

      Finalement on arrive au camping sous un ciel noir mais sans trop de pluie. Cette étape m’a bien fait chauffer les jambes, le poids des courses de la veille se fait sentir et je suis vraiment fatigué de toutes nos journées de vélo 🥵. Mais bon c’est la fin et il faut profiter à fond😋. Le couple d’ancien qui tient le camping est sympa mais beaucoup de services sont payant.. Bois pour faire du feu, cuisine… On se demande même si ils vont nous faire payer l’électricité pour recharger la batterie externe car ici pas de réseau électrique, mais des panneaux solaires !
      Finalement la dame accepte très gentiment de faire charger la batterie dans sa maison. Après une douche chaude par intermittence, ( joie des chauffe eau à gaz instantané je pense), on mange pleins de cerises du cerisier du jardin 🙃 Puis des énormes pâtes au thon (toujours aussi bon) et une bonne soupe chaude.

      Il y’a un autre cycliste sur le camping, un néerlandais sympathique ! Il y’a aussi des chiens, dont un jeune foufou très joueur.😋

      Après un bon chocolat chaud et quelques gâteaux dodo !
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    • Dag 48

      Hacer dedo hasta Puerto Rio Tranquilo

      27. december 2022, Chile ⋅ ☁️ 12 °C

      On repart en mode roots !
      Mais tranquilo, tranquilo hein...
      Petit déjeuner maison à 8h30, à base d'œufs et de fruits, miam-miam.

      Une fois les sacs prêts, direction le bord de la Carretera Austral pour reprendre le stop.

      On arrive au Cerro Castillo aux alentours de 12h30 grâce à 4 conducteurs différents.
      La mission : payer la rando faite 2 jours auparavant avec Helo et PH.

      Après une pause café et 2h30 d'attente à faire du stop, 3 amies chiliennes nous prennent jusqu'à Puerto Murta, petite ville à 30 km de Puerto Río Tranquilo.

      A peine 3min passe, qu'une autre voiture s'arrête et nous permet de finir notre trajet !

      Ça nous fait un total de 6 conducteurs qui nous ont pris en stop pour parcourir 216km. (12+10+66+8+90+30)
      Bonne perf !

      On met un peu de temps a trouver notre logement. Mais par chance une gentille dame accepte de nous loger dans une belle cabaña avec un prix négocié à 40€ la noche !

      Tout ça nous amène, pile poile pour l'apéro 😇🤪
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    • Dag 143

      Rodeo

      24. februar, Chile ⋅ ☁️ 15 °C

      Zurück von der Bootsfahrt frühstücken wir und nehmen noch einmal eine heiße Dusche. Gegen Mittag geht's wieder auf der Rüttelpiste der Ruta 7.
      Die Landschaft sieht stellenweise aus wie in Bayern oder Österreich, bloß weitläufiger. Nach 85 km endet die Schotterstraße und geht in eine Teerstraße über.
      15 km vor Villa Cerro Castillo sehen wir bei einer Estancia eine Veranstaltung.
      Da dürfen wir nicht fehlen. Es ist ein Rodeo mit richtigen Gauchos.
      Sie zeigen beim Lasso werfen und Reitturnier was Sie drauf haben.
      Beim Mini Amboss werfen wird fleißig gewettet.
      Dagmar schlürft ein Bierchen und dazu gibt es Lamm vom Grill.
      Mal eine schöne Abwechslung.
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    • Dag 15

      Hitting the road - Carretera Austral

      21. november 2019, Chile ⋅ ☀️ 13 °C

      The style of Coyhaique is a mixture of Chilean and Scandinavian which made it very interesting to walk through. We found a nice place for lunch while discussing how we wanted to travel along the Carretera Austral. Renting a car has its advantages, but ultimately we decided for the bus. Knowing that busses might just go twice a week in some areas, our aim was to find out more about bus schedules to see how we can get to O'Higgins on time while seeing some nice stuff on the way. The Internet didn't help us a lot with it, but it turns out the tourist information does not really know much for sure either, so we had to call bus companies directly.

      But we managed to book something and Wednesday morning we took the bus to Villa Cerro Castillo. Several blogs said that fresh vegetables and fruits are scarse along the Carretera Austral, so we bought as much of those as we could fit. Arriving in the small town we set up camp for the first time on this trip. Without sun it got quite cold in the evening and we were excited to try out our new sleeping mats and bags.

