Bolivien
Nevado Huayna Potosí

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    • Tag 32

      Jour 3 - Objectif 6088m - le depassement

      19. Juni 2023 in Bolivien ⋅ ☀️ 3 °C

      Finalement on toque à la porte à 23h50… personne n’avait osé se lever avant.
      On se dépêche de mettre tout nos équipements, c’est le bazar dans le refuge, ça grouille de partout. Cécilia m’appelle, elle me met un coup de pression parce que j’ai pas de lunette de soleil et pour la descente c’est super important. On part quand même à 00h30. Elle me fait marcher vite, on double des groupes, je suis pas sure d’assurer ce rythme tout le long. Au bout de 15 min on s’arrête et on doit mettre les crampons.
      Et là, la réelle difficulté s’installe. Le froid, la fatigue, l’altitude, le rythme (cette fois trop lent) …
      Au bout de 1h, 2 groupes sont loins derrière nous, Cécilia veut attendre le premier pour s’assurer que tout va bien. J’attends, je reste calme mais j’ai envie de repartir parce que je me refroidie et je m’endors. Des qu’on voit des lumières on repart comme des flèches. on rattrape les groupes de devant. A la pause (vers 2h30) elle me dit que je vais changer de groupe. Je passe avec Eloy (son mari), Niko et Pierre! Cécilia veut rester avec les filles derrière.
      On repart, J’ai un peu la nausée. Et je me sens vidée d’énergie.
      Quelque instant plus tard on s’arrête, on comprend que quelque chose ne va pas dans un des groupes de devant. Nous contournons le chemin et nous croisons Maud assise, pas bien du tout. Ça me stresse d’autant plus parce qu’elle était hyper en forme hier pendant la montée …
      On arrive au mur. C’est dur, très physique, j’ai pas d’énergie. Soulever haut ses pieds est un effort considérable. J’arrive en haut du mur épuisée. On est plus que 3 groupes (sur 7). Je suis épuisé. On nous annonce qu’on est à la moitié.

      C’est long, c’est monotone, c’est un combat.
      Il y a des passages qui font peur, on passe au dessus de crevasses, on doit sauter, un peu escalader.

      On fait des pauses plus longues, il est 5h c’est bientôt fini. Je me retourne, je vois du orange en bas du ciel, c’est beau.
      Je continue, je pense qu’à faire un pas après l’autre.

      A 6h on se pose juste avant la crête. (Il reste 60m de déniveler)
      On contemple le ciel juste avant le lever du soleil.

      On commence le dernière partie, monter sur la crête. C’est très physique. Il reste 30m on fait une pause, il y a le lever du soleil. C’est magique.
      Mais je suis complètement sans énergie. (J’ai pas pris assez de snack..) j’ai envie de pleurer tellement c’est dur.
      Sur la crête il faut pas avoir le vertige, car de chaque côté les pentes sont vertigineuses.

      ENFIN
      On y est.
      C’est un dépassement.
      C’est l’une des premières fois que je suis fière de moi.

      On profite de la vue, mais il ne faut pas trop tarder à redescendre.
      La descente est un moment très désagréable. On a plus d’énergie, c’est dur de se concentrer sur ses pas. On mets 2h45 à descendre. On découvre à la lumière du jour les chemins qu’on a emprunter, je me dis quand tant mieux je les avait pas vu avant.
      On arrive au refuge de haute altitude. On fait nos sac, engloutie une soupe, et c’est reparti pour la descente avec le sac de 17kg, ça fait mal.
      L’épreuve n’était en faite pas terminé.
      On fait les bouctins.
      On arrive vers 14h au camp à 4800m
      Nous repartons pour La Paz.
      Le soir nous mangeons avec un petit groupe de l’ascension et au dodo.
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    • Tag 96

      Huayna Potosi: Jour 3

      25. Mai 2023 in Bolivien ⋅ ☀️ -1 °C

      Petit maté, un bout de pain et on est parti pour l'ascension, quasi 900m de dénivelés. Avec Vic on a prévu le coup et on a pas mal de feuilles de coca en stock. C'est donc tout le long de la montée que l'on sera sous coca et ça nous aura bien aidé. On met nos crampons car dès le début c'est de la neige qui se trouve sous nos pieds. Chaque pas est difficile. La respiration est courte, le manque d'oxygène crée un manque de force dans les muscles. Le début on va dire que c'était dur mais qu'en prenant son temps et en restant concentré sur sa respiration c'est supportable. Vient le moment tant attendu où Célestino nous propose à Vic et moi Floranito de passer par "El camino de los franceses" (je vous laisse la traduction) qui est un chemin plus dur, que très peu de touristes prennent car il y a un mur de glace à escalader beaucoup plus grand que celui du 1er jour, et cela dans la nuit, à 5500m. Vous nous connaissez on est joueur et on veut vraiment repousser nos limites à fond, on dit oui.
      C'est ainsi qu'on part brusquement sur la gauche sur un "chemin" couvert de neige à peine tracé (les pieds s'enfoncent donc jusqu'au genoux ce qui crève biennnn plus) alors que les autres petites frontales qui illuminent la nuit continuent tout droit par le chemin classique. Oui, on est pas les seuls à monter.

