Tour Amérique du Sud

September 2019 - June 2024
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  • Day 20

    Manaus, entre caoutchouc et plages...

    September 30, 2019 in Brazil ⋅ ⛅ 32 °C

    Nous voilà à Manaus, la capitale brésilienne de l'Amazonie. Cette ville hétéroclite a connu un essor rapide durant la seconde moitié du XIXe siècle avec le boom du caoutchouc (1879-1912) : de nombreuses entreprises européennes et américaines se sont alors tournées vers l'Amazonie afin de se procurer cette denrée indispensable à la fabrication des pneus. Henry Ford a même construit une ville entière à proximité, mais l'initiative a mal tourné car il a voulu imposer des standards de vie à l'américaine et n'a tenu aucun compte des spécificités locales. De plus, les arbres à caoutchouc étaient plantés trop près les uns des autres, ce qui a favorisé une maladie qui les a décimés.

    Manaus garde de cette période qui a vu des planteurs devenir très vite immensément riches de nombreux bâtiments emblématiques : le Theatro Amazonas (photos 2 et 3) a ainsi été inauguré en 1896, il montre toute la splendeur de cette époque : marbre, miroirs de Venise, lustre en verre de Murano, peintures venues de France... Tout a été importé d'Europe, à l'exception du bois. Aujourd'hui, il accueille de nombreux spectacles gratuits (nous sommes allés voir de la danse) et un festival d'opéra renommé (l'acoustique est sensée être une des meilleures au monde).

    D'autres bâtiments comme le palais du gouvernement (photo 5), le marché couvert (photos 6 et 7) mais aussi l'électricité, le tramway et un réseau d'eaux usées ont fait à cette époque de Manaus la ville la plus développée du Brésil et une des plus prospères au monde. Mais le déclin brutal de la filière amazonienne du caoutchouc a entraîné chômage, exode rural et désespoir de la population locale, après une exploitation brutale des indigènes pendant le boom.

    Aujourd'hui, le centre historique mélange anciennes bâtisses et immeubles en très mauvais état. Les riches se sont réfugiés en banlieue dans des quartiers entourés de hauts murs avec gardes et barbelés.

    Pour notre part, nous avons réservé sur internet un hôtel en plein centre historique, dont le nom a fait sourire un Brésilien que nous avons croisé : il nous a expliqué qu'il était plutôt voué à accueillir des amants d'un soir... Le quartier est en effet fort animé le soir !

    Pour échapper un peu à la ville nous avons pris un bus puis un bateau pour aller à la praya da luna (plage de la Lune), au bord du Rio Negro, un affluent de l'Amazone dont les eaux sont noires en raison d'une bactérie qui empêche la reproduction des moustiques, ce qui est bien pratique... (photos 8, 9 et 10).
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  • Day 25

    Les pieds dans l'eau à Alter do Chão

    October 5, 2019 in Brazil ⋅ ⛅ 30 °C

    Après deux jours de bateau, nous voila à Santarem où nous avons passé la nuit. Le lendemain matin, nous avons pris un bus et après une heure de voyage, nous sommes arrivés à Alter do Chao, une petite ville au bord du Tapajos, un affluent de L'Amazone.

    Cette cité balnéaire a tout d'un petit paradis sur terre : plages de sable blanc à perte de vue, arbres magnifiques, petite promenade en bord de fleuve qui propose de nombreux bars très animés en soirée... en plus, nous avons rencontré une bande de joyeux drilles français dans notre auberge de jeunesse avec qui nous avons tout de suite sympathisé.

