Turkey Flughafen Gaziantep Oğuzeli

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Travelers at this place
  • Day 15

    LiveMusik nebenan vom Campingplatz 🤣😳

    August 3, 2024 in Turkey ⋅ ☀️ 30 °C

    Wir waren erschöpft von der Hitze und auch von den Eindrücken in Antakya.

    Also beschlossen wir mal wieder zu duschen und nichts zu machen.

    Ab zu nem klasse Campingplatz am See in Gaziantep.

    Nebenan ist ein Aquapark der LiveMusik hat. Keine Ahnung wie lange und ob das morgen auch noch so geht 😅

    Keine Ahnung ob man die Musik im Video hört. Es ist 22:35.. Kinder hat es auch bei unseren Nachbarn, die sind aber noch wach.
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  • Day 18

    Handwerk und Pistazien

    August 1, 2024 in Turkey ⋅ ☀️ 35 °C

    Wir hatten Glück und wurden nicht erneut von der Polizei behelligt. Andererseits gibt es wahrscheinlich auch keinen Tatbestand, denn Wildcampen ist in der Türkei nicht verboten.
    Wir hatten eine ruhige, leicht windige Nacht, mit einem schönen Blick über Gaziantep am Morgen.
    Nach einer kurzen Fahrt in die Altstadt haben wir uns beim Parkplatz abzocken lassen, ich habe zwar nachverhandelt, aber wohl mehr schlecht als recht. Vielleicht sollten wir Türkisch lernen?
    Im ersten alten Innenhof gab es gleich ein buntes Programm für uns: Wir tranken einen zweifarbigen Kaffee Osmanli Dibek Kahvesi, erwarben eine Holzhaarbürste von einem Handwerker und trafen eine Mosaikkünstlerin deren Tochter in Halle studiert hat. Sie war total begeistert von Halle und wir von ihrer Kunst. Danach schlenderten wir über den Kupferbasar, dort gab es vor allem in den versteckten dunklen Gassen interessante Werkstätten zu sehen. Kupferwaren erstanden wir nicht, dafür aber eine kleine Portion Salep, die verbotene Eiszutat.

    Bei Gaziantep handelt es sich um eine Pistazienstadt. Wir kosteten Pistazienbaklava, Pistazienkaffee und frittierte Bällchen mit Eis und natürlich Pistazien. Wie erwartet schmeckte alles hervorragend und wir kauften ein paar frische Pistazien. Um das kulinarische Angebot abzurunden kosteten wir das Lakritzgetränk Meyan şerbeti von einem Verkäufer mit Behälter auf dem Rücken. Es war zwar günstig und erfrischend, aber trotzdem nicht so ganz mein Fall.
    Einem Plastik sammelnden Jungen gaben wir ein kleines Mittagessen für 1,40 € aus. Und auf dem Rückweg zum Auto erstanden wir ein Messer aus einer kleinen Werkstatt für 4,20 €. Im Vergleich zum Parken, das 2,20 € gekostet hat, war das fast schon verboten günstig.

    Auf der Fahrt aus der Stadt heraus sahen wir die ersten Pistazienbaumplantagen und verkosten unsere frischen Pistazien. Diese haben über der festen Schale die wir bereits kennen noch eine weiche Schale. Die äußere Schale ist rot-grünlich und riecht ganz fantastisch nach Nadelwald. Gibt es das zufällig als Parfum? :-D
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  • Day 38

    Gaziantep

    May 2, 2024 in Turkey ⋅ ⛅ 23 °C

    Nach ein paar sehr geruhsamen Tagen am Mittelmeer, bzw. an einer Lagune im Yumurtalik Nationalpark mit sehr vielen schnatternden Flamingos ist mal wieder Zeit für ein bisschen Kultur! Mit einer wilden Fahrt am Strand, vorbei an Minidünen, verabschiedeten wir uns schließlich vom Meer und fuhren nach Gaziantep. Auf einen Parkplatz, mitten in der 2 Mio. Stadt, sehr unschön, aber einigermaßen ruhig und sehr zentral.

