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- Tag 298
- Donnerstag, 24. Oktober 2024
- ☁️ 3 °C
- Höhe über NN: 746 m
ChileTorres del Paine50°56’26” S 72°56’52” W
Rando Base de las Torres

Parque nacional Torres del Paine
Visiter le parc Torres del Paine est une logistique sans nom… Les campings et refuges sont gérés par des compagnies privées sous concession avec la CONAF qui s’en mettent plein les poches. Le transport vers le parc est facilement réalisable, une fois qu’on a compris les rouages. Plusieurs compagnies opèrent, partent toutes aux mêmes heures, pour le même tarif, aux mêmes points d’interêt. Évidemment le bus ne va pas jusqu’au centre d’accueil du Mirador de la base des tours, après un bus à 14k$ (20$ juste pour l’aller, 2h de route, ou 35$ aller retour), il faut ensuite prendre une navette opérée par la compagnie de la concession pour la maigre somme de 4500$ (soit 6,5$) pour faire les 10 minutes restantes, tarif uniquement pour l’aller simple… Nous avions pensé faire une ou deux nuits au camping à cet endroit. Mais dormir au camping coûte 90$…
Nous optons finalement pour faire l’aller retour dans la journée pour la rando de la base des tours. A peine après avoir roulé 1h sur la majestueuse route vers le parc, notre bus tombe en panne… après être allé inspecter le moteur, notre chauffeur revient dans le bus avec une courroie brisée dans les mains… il nous annonce qu’un autre bus va venir nous chercher. En effet, une heure plus tard, nous sommes secourus par un autre bus d’une autre compagnie, lequel a fait demi tour avec tous ses passagers pour venir nous chercher. Nous arrivons donc au parc avec 1h30 de retard sur l’heure prévue. Le problème est que pour arriver au point de vue, il faut franchir le dernier kilomètre avant 14h. À 15h, les gardes-parcs ferment le sentier et font évacuent le mirador pour que tout le monde soit redescendu à temps pour prendre le dernier bus (navette à 19h, bus à 20h). Nous nous lançons donc dans les 22km de rando avec l’objectif d’arriver en haut à temps, sans prendre trop de pauses et avec un bon rythme. Nous commençons à monter sur les premiers reliefs de la montagne. Le vent est assez fort. Le ciel est bleu dans la plaine, mais un nuage bien gris est coincé dans les hauteurs de la montagne et il a l’air de pleuvoir là haut. Il y a un passage où le sentier rentre dans la vallée, appelé le « Paso de los vientos » où nous sommes littéralement secoués par les bourrasques… Heureusement la stratégie vitesse fonctionne, nous arrivons au refuge de mi-parcours au bout de 1h30, nous nous permettons donc de prendre un café. La rando n’est pas techniquement difficile et il y a tellement de monde qui la marche qu’elle est tapée comme une autoroute. Le sentier traverse une forêt d’arbres aux troncs épais et aux mini-feuilles, puis nous arrivons au dernier kilomètre. Le sentier passe par des roches, la pente est plus raide, et il faut beaucoup grimper, pendant une heure environ. En haut, nous arrivons enfin au mirador après 4h de marche. Les fameuses tours emblématiques du parc se cachent dans d’épais nuages, laissant deviner leurs silhouettes de temps en temps. Nous prenons quelques photos, et le temps de ranger l’appareil photo, de la neige commence à tomber en petits flocons, puis en plus gros flocons. Le garde-parc nous indique qu’il est bientôt 15h, et donc qu’il faut se remettre à redescendre. Nous redescendons sous une petite tempête de neige, les flocons volant partout et recouvrant le sentier et les arbres d’une fine couche blanche.
Au final, nous avons mis 4h à monter et environ 3h30 à redescendre. Il nous reste un peu de temps pour prendre une bière/un chocolat chaud avant de reprendre la navette, le bus, et arriver à Puerto Natales vers 22h. Grosse journée!Weiterlesen
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- Tag 300
- Samstag, 26. Oktober 2024
- 🌬 6 °C
- Höhe über NN: 279 m
ChileTorres del Paine50°58’2” S 73°12’36” W
Rando Glaciar Grey

28km
Rebelote pour la logistique du Torres Del Paine!
