Australia with a WHV

February 2023 - May 2024
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  • Day 37

    Destination secrète : Lake Skinner

    March 11, 2023 in Australia ⋅ ☁️ 13 °C

    Tim nous embarque cette fois, Philip et moi, dans une aventure plus que local : “Je vous promets une aventure sans croiser personne, même les locaux ne connaissent pas réellement cet endroit, Elisia n’y est jamais allée, par exemple”. Étant sportif, Tim enjolive toujours la réelle difficulté de l’exercice. Mais pas de soucis, mes jambes et moi sommes prêtes pour faire 6,5 km en 4/5 heures, mes bras sont prêts pour l’escalade.
    Je dramatise un peu, ça faisait un bien fou de retrouver des sensations. Je suis même convaincue que la difficulté de la marche rend le lieu plus beau, plus appréciable. Quand on est arrivés au sommet, il y avait énormément de vent. Tim en était même impressionné, il nous a avoué que c’est la première fois qu’il en voyait autant, alors qu’il vient ici depuis qu’il a dix ans. À tel point que les gouttes qu’on sentait venaient du lac, il ne pleuvait pas. C’était gris mais les nuages sont vite partis. J’ai aussi eu des souvenirs de mes années de gym quand on traversait l’eau en sautant de rocher en rocher, ou en faisant preuve d’équilibre sur une branche, comme je le faisais sur la poutre. Tim m’a fait remarquer que j’avais froid en voyant les frissons sur mes jambes rouges, le vent et l’eau me fouettaient mais j’ai crié pour qu’il entende : “Je sais !” Le sourire aux lèvres. C’était impressionnant, la nature est impressionnante, je l’ai pris comme un rappel de son pouvoir. En discutant après, on s’est tous mis d’accord sur le fait que la météo ne pouvait pas être meilleure, que ça n’aurait pas été aussi bien avec un grand soleil et sans vent, et que la nature est de toute façon plus forte que nous, qu’elle gagnera toujours, quoi qu’il arrive.

    PS : on a croisé cinq personnes, cela fait partie des choses que Tim voit changer depuis 40 ans.
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  • Day 38

    Bruny Island

    March 12, 2023 in Australia ⋅ 🌬 14 °C

    Bruny Island est une île au sud d’Hobart, elle est séparée de la Tasmanie par le D’Entrecasteaux channel, et en fait tout ça a été nommé à la suite de sa découverte par Antoine Bruny D’Entrecasteaux, un français d’Aix-en-Provence ! Je vous disais que les français étaient partout.
    Pour cette excursion, on a donc pris le ferry ! (Oui Camille, le ferry, un petit mais qui accueillait une bonne vingtaine de voiture cette fois (et j’ai même pas été malade))
    On a commencé par aller dans une fromagerie, parce qu’ils ont de bons fromages sur l’île et qu’ici je suis l’experte. On en a acheté un petit peu, mais raisonnablement. Faudrait pas vider les économies… On a visité l’île en voiture, puis évidemment fait une rando ! J’ai écopé du surnom de ninja, apparement je suis très silencieuse pendant que je marche, cool, j’ai réussi à masquer le fait que je souffle comme un bœuf parce que j’essaie de les suivre !
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  • Day 50