      After 8 hours of good sleep we woke up warm to a wonderful blue sky and started our first real hike of the trip 😊 A bit of a lengthy discussion, joined by what felt like all the personnel of the national park, on if or if not it was a smart idea to try to reach the Mirador Cerro Castillo about 1100m higher up while walking through knee-high snow, made us decide to go for a lower viewpoint of Cerro Peñón. Almost 14 km return brought us to this nice spot with a view of the valley and the surrounding mountains covered in snow. Along the way we also saw a pretty nice waterfall.
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    • Dag 58

      Cerro Castillo et fin du trek

      25. februar 2023, Chile ⋅ ☁️ 6 °C

      Départ sous les nuages ce matin, mais le soleil ne tardera pas à arriver. Le vent est encore très violent par contre. Il neige même un peu par moment !
      On arrive rapidement au niveau du lac au pied du Cerro Castillo, encore dans les nuages. Puis on continuer à monter pour passer le col, le Cerro Castillo passe au soleil, c'est magnifique 🤩 Le vent devient de plus en plus fort et un guardaparque nous rattrape en courant pour nous dire que le col est fermé... on est obligé de redescendre et de sortir du parc. Fin du trek un jour plus tôt que prévu. Forcément on est un peu déçu mais on est quand même bien content d'avoir vu le Cerro Castillo au soleil :)
      On trace alors jusqu'à la ville : Villa Cerro Castillo, on se cale au camping et on se mange un Lomo a lo pobre pour fêter ça (avec une bière forcément). Ptit dessert tres leches (gâteau aux 3 laits) pour moi, c'est pas terrible...
      On se couche le ventre bien rempli et on dort comme des bébés
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    • Dag 33

      Heho 23km quand même

      6. december 2022, Chile ⋅ ☁️ 11 °C

      Par Flav🥇

      Oyez, oyez !

      Veuillez tous lire ces lignes avec attention car je vous annonce un exploit : nous avons parcourut aujourd'hui l'impressionnante distance de 23km (avis a tous les coureurs ou autre bikers, la distance est pour nous grandissime : ne vous avisait surtout pas de l'amoindrir en commentaire, merci de votre compréhension) !!!!!!

      Après une nuit en tente venteuse (je suis pas sure de l'existence de ce mot) et froide et un petit regard a la météo, on décide de ne pas dormir en haut du Cerro Castillo mais de faire la rando aller/retour dans la journée
      Le Cerro Castillo c'est une super grande montagne qui est très jolie et connue pour ça dans le coin, il y a deux chemins pour y arriver et on empruntera celui qu'on nous a dit fermé a 4 reprises mais qui ne l'était, en vrai, pas du tout

      La montée fut rude mais le paysage en haut valait largement le coup, on est fières de nous et on a même courut dans la descente

      Je vous laisse un peu de temps pour vous en remettre

      Oui oui, vous avez bien lu mesdames et messieurs : Nins et Flav ont fait 1200m de D+ au cours de 6,5km d'ascension (+ le retour + bcp de trajet pour arriver au sentier d'ou les 23km en tout) et en plus elles ont couru, même nous on aurait pas parié la dessus

      Voila voila, on sait pas encore ce qu'on fait demain : c'est la vie d'artiste

      Nins : 🤩😍😎
      Flav : 🏃‍♀️🥰😃
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    • Dag 31