    Au final, trois jours de farniente les pieds dans l'eau avec petite rando sur une île, jus de fruits frais au bord de l'eau (il y en a de très nombreux préparés avec des fruits que nous decouvrons, maracuja, cupuaçu, acerola...) et petit concert en terrasse la veille de notre départ : on ne peut pas vraiment se plaindre !
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  • Day 30

    Belèm, fin de l'aventure amazonienne

    October 10, 2019 in Brazil ⋅ ⛅ 31 °C

    Nous avons pris à Santarem notre quatrième bateau pour aller à Belem, la grande ville de l'embouchure de l'Amazone. Ce dernier voyage a été plus animé que les précédents... Le fleuve a été souvent agité, les hamacs ont beaucoup bougé. Il y a eu de grosses averses et on était très nombreux, ce qui nous a montré une fois de plus l'ingéniosité des Brésiliens quand il s'agit d'entasser un maximum de hamacs dans un minimum de place ! Ce dernier trip a marqué la fin de notre périple sur l'Amazone, après douze jours de bateau et près de 3 500 km parcourus.

    Nous sommes arrivés à Belem juste à temps pour Cirio de Nazaré, une très grande fête religieuse que nous détaillons dans le post suivant. La ville est très grande, comme Manaus elle s'est développée pendant le boom du caoutchouc, à la fin du XIXe siècle. Là encore on retrouve un très beau théâtre (photo 5) et de vieux bâtiments de style colonial plus ou moins délabrés (photo 10). Le plus ancien monument est un fort qui date de 1616, la ville a donc récemment fêté ses 400 ans.

    C'est une cité très festive et pleine de contrastes : des immeubles modernes et luxueux côtoient des maisons en ruines, des centres commerciaux flambant neufs à l'américaine des favelas très pauvres, et partout on croise des musiciens, des danseurs et des vendeurs ambulants.

    Nous y avons aussi connu une galère à laquelle nous ne nous attendions pas... Il nous a fallu faire six banques avant d'en trouver une qui acceptait notre carte bancaire !
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  • Day 32

    Cirio de Nazaré : une ferveur religieuse

    October 12, 2019 in Brazil ⋅ ⛅ 30 °C

    Le hasard a bien fait les choses : sans l'avoir prévu, nous sommes arrivés à Belèm le week-end de la grande fête religieuse annuelle, Cirio de Nazaré. Il y a une dizaine de jours, quand nous avons cherché un hôtel, nous avions trouvé que c'était très cher : nous avons compris en arrivant, pour cet énorme événement qui attire chaque année près de deux millions de personnes, les prix des hébergements sont multipliés par trois ou quatre !

    La fête est liée à une statue de la vierge miraculeuse découverte en 1700 par un habitant de Belèm. Depuis 1763, elle est au centre d'une célébration religieuse qui s'est enrichie au fil du temps de nombreux éléments qui reflètent la diversité culturelle brésilienne, notamment à travers la cuisine et l'artisanat avec des objets en bois de palmier sculpté que les gens brandissent en faisant des vœux (photo 7). Il y a par exemple beaucoup de bateaux car notre dame de Nazareth est la sainte patronne des marins.

    Samedi matin, nous nous sommes rendus au port pour assister à l'arrivée de la procession de bateaux qui amène la statue. Comme au Tour de France, nous avons attendu plus de deux heures sous le soleil entassés derrière des barrières à se faire pousser par des petites mamies pleines de ferveur pour finalement voir la statue passer pendant... 30 secondes (vidéo 1). Mais durant ce court moment, une excitation extraordinaire saisit tout le monde, encore plus que pour le maillot jaune ! La caravane est remplacée par une foule de motards en délire qui suit la vierge (photo 4).

    Pour prolonger le plaisir, il y a eu deux autres processions entre les deux églises principales de la ville, une samedi soir (vidéo 2), et une dimanche matin qui est suivie par un monde fou dans une ferveur proche de l'extase... ou de l'étouffement tellement les gens se pressent pour approcher la statue. Pour celle-ci nous sommes restés couchés, on l'a entendue du lit (d'où le prix exorbitant de la chambre).