2h45 de bus (24kCLP l’aller-retour soit 35$) puis 30mn de bateau (52kCLP l’aller-retour soit 76$) pour arriver au site de camping à 9500CLP soit 14$ par personne…
Nous nous levons tôt pour commencer la rando à 7h30. Nous avons 11km à parcourir avant d’arriver au Refugio Grey, puis encore 3km pour arriver à un point d’observation du glacier. Contrairement à la rando de la base des tours, il y a assez peu de monde et nous sommes souvent seuls sur le sentier, croisant quelques personnes max par heure. Nous commencerons en grimpant, il y a beaucoup de vent! Au bout de 5/6km, un premier mirador nous permet d’apercevoir le glacier, mais nous sommes complètement soufflés par le vent! Nous continuons jusqu’au refuge/site de camping, nous sommes dans les temps pour y arriver alors nous nous offrons un petit café. Il reste à parcourir encore quelques kilomètres, dont un pont suspendu, relative nouveauté dans le parc (construite en 2012), pour passer une vallée. Nous nous rapprochons de plus en plus de la langue glaciaire! Arrivés au site du deuxième pont suspendu, le chemin s’arrête. En effet ce pont est brisé, avec les planches manquantes bien apparentes. Ce site nous permet quand même de voir de plus près le glacier. Sa couleur bleu est intense! C’est magnifique!
Quand nous repartons, nous entendons dans notre dos un gros bruit de tonnerre… c’est un morceau de glace qui s’est effondré! Sur le chemin du retour, en nous retournant de temps en temps pour admirer le glacier sous la luminosité changeante, nous voyons que de nouveaux icebergs sont apparus et flottent vers nous, poussés par l’incroyable vent.
Il y a énormément d’arbres morts, séquelle d’un grave feu de forêt datant de 2011, qui a brûlé pendant 2 mois et ravagé une bonne partie du parc. Un touriste a brûlé son papier toilette… Un autre incendie a eu lieu en 2005 à cause d’un réchaud de camping renversé par le vent. Il y a presque une forêt fantôme, avec tous ces arbres calcinés mais encore debout. Lugubre. Les règles du parc sont extrêmement strictes : par de réchaud à gaz en extérieur, toujours cuisiner à l’intérieur dans les lieux prévus, interdit de fumer etc.
Sur le chemin du retour, le vent semble s’être encore intensifié, et souffle dans notre dos, au point que nos sangles de sac à dos nous fouettent le visage! Nous profitons du vent pour surfer dessus, courant et se laissant pousser par sa force!
Nous arrivons juste à temps pour prendre une douche au camping avant de reprendre le bateau de 18h40, puis le bateau pour rentrer en ville, fourbus, à 22h.
Bonus : ñandus (autruches) sur le bord de la route, dans le bus à l’aller.Weiterlesen

ReisenderImpressionnant votre randonnée, j'espère que ce n'est pas un randonneur qui a traversé le pont suspendu !
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- Tag 302
- Montag, 28. Oktober 2024 um 22:15
- 🌬 8 °C
- Höhe über NN: 204 m
ChileMonte Alto52°2’20” S 71°55’19” W
Villa Renoval

J136
64km
Ascension 747m / descente 541m
Temps actif 5h sur temps total 6h30
Température min 6C à l’arrivée, moyenne 11C
Départ tardif, nous attendons que la pluie et les très très très forts vents s’estompent un peu avant de partir, et le propriétaire de l’hôtel nous laisse rester jusque 14h, muy amable!
À peine sortis de la ville, nous sommes étourdis par les très très très forts vents (ai-je dit que les vents étaient forts?). Ils sont d’abord un peu de côté, puis dans notre dos pour un beau segment en montée (10km/h en montée, c’est cadeau), mais virent perpendiculaire ou diagonal rapidement. Pendant une section, les bourrasques à 90 degrés nous projetaient vers le milieu de la route, extrêmement dangereux surtout qu’il y avait des camions et voitures à vive allure! Pour couronner le tout, pas d’accotement, et du gravier à droite de la route alors le toit est de rouler suffisamment à droite, mais pas trop non plus pour éviter de se faire projeter sur l’accotement en gravier par les appels d’air des véhicules qui nous doublent. Très sportif!! Heureusement, le trafic s’est estompé rapidement, mais le vent lui est resté bien fort tout l’après!