      Encordés on commence l'escalade de ce mur que dis-je de ce cap, de cette péninsule ! Et à peine en haut on doit déjà repartir après une longue pause de 4 secondes. Moi et mes petits poumons ça devient très compliqué, trop compliqué. N'arrivant pas à récupérer mon souffle je vais vivre la suite comme un calvaire au point d'avoir des nausées et de ne plus pouvoir reprendre de coca pourtant bien utiles. J'ai oublié de préciser que malgré toutes nos épaisseurs, il caille mais il caille vraiment ! Sortir un doigt c'est risquer de le perdre à tout jamais et là adieux vos musiciens talentueux !
      On arrive finalement, après un chemin semé de crevasses, à un dernier croisement où Célestino nous explique qu'à gauche il y a le chemin classique et à droite le chemin des warriors qui passe par une crête bien engagée et qui offre une vue d'ensemble. Bon ba une fois de plus on accepte. C'est alors qu'en traversant ce qui fut un jour une avalanche on se retourne et on voit La Paz illuminé dans la nuit c'est magique !
      On redouble d'efforts (honnêtement je n'en pouvais plus) pour finalement s'asseoir sur la crête à quelques mètres du sommet et profiter du lever du soleil. Célestino ce maestro nous prend en photos (oui oui il a enlevé ces gants ce fou !) devant ce spectacle unique où l'émotion d'être arrivé au bout est immense.
      Quelques mètres supplémentaires et on est au sommet avec d'un côté La Paz et de l'autre de multiples sommets, glaciers et le fameux Lac Titicaca. Après un shooting des plus marrant et avoir profiter du paysages (dites vous que même assis on était encore essoufflé) on repart par le chemin classique dit des gros nazes.
      Et là c'est Vic qui est à bout de forces. La descente est longue, il a les yeux qui se ferment, on décide donc d'accélérer quasi à dévaler la pente en courant avec les crampons. On voit tout ce qu'on a grimpé, les crevasses et grottes de glaces au grand jour c'est magnifique ! Petite pause et lunch au refuge de 5200m et on est reparti. Les forces ne sont toujours pas revenues, on est épuisé et la descente semble infinie quand on aperçoit enfin le camp de base ! On s'assoit enfin par terre fier de l'exploit réalisé. Expérience enrichissante mais à ne pas refaire ☠️

      Revenu à La Paz on dînera dans un très bon restau gastro pour fêter ça à base de tataki de lamas et c'est déjà l'heure d'une bonne nuit de repos amplement mérité !

      Flo
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    • Tag 172

      Das letzte Abenteuer - Huyana Potosi

      4. August 2023 in Bolivien ⋅ ⛅ 0 °C

      Meine Reise ist bald zu Ende. Doch möchte ich noch einmal Adrenalin durch meinen Körper jagen. Und diesmal richtig. Ja, Papa.

      Also starten wir im Office der Agentur und Kleiden uns ein. Nach der ersten Busfahrt kriegen wir dann etwas außerhalb auch unsere Schuhe und Spikes. In einem kleinen Kiosk hole ich mir für das Abenteuer dann auch noch schnell etwas Zucker. Zwei Packungen kitkat und Nüsse reichen hoffentlich.

      Dann kommen wir am Basislager an. Ja es geht wieder hoch hinaus. Aber erstmal wir geübt. Also am gleichen Tag noch zum Gletscher, Spikes an die Füße und Eishacke in die Hand und Technikunterricht. Wie laufe ich richtig und kraftsparend auf dem Eis.

      Als wir das alle gut gemeistert haben (insgesamt sind wir zu 18.), geht es zum ersten spaßigen Teil. Mit allen Vieren auf dem Boden bei einer Steigung von ca 60% üben wir den Einsatz der Eishacke. Wichtig, wie sich zwei Tage später herausstellt. Aber für Adrenalin sorgt dann erst später das richtige Eisklettern. Mit zwei extrahacken geht es toprope zwei Routen hoch. Also für mich zwei. Die anderen machen nur eine. Mitten im Eis an der Wand fühle ich mich noch sehr wohl.

      Der zweite Tag ist für den Aufstieg zur nächsten Hütte gedacht. Also alle Ausrüstung in den Rucksack und hoch mit uns. Hier merkt man einigen schon die Höhe an, mir geht es noch sehr gut. Das Abendessen ist sehr früh. Um fünf steht es auf dem Tisch. Warum? Wir müssen am nächsten Tag um Mitternacht aufstehen. Um 1 Uhr morgens geht es los. Da ist das Eis noch hart.

      5200m: Wir starten mitten in der Nacht. Es ist Vollmond und sternenklar. Dick eingepackt, in Plastikschuhen und mit Helm inklusive stirnlampe stapfen wir los. Erst geht es noch über Gestein. Glücklicherweise ist ein Seil gespannt zum festhalten. Mir geht's prima. Spikes an und ab aufs Eis. Naja, Jack, mein Partner, und ich kommen zwar als erstes am Gletscher an, das Jacks Spikes aber erst noch repariert werden müssen, gehen wir als letzte los. Vor uns in der Dunkelheit ist nur eine Ameisenstraße aus Licht zu sehen.

