5 ülke gezdi Okumaya devam et
  • Gün 6

    En route pour Pedasi!

    15 Mart 2017, Panama ⋅ ☀️ 34 °C

    Ce matin, nous prenons la poudre d'escampette après avoir été pris en photo à Bodhi hostel.
    Nous attendons un minibus sur le bord de la route et grimpons dans le premier qui se dirige vers notre destination. A Penonome, nous sommes éjectés du véhicule. Nous prenons un second bus depuis une station service jusqu'à une ville dont je ne connais pas le nom.
    Nous arrivons à Las Tablas, au nord de Pedasi et arrivons enfin jusqu'à cette dernière ville vers 16h30. Notre ultime destination, Playa Pedao, se trouve à 1h30 de route mais les bus qui la desservent s'arrêtent vers 14h30. Les dames de notre bus nous proposent le taxi pour 15 dollars comme alternative, ce qui nous fait grincer des dents!
    Après avoir rendu visite à quelques hôtels hors de prix ou désertiques, nous nous mettons en tête de faire du stop.
    Quinze minutes plus tard, un canadien retraité, Ed. Kennedy, nous escorte jusqu'à l'entrée de sa maison en construction, qui se trouve à 8km de la plage.
    Nous remettons nos pouces en vedettes, et malgré le peu de passage, un gentil panaméenn s'arrête pour nous emmener jusqu'à notre destination.
    Cependant, le début de la plage est à 2km de l'hostel dans lequel nous souhaitons camper, appelé Eco Venao. Juste au moment où l'on prononce le nom de ce lieu, une fille de notre âge s'arrête avec son camion et nous demande si l'on se rend à Ecole Venao. Elle explique qu'elle repasse dans 5 min et qu'elle peut nous y emmener car c'est son lieu de travail.
    Nous l'attendons donc sagement le long de la route et arrivons comme des princesses dans ce lieu magique. Il s'agit de la jungle à deux pas de la plage. Le silence est de mise, les gens sont très accueillants, et le décors est sublimement authentique.
    Comme nous n'avons presque pas dépensé d'argent de toute la journée, nous nous autorisons le buffet du restaurant de l'hostel et partons nous coucher, repus.
    Okumaya devam et

  • Gün 5

    El Valle jour 2 - La India Dormida

    14 Mart 2017, Panama ⋅ ⛅ 30 °C

    Aujourd'hui, nous décidons de faire le fameux trek jusqu'au sommet de la montagne surnommée "La India Dormida". La mythologie locale raconte l'histoire d'une servante panaméenne qui serait tombée amoureuse d'un conquistador. Son père lui refusant le droit de se marier, celle-ci s'ôtera la vie et sera enterrée dans les hauteurs des collines. Ces dernières auraient alors pris la forme de son visage: on y verrait le front, le nez, le menton...
    Il y a cependant deux façons d'accéder à ce trek: soit par le chemin principal, qui est payant, soit en le contournant et en prenant la randonnée de l'autre côté. Nous avons bien entendu choisi de commencer là où il ne serait pas question d'argent. Nous marchons depuis l'hostel jusqu'au début de ce que l'on pense être notre chemin de randonnée. Un homme que l'on croise nous dit que l'on ne peut pas accéder à la India par ce côté ça il a trop plu. Nous continuons tout de même en se disant que même dans le cas où l'accès nous serait bloqué pour quelque raison que ce soit, nous aurons au moins fait ça. Nous arrivons à un sentier sec, mélange de feuilles, de cailloux, de branches d'arbres, et bien couvert par les arbres. Ça grimpe déjà sec dès le début...et ça continue jusqu'à ce que l'on aperçoive le ciel! Et là, magie de la nature, plusieurs collines s'étendent les unes à côté des autres, surplombant plusieurs villages aux alentours, vue sur les toits rétrécis des maisons. D'un côté, tout est vert, de l'autre, la nature tend vers le jaune de la saison sèche. Nous nous retrouvons à un carrefour: un premier chemin qui part vers la gauche est presque plat mais nous ferait contourner toute la montagne et doublerait notre temps de marche jusqu'au sommet. Le second, tout droit, ressemble plutôt à de l'escalade. J'enclenche la marche vers le chemin le plus haut, le vent souffle mais en moins de 10 minutes nous sommes au sommet!
    Une pluie fine et un vent déterminé mais chaud sont de la partie. Nous nous asseyons et mangeons quelques fruits. Au loin, nous apercevons deux personnes qui semblent âgées et qui s'approchent de nous. Lorsqu'ils atteignent notre emplacement, le couple semble fatigué mais sans plus. Nous apprenons par deux jeunes filles qui les accompagnent (leur petites nieces), qu'ils sont âgés de 80 ans! Nous sommes bouche bée!
    Nous redescendons de l'autre côté et empruntons le chemin "officiel". Le sentier est très humide et plutôt glissant, nous nous retrouvons au beau milieu de la jungle, paysage si différent de ce que l'on a vu à l'aller.
    Nous nous arrêtons près d'une chute d'eau et en profitons pour nous rafraîchir . Le soleil a repointé le bout de son nez! Nous croisons un couple de français qui ont voyagé 6 mois chaque année pour échapper au froid de l'hiver européen.
    De retour à l'hostel, nous prenons une douche, et décidons dans le hamac qui nous porte de notre destination future!
    Okumaya devam et

