Perú
Provincia de La Unión

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Viajeros en este lugar
    • Día 15

      Pas de poissons pas de poissons

      29 de marzo de 2022, Perú ⋅ ☁️ 29 °C

      Oyé oyé ! Chers tous, grande nouvelle aujourd’hui dans la commune d’Antabamba. Emma et moi avons eu le privilège, que dis-je, l’honneur, de manger un petit déjeuner NORMAL ! J’ai cité : pas de riz, pas de pâtes et pas de patates. Messieurs dames, des petits pains avec de l’avocat, du fromage, et du café !
      Et tenez vous, la suite de la journée n’est pas moins exceptionnelle.
      Vers 8h00, grand départ pour une nouvelle activité, la colonie de vacances s’essaie à la pêche ! Il faut noter que Juan et Veronica demandent souvent si Tom vient participer lorsqu’on va travailler, Emma et moi. De plus en plus chaque jour, nous constatons qu’il y a une marge de progression concernant la vision de la femme, même si chez nous Juan cuisine très souvent. Néanmoins cela ne les empêche pas de nous donner du travail difficile! Bref. D’abord, une heure de marche pour arriver à la cascade qui nous fait de l’œil depuis notre arrivée ici. Nous sommes tous époustouflés par ce paysage indescriptible, et pour l’occasion nous prenons même des selfies avec Juan avec qui nous sommes de plus en plus proches. Sous le soleil et la bonne humeur, on commence à pêcher dans un endroit paradisiaque. Il ne manquait qu’une chose pour que ce soit parfait : des poissons. Apparement un pêcheur plus matinal que nous est passé par là. Persévérant, Juan le boss utilise un grand filet et nous arrivons à choper 9 poissons, nettement moins qu’espéré. Ah non, 8 poissons parce que le chien en a dévoré un. Sur le retour, nous devons retirer nos chaussures pour marcher dans l’eau glaciale, j’ai cru perdre mes pieds de la même façon que Tom a cru perdre sa gourde dans le fleuve (spoiler alerte Meli l’a récupérée). A ce moment, ce ne sont pas mes pieds qui choisissent les pierres, mais bien les pierres qui choisissent mes pieds. Un peu d’équilibrisme et beaucoup de rire plus tard, on arrive à la casa.
      En début d’après midi, Tom et Meli apprennent qu’un petit taureau de Jon s’est noyé à cause de la pluie. Nous séchons nos larmes et allons nourrir les vaches de Veronica. Luna et son petit, Camilla et la vache sans nom nous permettent de vivre un moment des plus romantiques, entre vue sur les montagnes et grosses bouses bien fraîches. Mmmh…
      En rentrant, le vrai travail commence. Nous sommes missionnés depuis plusieurs jours de cuisiner un gâteau. Veronica et Juan ont tout prévu et sont minutieusement allés chercher les ingrédients, eux qui ne savent pas pâtisser ni utiliser leur four. Nous commençons à cuisiner sous l’œil attentif de Veronica qui a prévu de nous faire un gâteau à son tour dans les prochains jours. Le gâteau cuit 1h45 à la place de 45min comme indiqué dans notre recette, le four n’étant pas particulièrement performant. Nous nous retrouvons à 6 (vos 4 lamas, Juan et Veronica) autour de la table avec un gâteau comme seul repas du soir. Oui, nous mangeons du poisson frit au petit déjeuner et du gâteau au dîner. Le gâteau à la banane est accompagné d’un jus violet avec 20% de maïs et 80% de sucre qui nous coupe le foie en deux. Ce soir a toute son importance pour les péruviens dont l’équipe de football dispute un match décisif pour la participation à la coupe du monde. Ils ont gagné et nous avons bu du vin. On se rend compte que nos hôtes sont très généreux et font tout pour nous faire plaisir. On mentionne le fait qu’on apprécie le pain et le lendemain nous en mangeons. Plus les jours passent et mieux nous nous sentons dans cette maison qui nous paraissait trop rustre au début.