      5300m: Wir sind schnell und überholen ein paar Gruppen. Beide sind noch gut drauf. Alle hundert hm machen wir Pause zum trinken. Links überall um uns herum ist nur Eis und sie Eisspitzen sehen in der Dunkelheit so aus, als würden sie uns aufspießen, sollten wir fallen.

      5400m: Es ist relativ flach, alles ist weiß, doch man sieht schon die erste Herausforderung. Noch geht es mir gut, Jack ist fit. José, unser Guide, motiviert uns.

      5500m: Wir haben es geübt. Im hellen. Trotzdem lässt mich das kurze Stück Eisklettern erschaudern. Ich bezwinge meine Angst und klettere. Und blende den Abgrund neben mir aus. Es wird körperlich immer anstrengender. Die ersten geben auf und drehen um.

      5600m: Jetzt hilft mit die Ausdauer. Noch kann ich mit Jack und José mit halten.

      5700m: Ich brauche immer mehr Pausen und habe das Gefühl, ich halte auf. Andere Gruppen überholen und wieder. Um uns herum ist alles weiß. Mir ist kalt. Am Horizont sind die ersten roten Streifen zu sehen.

      5800m: Die ersten Gedanken ans umdrehen kommen. Es wird immer heller und ich sehe das das nächste Stück steinig wird. Im wahrsten Sinne des Wortes. Wir kriegen noch eine Mitstreiterin in unsere Gruppe, da ihr Partner hier aufgibt. Ich überlege das gleiche zu tun. Aber nein.

      5900m: Anstatt über Eis geht es über Steine. Nicht das angenehmste mit Spikes unter den Füßen. Es geht sehr steil bergab auf unserer linken. Es ist oft eine sehr starke Überwindung, den nächsten Schritt zu machen. Doch ich tue es. Ich bin körperlich am Ende. Mir ist schlecht, ich habe Kopfschmerzen, aber ich Kämpfe.

      6000m über dem Meeresspiegel. Ein Ziel ist erreicht. Wirklich freuen kann ich mich noch nicht. Wenigstens ist der steinige Part geschafft. Jack motiviert mich und ich krieche mehr als das ich laufe. Die Sonne ist inzwischen ganz am Himmel. Es ist hell und wir tragen Sonnenbrillen. Die letzten 88 hm sind reine Willenskraft.

      6088m. Die Spitze. Ich habe es geschafft. Völlig am Ende genieße ich die Aussicht. Ich bin so stolz auf mich.
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    • Tag 267