    Die kulinarischen Spezialitäten der Stadt mussten wir natürlich probieren. Das sind Leberspieße und Baclava. Das Fleisch wird mit dem typischen dünnen Fladenbrot serviert. Dieses füllt man dann mit dem Fleisch und verschiedenen rohen Zutaten wie Petersilie, Zwiebeln, Blaukraut, scharfer Soße und isst es mit den Fingern.

    Und danach gabs natürlich Baklava, so ne Art Blätterteig gefüllt mit Pistazien in verschiedenen Formen. Gaziantep gilt als die Baklava-Hauptstadt der Türkei.
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  • Day 121

    Zeugma Museum

    April 9, 2024 in Turkey ⋅ ☁️ 13 °C

    Der erste richtige Regentag unserer Reise! Ab ins Museum!
    In Gaziantep besuchen wir mit Massen an anderen Besuchern (um das Zuckerfest herum scheinen hier Ferien zu sein) das Mosaikmuseum mit Bodenmosaiken und Wandfresken aus der Stadt Zeugma, die im Stausee des Euphrat verschwunden ist. Jedenfalls mit den Kunstschätzen, die nicht nach Berlin gelangt sind…Read more

  • Day 346

    Dépaysement dans l’est, Gaziantep

    February 23, 2024 in Turkey ⋅ ☁️ 13 °C

    À mesure que nous avançons en direction de la Syrie, un dépaysement s’installe. Voilà presque deux mois que la Turquie nous a ouvert ses portes ; nos yeux se sont habitués à ses formes, nos oreilles à ses sons. L’adaptation a fait son chemin. Aujourd’hui, un sentiment que nous connaissons parcourt nos corps, le frisson de la découverte d’un nouveau territoire, la petite étincelle du passage de frontière ; alors que nous demeurons pourtant toujours dans ce même pays.

    Le paysage se modifie au fil des kilomètres avalés. Il se fait plus aride, presque désertique. À certains endroits, nous ne croisons plus personne. Nos seules deux âmes voyageuses parcourent ces grandes plaines vallonnées sous le soleil perçant. De temps à autre, une mosquée et son minaret se frayent un chemin et font leur apparition derrière une colline. Les axes routiers semblent neufs, ainsi que les quelques tunnels. Nous dépassons une frêle voiture plutôt ancienne surchargée de bagages à l’arrêt sur le bas-côté ; une famille de quatre membres, la peau très hâlée, se tenant près du moteur. Les posts militaires se font également de plus en plus nombreux.

    La route nous amène à traverser une ville au décor chaotique. Immeubles encore debout arborant d’impressionnantes failles, comme poignardés en plein cœur, passant·e·s évoluant dans les gravats pour rejoindre leur domicile, route atrophiée dont la moitié s’est effondrée. Le tremblement de terre du 6 février 2023 a laissé des séquelles profondes sur ce territoire désolé. De magnitude 7,8, ce séisme destructeur a frappé le sud-est de la Turquie & le nord de la Syrie ; suivi de quelques minutes par une réplique de magnitude 6,7.

    Résultante de ces quelques jours en altitude et des températures négatives, le chauffage a servi plus que de raison... Il est donc urgent de se mettre en quête de gaz ! Notre fidèle application se trouve bien muette tout à coup. Plus nous cheminons vers l’est, plus les spots et commodités se font rare sur la carte interactive. Nous partons donc faire du porte à porte, espérant dénicher la perle rare ! Nous descendons, bouteille et traducteur à la main, et repartons toujours avec une nouvelle adresse sur le GPS ! Nous effectuons ainsi le tour de la ville ; une adresse menant à une autre, puis une autre, puis encore une autre... Après d’innombrables intermédiaires, nous atterrissons devant le portail sécurisé d’une société. Les gardiens nous saluent l’air amusé. Adorables, ils remplissent notre bouteille et refusent que nous payions Notre bouteille alourdie par ce propane si gentiment offert, nous les laissons jeter un coup d’œil curieux à l’intérieur de notre maison roulante qu’ils semblent beaucoup apprécier !🔥

    Première nuit dans l’est, nuit luxueuse sur une aire de camping-car à quelques kilomètres de Gaziantep. Au programme : lessive & douche chaude ! L’occasion aussi d’y faire la rencontre d’une famille suisse : Sylvain, Roxane et leurs deux petites filles. Nous sommes également soulagé·e·s de voir que d’autres voyageureuses européennes s’aventurent dans ces contrées plus reculées.