Si nous avons réussi à éviter la pluie (ouf! On annonçait un déluge de 15mm le matin!), nous étions très curieusement toujours en dessous de l’endroit exact où le gros nuage gris faisait place au ciel bleu. La menace de la pluie paraissait proche, et pourtant jamais elle n’est tombée (hormis quelques gouttes) et nous avons même eu du soleil! En cadeau, il y avait un arc-en-ciel quasiment tout l’après-midi qui nous a accompagné dans une partie de ciel curieusement sans nuage et sans pluie.
Un peu avant 21h, arrivés à destination, l’hôtel que nous avions repéré en pensant arriver trempés, était fermé (tôt encore pour la saison). Nous avons continué 2km de plus pour arriver au village de Villa Reneval, où le propriétaire d’un café-dépanneur nous a gentiment proposé de dormir dans la maison des pompiers volontaires (vide) en échange d’une contribution volontaire. C’est super! Nous allons passer la nuit à l’abri du vent et surtout de son bruit terrible! Et en plus, cafe demain matin! Que demander de plus?Weiterlesen
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- Tag 304
- Mittwoch, 30. Oktober 2024 um 10:29
- 🌬 12 °C
- Höhe über NN: 169 m
ChileMorro Chico52°3’15” S 71°25’43” W
Morro Chico - maison abandonnée

J137
35km
Ascension 135m / descente 140m
Temps actif 1h35 sur temps total 2h
Température min 6, moyenne 7
Vitesse moyenne 22km/h !
Nous nous réveillons dans la maison des pompiers sous une grosse pluie… Ce n’est pas une petite averse, on voit quasiment les cordes de la pluie! Après avoir déjeuné et rangé, nous allons au café d’à côté pour boire un café et… regarder la pluie tomber.
Nous attendons… attendons… faisons du téléphone, jouons à notre jeu de carte, prenons un lunch (délicieux ragoût de bœuf à la courge et au maïs!), un autre café… Nous discutons avec le serveur, Raúl, qui est aussi un cyclotouriste argentin, de la région de la Terre de feu, en vadrouille depuis 1 an, et venu passer ici la saison touristique pour amasser de l’argent afin de continuer vers le nord, jusqu’au Pérou, puis éventuellement vers le Mexique pour le Mondial de football dans deux ans.
Nous attendons toute la journée que la pluie faiblisse. Finalement vers 16h, après avoir passé la journée à l’intérieur, nous voyons dans l’accalmie une opportunité pour partir. Puis qu’il est tard, nous irons seulement jusqu’à Morro Chico, à moins de 40km. Il n’y a rien sur la route avant, et l’étape suivante est encore 40km plus loin, mais en changeant l’angle du vent de manière moins favorable.
Le vent est toujours bien fort, mais dans notre dos heureusement! Il nous pousse tellement fort, que nous avons à peine besoin de pédaler pour atteindre ses vitesses incroyables de 20-30km/h jusqu’à environ 40km dans une légère pente! Le paysage a donc vraiment changé depuis que nous sommes arrivés ici, au sud de la Patagonie, c’est très plat, peu de relief, peu de végétation, et très basse, des pâturages avec parfois des moutons, beaucoup de vent, toujours…
Nous arrivons donc très vite à Morro Chico. Nous avons quand même un peu froid, alors nous allons souper dans le seul resto de la place, faire le plein de chaleur et d’eau. Morro Chico est le nom donné à une petite montagne rocheuse, très à pic avec ses falaises, qui détonne bizarrement dans ce paysage tout plat! Des condors planent autour de ce relief, pas étonnant! Les condors nichent dans des falaises, celles-ci doivent être les seules à des kilomètres à la ronde!
