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  • Day 8

    En route pour la capitale

    April 1, 2017 in Costa Rica ⋅ ☀️ 29 °C

    A 13h30 en ce début d'après-midi, nous prenons le bus en direction de San José. Nous allons passer deux jours entiers en ville avant que Wim ne retourne dans son cher pays, le 4 au matin. Quant à moi, je rejoindrai une famille moitié costa, moitié ricaine, à une vingtaine de minutes de San José pour les aider dans le déroulement de leurs journées d'école, avec les enfants, entre autres.
    Wim avait réservé une chambre dans un hostel dont les commentaires sur internet en disaient long sur la qualité du service et la sûreté du quartier. Il est vrai que de nuit, le quartier n'est pas très inspirant...mais arriver un samedi soir nous a permis de voir la ville en fête, vivante, des gens peuplant les rues. Nous avons aimé cette ville dès notre arrivée pour son côté populaire, sale et accueillant à la fois.
    Après quelques péripéties pour trouver cet hôtel, nous sommes accueillis avec de grands sourires par les gérants, nous découvrons des personnes serviables et constatons l'inverse de ce que nous avions lu sur les sites et qui nous faisait hésiter à venir. Nous nous écroulons de fatigue après avoir fait un petit tour de quartier!
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  • Day 7

    Dominical ou la vie simple

    March 31, 2017 in Costa Rica ⋅ ⛅ 30 °C

    Chaque journée à Dominical sera rythmée par un lever aux aurores, footing pieds nus sur la plage (jamais je n'ai autant aimé courir) en admirant ce paysage fantastique. Puis, une douche à la bouteille d'eau (nous avons découvert une source d'eau gratuite l'avant-dernier jour, sur le terrain de foot du village), petit déjeuner, sieste, longues ballades où nous avons découvert l'autre bout de la plage, un endroit vraiment désert où nous avons installé notre hamac...ici, il est question de profiter du moment présent, presque de méditer même, et se contenter du peu de confort que l'on a.
    Pour nous occidentaux, habitués à nous gaver d'internet, de vidéos, de news, et j'en passe...la vie à Dominical est dépourvue de tout cela (et encore, le wifi est dans le bar d'à côté si on veut).
    C'est lorsque l'on est privé de certaines choses que l'on se rend compte qu'elles ne nous sont pas dues et surtout à quel point elles nous manquent et elles sont chères à notre petit quotidien! La valeur de l'eau, bien qu'on la connaisse, m'a sauté aux yeux lorsque je ne pouvais pas prendre de douche...
    Ici, le lever et le coucher du soleil sont déterminants. Tout le monde se couche tôt, même les fêtards se couchent à minuit, et tout le monde se lève tôt tout simplement.
    Une vraie belle expérience sans fioriture !
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  • Day 21

    Paradis Veg

    March 30, 2017 in Panama ⋅ ⛅ 15 °C

    Au petit matin, j'ouvre les yeux, m'empresse de tirer le rideau de notre fenêtre et découvre un paradis sur terre. Notre chambre donne sur une plage déserte, et devant la maison se trouvent des palmiers, des arbres fruitiers...nous sommes au paradis! Durant 3 jours et 4 nuits, nous allons vivre au rythme de la grande famille, promener les chiens, courir pieds nus sur la plage, manger de bons petits plats vegans (il faut dire que Chantal cuisine vraiment vraiment bien) et nous dorer la pilule!
    Chantal me contera l'histoire de chacun des chiens qu'elle a recueillis, et je ressentirai toujours cette passion qu'elle a pour ses petits rescapés. Elle les aime tellement, elle les connaît par coeur, et eux la respectent en retour. Chaque matin, j'aimais tant les retrouver et leur faire des caresses.
    Eric, lui aussi leur voue un amour fabuleusement sans faille. Il est passionné par la cause vegane, posé, calme, convainquant et on a toujours du mal à mettre un terme à nos débats 😊.
    Merci pour tout, j'espère de tout coeur vous recroiser avant 10 ans!
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  • Day 5