      J31

      10. december 2023, Chile ⋅ ☁️ 13 °C

      Après une nuit qui fut très courte pour une raison que je ne saurais expliquer, je prends le bateau direction Puerto Ibáñez à 9h. Après 3h de navigation bien ballotantes, j'arrive à bon port. Mon objectif est de rallier Villa Cerro Castillo à pied, avec une quarantaine de km à effectuer sur deux jours. J'engage ma journée de marche à 12h30 avec pour objectif l'endroit où l'itinéraire emprunte un chemin, après une trentaine de km à faire sur la route. Malgré mes maigres heures de sommeil et cette distance importante à effectuer sur la piste, je suis frais mentalement et j'avance sans rechigner malgré un vent assez insupportable durant les deux premières heures. Il y a même une superbe cascade. Je mets mes écouteurs sur la dernière heure pour permettre à mon cerveau d'ignorer les ampoules qui commencent à me tirailler les pieds, et j'arrive donc à cet embranchement en 5h environ. Le chemin que je suis censé prendre semble s'engager sur une parcelle privée, donc j'essaie de me faire discret et je ne m'attarde pas pour remplir mes gourdes dans le petit bras du lac que je contourne. Après quelques petits kilomètres et alors que ma montre affiche 31km parcourus, je trouve un spot propice à poser la tente. Je continue un peu pour voir à quoi ressemble la point d'eau qui apparaît sur la carte et c'est en réalité un étang où l'eau stagnante m'inspire peu malgré les moyens de purification d'eau que j'ai à ma disposition. Puis l'idée de faire une première journée à 40km me titille de plus en plus, si bien que je finis par me lancer l'objectif de pousser jusqu'à Cerro Castillo et de faire l'étape en 1 jour. Il me reste 10km à faire et il est 18h45. Il faut pas trainer. Je remets ma musique et je me lance dans une alternance de petite foulée et marche suivant le terrain, qui me fait progresser rapidement. À un moment je vérifie à l'aveugle, comme je le fais assez régulièrement, que tout est bien à sa place parmis mon matériel qui est accroché à l'extérieur du sac, et je remarque que ma gourde filtrante a sauté de sa poche. Heureusement, je me suis arrêté boire il y a environ un kilomètre, durant lequel une partie descendante m'a permis de faire du 9km/h de moyenne, donc je sais jusqu'à quel point je peux faire demi tour pour la chercher. Je la retrouve bien en évidence sur le chemin 200m plus haut, et c'est donc un deuxième avertissement sans frais pour le petit Poucet. Après un nouvel arrêt pour remonter une sangle qui s'était détachée, une traversée de rivière avec l'eau jusqu'aux mollets et la flemme de changer de chaussures, et enfin deux barrières à escalader, j'arrive à 20h45 avec les chaussures trempées et le soulagement de trouver un camping ouvert. Bilan de la facture : 41km et 1000m de dénivelé. Et pourtant, malgré tout ça, cette journée n'a pas été particulièrement éprouvante ni mentalement, ni physiquement, pour des raisons que je ne saurais expliquer.Læs mere

    • Dag 30

      Weiter nach Villa Cerro Castillo

      14. februar 2023, Chile ⋅ ☁️ 8 °C

      Villa Cerro Castillo, Dienstag, 14. Februar 2023

      Das Taxi, mit dem wir gestern bei Eiseskälte und Regen vom Busterminal zur Airbnb-Unterkunft gefahren sind, holt uns heute Morgen um 7:15 Uhr ab.
      Unseren Gastgeber Daniel bekommen wir leider nicht mehr zu Gesicht: Er ist auf der Rückreise von Cochrane (350 km weiter südlich) aufgrund einer Strassensperrung der Carretera Austral stecken geblieben. (Es gibt nur diese eine Strecke bis in den Süden.) Von Fabiola, seiner Partnerin, die bis Mitternacht im Krankenhaus arbeitet, nehmen wir per WhatsApp Abschied. Uns hat es bei ihnen trotz des widrigen Wetters sehr gut gefallen.

      Am Busbahnhof staunen wir etwas, wie viele Leute - vorwiegend junge Backpacker - unterwegs sind und hoffen, dass alle irgendwo in den Bussen Platz finden.
      Unser Bus erweist sich dann als „richtiger“ Reisebus (während die anderen eher grössere Minibusse sind) und wir können unbesorgt sein, denn wir haben ja reservierte Plätze. Kurz vor der Abfahrt steigen aber tatsächlich noch vier Jugendliche mit grossen Rucksäcken in den voll besetzten Bus ein. Sie müssen mindestens bis Villa Cerro Castillo - wo wir und andere Gäste aussteigen - im Mittelgang stehen.

      Regine hat heute ausnahmsweise keinen Fensterplatz, den sie sonst als „Hausfotografin“ immer einnehmen darf: Wir sind nämlich getrennt sitzend unterwegs, laut der Dame am Ticketschalter „auf den zwei letzten Plätzen“, die sie noch zu vergeben hatte.
      Da es draussen eisig kalt ist (Martins Smartphone meldet 4 Grad!) und der Bus randvoll, sind die Scheiben so beschlagen, dass man die vorbeiziehende Landschaft nur ahnen kann.
      Was Martin sieht, erinnert ihn stark an Hochtäler in der Schweiz mit mageren Wiesen, kleinen Bauernhütten und verschneiten Berggipfeln. Erst als wir in das Tal des Rio Ibañez hinunterfahren, erscheint rechts das mächtige Massiv des Cerro Castillo, der dem Ort und dem hiesigen Nationalpark seinen Namen gegeben hat.