  • Gün 4

    El Valle jour 1 - chutes d'eau

    13 Mart 2017, Panama ⋅ ☀️ 31 °C

    Ce matin, nous nous réveillons avec un petit déjeuner de roi: bananes, ananas, pain et beurre de cacahuète. Qui dit mieux? Nous nous activons pour nous rendre sur le sentier de la India Dormida. Nous marchons 20 bonne minutes sur une route goudronnée mais plate et observons que tout est merveilleusement vert autour de nous. Nous sommes choqués lorsque nous apercevons l'ampleur de la tâche. La route se sépare en deux. A gauche, elle redescend vers des chutes d'eau. A droite, elle monte telle un échafaudage. On commence à la gravir en l'insultant puis on se regarde...et on choisit les chutes d'eau. Demain, demain la randonnée de la mort. Nous partirons très tôt et nous t'aurons.
    Après le gentil dollar demandé à l'entrée des chutes, nous découvrons un endroit splendide, dépourvu de touristes. Le bruit de l'eau qui coule, qui chute, qui valdingue, est si reposant que nous décidons de nous y arrêter. Wim installe son hamac et je décide d'aller me dorer la pilule. Lorsque je le rejoins dans son hamac, nous chutons à nouveau mais de moins haut et sans public!
    Nous repartons et le gérant d'un hôtel nous propose de nous déposer devant Bodhi: "need a lift?"
    Si c'est si gentiment proposé, pas de souci!
    Nous allons acheter quelques légumes au marché et nous préparons une immense salade.
    Okumaya devam et

  • Gün 3

    Rando sur le chemin de Las tres cruces

    12 Mart 2017, Panama ⋅ ⛅ 31 °C

    Ce matin, Wim me réveille en m'informant de quelque chose d'absolument consternant: "look, the tent is full of bird shit", ce qui veut dire que nous nous sommes faits berner par de nombreux anus d'oiseaux. La veille, prêt du feu déjà, quelqu'un s'était lâché sur mon épaule. C'en est trop, je sors de la tente et je lance un avertissement général. Le premier qui ose recommencer, je...bah non je n'en ferai rien. Ce sont les dures lois du camping. Sous les arbres, on est protégés de la pluie mais pas de tout.
    Il n'est que 7h du matin lorsqu'un homme se dirige vers notre tente et nous lance un "amigos!". Nous sortons nos têtes et notre poulet bien du matin se met à discuter avec nous: nous sommes les bienvenus, nous pouvons rester dormir autant que nous le souhaitons, si la mairie vient nous chasser, nous pouvons dire que nous sommes là de sa part et que la loi ne l'interdit pas. Il nous indique également un lieu où s'abreuver sans frais. Rodrigo file et nous sortons le bout de notre nez sous une température douce et clémente. Notre maison du moment nous permet de sauter sur la plage (encore déserte par le premier bateau de touriste n'est pas encore arrivé) et de nous balader dans un silence uniquement perturbé par le chant des oiseaux.
    Je suis émerveillée par la douceur de ce paysage. En soit, cette plage n'a rien d'extraordinaire mais l'ambiance si paisible qui y règne la rend merveilleuse. Des oiseaux sont là en grand nombre, ils se baladent dans les airs, ils se donnent rendez-vous sur la plage, dans les arbres, dans les rochers, toute espèce confondue. Je les admire de loin, ils sont magnifiques.
    Wim m'appelle pour que je vienne voir son chemin qui mènerait à un cimetière. Je le suis et après que la sueur m'ait envahie de bon matin, la marche verticale s'annonce ineffective: pas de cimetière.
    Nous allons chercher ce fameux lieu où l'eau coule à flot et nous croisons deux voisins. Je demande à l'un d'entre eux où l'on peut trouver de l'eau. Ni une ni deux, celui ci récupère nos bouteilles et disparaît chez lui. Il reviendra avec nos bouteilles remplies d'eaux glacée...Un autre ange gardien !