Puis nous nous dirigeons vers notre site de camping prévu : une maison abandonnée prisée des cyclistes apparemment, dans ce village de littéralement 5 maisons incluant le poste de police. En arrivant, c’est quand même la déception : le toit est défoncé, certains murs aussi, le plancher est imbibé d’eau et probablement de moisissures, il y a des déchets, notamment de murs et vitres brisés partout, et même des crottes d’humains dans une des pièces… nous nous faisons une petite place dans l’endroit le moins pire. Spooky!Weiterlesen

ReisenderAvez vous commencé les rénovations pour les prochaines vacances ?
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- Tag 305
- Donnerstag, 31. Oktober 2024 um 08:42
- 🌩️ 11 °C
- Höhe über NN: 172 m
ChileCarpa Manzano52°36’18” S 71°9’39” W
Refugio R9

J138
75km
Ascension 530m / descente 534m
Temps actif 5h19 sur temps total 7h41.
Température min 9C (à l’arrivée) et moyenne 13C
Ce matin, en sortant de notre cabane craquée, nous voyons plein de condors planer tout autour du rocher-falaise. Nous dénombrons au moins 6 individus qui volent tout autour, dont un qui est passé proche de nous. Nous faisons quelques photos de notre maison de cette nuit pour rigoler et hop en selle!
Pour commencer, le vent est en diagonal, un petit peu dans le dos, mais pas plus que ça. Ça nous prend 3h arriver au prochain village, 45km plus loin. Le paysage est plat et monotone à perte de vue, herbes basses, peu d’arbres, de temps en temps des troupeaux de moutons. Cela fait un peu penser à l’altiplano, en moins doré. Nous voyons quelques guanacos, et même une autruche.
Arrivés à Villa Tehuelche, nous avons hâte d’aller au restaurant se réchauffer et manger… mais les deux restaurants de la place sont fermés. Nous nous rabattons sur des sandwichs bons mais pas si garnis, au dépanneur face à la route, que nous mangeons dehors en nous gelant les pieds. Au moins, le propriétaire du dépanneur accepte de nous remplir nos bouteilles d’eau, en précisant que l’eau n’est pas potable. Ce n’est pas grave, nous avons notre lampe UV, et c’est toujours mieux qu’une bouteille d’eau en plastique de 1,5L à 5$ (véridique).
Nous poursuivons 25km après notre lunch tardif, mais cette fois le vent est bien sur le côté, et nous n’avançons vraiment pas tant vite, à 13-15km/h. C’est fatiguant, surtout dans ce paysage monotone et linéaire. C’est beau, mais c’est le même paysage toute la journée, à quelques arbustes et moutons près. Mention spéciale aux flamands roses, observés sur une lagune, dont le rose pétant détonne dans ce paysage beige.
Nous arrivons finalement à un refugio en contrebas de la route. C’est une petite cabane en bois qui a l’air récente, avec deux lits (matelas en mousse) et une petite table. C’est rudimentaire, mais du grand luxe comparé au squelette de maison de la veille, glauque à souhait! Et nous n’avons pas à monter la tente, ni à subir le vent toute la nuit. 3eme nuit gratuite, c’est bienvenue après la semaine passée à Puerto Natales dans des hôtels et des restaurants.Weiterlesen
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- Tag 305
- Donnerstag, 31. Oktober 2024 um 19:09
- ☁️ 14 °C
- Höhe über NN: 6 m
ChileRada Punta Arenas53°9’49” S 70°54’13” W
Punta Arenas

J139
73km
Ascension 228m / descente 357m
Temps actif 4h15 sur temps total 7h12
Température moyenne 22C !! Youhou !!
Vitesse moyenne 17km/h
Ouf journée finale en Patagonie !!
Alors nous essayons de quitter notre refuge tôt pour surfer sur le vent du matin, mais le plus tôt que nous sommes capable de faire c’est un peu avant 9h, ce qui n’est pas si mal.
