• Jéré H
  • Alice M.
jan. – dec. 2024

Amérique du Sud

En 357-dags äventyr från Jéré & Alice Läs mer
  • La Caldeira

    13 augusti 2024, Argentina ⋅ ☀️ 18 °C

    J94

    86km
    Temps actif 6h13
    Ascension 666m / descente

    Nous sentons que nous n’avons pas assez dormi, mais coudonc, comme on dit ici “hay que seguir”, il faut bien continuer!

    Nous descendons encore et arrivons en une quarantaine de minute à San Salvador et Jujuy. Nous avons repéré un kiosque de Western Union dans un supermarché, et bien que nous n’avons pas encore réussi à faire un transfert en ligne, nous allons tout de même essayer de récupérer de l’argent sur place. Je fais la file pendant 30mn pendant que Jérémie garde les vélos dehors. Je convainc la dame du kiosque d’essayer de retirer de l’argent en payant mar carte de crédit, mais cela ne fonctionne pas… encore de l’attente pour rien. J’en profite quand même pour faire une petite épicerie, et là encore faire la file, c’est long… la dame avant moi demande à la caissière de lui dire le prix de chaque item de son panier, avant de valider qu’elle l’achète bien. Interminable, et aussi éclairant sur la vitesse de l’inflation… nous essayons aussi de retirer de l’argent aux caisses du supermarché, encore une fois sans succès…

    Nous repartons donc après avoir perdu encore une fois beaucoup de temps… après la grosse ville de San Salvador de Jujuy, nous bifurquons vers de petites rues, il n’y a plus beaucoup de trafic, c’est vraiment joli. Nous voyons des champs, avec des cheveux au loin qui galopent, c’est quasiment cliché! Les gens font du vélo, du roller sur la piste cyclable, le soleil est chaud, c’est plaisant! Nous nous arrêtons prendre un café à une station service, et là, miracle, j’arrive à faire un virement Western Union en utilisant la fonction Apple Pay plutôt que de payer en ligne par carte de crédit. Surexcités, nous voyons qu’il y a un kiosque Western Union dans la petite ville où nous sommes, à El Carmen. Nous y sommes rapidement, et là nouvelle déconvenue : le monsieur explique que pour les transactions Western Union, c’est uniquement à partir de 18h. Encore raté… mais au moins, la moitié du travail est faite, et nous sommes encore optimistes.

    Nous remontons tranquillement. La route est si petite qu’on dirait une piste cyclable. Nous prenons progressivement de l’altitude, et les vues se dégagent. Nous passons devant un réservoir d’eau qui fait aussi office de parc et lieu de pêche, puis devant un autre gros lac. Nous croisons Armand, un cyclotouriste français qui veut faire l’Argentine au complet du nord au sud. Nous échangeons sur nos itinéraires et quelques anecdotes de voyage, recommandations de sites de camping etc. Nous poursuivons sur la petite route mignonne.

    La nuit va bientôt tomber, et nous n’avons pas encore trouvé d’endroit où dormir. Les campings que nous avons repérés sont fermés… nous poursuivons dans le noir, avec nos lumières. Nous sommes surpris de temps en temps par des chevaux ou des vaches broutant juste à côté de la route. C’est quasiment dangereux, si nous les surprenons autant que nous sommes surpris par elles, elles pourraient faire de mouvements brusques ou pire nous charger… nous poursuivons ainsi dans le noir jusqu’environ 20h30, où nous arrivons au petit village de La Caldera. Nous demandons à un dépanneur de nous indiquer un hébergement, il dirige au bout du village. Mais tout est fermé. Nous revenons sur nos pas et sonnons à un endroit indiqué “Cabañas”. Le propriétaire est très gentil, mais préfère être payé comptant. C’est reparti pour un tour pour aller retirer de l’argent au ATM avec encore des frais exorbitants de 9,5$ pour retirer 40$… mais au moins nous pouvons payer pour cette nuit.
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  • Salta

    14 augusti 2024, Argentina ⋅ ☀️ 24 °C

    J95

    29km
    1h45 temps actif
    Ascension 84m / descente 250m
    Vitesse moyenne 16km/h

    Petite journée en vue pour arriver à Salta : moins d'une trentaine de kilomètres. Nous nous réveillons à 10h, après une bonne grosse nuit de sommeil de 10h. Nous en avions visiblement bien besoin! Le propriétaire des cabanes, Oscar, nous propose des recommandations touristiques dans sa petite ville : l'église, bien vieille paraît-il, la statue du Christ de 80m de haut... Hum, désolée Oscar mais les trucs religieux bof... Nous allons en premier directement au comptoir Western Union de la Caldera, la petite ville où nous sommes. Nous sommes sûrs d'avoir de l'argent aujourd'hui, nous avons enfin réussi à faire un transfert la veille! La dame au comptoir me demande une photocopie de mon passeport, je dois donc en premier aller au petit supermarché d'à côté faire ça, de retour au comptoir, il me faut répondre à plein de questions d'authentification, incluant évidemment adresse, passeport, mais aussi profession etc. Et ça ne marche pas... le logiciel indique une erreur système. La dame appelle le service de support de Western Union, qui propose de fermer le logiciel et recommencer. Nous nous y attelons, toujours rien. Je me dis que c'est peut-être à cause du passeport français, alors que l'origine du virement vient du Canada, sait-on jamais, nous recommençons avec le passeport canadien, toujours rien. Dépités, nous repartons sans un sou, et après avoir perdu au moins 40mn ici. Il est déjà 13h avec toutes ces histoires, il ne nous reste pas beaucoup d’argent cash, mais nous trouvons de bonnes empanadas à la viande hachée pour 6000 la douzaine, et elles sont délicieuses! Ça fait du bien au moral. Le monsieur du magasin nous propose de revenir samedi car il y a une exposition de vieilles voitures… hum oui c’est exactement notre passion…

    La route est toujours aussi belle, nous nous croyons en Europe : de grands arbres matures (mais effeuillés, c'est l'hiver ici!), des champs, des voitures récentes qui roulent vite, dont beaucoup de marques européennes (Renault, Wolkwagen). Nous arrivons vite dans la conurbation de Salta, et roulons plusieurs km sur une autoroute d'entrée de ville.

    En ville, notre première mission est d'essayer à nouveau Western Union. Celui que j'avais repéré sur la carte n'existe finalement pas... Décidément, pas facile! Nous marchons un peu dans un quartier central, commercial et piétonnier et finissons par trouver un bureau Western Union. Et là, miracle, ça fonctionne sans même me poser mille questions, sans aucun bug, rien, juste une grosse liasse de billets de 1000 pesos argentins (valeur 1$ approx), le tout en moins de 10mn, le temps de recopier les infos du passeport dans le logiciel. HOURRAH! Enfin, nous avons de l'argent!

    Nous profitons aussi d'être dans une grosse ville pour faire des achats typiquement argentins : une bonne bouteille de vin rouge et des boites d'alfajores, mmmmh! Ça sent la célébration ça! Pour souper, nous visons un restaurant de parilla, que nous n'arrivons pas à finir tant les plateaux sont gros!