    Après avoir mutuellement décidé que nous ne resterions pas une nuit de plus, nous refaisons nos sacs et prenons avec nous tous les objets de valeur.

    Nous nous rendons à nouveau jusqu'au chemin de randonnée qui donne sur ce mirador, qui ne serait autre qu'un ancien bunker. Nous empruntons le mauvais chemin qui mène malgré tout jusqu'au sentier et nous retrouvons à enjamber des troncs d'arbres et des déchets. Une voix d'homme nous guide. Une fois sur le sentier, nous nous rendons compte qu'il ne s'agit pas d'une gentille petite balade.
    "Trenta minutas", nous a dit notre guide croisé la veille. Le chemin de Las 3 cruces nous achève, il nous demande plus d'une heure d'effort intense et de pente sans fin. Nous arrivons à moitié ko devant un autel avec de magnifiques fausses fleurs multicolores et des croix. Nous nous endormons chacun sur un banc face à l'autel.
    Et c'est reparti, nous empruntons la dernière partie du chemin qui continue de grimper. Et nous arrivons sur ce fameux bunker qui nous donne en effet une vue imprenable sur l'île mais aussi sur les îles aux alentours. Je redescends avec les jambes tremblantes de fatigue et le visage écarlate mais fière d'avoir grimpé cette montagne qui me décourageait chaque minute.
    Nous récupérons nos sacs, plions la tente, embarquons dans le ferry de 16h et arrivons à Panama city en express 30 minutes plus tard. Un homme nous propose ( à nous et à un local) de le payer 5 dollars et de nous emmener à la gare routière Halbrook pour nous rendre à notre prochaine destination: El Valle. Nous sautons ensuite dans un minibus bondé qui s'arrête toutes les 15 minutes et laisse sortir les passagers....puis en laisse rentrer autant sinon plus. C'est un vrai défilé !

    Nous nous dirigeons vers l'auberge la moins chère de la ville, Bodhi Hostel, et trouvons un compromis avec le gentil réceptionniste allemand. Au lieu de payer 15 dollars chacun en dortoir, nous pouvons déplier notre tente pour 10 dollars tout compris et profiter des sanitaires, de la salle ciné, de la cuisine, des hamacs...et du petit déjeuner!
    Nous sommes ravis de cette nouvelle victoire et nous rendons dans un restaurant très abordable à influences chinoise. Repus, nous nous endormons en rêvant au lendemain!
    Okumaya devam et