    Dimanche après-midi, après le passage de la vierge, les rues se sont vidées d'un seul coup, la foule laissant place à des tonnes de déchets ramassés par une armée de balayeurs.
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  • Day 34

    São Luis, une ville de culture(s)

    October 14, 2019 in Brazil ⋅ ⛅ 28 °C

    Après le bateau, le bus ! Pour commencer notre descente le long de la côte Atlantique brésilienne, il nous a fallu 15 heures pour aller de Belèm à São Luis. Notre premier bus de nuit a été un peu difficile : malgré des sièges larges, confortables et très inclinables, l'état des routes et la conduite pour le moins sportive du chauffeur ont rendu le sommeil très instable...

    Săo Luis est une très jolie ville. Fondée par les Français en 1612 et nommée ainsi en hommage à Louis XIII, elle est restée française... trois ans, les Portugais ayant vaincu les premiers colons dès 1615. Ces derniers ont décimé les populations locales (20 tribus sur les 27 qui existaient avant l'arrivée des Européens ont disparu), puis ont massivement fait venir des esclaves pour travailler dans les plantations. Du coup la cité est très marquée par la culture africaine, qui s'est mêlée à l'européenne et l'indigène pour créer des fêtes et des événements culturels originaux (comme la fête du boeuf et le carnaval, photo 5). Ce mélange est mis en avant dans de nombreux musées qui ont l'avantage d'être gratuits (c'est le cas partout au Brésil). Nous sommes arrivés en plein festival de danse, ce qui nous a permis de tester la street food locale devant un spectacle (photo 6).

    Le centre-ville regorge de petites rues pavées bordées de maisons anciennes typiques arborant des carreaux de céramique au sol et sur les murs extérieurs (une jolie façon d'assurer l'isolation contre la chaleur, photo 1). De nombreuses rénovations sont en cours et le quartier très dynamique est classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

    São Luis a aussi la particularité d'être le mont Saint-Michel du Brésil : la ville est bâtie sur une île à l'embouchure de deux rivières qui se jettent dans l'Atlantique. Les marées y sont très fortes (jusqu'à huit mètres de différence entre marée basse et marée haute). Pour aller visiter Alcantara, un village fondé par des esclaves située de l'autre côté de la baie (photos 7 à 10), nous avons donc dû nous lever très tôt pour prendre à marée haute un bateau qui nous a ensuite ramenés en fin de journée.
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  • Day 37

    Les merveilles du Parc Lençois

    October 17, 2019 in Brazil ⋅ ⛅ 32 °C

    Depuis São Luis, nous avons pris un minibus pour un trajet de 4 heures qui nous a conduits à Barreininhas, la ville qui sert de porte d'entrée pour le Parc Lençois Maranhenses. Nous étions impatients de le voir car tout le monde nous en parle depuis que nous sommes arrivés au Brésil.

    Dès notre première excursion, nous avons pu constater que sa réputation n'était pas usurpée : après une demi-heure à nous faire secouer dans tous les sens en 4x4 sur une piste en sable, nous avons découvert ce qui fait que le parc est unique : des lacs... au milieu des dunes de sable blanc (qui font penser à des draps, lençois en portugais). Chaque année, cet énorme désert de 1 500 km2 du nord-est brésilien se couvre de milliers de petits points d'eau lors de la saison des pluies. Les nappes phréatiques se remplissent alors et l'eau remonte à la surface.

    En nous baignant, nous avons même vu des petits poissons : ils pondent des œufs qui restent en profondeur dans le sable pendant la saison sèche. En effet, quelques semaines après la fin de la saison des pluies, les lacs disparaissent jusqu'à la saison suivante. Le parc abrite aussi des plages en bord d'océan et de grandes étendues de mangroves qui bordent le Rio Preguiças.
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  • Day 40

    Fortaleza et la surprise Morro Branco

    October 20, 2019 in Brazil ⋅ ⛅ 29 °C

    Arrivés à Fortaleza après une nuit de bus, nous avons un peu eu l'impression de nous retrouver sur la côte d'Azur ! En effet, les très jolies plages qui bordent la cité sont accolés à d'impressionnants buildings (photos 8 à 10). La ville est tout de même agréable, malgré la chaleur assez étouffante qui y règne.