      PS : Emma a perdu son chapeau mais le voisin l’a rapporté, elle était très très contente.
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    • Día 14

      Ciment et féculents

      28 de marzo de 2022, Perú ⋅ ☁️ 12 °C

      Antabamba, 7h58, un petit déjeuner tout en légèreté comme d'habitude : des pâtes accompagnées de leurs patates et de leur riz avec quelques haricots pour la verdure. Un plat "tourista friendly" qui nous donne quand même mal au ventre tellement les assiettes sont chargées.🤰
      D'ailleurs, petit point intestin. Le transit de tout le monde est régulé 🥳
      Après ce petit dej de vainqueur, on part aider Emma et Julie chez Juan pour l'atelier construction de mur en pierres. On a clairement pas l'expertise du chef qui sait exactement où vont les pierres. On s'applique, on y met de l'énergie et surtout on rigole. Juan nous prend en photo au travail, il a l'air content de nous.
      11h, c'est la pause, on se sépare pour aller manger. Plus rien ne nous étonne, sur le chemin du retour, on croise un taureau noir sur la place du village qui se balade tranquillement.
      Notre maison s'est vidée pour la semaine : Lili la maman et Jennyfer la fille sont parties dans le village du Puyca pour travailler à l'école. Après manger, on s'accorde une "power nap" comme dirait Tom, histoire de se remettre d'aplomb. 😴 On retourne chez Juan et on remet nos gants qui sont déjà bien usés après seulement une matinée de travail.
      Les filles nous disent que Juan comptait sur Tom pour portait une pierre qui doit peser le triple de son poids. Certes c'est le macho (ici ça signifie "le plus fort") du groupe mais bon quand même on aimerait bien qu'il reste parmi nous le bougre.
      Et c'est parti on s'active! A gauche, on a Tom la betonneuse qui nous mélange la boue et l'eau bien comme il faut. A droite, Julie l'experte eau du groupe remplit des sceaux au ruisseau, Emma la déclouteuse arrache un a un les clous des planches comme si c'était du beurre. Trop fastoche! Et moi l'éponge du groupe je lave les planches dans le ruisseau.👷🏻👷🏻‍♀️
      Julie se tente à la betonneuse mais envoie de la boue dans l'oeil de Tom, on désinfecte au plus vite. Décidément, aujourd'hui tout le monde lui en veut.
      On doit mettre fin à la construction à cause de la pluie. Ça fait trois semaines qu'on en avait pas vu et je dois dire que ça commençait presque a manquer à la nordiste que je suis.
      On se motive à aller aux banos pour une douche bien méritée. On est seuls là bas, on peut profiter à 4 de ce moment de détente avec la pluie et la forêt brumeuse en vue. On rentre au village dans nos familles respectives. Avec Tom sur la route de notre maison, une musique se met en route. Le genre de musique qu'on entend dans les films d'horreur et qui fout les petoches. Alors tels de courageux torreadors, on accélère et on rentre au pas de course dans la maison de Jon.
      On passe une petite soirée bien tranquille avec Vieri, le fils de 1 an qui s'occupe de l'animation.
      Comme tout bons retraités, dodo à 21h après une bonne petite soupe 👴🏻👵🏻
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    • Día 13

      Une goulée et passe à côté

      27 de marzo de 2022, Perú ⋅ ⛅ 20 °C

      Le lendemain matin, Juan est Veronica sont levés à 5h. Pour leur défense, ils se sont couchés à 20h30. A 8h, c’est parti pour un petit déjeuner d’enfer mais quand vous lisez « petit déjeuner », vous pensez mal. Au menu riz, frites, tomates, et poissons. Tout ça dans la même assiette Olééé. Les estomacs post tourista on du mal à suivre la cadence. Pour vous donner une idée c’était un peu ambiance du film de « L’aile ou la cuisse » où la dégustation matinale devient une sorte d’épreuve, pour ne pas dire torture.

      On part ensuite rejoindre Tom et Méli sur la place du village. On a à peine le temps d’échanger sur nos festins respectifs qu’un curieux monsieur nous alpague en nous disant qu’on va aller récolter des « Tunas ». Nous n’avons même pas le temps d’accepter que le gus engage déjà le pas dans un petit sentier du village. Sans trop hésiter on le suit, pensant qu’il voulait nous montrer comment pêcher. Notre españolo brancolo nous a encore joué des tours. Les « Tunas » sont enfait des fruits très goutu situés au sommet de cactus. Je vous laisse voir dans les vidéos le majestueux déhanché d’Eduard pour ramasser ces fruits.