  • Gün 2

    Isla de Taboga

    11 Mart 2017, Panama ⋅ ⛅ 32 °C

    Dès le réveil, nous faisons nos sacs afin de se tenir prêt pour le ferry. Il est 8h30 et nous comptons prendre le bateau de 10h30 mais avant cela, nous tenons à faire quelques emplettes car nous savons que sur les îles, tout se paie plus cher. De plus, nous n'avons aucune garantie qu'il y ait un marché ou un endroit où acheter de la nourriture.
    Nous partons en expédition supermarché dans notre si joli quartier où pas un seul touriste ne montrera le bout de son nez. A vrai dire, les gens sont presque étonnés de nous voir.
    Une fois notre supermarché localisé, et les courses "de base" faites, nous retournons à l'hôtel et nous rendons au ferry. 10 dollars l'aller: AÏE. Nous nous rassurons en imaginant un endroit où nous allons pouvoir camper gratuitement.
    Nous sommes samedi, alors les panaméenns et quelques dizaines de touristes étrangers se hatent vers l'île pour se détendre. Les plus fortunés-chanceux y resteront, les autres feront l'aller-retour dans la journée. Des pélicans nous accueillent, ils pêchent en grand nombre juste devant l'embarcadère en plongeant avec fougue dans l'eau. C'est un sacré spectacle,
    Arrivés à l'embarcadère, je me noie sous ma sueur et j'ai envie de mettre mon sac à dos à la poubelle. Nous nous installons dans un café le temps d'un Seven Up glacé et nous regardons la plage que nous avons déjà élue domicile dans nos tête. ..plage bondée: première question, où mettre la tente? Deuxième problématique: que faire de nos sacs à dos si nous voulons nous absenter. Enfin, sommes nous en mesure de camper sans autorisation? Et ultime question qui me trotte dans la tête: notre sécurité (Paranoïa quand tu nous tiens).
    Et là, miracle! Au loin, sur un bout de sable qui relie Taboga à une mini île pleine de dechets, nous apercevons une tente ! Nous nous pressons pour aller voir nos collègues campeurs...jusqu'au moment où l'on se rend compte qu'il ne s'agit que d'une famille qui a installé la tente pour la journée.
    Nous sommes un peu dépités car nos questions n'obtiennent pas de réponse. Nous décidons tout de même de planter notre tente sur ce bout de sable. Nous prenons le temps d'aller nous baigner, jusqu'à ce que...miracle, l'eau monte et atteint nos pied, la tente est presque mouillées! Nous plions bagage lorsque les sauveteur d'Alerte à Taboga viennent nous avertir qu'il est grand temps de prendre notre tente à notre cou.
    Nous suivons les campeurs mauviette à la trace et décidons de ne pas installer notre tente à côté d'eux sauf si nous devenons très intimes dans les prochaines minutes qui suivent mais il n'y a pas de place...
    Nous mangeons un bout sur un banc en bois et Wim part en expédition pour repérer un autre endroit où installer notre nid. Il trouve un endroit parfait, un peu à l'écart de la plage, quelques déchets et des travaux en arrière plan mais aussi...vue sur une plate-forme d'hélicoptère et sur la plage! Je vous fais rêver? Profitez- en!
    Nous partons monter notre superbe tipi de plastique bleu et jaune, wim est déchaîne, il va chercher un banc laissé à l'abandon dans la zone travaux, il fabrique une table avec une planche et deux pierre, il va ramasser du bois pour faire un feu ce soir. Quand à moi, je suis semi-perplexe. Je me demande pourquoi personne n'est venu nous dire de filer, et en même temps je me dis que si ça arrive c'est comme ça. Bon, ce soir, pas de douche. Nous accrochons notre hamac avec des ficelles de fortune trouvées sur d'autres arbres et bien évidemment ça ne rate pas...boum paf patatras, le cul par terre et la honte d'avoir eu un public composé de deux personnes, bien présente. Les deux hommes qui travailllent sur la plage auront pitié de nous et nous prêteront une corde plus solide, au moins pour un bout du hamac!

    Nous allons nous promener et trouvons le début d'un trek dans les hauteurs. Nous croisons un guide qui nous propose de nous y emmener pour 15 dollars. Nous declinons son adorable invitation et rentrons concocter un bon dîner sans lumière. Wim fait un feu parfait, quand à moi, je coupe des légumes et je fais cuire des pâtes dans une eau qui a peine à bouillir avec ce vent (on se croirait dans les 3 petits cochons).
    Fin de notre fatigante journée. La vie sans argent, c'est satisfaisant mais pas toujours facile!
    Okumaya devam et