    Maria Island

    March 24, 2023 in Australia ⋅ ☀️ 15 °C

    De nouveaux helpeurs ont débarqué, Alexandre et Mathieu, deux normands en Australie depuis sept mois. Pour notre première sortie, Elisia nous a emmené sur l’île de Maria Island, elle aussi autrefois utilisée comme île prison. Difficile à imaginer quand on voit ce que nous offre l’île aujourd’hui, tant du côté des paysages que de ses habitants. Je parle évidemment des animaux car l’île étant un parc national à elle seule, elle est inhabitée, mais il est possible d’y rester plusieurs nuits en camping en emportant vos affaires ou en utilisant les dortoirs/refuges prévus pour.
    Maria Island se situe sur la côte Est de la Tasmanie, cette dernière est réputée pour ses plages paradisiaques. La côte Ouest se caractérise quant à elle par ses nombreuses falaises, cette grande différence s’explique par la variation des vents et puissances des eaux. Si on regarde la prochaine terre à l’Ouest de la Tasmanie, c’est l’Argentine, rien d’autre qu’une immense étendue de mer, d’océan et probablement d’autres types d’eaux dont je n’ai pas connaissance les séparent.
    Enfin bref, après avoir visité les Painted Cliffs, vu un wombat et son bébé et des wallabies, on s’est décidé à grimper au sommet du Mont Maria (711m). Cette fois, c’était vraiment de l’escalade à la fin du parcours, sans aide on était trop petit pour atteindre le sommet. J’ai découvert que les garçons étaient très rapide et avaient le vertige. ça valait le coup !
    En redescendant on a retrouvé Elisia, et on a cherché désespérément un (des) wombat(s) pour que les garçons puissent enfin en voir de plus près. On est finalement tombés sur un peu plus gros que ça, un groupe d’une vingtaine de kangourous. Il y en avait partout. C’était incroyable. Après leur sieste à l’ombre dans la forêt plus haut, ils redescendaient dans l’herbe au bord de l’eau.
    Avant de reprendre le ferry pour rentrer on a fini par voir plusieurs wombats qui sortaient enfin de leurs cachettes.
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  • Day 51

    Cape Hauy

    March 25, 2023 in Australia ⋅ ☁️ 15 °C

    Au lendemain de l’aventure à Maria Island, Tim nous a conduit à une dizaine de kilomètres de Port Arthur pour la randonnée de Cape Hauy. Ce Cap représente la dernière étape d’une célèbre randonnée de plusieurs jours appelé Three Capes Track, comptant une petite cinquantaine de kilomètres. Elle compte beaucoup d’escaliers, énormément de marches (1800 aller-retour) et j’ai eu la bonne idée de dire à Tim “Eh les garçons sont super rapides !” Je l’ai payé cher ! Je ne sais pas si Alex m’attendait vraiment ou si c’était de bonnes excuses pour une pause. Probablement un peu des deux. C’était prévu en quatre heures, ils me l’ont fait faire en deux heures vingt. Fièrement.
    Ce n’est pas pour autant que l’on n’a pas profité du paysage ! Au moment de manger, avant le chemin retour, Tim nous racontait que cette formation de roches : les “dolerites” sont vraiment typique à la Tasmanie et qu’on ne les retrouvent (quasi) nulle part ailleurs sur le globe, que c’est vieux comme le monde et donc très solide. Certains y viennent même en bateau et les escaladent.
    Au retour on s’est baigné sur l’une des plus belles plages de l’île, Fortescue Bay. C’était vraiment froid, probablement autour de 14 degrés. Après l’effort ça faisait un bien fou, et au final c’était tellement froid que, très vite, on ne sentait plus vraiment notre corps alors on ne pouvait plus avoir froid 🤷‍♀️
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  • Day 55

    ZooDoo

    March 29, 2023 in Australia ⋅ ⛅ 15 °C

    Bon, on n’avait pas trop envie de repartir sans avoir vu un diable, alors Elisia nous a emmené, les garçons et moi, au zoo parce qu’ils sont difficiles, voir impossible, à apercevoir dans la nature. Depuis 30 ans, une tumeur faciale provoquant des ulcères à la bouche et se transmettant par morsure a tué 85% de leur espèce. C’est une tragédie pour la faune australienne car les diables mangent les chats, les lapins, les renards… qui eux s’attaquent aux animaux australiens. Ils agissent comme protecteurs, leur mâchoire étant la plus puissante de toutes. Ils sont aussi capable de sentir une carcasse à une dizaine de kilomètres à la ronde.
    On a nourri les kangourous et wallabies, et aussi vu un casoar à casque. Il vit normalement dans la forêt tropicale australienne et comptent parmi les oiseaux les plus grands, dangereux et imprévisibles du monde…
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  • Day 56

