Kiffe & Galères

Januari - Juni 2024
Une traversée de l'Amérique du sud en stop à la découverte des métiers du bout du monde 👍🌎 Baca selengkapnya
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  • Hari 25

    La ville du tango !

    3 Februari, Argentina ⋅ ☀️ 35 °C

    Difficile de résumer ces 6 jours dans la capitale argentine en un seul récit. Pour commencer, je dirai que l'architecture de Buenos Aires rapelle un petit peu Barcelone et les villes chaudes de bord de mer, mais c'est definitivement plus l'influence italienne que l'on ressent en errant dans les rues, avec des glaciers, pizzerias et restaurants italiens tous les vingt mètres. Nous aurons en outre, sur recommendation de l'ensemble des argentins rencontrés jusqu'à présent, essayé Guerrin, la meilleure pizzeria de Buenos Aires, ainsi que Cadore, classés parmi les 10 meilleurs glaciers du monde selon National Geographic. Nous n'avons à chaque fois absolument pas été déçus.

    Ces six jours nous auront également laissé suffisament de temps pour explorer la ville sous tous ses angles : l'imposante obélisque et le sublime Teatro Colón de Microcentro ; les rues pavées de San Telmo et son marché couvert ; la vue sur toute la ville depuis la Torre Monumental de Retiro, à quelques mètres d'un des plus grands bidonvilles de la capitale ; le musée des beaux-arts et les immenses parcs de Palermo Norte ; le cimetière de Recoleta à l'ambiance maussade où les rares bouquets de fleurs présents semblent destinés à Eva Perón ; la vue prenante sur les grattes-ciels de Puerto Madero depuis les marais de la réserve écologique que nous avons traversée à vélo ; la vie nocture et la tournée des bars dans Palermo Viejo avec Marco et Lucile, deux français rencontrés dans le seul pub irlandais de Buenos Aires qui retransmettait le match de rugby ; sans oublier enfin l'incontournable quartier ouvrier de La Boca où les reproductions en cire des célébrités argentines nous saluent depuis les balcons colorés des maisons.

    Vous l'aurez compris, Buenos Aires est une ville qui offre bien des contrastes. Mais si il y a une passion commune que l'on retrouve dans toute la ville, outre l'emballement populaire pour le football, c'est cette effervescence pour le tango. Un engouement auquel je me suis intéressé de près en participant à un cours de tango, à l'école mondiale Gabriel Elías. Ce ne fut pas simple d'intégrer un groupe où les danseurs ont déjà 2 mois de pratique derrière eux, mais les résultats promettent une suite radieuse : 3 partenaires sur 4 m'ont dit que « j'ai de l'avenir dans le tango » 😂. Ce qui est sûr, c'est que cela restera un de mes meilleurs souvenirs dans la capitale, avec la nuit passée le soir même à La Catedral, une milonga cachée au milieu de nulle part. Vous toquez au numéro 4006 sur Sarimento, cela ressemble à une devanture de garage abandonné. Quelqu'un vient vous ouvrir, vous montez des marches, et vous arrivez alors dans une salle obscure où est placardée en grand la photo de Carlos Gardel, le père du tango. Vous vous asseillez à une table et vous n'avez plus qu'à admirer les danseurs et chanteurs se succéder, accompagnés par deux musiciens à la guitare et à l'accordéon💃🪗
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  • Hari 26

    BlaBlaLoose

    4 Februari, Argentina ⋅ ☁️ 20 °C

    Le début de journée pour quitter Buenos Aires est un véritable raté. Nous avions prévu de tester le covoiturage en Argentine via Carpoolear, une application semblable à BlaBlaCar qu'un couple d'argentins nous avez recommandé dans un camping. Le covoiturage ne fonctionne pas très bien dans le pays sauf autour de Buenos Aires où il y a de nombreux trajets proposés. Nous avons donc rendez-vous à 10h dans une des rues parallèles à l'obélisque. Alors on le sait, il est de coutume d'être en retard en Argentine (au point qu'il n'est pas forcément bien vu d'arriver à l'heure lorsque l'on est invité chez des amis). Mais le temps commence à se faire long, 10h20, 10h45, 11h15... Deux cafés plus tard et toujours sans aucune nouvelle WhatsApp, on comprend que notre chauffeur ne viendra jamais.