  • Gün 1

    Casco Viejo

    10 Mart 2017, Panama ⋅ ⛅ 32 °C

    Après notre soirée forte en émotion, nous décidons de profiter de la piscine sur le toit de notre joyeux et élégant immeuble avec vue sur fumée noire et sur travaux. Juste en face de notre hôtel se trouve des stands de nourriture (ou de friture je dirais) et un camion qui vend des fruits et des légumes. En tant que bons mangeurs de verdures, nous sommes attirés par le camion mais les prix nous font sauter au plafond. Nous nous rabattons sur la friture. Je demande à la vendeuse ce que contient cette étrange beignet frit. Elle me répond "nada". Il s'agit donc d'un beignet de rien. Nous tentons l'aventure avec un peu de sucre roux accompagné de deux jus carotte-orange (donc l'ajout de sucre roux ne sera clairement pas nécessaire).
    Repus de rien, nous allons nous baigner.
    Dans notre hôtel, il n'y a bien évidemment pas de cuisine vu que l'établissement est pourvu d'un restaurant. Nous décidons malgré tout de cuisiner tels de vrais campeurs en herbe dans un hôtel. Nous choisissons un recoin derrière la piscine et sortons tout notre attirail: casserole, réchaud, bombonne de gaz, pâtes...et voilà mon déjeuner d'anniversaire.. hum, Hollande, romance? Pas sûr!
    Nous décidons de changer d'air et d'aller nous balader dans un autre quartier: Casco Viejo. Nous nous y rendons en uber pour 2 dollars (enfin quelque chose de bon marché!). Il s'agit du centre historique de Panama city, qui est d'ailleurs classé au patrimoine mondial de l' UNESCO. Nous découvrons un quartier propre, doté de maisons anciennes mais presque neuves, la route est parfaitement bétonnée, pavée, le charme fait effet tout de suite, nous nous sentons à l'aise, et dans un environnement agréable, exactement ce que nous recherchions. Nous nous promenons dans la vieille ville, observons l'architecture des immeubles, l'église, traversons un marché à toutouriste, puis nous décidons d'aller dîner dans un resto à forte propension vegane si possible.
    Nous trouvons un endroit sur l'une des place principale: Dodo Pan café. Il y a une bonne partie du menu qui offre des plats végétaux. Parfait!
    Nous rentrons à l'hôtel et pensons partir sur l'isla de Taboga, juste au sud de Panama City, à environ 1h de ferry. Bonne nuit!
    Okumaya devam et

  • Santa Cruz - Panama City

    9 Mart 2017, Panama ⋅ ☀️ 31 °C

    Après un au revoir difficile avec Anne et Marion, je me dirige vers l'aéroport en bus. A Santa Cruz, ils ne rigolent pas avec le contrôle des sacs. Mon petit sac à dos passe une première fois sous le scanner puis une fois que je suis libre d'aller vers la porte d'embarquement, on me fait signe de me diriger vers une table derrière laquelle se trouve une dame aux doigts magiques qui va retirer unes à unes toutes les affaires qui se situent dans chaque recoin de mon fidèle compagnon de route.
    Le vol durera 4h en tout mais j'arriverai 1h plus tôt que prévu. Ils ont mis l'heure d'arrivée à l'heure de Bolivie (qui a un décalage d'une heure avec le Panama). Je retrouve Wim qui était très en avance et est vraiment étonné de me voir arriver si tôt.
    Nous nous rendons à l'hôtel en bus et je découvre un quartier...étonnamment...glauque (?). Nous profitons un peu de la piscine et sortons nous acheter à manger.
    Le quartier est en travaux, il fait nuit, la signalisation manque...nous découvrons plusieurs hommes à terre, comme morts, et Wim m'explique qu'ils sont drogués. Nous traversons une rue et de loin nous voyons un gros pick up qui nous fonce littéralement dessus! C'est à croire qu'il l'a fait expres. Je hurle. Je me trouve juste devant sa voiture, il me heurte quasiment à l'arrêt donc j'en sors indemne. Wim s'approche de lui, je m'imagine toutes sortes de choses: il va nous braquer avec une arme, il va nous foncer dessus à nouveau, il va nous TUER!! J'appelle Wim, qui me rejoint très choqué et qui est blessé au pieds. Je tremble de partout. Il me dit que le conducteur était plus que drogué, ce qui expliquerait sans doute son envie de meurtre durant 3 secondes!
    Décontenancés mais bien vivants, nous trouvons le lieu qui va nous permettre de nous nourrir en attendant demain matin. Après la banane à 10 centimes d'euros en Bolivie, je reste bouche-bée devant les prix de la petite supérette panaméenne. Tout est à 1 dollar minimum, et je lancerais presque un avis de recherche pour les fruits et légumes.
    Première nuit au Panama, on se calme et on dort!
    Okumaya devam et