      De retour sur la place, c’est parti pour une heure de bus. Et quand je dis bus, vous pensez mal. Bref ne pensez pas trop. Ce tuktuk de compet et voué à nous amener aux Olympiades du dimanche où tous les villages du canyon se rencontrent. Pas sûr que l’on y arrive vivant... Hoplé, toute l’équipe de foot est avec nous. Les paysages sont magnifiques, on monte en altitude.

      On arrive sur le terrain et on se fait accoster par tout un tas de personnages, vieux comme jeunes, nous proposant de l’Arequipeña, la bière locale. La tradition est de boire, puis de passer la bouteille. Très buracho friendly. On croise Félix Pépé, le directeur de l’association, qui nous présente sa famille et nous sert un cocktails constitué de Pisco et de fruits. Un délicieux breuvage je dois dire. On croise un deuxième locale qui, lui, ne semble pas vouloir nous laisser nous échapper ainsi sans avoir goûter sa bière. On lui demande s’il pratique un quelconque sport cette après midi. Il nous répond fièrement que c’est un joueur de foot et qu’il occupe plus précisément le poste de « boracho  ». Vous l’aurez compris, le post de celui qui a plus d’un coup dans le nez. Les équipes cubis de l’E3 n’ont qu’à bien se tenir.

      Ça chatouille les narines. C’est mon indicateur pour savoir que l’on est a plus de 4000m. Eh oui rien que ça. Veronica nous fait visiter le village et nous passons un moment chez sa marraine qui nous sert de la chicha de mais blanc. Non recommandé pour vos papilles. Le sevrage des appareils électroniques se passe à merveille néanmoins nous ne pouvons pas en dire de même pour le sevrage des « Dulces ». Julie et moi sommes cruellement en manque de choses sucrées à se mettre sous les « chicos », comme le dirait notre bon vieux coloc (Gauthier salaud on sait que tu ne lis pas nos findpinguins). On se fait alors un petit plaisir lors d’une courte halte. Le nombre de gâteaux a perdu notre marchande péruvienne, on l’aide alors à calculer la note. Il y a désormais plus de dulces dans notre sac que dans le le village entier de cotahuasi ohoho.

      On retourne ensuite supporter l’équipe de notre village. Roulades de joueurs à gogo qui nous valent le gloussement de toute la plaine. Très moqueurs ces spectateurs Péruviens. Pendant ce temps on discute avec la fille de la famille de Tom et Méli. Elle a un bébé de deux ans. On lui demande son âge, elle hésite un bon moment, puis nous dit qu’elle a 18ans.
      Ici ils ne savent pas trop où est la France, quelle langue on y parle, on est bien dépaysés. Ils ne voyagent pas dutout, ils sont allés dans peu de villes du Pérou.

      Il est 18h. Nous voilà embarqués dans le bus retour avec l’équipe du village qui a gagné son match. Autant vous dire que l’ambiance est au rendez-vous. Tom et moi faisons la connaissance avec un certains Luis beaucoup trop buracho pour notre nivel d’espagnol. Mais on rigole bien. Pendant ce temps un péruvien s’endort sur Méli, d’alcolemie. On rigole encore bien. Il est 18h30. Nous croisons un cheval au galop sur la route. Le bus s’arrête au beau milieu de nul part. Certains descendent mais le bus ne redémarre pas. Quelques minutes dans le noire dans le silence puis les voilà de retour avec des litres d’Arequipeña à la main. C’est reparti !

      De retour au village, on mange avec la famille. On passe un moment très sympa, Juan veut écouter des musiques Françaises. On lui fait écouter des morceaux d’Indochine, seuls morceaux encore disponible sur nos téléphone. Notre famille part se coucher à 20h30. On décide alors de rejoindre Tom et Meli. Nous voilà embarqués dans des ruelles où à chaque porte sort une horde de chiens. Heureusement la famille nous a appris la technique du ramassage de cailloux qui les effraie. Ça en dit long sur leur traitement des chiens dans le village. Au dessus du lit de Tom et Meli, de petits animaux circulent. Selon Tom c’est un Cuye en mission secrète pour sauver les autres cochons dindes emprisonnés.