      Der Berg ruft

      20. August 2023 in Bolivien ⋅ ☀️ -8 °C

      TAG 1
      Heute beginnt mein wahrscheinlich größtes Abenteuer hier in Südamerika. Auf jeden Fall meine größte Herausforderung die mich an meine physischen und mentalen Grenzen bringen wird.
      Adri, die Tochter von Oscar dem Besitzer der Unterkunft, hat mir ein Taxi bestellt. Tatsächlich Pünktlich steht es vor der Tür. Ziel ist die Agentur am anderen Ende der Stadt. Hier treffe ich auf andere Teilnehmer der Bergsteigertour und auf Tobias aus Friedrichshafen. Die anderen haben eine 2-Tagestour gebucht. Tobias und ich die 3-Tagestour. Während alle anderen noch bei der Anprobe sind und ihren Rucksack packen, kann ich entspannt zusehen und mich mit Tobias unterhalten. Mein Rucksack ist ja bereits fertig.
      Mit einem Kleinbus geht es Richtung Basecamp. Vorher nochmal die Gelegenheit einzukaufen. Schokoriegel, Müsliriegel, Koka, etc. Energiespender. Ca. 2 Stunden dauert die Fahrt ins 4800m hoch gelegene Basecamp.
      Hier gibt es 6 Unterkünfte der verschiedenen Agenturen. Nach dem Essen geht es für die Teilnehmer der 2-Tagestour bereits weiter in das High Camp. Für Tobias und mich geht es zu einem Gletscher. Wir erhalten einen Grundkurs im Umgang mit Eispickel, Steigeisen und Verhalten am Seil. Auch Teilnehmer anderer Veranstalter sind hier. Zurück in der Unterkunft bereitet man uns das Abendbrot. Energiereiche Mahlzeiten. Wir sitzen zusammen mit anderen Bergkletterern. Auf dem Dachboden sind Matratzen ausgelegt für das Nachtlager. Ich mümmel mich in meinem Schlafsack während man draußen lautstark den Wind hört. Morgen früh geht es weiter.
      TAG 2
      Ich verspüre am Morgen keine Kopfschmerzen oder andere Symptome der Höhe. Dennoch macht sich der Sauerstoffmangel bemerkbar. Man bereitet uns das Frühstück und es verbleibt genug Zeit unsere Sachen zu packen um den Aufstieg in das High Camp vorzubereiten. Gegen Mittag beginnt die 3-Stündige Tour. Der Aufstieg mit Gepäck ist beschwerlich. Ich vermute mein Rucksack mit Schlafsack, Snacks und Getränke hat ein Gewicht von ca. 12 bis 15 Kg. OK, die habe ich am Beginn meiner Südamerikareise auch ohne Rucksack mit mir rumgeschleppt. Dafür gibt es bei uns ja auch keine Berge. Aber es macht sich extrem bemerkbar. Ziemlich geschafft erreichen wir das High Camp in 5200 m Höhe. Hier gibt es 5 Camps. Die Ausstattung der Camps ist spärlich. Dicht an dicht gibt es Matratzen als Unterlagen. Nochmal Verpflegung und etwas entspannen. Wie wir erfahren, haben nicht alle Teilnehmer der 2-Tagestour es zum Gipfel geschafft. Um ca. 18 Uhr legen wir uns in unsere Schlafsäcke und versuchen Schlaf zu finden. Noch 6 Stunden bis der letzte Teil des Aufstieges beginnt.
      TAG 3
      DER BERG RUFT, laut und deutlich. Es ist Mitternacht, keine Ahnung ob irgendeiner oder ich geschlafen habe. Gefühlt wäre die Antwort, Nein.
      Nach und nach krabbeln alle aus ihren Schlafsäcken. Um 1 Uhr werden Tobias, unsere Guides und ich starten. Bis dahin legen wir unsere volle Ausrüstung an. Es gibt noch eine Stärkung und dann geht es los. Tobias bietet an unsere Verpflegung in nur einem Rucksack mitzunehmen. Mit Stirnlampe und den Blick nach unten gerichtet geht es im "Schlepptau" des Guides los.
      An wichtigen Passagen ermahnt er zur "Konzentration". Tobias leidet zu Beginn an Kopfschmerzen und Übelkeit. Und es zeigt sich, dass der Eispickel nicht nur zur Deko mitgenommen wird. Ab 5700 m fällt es mir schwerer. Die Temperaturen liegen bei ca. -8 Grad und es ist stark windig. Zwischendurch kommen Zweifel es zu schaffen. Ab und an Brechreiz. Ich mag nichts mehr Essen und Trinken. Es ist fast schon Sonnenaufgang und die letzten Meter bis zum Gipfel. Alles ist wie in Trance. Alle paar Meter brauch ich eine Verschnaufpause. Die Sonne erscheint und wir sind fast da. Nach 6 Stunden Aufstieg die letzten Schritte auf den höchsten Punkt. 6088 m. GESCHAFFT. Ohne Sauerstoff- oder Beatmungsgerät. Es brauchte auch kein Sauerstoffshot am Gipfel. Es wird Tage brauchen bis ich es realisiert habe. In diesem Moment bin ich völlig platt und im A...h. Nach ca. 10 bis 15 Minuten beginnt auch schon der Abstieg. Bei irgendeinem Stopp höre ich von weitem meinen Namen rufen und Alkoholgeruch unter der Nase. Mir sind einfach die Augen zugefallen. Letztendlich erreichen wir nach 2,5 Std. das High Camp. Umziehen und Rucksack packen. Eine Suppe zur Stärkung und es geht zum Basecamp. Ich trage meinen Rucksack selber. Endlich nach 2 Stunden im Basecamp. Hier werden wir vom Kleinbus abgeholt. 2 Stunden bis zur Agentur und Abgabe der Ausrüstung. Ich nehm mir ein Taxi und lass mich zur Unterkunft fahren. Mein Bett ruft. Ich will nur noch Schlaf.
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    • Tag 349

      Expedition Tag 3: Huayna Potosí 6.088m

      30. Oktober 2023 in Bolivien ⋅ ⛅ -7 °C

      Um 23 Uhr werden wir schon wieder geweckt. Nach einer Tasse Tee und ein paar Snacks brechen wir kurz nach Mitternacht in Zweierteams + Guide auf. Wir sind ganz schön dick eingepackt: Zwei Paar dicke Socken, drei Hosen, vier Jacken, 2 Paar Handschuhe, Buff, Mütze, Helm, Klettergurt... Im Rucksack tragen wir nur Wasser, ein paar Snacks und zu Beginn Steigeisen und Pickel mit.

      Nach ca. 30 Minuten erreichen wir den Gletscher. Ab da gehen wir die Normalroute mit Steigeisen. Schätzungsweise 50 Personen sind mit uns am Berg, in der Hauptsaison sollen es 300-400 am Tag sein. Kaum vorstellbar, schon bei so wenigen Personen ist es anfangs ein ziemliches Gewusel und wir gehen im Gänsemarsch hintereinander her. Das ist anstrengend, immer wieder kommt die Schlange zum Stehen. Schon nach kurzer Zeit drehen die ersten wieder um. Wir überholen ein paar Seilschaften, ab da können wir unser Tempo gehen.

      Wir befinden uns in extremer Höhe. Es wird zunehmend anstrengender, Nüsse und Schokolade geben uns Energie. Immer wieder legen wir Pausen ein, doch schon nach wenigen Minuten wird es so kalt (gefühlt sind es laut Wetterapp -18°C), dass man - obwohl eine Pause gut tut - weitergehen möchte. Je höher wir kommen, desto zombieartiger sind alle unterwegs. Schritt für Schritt quälen wir uns im Zeitlupentempo den Berg hinauf. Gesprochen wird kaum und allmählich schwindet die Motivation. Dann geht langsam die Sonne auf und wir sehen endlich von welch fantastischer Landschaft wir umgeben sind.