    Tahune Airwalk

    March 30, 2023 in Australia ⋅ ☁️ 11 °C

    Tahune Airwalk est un site qui propose un sentier dans les airs comme son nom l’indique. En se promenant à travers les arbres, on a pu constater les dégâts des incendies de 2019. Six semaines d’incendies, les flammes sont montées jusqu’environ cent mètres, on peut encore le constater par les troncs noircis.
    La bonne nouvelle c’est que malgré tout, les eucalyptus ont besoin de brûler pour se régénérer, il y en a énormément ici.
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  • Day 73

    Les Fagus de Mont Field

    April 16, 2023 in Australia ⋅ ☁️ 9 °C

    Pour le premier road trip de Claire et Camille, nos hôtes ont décidé de nous emmener au parc national de Mont Field. Là-bas, on trouve les fagus. Ce sont les seuls arbres natifs et endémiques à la Tasmanie qui évoluent en fonction des saisons. L’automne étant là depuis un petit mois, c’est le moment pour admirer les différentes teintes d’oranges dans le paysage montagneux de Mont Field.
    Paysage d’automne mais températures hivernales avec moins de 5º pendant la pause déjeuné.
    Il y a aussi une station de ski là-haut !
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  • Day 74

    Bruny Island et Mont Wellington

    April 17, 2023 in Australia

    Aujourd’hui on fête l’anniversaire de Claire ! Pour l’occasion, Elisia nous emmène à Bruny Island. Je vous en ai déjà raconté pas mal sur cette île parce que j’y suis déjà venue avec Tim et Philip quelques semaines plus tôt. Globalement les mêmes highlights : le point de vue de Isthmus, le phare, Cloudy Bay, Adventure Bay mais cette fois on a changé la fromagerie par une chocolaterie 🍫
    Avant de rentrer, on est passée par le Mont Wellington, pile à l’heure pour le couché de soleil ! Il faisait 5° là aussi, accompagné d’un vent glacial 🥶
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  • Day 79

    Quotidien chez les Ennis-Short

    April 22, 2023 in Australia ⋅ ⛅ 19 °C

    L’heure est venue de quitter ma famille tasmanienne pour rejoindre d’autres contrées. J’ai détaillé chaque road trips dans lesquels ils m’ont emmené, et essayé de reporter le maximum de choses que j’ai appris grâce à eux quant aux lieux, histoires, plantes, animaux locaux… Mais je suis loin de tout vous avoir raconté ! J’expliquais à mon arrivée ici que j’ai rencontré la famille Ennis-Short grâce au site Helpx : ils proposaient une chambre dans leur maison, la nourriture, et les sorties en échange d’heures de travail pour mener à bien leurs nombreux projets. En deux mois et demi, j’ai eu le temps de voir changer de nombreux aspects de la maison (et de participer à ces changements), de rencontrer d’autres helpers, de (très) bien manger, de profiter de la ville d’Hobart, de courir, de promener Lulu, de voir des couchers de soleil tous plus surprenants les uns que les autres…