    La bonne surprise est venue de notre dernier jour sur place. Szara, une copine hongroise que nous avons rencontrée au parc Lençois et retrouvée par hazard à Fortaleza (elle a débarqué dans notre dortoir), nous a proposé de louer une voiture pour aller visiter Morro Branco, un site remarquable à 1h30 de route.
    Arrivés sur place, après avoir slalomé entre de nombreux rabatteurs d'agences de tourisme qui voulaient à tout prix nous louer un buggy, nous avons marché sur la plage pendant 10 minutes avant de tomber sur un petit canyon miniature aux couleurs époustouflantes qui a l'air de se jeter dans la mer.

    Les falaises de Morro Branco sont considérées comme vivantes car elles sont encore soumises à l'action de la mer, ce qui entraîne la formation de grottes et d'espèces de canyons de couleurs différentes. À mesure qu'on avance dans le labyrinthe des collines, les couleurs changent : rouge, orange, jaune, rose, or, marron... Entre ça et une visite du petit village de pêcheurs, ça a été une belle journée.
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  • Day 44

    Recife et son petit village Olinda

    October 24, 2019 in Brazil ⋅ ⛅ 28 °C

    Après encore une nuit en bus (on commence à devenir des spécialistes des meilleures positions pour dormir), nous sommes arrivés à Recife, une autre ville côtière du nord est du Brésil. Le pays est tellement grand qu'on dirait qu'on n'avance pas beaucoup sur la carte, mais c'est à chaque fois 600 ou 700 km...

    Recife mixe agréablement les buildings modernes et les maisons anciennes (la ville a été fondée par les Portugais en 1537). Elle héberge de nombreux musées et encore plus de lieux pour faire la fête, on est au Brésil après tout ! En arrivant nous avons rencontré dans notre hostel Marion, une jeune Belge qui nous a proposé de faire un tour en bateau pour découvrir la ville. Nous nous sommes ensuite retrouvés dans un petit café alternatif qui proposait de la musique, des fruits bio et du savon fabriqué à partir d'huile de cuisine recyclée (on a testé les trois).

    Le dernier jour, nous avons fait une heure de bus pour aller à Olinda, une petite ville accolée à Recife. Changement total d'ambiance avec des rues pavées bordées de maisons très colorées et un nombre impressionnant d'églises et de couvents : c'est ici que les Franciscains se sont implantés pour la première fois en Amérique du Sud à la fin du XVIe siècle. Ils ont eu pas mal de succès depuis malgré une attaque des Hollandais au XVIIe qui a détruit le monastère originel (incroyable mais vrai, les Hollandais ont un jour été un peuple belliqueux).
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  • Day 48

    Fernando de Noronha, coin de paradis...

    October 28, 2019 in Brazil ⋅ ⛅ 29 °C

    Depuis que nous sommes arrivés au Brésil, tout le monde nous parle d'une île paradisiaque : Fernando de Noronha. Pour aller vérifier par nous-mêmes, nous avons décidé de faire une grosse entorse à notre budget (lire post suivant) et à nos convictions écologiques puisque nous avons pris l'avion (une heure de vol depuis Recife). Autant le dire tout de suite : ça valait le coup !

    L'île est magnifique. Comme elle est assez petite et que nous y avons passé cinq jours, nous avons pu aller partout. Plages de sable, sentiers de randonnée dans une nature luxuriante, récifs qui accueillent de nombreux poissons colorés... Il y avait de quoi faire ! Le jour de notre arrivée, nous sommes allés nous baigner dans la baie de Sancho (photos 1 et 4), une plage isolée à laquelle on accède depuis une falaise équipée d'échelles. Grâce à nos masques et tubas, nous y avons vu nos premiers poissons bleus, jaunes, rouges, roses... et un petit requin !