Les 20 premiers kilomètres nous sommes en effet dans le corridor de vent parfait, et arrivons en une heure à ma première étape : une station d’essence avec machine à café! Il fait enfin un temps magnifique, gros soleil, nous sirotons notre café sur la petite terrasse au soleil, tout en rechargeant nos appareils électriques.
En bonus, nous avons vu un nandou (Autriche d’Amérique du Sud) avec pas 1, pas 2, pas 3… mais bien 16 bébés autruches!! Après lecture de page Wikipedia des nandous, les femelles pondent les œufs qu’elles ont eu du mâle du clan dans le même nid, le mâle couve les œufs, puis s’en occupe après l’éclosion.
Les 30 kilomètres suivant, avec vent de côté, nous permettre d’atteindre notre site de pique-nique, un petit parc public donnant sur la mer. Nous venons d’arriver au détroit de Magellan!
Et pour finir, les derniers 25km plus difficiles, avec un bon vent de coté, très fatiguant, jumelé à une entrée de ville longue et pénible, beaucoup de trafic dont des camions qui de temps en temps klaxonnent pour nous faire sortir de la voie…
Nous arrivons à Punta Arenas vers 16h, sous un soleil chaud. C’est notre dernière étape de la Patagonie. Nous prendrons ensuite un ferry vers la Terre de Feu, plus grosse île du continent.
—-
Jour de repos à Punta Arenas. Lavage des vêtements, repos des jambes, achats de bouffe pour les prochains jours, pisco sours dans maison patrimoniale etc.
—-
Le dimanche, nous partons de bon matin vers le ferry. Il y a une magnifique piste cyclable le long de l’eau, et quasiment aucun trafic. C’est très agréable! Nous arrivons 45mn avant le départ du bateau et on nous indique d’aller acheter les billets à l’intérieur. Il y a une énorme file d’attente, et personne ne bouge. Nous ne comprenons pas ce qu’il se passe, après 20mn de file, toujours pas d’avancée, et le bateau ne devrait pas tarder à partir… nous comprenons finalement que le bateau est plein, il n’y a plus de place. C’est une histoire de nombre d’embarcation de secours ou de gilets de sauvetage. Finalement, la gestionnaire annonce qu’elle libère 20 places de plus. Dans la file, ça s’agite : certains réclament que les résidents de Porvenir soient prioritaires, d’autres que les piétons soient prioritaires (puisque les personnes véhiculées peuvent faire un détour de 2h et prendre un autre plus petit ferry qui passe toute la journée). Certains essaient de passer en priorité, et se font publiquement rabrouer. Finalement les 20 places sont vite vendues et nous n’en faisons pas partie… nous achetons nos billets pour le lendemain et avons une journée de plus à tuer à Punta Aréna. Nous retournons à l’hôtel, allons manger des fruits de mer, et allons passer l’après-midi au café.Weiterlesen

Super périple Jérémie et Alice! Bravo pour votre athlétisme et votre persévérance. Vous nous avez fait rêvé avec vos paysages toujours de plus en plus grandioses. [Robert]
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- Tag 309
- Montag, 4. November 2024
- ☁️ 10 °C
- Höhe über NN: 157 m
ChilePorvenir53°20’18” S 69°37’53” W
Refugio en Terre de Feu

J140
93km + ferry 2h
Ascension 550m (à vérifier) / descente
Temps actif 6h30
température moyenne 13C
Avant de partir vers le ferry, nous apprenons que Hélène et Jeff, que nous avions rencontré plus tôt en Argentine, serons avec nous sur le ferry. Aujourd’hui, il y a pas mal de vent et ça nous prend seulement 30mn contre 45 hier. Il y a aussi beaucoup, beaucoup de trafic. Nous sommes lundi matin, c’est l’heure de pointe. Arrivés au ferry avec 45mn d’avance, nous posons nos vélos sur ceux d’Hélène et Jeff, ils sont déjà arrivés. Nous prenons un café, puis passons toute la traversée à discuter.
Nous arrivons à Porvenir à 11h, sortons les vélos, et allons pique-niquer sur une sorte de forum public.