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    Visite du musée d‘archéologie de haute montagne de Salta, avec une momie d’enfant sacrifiée lors de rite Inca extrêmement bien préservée, et une autre moins bien préservée car sortie de la montagne dans les années 1920 pour du trafic d’artéfact archéologique. Très impressionnant.
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  • La Viña

    16 augusti 2024, Argentina ⋅ 🌙 17 °C

    J96

    86km
    Ascension 378m / descente 301m
    Temps actif 5h07 sur temps total 7h31
    Température min 17C et température max 33C, moyenne 25C
    Vitesse moyenne 17km/h

    C’est long quitter Salta, nous sommes dans
    la conurbation pendant une bonne douzaine de kilomètres. Puis des champs, quelques petits villages mignons, dont El Carril, autoproclamée capitale mondiale des empeñadas. Pas d’accotement, donc toujours très vigilants. Encore une bonne dizaine de voyageurs à moto. Des champs des champs des champs, et des lignes de montagne de chaque côté.
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  • Cafayate

    17 augusti 2024, Argentina ⋅ ☀️ 21 °C

    J97

    104km
    Ascension 929m / descente 563m
    Temps actif 6h40 sur temps total 9h50
    Température min 5C, température max 34C et moyenne 23C

    Une bonne journée au travail!

    Nous sommes partis tôt, 8h30 (rappelons qu’ici le soleil se lève à 8h!) pour faire nos 100km et arriver à Cafayate avant que le soleil ne se couche (19h). C’est montée toute la journée, pas trop abrupte, mais constante. Nous n’étions pas trop sûrs de trouver de la nourriture, alors nous avions apporté de quoi faire des sandwiches. Finalement le stretch est extrêmement touristique, il s’agit d’une route scénique passant à travers des montagnes, suivant un ruisseau, et croisant quelques canyons (dont la fameuse “Gorge du Diable”), de toute beauté! Cela signifie aussi beaucoup de trafic sur la route, essentiellement des minibus, gros bus et motos de touristes. Le paysage est magnifique, toute la journée nous sommes entourés de montagne. Dans l’atmosphère poussiéreuse de la vallée, les silhouettes des sommets se dessinent et se superposent, on dirait quasiment une aquarelle.

    Arrivés à Cafayate comme des champions bien avant la nuit, vers 17h! Yeah! Grosse grillade typique argentine pour fêter ça. Le serveur nous propose le vin maison, après avoir goûté le blanc et le rouge, nous optons pour la bière… on repassera pour le vin! Cafayate est par contre une grosse destination de la route des vins argentins, nous savons que nous allons trouver notre bonheur ici!

    Jour de repos à Cafayate : nous visitons le vignoble Vasija Secreta, un des plus vieux vignobles du coin (mais vin blanc trop sucré et vin rouge trop râpeux…), puis le vignoble Piatelli, meilleur et avec clairement plus de budget! Au crépuscule, nous voyons trois renards se promener dans les rangs des vignes!
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  • San Miguel de Tucumán

    19 augusti 2024, Argentina ⋅ ☁️ 17 °C

    Trajet en bus vers San Miguel de Tucumán. Nous avons bien essayé de faire du pouce pour quitter Cafayate et rester sur la route 40, mais en 1h30, seul un pick up s’est arrêté pour nous parler et il n’avait pas la place pour les vélos. Alors plan B, bus!

    San Miguel de Tucumán est une ville sympa. C’est une vieille ville coloniale qui a bien eu son heure de gloire et de richesse, car des témoins de vieilles maisons au style européen sont présents partout, parfois bien entretenus, parfois décrépis, parfois remplacés par des tours. Le mélange est assez chouette. L’ambiance fait très européenne, les gens sont bien habillés, présents en nombre dans des petits cafés qui pourraient être en France ou en Italie, parlent fort etc. Nous sommes loin de la Bolivie. C’est impressionnant le contraste de richesse et de mode de vie (et d’hygiène…) alors que les deux pays sont limitrophes.

    Visite de la maison de la Liberté, où la déclaration d’indépendance de l’Argentine a été signée.
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  • Mendoza

    21 augusti 2024, Argentina ⋅ ☁️ 7 °C

    Mendoza, capitale du vin de l’Argentine!

    Nous avions bien hâte d’arriver à Mendoza pour faire la tournée des vignobles! Mais le climat hivernal, froid et humide (entre 5 et 10C) et le fait que Mendoza soit une grosse ville nous a vite calmés… malgré le froid, les indices du printemps sont là : bourgeons sur les arbres, quelques arbres en fleurs dont un magnolia vu sur le bord de la route!

    Virée aux Termas de Cacheuta, à une heure de bus de Mendoza. Sympa, mais les bassins d’eau n’étaient pas si chauds, et dans les bassins étaient bondés…

    Visite d’un vignoble, la Hacienda de la Plata
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  • Santiago - CHILIIIIII!

    24 augusti 2024, Chile ⋅ ☀️ 19 °C

    Bus de Mendoza à Santiago, un peu stressant car la frontière est fermée un jour sur deux ces temps-ci en raison de la neige au col, la Cordillera séparant l’Argentine du Chili. Nous apprenons le soir à 20h30 que la frontière sera ouverte le lendemain, nous bouclons les bagages et hop le lendemain à 7h30 nous sommes à la gare routière!

    Passage de la dernière frontière sans heurt, mais nous avions été prévenus… le Chili est un pays plus strict et bureaucratique… Ça ne rate pas, il nous faut faire un papier d’entrée du pays pour nos vélos, considérés comme des moyens de transport… soit. Au moins on ne nous demande pas de payer! Le trajet en bus est marqué par la loghorré d’une dame qui n’arrête pas de parler, restant debout à côté de nous, pour parler avec les autres passagères juste en arrière de nous…

    Nous arrivons à Santiago chez des amis de notre amie Chloé de Montréal, qui y a vécu plusieurs années. Nous sommes accueillis très chaleureusement par la famille de Tono, Pia et leur enfant Silvestre, ainsi que par la bande d’amis avec qui nous faisons connaissance lors d’un asado du dimanche (barbecue).

    Nous visitons :
    - Museo de Arte Precolombiano : avec une collection d’artefacts des peuples des Amériques avant la colonisation, et une belle collection centrée sur le territoire du Chili. Nous y faisons connaissance avec d’autres cultures précolombiennes, avec plusieurs mois dans l’ère d’influence des Incas. Les Incas sont arrivés ici, mais leur influence et domination ont été limités.
    - Museo de la Memoria y de los Derechos Humanos, sur le coup d’état du Général Pinochet le 11 septembre 1973 et la dictature de 16 ans qui a suivi. Édifiant.
    - Petite virée au centre culturel Gabriella Mistral, mais la plupart des salles étaient fermées (comme toutes les institutions culturelles les lundis).
    - Alda nous emmène au Templo Bahá’í, une magnifique et récente construction en forme de lotus en béton, marbre et verre, avec 9 portes.
    - Elle nous dépose ensuite au Pueblo de Los Dominicos, un site religieux (les Dominicains) reconverti en centre d’art et artisanat. Le site est joli, mais l’artisanat présenté y est assez classique.
    - Felipe nous amène au Cerro San Cristobal, équivalent de notre Mont Royal (le dénivelé positif est le même). La route qui est monte est asphaltée et utilisée par les vélos, joggueur et autres skaters. Les touristes semblent plutôt utiliser le teleferico qui les amène directement en haut. Au sommet, un beau site à aire ouverte pour… la messe. Il parait que Jean-Paul II y aurait fait une messe.