      Der letzte steile Anstieg verlangt noch einmal alles von uns ab. Kurz nach 6 Uhr erreichen wir völlig erschöpft den Gipfel. Wir haben es tatsächlich geschafft, unser erster Sechstausender. Wir bleiben 10-15 Minuten, genießen die Aussicht und machen uns dann auch schon wieder an den Abstieg. Es wird schnell ziemlich warm am Gletscher und bei der morgendlichen Sonneneinstrahlung wird der Schnee instabil, die Lawinengefahr steigt. 8 von 10 aus unserem Team haben es geschafft - eine sehr gute Quote.

      Im Campo Alto gibt es eine letzte Suppe, danach steigen wir gemeinsam ab ins Basislager, von wo aus wir mit Minibussen zurück nach La Paz gebracht werden. Für die gesamte Expedition bezahlen wir gerade mal 120€. Ein tolles Erlebnis und sicher das körperlich anstrengendste, das ich bisher gemacht habe. Im Nachhinein wünsche ich mir, unser Gipfelfoto wäre emotionsvoller, doch dafür hat die Kraft einfach nicht mehr gereicht.
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    • Tag 52–56

      La Paz und der Huayna Potosi (6088m)

      3. Dezember 2023 in Bolivien ⋅ ☁️ 1 °C

      La Paz ist eine Stadt wie sie wohl nirgendwo auf der Welt aufzufinden ist. Seilbahnen überspannen die Häuserschluchten der Metropole in welcher 100.000nde Menschen Leben. Die Stadt liegt auf über 3500 Höhenmeter und hat mehrere100 Meter Höhenunterschied in sich selbst. Entsprechend chaotisch ist auch die Bauweise der Häuser und der Straßenverkehr. Dennoch hat die Stadt ihren Flair. Ein Gefängnis ohne Mauern mitten in der Stadt indem die Insassen selbst regieren, Präsidentenpaläste die von Korruptionsgeldern aufgebaut und auch immer mal niedergebrannt werden oder Hexenmärkte mit toten Lama-Babys und echten Shamanen um nur einige Besonderheiten zu nennen.

      Außerdem gab es von La Paz so viel zu entdecken. Ich entschied mich für die 3Tagestour zum Huayani Potosi, meinem ersten 6000er, der nur mit Steigeisen und Pickel zu bezwingen ist. Das Wetter, die Höhenkrankheit oder auch die Distanz und Strecke machen den Berg etwas schwieriger, als alles was ich bisher kannte.

      Am ersten Tag kamen wir im Base-Camp an. Um sich an die Höhe zu gewöhnen, liefen wir auf fast 5000m und trainierten Gletscherwandern. Danach aßen und schliefen wir im recht komfortablen Matratzenlager.

      Am nächsten Tag ging es auf zum High-Camp. Mit 15 Kg Ausrüstung marschierten wir auf 5200Meter. Spartanisch aber funktional war alles eingerichtet. Wir mussten früh schlafen, denn um 0.00Uhr gings los zum Gipfel. Dieser muss bei Nacht bezwungen werden, weil die Sonne am Tag auf dieser Höhe zu stark ist und zudem das Eis schmilzt auf dem man klettert.

      Mit Eispickel und Schneeschuhen liefen wir bei ca.-10C einen langen Marathon im Dunkel der Nacht den Berg hinauf. Man fragte sich warum man sich das antut, Man sah einige Mitstreiter am Wegesrand erschöpft aufgeben, Viele scheiterten an der Höhe, an Ihrer Kondition, Kraft oder am Willen.

      Wir waren eine 3er-Gruppe, ein 27-jähriger franz. Kletterer, ein 30jähriger sehr bergerfahrener Japaner. Ich bin mit 40, wenig Erfahrung und keine Bergsteigerstatur. Als "Schwächster" im Team, bekam ich meinen eigenen Guide, falls wir umkehren müssten, können die anderen weiter laufen. Mir war es recht, so muss ich auch nicht umkehren, falls jmnd anderes nicht mehr konnte.

      Anfangs liefen wir noch zusammen. Die ersten Kilometer sind super anstrengend. Erst kletterten wir ca.1,5 eine 45°Felswand/Eiwand hinauf. Erschöpft aber eigentlich schon total entkräftet kamen wir vor einem gigantisch großem Schnee und Kletscherfeld an. Die nächsten 2,5h ging es konstant steil durch lange Neuschneepassagen, über windige und ausgesetzte Berghänge, kleinere Kletterabschnitte und immer mal wieder Eis.

      Die Gruppe trennte sich,ich fiel zurück. Ich hatte zu wenig Sauerstoff, das Atmen fiel mir schwer. Die Luft hatte einach zu wenig Sauerstoff. Einige überholten mich. Durch den Wind fühlte es sich wie -20C an. Die Finger konnte ich trotz Handschuhen nur noch eingeschränkt bewegen, Mein Gesicht fühlte sich taub an. Ich folgte in Tippelschritten meinem Guide. Mit meiner Kopflampe sah ich nur Schneegraupel und seine Schuhe. Den Kopf zu heben, würde zu viel Kraft kosten und sehen würde ich auch nicht mehr.