      Bilan de la journée : ajout au CV du skill sait interagir avec des chiens Péruviens très vilains. Avec plus de sérieux, je crois que l’on se trouve dans l’un des rêves les plus fous de mon grand frère. Une vie très simple en autosuffisance totale où l’on mange les produits que l’on cultive, où l’on construit les maisons en pierre et en terre, où l’on produit zéros déchets (oui oui le chien mange même les os du poulet. Crack crack) et le clou du spectacle où la douche se fait dans des bains naturels collectifs en pleine nature. C’est magnifique et je crois que nous nous sommes accoutumés aux milliers de mouches qui nous entourent.
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    • Día 29

      Martia dans la Lune 🌜

      12 de abril de 2022, Perú ⋅ ☀️ 17 °C

      C’est le grand jour tant attendu, le jour du coloriage du pont ! Pinceau entre les chicos, le troupeau se prend vite pour Picasso. Que ça peint par ci, que ça peint par là... Mais hop hop hop pas si vite, une bonne nouvelle ne vient jamais seule, la peinture rouge se fait vite rare alors que nous n’avons coloré que la moitié du pont.

      Heureusement, après trois semaines dans le canyon nous avons plus d’un tour dans notre poche et il est l’heure de faire appel à un ami que dis je DEUX bons amis. L’après-midi nous avions prévu d’aller au baños Luicho. Les tensions de l’effort intense du matin commençaient à se faire sentir au niveau du petit doigt... Leonardo et Ernando (nos deux copains du même âge que nous pour ceux ayant manqué quelques épisodes) ont donc été chargés de nous ravitailler en liquide coloré au baños adorés.

      Nous voilà dans les bains accompagnés de notre mama d’Alca, Martia. S’en suit un coucours de bombes et de roulades sous-marines. Ça amuse beaucoup Martia et les autres péruviens. On discute beaucoup avec nos deux amis.

      Nous voilà sur le chemin retour avec Martia. On discute beaucoup. Martia nous dit que dans le Nord, on y trouve beaucoup de fruits et de plages. Ceci nous fait bien rêver une ou deux minutes étant donné que notre ventre est actuellement simenté par plusieurs variétés de patates. On lui demande alors son fruit préféré qui est inconnu à notre égard. Selon elle il est vert et ressemble à un autre fruit inconnu à notre égard. Mais il paraît que c’est super bon ! Le soleil se couche sur les hauteurs du canyon. C’est magnifique, ce spectacle de couleurs et très différent de ce que l’on connaît. On aperçoit la Lune. Martia nous demande si on a ça aussi en France. Tom répond amusé qu’on à non seulement la chance d’avoir la Lune en France mais également le soleil. Qui sait, c’est n’est peut être pas donné à tout le monde.

      Ps : L’équipe remercie monsieur Téo Nguyen Kim pour le rappel à l’ordre
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    • Día 27

      Êtes-vous catholique ?

      10 de abril de 2022, Perú ⋅ ⛅ 5 °C

      C’est encore une fois après 10h de sommeil pour vos lamas qui sont désormais des marmottes que la paisible journée du 10 avril débute, sous le soleil de Cotahuasi. Les culottes sont sèches, le petit déjeuner est composé d’avocat et café, la température est idéale…Pour ce début de dimanche, j’attribue la modeste note de 10/10.

      Meylin (ou notre cheffe pâtissière personnelle) vient interrompre ce tableau avec un air grave :
      « J’ai trois questions pour vous.
      La première, est-ce que vous allez dormir ici à nouveau avant d’aller à Arequipa ?
      La deuxième, êtes vous catholiques ?
      La troisième, mon cousin Leonardo que vous avez rencontré fête son anniversaire demain, on organise une petite soirée ça vous dit? »

      Ce dont on peut déduire :
      - Qu’ils voulaient nous proposer de participer à la semaine sainte si la deuxième réponse était positive, parce qu’ils sont adorables. Néanmoins, Dieu merci nous ne sommes pas croyants.
      - Qu’on est invités à notre première fête péruvienne !!!!! Youhouuu. On commence déjà à réfléchir à un cadeau pour Leo, étudiant ingénieur qui va fêter ses 23 ans. On sait deux choses de lui : il est nul aux jeux de cartes et il adore le foot (comme 99,99% des gens ici). Rendez vous demain pour savoir ce qu’on lui a offert. On compte bien aussi apporter de la bière pour être des invités aussi exemplaires que nos hôtes.