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    💥GAZIANTEP💥

    Le lendemain, nous partons explorer Gaziantep !

    Autrefois Antep, la ville gagne le suffixe « gazi » (« la victorieuse ») en 1921 suite à sa victoire lors de la bataille de l'indépendance contre les envahisseureuses français·e·s et britanniques installé·e·s à l'issue de la chute de l'empire ottoman et du partage des territoires après la première guerre mondiale.

    Sa population est majoritairement composée de turcs, d’arabes et de k*rdes. Ces derniers représentent une minorité très présente dans l'est de la Turquie. Peuple divisé à la suite de la fin de l'empire ottoman, il se trouve depuis ballotté entre quatre nouveaux états nation ; que sont l’Irak, l’Iran, la Syrie et la Turquie. Instaurant une politique d’assimilation culturelle et linguistique, la Turquie indépendante s’est fondée sur des bases niant la présence d'une importante minorité k*rde ; engendrant une discrimination plutôt assumée par le président précédent et actuel. Les droits de cette nation sans état sont, il semblerait, différents de ceux des turcs. Certain·e·s rêvent toujours d’un k*rdistan, territoire mythique sans frontières reconnues à l’heure actuelle, promesse non tenue par les occidentaux·ales à l’issue de la première guerre mondiale et de la répartition des terres.

    👉MUSÉE DE ZEUGMA

    Notre visite débute par le plus grand musée de mosaïques au monde, le musée de Zeugma. Cité antique au bord de l'Euphrate, Zeugma possédait une position stratégique sur la route de la soie. Ses somptueux vestiges nous étant parvenus jusqu’à l’époque moderne, ils furent menacés de disparition en 1995. Les heures de la ville sont alors comptées, la construction d'un barrage sur le fleuve devenant imminente et allant provoquer l'engloutissement de Zeugma. Des fouille archéologiques d'urgence menées par une équipe franco-turque furent conduites et le sauvetage de dizaines de mosaïques et peintures murales d'exception provenant des villas eut lieu. Malheureusement, des pillards ont été plus rapides et ont réussi à voler certaines parties des fresques, empêchant parfois l'identification de scènes dépeintes.

    Au sein du musée, nous déambulons parmi de monumentales mosaïques géométriques non figuratives et d’autres mettant en scène des personnages de la mythologie. Une pièce obscure recluse attire notre attention. Cet écrin de noirceur garde la gitane de Zeugma, devenue symbole de la ville de Gaziantep. À l’instar de la Joconde (c’est d’ailleurs plutôt l’inverse !), son regard énigmatique se pose et nous suit où que nous soyons ; preuve que les artistes du 2 et 3è siècle maîtrisaient déjà cette technique ! 👀

    On repart ébahi·e·s de cette visite et retournons dans la cohue poussiéreuse de la ville à l’heure de la sortie des écoles. Les papas entassent leur progéniture sur leurs scooters et les mamans tiennent par la main leurs enfants, traversant en courant les rues sans passage piétons.

    👉BAZAR AUX FORGERONS

    Comment s’imprégner d’une ville turque sans se plonger à corps perdu dans les méandres de son bazar ?

    Celui de Gaziantep a la particularité de proposer une zone de marché des forgerons. Nos pieds foulent les trottoirs encombrés au son des tic tic tic des marteaux sur les objets en cours de façonnage. Un homme au doux sourire travaille juste devant son échoppe, prenant le soleil. Je lui demande la permission de le photographier. Il accepte, me lançant fièrement un « Ahmet actor » en riant et se pointant du doigt ! 😂

    Sous le bazar couvert, odeurs de cuir, d’encens, d’épices et de viande grillée s’entremêlent. Les étals recèlent de légumes séchés au soleil suspendus sous la forme de grands colliers, d’olives rutilantes, de pistaches en vrac, d’impeccables baklavas rangés en lignes parfaites... Gaziantep est une ville réputée pour sa gastronomie, notamment pour ses cultures de pistache et son type de baklava qui est une variété protégée par l’Union européenne ! Elle a également reçu le label de « ville créative » en termes de gastronomie par L'UNESCO.