    On file donc à la gare routière prendre le bus de 12h40 pour Mar del Plata. 5h30 plus tard, nous arrivons dans la plus grande station balnéaire d'Argentine. Ce n'est pas forcément la plus belle ville de la côte, mais c'est l'une des plus faciles d'accès, et cela nous permet de couper la route en deux pour profiter de la plage demain avant de poursuivre en direction des Andes.

    Nous trouvons donc un petit hostel sympa en centre-ville juste avant d'aller manger des empanadas au bord de l'océan. Comme d'habitude, je goûte chaque saveur pour mettre à jour mon classement. Et il n'y a rien dire, celles là sont excelentes et méritent amplement de monter sur le podium. Elles sont beaucoup moins grasses que celles que l'on a l'habitude de manger. Coup de cœur pour l'empanada à la citrouille, une saveur rare que je n'avais encore jamais eu l'occasion de tester !
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  • Hari 27

    L'Atlantique !

    5 Februari, Argentina ⋅ 🌬 22 °C

    Bien que le check-out soit normalement à 10h, les gérants de l'hostel sont adorables et nous proposent de garder nos sacs toute la journée en attendant notre bus ce soir. On en profite donc pour prendre le soleil sur la plage et se faire un bon resto de poisson, ça faisait longtemps que j'en avais envie !

    Puis, après manger, on prend les transports en commun pour s'éloigner un peu du centre jusqu'au village voisin : Puerto Mar del Plata. Changement complet d'atmosphère pour mon plus grand bonheur. On quitte les grands immeubles et les luxueux hôtels de Mar del Plata pour se retrouver dans un quartier beaucoup plus populaire, où une forte odeur de produits de la mer émane des usines aux alentours. Nous nous rendons dans un premier temps au port de pêche où deux lions de mer sautillent entre les bateaux.

    En empruntant un petit chemin sur pilotis entre les dunes, nous arrivons ensuite sur une étendue de sable sauvage, bien loin des plages bondées de la station balnéaire. La cadre est splendide et ce n'est pas tous les jours que j'ai l'occasion de me baigner dans l'océan, j'en profite donc pour plonger une tête. Puis, on poursuit le long de la digue jusqu'à la réserve naturelle. À défaut des tigres, il faudra que Maxence se contente des lions de mer. On en aperçoit une centaine jouer ensemble au bord de l'eau. Je ne sais pas combien pèse un lion de mer en moyenne mais ils ne donnent guère envie d'être approchés...

    Il est désormais 20h et nous nous apprêtons à quitter Mar del Plata en bus pour Medanos, un petit village à l'ouest de Bahía Blanca, d'où nous pourrons reprendre le stop demain. L'arrivée est prévue sur les coups de 3 heures du matin donc il est temps pour moi de vous souhaiter bonne nuit afin de me reposer le plus possible dans le bus !
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  • Hari 28

    Reprise du stop !

    6 Februari, Argentina ⋅ ☀️ 39 °C

    Il est presque 4h du matin lorsque nous arrivons comme prévu à la station service de Medanos. Ce qui n'était pas prévu, c'est qu'elle soit fermée. Marquée ouverte 24h sur 24 sur Maps, nous pensions pouvoir nous installer tranquillement à l'intérieur en attendant le lever du soleil. Il nous faut donc improviser, et cela commence par une séance de souplesse pour se laver les bras et les jambes dans le lavabo des toilettes de la station essence !