    Côté travail, j’ai commencé par nettoyer des briques pour la construction du nouveau mur. Quand Tim et Elisia ont acheté la maison, il y avait des murs partout, ils ont tout cassé, mais de façon à réutiliser les briques pour leurs propres projets. Je devais donc enlever le béton qui restait attaché pour retrouver la brique initiale. Je ne les ai pas compté mais il y en avait une centaine. J’ai aussi fait énormément de désherbage (Fun Fact : quand la famille était à Melbourne pour Pâques, Camille, Claire et moi avons arraché 400 kilos de mauvaises herbes) dans la propriété mais aussi aux alentours.
    Elisia et moi avons construit un jardin de A à Z sur un secteur appartenant à son voisin Steeve : désherbage de hautes herbes (terrain à l’abandon), construction d’un mur pour protéger la clôture, rehaussement du terrain avec de la bonne terre, plantation de plantes natives et dépôt de mosh pour ralentir la progression de mauvaises herbes. Le tout le plus rapidement possible et dans le silence car il n’était pas au courant. J’en rigole maintenant !
    On a aussi transformé le terrain entre la maison et la rivière, pour tenter de maintenir les mauvaises herbes sous contrôle, sauver les pigface (plante native), mis du wood chip (copeaux de bois), et ramassé un gros tas de cailloux. Je me suis rappelée en le faisant que je faisais ça quand j’étais petite, ramasser tous les cailloux brillants. Ici, c’était tous les petits et tous les plats de toutes tailles qui seront utiles à la construction du mur. Cette fois, on a rabaissé le terrain et tenté de le rendre plat. On a déterré toutes sortes de déchets par la même occasion.
    Pour l’anecdote que je connais maintenant par cœur : les anciens propriétaires ont décidé de simplement pousser toute la terre et ce qu’il y avait avec, hors de leur propriété pour construire une grande piscine.
    Travail prudent ici aussi, car cette partie appartient au conseil et il est extrêmement défendu de transformer le paysage.
    Je n’ai pas non plus compté les aller-retour au déchet vert mais Elisia doit en avoir une petite trace sur son compte en banque.
    Toujours côté jardinage, Elisia, les garçons et moi avons rapporté des ferns (arbre natif de la Tasmanie, de l’époque jurassique qui grandit d’un centimètre par an et coûte un bras) qu’elle avait aperçu déterrés dans l’ancienne propriété de sa mère. On les a replanté, et j’ai pris soin de les arroser tous les jours pour les réanimer, et de nouvelles feuilles ont poussé ! Ils ont besoin de beaucoup d’eau et d’humidité car poussent dans les rainforest.
    On a aussi démonté la tonnelle et repeint les terrasses pour se préparer à l’hiver.
    J’ai aussi aidé Tim pendant de longues journées le week-end dans la construction du mur. Fabriquer le béton, et le couler ensuite. J’ai beaucoup aimé ces journées même si ça va rarement comme on veut ! C’est une étape importante, même capitale de leur projet, avoir l’impression de faire quelque chose qui comptent vraiment à côté du désherbage qui n’a pas de fin 🥴. Et puis Tim ne travaille jamais sans sa musique ! Il a vraiment de bons goûts, et écoute de tout. J’ai redécouvert des morceaux que j’écoutais quand j’ai commencé à écouter de la musique. Quel plaisir de se sentir comme quand on avait 11 ans, à l’autre bout du monde.
    Dans nos heures de travail, on avait aussi le droit de cuisiner. C’est toujours pas un truc que j’aime vraiment faire (et surtout pour 6) mais bon, en deux mois et demi, je devais bien tenter de faire quelque chose ! Au menu, cordon bleu maison, frites maison, et sauce aux champignons. Pas de friteuse, bon, on fera chauffer de l’huile dans une casserole. En tentant de représenter une friteuse pour la première fois (donc avec 4l d’huile dans une grosse casserole), j’ai inondé la maison avec environ un litre d’huile qui on débordé partout en plongeant ma première poignée de frites. C’était un désastre. J’en rigole maintenant ! Un mois après j’ai fait des cookies parce que j’en avais vraiment envie, tout s’est bien passé. C’était mes seules expériences cuisine.
    Et puis il fallait aussi trouver de quoi s’occuper pendant les jours pluvieux (qui n’ont pas été nombreux !), ménage !

    J’ai aussi profité de la ville d’Hobart, du Salamanca Market représentant 90% de produits et savoirs faire locaux, de Street Eats @Franko réunissant, chaque vendredi soir d’été, une dizaine de food trucks de différents horizons et des concerts. De MONA (Museum of Old and New Art) un musée surprenant, qui a pour but de choquer et faire se questionner le visiteur. De la Female Factory, une ancienne prison pour femme, similaire à Port Arthur.