      Den Gedanken aufzugeben ließ ich nicht zu. Ich dachte an schöne Dinge, was ich schon alles geschafft habe, Stellte mir vor wie ich am Gipfel bin. Ich vertraute mir und meinem Guide. Langsam fand ich meinen Atemrythmus und neue Kraft. Viele saßen und lagen am Wegesrand. Ich versuchte nur die nötigsten Pausen zu machen und achtete nur auf meinen Körper. Ich wusste, zu spät darf man nicht mehr hoch zum Gipfel.

      Der letzte Teil ist eine einstündige steiler Kletter/Wanderabschnitt. Weniger Wind, wenig Schnee. Die Sonne geht langsam auf und auch wenn nun Symptome wie Kopfschmerz und Schwindel einsetzten, gewann ich an Metern und Selbstvertrauen. Schmerzen fühlte ich nicht mehr. Ich wollte zum Sonnenaufgang am Gipfel sein.

      Die letzten Meter waren schwer aber ich war schneller als Gedacht. Zu meiner Überraschung erreichte die 6088m Hohe Bergspitze noch vor meinem Team und als Tagesdritter überhaupt. Die Emotionen auf dem Gipfel waren unbeschreiblich. Wir feierten uns! Die Aussicht, das Gefühl es geschafft zu haben und die Dankbarkeit so etwas erleben zu dürfen, es ist schwer mit Worten zu beschreiben.

      Der Abstieg im Morgenlicht fühlte sich wie ein Fest, ein zeremonieller Spaziergang durch diese bizarre, dramatische und unbeschreiblich schöne Eislandschaft an. Kein Schmerz mehr, nur Dopamin und Energie. Nicht zu glauben, dass ich diesen Weg bei Nacht hoch geklettert bin. Beim Abstieg musste ich immer wieder anhalten um meine Emotionen sortieren denn der Moment war wirklich kaum zu fassen und die Landschaft jedes Foto wert.
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    • Tag 147

      Bolivie - Huayna Potosi

      4. Februar in Bolivien ⋅ 🌫 0 °C

      Déjà, laissez moi vous expliquer comment j’en suis arrivé à faire ce trek de 3jours. Au début de mon voyage au Pérou, j’ai rencontré 2 canadiens en tour du monde depuis 2ans. On avait fait le désert à Ica (Pérou) ensemble puis voila. Par pur hasard on s’est retrouvé à faire le même tour à Cusco des montagnes de toutes les couleurs, puis on a prit le meme bus de nuit encore par hasard, puis le lac titicaca… bon on faisait que se croiser et on avait le même itinéraire donc on est parti en Bolivie ensemble. Et c’est après 2 bières dans notre auberge à LaPaz (et étant donné que la ville et à 3600m, eh beh, ça monte vite l’histoire) qu’on s’est motivé à faire ce trek. Donc voila qu’à 18h on est parti reserver le trek pour… le lendemain matin 😅.

      Déroulement du trek :
      - jour 1 : initiation/découverte alpinisme sur un petit glacier (à quand même 4800m d’altitude). Nuit dans le « BaseCamp ».

      - jour 2 : départ midi: trek du « BaseCamp »(4700m) au « HeightCamp » (5250m) environ 3h30 de marche avec un sac rempli d’affaires d’alpinisme de 26kg sur le dos.

      - jour 3 : départ 00h30, pour atteindre le sommet du glacier à 6088m. Mais avant d’y arriver c’est 6h de « trek » / d’alpinisme sur le glacier de Huayna. Et retour à pied jusqu’au « BaseCamp » depuis le sommet : 4h

      Conclusion : c’est vraiment TRÈS difficile (aussi bien physique que mental), et quand même bien dangereux: des crevasses partout et parfois de plusieurs dizaines de mètres, escalader des murs de glace de plusieurs mètres en pleine nuit à la frontale, et surtout à la fin grimper les 100 derniers mètres à environ 60% de moyenne de pente… ça fait flipper !
      Et tout ça à plus de 5000m d’altitude. Donc pour ma part et les 2 canadiens, pas vraiment de maux de têtes parce que ca fait un petit moment qu’on est super haut en altitude (Cuzco, Lac Titicaca, LaPaz) mais par contre un simple mouvement devient d’une difficulté hors norme, surtout après 6000m ou lever le pied est un effort de fou. Inspirer par le nez n’est pas possible car on inspire pas assez d’oxygène ! Donc je vous dis pas pour monter les 100 derniers mètres!

      Mais bon la vue à la fin en vaut le coup ! Dernière photo.