    👉MONUMENTS EN COURS DE RESTAURATION...

    Notre visite n’a malheureusement pas pu se poursuivre avec la découverte des monuments que j’avais repérés sur quelques blogs, car ils sont tous actuellement en restauration, gravement endommagés par le séisme. Lorsque nous passons devant l’endroit où un minaret ou encore des bains antiques se tenaient, des gravats prennent place et des barrières entourent les lieux obstruant passage et vue à l’aide de bâches arborant des photos du monument à l’époque où il se tenait debout.

    Nous parvenons tout de même à admirer plusieurs anciens caravansérails. À ciel ouvert, sous une tente en tissu, on peut maintenant s'asseoir sur des coussins et boire le çay ; à l’instar des marchand·e·s sur la route de la soie. Près de l’un d’eux, nous faisons la rencontre d’un commerçant syrien, ayant fuit son pays en raison de la guerre. Il s’avère que, comme Paul, il est ingénieur en informatique et professeur d’un langage de programmation de formation, maintenant vendeur de bijoux, ici en Turquie.

    Dans les rues de Gaziantep, les regards portés sur nous changent. Ils se font plus curieux. Nous prenons conscience, à mesure que nous sentons l’insistance de ceux-ci, que nous sommes bel et bien les seul•e•s occidentaux•ale des quartiers que nous traversons ; attisant donc naturellement la curiosité des passant·e·s. Nous évoluons également au sein d’un univers d’hommes, les femmes se faisant plus rares dans l’espace public.

    👉EXPÉRIENCES CULINAIRES

    Nos papilles se souviendront, elles aussi, de Gaziantep ! 😋

    Nous y avons découvert le katmer, un dessert sucré ; une sorte de mille-feuilles fourré au fromage et à la pistache servi sur un plateau en bois à partager et à déguster avec un verre de lait. Les mezze à base de pois chiche épicés, boulgour parfumé, yaourt crémeux, olives, pommes, aubergines grillés & pains pitas nous ont aussi enchanté·e·s ! Un plat a retenu notre attention : les dolma. Il s’agit de légumes séchés (aubergines ou poivrons) farcis au riz pilaf, un délice. Le tout accompagné d’une boisson à la fraîcheur et la douceur inégalable, le reyhan sherbet ! 🤤

    Nous repartons, ravi·e·s de nos deux jours passés à Gaziantep, au son tonitruant des bus publicitaires des différents partis politiques en campagne pour les municipales ; musique patriotique, épique, presque guerrière parfois. Au-dessus de nos têtes, flotte un immense drapeau à l’effigie d'Attaturk. Des fanions multicolores aux sigles des partis décorent le périphérique.

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    ⚠️Quelques mètres après avoir repris la route vers notre prochaine destination, avant de quitter la ville, nous sommes témoins d’une scène surréaliste. L’effondrement d'un immeuble face à nous. La vue de la chute vertigineuse du bâtiment lâché dans le vide, s’écrasant, se rapetissant sur lui-même dans un fracas assourdissant est impressionnant. Immergé·e·s dans le nuage de poussière épais, nous sentons encore la terre trembler. Nous discernons la rue balise coupant la circulation devant une voiture de police. Iels n’ont, à priori, pas jugé nécessaire de fermer tout le quartier avant de s’adonner à l’écroulement « maîtrisé » de cet immeuble !⚠️

    Nous nous éloignons du chaos ambiant et retrouvons vite la campagne, ses pistachiers et oliviers à perte de vue, ses collines arides. Nous dépassons des camions aux chargements défiant les lois de la gravité.
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  • Day 99–101

    Antep Mangal Wallah

    October 23, 2023 in Turkey ⋅ ⛅ 26 °C

    Adana, Gaziantep (kurz Antep,) Sanliurfa (kurz Urfa) - leicht fällt uns die Wahl nicht, in allen drei Städten soll es ja das beste Essen der Türkei geben…und das heißt viel, bei all den Leckereien, die wir schon gegessen haben.

    So ein wenig mulmig ist mir zugegebenermaßen schon zumute, als wir beschließen Richtung syrische Grenze zu fahren. Hier waren vor ein paar Monaten so schlimme Erdbeben und bereits in Kappadokien sind uns die ersten Camps mit Geflüchteten begegnet und bei uns liest man so viel über schwierige Zustände.