    Quelques repas aux incontournables et classiques restaurants Fast-food chiliens Fuente de soda (fontaine à boisson gazeuse). Les Chiliens aiment beaucoup les sandwiches parait-il! Les classiques sont le sandwich de porc ou bœuf et la « completo » (hot dog) “italiens”, c’est-à-dire avec tomate, mayonnaise et avocat (pour les couleurs du drapeau italien). Par contre le Chili étant assez cher, ces repas fast food coûtent respectivement 10 et 5$.

    Nous dégustons le vin chilien, dont l’enfant prodigue est le Carmenere, un cépage de rouge oublié puis retrouvé il y a une trentaine d’année, au goût doux et fruité.
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  • Valparaiso

    29 augusti 2024, Chile ⋅ ☀️ 13 °C

    Virée de deux jours à Valparaiso!

    Nous prenons le bus aller-retour depuis Santiago en laissant nos vélos chez Tono et Pia pour rejoindre la côte. Valparaiso est l’iconique port du Chili. Avant l’ouverture du canal de Panama, tous les bateaux qui circulaient entre l’Europe et la côte Pacifique des Amériques s’y arrêtaient pour faire une escale réparations, achats et compagnie, faisant la fortune et surtout la réputation du port, entre le XVI et le tout début XX. La construction des maisons s’y est étalée sur les différentes collines de Valparaiso, les « Cerros » dont le plus connu, le Cerro Alegre, la colline joyeuse, d’où les marins et voyageurs revenaient repus et satisfaits après une nuit d’escale… On circule entre le port, en bas, et les collines à l’aide d’ascenseurs (ou plutôt funiculaires) datant de la fin du XIX et début XX. Aujourd’hui il en reste moins d’une dizaine en circulation sur la trentaine qui existait autrefois. Valparaiso est connue pour son paysage urbain de petites maisons colorées face au littoral. Les recouvrement de façade en tôle et les couleurs vives sont des récupérations de matériaux venant du port.

    Après l’ouverture du canal de Panama, le port a décliné, bien qu’il soit toujours le premier port du Chili. Au début XXI, un mouvement citoyen aurait demandé au gouvernement d’agir pour diversifier l’économie, diminuer l’empreinte physique du port, et faire de la place au tourisme, tandis que dans le même temps des démarches ont été faites auprès de l’UNESCO pour demander un classement en tant que patrimoine mondial de l’humanité,

    Enfin, depuis une dizaine d’années, la vieille ville est aussi la toile de nombreuses murales qui contribuent encore plus à colorer les vieux quartiers. Déambuler dans les rues étroites et les nombreux escaliers et passages piétonniers est un plaisir visuel oscillant entre les vues sur la mer et les milles couleurs des murales.

    Nous profitons évidemment de la mer pour manger poisson et poulpe, un délice généreusement arrosé de vin chilien…

    Visite de la Sebastiana, la maison de Pablo Neruda de Valparaiso (il en avait 3), où toutes les pièces donnent sur la mer, dans un bric à brac d’objets chinés.

    Visite du Parque Cultural, une ancienne prison reconvertie en centre d’art. Inspirant!

    Passage au port, où les pêcheurs achèvent de nettoyer leurs bacs de poissons et donnent les restants aux mouettes, pélicans et… aux loups de mer, immenses phoques!
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  • Vilcún

    1 september 2024, Chile ⋅ 🌧 9 °C

    J98

    36km
    Ascension 109m / descente 17C
    Temps actif 2h36 sur temps total 3h54
    Temperature 8C et vent de face en fin de journée

    Petite journée de retour en selle.
    Avant de quitter Temuco, je dois ajuster mes freins qui se sont déréglés pendant le trajet en bus. Finalement j’opte pour changer les patins de freins avant. J’en avais acheté deux paires à La Paz, en prévention. En sortant de la ville, nous tentons notre chance au Líder (Walmart) pour trouver du gaz pour notre réchaud, et c’est gagné! Nous le trouvons au rayon peinture, hourra! En Bolivie c’était mission impossible, ici c’est au supermarché! Avec tout ça, nous sortons de la ville vers midi.

    La sortie de ville est pénible, plein de trafic et sans accotement. Finalement nous tournons à l’Est et nous enfonçons dans la campagne. Devant nous se dresse, dans la brume, le volcan Llaima, recouvert de neige! On annonce de la pluie en fin d’après-midi (et pour les jours à venir aussi…), alors en fin d’après-midi, fatigués de nous battre contre le vent, nous décidons d’arrêter à Vilcon. A peine avoir fini de faire des courses pour les prochains jours et être rentrés à l’hôtel, le déluge commence…. Ça promet pour la suite..
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  • Au pied du volcan Llaima

    2 september 2024, Chile ⋅ 🌫 3 °C

    J99

    51km (incluant env 10km en pick up)
    Ascension 988m / descente 597m
    Temps actif 5h25 sur temps total 10h41
    Température min -3C / moyenne 1C

    En prenant congé de notre hôte à l’hôtel, celui-ci discute avec nous de notre itinéraire, en pointant le chemin sur une carte du Parque Conguillio. Il nous indique une autre route qui représente un gros froid par rapport à ce que nous avions prévu… il nous dit que la route mauvaise et qu’il y a e de la neige sur la route dans le parc. Nous pensons qu’il s’agit d’une mince couverture de neige et ne nous inquiétons pas outre mesure. Par ailleurs, il a l’air un peu à côté de la plaque car il nous dit que le tarif d’entrée du parc est de 3000 pesos chiliens (5$) alors que c’est le prix pour les Chiliens, et que le tarif pour étrangers est de 18 000, soit 27$ et qu’il ne semble pas comprendre qu’il y ait un prix pour étrangers…

    Le temps est gris, il pleuviote un peu, mais rien de très méchant. Puis la pluie change de registre, il pleut bien… nous profitons d’un abri bus pour nous couvrir davantage, mettre nos chaussettes imperméables puis reprenons la route. Malgré les couches, nous avons rapidement les pieds et mains trempés. Nous nous arrêtons pour dîner dans un petit resto sur la route pour manger un genre de pot au feu aux courges, délicieux! Mais le plus grand avantage du resto est le poêle à bois! Nous faisons sécher nos manteaux, pantalons de pluie, gants, chaussettes etc. Nous regardons la pluie tomber, tantôt par grosses averses, tantôt plus faible… quel temps! Au bout de 2h à attendre que la pluie faiblisse, nous nous décidons à poursuivre.

    Après avoir quitté Cherquenco, nous nous enfonçons dans la forêt. Il y a très peu de monde. Le paysage est joli, malgré la pluie. Puis la pluie se transforme en grêle… nous nous disons que ça ne peut pas être pire… attendez!