    Et j’ai aussi pu rencontrer d’autres voyageurs. À mon arrivée, Hannah, une allemande de 25 ans, effectuait son deuxième séjour dans la maison, elle est partie quelques jours après. Je suis restée une semaine seule puis Philip, allemand lui aussi, est arrivé pour deux semaine. Il allait se baigner matin et soir, je crois que quand il était là, c’était probablement la pire météo que j’ai connu là-bas. Un matin, depuis la fenêtre de la cuisine, on pouvait voir Philip nager, alors que le sommet du Mont Wellington était couvert de neige. Après son départ j’ai repassé une semaine seule, puis Alex et Matt sont arrivés. Deux normands de 24 et 25 ans (?) avec qui j’ai arrêté de parler anglais deux jours avant leur départ, on a bien ri. Le lendemain de leur départ, c’était au tour de Claire et Camille de poser leur valise. Elles se sont rencontrées pendant leurs études à Paris, Claire vient de Vannes en Bretagne, on a fêté ses 25 ans pendant qu’elles étaient là et Camille est une Lilloise de 24 ans. On a parlé anglais moins d’un jour, on a bien ri aussi.
    C’était cool de les avoir.

    Ah, et j’ai aussi enfourché un blue tongue lezard dans mon élan de jardinage 🤕, normalement il va bien.
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  • Day 80

    Wild West Tasmania Tour Guide

    April 23, 2023 in Australia ⋅ ☀️ 13 °C

    Day 1 : Elisia m’a déposé au YHA backpacker hostel où j’ai rencontré Lucas, Jeanne et Milena qui attendaient eux aussi notre guide un peu en retard ce matin là. À 7h30 passé Natalie, notre guide australienne est arrivée, s’est présentée, à pris nos bagages et nous à dis de prendre place dans le bus. Elle était très accueillante et amicale, et puis je me suis rendu compte en montant dans le bus que tout le monde l’était. La moitié du bus était déjà rempli, et tout le monde discutait avec tout le monde, je me suis sentie très à l’aise. Après avoir récupéré tous les autres, donné le mot de départ et expliqué le programme, on s’est dirigé vers New Norfolk, un village à une trentaine de minutes au nord ouest d’Hobart, pour le petit déjeuner. On est ensuite allé jusqu’au parc national de Mont Field pour notre première marche appelée Tall Trees Walk en passant par Russell Falls. On est remonté dans le bus, et notre prochain arrêt s’est fait une heure de route vers le nord plus tard, au Lake Saint Clair, le lac le plus profond d’Australie. Après avoir mangé, on a repris la route le long de la magnifique et historique Franklin River (quand je vous ai parlé de déforestation, oui, mais c’était pour construire un barrage en fait) avec une playlist de qualité choisie par Natalie elle-même. En route pour visiter la ville de Queenstown, on s’est arrêté jeter un œil à Nelson Falls, puis au point de vue d’Iron Blow à Gormanston, le village avant.
    Queenstown a des airs de ville fantôme, comme si elle avait été construite pour tourner un film, comme si elle n’était pas réelle, en papier. Le couché de soleil était magnifique, de jolies couleurs, comme si quelqu’un avait peint les montagnes de rose. On a fini par rejoindre Strahan de nuit pour y passer notre première nuit. Il y faisait froid.