      Wir steigen mit circa einem Drittel der Fahrgäste aus und suchen nach der genauen Adresse unserer Unterkunft (erneut Airbnb). Aber oh weh! Regine sieht, dass der Gastgeber trotz seiner ursprünglichen schriftlichen Zusage unsere Anfrage abgelehnt hat! (Einschub für Airbnb-Unkundige: Man sieht dort die Adresse erst nach erfolgter Bestätigung.)
      Das muss dann ein Irrtum oder ein Missverständnis sein!? Und wir haben doch auch noch mit ihm kommuniziert. Wie wir später herausfinden, über eine falsche WhatsApp-Nummer - die er uns so über Airbnb mitgeteilt hatte!
      Mit Hilfe von freundlichen Einheimischen finden wir die Adresse dann doch noch. Es ist aber niemand da und das Haus macht einen verlassenen Eindruck; unsere Stimmung sinkt stetig…
      Martin ruft eine am Haus angeschlagene Nummer an und es meldet sich eine Frau. Sie - die Verwalterin - ist erstaunt über unsere Ankunft. Sie konnte auch nichts wissen, denn es gab ja keine Reservation!
      Isabel lässt uns dennoch ins kalte Haus, bietet uns gleich einen Kaffee an, „füttert“ den Kaminofen, damit wir nicht länger frieren müssen und bringt Regine eine Wolldecke.
      Es stellt sich heraus, dass der Vermieter nicht definierbare Probleme mit der Airbnb-Plattform hatte und uns aus diesem Grunde die Buchung nicht zugesagt hat.
      Wir hingegen haben nicht mehr nachgehakt! Unser Fehler!! Obwohl der Preis jetzt höher ist als beim Airbnb-Angebot, bezahlen wir Isabel den geforderten Betrag in bar. Schliesslich wollen wir nicht im Ort nach einer anderen Bleibe suchen.
      Nun stellt sich auch heraus, dass wir die einzigen Gäste sind und so kommen wir in den Genuss, ein relativ neues Holzhaus mit 12 Betten und sehr guter Ausstattung allein nutzen zu können. Vor allen Dingen ist der Ofen heute Gold wert.

      Bevor wir uns richtig eingerichtet haben, beschliessen wir, dem Hinweis von Isabel zu folgen und einen Spaziergang zum 4 km entfernten Museum „Paradón de las Manos“ zu machen. Dieses ist in einer ehemaligen Schule untergebracht und zeigt - didaktisch wenig durchdacht - das Schulleben und die Geschichte der Umgebung. Das eigentliche Thema (auf das sich auch der Name des Museums bezieht), der Fund von jahrtausendealten farbigen Handabdrücken auf einer Felswand, wird nur nebenbei erwähnt.

      Wir „trösten“ uns mit der herrlichen Landschaft (vor allem mit dem Blick hinauf auf den Cerro Castillo und hinunter auf den natürlichen Flusslauf des Rio Ibañez) sowie damit, dass jetzt die Sonne wieder scheint und unserer morgigen Bergtour sicherlich nichts mehr im Wege steht.
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    • Dag 31

      Der Berg ruft! Wir gehen hoch…

      15. februar 2023, Chile

      Villa Cerro Castillo, Mittwoch, 15. Februar 2023

      Die Hauptattraktion von Villa Cerro Castillo ist der gleichnamige Nationalpark. Im Park selbst dominiert der Cerro (Berg) Castillo, der 2600 m hoch über dem Dorf thront.
      Die eigentliche „Perle“ ist aber die Laguna Cerro Castillo, die sich etwas schüchtern hinter einer Art „Vorberg“ und direkt vor der senkrechten Steilwand des Cerro auf 1400 m präsentiert. Alle wollen sie selbstverständlich sehen! Wir auch!