      Au total on était 10 et 5 guides.
      Niveau températures : au « HeightCamp » entre 2 et 10 degrés.
      En haut du glacier, quand on y était : -12 🥶

      Sacré expérience, très content de l’avoir faire, mais c’est pas sur que je refasse une montagne d’ici la ! 😅

      La bise
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    • Tag 139

      6088 Meter - Huayna Potosi 🌄🏔️

      26. Juni 2023 in Bolivien ⋅ ☀️ -9 °C

      Liebe Freunde. Wir melden uns aus 6088 Metern vom Huayna Potosí. Naja wir waren jedenfalls da, es war aber viel zu kalt einen Post zu verfassen. Dünne Luft, -20 Grad und eisiger Wind auf dem Gipfel haben uns schnell wieder runter getrieben. Es war unser erster Versuch im Mountaineering und hat uns alles abverlangt. Am ersten Tag haben wir die Grundtechniken im Eisklettern gelernt, am zweiten Tag ging es dann zum high Camp auf 5200 Meter rauf. Mit all den Sachen auf dem Rücken hat man schon hier die dünner werdende Luft deutlich gemerkt 🥵 Tag 3 hat dann um Mitternacht mit einem kleinen Frühstück und Coca-Tee begonnen. Danach ging’s dann 6 Stunden rauf zum Gipfel. Was für eine Tortour… Pünklich zum Sonnenaufgang waren wir dann oben, auf über 6000 Metern. Was für ein Erlebnis! Für alle die noch nie auf Höhe versucht haben zu schlafen… es ist die Hölle. Ole hat in beiden Nächten keine einzige Sekunde Schlaf gefunden, nur Kopfschmerzen, Herzrasen und Atemnot. Das hat geschlaucht und zurück in La Paz hat er sich dann 15 Stunden aufs Ohr gehauen. Wir reisen nach diesem einmaligen Erlebnis weiter 🚀Weiterlesen

    • Tag 171

      Abstieg und Abschied

      3. August 2023 in Bolivien ⋅ ☀️ 2 °C

      Auch wenn der anstrengendste Teil mit dem Aufstieg geschafft war, folgt jetzt der gefährliche. Der Abstieg.
      Beim Aufstieg ging José voraus, Jack in der Mitte und ich hinten. Beim Abstieg kehren wir die Reihenfolge um. So muss ich vor. Zwar geht es um einiges schneller, dafür bin ich unsicher, kaputt und unkonzentriert.

      Der erste steinige Part lässt mich immer wieder anhalten und auf Kommandos von José warten.
      Auf dem Eis angekommen heißt es dann erstmal Pause machen.

      Meine Oberschenkel brennen. Glücklicherweise machen wir regelmäßig Bilder.

      Wie auch beim Aufstieg kommt dann auch die Herausforderung des Kletterparts. Ich muss voraus und fühle mich so unsicher wie selten. Aber auch den Part überstehe ich.
      Am Ende meiner Kräfte komme ich bei der Hütte an und Falle ins Bett. Wir haben knapp 2 Stunden für essen und packen, bevor es zum Basislager geht. Die Zeit und die Suppe bauen mich auf. Außerdem sind die dicken Plastikschuhe nicht mehr an den Füßen, dafür am Rucksack.
      Am Basislager wird dann die Ausrüstung sortiert und dann geht's ab zurück nach La Paz.

      Die letzten Tage meiner Reise entscheide ich mich dafür, keine Action mehr zu machen und meine Heimreise vorzubereiten. Also mit im Bett liegen und Schlafen. 😅

      Ja, meine Zeit auf diesem Atemberaubenden, Faszinierenden, Freundlichen und einfach nur wunderschönen Kontinent neigt sich dem Ende zu. Noch einmal lange Bus fahren bis nach Lima. Dann sitze ich im Flieger.

      Es war eine schöne und anstrengende Zeit mit vielen Erlebnissen und noch mehr Menschen die ich kennen lernen durfte.

      Vielen Dank fürs fleißige mitlesen.
      Wie immer: ein Auge weint, das andere lächelt und freut sich auf zu Hause.
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    • Tag 92

      Huayna Potosí - 6'088 msnm

      27. Mai 2023 in Bolivien ⋅ ❄️ 1 °C

      ¡Lo hemos conseguido! Am Samstigmorge am 07.20 stömer ufem Gipfel vom Huayna Potosí 😍💪