    Noche sin carpa--> Nuit de m****

    March 29, 2017 in Costa Rica ⋅ ☀️ 30 °C

    Aujourd'hui, nous avons passé une merveilleuse journée, comme depuis que nous sommes arrivés à Dominical. Les nuits sont un peu plus rudes, mais c'est normal, on a les matelas premier prix Décathlon (au passage, merci Décathlon...) et une tente qui ressemble à une cabane qu'une poignée d'enfants de 5 ans aurait construite. A savoir qu'avec Anne, on a dormi dans une tente pour une personne (qui, je pense, est supposée être de petite taille) à deux. Pour camper "luxe", il faut être prêt à porter du matos, il faut y mettre les moyens et il faut surtout en avoir envie. Donc le camping, autant vous dire que je préfère ne plus trop en entendre parler.
    Le camping, c'est sympa quand on a de quoi bien vivre le fait de dormir dans une tente.
    Pour toutes les raisons que je listerai, je crois que ca n'est pas pour moi:
    Quand tu sors de la tente, tu dois te tortiller pour ne pas tout embarquer avec toi. Tu dois mettre ta tête du côté de la seule ouverture pour ne pas mourir de chaud. Et tu dois aimer dormir à côté d'un mur de tissu en pente, qui te tombe dessus quand le fil qui tient la tente est détendu à l'extérieur. Donc oui, certes il y a UN point positif: c'est gratuit et quand tu ne peux pas te permettre de payer un lit de dortoir à 10 dollars la nuit, tu succombes, tu positives, tu te dis "ça va ya pire quand même, je suis dans un endroit paradisiaque, et puis c'est privé une tente, contrairement au dortoir." Mais le lendemain matin, ton dos, ton cou, ton sommeil en ont tous pris un coup. Et ils te disent qu'ils auraient tous préféré le dortoir. Sans parler du fait que ce fameux matin où ton corps tout entier te déteste, tu as une envie excessivement pressante d'aller aux toilettes. Mais il n'y a pas de toilettes! Ne rêve pas, tu CAMPES! Alors, soit tu cours satisfaire ta vessie ou autre dans le restaurant d'à côté en essayant de te faufiler discrètement (mais à 7h du matin tu es très remarquable), soit, sans foi ni loi hop hop tu fais ça sur la plage en espérant que tes voisins seront compréhensifs.
    Cette nuit du 30 mars 2017 donc, j'étais ravie de pouvoir regarder le fameux documentaire sur Amy Winehouse que j'avais telechargé sur ma tablette depuis Netflix (je devrais être sponsorisée avec toutes les marques que je cite). Je file donc dans ma tente, Wim ayant décidé de dormir dans son hamac. Après une bonne heure, je sens une goutte me tomber dessus. Au Panama, nous avons souvent fait l'expérience d'une fine pluie sur la tente qui traverse avec une aisance démentielle le tissu bleu pour venir tremper toutes nos affaires. Tout particulièrement sur les côtés de la tente.
    Mais cette fois, je réalise qu'il ne s'agit pas d'une gentille petite aversounette mais bien d'une bonne grosse pluie des tropiques qui te dit "Im not joking".
    Je me dis: "tiens, c'est étrange que wim n'ait pas encore débarqué dans la tente, il doit dormir sous la pluie". A peine quelques secondes plus tard, toute la Hollande se rue dans la tente, suivie des couvertures mouillées. France-Hollande 0 / Pluie 1. On se regarde...et on se dit mais qu'est ce qu'on va faire. Il est minuit, et ici tout ferme à 21h. Tout le monde dort à poingts fermés. Nous décidons, munis de toutes nos affaires de valeurs, et avant de nous noyer dans la tente, de nous réfugier dans l'hostel à 10 dollars qui est à quelques mètres seulement de notre "maison". J'ai l'impression d'être le petit cochon avec sa maison en paille, je dois fuire pour me protéger.
    Pensez-vous! Comme nous avons été naïfs d'imaginer que l'hébergement serait ouvert à minuit...nous sommes là, dehors, trempés, avec nos affaires. Je regarde Wim et je pense "plus que 5h avant le lever du soleil". Finalement, après négociation, nous nous rendons dans un bar, lui aussi fermé. Mais l'homme de ménage nous invite à dormir dans les hamacs qui se situent sur les côtés du bar/restaurant/hôtel . Sur les petites terrasses donnant sur les chambres vides, nous nous invitons dans ces hamacs faits de fils rigides et nous endormons tant mieux que mal enroulés dans nos couches de vêtements (oui il fait frisquet ici la nuit).
    Morale de l'histoire: même quand tu penses être dans une situation sans solution, il y en a toujours une qui se pointe sans que tu l'attendes. Cette nuit là, c'est mon pote Rodrigo qui nous a sauvés. Merci Roro!
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  • Day 4