La route longe l’océan, il fait beau, c’est une belle journée! Nous sommes enfin arrivés en Terre de feu, la partie finale du voyage. Ushuaïa est maintenant proche, à quelques centaines de km au sud! Dès que nous quittons le village de Porvenir, le paysage devient uniforme : côté terre, ce sont des pâturages avec des vaches et des moutons, que côtoient les guanacos sauvages que nous voyons en grand nombre. Dans un restaurant de Puerto Natales, on nous avait expliqué que la viande de guanaco servie dans les restaurants vient de la chasse en Terre de feu. Chaque année, une saison de chasse est ouverte avec des quotas, pour réguler la population de guanacos qui autrement prendrait trop de place dans l’écosystème. Maintenant que nous sommes ici, je constate que tout autour de nous, ce sont des pâturages déboisés, clôtures de barbelés de partout… on peut bien se demander qui mange l’herbe de qui, les guanacos celle des vaches ou l’inverse…
La route est faite de plaque de béton, mais ça ne dure pas longtemps et nous retrouvons le ripio au bout de 10km. Heureusement, le vent est principalement dans notre dos, ce qui donne un bon coup de pouce! Ainsi, même en étant partis après le sandwich du midi, nous avons réussi à faire plus de 90km, pas mal, surtout sur du ripio. Les yeux perçants de Jérémie repèrent dans l’océan des jets blancs, le souffle des baleines! Sur la route, nous voyons aussi un renard gris, pas si farouche, il reste sur le bord, un peu en hauteur, à nous regarder.
Arrivés au refuge que nous avions repérée sur la carte, à 18h, nous faisons une pause mais décidons de poursuivre car il est tout vandalisé et sent mauvais… finalement cette pause nous aura donné un second souffle puisque nous faisons 20km de plus (certes en légère descente avec un petit vent de dos). Une route en construction nous permet de bénéficier d’un béton lisse sur les derniers 10km, ça va beaucoup plus vite! Deuxième site de refuge un peu mieux. Nous dormons dans la tente, à l’abri du vent par le refuge, et Hélène et Jeff restent dans la refuge (exposé au vent, sans porte ni fenêtre…).Weiterlesen
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- Tag 310
- Dienstag, 5. November 2024
- ☁️ 11 °C
- Höhe über NN: 70 m
ChileSan Martín53°18’54” S 68°52’48” W
Dernier campement au Chili

J141
63km
Ascension 222m / descente 170m
Temps actif 4h53 sur temps total 8h16
Température min 4C / moyenne 11C
Altitude à l’arrivée 88m
Départ du site de camping, l’objectif de la journée est de se rapprocher, voire passer la frontière argentine, en faisant un petit détour pour voir une colonie de manchots empereurs. Le vent est dans notre dos pour commencer, mais pas très fort. Nous avons encore une bonne dizaine de kilomètre sur une route fraîchement bétonnée, en construction, mais celle-ci s’arrête trop vite et nous revoilà sur le ripio à nouveau. A moins de vingt kilomètres de là, le détour pour aller voir les manchots commence, toujours sur le ripio. Nous avons 15km à faire, vent de face. Arrivés à la réserve de manchots, nous faisons face à une porte fermée. Nous le savions, mais voyons des employés et tentons notre chance. Nous commençons d’abord par demander de l’eau pour faire un premier contact, puis essayons de négocier pour entrer, mais l’employée est catégorique, c’est un jour de fermeture. Le site est ouvert uniquement du jeudi au dimanche, pour menager les manchots. Nous sommes compréhensifs, mais évidemment très déçus. Nous restons sur le côte à discuter, et tenter de voir les pingouins de loin, mais nos zooms de caméra ne sont pas si puissants. Puis un jeune homme sort du bâtiment, à l’intérieur de la propriété et marche vers nous. Robin est un biologiste français qui travaille ici cette semaine. Il nous explique que ce matin l’équipe a posé des traceurs sur tous les pingouins de la colonie dans un but scientifique, et donc qu’ils ont été particulièrement dérangés ce matin. Il va chercher des jumelles pour nous les prêter. Finalement nous avons super bien vu les pingouins avec ses jumelles et en plus il nous donnait plein d’explications! Jackpot! Il nous amène expliqué que les bruits que faisaient les pingouins est le début de la parade nuptiale, sorte de croassement du mâle qui bombe le torse, puis le couple se frotte le bec en signe de rapprochement. Nous avons été super chanceux de voir les pingouins malgré la fermeture! Tout le monde est super content!