    Und dann ist aber wie so oft alles anders, als man denkt. Oder ich denke.
    Würden wir nicht privat bei Mehmet unterkommen, der bei der Welthungerhilfe arbeitet und dort zwei Iranerinnen treffen, die für die UNHCR (UN) arbeiten, würden wir von den Problemen in der Gegend wenig mitbekommen.

    In der Stadt sind zwar einige bettelnde syrische Kinder und ich werde nicht nur einmal nach meiner Nummer gefragt, als Angelhaken für Europa…

    Es bewegt mich, wie die beiden Mädels aus dem Iran uns erzählen, wie sie täglich mit Familien sprechen, mit Vätern von fünf oder mehr Kindern, die eine Unterkunft für drei Monate ablehnen, weil der Vater seiner Familie danach nicht erklären will, dass sie zurück auf die Straße müssen…weil die „Vermittlung“ nach Europa so schwierig ist…wie sie erzählen, dass in den Dörfern ringsum immer noch alles zerstört ist nach dem Beben…
    Man möchte die Welt hochwerfen, dass ein Wind durch sie hindurchbläst…

    Was wir, erneut bewusst ob unserer Privilegien, in Gaziantep sehen ist auch das: Bestes Essen (diverse Eintöpfe mit Joghurt), einen wunderschönen Basar mit leckeren Pistazien (die Antep Fistik heißen), eine Festungsanlage (hier sehen wir, dass das Erdbeben die Teile zerstört hat, die einst renoviert worden waren) und wunderschöne Handwerkskunst mit Kupfer, einen tollen Park zum Flanieren, modernste Shoppingmalls und treffen beim fantastischen Kebab-Essen auf diverse Hochzeitspaare: Es ist in dieser Stadt Tradition am Hochzeitstag ein Kebab zu essen. Bringt Glück.

    Und uns macht er auch glücklich.
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  • Day 216–220

    Gaziantep - 🏠🥙🥘🍲

    February 8 in Turkey ⋅ ⛅ 9 °C

    Short cut to Gaziantep ! Afin d’éviter 4 jours incertains de vélo sous la neige et d’arriver à l’heure pour nos réunions prévues mardi après midi, nous avons prit un bus jusqu’Antep la victorieuse (Gaziantep).
    Le fief de mon ancienne coloc, où Namik et Aïche nous accueillent littéralement bras ouverts. Nous passons 4 jours, à rigoler, se régaler, raconter des histoires, écouter de la musique, rencontrer la famille et manger des pistaches. La maison est chaleureuse et nous sommes vraiment comme à la maison.
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  • Day 84

    Tag 84: Gaziantep

    August 25, 2024 in Turkey ⋅ ☀️ 31 °C

    Heute gefahren: 37km
    Bisher gefahren gesamt: 4.708km
    Heute Höhenmeter im Anstieg: 375hm
    Höhenmeter im Anstieg bisher: 45.285hm
    Platte Reifen: 4
    Pausentage gesamt: 21
    Fahrtage gesamt: 63

    Die Nacht auf der Bodenplatte war überraschend bequem und gut. Wir machen ausgiebig Frühstück und in den Nachbarshäusern ist es noch still. Als wir dann am Zusammenpacken sind, kommt Frühstück Nr. 2: wieder leckeres frisches Brot und ein sehr süßer Milchreis. Wir waren noch so satt, dass wir den Milchreis eingepackt haben und dann später zu einem Kaffee in Gaziantep gegessen haben.
    Die Strecke nach Antep - wo wird die Stadt in der Kurzform auch genannt - war sehr schön und auch nicht viel Verkehr. Zudem ging es angenehm bergab. Und es war super an einem Sonntag in die Stadt zu fahren, denn sie ist größer als gedacht mit teils 3- und 4-spurigen Zubringern in die Stadt.

    In Antep haben wir die Zeit bis zu unserem Check in einem Café verbracht, Footprints geschrieben und Leute beobachtet.
    Der Kontrast von einem Dorf in einer Stadt zu sein ist schon immer sehr groß: Pärchen laufen Händchen haltend umher, auch Männer kümmern sich um die Kinder, hip gekleidete Menschen.
    Und dafür, dass Antep auch stark vom Erdbeben betroffen war, hat man der Stadt nicht angesehen. Ab und an Schuttfelder, wo vermutlich früher Gebäude standen aber kein Vergleich zu Hatay.