    Notre arrivée au Costa Rica

    March 28, 2017 in Costa Rica ⋅ ☀️ 30 °C

    Ce matin, c'est le jour du départ. Nous allons quitter notre famille sans frontière speciste, dans laquelle nous nous sommes sentis tant accueillis et en phase, pour passer la frontière terrestre du Costa Rica. Eric nous emmène en voiture jusqu'à la "grande" ville la plus proche, David, pour que nous prenions le bus pour San José, la capitale. Nous nous arrêterons avant le terminus pour profiter quelques jours de la plage paradisiaque de Dominical, située sur la côte Pacifique.
    Notre chauffeur de bus n'est pas très commode, il sent la corruption. On se rend compte, avec d'autres touristes, qu'il se met quelques jolis billets dans la poche. En effet, il est venu nous voir pour nous réclamer nos billets de bus. Nous les lui avons donnés mais de manière surprenante, nous ne les avons jamais récupérés, ni même un duplicata...monsieur le conducteur, vous êtes bien malin, vous supprimez quelques billets puis allez boire quelques bières bien fraîches avec nos économies! Il faut dire que dans ce pays, il fait trop chaud! On a soif!
    Arrivés à Dominical, nous découvrons un endroit paisible, très calme, peuplé de gringos certes, mais absolument pas dépourvu de charme. La plage est surprenante. Immense, elle est entourée de palmiers et de verdure. Les vagues sont bien présentes et les surfeurs sont au rendez-vous. Nous décidons de camper sur le bord de la plage, là où d'autres tentes se sont installées avant nous. Seul "petit" ic: il n'y a ni toilettes, ni douche. Nous passerons les prochains jours à nous laver dans les toilettes des bars. Ne pas se laver durant 3 jours n'est pas un réel problème en soit, mais avec plus de 35 degrés et une eau de mer bien salée, ça devient indispensable chaque jour.
    Ici, tout est clairement plus cher, et d'autant plus dans un endroit touristique comme Dominical. La supérette la plus proche de la plage est plus chère que le Monoprix de Terne. Le premier soir, nous décidons de faire avec les emplettes que nous avions rapportées et nous contemplons le coucher du soleil.
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  • Chantal, Eric y los perros.

    March 24, 2017 in Panama ⋅ ⛅ 26 °C

    Si je vous disais que sur cette planète, plus exactement en Amérique centrale, au Panama, encore plus précisément sur un petit bout isolé de l'immense plage de 12 km de Las Lajas, située sur la côte pacifique...à savoir dans ce joli coin de paradis, se trouvent 13 personnes merveilleuses. Celles- ci cohabitent avec Amour, non sans effort, elles adoptent des valeurs essentielles telles que le respect, le respect de l'espace de l'autre, une forme de discipline, des règles bien établies afin que chacun trouve sa place au sein de cette communauté si spéciale.
    En cette belle journée du 24 mars, après avoir été à Boquete (dans les montagnes du Panama) puis à Bocas del Toro (magnifiques îles mais temps pluvieux), nous avons pris la décision d'aller rencontrer nos amis francophones du Québec qui nous ont gracieusement invités chez eux.
    Depuis Bocas del Toro, il y a environ 7 à 10h de trajet en bus. Vers 20h, nous descendons de notre dernier bus (après 4 ou 5 véhicules empreintés) et nous mettons en route vers la maison de Chantal et Eric. Chantal m'a donné toutes les indications nécessaires, et avec l'aide de mon téléphone, nous nous rapprochons de chez eux. Cependant, impossible de voir la couleur de la porte...ou du toit dans la nuit noire. Wim crie "hellooooo" et nous entendons des chiens aboyer. Nous savons que nous sommes au bon endroit! Eric vient nous ouvrir et nous faisons connaissance autour d'un dîner vegan concocté avec Amour par Chantal.
    Notre chambre est parfaite, nous sommes bouche bée devant un tel accueil et avons hâte que le soleil se lève pour voir le paysage!
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  • Day 10