    Alors que nous commençons à nous attaque à une montée d’environ 20km avant d’arriver à l’entrée du parc, un pick up s’arrête à notre hauteur. Le chauffeur, Alexis, est un jeune homme travaillant dans un centre de ski sur les pentes du volcan Llaima, dans le parc. Il a même ses lunettes de ski sur la tête! Nous lui demandons s’il y a de la neige en haut, et si les pentes sont présentement en fonction, il répond que oui! Nous mettons les vélos et sacoches dans la boîte du pick up et grimpons dans le véhicule. La conduite d’Alexis est très sportive, dans les courbes en montant de la route. Au bout de 15mn j’ai déjà envie de vomir… mais nous sommes très heureux d’avoir fait le plus gros de la côte grâce à lui, cela nous a économisé facilement 2/3h! Nous passons la barrière d’entrée du parc. Le garde-parc demande où nous allons, et Alexis répond qu’il nous pose à l’embranchement vers Curacautin. Nous évitons de rentrer dans les détails pour ne pas avoir à payer le droit d’entrée du parc (je rappelle : 28$!). Il dit qu’il y a de la neige sur le chemin, et demande si nous avons des vêtements appropriés. Nous disons oui oui de manière expéditive pour qu’il ne pose pas plus de questions… Un peu plus loin, Alexis nous pose, puis s’en va. En effet, il y a une petite couverture de neige fondante et mouillée au sol, un peu glissant mais rien de bien méchant. Rigolards, nous enfourchons nos vélos, et commençons à avancer. Nous avons encore plusieurs kilomètres de montée, avant de redescendre. Il est 16h30, et il fera nuit dans 2h…

    La mince couverture de neige s’épaissit graduellement, à mesure que nous avançons et prenons de l’altitude. La pluie se transforme en neige fondante, froide et collante. Puis la couverture au sol s’épaissit de plus en plus. Impossible de pédaler, nous poussons le vélo dans la neige. C’est très beau, mais un peu inquiétant pour la suite. L’arbre emblématique du parc et de la région est l’araucania, un conifère unique avec un tronc très droit puis un déploiement de branches en parasol. Ils sont recouverts de neige… nous ne nous attendions pas à ça! Le jour commence à tomber, nous poussons et poussons les vélos dans la neige. C’est lourd, les roues se bloquent régulièrement car la neige se coince dans les gardes boue et dans les plaquettes de frein. Nous glissons dans la neige à côté de nos vélos. C’est dur. Il neige sans arrête. On dirait que nous sommes pris dans une petite tempête de neige. Les conditions et la météo seraient excellentes… pour faire du ski de fond. Mais en vélo, ça marche pas. Je me remémore tous les gens qui ont essayé de nous avertir de la neige, et auxquels nous n’avons pas accordé d’importance. Leçon apprise : les locaux connaissent toujours mieux que nous les conditions météos ou de la route! Je ne comprends pas non plus que les gardes-parcs nous aient laissé passer. Bien sûr que nous sommes responsables de nous-mêmes, mais clairement nous n’avions pas compris… Nous ne sommes pas techniquement en danger, nous avons la tente, les sacs de couchage, de quoi dormir au chaud, du gaz pour chauffer de l’eau, de la nourriture en quantité suffisante… mais quand même la situation est loin d’être idéale.

    La nuit tombe. Nous poursuivons un peu sans lumière, pour économiser les batteries de celles-ci. Notre but est de redescendre de l’autre côté, en espérant trouver un hébergement au sec, ou sinon au pire planter la tente mais plus bas, là où il n’y a pas de neige. En avançant sur la route couverte de 10-15cm de neige, Jérémie remarque des traces fraîches dans la neige qui n’arrête pas de tomber. Nous prenons finalement nos frontales pour éclairer le chemin. Les traces sont une autoroute de pistes d’animaux, il y en a plein. Un mammifère, aux pattes très larges… un puma… des pumas! Nous faisons du bruit, pour qu’ils ne soient pas tentés de nous prendre pour une proie… nous continuons à avancer, et enfin, la route semble redescendre. Nous descendons, toujours en poussant le vélo dans la neige, mais c’est plus facile que pousser en montant. Plus nous perdons de l’altitude, plus la couche de neige s’amincit, redevient fondante plutôt que poudreuse. Hourrah, nous sommes sortis du pire de la route! Les traces de puma se sont estompées puis ont disparu. Clairement, ils restent dans les hauteurs, là où la neige est abondante et les humains rares. Nous retrouvons la route, débarrassée de la neige, mais bien mouillée. Nous poursuivons en claquant des dents, mouillés et froids. Au moins nous avions les chaussettes imperméables, sans elles, je n’ose pas imaginer l’état de nos pieds, alors que nos chaussures sont complètement trempées après avoir marché pendant plusieurs heures dans une épaisse couche de neige! Par miracle, nous croisons un véhicule sur la route. Nous l’arrêtons, et lui demandons s’il y aurait un hébergement ouvert dans le coin. La région regorge de chalets et campings, mais nous sommes hors saison, et les chalets se réservent à l’avance… il nous répond oui, 200m plus loin, il y a des chalets et la famille qui les opère habite sur place, donc ils pourront nous ouvrir. Quelle chance! En effet, 200m plus loin, nous voyons une maison dans un champ, éclairée par des lampadaires oranges que nous avions aperçus de loin et qui nous ont donné espoir quand nous étions en haut. Les chiens aboient et avertissent de notre présence. Le propriétaire nous accueille et nous ouvre un chalet, malgré l’heure tardive. Il est plus de 21h, cela fait plus de deux heures que la nuit est tombée… il nous allume le poêle à bois. Nous sommes extrêmement chanceux d’avoir trouvé ce chalet! Nous allons dormir au sec et au chaud, sécher nos affaires, nous reposer. Quelle journée…

    Puma observé ou un très très gros lièvre.
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  • Lautaro

    4 september 2024, Chile ⋅ ☁️ 13 °C

    J100

    81 km
    468m d’ascension / 905m de descente
    5h07 temps actif sur 8h13 temps total
    temp moy 7C

    Nous quittons notre beau chalet. Il fait (enfin!) un temps ensoleillé, et nous voyons pour la première fois la vue depuis notre site sur le volcan enneigé. Magnifique!

    La veille, pendant notre journée de repos, nous avons essayé de chercher de l’information pour se faire amener en pick up de l’autre côté du volcan, ou sinon de retourner sur nos pas, mais nous n’avons trouvé personne pour nous amener là d’où nous étions partis deux jours plus tôt, et les gardes parcs nous ont confirmé que la route traversant le parc était recouverte de deux mètres de neige, impossible à travers même en pick up…

    Les 25 premiers kilomètres nous amènent à Curacautin. Nous nous retournons fréquemment pour admirer les vues sur les sommets enneigés que nous allons laisser en arrière de nous. Ce n’est pas la grosse motivation, en partie à cause de l’échec de notre planification et de ne pas pouvoir traverser le parc, et en partie probablement parce que cela faisait longtemps que nous avons pris une pause de vélo. Se remettre en selle est toujours un peu difficile! Pendant une descente, ma chaîne se coince solidement… après inspection, elle s’est finalement débloquée en poussant avec la pédale.

    Nous prenons un sandwich et un café dans un petit commerce de Curacautin, avec un pain et du beurre de cacahuètes… bim 40$! Outch le Chili est si cher…!

    Un peu plus tard, je sens mon vélo qui ralentit sec. Je pense avoir eu une crevaison, mais en regardant de plus près, c’est encore une vis de porte-bagage qui s’est brisée dans l’œillet, c’est la 3eme fois! Mon rack n’est définitivement pas bien posé, il y a trop de pression sur les vis en arrière. Nous remplaçons la vis, mais la seule vis de rechange que nous avons est petite, de sorte que si celle-ci venait à briser, rien ne dépasserait de l’autre bord e, nous ne pourrions l’enlever. C’est risqué!