    In unserem AirBnb gehen wir erstmal unserer Waschroutine nach und dann noch in die iranisch-syrische Straße. Sehr wuselig, sehr viel leckeres Essen und sehr männerdominiert. Es sind kaum Frauen an diesem Sonntagabend auf den Straßen und ich fühle mich doch sehr angestarrt. Eigentlich kenne ich das noch aus dem Libanon aber mir stört es deutlich mehr. Warum auch immer.

    Zum Abendessen gab es dann noch Tavuk-Döner und danach auf unserer Terrasse unsere obligatorische Wassermelone.
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  • Görüşürüz Gaziantep

    May 12, 2024 in Turkey ⋅ ☀️ 18 °C

    In aller Frühe stehen wir auf und packen unsere letzten Sachen zusammen. Pünktlich um halb sieben manövriert der von unserem Gastgeber bestellte Fahrer einen Mercedes Vito durch die engen
    Gassen zum Hotel, um uns und unser dezentes Gepäck zum Flughafen zu bringen. Die etwa zwanzigminütige Fahrt verläuft reibungslos und auch am Flughafen können wir uns zügig und problemlos der Fahrräder und des Gepäcks entledigen. Ohne Verspätung hebt unser Flieger ab und wir schweben Richtung Heimat. Ein gutes Gefühl gibt uns, dass es kein endgültiger Abschied ist, sondern wir in einigen Monaten zur Fortsetzung unserer Reise genau hierher zurückkehren werden. Im Hotel werden uns dann sogar unsere übrig gebliebenen Gaskartuschen erwarten, die dort für uns verwahrt werden. In diesem Sinne: Görüsüruz Gaziantep, görüşürüz Türkiye!Read more