    Day 2 : Natalie a pris une partie du groupe en avance pour aller déjeuner en ville, huit d’entre nous allions à la Kitchen un café/boulangerie à Strahan. Première excursion de la journée : Direction Montezuma Falls ! Il y avait environ 1h15 de marche pour rejoindre la cascade et sur le chemin, notre guide nous a fait entrer trois par trois dans la fameuse et très étroite Spider Cave… En étirant ses pattes, les araignées qui se trouvent à l’intérieur peuvent atteindre 20cm de diamètre. Interdiction de prendre des photos, car 18 personnes une à une avec leurs flashs risqueraient de les mettre en colère… Sur le chemin retour avec le bus, on s’est arrêté dans une petite ville appelée Zeehan (se prononce Zine). Même impression que pour Queenstown, en encore plus petit. Aman m’a dit “On dirait une ancienne ville de cowboy, j’arrive très bien à imaginer les chevaux là au milieu de la route” c’était complètement vrai. Après ça, on s’est arrêté cette fois à Henty Sand Dunes. D’immenses formations de dunes de sables alors que l’océan semblait si loin ! Certaines personnes grimpent jusqu’ici en voiture. Quelques saltos plus tard on a rejoint l’accommodation de Strahan pour une petite heure de repos avant de remonter dans le bus pour aller voir le couché de soleil à Oceana Beach.
    Anca, Annelie et moi avons marché un peu pour découvrir un peu plus Strahan pendant que les autres étaient au théâtre. À l’heure du dîner, on a tous profité du barbecue, préparé des hamburgers, et savouré des bières achetées par Tom le papa américain. On a rallongé la soirée en s’attroupant autour d’un feu. C’était très chouette !

    Day 3 : Après une seconde nuit passée à Strahan, on a pris notre petit déjeuner à Coffee Shack, l’autre option du village. Petit stop aux toilettes au village de Rosebery, ville fantôme également avant la grande excursion à Cradle Mountain, la plus haute montagne de Tasmanie avec 1 545m. Il y existe une randonnée mondialement connue d’une semaine environ, partant de Cradle Mountain pour rejoindre le Lake Saint-Clair, The Overland Track (65km). Juste au point de départ de notre marche, on a aperçu un wombat et son bébé, alors que Natalie venait de déclarer “Je n’ai jamais vu de wombat ici !”. C’était vraiment beau, ici aussi on peut voir les fagus changer de couleur à l’automne. On avait pas le temps d’escalader jusqu’au sommet parce qu’il faut entre six et huit heures aller-retour mais le point de vue de Marion’s Lookout offrait une vue imprenable sur le sommet de Cradle Mountain, Dove Lake, Crater Lake et tout ce qui se trouvaient en plan de fond. Sur le chemin qui monte au point de vue, une vieille dame était installée sur le côté avec tout son matériel de peinture et illustrait ce qu’elle avait sous les yeux.
    En redescendant, Kiara, Jeanne et Laury se sont baignés, comme à peu près chaque fois qu’ils en ont l’occasion.
    Sur le chemin retour on a visité la ville de Sheffield, celle-ci est étonnante : colorée et vivante, avec des peintures sur la moitié de ses murs. Puis on a rejoint Launceston à l’heure du couché du soleil pour y passer notre troisième nuit. Alors que l’accommodation à Strahan ressemblait à du camping avec dortoir, sanitaire et cuisine commune, ici à Launceston, c’était plutôt un motel et je disposais d’une chambre seule et de ma propre salle de bain.

    La région ouest de Queenstown, Gormanston, Zeehan, Rosebery… sont des villes avec une grosse exploitation minière. La plupart de ses habitants sont mineurs, et certains autres y vivent seulement pour le travail pendant environ 15 jours non stop puis passent un week end à Hobart ou Launceston avec leur famille, et recommence.
    Ce jour là, mardi 25 avril c’était ANZAC Day. Australian New Zealand Army Corps, ce jour commémore la bataille sanglante de Gallipoli des forces armées australiennes et néo-zélandaises contre l’armée ottomane le 25 avril 1915. 8 141 australiens ont été tué dans cette bataille. Trois ans après, alors que les allemands avaient pris Villers-Bretonneux (dans le département de la somme) pendant la nuit du 24 au 25 avril 1918, les Australiens la reprirent et fit reculer les troupes allemandes.

    Day 4 : Réveil avec une jolie balade matinale à Caratarct Gorge à Launceston où on a rencontré plusieurs wallabies et paons (peacock in English). C’était ensuite le moment pour Milena et moi de dire au revoir au reste du groupe car eux et nous n’avions pas réservé le même tour. Alors que le notre s’arrêtait ici, les autres continuaient leur trip sur la côte est pour deux jours supplémentaires.
    Je reste à Launceston pour la semaine, avant de rejoindre Sydney le 3 mai.

