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- Jaa
- 21.4.2024
- ☁️ 4 °C
- Korkeus: 4 793 m
- PeruAncashLagunas Demanda8°54’26” S 77°34’49” W
Huaraz - Rando 4 jours Santa Cruz
21. huhtikuuta, Peru ⋅ ☁️ 4 °C
Trek Santa Cruz
La veille du départ, tournée des supermarchés pour acheter de quoi manger tous les 4 pendant 4 jours, puis organisations des sacs à dos, division de la bouffe et des équipements entre nous 4. Fou rire envers Arthur, dont c’est la première longue randonnée en autonomie, qui avait préparé un sac à dos de rando et son petit sac en plus.
J1 : Départ à 6h, nous trouvons un collectivo vers Yungay encore plus facilement qu’on le pensait, celui-ci nous voit de loin dans la rue avec nos sacs à dos remplis! Changement de collectivo à Yungay après environ 1h de route. On constate que le secteur du transport est vraiment celui qui arnaque les touristes, un chauffeur de collectivo nous alpague et nous mentionne un prix de 50 sols chacun, tandis que son concurrent, vexé de s’être fait voler ses passagers nous offre 25 sols, bref le prix c’est 25 sols (ou moins…?). Le dernier segment du trajet est terrifiant, une route en lacets qui n’en finit plus de monter, et aucune végétation ou muret pour séparer la route à voie unique (mais aux deux sens de circulation) du vide… D’ailleurs on observe quelques croix sur le bord de la route, signe de décès à cet endroit. La plus récente est datée de 2024, donc à peine il y a quelques semaines ou mois… Nous faisons une pause pipi vers le haut des lacets, en l’absence d'obstacle pour se cacher, chacun urine dans son coin sans regarder les autres. Le bus nous dépose au village de Vaqueria, où nous prenons un café instantané pour nous réveiller des 4h de bus avant d’attaquer le sentier. Un groupe avec mules part devant nous, et nous croisons également plusieurs personnes ou binomes réalisant le trek sans tour, comme nous. Nous nous équipons rapidement contre la pluie, qui offre quelques petites averses. Arthur, avec son poncho par dessus son sac à dos, a l’air de Gandalf. Antoine est affecté par l’altitude, on arrête et on monte le camp. Il fait frisquet, mais on arrive quand même à se faire une petite douche au ruisseau, puis souper sous la pluie, sous l’auvent de la tente d’Arthur et Antoine.
J2 : malgré un réveil à 6h, le temps de prendre le déjeuner, de faire plusieurs rondes de cafés et de défaire le camp (surtout les tentes mouillées…), on part à 9h. On continue de monter vers le col, Punta Union. Le dernier stretch de la montée est difficile, on cherche notre air. Arrivés en haut, le col est un petit passage taillé entre deux rochers qui donne vraiment l’impression d’une porte. Lorsqu’on franchit cette porte, la vue est incroyable! Un sommet enneigé avec à son pied une lagune turquoise. On profite de la vue pour faire plein de photos avant de descendre un peu pour pique-niquer. La descente est longue, on passe le camp des autres randonneurs qui sont en groupe guidés pour se mettre un peu plus loin, mais avant une autre descente. Les terrains plats sont humides, plein d’eau et surtout de bouses de vaches… On aurait dû être à l’écoute des indices car après avoir mangé notre soupe ramen sous la tente, en raison de la pluie habituelle du soir et s’être couché, on entend de drôle de bruit tout proche… ce sont les vaches et taureaux qui sont venus lécher les casseroles que nous n’avons pas lavées… On les effraie et on essaie de les faire partir, mais les vaches, et surtout ce taureau qui dans la nuit paraît immense, reviennent toujours, peut-être 3 ou 4 fois. Finalement Arthur fait la vaisselle sous la pluie, dans l’espoir que les vaches arrêtent de venir lécher les pots, mais ce n’est pas assez. On espionne les allers et venus par les zippers entre-ouverts de la tente. On finit par lancer les casseroles et la poubelle le plus loin possible de la tente pour les faire déguerpir. Cette nuit là, on dort sur le qui-vive, et pas très bien!
J3 : Le 3ème jour inclut un détour de quelques heures vers une lagune. Nous sommes accompagnés par un chien qui nous suit depuis le matin, venant du camp des autres randonneurs. Pour monter vers la lagune, on laisse nos sacs à dos dans la plaine, rangés sous une bache à l’abri de la pluie. On a peur que les vaches, présentes tout autour, viennent renifler et jouer dans nos affaires… On tend bien la bâche par dessus et on sécurise comme on peu avec des roches pesantes. On donne des morceaux de saucisson au chien qui nous accompagne dans l’espoir qu’il garde nos affaires et les protège des vaches! La lagune est magnifique, d’un bleu turquoise, au pied de l’Alpamayo (apparemment le sommet le plus beau du monde!). Nous prenons plein de photos. Au retour vers nos sacs, on constate avec surprise et bonheur que le chien est toujours à côté de nos affaires et que celles-ci sont intactes! Le chien est récompensé à grand renfort de saucisson et fromage! La descente vers le 3ème camp est assez longue, on finit l’après-midi sous une pluie démoralisante, mais il faut bien avancer. Cette fois-ci, nous montons le camp avec les autres groupes, pour nous protéger des vaches… nous montons la tente au crépuscule, sous la pluie froide… Nous devons faire pitié car la guide d’un groupe nous apporte un bol de nouilles et une casserole d’eau bouillante avec laquelle nous faisons notre souper.
J4 : on se lève très tôt et il fait si froid, toutes nos affaires sont mouillées, qu’on décide de partir aussi rapidement que possible, après avoir avalé des biscuits et du granola sous la tente. Finalement, on avance d’un pas si rapide que nous arrivons avant 11h à la fin du trek, où une voiture attend astucieusement les touristes qui sortent du trek (un bon business model!) et nous amène à Huaraz. Retour à Huaraz, on se repose un peu à l’hôtel, puis on va fêter la dernière soirée d’Arthur et Antoine dans un bar, le Bonus Track, où nous découvrons la liqueur de coca (à coup de shots et de pisco coca sour…). Bref, soirée arrosée!
Pour la dernière journée et dernière soirée d’Arthur et Antoine, on se repose à Huaraz, on soigne notre gueule de bois, on fait le tour des cafés de gringos pour jouer à des jeux de société tranquillement, on passe par les kiosques d’artisanat pour qu’ils achètent leurs souvenirs. Puis, on les accompagne à l’arrêt de bus pour les derniers au revoir. Après 3 semaines avec mes parents et mes frères, on se sent soudainement un peu seuls! Mais on a 3 jours pour s'en remettre, avant d'attaquer le prochain trek.Lue lisää
Matkaaja Mon rêve l alpamayo. Profitez les paysages sont grandioses
Matkaaja C’est vrai? Je t’encourage à venir le voir et l’escalader au plus tôt alors! Les changements climatiques font reculer les glaciers et les calottes de neige à grande vitesse ici…
Matkaaja 🥰