  • Kultur und Kulinarik in Gaziantep

    May 11, 2024 in Turkey ⋅ ⛅ 24 °C

    Anders als gestern frühstücken wir heute glücklicherweise wieder gemeinsam, anschließend planen wir unser Sightseeing-Programm. Die ersten Eindrücke der letzten beiden Tage von der Stadt haben schon ein positives Grundgefühl bei uns ausgelöst, entsprechend freuen wir uns auf die heutige ausgiebigere Erkundung von Gaziantep. Insgesamt gefällt uns der Mix aus traditionell alt und modern neu, auch wirkt es fast überall sehr "aufgeräumt" und freundlich. Ähnlich wie vor einigen Jahren in Edirne empfinden wir es als sehr angenehm, dass die Stadt scheinbar nur zu einem sehr geringen Grad touristisch frequentiert wird, sondern sich in den Straßen vielmehr der normale Alltag der Einheimischen abspielt. Nur wenige Schritte von unserem Hotel entfernt befindet sich die Zitadelle von Gaziantep. Die Burg wurde ursprünglich vom hethitischen Reich als Aussichtspunkt auf einem 25-30m hohen Hügel im Zentrum von Gaziantep erbaut, später im 2. und 3. Jahrhundert n. Chr. vom Römischen Reich zu einer Hauptburg ausgebaut und unter Kaiser Justitian I. im 6. Jahrhundert erweitert. In ihrer fast zweitausendjährigen Geschichte wurde die Zitadelle von Gaziantep mehrmals belagert, umkämpft und eingenommen. Heute wird sie eigentlich als Museum für den Verteidigungskampf Gazianteps und genutzt. Wir müssen uns aber mit einem Rundgang um den Burghügel und die sich bietenden Außenansichten begnügen, der Zugang zur Burg bleibt uns verwehrt. Leider haben die Erschütterungen des verheerenden Erdbebens vom 6. Februar 2023 auch das Wahrzeichen der Stadt nicht verschont, sondern an der imposanten Festung schwere Schäden hinterlassen. Auf allen Seiten sind Steine aus der Wand gebrochen und in Lawinen in den Burggraben gerollt. In der dicken Mauer
    klaffen grosse Löcher, manche Abschnitte sind ganz eingestürzt. Der Wiederaufbau ist bereits in vollem Gange, einige der beschädigten Wachtürme sind zu großen Teilen wieder aufgebaut. Auf den großen Planen, welche als Absperrung der zerstörten Burg dienen, sind Bilder von dem Komplex aus der Zeit vor dem Erdbeben zu sehen, wodurch das Ausmaß der Katastrophe deutlich wird. Nach dem Rundgang um den Burghügel spazieren wir durch verschiedene, perfekt in die Stadt integrierte und entsprechend belebte Parkanlagen. Der große Kulturpark (100. Yıl Atatürk Kültür Parkı) gehört zusammen mit dem Festivalpark und dem botanischen Garten zu den wichtigsten Veranstaltungsorten Gazianteps für Kunst, Kultur und Festivals. Und wie es sich für die „Pistazienhauptstadt“ der Türkei gehört, gibt es natürlich auch einen Pistazienpark (Fıstık parkı). Am Rande der großen Pistazienplantagen und dem Pistazienmuseum lassen wir uns im Schatten ein kühles Getränk schmecken, bevor wir ein kulinarisches Ziel anvisieren, auf welches wir uns besonders freuen. Nach etwa zwei Kilometern Fußmarsch erreichen wir das Lokal Koçak, das berühmt für türkisches Pistazien-Baklava ist. Das exquisite Dessert wird beschrieben als Verkörperung einer jahrhundertalten Tradition und jeder Biss erzähle eine Geschichte von Kultur und Handwerkskunst. Es heißt sehr vielversprechend, die handgefertigten süßen Meisterwerke seien "eine Symphonie von Texturen und Aromen, die Ihre Geschmacksknospen in neue Höhen transportiert". Mit entsprechend großen Erwartungen geben wir Liebhaber der klebrigen Köstlichkeiten unsere Bestellung auf. Auf der Terasse des Koçak nehmen wir unsere Teller in Empfang und schieben genüsslich die erste Gabel in den Mund, um dann entgegen aller Lobeshymnen und Vorschusslorbeeren festzustellen: "Joa, ganz lecker, hatten wir aber schon besser!" Ohne echte Geschmacksexplosion, aber um eine Erfahrung reicher, ziehen wir also weiter. Noch etwas Kultur darf nicht fehlen und so spazieren wie als nächstes zum 2011 eröffneten Zeugma-Mosaikmuseum (Zeugma Mozaik Müzesi), welches mit einer Ausstellung von römischen Mosaiken auf einer Fläche von 1700qm das weltweit größte dieser Art ist. Die hier ausgestellten Mosaike konzentrieren sich auf die Ortschaft Zeugma, das von Seleucus I. Nicator, einem General der Armee Alexanders des Großen, als "Seleucia am Euphrat" gegründet worden sein soll. Die archäologischen Funde einschließlich der Mosaike blieben bis zur Planung des Birecik-Staudamms und der damit verbundenen Überflutung eines Großteils von Zeugma weitestgehend unbekannt. Um das historische Erbe vor dem Staudammwasser zu retten, wurden seit 1992 Grabungen durch das bis dahin kleine Museum durchgeführt. Die Flutung war ursprünglich für das