      Wir brechen um 8 Uhr auf und müssen zuerst die 5 km Schotterpiste bis zum offiziellen Parkeingang hinter uns bringen. Das Gehen ist mühsam, zumal wir von den vielen (sehr zügig!!) vorbeifahrenden Autos mit nicht gerade wenig Staub eingedeckt werden. Denn nur zwei Autofahrer reduzieren ihre Geschwindigkeit mit Rücksicht auf uns.
      Wir benötigen gut eine Stunde bis zum Eingang.
      Dort angekommen, sehen wir vor uns eine Traube von meist jungen Leuten, die auf Einlass warten. Wir sind ja schon einiges an Formalitäten und Kosten gewohnt, aber hier legen sie noch einen drauf: Obwohl drei Damen bei der Registrierung arbeiten, gibt es nur eine einzige Warteschlange. Alle Besucher müssen zwingend ein Formular der privaten Betreibergesellschaft ausfüllen (mit den üblichen überflüssigen Angaben) und dann noch ein Formular der staatlichen Parkverwaltung mit denselben Angaben. Da nur ein Kugelschreiber vorhanden ist, dauert das Ganze entsprechend lange. Martin lässt seinen Kugelschreiber zirkulieren, was das Verfahren schon mal etwas beschleunigt.
      Der Gipfel ist aber der Eintrittspreis: 18000 chilenische Pesos (21,35 Euro) pro Person! Und was wird dafür geboten? Eine fein säuberliche Kontrolle und Information zu allen Verboten am Eingang des Parks und Stunden später - etwa 45 Minuten vor dem Steilaufstieg - beim Zugang zur Lagune eine erneute Kontrolle der Tickets. Man hätte ja einen anderen Weg nehmen, sich den Eintritt sparen und somit den Zugang „erschleichen“ können. Verkauft wird diese zweite Kontrolle jedoch unter dem Thema „Verantwortung für den Parkbesucher“,

      Martin „is not amused at all“ und lässt es die diensthabende Dame spüren. Natürlich nur verbal! Sie pariert den Angriff geschickt, indem sie Martin auf Französisch antwortet :-)
      Nun kann es losgehen: Zuerst klettern wir mit einer Holzbrücke über den Elektrozaun (der natürlich der Parksicherung (!) dient, beziehungsweise der Sicherung der Einnahmequelle.
      Dann geht es bald steil hoch und wir schalten in den „Entengang“, immer eingedenk unserer bergwanderischen Erfahrungen: Der Weg ist noch weit und wir haben es nicht eilig…

      Wir werden von immer mehr gestresst wirkenden Wanderern überholt, lassen uns aber nicht aus unserem gemächlichen Rhythmus bringen.
      Zuerst geht es durch lichten Wald, später folgen Wiesen und heideartige Felder. Immer wieder schauen wir zum Cerro hoch. Imposant und mächtig thront er über allem und Regine knipst ihn sicher 100 Mal.
      Nach gut dreieinhalb Stunden kommen wir beim Zwischenhalt auf 1000 m an und werden - wie beschrieben - kontrolliert. Hier gibt es sogar Toiletten und das vorletzte fliessende Wasser. Wir haben allerdings genug dabei, aber viele Jugendliche führen zu wenig oder gar keines mit sich. So werden wir von zwei Frauen gefragt, ob sie Wasser aus einem Bach schöpfen können und Martin prahlt mit seinem Wandererlatein: Man sollte immer nur oberhalb der letzten Kuh (kann auch ein Schaf sein) einem Bach Wasser entnehmen; es könnte sonst kontaminiert sein. Sie bedanken sich herzlich, entnehmen jedoch schon dem nächsten, nicht kuh-sicheren Bächlein goldenes Nass. Na ja…! Oben haben wir sie wieder gesehen, relativ müde, aber ansonsten recht fidel.

      Der Aufstieg fällt uns schwerer als gedacht, aber wir finden keine gute Ausrede, warum das so ist: Wir liegen nicht hoch, das Terrain ist normal, der Weg nicht zu steil… Es muss also am Alter liegen!
      Wir lassen uns jedoch nicht unterkriegen und schnaufen auch noch die zweiten 500 m Höhendistanz hoch und brauchen mit fast fünf Stunden einfach ewig! Martin nennt unser Tempo „Schneckenpost“ :-)
      Etwa ab 1200 m (Hier ist ungefähr die Baumgrenze.) wird es immer kälter: Ein eisiger Wind aus Süden bläst uns ins Gesicht. Regine rüstet mächtig auf und zieht sogar die lange Merino-Unterhose wieder an, die sie weiter unten vor lauter „Aufstiegshitze“ schon ausgezogen hatte.
      Wir sind aber - ganz im Gegensatz zu vielen anderen - hervorragend ausgerüstet. Die meisten haben weder Mütze noch Handschuhe, nur leichte Jacken und keine Stöcke. Wir können notfalls sechs Schichten anziehen und unsere Ausrüstung ist (zumindest was die Kälte und den Wind betrifft) durchaus patagonien-tauglich.