    Puis, on se décide à reprendre le stop au beau milieu de la nuit. En effet, nous avions laissé de côté ce moyen de transport à profit des bus pour circuler dans la province de Buenos Aires, où il semblait assez dangereux de faire de l'autostop. Certains camionneurs nous expliquaient même être escortés par des patrouilles de police lorsqu'ils contournent la capitale. Je me poste donc au bord de la route en agitant ma frontale de haut en bas afin d'être le plus visible possible. Le problème c'est qu'il y a plus de chiens errants sur la route que de véhicules qui circulent.

    Au bout d'une heure infructueuse, Inès me remplace. Je commence doucement à fermer l'oeil lorsque le soleil se lève et que je suis réveillé par une horde d'oiseaux qui s'envolent des arbres aux alentours pour commencer leur journée. Avec les belles couleurs roses dans le ciel, le spectacle est grandiose. Mais il faudra que l'on attende encore quasiment 2 heures de plus avant qu'un véhicule s'arrête pour nous prendre.
    Notre chauffeur du jour s'appelle Agustin et transporte des fruits de mer deux fois par semaine entre Rosario et Bariloche (soit près de 6000 km par semaine 😧!!).

    La discussion porte aujourd'hui sur les croyances locales. En effet, Agustin vient d'un village où les gens croient beaucoup aux superstitions et aux notions de bien et de mal. Par exemple, si lorsque que quelqu'un t'offre un verre d'eau, il est possible d'apercevoir des bulles dans le verre, la personne va te demander de sortir de chez elle car cela signifie que tu apportes de mauvaises ondes chez elle. Beaucoup de médecins dans les villages aux alentours guérissent également avec des prières ou des plantes qu'offre la nature. J'apprends aussi grâce au pendentif qu'il porte que la patronne des chauffeurs est la vierge de Luca (il en existe plusieurs en fonction des provinces).

    Comme toujours sur les routes en Argentine, nous en prenons plein la vue. Nous traversons respectivement la province de la Pampa et ses grandes steppes arides, le paysage désertique et les canyons de Río Negro (province qui porte le nom du fleuve qui la traverse), avant d'enfin entrer dans la province de Neuquén, où s'alternent étrangement forêts et déserts. Ce que l'on retrouve en revanche dans chaque province, ce sont ces bouts de pneu sur le bas-côté de la route. Avec la chaleur qui règne ici, il n'est pas rare d'avoir son pneu qui éclate. C'est déjá arrivé à tous les chauffeurs mais on va prier que ça n'ait pas lieu aujourd'hui.

    Après 9 heures de rigolades passées ensemble sur les routes, Agustin nous dépose finalement à 20 kilomètres de Neuquén où il souhaite passer la nuit. Il se fait tard donc nous prenons le bus pour rejoindre la ville où Luciana vient ensuite nous chercher. Luciana et Pablo sont des amis d'une amie des parents d'Inès, qui habitent Neuquén et nous ont proposés de nous héberger pendant les deux prochains jours. Après une bonne douche, nous commandons deux pizzas et des empanadas pour aller manger tous les quatre au bord du Río Limay, la rivière qui borde la ville. De quoi finir la journée en beauté 👌
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  • Hari 29

    Neuquén

    7 Februari, Argentina ⋅ ☁️ 32 °C

    Après une bonne nuit de sommeil pour recharger les batteries (et la première sur un aussi bon matelas depuis le début de voyage), on emprunte les vélos de Luciana et Pablo pour aller découvrir la ville. Ils nous ont également transmis un itinéraire à l'avance pour que l'on profite au plus de Neuquén.

    On doit dans un premier temps traverser le désert pour regagner le centre-ville. C'est un de mes moments préférés de la balade. C'est vrai qu'on a pas franchement l'habitude de voir ce type de paysage désertique en France, alors on en profite pour s'arrêter et prendre quelques photos. Puis, on descend toute la ville le long de l'artère principale (Avenida Argentina) jusqu'au Río Limay, où nous avions pique-niqué hier soir. La fin de la balade longe la rivière jusqu'à la zone de confluence avec le Río Neuquén, qui est malheureusement fermée depuis un certain temps.