    Salto Bromejo

    March 19, 2017 in Panama ⋅ ⛅ 29 °C

    Ce matin, nous partons pour un trek jusqu'à des chutes d'eau apparemment magnifiques. Une partie du chemin se fait sur la route et une autre sur un sentier de randonnée.
    Partout, la nature envahit les lieux, même au bord de la route, elle foisonne, elle ne cesse d'être verte. Les maisons sont très simples pour la plupart, Santa Fé n'est pas un lieu très touristique. Les gens sont modestes mais semblent heureux dans leur coin de paradis.
    Nous croisons des familles entières dont les femmes sont vêtues d'un vêtement traditionnel. Il s'agit d'une robe qui est déclinée en plusieurs couleurs unies très vives. Ainsi, sur la route au loin nous apercevons des robes vertes fluo, bleu, rouge, orange, se mariant parfaitement avec les couleurs du paysage! Au début de notre marche, le temps est mitigé: un peu de pluie, un peu de soleil, un vent rafraîchissant. Puis le soleil sort de sa cachette et nous tape dessus.
    Nous savons que la rivière doit rester sans cesse à notre gauche, et qu'à un moment donné, nous devons traverser un pont. Nous allons trop loin et dépassons le chemin que nous aurions du empreinter. Nous demandons notre route et deux locaux nous indiquent un endroit où coule la rivière et nous disent de la traverser mais sans grande conviction. Nous tentons l'expérience mais nous retrouvons avec de l'eau jusqu'au bassin, sans compter le courant qui est bien trop fort pour prendre le risque d'aller de l'autre côté. Nous rebroussons chemin.
    Une fois le sentier de randonnée localisé, nous traversons des chemin boueux, caillouteux, nous escaladons, et dans le même temps je ramasse plusieurs oranges, ça me divertit! Les orangers peuplent la jungle et les bords de route, c'est impressionnant! Après de la côte, de la côte et encore de la côte, nous arrivons au beau milieu d'une sorte de plaine, on se croirait un peu dans le Seigneur des Anneaux, avec de gros rochers et une herbe très très verte (eh oui encore!).
    Puis, le chemin se rétrécit et devient plus humide, les chutes d'eau sont audibles et nous découvrons un paradis au beau milieu de la jungle. C'est magnifique et bien mérité (bordel).
    Je suis exténuée, ramollie, mes jambes ne tiennent mon torse et ma tête que parce qu'elles y sont rattachées. Petite baignade pour Wim, petite sieste en étoile de mer pour moi. Nous croisons Sol, la volontaire de l'hostel qui est en bonne compagnie. Puis nous nous retrouvons seuls au monde.
    Au retour, mon cerveau est fatigué de dire à mes jambes où se placer. Je derape dans la boue et je refais une santé à mes pauvres baskets cambodgiennes. Je tombe, de dérape, j'en fais des belles et je pense à Anne qui m'aurait sans doute accompagnée dans mon instabilité. Mon acolyte me manque parfois!
    Nous découvrons une église sans porte ni fenêtre, comme un bâtiment en ruine avec 2 bancs à l'intérieur et un tableau qui indique les horaires des services du prêtre.
    Nous ne sommes pas au bout de nos surprises, une fois sur la route, il nous reste encore une heure de marche (après une heure et demi sur le sentier) et le soleil est vraiment au maximum de sa forme. La route est extrêmement vallonnée et arrive un moment (une pente aussi droite qu'une échelle) où nous regardons les voitures qui passent. Sans brandir nos pouces, nous espérons que quelqu'un ait pitié de nous. Une dame s'arrête et nous offre son air conditionné et ses sièges auto. Elle nous remercie d'être venus à Santa Fé et nous dit que nous sommes plus que les bienvenus, qu'elle nous souhaite tout le meilleur. Merci madame!
    Le paysage me fait oublier toute ma fatigue, je suis heureuse d'être là, j'y resterais presque plus longtemps, c'est si beau, si calme. Nous arrivons à l'hostel et restons tranquilles tout l'après midi.
    Demain, nous partons déjà pour Boquete.
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  • Day 9