      Aber fangemer vorne a: S'Abentür started mit de Abholig im Hotel, enere Fahrt dur de verwirrt Verchehr vode Stadt, emene Halt zum Brot und Bier chaufe und denn de Fahrt über e holprigi Stross immer direkt mit Sicht uf de Huayna Potosí zue. Gsehnt scho na beidruckend us, euses Ziel für morn... Im Basecamp fassemer euses Material und verstaueds ide Rucksäck, bevors Sandwichzmittag git. Eusen Hunger halted sich nach gester und em Zmorge na in Grenze, aber es bitz Energie chömer öppe glich bruche. Währedem esse chunnt eine zrugg vode Bestiigig hüt Morge und er isch nudelfertig - scho fast beängstigend für eus. Wird scho schief cho 🙈
      Ja und denn gohts los, mit einigermasse grosse Rucksäck ufem Rugge. Hüt sind nume 500 Meter Astieg bis is Höhelager ufem Programm und die schaffemer denn tatsächlich i 1.5 statt de prognostizierte 2.5 Stunde - eusi Aklimatisierig isch also guet :) Dobe acho beziehmer ide Hütte 2 eusi Matraze - viel meh isch die Hütte ned. Also ned ganz z'vergliche mitere SAC-Hütte ^^ De Rest vom Nami verbringemer mit Teeli trinke, Snacks und Znacht esse und pläuderle mit de andere Lüt. Schliessli gnüssemer bi chälter werdender Umgebig d'Obigstimmig binere au uf dere Höchi scho fantastische Ussicht 🤗 Und so gege di siebni gohts denn au scho go ligge. Alli andere started ihren Ufstieg am Morge am eis und stönd dementsprechend um Mitternacht uf. Mir hend mitem Mario abgmacht, dass eus au zwei Stunde spöter langed wilmer kei Lust hend, zum vorem Sunneufgang ufem Gipfel si und denn dete müese in Wind und Chälti warte. Lieber de Sunneufgang ufem Ufeweg ha und denn au weniger Lüt ufem Gipfel atreffe... D'Nacht zeigt sich wie erwarted unruhig, unbequem und spötistens mitem parat mache vode andere zimli unmöglich zum schlofe. Immerhin isches im Schlofsack ine zimli warm und so bini denn tatsächlich sogar es bitz erholter als erwarted, wo am zwei au eusen Wecker schelled. Lustigerwiis schiint am Mario sin Wecker ned funktioniert z'ha, mir weckeden denn bi Glegeheit mal ^^ Ja und denn heissts zmörgele und Kleider, Chlettergstälti und Helm montiere und Abmarsch in völliger Dunkelheit. Mir sind di letste wo started und gsehnd am Berg dementsprechend verschiedeni Stirnlampeseilschafte ufem Ufstieg ^^ Nach 10 Minute started de Gletscher, mir montiered also Stiegise und Seil und stampfed los. Nach wenige Minute wirds mir extrem schlecht und mir müend Pause mache. Umchere? Eigentlich kei Option aber so wiitermache au ned. Scheibe, mit dem hani ned grechnet, fühl mi würkli scheisse... Schliessli entscheided mis Ego, dasmers eifach langsam wiiterprobiered und siehe da, min Buch erholt sich tatsächlich entgege mine Erwaritige und es goht langsam aber stetig de Berg duruf 💪 Im Liecht vo eusne Stirnlampe gohts einigermasse flach entlang vo Gletscherspalte und lässige Iisformatione, steil enere Krete entlang mit gfühlt endlose Abgründ links und rechts und denn namel es bitz flacher am Gipfel entgege. D'Sicht uf s'Liechtermeer vom Stadtteil El Alto und d'Morgedämmerig motiviered immer denn, wenn Körper und oder Chopf wend ufgeh. So ganz ohne isch de Ufstieg ned und ich mues mi es paar Mal zwinge zum ned ufgeh. Anderi Seilschafte hends ned gschafft und chömed eus scho entgege oder gnüssed d'Stimmig am Wegrand... Mit Tee und Snickers gohts bi eus immer wiiter, bis öppe e Halbstund unterem Gipfel schliessli d'Sunne ufgoht 🤩 Vo denn a chunnt de für mich härtist Teil. Ich mag nüme, es isch namel brutal steil und de Mario leit e z'schnelli Pace ane, wils i dem Teil müehsam isch zum chrüüze mit dene wo jetz scho ufem Abeweg sind - janu, lohni mi halt halbe ufezieh ^^ Und womer denn schliessli dobe sind, weissi gar ned so genau, wasi denke und fühle... Erschöpfig, Stolz, Chälti, meh Stolz und es bitzeli Angst vorem Abstieg sinds glaub 🙈 Isch ja egal, mir gnüssed uf jede Fall die paar Minute ufem Gipfel mit bester Ussicht id Berge und uf La Paz 😍 Wie guet dasmer dete am Afang ned umkehrt hend wil nachher hät de Buch fast nüm dumm tue :)
      De Abstieg isch denn prägt vo Fotistops und Faststolperer mit de Stiegise. Jetz im Tagesliecht gsehnd d'Abhäng gar nüme so schlimm us und defür sind d'Gletscherspalte um so beidruckender 🤭 Zrugg im Campo Alto ruumemer alles uf, essed Zmittag (oder es zweits Zmorge...?) und verabschieded eus denn in Richtig Basecamp. De Abstieg isch alles in allem viel weniger astrengend für d'Bei alsmer denkt hend - Glück gha :)
      Chum chömemer dune a, gheit eus de Michel über de Weg, wo ide letste Vorbereitige für sin Ufstieg steckt - guets Glinge! Mir mached eus bald mal mitem Büsli uf de Zruggweg id Stadt. Ich han jetz mega Chopfweh und bi müed, was imene churze Nickerchen ended. Zrugg mit Internetempfang suechemer e Unterkunft und lönd eus dete anefahre. D'Seilbahn neh und laufe mögemer nüm und de Verchehr halted sich tatsächlich au in Grenze :)
      Im Zimmer gits zerst e sehr gueti heissi Duschi und denn gheiemer kaput is Bett, reded na bitz über s'Erlebte und schlofed denn ii. Dank em Wecker zwei Stunde spöter gömer zur normale Znachtziit trotz wenig Motivation go esse und das isch e gueti Idee! Nach so viel immer mal wider es bitz schneugge, freut sich de Körper über es rechts Menu, bevors wider is Bett goht für e langi erholsami Nacht 😍
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    Nevado Huayna Potosí, Nevado Huayna Potosi

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