    De plus, Luciana et Pablo s'étant organisés pour avoir une partie de leur après-midi libre, nous ne rentrons pas trop tard, afin de pouvoir échanger avec eux autour d'un bon mate 😁. C'est également une bonne occasion de pratiquer l'anglais et l'espagnol. Luciana est architecte et m'apprend énormément de choses sur l'histoire de la région, de la création du canal le long du Río Negro jusqu'à la conquête du désert, menée par le Général Roca, dont je vous parlerai un autre jour. Ce qui m'a profondément marqué, c'est la discussion que nous avons eu sur les "tomas", bidonvilles en français. En Argentine, près de 40% de la population vit dans des bidonvilles. Et bien que Neuquén soit une ville très jeune (environ 120 ans d'histoire), elle ne déroge pas à cette règle. Les populations s'installent souvent sur les bords des fleuves où les droits de propriétés ne sont pas toujours très clairs. Le problème est que ces quartiers pauvres sont alors construits sans dessus-dessous et qu'il est ensuite très compliqué de dessiner des plans pour pouvoir connecter les réseaux d'eau et d'électricité aux bidonvilles. Le gouvernement argentin a lancé une grande campagne de "regularización" avec l'appui de cabinets d'architectes pour amener l'électricité dans les plus grands bidonvilles du pays. Afin d'aider ces populations défavorisées, Luciana et Pablo soutiennent les meriendas autour de Neuquén. En effet, pour les enfants, le goûter de l'après-midi est un moment très important de la journée en Argentine. Dans chaque bidonville, les habitants construisent une grande tente (merienda) sous laquelle les mamans viennent faire bouillir le lait pour préparer le goûter. Luciana et Pablo contribuent à cela en achetant des provisions qu'ils viennent ensuite déposer auprès d'organismes qui œuvrent directement dans les bidonvilles. La démarche est similaire à celle des Restos du Cœur en France.

    Le reste de la soirée sera l'occasion de cuisiner un bon repas végétarien à quatre et de planifier les futures étapes dans les Andes avec Pablo, qui connaît très bien les montagnes et refuges de la région !
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  • Hari 30

    Première nuit dans les Andes !

    8 Februari, Argentina ⋅ ⛅ 23 °C

    Luciana et Pablo nous déposent à la station service sur la "ruta de circunvalación" qui contourne Neuquén. On prend le temps de faire une dernière photo ensemble avant de se dire au revoir, puis je file trouver deux bouts de carton pour qu'on puisse écrire notre destination : JUNÍN DE LOS ANDES. Une trentaine de minutes plus tard, Matias s'arrête. Il ne va pas jusqu'à Junín mais peut déjà nous avancer de 220 km et nous amener sur la bonne route. Cela faisait longtemps que l'on était pas monté dans une si bonne voiture qui roule à vitesse nominale. En plus, notre conducteur est top ! Il a 26 ans et se souvient de quelques mots de français qu'il avait appris lors d'un échange à Lille avec son université.

    Diplômé ingénieur mécanique, Matias conçoit les nouveaux puits d'exploitation dans la région. En effet, Neuquén est une province aux forts enjeux compte tenu des importantes réserves de pétrole qu'elle possède. Toutes les grandes multinationales pétrolières sont donc présentes ici, ce qui offre de nombreuses opportunités aux argentins qui vivent ici pour trouver des emplois stables avec des salaires qui leur permettent de subvenir à la crise. Toutefois, Matias rêve de revenir un jour en France pour travailler dans le renouvelable. Ici, il y a très peu d'opportunités dans ce domaine et lorsque l'on voit le mix energétique du pays (60% de gaz et 30% de pétrole) ainsi que les distances colossales empruntées par les camions et particuliers chaque jour, on comprend que la transition zéro carbone va prendre plus de temps qu'en Europe.