    Nous poursuivons en pente douce et plat jusque Lautaro, où nous arrivons peu avant que la nuit tombe. Nous passons par un atelier de vélo pour voir s’il peut réparer mes pédales et changer la vis que nous venons d’installer par une plus grande. Bingo, il accepte, je laisse mon vélo et nous le récupérerons demain matin avant de partir.
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  • Quipe

    5 september 2024, Chile ⋅ ☁️ 10 °C

    J101

    47km
    Ascension 210m / 306m de descente
    Temps actif 3h03 sur temps total 4h27
    Température moyenne 10C

    Comme j’allais chercher mon vélo en fin de matinée, nous avons fait une bonne grasse matinée! Je retourne à l’atelier de vélo, et enfin ma pédale est réparée, je vais pouvoir utiliser mes chaussures à clip à nouveau! Je repars également avec un sac de vis de rechange pour le porte bagage, et Brandon, le mécanicien m’offre en plus un multitool avec l’outil pour changer les pédales, au cas où! Trop gentil! L’outil à lui seul vaut ce qu’il me demande pour avoir réparé ma pédale (les boerings brisés et manquants). En retournant à l’hôtel sur mon vélo, le déluge commence. En moins de 5mn je suis trempée… nous restons une heure de plus à l’hôtel, dans l’entrée, en attendant que la pluie passe.

    Nous débutons finalement la journée de vélo en début d’après-midi. Il pleut un peu, mais c’est assez léger. La route n’est pas exceptionnelle, nous sommes revenus dans l’axe de la vallée et de l’autoroute. Nous passons de temps en temps à travers des chemins de campagne, mais le plus souvent sur une grosse route pleine de commerces typiques de ce genre de route : épiceries, magasins de trucs de voitures, etc. C’est sur une « piste cyclable » à côté de cette route très passante et pluvieuse que Jérémie roule sur un objet de métal et a une crevaison instantanée! Réparation sous la pluie, dans le bruit du trafic.

    Il se met à pleuvoir plus fort en fin de journée. Nous terminons la journée sur une voie de service à côté de l’autoroute, sous une bonne pluie, et une vingtaine de minutes après le coucher de soleil. Mais nos imperméables sont jaunes fluo, et nos phare de vélo bien allumés, tout va bien!
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  • Villarrica

    6 september 2024, Chile ⋅ ☁️ 8 °C

    J102

    80km
    Ascension 443m / descente 330m
    Temps actif 5h41 sur temps total 8h31
    Température moyenne 9C, pluie intermittente

    Au Chili, les vélos ne sont pas admis sur les autoroutes, ce que nous avons confirmé hier avec les Carabineros (policiers). Il faut donc faire un détour
    Mais en quittant l’hôtel de cette nuit, la propriétaire nous dit que c’est la seule route pour aller vers notre destination (mis à part le long détour, évidemment) et que tout le monde la prend, y compris des cyclistes… ce n’est que quelques kilomètres, alors nous tentons le coup. Rouler sur l’autoroute est plutôt désagréable en terme d’expérience mais extrêmement efficace! Ça roule vite et l’asphalte est en bon état! Il y a beaucoup de travailleurs qui nettoient et entretiennent la route. Si les règles étaient strictes, ils nous l’auraient dit. Même la préposée aux tickets d’autoroute nous salue avec un grand sourire! Nous économisons une dizaine de kilomètres en 30mn. C’est ça de pris!

    En quittant l’autoroute, nous bifurquons vers l’intérieur des terres à nouveau, vers l’est, soit vers les volcans et les lacs. Nous avançons sur une pente très douce en montant. Autour de nous, ce sont des champs de blé qui éclosent à peine (printemps ici) ou des pâturages de vaches ou de moutons. C’est très vert, la plupart des arbres n’ont pas encore leurs feuilles, quelques uns sont en fleurs blanches, roses voire jaunes. Nous voyons un site d’accident avec deux voitures en train de se faire remorquer, l’une d’elle étant tombée dans un fossé à environ 2m de haut…

    Tout le long de la route, nous voyons des signes de la culture et du territoire Mapuche. Ce sont tantôt des lieux ou symboles institutionnels : « vous entrez sur le territoire de la communauté XYZ », les abribus aux couleurs et symboles Mapuche, les mentions touristiques des panneaux. Et tantôt des revendications plus frontales et politisées : « ici, récupération des terres Mapuche volées », « communauté contre l’installation de tour de ligne haute tension », « non à une double voie ».

    J’ai quelques difficulté avec mon passage de vitesses, il y a un délai entre l’action du câble et le changement, jusqu’à ce que le dérailleur ne réponde plus du tout… il a s’est brisé quelque part, et le câble proche du dérailleur est tout mou. Oups! Alors que nous sommes arrêtés sur le bord de la route, quand nous entendons des mugissements de vache, de plus en plus fort. Un gros troupeau de vaches était en train d’accourir vers nous en beuglant! Nous nous sommes dit que la personne qui s’occupe d’elle et les nourrit doit avoir une veste jaune fluo comme nous, et qu’elles ont accouru vers nous en pensant que nous allions les nourrir! Cette symphonie de meuglements nous a bien divertis!

    A une vingtaine de kilomètres de notre objectif, Villarrica, nous voyons à nouveau un accident : une voiture en ayant embouti une autre sans faire de blessé. Ces voitures se sont rentrées dedans au début d’une file de voitures en train d’être déviées de la route… nous approchons de l’origine du bouchon, et un Carabinero nous indique qu’il y a eu un accident, et qu’il fait prendre le détour de 15km dans une route de campagne de terre boueuse… nous insistons : en vélo, peut-on quand même passer? Après vérification auprès de ses collègues, non, car il y a une personne décédée… ouf… en 8 mois, nous n’avions quasi pas vu d’accident (sauf un camion renversé en Colombie), et nous arrivons dans un pays considéré comme « sûr », par exemple pour l’alcool c’est zéro consommation pour prendre la route, et pourtant, nous voyons 3 accidents en un jour dont un décès…

    Nous prenons donc la route de campagne boueuse, où tous les véhicules déviés nous doublent en nous frôlant en raison du manque d’espace. Ce n’est pas facile avec mes vitesses coincées sur la plus forçante, vu que je n’ai plus de câble de transmission… 15km de détour, plus 7 autres km pour redescendre sur Villarrica, nous voici en ville. Malheureusement les nuages sont bas et épais et nous ne pouvons pas voir le volcan Villarrica. Nous allons directement à un atelier de vélo faire changer mon câble, cela va plus vite que le faire soi-même! Nous en profitons pour demander au mécano de statuer sur l’état de nos chaînes. Il mesure l’écart entre les chaînons… il nous faudrait changer nos chaînes ainsi que les cassettes tellement les chaînes sont usées… mais il ne peut pas nous les faire pour le lendemain, car samedi c’est très occupé.