      À 9h, c’est reparti pour un tour de bus direction Alca, métropole de 2000 habitants, soit l’équivalent de Chicago pour nous. Nous sommes excellemment accueillis par Marcia (espérons que la mort ne l’assassinera pas) dans une jolie maison. Encore une fois, c’est la basse cour : des dizaines de couill…euh, de cochons d’Inde, un chien, deux chats, et un petit paquet d’antihistaminiques pour moi. On dort à 4 dans la même chambre dans lequel Tom a droit à un drap bleu parce que c’est un garçon et que le bleu c’est pour les garçons, et Emma Meli et droit avons droit à des draps roses parce que nous sommes des filles et que le rose c’est pour les filles.

      Programme chargé, un file vers le restaurant de la fille de Marcia, attenant à deux petits lagons dans lequel on pêche des truites avec les enfants de 4, 8 et 14 ans. On mange donc sans surprise une excellente truite sur son lit de riz et de patates. Nous sommes accueillis comme des rois sous le soleil d’Alca.

      On rentre se reposer 10 min, puis les minutes se transforment en heures (surtout pour Emma et Meli qui sont tombées dans une phase de sommeil profond, faut dire qu’on avait dormi que 10h). Tom nous sort du lit pour aller se balader sur la montagne en face qui nous offre une golden hour digne de ce nom.

      Puis comme ça nous a beaucoup fatigué de marcher 1h on revient pour une bonne douche chaude (oui parce qu’ici il y a une douche chaude ET des thermes qui n’attendent que nous) et pour le repas. Encore une fois nous devons nous battre pour aider à faire quoi que ce soit d’autre que « descansar » (se reposer). J’ai le droit à une danse traditionnelle du petit fils de Marcia qui est très fier de me montrer ses talents, ce qui me permettra de faire de beaux rêves cette nuit, bonne nuit les petits.
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    • Día 31

      J’ai un peu pleuré

      14 de abril de 2022, Perú ⋅ ⛅ 18 °C

      Alala, le 14 avril, une journée riche en émotions, et c’est le moins qu’on puisse dire.
      Nous nous réveillons après 10h de profond sommeil pour petit déjeuner dans notre cabane Alcanaise. Dernier réveil avant une séparation pour vos lamas (gardez vos mouchoirs, nous nous revoyons dans 10 jours), nous fêtons ce doux réveil avec un petit déjeuner à l’anglaise (pain, fromage et les deux premiers œufs durs de la journée). Sur-proteinés et bien reposés, nous préparons nos petits sacs pour aller rendre visite au roi de Cotahuasi, j’ai nommé Felix Pepe, le directeur de l’association. Je tartine Meli de Biafine puis nous sortons de la chambre. Notre maman du moment nous regarde surprise, car nous n’avons pas nos gros sacs. On comprend alors qu’il fallait TOUT empaqueter car nous n’allons PAS repasser par Alca. Il est 8h50 et le bus part à 9h de la place. Nous voilà transformés et guerriers du sac à dos, 4 tornades bien rodées qui ont pris le coup de main. Meli et moi qui avons l’habitude de tout étaler sommes en mode panique pendant que les 2 autres qui gardent tout rangé sont pressurés tranquilles. La fourmilière s’active avec Marcia en cheffe d’orchestre, un gros câlin devant le bus et nous faisons coucou de la main depuis le bus à cette femme bienveillante qui nous a plus que chouchoutés. Ouf. Une mission rondement menée.