    Pour rester dans le thème, Matias nous dépose 2h30 plus tard à la station service YPF (l'entreprise pétrolière nationale détenue à 51% par l'État argentin) de Piedra del Águila. À peine le temps de manger un wrap et se positionner à la sortie de la station que Laetitia et Eduardo s'arrêtent. Ils habitent tous les deux Junín et nous proposent de nous emener jusqu'au camping municipal. Encore une fois, nous tombons sur des gens adorables. Ils travaillent tous les deux pour une entreprise de cosmétique naturelle andine, et le couple nous offre même une crème pour mains pour l'occasion (crème que l'on oubliera finalement sur la banquette arrière de la voiture en sortant 😭). De plus, Eduardo pratique la pêche sportive et nous en apprend plein sur la faune locale. On aperçoit les premiers ñandues le long de la route, ces sortes d'autruches sauvages qui peuplent les steppes patagoniennes. On boucle donc les 160 derniers kilomètres en un peu moins de 2h avant de pouvoir dire que ça y'est, nous sommes dans les Andes ! Nous nous apprêtons a y passer notre première nuit et je n'ai qu'une hâte : commencer à randonner dans ce fameux massif montagneux qui fait tant rêver.
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  • Hari 31

    Au pied du volcan

    9 Februari, Argentina ⋅ ☁️ 24 °C

    La journée commence de la plus belle des manières. A peine 2 minutes d'attente et la troisième voiture que l'on aperçoit s'arrête. Il s'agit de Ariana et Mauricio, un couple de jeunes qui habite Buenos Aires et viennent souvent en vacances dans cette région. En plus de boire le mate, ce qui est maintenant devenu une habitude avec les conducteurs, le couple nous propose de partager une tarte aux groseilles pour le petit déjeuner. Mauricio, professeur d'EPS et supporter de River, est fan de foot. Ainsi, pour le plus grand bonheur d'Ariana et Inès, nous échangeons une bonne partie du trajet sur la passion pour le foot dans le pays et l'histoire autour de la rivalité entre Boca Juniors et River Plate, les deux clubs légendaires. Quoi que l'on pense de ce sport, cela fait partie intégrante de la culture du pays !

    Au total, 60 kilomètres de route non goudronnée nous séparent du cœur du Parc. Et à peine arrivés, la première chose qui nous frappe, c'est bien sûr le Volcan Lanín (qui a donné son nom au parc). Avec ces 3776 m d'altitude et son sommet enneigé, il semble jaillir au milieu de nulle part et domine tous les sommets alentours. IMPRESSIONNANT ! On profite ensuite de la plage de sable volcanique de Puerto Canoa, sur les rives du Lac Huechulafquen, avant d'aller manger au comedor à côté. Durant le repas, je sympathise avec Helena et Gino, un couple de retraités argentins, qui me donne à la fin le contact d'Alejandro, leur fils, guide d'escalade à El Chalten. Ça tombe bien, j'ai prévu d'y passer un peu plus tard dans le voyage. Ça pourra donc peut-être être l'occasion de tester quelque chose de nouveau !

    Le reste de l'après-midi sera l'occasion de parcourir un petit sentier dans les bois et trouver un spot pour planter la tente pour les deux prochaines nuits. Nous trouvons un endroit superbe près d'une ferme où, à part quelques lièvres, il n'y a personne autour de nous. Ils sont durs à approcher mais je suis fier de vous présenter en photo les résultats de 45 minutes à jouer à cache-cache avec eux autour de la tente ! 😂
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  • Hari 32

    Lanín, face sud

    10 Februari, Argentina ⋅ ⛅ 16 °C

    Départ 9h du camping pour monter par la face sud jusqu'à la base du volcan, située à environ 1800 m d'altitude. Et la première chose à faire, c'est s'enregistrer auprès de la section de rangers du Parc. Dans l'ensemble des parcs nationaux argentins, il est nécessaire de s'enregistrer à des horaires spécifiques avant d'effectuer des treks ou d'entreprendre des sentiers à la journée.