  • Gün 2

    Pas si loin du Chili

    25 Şubat 2017, Bolivya ⋅ ☀️ 9 °C

    Le petit déjeuner extrêmement élaboré, du pain...nous a tous requinqué ce matin à 7h!
    Notre guide nous embarque avec 30 minutes de retard, ce que tout le monde apprécie après s'être levé à 6.30...
    Direction frontière chilienne et arrêt devant une autre station de trains désaffectée. Tout le monde se demande pourquoi nous sommes dans un tel lieu. Le seul avantage: sans doute se situer géographiquement, comprendre également que le Chili et la Bolivie sont truffés de merveilles.
    Non loin de là se trouve le mirador du volcan Ollague partagé entre les deux pays voisins.
    Une plante verte surréaliste qu'on appelle yegate pousse comme des champignons. Elle est constituée de petite fleurs vertes qui contiennent de la sève. Notre guide nous explique qu'elle sert de combustible aux trains à vapeur et qu'on l'utilise également pour la cuisine.
    Nous passons devant la laguna chulluncani, bien emmitouflés dans nos couches de vêtements dans le 4x4 et nous admirons la neige et les flamencos à l'aise dans cet environnement blanc et gelé.
    Notre guide s'arrête à la laguna Catchi, magnifique Lagune multicolore entourée de montagnes et de volcans. Nous déjeunons sur ces lieux et reprenons la route jusqu'au désert de pierre qui abrite le fameux "arbre de pierre" dont s'est si largement inspiré Dali dans ses oeuvres. Il y fait si froid que mon corps et mon cerveau hésitent à descendre. Quand j'aperçois l'arbre, je me precipite pour prendre une photo à laquelle j'ajoute une petite dédicace à mon cher frère (adepte de Dali).
    Après avoir fait un footing, très raisonnable à 4500 m d'altitude, pour me réchauffer, je rejoins les autres, essoufflée comme si j'avais couru une heure. Nous roulons encore un bon moment jusqu'à ce que l'on arrive à notre prochaine auberge. Il est très tôt, il ne doit être que 16h, et nous découvrons une chambre glaciale qui abrite 6 lits (un pour chacun de notre groupe).
    Avec Anne, nous sommes prises d'une petite faim: nous demandons donc s'il existe dans ce charmant endroit, une épicerie, un magasin, dans lequel dont pourrions acheter de quoi grignoter. Un homme nous mène vers cette pièce qui se trouve dans l'auberge elle même. Rien que d'y repenser, j'en ai la nausée. Nous entrons dans cette pièce sombre, humide, puante, une odeur vient nous attraper le coeur comme un démon, Anne se retourne vers moi et me lâche un "Oh mon dieu qu'est ce que c'est que cette odeur?". Le vieillard sans dent est debout face à son lit défait, et nous demande ce que l'on souhaite. Au bas de l'étagère se trouve un plat dont l'odeur qui se dégage est ABOMINABLE. Nous comprenons mieux: on nous avait dit qu'une tête de mouton gisait par terre juste à l'extérieur de l'auberge, à la vue de tout le monde. L'homme est en train de faire cuire ce pauvre animal et je le répète une nouvelle fois, jamais au grand jamais je n'ai senti une telle odeur de toute ma vie. Sans doute un mélange du cadavre et d'une pièce non aérée mais je me souviendrai toute ma vie de cette odeur. Nous achetons tout de même quelques gâteaux (industriels) au monsieur sans dents et nous fuyons.
    Nous installons le peu d'affaires que nous avons et nous repartons sous une légère averse juste à côté, contempler la laguna Colorada. Il s'agit d'une Lagune dont les couleurs oscillent entre le rouge, le rose et le jaune. Malheureusement, avec le temps dont nous jouissons, les couleurs ne semblent pas celles des cartes postales. Peu importe, le paysage reste extraordinaire, on dirait une terre volcanique fertile, le sable est très foncé et les plantes sont en abondance! Lorsqu'il se remet à pleuvoir et que tout le monde a juré ce que bon lui semblait, nous repartons pour l'auberge de mes rêves, la plus chaleureuse, la plus luxueuse ... Quelle horreur...! Il doit être 16h30 ou 17h et nous venons de "déguster" un petit (je précise, vu la taille des tasses) Thé et quelques biscuits au goût de Je ne sais trop quoi. On nous annonce qu'à 19h30, le repas sera servi. Il n'y a quasiment pas d'électricité, encore moins de chauffage, et il n'y a rien à faire. Nous jouons aux cartes deux bonnes heures pour nous occuper puis, le repas tant attendu arrive: soupe de légumes, puis spaghetti avec sauce tomate maison. Nous mangeons sans grand enthousiasme puis je crois rêver. ..je retrouve une boulette de viande dans mon assiette. Et tout me monde se rend compte que son assiette contient de la viande. Vertes, Anne et moi allons en cuisine demander d'où viennent ces mystérieuses boulettes de viande. Ce n'est pas de la viande, ce sont des champignons, nous répond on. Bref, on en déduit que l'hygiène est irréprochable et que la grande cuisinière a du utilisé un plat qui avait déjà servi.
    Nous allons tous nous coucher dans ce froid glacial, et nous ne sommes pas sereins. L'atmosphère de cette auberge me fait froid dans me dos. Je dors avec un oeil ouvert. Et à 3h30, le réveil sonne....
    Okumaya devam et