    Après avoir soupé un burger et une bière, nous nous dirigeons vers un quartier un peu reculé de Villarica où nous allons passer deux nuits chez Marco, un couchsurfer. Il est en train de rénover une petite maison pour y emménager, mais n’y habite pas encore. Il nous laisse la maison pour nous, et repart dormir chez lui en nous laissant son petit chat très affectueux et son poêle à bois allumé. Quel plaisir!
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  • Coñaripe

    8 september 2024, Chile ⋅ ☀️ 8 °C

    J103

    45km
    Ascension 453m / descente 540m
    Temps actif 3h10 sur temps total 4h50
    Vitesse moyenne 14km/h
    Température moyenne 14C

    Nous sommes restés 2 nuits et 1 journée complète chez notre hôte Marco. Alors que j’essaie de comprendre l’origine du frottement de mon garde boue sur ma roue arrière, qui a commencé quand j’ai descendu un trottoir et que le vélo a fait un bruit genre « SKUNK »…. Finalement c’est
    Le porte-bagage qui a brisé… Après les 3 vis qui se sont brisées, visiblement j’aurais dû prêter plus d’attention au porte-bagage qui n’était pas monté adéquatement… au moins, je suis capable de remettre la tige brisée dans son embout, et ça tiendra jusqu’à ce que je change le porte-bagage. Jérémie dit que je mène désormais en termes de bris…

    Marco nous invite à faire un asado et invite une amie, Lily, en plus de sa fille Amalia. La viande qu’il fait sur le barbecue au charbon de bois est l’une des meilleures que nous ayons mangée! Toute la soirée, il nous sert un Fernet-coca, une boisson alcoolisée apparemment populaire en Argentine dont ils sont tous les deux friands. La soirée se prolonge tard!

    Quand nous partons le lendemain, il est assez tard… à cause du fernet, mais aussi du changement d’heure. Le Chili passe à l’heure d’été, il fera donc jour une heure plus tard le soir. Tant mieux pour nous!

    Le temps est magnifique, gros soleil avec quelques nuages. Nous sommes d’excellente humeur. C’est fou comment une journée ensoleillée change la donne en terme de motivation.

    Le programme est modeste, petite journée pour arriver à Coñaripe. Nous avons booké deux nuits car on annonce un déluge. Il fait si beau que nous en profitons pour laver les vélos en arrivant, ils sont couverts de boue depuis que avons quitté Temuco, entre la ride à travers le Parque Conguillio dans la neige et les journées de pluie, surtout avec le détour de 15km dans une route boueuse avant d’arriver à Villarica.

    Finalement il fait beau pour notre journée de repos… et le déluge annoncé aura lieu demain. Fuck!
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  • Choshuenco

    10 september 2024, Chile ⋅ ⛅ 3 °C

    J104

    52km
    Ascension 764m / descente 872m
    Temps actif 4h sur temps total 6h38
    Moyenne 13km/h
    Température min 4, max 10, moyenne 7C

    Ce matin c’est le déluge. Il n’a pas arrêté de pleuvoir toute la nuit, avec des intensités tantôt modérées tantôt très élevées. La météo annonce de la pluie forte toute la matinée et jusqu’à environ 14-15h. Nous faisons la grasse mat et négocions avec la proprio du airbnb de partir plus tard que le Check out pour laisser passer le gros de la pluie. Les deux chats de la propriété essaient par tous les moyens d’entrer dans la cabaña, mais ils sont trop turbulents et n’arrêtent pas de miauler, donc nous les laissons dehors!

    Finalement, départ sous la pluie. Nous mettons toutes nos couches imperméables. Je mets même mes protections de pluie de chaussures pour la première fois, c’est quand même efficace! Nous avançons ainsi pendant 1h30, la pluie est moyenne et tend à diminuer progressivement.

    Soudainement, le pneu arrière de Jérémie explose! Qu’est ce que c’est encore? Nous battons en retraite vers un abribus pour pouvoir faire les réparations au sec. Le pneu est usé sur la partie qui touche la jante, et le fait de le déchausser régulièrement pour réparer des crevaisons n’a pas du aider. Il a explosé à cet endroit, et la chambre à air juste dessous montre un beau trou explosif… Comme d’habitude, nous passons en revue les chambres à air avant de la changer. Oups, il s’avère que l’une d’elle a une fuite au niveau de la valve, une autre n’était pas réparée, et une dernière les rustines avaient décollées… Pour le pneu, nous en avions justement acheté un pas cher a Cartagena. Après avoir voyagé plus de 6000km dans la sacoche de Jérémie, c’est l’heure de gloire du pneu de secours! Les réparations faites, nous reprenons la route. Entre temps, la pluie a arrêté et il y a même un peu de soleil entre deux nuages.

    Nous poursuivons jusqu’en embranchement où nous trouvons des sandwiches. Tous les resto que nous avions repérés étaient fermés, et celui-ci n’était qu’un petit kiosque à burger de bord de route, qui a aussi fermé dès que nous avons fini de manger. Nous avons eu de la chance!

    La route circule à travers quelques hauts sommets recouverts de forêt, nous apercevons de temps en temps le sommet enneigé d’un volcan, et nous longeons plusieurs lacs. C’est majestueux! L’éclaircie nous offre même un coucher de soleil orange sur un lac devenu mauve, splendide!

    Ce soir camping sauvage. Cela faisait longtemps, depuis la Bolivie où nous avons été traumatisés par le froid et les rumeurs de villageois hostiles…! Maintenant que la pluie s’est calmé, nous avons plus envie de refaire du camping. Et surtout cela va nous faire économiser les 60-80$ de chambre ou les 25$ de camping (abusé non?).
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  • Puerto Fuy

    11 september 2024, Chile ⋅ ☀️ 7 °C

    J105

    34km
    Ascension 698m / descente 240m
    Temps actif 3h35 sur temps total 10h21 (oups)
    Température au départ -2C / température à l’arrivée 2C / moyenne 13C

    Un autre jour, un autre bris! Ou plusieurs autres bris…

    Nous visions de prendre le bateau à Puerto Fuy, vers la frontière argentine, à 14h. Il nous restait 30km à parcourir pour arriver au port, avec 600 de montée, soit une montée quasi tout le long des 30km. En cette période de basse saison, les ferrys dans ce sens sont soit à 10h, soit à 14h. En quittant notre site de camping sauvage, misère, mon garde-boue, poussé par le porte-bagage brisé, frotté sur le pneu… ça m’aura pris 1h pour démonter, remonter, en changeant au passage une vis bien abîmée, ajuster les supports du garde-boue etc. Quand nous partons pour de bon, nous avons déjà dit adieu au ferry de 14h…

    Le ciel se dégage, il fait un beau soleil. Nous apercevons de temps en temps un sommet enneigé. Nous traversons plusieurs rivière de montagne, au courant fort, et d’un bleu turquoise!

    Plus loin, Jérémie s’arrête pour une crevaison. Nous roulions dans la piste cyclable, sur le côté de la route, mais elle est sale et plein de débris… en démontant sa roue arrière, Jérémie constate que pas un, pas deux mais bien trois rayons sont brisés sur sa roue arrière…! Décidément, est-ce le Chili qui nous en veut, ou nos vélos qui essaient de nous communiquer quelque chose? Nous décidons de rouler les quelques kilomètres jusqu’à la prochaine ville où un atelier de vélo est indiqué sur Google map. En arrivant à l’adresse, tout au fond du village… rien de rien. Nous revenons sur la rue principale où il y a des magasins de location de vélo. L’un d’eux nous indique une maison, un peu plus bas, où un jeune homme répare les vélos. Nous trouvons la maison, le jeune homme, Rogelio, est occupé avec ses deux petites filles qui viennent de rentrer de l’école, mais il nous prête les outils pour démonter la cassette. Jérémie installe les 3 rayons de rechange que j’avais dans mon stock. Avec tout ça, il est 18h et nous n’avons toujours pas lunché… Nous réglons ça par un bon ragoût de bœuf, et repartons pour franchir la dernière poignée de kilomètres et l’ascension finale de 130m avant Puerto Fuy, où nous prendrons le bateau demain.
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  • San Martin de los Andes

    12 september 2024, Argentina ⋅ ☁️ 10 °C

    J106

    54km
    Ascension 960m / descente 916m
    Temps actif 5h21 sur temps total 8h22
    Température min 2C / température moyenne 8C

    Belle journée, grosse journée.