    Au total, on bouclera l'aller-retour en 6h de marche. On traverse dans un premier temps une forêt d'araucarias, une espèce de conifères typique de cette région des Andes, avant d'entamer ensuite la montée très raide jusqu'à la base sud, d'où la vue sur le lac est splendide. La descente se fera sous la pluie tout du long. On avait encore jamais connu d'averse aussi forte depuis le début du voyage donc ça permet de sortir le kway pour la première fois !

    Le seul petit bémol, c'est qu'on a toujours pas pu bien observer le volcan, caché par les nuages depuis notre arrivée. Espérons donc que la tempête permettra de chasser les nuages cette nuit !
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  • Hari 33

    Une journée de rêve

    11 Februari, Argentina ⋅ ☁️ 16 °C

    Fou rire au réveil, lorsqu'en ouvrant la tente, on se retrouve au milieu d'une centaine de trailers à l'echauffement. En effet, c'est le Lanín Extremo, une étape du circuit de trails national, et l'arche de départ a été gonflée à 50 m de notre tente 😂. On range donc nos affaires en vitesse puis on emprunte le sentier pour rejoindre le camping Piedra Mala, au bout du parc, sur les rives du Lac Paimun.

    On arrive environ 2h plus tard en profitant des vues dégagées sur le volcan ! C'est la première fois qu'on peut le voir entièrement, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il est encore plus impressionnant ! On profite également de l'après-midi pour effectuer une autre balade jusqu'à la cascade El Saltillo, véritable coup de cœur ! 🤩 Je crois bien que c'est la première fois que je peux passer à l'arrière d'une cascade. De plus, le sentier permet d'avoir un aperçu de tout ce que la nature a de plus beau à nous offrir : un lac, une cascade, une plaine occupée par quelques chevaux, des pics montagneux, des glaciers, et un volcan ! Difficile de faire mieux...

    Enfin, la journée termine de la plus belle des manières par une rencontre inoubliable : Mauro, Verónica, et leur fils Máximo ! Après avoir joué au foot avec Máximo en fin d'après-midi, le couple nous propose de venir profiter du feu pour échanger avec eux autour d'un bon fernet-coca ! On discutera longtemps, très longtemps, car je resterai au final au bord du feu avec Mauro jusqu'à 3h du matin. Une chose est sûre, c'est que les bouteilles de fernet descendent beaucoup plus vite ici qu'à Eguilles ! Le couple m'a également offert une casquette du Parc Lanín qu'ils avaient achetée il y a plusieurs années pour que je me souvienne de cette belle soirée passée avec eux. Mauro a 3 chevaux avec lesquels il participe régulièrement à des compétitions de rodéo, et il me l'a fait comprendre, je suis le bienvenu à Zapalla si je veux revenir le voir un week-end plus tard dans le voyage !
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  • Hari 34

    Le pouvoir du mate

    12 Februari, Argentina ⋅ ☀️ 21 °C

    Départ prévu à 9h, départ réel : 12h. La faute à qui... au mate bien sûr 😂. Comme convenu hier, on prend le temps de partager le mate avec Verónica et Mauro avant de partir. Le problème, c'est que vous commencez à parler, et vous savez jamais combien de temps cela va durer. Mais on se décide finalement à 12h à commencer le stop pour sortir du Parc. On fera le trajet en deux temps, avec d'abord Camilla et Dario, puis Fernando et Raquel, un couple d'uruguayens, qui nous amènera même 100 km plus loin, à San Martín de los Andes, notre objectif de la journée. C'est la première fois du voyage que l'on rencontre des uruguayens donc c'est l'occasion d'en apprendre un peu plus sur ce petit pays que l'on avait longtemps longé au début du voyage.

    Nous arrivons pas trop tard dans l'après-midi à San Martín ce qui nous permet de profiter du lac et du village. On a également de la chance puisque c'est jour de carnaval, avec des défilés argentins et chiliens toute la soirée !
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