Alice Devert

L'arrivée dans la ville est fantastique, le bus longe le fjord au milieu des gens qui se baignent et des bateaux qui rentrent au port. Je vais changer mes couronnes suédoises en arrivant et je pars vers l'hostel. Il fallait bien qu'il y ait un point négatif. Le quartier est vraiment glauque, des gens se piquent allongés sur le trottoir, le dortoir est hyper vétuste, les draps et le matelas horrible, une seule prise dans la chambre, pas d'interrupteur , pas de casier, une douche avec toutes les maladies du monde dedans.... Mais je suis à Oslo. Alors tout va bien. Je vais vers le Oslo street food, un hangar avec plein de stands ultra recommandé par les guides, pour manger un donburi. Je m'assois à côté d'un gars au fort accent français, ça loupe pas : il est parisien. Je passe donc la soirée avec Maxence, à Oslo depuis 2 semaines et tout excité de me faire découvrir le quartier. On se ballade dans les rues avec le soleil qui ne faiblit pas et je découvre toute la géniale contradiction de cette ville. Oslo n'est pas si grande, pas du tout même, mais les quartiers sont tellement différents qu'on a l'impression de changer de ville à chaque fois. La lumière commence à peine à faiblir vers 22h mais il est actuellement 23h et j'y vois comme en plein jour. C'est fascinant et très perturbant. Je passe la soirée avec Maxence et ça fait du bien d'entretenir une longue conversation avec quelqu'un sans avoir à se concentrer sur la langue. En rentrant dans le dortoir, je reconnais Veronica, une allemande que j'avais rencontrée à Goteborg. Incroyable de la retrouver dans un hostel aussi grand que celui-ci. Une française est dans le lit superposé du bas, elle ne m'a pas calculée quand je suis arrivée et s'excuse avant de me dire que je vais adorer Oslo. Finalement, elle avait du bon cette journée éreintante.Lue lisää