    Nous commençons la journée en embarquant sur le ferry qui nous mènera à la frontière. C’est 1h30 de bateau sur un lac niché dans une vallée. Il fait un gros soleil, qui réchauffe malgré l’air frais (-6C au réveil…). Pour les piétons (et cyclistes), il ne faut payer que 1150 pesos chiliens, soit moins de 2$. Pour les voitures en revanche, c’est 30$ au moins. Sur le pont, nous regardons les sommets enneigés tout autour de nous, magnifique! Nous débarquons et prenons un petit café soluble hors de prix avant de remonter sur les vélos.

    12km nous séparent du poste frontalier. Les véhicules sont déjà tous passés alors il n’y a personne. La route est en très bon état, il fait beau, nous sommes dans la forêt et apercevons de temps en temps des sommets enneigés, c’est une belle journée!

    Au poste frontalier chilien, on nous demande le papier d’importation des vélos que nous avions fait en arrivant à Santiago, très bien. Puis dès que nous quittons ce poste pour aller vers le poste argentin… l’asphalte disparaît, nous tombons sur une route de graviers pleine de trous! Au poste argentin, pour la première fois on nous demande s’ouvrir les sacoches pour les inspecter. Le douanier choisit deux sacoches au hasard pour chacun de nous et oups, tombe sur notre pot de miel. Confisqué!

    Les prochains 30km sont de gravier plus ou moins entretenu, pleins de trous… avec le pneu de secours de Jérémie et mon porte-bagage qui tient de peine et de misère, nous croisons les doigts pour ne pas avoir de bris… comme si ce n’était pas assez, il nous faut grimper environ 600m de D+, sur de la petite roche sableuse et glissante. Mais au moins, il fait toujours beau, et très peu de circulation! Nous grimpons, grimpons, grimpons pendant environ 3h.

    Tout en haut, nous sommes récompensés par un panorama de montagnes blanches, 360 degrés autour de nous! Magnifique! Le soleil commence à se coucher et la lumière à baisser. Ça va, il me reste plus qu’une dizaine de kilomètres de descente, toujours en gravier et en trous. Nous arrivons en ville vers 20h. L’hôtel où nous allons à également un resto de pâtes italiennes délicieuses! Une bonne fin de journée!
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  • Dans le bois

    13 september 2024, Argentina ⋅ ☁️ 5 °C

    J107

    27km
    Ascension 606m / descente 302m
    Temps actif 3h sur temps total 4h12
    Température min 1C à l’arrivée / moyenne 7C

    La journée commence à chercher comment régler nos divers problèmes de velo… les porte-bagages que je trouve ici sont des trucs pas chers qui me paraissent peu solides, je passe mon tour! On m’indique un soudeur qui pourrait réparer mon porte bagage, mais il est à 7km en dehors de la ville, avec une mega montée.
    Nous trouvons un Bike shop et quand nous demandons s’il peut réviser les vélos, il dit qu’il aura du temps dans 4 jours… il faut aussi retirer de l’argent avec Western Union, qui opère dans un bureau de poste, et tout ça dans un pays où les magasins sont fermés en après-midi de 13h à 16 voire 17h… les démarches sont fastidieuses. Nous décidons de lever le camp, après avoir fait des courses, pour continuer la route. Il fait beau et il y a du vent.

    Nous mangeons un sandwich en face du lac de San Martin avant de partir. Il y a beaucoup de vent à cet endroit! Les petits faucons nous tournent autour pour avoir des miettes, et certains plus audacieux volent au dessus de nous et tentent des plongeons. Pire que les mouettes de Saint-Malo! Nous voyons arriver deux cyclo voyageurs, c’est Hélène et Jeff qui sont partis chacun solo depuis l’Alaska depuis plus d’un an, et se sont rencontrés au Pérou, sur la Peru Divide, et voyagent ensemble depuis. Nous discutons un peu et convenons de nous retrouver au site de camping sauvage à 28km de là. Le vent est si fort qu’il pousse mon vélo et cela brise la béquille! Comme si je n’avais pas assez de bris…

    Nous avions peur d’avoir un énorme vent de face, mais finalement il n’est pas si terrible. La route longe le lac, à flanc de montagne, et grimpe tranquillement dans la montagne. C’est magnifique! Bientôt, San Martin devient un petit village au loin, niché sur la partie du lac qui sort des montagnes. L’ascension dure 18km et nous grimpons de XX, cela nous prend environ 2h30, pendant lesquelles la pluie se met à tomber, d’abord quelques gouttes puis plus fort et surtout bien froid! Arrivés en haut, nous nous habillons plus chaudement et c’est parti pour 30mn de descente. Juste avant d’arriver au site de camping, il y a un dépanneur. Nous demandons de l’eau et le jeune homme nous propose même de faire bouillir de l’eau pour nous réchauffer.

    Puis direction le camping, où nous retrouvons Hélène et Jeff. Nous soupons ensemble en discutant et parlant de nos vie et de nos voyages, c’est très sympa! Ils vont continuer vers le Sud côté Argentine pour le moment, tandis que nous souhaitons passer du côté chilien, mais nous nous reverrons sûrement sur la route.
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  • Dans le bois 2

    14 september 2024, Argentina ⋅ ⛅ 10 °C

    J108

    66km
    Ascension 830m / descente 997m
    Temps actif 5h sur temps total 7h23
    Moyenne 14km/h
    Temperature moyenne 13C, temperature à l’arrivée 5C

    Départ très lent. Nous faisons la grasse matinée jusque 9h, mais la nuit de sommeil n’a pas été si bonne à cause du froid. Les résidus d’eau dans les gourdes sont bien gelés. Nous discutons encore un peu avec Hélène et Jeff, puis ils décollent. Nous traînons encore un peu au site, à ranger nos affaires.

    Il fait super beau, le soleil brille dans un ciel sans nuage. Les sommets enneigés sont tout autour de nous. Toute la journée, nous avançons dans une route qui serpente entre des versants de montagne, des lacs et des forêts de conifères ou de feuillus sans feuilles. Chaque montée, descente ou virage nous accueille avec un nouveau paysage de montagne blanche et massive. Impressionnant!

    Une des plus belles journées de vélo du voyage!

    Pour dormir, nous trouvons un site de camping officiel du parc national où il est permis de camper et même de faire des feux, et ce gratuitement, et en face d’un superbe lac et des montagnes. Magnifique!