    Voyage jusqu'à Santa Fé

    March 18, 2017 in Panama ⋅ ☀️ 31 °C

    Nous partons de notre petit paradis au coeur de la jungle en espérant retrouver un autre havre de paix. Nous sommes gentiment emmenés à Potosi par deux jeunes de l'hostel dont une colombienne qui vit à Playa Venao. Nous n'avons qu'une seule chose en tête: manger! Bien que nous n'ayons manqué de rien, nous avons tout de même eu le sentiment d'être rationnés, ce qui fut une expérience très intéressante pour nous, européens, habitués à avoir tout tout de suite sans jamais aucun sentiment de frustration. Arrivés à Pedasi, nos ventres crient famine et nous nous dirigeons comme des somnambules vers le supermarché de la ville. Nous nous installons devant après nos achats et déjeunons par terre, à l'ombre.
    Une fois notre repas terminé, nous apercevons un bus dans la même rue. Wim court demander s'il se dirige vers Santiago. Après un hochement de tête, ni une ni deux, nous ramassonsnos sacs et sautons dans le bus. Il faut savoir que les bus au Panama sont tree fréquents mais font de multiples arrêts pour satisfaire chaque passager. En conséquence, il faut se dépêcher: monter vite, descendre vite, payer vite. Mais cela ne nous change pas de l'Asie. J'ai d'ailleurs tout de suite été surprise de la facilité des transports publics ici. Arrivés à une gare routière, à peine 5 min plus tard nous sommes déjà installés dans un bus et nous trouvons toutes les destinations possibles et cela pour un prix très raisonnable.
    Le voyage en bus durera un peu plus de 5h et nous prendrons 5 bus au total pour environ 10dollars.
    Une fois dans les montagnes, malgré une légère nausée, le paysage est époustouflant. Tout est vert, vert et encore vert. La nature est authentique, vierges, personne ne l'embête!
    Nous décidons de ne pas camper car l'hostel qui nous offrirait son jardin est loin de la gare routière. Nous nous rendons à l'hostel Quia, 12 dollars la nuit dans notre premier dortoir. Mais le charme de cette endroit opère immédiatement. Le jardin est magnifique, orné de plantes et d'arbres en tout genre, et envahi d'une herbe parfaitement verte.
    Nous sommes heureux de poser nos sacs dans un endroit très propre et surtout de dormir dans un vrai lit.
    Nous faisons la rencontre d'une hollandaise (encore une!) de 21 ans qui voyage 2 mois toute seule. Elle a étudié à l'université de Santiago au Chili durant 6 mois donc elle parle couramment espagnol. Je suis toujours fascinée de voir cet entrain et cette absence d'appréhension chez toutes ces jeunes filles qui voyagent seules.
    Nous cuisinons et nous endormons sans plus tarder à 21h30!!
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  • Day 8

    Journée de rien

    March 17, 2017 in Panama ⋅ ⛅ 27 °C

    Ce matin et hier matin, notre réveil est rythmé par le cri des singes. Aujourd'hui, notre seule mission est de trouver de quoi se mettre sous la dent. Après avoir observé les singes à nouveau, nous partons vers 7h pour un petit footing matinal jusqu'au Mini Market qui coûte la peau des fesses.
    Une bonne vingtaine de minutes plus tard, nous revenons en nage avec un paquet de tortilla à 4dollars (ils ne vendaient pas de pain). J'aurais habituellement fait cette course de 20minutes les doigts dans le nez mais la région est relativement vallonnée ce qui donne du fil à retordre à nos petites fesses.
    Puis notre journée a consisté à ne rien faire.
    A côté de moi, dans le hamac voisin, Mia, la fille d'une colombienne en vacances, vient poser ses petites pommes nues apres avoir fait comprendre à maman, que la couche, c'est pas possible et que comme les singes, on est vachement mieux cul nu. Très Indépendante, mademoiselle boit son biberon à ma droite sans broncher et j'en profite pour capturer quelques images de ses petites mains et pieds caramels et potelés à souhait.
    Ce soir, nous sortons à Selena, un autre hostel au pied de la plage Venao qui organise des fêtes tout comme El Sitio (qui n'est pas un hostel mais juste un bar et restaurant branchouillé). Nous marchons sur le sable solide une bonne demi heure pour rejoindre le lieu prisé du soir après avoir fait un premier stop à La Barca, bar en forme de bateau qui appartient à notre hostel. Soirée sympa en compagnie des hollandaises, mais à force de me coucher avec les poules, je finis par faire un KO et je rentre me coucher dans notre tente préférée!...
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  • Day 7