  • Gün 1

    Désert de sel

    24 Şubat 2017, Bolivya ⋅ ⛅ 20 °C

    Pour la premiere fois depuis plus d'une semaine, nous avons eu le plaisir de dormir dans un lit (non, je ne rajouterai pas "vrai" devant) en dortoir et nous sommes plutôt bien reposées. Comme convenu, nous arrivons à l'agence entre 10.30 et 11h, après quelques emplettes au marché d'Uyuni pour notre petit déjeuner , parées de tous nos vêtements chauds. La dame de l'agence nous fait patienter en nous expliquant que l'on attend les 4 touristes avec qui l'on va partager le 4×4. Au bout d'une bonne heure et demi, nous rencontrons enfin ceux avec qui nous allons partager ces 3 jours intenses: volontaires allemandes de 18 ans, Laura et Pia, et un couple atypique hongro-slovaque, Patricia et Sébastien qui parlent russe tous les deux et se sont rencontrés en Estonie deux ans et demi auparavant.
    Dès le début, on sent que l'on n'a pas forcément affaire à des rigolos comme l'étaient nos Jojo, Ludo et Sylvain. Mais après tout, on est surtout là pour découvrir les merveilles du coin, et puis peut être que l'on attend trop dès le début et qu'après ça se débloquera...Notre chauffeur/guide, quant à lui, se présente lorsque l'on arrive à la première étape, c'est à dire un cimetière de trains. Lui non plus n'est pas fou fou mais il nous explique gentiement le programme de la journée et nous laisse à nos trains.
    Ce musée à ciel ouvert/station de trains désaffectée/passage obligatoire du bon toutouriste ne nous emballe pas mais ca nous fait un bon petit terrain de jeux le temps d'une demi heure.

    Notre arrivée dans le désert du Salar est spectaculaire: dans la voiture, le silence règne, et nous sommes tous bouche-bée. Nous roulons dans cette immensité de sel, d'une pureté incroyable. On croirait à un autre monde, tout est blanc, tout est calme. Au début, il y a quelqu'autres 4×4 autour de nous, ainsi qu'un tracteur qui ramasse du sel destiné à la consommation humaine.
    Puis notre chauffeur nous emmène dans un lieu où se trouve un ancien hôtel de sel (transformé en musée suite à des problèmes avec l'eau, du au sel). Dressés devant le musée se trouvent les drapeaux du monde. Il s'agirait d'une initiative de touristes qui auraient planté le drapeau de leur pays...d'autres auraient suivi le mouvement.
    La partie intéressante commence lorsque l'on quitte ce dernier lieu. Nous nous retrouvons seuls au monde tous les 7 au beau milieu du Salar et mère nature nous met des claques. Elle nous dit, à Anne et à moi: "Vous pensiez que c'était fini? Que je n'avais plus rien à offrir de magique, de spectaculaire? Eh bien vous pensiez mal! Que vos yeux, votre corps tout entier, votre esprit, se souviennent de ce sel sans fin car vous êtes incroyablement privilégiées d'être témoins de mon travail. Il vous faudra plus d'une vie pour voir tout ce que j'ai achevé !"

    Notre guide nous aide à mettre en scène des photos qui jouent avec la perspective, puis nous revoilà partis vers d'autres horizons.
    Nous traversons le désert et apercevons toujours au loin nos fidèles montagnes, surplombées de nuages épais et si bas qu'on croirait pouvoir les toucher. Le ciel se reflète sur l'eau qui inonde le sel.
    Ce n'est plus un paysage, cest une poésie, un rêve...on dirait le paradis comme on me l'a décrit quand j'étais petite. Marcher dans les nuages, garants dun silence impeccable...
    Bon, dans la réalité, il s'agit aussi de se geler le cul au beau milieu de nulle part et de se mouiller les pieds sans aucune certitude que tes chaussures sèchent dans les trois jours qui suivent.