      Nous arrivons dans l’humble demeure de Félix où loge toute sa famille mais également 2 volontaires françaises. Elles ne sont là que depuis 2 jours alors on se la raconte un peu et on joue les connaisseurs en leur expliquant toutes nos aventures devant leurs yeux écarquillés. Ça fait du bien de parler français, et je me dis que Meli et Tom qui vont rester avec elles encore 1 semaine seront bien accompagnés (ils perdent un peu au change mais c’est acceptable). On range rapidement l’idée d’une sieste car nous avons une commande uber eats à satisfaire : récolter 50kg de carottes dans le champ de Félix. Après des énormes fous rires, on estime selon la technique ancestrale de la balance au bras qu’on a assez de carottes. Félix et son neveux portent chacun 25kg comme si j’en portais 1 seul, jusqu’à la maison.

      Après une belote d’adieux, je serre fort dans mes bras mes 2 lamas, rendez vous dans 10 jours pour de nouvelles aventures ! Après mille et une conversations philosophiques avec ma chère Emma, nous arrivons en lieu sain : la maison de la famille de Cotahuasi. Évidemment, ils nous servent un dernier repas (empanadas, avocats et Alfajor, soit la meilleure pâtisserie que je n’ai jamais mangée et qui vaut largement son apparition ici) puis je retiens mes larmes. Oui cette fois ci je les retiens, mais ce matin, lorsque Marcia nous a appelés après qu’on soit partis, la voix tremblante en nous disant qu’on allait lui manquer, je dois reconnaître que j’ai lâché une petite larme. Nous écrivons un long mot d’au revoir dans le cahier de Meylin, la maman.

      Armando et Leonardo, nos deux amis, nous accompagnent jusqu’au bus car ici, tout le monde il est beau tout le monde il est gentil. Sur le trajet, nous avons rencontré un petit garçon qui m’a beaucoup touchée. Il est venu nous voir sans aucune timidité en nous demandant si nous pouvions parler dans notre langue, d’où nous venions, et plein d’autres questions dont les réponses l’époustouflaient plus les unes que les autres.

      Fin du chapitre Cotahuasi pour Emma et moi qui rejoignons Fabienne, Capucine et Agnès dès demain ! Et nous avons un cadeau pour elles…une tarte aux pommes faite maison !

      S’en est suivi 8h de bus ou plutôt de cauchemar, odeur de vomi, grosse envie de pipi et pleurs à tout va…une nuit magique s’annonce.
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    • Día 30

      Journée ROUGE

      13 de abril de 2022, Perú ⋅ ☀️ 16 °C

      Ce matin, on continue notre occupation principale d'Alca : peindre ce fameux pont ROUGE 🌉 On mélange 1/3 de peinture avec 2/3 d'un diluant qui a une odeur encore plus forte que celle des pieds de Tom. C'est vous dire !
      Julie a beaucoup travaillé ce matin surtout en tant qu'éducatrice canine. Les chiots ont aussi profité (enfin plutôt subi) un photoshoot complet 🐕
      Chacun a eu le droit à ses petites taches ROUGES de peinture par ci par là: d'un côté Julie a la varicelle sur le bras droit. De l'autre côté, c'était customisation de t shirts avec Tom. On a adoré rajouter notre touche personnelle (c'est faux, je pleure encore pour mon t shirt Patagonia a 40 balles) 👕
      Au menu ce midi, betteraves! (Et riz + patates bien sûr, ne vous inquietez on change pas une équipe qui gagne) un peu de ROUGE dans l'assiette (oui c'est violet mais on va dire rouge pour que ça colle avec le titre ok? 😇)
      L'aprem, il faut se re-po-ser. C'est vrai qu'1h30 de peinture c'est fatiguant 🎨
      On enchaîne alors les belottes. Depuis que Tom nous a appris à jouer (c'est a dire hier) on ne s'en passe plus. D'ailleurs dédicace a la mamie de Tom qui est une experte d'après ses dires.
      Pendant la partie, je me suis quand même demandée à un moment si Julie n'était pas possédée (Emma me dit dans l'oreillette que c'est son comportement normal, je suis inquiète pour la suite). Non en vérité, rien que des fous rires encore une fois 💛
      Puis rebelote, on part se promener dans la ville d'Alca et ses environs. On monte une sacrée petite montagne pour avoir une vue sur le canyon. On arrive en haut les visages ROUGES d'effort mais le paysage en vaut la chandelle 🏞️
      Retour chez Marcia, c'est l'heure de la douche et de la biafine pour moi. J'ai le droit à un dos ROUGE tomate après la peinture du matin 😬 je vous en parle mais je ne suis pas du tout fière, mettez de la crème solaire c'est important
      21h on reprend les bonnes vieilles habitudes en se glissant dans les lits après une petite série 😴
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    • Día 35