    Eco Venao et ses singes chanteurs

    March 16, 2017 in Panama ⋅ ⛅ 26 °C

    Après une très bonne nuit dans la tente, notre réveil sort clairement de l'ordinaire. Au loin, mais pas si loin, j'entends, corps et esprit encore plongés dans un semi-sommeil, des cris. Ils ressemblent à la fois à une chorale, comme si les animaux qui emettaient ces sons se mettaient tous d'accord pour chanter en même temps, mais aussi à une alarme (pour le côté plutôt secouant). Je savais que ce coin là était rempli de singes mais je ne pensais pas avoir la chance de les observer d'aussi près. Juste autour de la cabane de la cuisine, les arbres portent une petite dizaine de singes à bout de branches, dont plus d'une craquent sous le poids de nos cousins.
    Je suis émerveillée de les voir se balader, se balancer, et chanter dans les hauteurs juste au dessus de ma tête. C'est une belle preuve qu'hommes et animaux sauvages peuvent cohabiter sans se faire de mal. Les singes chanteurs ne perturbent jamais la tranquillité des habitants de Venao, ils sont plutôt une curiosité, ou une habitude. Bon, certes, j'ai parfois été à deux doigts de me prendre un bout de branche sur le crâne mais c'est difficile de calculer la stabilité d'un bout de bois proportionnellement au poids de son propre corps. Essayez, vous verrez bien!
    Après cette première découverte amusante, je me dirige vers la plage pour rejoindre Wim qui se dore déjà la pilule. Je vais sans doute sembler agaçante, mais jusqu'à présent, les plages d'Amérique Latine ne m'ont pas éblouie comparées à celles que j'ai pu voir en Asie. J'ai vu de belles plages brésiliennes à Ilha Bela et plus au nord, mais souvent bondées, de même pour les plages du Chili, qu'il s'agisse de Vina del Mar ou encore de La Serena...Mais là, je dois reconnaître que ma bouche à fait "bée". Arriver sur cette plage, c'est comme débarquer dans un petit paradis (chaud très chaud certes), si reposant et si beau à la fois que ça nous donnerait envie de dormir les yeux ouverts. Les vagues sont de la partie pour le plus grand bonheur des surfeurs, des compétitions sont d'ailleurs souvent organisées mais cela n'enlève rien au calme délectable de cet endroit.
    Je fais également la rencontre de Summer, volontaire américaine qui voyage depuis plus d'un an et passe de missions de volontariat en jobs en tout genre. Cette adorable passionnée de voyages s'ennuie un peu à Playa Venao car en effet on y a vite fait le tour! Pour ma part, je trouverais toujours quelque chose à faire comme m'étaler de tout mon long sur la plage, surfer (car elle surfe), me balader en plein cagnard, poser mes fesses dans un hamac, regarder un film, manger, écrire, dormir, parler aux gens (et travailler quelques heures par jour à la réception )...!
    Ici, ce qui est surprenant, c'est que pour se fournir en nourriture il faut soit faire 3h de route A/R jusqu'au supermarché de Pedasi, soit attendre le camion de fruits et légumes qui vient tous les lundis et jeudis, soit débourser 4 fois plus à la supérette du coin (sans blague, un paquet de riz de 250g pour 5dollars).
    En rentrant de la plage, deux hollandaises que nous avions rencontrées la veille nous apprennent que le food truck (qui vend fruits et légumes) est déjà passé deux fois et devrait repasser entre 18h30 et 19h30 avec sûrement "un peu de retard" comme on leur aurait dit...
    Jusqu'à 21h nous avons attendu, espéré, rêvé, fantasmé ces fruits et légumes, jusqu'à ne plus y croire puis reprendre confiance en la vie, la reperdre...le bruit du camion s'approchant de nos hamacs nous a fait saliver. J'ai rêvé de salade, de champignons, de n'importe quel ingrédient végétal de couleur à me mettre sous la dent.
    Pour 6 dollars, nous avons eu fruits et légumes pour toute une famille. Satisfaits, nous sommes allés nous coucher avec les poules.
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