    Nous avons ensuite fait une grande randonnée qui nous a emmenés à la pointe est de l'île pour voir des panoramas grandioses (photos 5 à 8), avant d'aller plonger dans la baie de Sueste pour ses coraux multicolores puis à côté du port, à l'autre extrémité. C'est là qu'on a réalisé un de nos rêves : nager avec des tortues de mer.

    Nous avons aussi fait un tour de bateau qui nous a permis de découvrir toute la côte nord (photos 9 et 10), et une super randonnée avec Sabina, une guide allemande francophone sur la côte sud. Le clou de la balade a été de plonger dans deux piscines naturelles qui se forment à marée basse (photo 3). Poissons de toutes les formes et couleurs, mille-pattes marin, poulpe, crabes et murènes étaient au rendez-vous.

    Notre petite semaine s'est achevée sur une plage au coucher du soleil à regarder les surfeurs locaux, qui ont bien profité de la mer agitée des deux derniers jours.
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  • Day 48

    ... et mine d'or

    October 28, 2019 in Brazil ⋅ ⛅ 29 °C

    Dans ce deuxième post, qui nous permet aussi de mettre plus de photos (on a dû faire un tri sévère parce qu'on en a fait des tonnes), on va parler un peu du revers de la médaille : si Fernando de Noronha est un petit paradis, c'est aussi une mine d'or pour pas mal de gens, à commencer par le gouvernement brésilien. Quand on arrive sur l'île, il faut avant même de sortir de l'aéroport payer une taxe journalière d'environ 16 euros par personne à laquelle sont soumis tous les touristes. Comme 70% de l'île sont classés parc naturel, il faut ensuite payer une carte d'accès à ces zones, environ 47 euros pour 10 jours. Sans compter que comme c'est une île, tout coûte deux fois plus cher, à commencer par les hôtels. Nous avons eu de la chance, nous avons pris l'hostel le moins cher qui était minimaliste mais correct, la bonne surprise étant que nous étions tout seuls dedans !

    Après avoir payé tout ça, on se dit que c'est pour la bonne cause, que les infrastructures de l'île vont être au top et que les gens de l'île vont bénéficier pleinement de cette manne financière. Mais ça se complique un peu... Les autorités ont en effet eu l'idée de génie de privatiser la gestion du parc. La société privée qui a hérité du gateau appartient, ça va de soi, à des proches des politiciens qui ont pris cette décision, voire à ces politiciens eux-mêmes (c'est ce que nous a expliqué notre guide Sabina). Comme la corruption semble être un sport très pratiqué, une fois que cette société a pris sa part, l'argent part à Brasilia, dans un organisme chargé de gérer tous les parcs nationaux. Et visiblement très peu revient sur l'île... Les routes, hôpitaux ou écoles ne sont pas meilleurs que dans le reste du Brésil, voire pires.

    Pour couronner le tout, les gens originaires de l'île, pour la plupart pêcheurs, ont été très peu il y a 20 ou 30 ans à comprendre le potentiel touristique de Fernando de Noronha. Résultat, les hôtels et restaurants appartiennent presque tous à des petits malins qui ont investi au bon moment et qui aujourd'hui emploient pour des salaires de misère les gens de l'île comme hommes ou femmes à tout faire. Ces derniers subissent en plus de plein fouet l'explosion des prix due au tourisme...

    De plus, la nature est certes préservée grâce au parc, mais pour le reste, l'écologie n'est pas vraiment une priorité : il n'y a par exemple qu'un seul bus (payant) aux horaires très variables. Et comme beaucoup de touristes de l'île ne sont pas fans de marche à pied, on est cernés de taxis et surtout de buggys bien bruyants qui sont disponibles en nombre à la location.

    Bref, tout n'est pas rose au paradis. Ou plutôt, c'est comme d'habitude très rose pour certains et beaucoup moins pour d'autres...
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