      On a rencontré le père d'Hitler

      18 de abril de 2022, Perú ⋅ ☀️ 18 °C

      Y a des jours avec et des jours sans et aujourd'hui c'était un jour sans patates au petit dej. Une première dans l'histoire du Pérou. On nous sert a la place un petit plat de pâtes 🍝 Néanmoins, un plat très léger comparé à ceux de nos hôtes. On est pas très habitué avec Tom a manger des petites quantités mais ce qui nous étonne surtout c'est la différence de traitement que l'on ressent depuis notre arrivée à Visbe. Pâtes donc, accompagnées de la classique eau chaude sans thé. Santé ! 🍻
      Ensuite, on part avec Pépé ramasser les déchets de la veille près du réservoir 🚯 Alors oui, on vous en a parlé un peu déjà mais on va en remettre en couche. Les péruviens ne sont pas vraiment écolos, c'est le moins qu'on puisse dire. Ils n'hésitent pas à jeter par terre les papiers de bonbons, mouchoirs, assiettes en polystyrène, fourchettes en plastique, bouteilles, couches de bébé. Bref, tout y passe. On a même retrouvé dans un arbre un vieux sac a dos qui devait être là depuis 10 ans 🗑️
      Après cette clean walk nécessaire, c'est le temps de la lessive. Oui aujourd'hui on s'est mis en mode Monsieur Propre 🧼
      Et là c'est le drame, une chaussette mouillée tombe par terre. La chaussette de trop. La chaussette qui fait déborder la bassine 🧦 Mes nerfs lâchent (je vous rassure, je n'ai pas fait de mal à Tom Tom). La vie de cotahuasienne, c'est pas toujours facile. Petit craquage donc pour moi mais je relativise en réalisant la chance que j'ai de vivre cette expérience.
      Les bains de l'après-midi tombent à pic pour la détente. On marche une petite heure au soleil en direction des bains thermaux 🛁
      Arrivés devant, on croise un vieux monsieur avec qui on discute un peu. Très rapidement, le mot Hitler arrive dans la conversation. Ça vous paraît bizarre? Nous aussi, surtout quand on a compris que c'est le fils de ce monsieur qui s'appelle comme ça 🎠 Il en a l'air fier, on a rien osé dire.
      On se relaxe bien comme il faut et on prend le bus pour rentrer a Visbe. On se met à l'arrière avec Sandra et là un monsieur tente le tout pour le tout. Il enlève son bonnet et essaie de nous le vendre en l'agitant devant nous en disant des mots comme "Machu Picchu" "hecho a la mano" (fait main) et "5 soles"
      Une offre en or me direz-vous mais on décide de décliner quand même.
      L'heure du repas a sonné. Rassurez vous, on l'a eu notre dose de patates quotidienne finalement 🥔
      Comme tous les soirs, ça bouge pas, c'est discoteca! 🥳 C'est complètement faux, on se contentera d'un épisode de série avec Tom 📺
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    • Día 36

      Journée d'essai à Pérou Crossfit

      19 de abril de 2022, Perú ⋅ ⛅ 9 °C

      Aujourd'hui je pense que ma masse musculaire a augmenté de 10%. Mais dis moi Jamy POURQUOI ? Et bien c'est simple Sabine je vais t'expliquer (je vous fais taffer les références télévisuelle dites en commentaires si vous l'avez) :

      Aujourd'hui Félix a décidé qu'on allait construire un mur autour d'un arbre sur la place principale pour laisser un souvenir de notre passage. Ouais encore un acte de sympathie pour mes fans péruviens.

      Meli et Aline sont chargées de désherber un peu le terrain. Avec Sandra nous sommes missionnés de la collecte de grosses pierres à l'aide de brouettes pour fabriquer le mur. Le chemin pour aller aux pierres est un peu long, on a le temps de sentir les avants bras chauffés. C'est LOURD. Les articulations tremblent mais restent en place. On ramène un tas de pierres digne des grands édifices égyptiens.