    Il est temps de présenter le groupe, ou essayer, avec les informations approximatives que j’ai :
    - Jeanne est une française de 20 ans, en stage à Sydney dans la digitalisation de l’agro alimentaire (en espérant ne pas dire de conneries). Elle a pris une semaine de vacances pour visiter la Tasmanie.
    - Lucas est un gallois et je ne sais pas son âge, je dirai environ 25 ans. Il est venu visiter l’Australie pendant 3 mois, son séjour touche à sa fin mais il a eu le temps de voir toute la côte est et la Tasmanie. Il a étudié dans le médical et voudrait continuer (possiblement vétérinaire ?)
    - Milena est une allemande et je ne sais pas non plus son âge, elle est jeune mais elle est déjà RH alors je dirai aussi environ 25 ans. Elle est ici pour des vacances.
    - Tish et Shami, ici c’est même les prénoms qui sont approximatifs. Ce sont deux sœurs Hawaïennes d’une cinquantaine d’années. Je n’ai pas eu l’occasion de vraiment discuter avec elles mais elles avaient l’air marrantes !
    - Tom et Sarah, un couple d’américain, je leur donne à peine 50 ans. En fait ils ont l’air jeunes mais ont deux enfants, une fille étudiant à Sydney qu’ils sont venus voir, et un fils plus vieux proche de la 30aine. Tom travaille dans le développement de cartes digitales pour les entreprises, et Sarah travaille avec les proches de patients ayant des cancers, comme les frères et sœurs, les parents et les enfants pour voir s’il y a un lien génétique et pouvoir s’en charger le plus tôt possible si c’est le cas.
    - Laury est un anglais de 19 ans, il vient de Manchester, a étudier la biologie et est chef.
    - Je n’ai pas eu l’occasion non plus de discuter avec Rima, je sais seulement qu’elle est allemande, parle quelques mots de russe et a environ 25 ans.
    - Anca est née en Roumanie, a déménagé en Italie quand elle avait 9 ans et vit en Angleterre depuis deux ans. Elle a 29 ans maintenant et a récemment repris des études en communication digital et gestion des réseaux sociaux. Elle fait un internship à Sydney.
    - Annelie est une allemande d’environ 25 ans également. Elle est venue avec Anca, elles se sont rencontrées à Sydney alors qu’Annelie est plutôt du côté management.
    - Orly est une Israélienne d’environ 50 ans, elle voyage seule à travers l’Australie depuis plusieurs mois. Son anglais n’est pas très bon mais rien ne peux l’arrêter.
    - Rebecca a environ 30 ans, elle est française et revient d’un mois en Nouvelle-Zélande. Sa carrière “va un peu dans tous les sens” comme elle dit. Elle a quitté son travail pour voyager à nouveau alors qu’on lui proposait un CDI par peur de se sentir un peu coincée ensuite. Elle a hâte de rentrer cette fois, pour enfin prendre un peu de repos.
    - Börni est une allemande de 27 ans. Elle est ici, un peu en télétravail finalement. Elle voulait voyager mais se plaît beaucoup dans son travail dans la communication marketing, elle a donc réussi à convenir avec son boss qu’elle pouvait faire les deux. La voilà payer pour travailler en parcourant le monde. Un peu mon rêve donc.
    - Pawan est un indien d’environ 30 ans, je n’ai aucune idée de ce qu’il fait mais je serai surprise s’il travaillait ailleurs que dans l’image. Il prend en photo, vidéo, timelapse absolument tout ce qu’il passe sous ses yeux.
    - Aman est londonienne et c’est malheureusement la seule chose que je sais vraiment d’elle. Elle a environ 25 ans également.
    - Kiara est la benjamine du groupe du haut de ses 18 ans, elle est allemande, joue au waterpolo et doit se baigner partout où il y a de l’eau.
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