    Nous sortons du desert de sel et nous arrêtons dans un endroit peuplé de cactus en tout genre. Poilus, veineux, verts, jaunâtres, en forme de sexe gigantesque, ou comme une main qui fait un doigt d'honneur, il y en a pour tous les goûts.
    Après ce nouvel épisode poétique et cette belle journée remplie de surprises, nous faisons escale pour la nuit dans un hôtel de sel qui se trouve dans un bled. Nous sortons de la voiture sous des trombes d'eau, quel pied! Attention: chambre pour deux avec salle de bain (non) privée (faut pas pousser non plus) avec à nos pieds...du SEL! Et les murs? Faits de sel! Et nos couvertures? Faites de sel!...mais non enfin.

    Fin de la journée, dîner de folie avec notre groupe de comiques, Anne et moi faisons un sketch pour s'auto divertir un peu.
    Je n'ai jamais dormi si prêt du sel, merci journée de sel!
    Okumaya devam et

  • Gün 1

    Bus de nuit jusqu'à Uyuni

    24 Şubat 2017, Bolivya ⋅ ☀️ 32 °C

    Après avoir failli rester enfermée dans les toilettes du bus (sans lumière et dont l'odeur en ravirait plus d'un), je me suis endormie dans mon sac de couchage en rêvant de Bolivie, la tête pleine de souvenirs chiliens.

    Le jour se lève et j'aperçois à travers la fenêtre crasseuse des paysages toujours désertiques avec ces chers volcans au loin.
    Nous franchissons la frontière vers 9h30 et attendons sagement notre petit tampon de sortie de territoire.
    Avec nous, deux chiliens de 19 et 20 ans Martin et David, que nous avions rencontrés dans notre camping paradisiaque de San Pedro. Il sont tous deux étudiants et sont en vacances pour quelques jours. Après San Pedro, ils veulent découvrir le désert du Salar comme nous, avec un tout petit budget.

    Nous sommes juste derrière eux dans la file d'attente pour s'entretenir avec les douaniers chilien (très sympathiques pour des douaniers). Cependant, je constate que quelque chose se déroule anormalement. Je vois la tête du douanier face à Martin se secouer de gauche à droite et le pauvre petit chou se mettre la tête dans les mains. Pour faire court, le passage à la frontière lui est refusé du à un "crime" passé..à savoir petit deal de Marie Jeanne. Le pauvre Martin avait pourtant pris ses précautions avant de partir, il avait été voir la police pour savoir s'il y avait un risque qu'on lui refuse l'entrée sur le territoire bolivien.
    Les deux amis ont donc décidé que David continuerait sa route seul. Le bambin avait la mine bien triste alors Anne et moi avons fait notre possible pour dire un maximum d'imbécibilités pour lui changer les idées.
    Nous remontons dans le bus après avoir profité de la gentillesse des douaniers et nous arrêtons à ce qui semble être le bureau d'immigration. Nous sortons toutes nos affaires du bus pour que les sacs puissent être fouillés par la police bolivienne. Suite à notre joli tampon décoratif bolivien sur notre passeport, nous ouvrons nos sacs à moitié sur une table. S'ensuit une fouille inutile. Les 5kg de cocaïne que j'aurais pu cacher dans mon sac seraient passés comme une lettre à la poste.
    A plusieurs reprises, le chauffeur du bus demandera aux passagers de descendre pour que celui ci puisse passer dans des endroits un peu délicats sur la route (photo à l'appui).
    Avec un peu de retard, nous arrivons à Uyuni en début d'après midi, et c'est un vrai dépaysement! Les boliviens sont tous en vêtement traditionnels, on se croirait dans un film!
    Nous nous mettons tous les 3 (avec notre orphelin) en quête d'un hôtel pas cher (enfin!!). Nous trouvons un lit en dortoir correct avec douche CHAUDE!
    Nous découvrons à Uyuni ce bout d'Asie en plein coeur d'Amérique latine et c'est merveilleux. Au marché, on achète des fruits pour quelques centimes, les rues ne sont pas si propres, ça grouille. Tout ce qu'on aime ! Ça vit!
    Nous réservons ensuite un tour pour 3 jours puis craquons sur des paires de chaussettes chaudes!
    Le soir, nous observons les groupes danser et jouer à l'occasion du carnaval!

    Bolivie, nous t'aimons déjà!
    Okumaya devam et

Bize katılın:

iOS için FindPenguinsAndroid için FindPenguins