Jahr 1999 vorgesehen. Doch der Aufwand der archäologischen Arbeiten überstieg die Möglichkeiten des Museums bei weitem. Auf die in alle Welt losgeschickten Hilferufe der türkischen Archäologen reagierten nur wenige ausländische Kollegen. So kam es schließlich zu einem Wettlauf mit der Zeit. Erst im Oktober 1999 begannen umfangreichere Grabungen. Nach und nach beteiligten sich Australier, Franzosen, Engländer, Deutsche, Schweizer, Spanier und Amerikaner; verteilt auf bis zu zehn Grabungsgebiete arbeiteten zeitweise 300 Personen gleichzeitig an der archäologischen Stätte. Im Oktober 2000 wurde Zeugma schließlich geflutet und Wassermassen begraben. Die gesicherten Schätze, bestehend aus farbenfrohen und beeindruckend großen Mosaiken und Fresken bestaunen wir heute bei unserem Rundgang durch das sehr ansprechend gestaltete Museum. Als wir uns satt gesehen haben an den antiken "Pixel-Bildern", treten wir den Rückweg in die Altstadt an. Spontan lassen wir uns durch einen Basar treiben, saugen die Atmosphäre und die vorbeiziehenden orientalischen Düfte auf. Im Abendlicht peilen wir eine riesige türkische Flagge an, die etwas oberhalb der Altstadt weht. In der Hoffnung auf eine schöne Aussicht schlängeln wir uns durch ein Labyrinth aus schmalen Gängen empor und fühlen uns plötzlich wie in einer anderen Welt. Sehr ärmlich und zudem vom Erdbeben gezeichnet wirkt dieses Viertel. Einige Kinder spielen in den Gassen, die slumartig anmuten. Wir verweilen etwas auf dem höchsten Punkt und lassen nachdenklich den Blick über die Stadt schweifen, bevor wir uns wieder auf den Rückweg machen und genauso schnell wie wir eben noch in diese gefühlt andere Welt entschwunden sind, nun wieder in das bunte Treiben der Altstadt eintauchen. Inzwischen ist es auch schon wieder Zeit, an das Auffüllen unserer Mägen zu denken und nach kurzer Genervtheit sind wir am Ende sogar fast froh, dass die Bedienung im erstgewählten Restaurant uns mehr oder weniger ignoriert oder einfach vergisst. Dieser Umstand lässt uns nämlich das Lokal verlassen und auf der Dachterrasse eines augenscheinlich bei den Einheimischen sehr beliebten Restaurants einkehren. Der Laden brummt, die Geräuschkulisse aus Geschirrklappern und Stimmengewirr ist beeindruckend und mittendrin sitzen wir und genießen ein ausgesprochen leckeres Essen an unserem letzten Abend in der Türkei. Auf dem Rückweg spricht uns kurz vor Erreichen des Hotels ein Mann an, der auf der Schwelle seines Hauseingangs hockt. Wir wechseln ein paar Worte, dann bittet er uns auf einen arabischen Tee hinein, der sogleich von seiner Frau zubereitet wird. Das Paar, das aus Syrien stammt, wohnt hier mit seinen Kinden in absolut ärmlichsten Verhältnissen. Während die Frau weder türkisch noch englisch spricht, ist eine Kommunikation mit dem Mann gut möglich. Er habe in Syrien mit Touristen gearbeitet und sich in diesem Rahmen Grundkenntnisse diverser Sprachen wie z.B. deutsch, französisch, türkisch etc. angeeignet. Wir trinken Tee, unterhalten uns und lassen uns die Katze der Familie mit ihren 15 Tage alten Jungtieren zeigen. Wir werden plötzlich skeptisch und es schrillen alle Alarmglocken, als das Paar uns zwei kleine Teppiche präsentieren will. Sofort drängt sich der Gedanke auf, dass wir es hier mit einer Abzockmasche zu tun haben. Umso schlechter ist dann aber unser Gewissen, als die beiden uns einen der Teppiche einfach nur schenken möchten. Wir mögen dies kaum annehmen, aber der Mann besteht darauf. Als wir nach der Verabschiedung schon fast wieder am Hotel sind, hegen wir unabhängig voneinander denselben Gedanken. Kaum laut ausgesprochen kehren wir um. Wir treffen den Syrer wieder auf der Schwelle vor dem Haus an und fragen, ob wir ihm den zweiten Teppich abkaufen dürfen. So tauschen Teppich und Euros die Besitzer und anschließend verabschieden wir uns endgültig. Im Hotel angekommen ist es dann an der Zeit, unsere Sachen für die morgige Rückreise zu packen. Während unser Hab und Gut zu kompakten IKEA-Tüten-Bündeln verzurrt wird, hören wir die Live-Übertragung des Fußballspiels zwischen Holstein Kiel und Fortuna Düsseldorf. Claudia blutet etwas das Herz angesichts des Umstandes, heute nicht im Stadion sein zu können, denn das Spiel endet dank eines 1:1 mit einem Platzsturm zur Feier des allerersten Aufstieges in die höchste Klasse der Bundesliga für einen Fußballverein aus Schleswig-Holstein. Mit der Hörversion dieses Moments für die Geschichtsbücher beschließen wir den letzten Urlaubstag und treten die kurze Nachtruhe an.
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