      Ensuite il faut anticiper la confection du béton de demain. C'est encore une mission d'Hommes forts pour le plus grand bonheur de Sandra et moi. Le sable se trouve près du fleuve dans le bas du canyon. Youpi il manquait plus qu'un peu de dénivelé pour dévisser nos pauvres articulations. Les brouettes sont remplies à ras bord. On monte la pente petit à petit, pas pour faire durer le plaisir mais parce que c'est plus la brouette qui nous pousse que l'inverse à cette vitesse. C'est LOUUURD.
      On arrive en haut. Note à moi même pour plus tard ne pas oublié de récupérer l'épaule que j'ai laissée dans le fleuve. Heureusement tout est près pour la construction de demain.

      Au programme de l'après midi on nous propose une modeste collecte du précieux féculent péruviens j'ai nommé Dame patate. Comme d'habitude les champs sont dans la montagne pourquoi les mettre en bas quand on peut les mettre super haut.
      À quatre pattes, on gratouille, on ratouille, on trifouille de la patate pendant une heure. Les tas de patates deviennent énormes et on se demande qui va descendre ça (on se demande pas vraiment on espère juste pas en avoir trop).

      Vient le moment de les descendre, les patates pas les péruviens qui nous exploitent, on est pas des tueurs (en vrai c'est pas le bagne non plus j'en rajoute un peu). On est quand même bien chargés. C'est LOUUUUURD. Enfin arrivés. Après cette journée mes jambes ont l'impression de voler.

      Le restaurant propose ce soir un petit repas omelette à la knacki et riz. Ma foi ça fait un peu repas de cantine mais ça change des patates et des fèves donc on mange avec appétit.

      Après le repas on se permet un petit appel avec Emma et Julie. On est content de se parler, on se raconte un peu nos péripéties mais on garde quelques secrets sous le coudes pour les retrouvailles.
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    • Día 38

      Journée bananalisée

      21 de abril de 2022, Perú ⋅ ☁️ 17 °C

      Je souhaite de très beaux anniversaires à ma Mamie et à ma chère Tante j'ai nommé Gisèle (qui ne vit que pour les caméras) et (mademoiselle) Valérie, j'ai eu une grosse pensée pour vous aujourd'hui. (Aujourd'hui je vous fait travailler les références musicales).

      Notre famille semblait savoir que c'était l'anniversaire de deux légendes, en effet le jour est quasiment férié pour Meli et moi même. On en profite pour appeler quelques proches et préparer notre départ pour Arequipa.

      Après déjeuner c'est l'heure des aux revoirs. Sandra et Aline nos collègues françaises partent vers de nouveaux horizons. Ça y est on est réellement plus que 2 français dans le canyon. Pour nous réconforter on décide de s'acheter quelques gâteaux et des bananes qui nous faisaient très envie. On fait comme on peut quand on est pris de chagrin.

      L'après midi est aussi dure que la matinée car le travail qui nous était destiné est finalement annulé. C'est l'occasion pour Meli et moi même de faire un petit bilan et d'aller se balader avec Carlos 8 ans alias Coco le fils de Pepe au bord du fleuve.

      Je propose un jeu intelligent. Le but jeter un caillou sur l'autre rive. Excusez moi on est pas obliger de démontrer la théorie de la relativité tous les jours. Meli et Coco se lancent dans un concours de château de sable. On a le droit d'un côté au taj jémal (Méli) et de l'autre au palais du falafel (Coco). Pendant ce temps j'écoute l'eau sur les rochers.

      Quel moment privilégié ! Pas un bruit, seulement l'eau qui s'écoule. On est tous les 3 dans le creux du canyon avec nos cailloux et nos 2 châteaux de sables, on est les rois du monde. C'est comme si le temps s'était arrêté.

      Le soir on profite d'un dernier dîner avec notre famille qui s'est étonnamment détendue et on dit au revoir aux enfant qu'on ne reverra pas. À plus Coco !
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    También podrías conocer este lugar por los siguientes nombres:

    Provincia de La Unión, Provincia de La Union

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