    Par contre, notre tentative de feu échoue en raison du vent, et des branches trop vertes. Et notre réchaud ne part pas probablement car il est encrassé. Après plusieurs tentatives, nous réussissons, mais il reste difficile allumé, et si nous réussissons à faire notre souper, la flamme s’éteint définitivement avant que nous puissions faire des bouillottes.
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  • Villa La Angostura

    15 september 2024, Argentina ⋅ ⛅ 8 °C

    J109

    66km
    Ascension 830m / descente 997m
    Temps actif 5h sur temps total 7h23
    Moyenne 14km/h
    Temperature moyenne 13C, temperature à l’arrivée 5C

    Ce matin, l’objectif était de retourner au Chili, sachant qu’il fallait monter 1000m de dénivelé sur 38km. Finalement nous perdons beaucoup de temps à chercher le stéripen, que je pense avoir fait tomber au camping, et finalement que j’avais mis dans un autre sac (ce qui en dit long sur la qualité du sommeil en camping par nuit glaciale…). Et comme en plus nous avons mal dormi depuis plusieurs jours, que nos vélos ont besoin de soins et d’amour, nous décidons de finalement faire étape à Villa La Angostura. C’est un léger détour depuis notre camping pour aller au Chili, environ 10km aller et 10km retour.

    Nous prenons donc le temps d’admirer les belvédères donnant sur les lacs et montagnes enneigées, et profitons du beau soleil!

    Arrivés en ville, nous nous reposons dans l’appart que nous avons loué pour deux nuits, et sommes hyper efficaces en termes de nettoyage et réparation : porter les vélos à l’atelier (et faire le tour des 3 ateliers de la ville pour trouver des cassettes de rechange!), porter le linge à la buanderie, nettoyer et réparer le réchaud à gaz qui fait des siennes a cause de son état d’encrassement élevé, réparation à l’époxy de mon porte-bagage arrière brisé (plutôt que de payer 30$ pour une soudure!), de ma béquille, de mon miroir. Quelle efficacité!

    Nous profitons évidemment d’être en ville en Argentine pour manger dans des restaurants de grillades (cher!) et goûter à nouveau au vin argentin.
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  • A la porte de la frontiere

    17 september 2024, Argentina ⋅ ☁️ 12 °C

    J110

    26km
    Ascension 315m / descente 319m
    Temps actif 2h
    13km/h
    Temperature moyenne 14C

    Il faut aller chercher les vélos à midi et demi, donc nous avons encore toute la matinée pour nous préparer. Nous récupérons les vélos, ils sont en parfait état, les chaînes et cassettes ont été changées, les disques et plaquettes de frein pour Jérémie aussi, tout a été ajusté et nettoyé, et mes nouvelles pédales ont été installées (j’ai décidé d’arrêter de traîner ma paire de rechange « au cas où » et que j’allais l’utiliser tout de suite, et tant pis pour mes vieilles pédales encore en fonction). Ça prend un peu de temps refaire les réglages du porte-bagage/garde-boue, de la selle, remettre tous les stems bags/ sacs de selle etc. Nous décollons vers 14h, après un petit café motivateur.

    La route est toujours magnifique et en plus nous avons un beau soleil. Nous repassons devant les belvédères donnant sur le lac et les montagnes vus deux jours auparavant, puis prenons l’embranchement vers la frontière chilienne, le col Samore. Les vues depuis la route sont toujours incroyables, nous sommes entourés de colosses enneigés, dont le panorama se renouvelle à chaque virage. En plus il y a moins de trafic puisque la route ne dessert que la frontière.

    Une quinzaine de kilomètres plus loin, il est 17h et les gendarmes argentins nous informent qu’il n’est pas possible de dormir entre les 2 frontières, il faut absolument passer les deux dans la même journée. Considérant qu’il reste 700m de montée sur 18km et que la douane chilienne ferme dans 2h, nous allons plutôt passer la nuit ici, et passer la frontière demain matin.

    Nous rebroussons chemin et trouvons un site de camping sauvage à quelques centaines de mètres, cachés de la route et collé sur un lac. Super spot!
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  • Entre Lagos / retour au Chili

    18 september 2024, Chile ⋅ ☁️ 8 °C

    J111

    89km
    Ascension 1047m / descente 1704m
    Temps actif 6h44 / temps total 9h50
    Vitesse moyenne 13km/h

    C’est la fête nationale au Chili!

    Nous paquetons le camp rapidement pour démarrer la journée. Plein de traces d’animaux fraîches sont apparues dans la nuit, proche de la tente, dont des pattes de félins… un petit puma? Nous avons aussi entendu des cris d’animaux aigus à plusieurs reprises dans la nuit…

    Nous passons la frontière argentine pour quitter le pays, puis il reste 18km pour arriver au col, et la douane chilienne est de l’autre côté, 20km en contrebas. Il y a beaucoup de trafic venant du Chili, les Chiliens profitant de leurs jours fériés pour faire un tour en Argentine.

    La route grimpe grimpe grimpe dans la forêt. Les montagnes enneigées imposantes sont encore tout autour de nous, et les vues se renouvellent constamment. C’est magnifique! Puis, au fur et à mesure que nous grimpons, la neige au sol, sur les côtés de la route s’épaissit, depuis quelques centimètres jusqu’à plus de 2m de haut! Arrivés au col, la quantité de neige est impressionnante! Même chez nous, nous voyons rarement ça… la vue sur les montagnes environnante est à couper le souffle.

    Quelques mètres plus loin, la vue se dégage côté Chili, et le volcan Puyehue se dresse sur notre droite. Impressionnant! La route descend ensuite dans une forêt qui semble avoir complètement brûlé il y a 2-3 ans, et où ça et là des touffes de bambou repoussent. La descente continue, et nous sommes soudainement dans la forêt! Alors que nous étions dans la neige un peu plus tôt, et dans un paysage d’hiver côté argentin, de ce bord ci la forêt est luxuriante, herbe au sol, fougères, arbres verts de plusieurs mètres de haut. Nous roulons dans un tunnel vert avec plaisir pendant plusieurs kilomètres. Toujours plus bas, la forêt laisse place à aux champs et aux pâturages de vaches, dans un décors toujours verdoyant. D’autres volcans apparaissent dans notre panorama, quel paysage spectaculaire!

    Nous arrivons à notre destination en fin de journée. Nous allons faire un tour à la salle communautaire pour la fête nationale, je goûte enfin au pastel de choclo, un genre de gratin au maïs, avec des morceaux de viande dans le fond. Il y a de la musique très très fort, mais le dance floor est désert, les gens sont aux tables à boire leurs bières et terremoto (cocktail chilien).
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  • Las Cascadas (volcan Osorno)

    19 september 2024, Chile ⋅ ☁️ 7 °C

    J112

    59km
    Ascension 354m / descente 478m
    Temps actif 4h12 / temps total 7h
    Température minimum 6C / moyenne 10C

    En nous réveillant, nous entendons une grosse grosse pluie tomber… nous attendons un peu que le gros de la pluie passe avant de partir, mais nous n’allons pas y échapper. Nous nous habillons en conséquence, et visons une petite journée avec un hébergement au sec. Finalement nous avons eu un peu de pluie, mais réussissons à passer entre les grosses averses et voyons de temps en temps le ciel bleu et le soleil, entre deux gros nuages gros. Le ciel bas nous empêche de voir le volcan Osorno, qui surplombe le lac où nous roulons.

    Rencontre de deux cyclotouristes
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  • Puerto Varas

    20 september 2024, Chile ⋅ 🌧 11 °C

    J113

    67km
    Ascension 958m / descente 928m
    Temps actif 5h15 sur temps total 8h18
    Température min 7C / moyenne 9C

    Départ tardif, nous écoutons la pluie tomber et le vent souffler. Finalement le ciel se dégage un peu et nous nous y mettons!

    La journée est une succession de petites montées et descentes, en longeant le lac. Malheureusement

    Nous avons quelques averses,
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