      Endlich kommen wir auf dem Grat des Vorbergs an und können erste Blicke auf die Laguna Cerro Castillo erhaschen: ein fast absurd wirkendes, fantastisches Türkis, beinahe so, als hätte jemand Badesalz hineingeschüttet!
      Noch atemberaubender sind die Gletscher, welche direkt vor uns bis auf 1400 m herunter in einem Abstand von nur einem Kilometer aufscheinen. Auf uns wirken sie stabiler als die Gletscher in Europa.
      Ein eisiger Sturmwind peitscht uns um die Ohren und wir suchen ein windgeschütztes Plätzchen, wo wir unseren mitgebrachten Kaffee trinken und uns mit ein paar Keksen stärken können.
      Wir könnten stundenlang die türkisblaue Lagune mit den dahinter aufragenden Steilwänden bestaunen, aber die Zeit drängt: Laut Parkregel müssen wir den Abstieg spätestens um 16 Uhr beginnen.
      Da wir ja lahme Enten sind, starten wir schon um 15:50 Uhr und sind froh um unsere Ausrüstung, denn der Südpolarwind hat nochmals einen Zacken zugelegt. Eilig geht es hinunter zur „Mittelstation“ (Kontrollpunkt), wo Regine die Toilette aufsucht und Martin mit einem jungen Ranger darüber verhandelt, für den Abstieg einen anderen als den vorgeschriebenen Weg zu nehmen.
      Unsere Variante würde uns nämlich die 5 km Fussmarsch auf Schotter ersparen. Der Ranger erklärt uns freundlich, aber bestimmt, dass das leider nicht möglich sei, weil alle Besucher sich bei ihrem Austritt erneut registrieren müssten - aus Sicherheitsgründen und damit niemand verloren gehe…
      Martin lässt sich aber nicht überzeugen und gibt nicht klein bei. Ja, und sehr gut Spanisch muss man halt auch noch können! Schlussendlich hat der Ranger einen Vorschlag: Wenn er unser Ticket fotografieren dürfe und wir ihm eine WhatsApp-Nachricht schickten, sobald wir unten ankämen, dann lasse er uns ziehen.
      Gesagt, getan: Während bei der entsprechenden Abzweigung alle anderen Wanderer den Weg zum Eingang nehmen (müssen :-), biegen wir links ab. Hier sind wir mutterseelenallein und manchmal ist es fast ein wenig unheimlich, so ganz einsam und verlassen in der wilden Natur zu sein! Auf jeden Fall sind wir dies von daheim nicht gewohnt.
      Aber der Weg ist wunderbar, nicht so steil wie der Aufstieg und es ergeben sich immer wieder neue, ungeahnte Ausblicke auf das Tal des Rio Ibañez und die vielen umliegenden Berge.
      Wir benötigen allerdings auch für den Abstieg im Schneckentempo vier Stunden und kommen erst um 20 Uhr in unserer Unterkunft an. Hier überrascht uns die Tatsache, dass (entgegen der anderslautenden Information von Isabel, der Verwalterin) weitere Gäste eingezogen sind: eine junge Weltreisende aus Zürich mit ihrer chilenischen Freundin und drei Israeli, die kein Wort Spanisch und nicht viel mehr Englisch (!) sprechen. „Wie kommt ihr denn damit durch?“, fragt Martin. Später, als sich einer der drei von Martin ein iPhone-Ladekabel leiht, wird es uns klar: Sie machen alles über eine Google-Live-Übersetzung. Wir sind halt informationstechnisch etwas zurückgeblieben:-), denn wer spricht heute noch selber eine Fremdsprache?!

      Und weil wir in zwölf Stunden Wanderung so viele Kalorien verbraucht haben, kocht Martin heute all das, was wir im fast leergefegten Dorfladen noch ergattern konnten: Nudeln mit Champignons an gebratener Zwiebel mit Philadelphia, dazu noch einen kleinen Salat. Mmmh! :-)
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    Rio Ibañez, Rio Ibanez

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