Retour sur la route après un pique-nique, ripio sur les 15km pour revenir sur la route principale, vent principalement de dos. Nous nous éloignons de l’océan Pacifique, du bord de l’eau, et nous enfonçons dans les terres. Le paysage est toujours très monotone, prés ou petits buissons, vaches et moutons se font plus rares mais toujours autant de guanacos! Nous en voyons au moins 100!
Le vent tourne, au lieu de surfer sur le courant, il nous ralentit. Nous faisons max du 10km, et ça monte légèrement mais en continu. La pluie s’y met aussi, la température chute, ça devient moins plaisant.
Finalement nous arrivons à un refuge environ 15km de la frontière. Nous sommes tous fatigués et avons froid, et décidons de rester ici pour la nuit. Le refuge est en bon état et nous rentrons les 4 à l’intérieur. Nous passons une soirée sympa à discuter et cuisiner, c’est très sympa de rouler et passer du temps avec Hélène et Jeff, nous nous entendons et rigolons bien!Weiterlesen
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- Tag 311
- Mittwoch, 6. November 2024 um 11:04
- ☁️ 5 °C
- Höhe über NN: 32 m
ArgentinienRio Grande53°46’59” S 67°41’38” W
Dernier passage de frontière /Rio Grande

J142
97km
Ascension 489m / descente 405n
Temps actif 5h07 sur temps total 10h
Température moyenne 14C
C’est notre dernier jour au Chili et nous sommes à une dizaine de kilomètres de la frontière seulement! Le paysage est incroyablement plat, je trouve ça très beau. Une immensité beige de pampa, ponctuées de troupeaux de guanacos plus ou moins farouches. Aujourd’hui, en plus de passer la frontière, nous traversons d’ouest en est, donc nous avons quitté l’Ocean Pacifique hier et nous verrons aujourd’hui l’Ocean Atlantique, c’est fou! Il ne doit pas y avoir tant de place où le continent est si étroit qu’il soit possible de passer d’un océan à l’autre en seulement une journée de transport.
Nous nous disons que nous allons prendre un café au seul resto avant la frontière, côté chilien. C’est excitant, les derniers kilomètres du Chili en Terre de feu! Finalement, arrivés au restaurant, on ne nous propose que du café instantané, donc non merci. Nous passons la frontière chilienne, petit stress car Jérémie a perdu son document d’entrée dans le pays (qui ressemble à une facture d’épicerie…), mais finalement nous passons. 10km nous séparent de la douane. A la douane argentine, les douaniers ne sont pas tres pressés, en attendant la douanière, nous avons le temps de voir qu’il y a un coussin pour chat en arrière de son bureau, lequel a son propre badge avec photo de « gestionnaire du bureau ». Nous n’avons pas à attendre longtemps pour que ce fameux chat vienne déambuler et se prélasser sur les comptoirs.
Nos passeports examinés pour une dernière fois du voyage. Je ressens une petite émotion, de savoir que c’est la dernière frontière et que nous touchons au but. De ce côté, nous trouvons un vrai café à l’hôtel/restaurant du bord de frontière. Nous faisons une pause tous ensemble à discuter. S’ensuit plusieurs dizaines de kilomètres vers Rio Grande, notre destination du jour, sur la côte atlantique. Nous avons le vent dans le dos, et ça va bien vite! Nous ne tardons pas à apercevoir l’océan Atlantique, pour la première fois depuis très très longtemps! Nous tournons vers le Sud et le vent est ensuite de côté, ce qui n’est pas tant agréable, mais j’imagine que c’est toujours mieux que du vent de face! La ville de Rio Grande n’est pas particulièrement joli, c’est une ville industrielle avec plusieurs quartiers de gros bâtiments de locataires, c’est pas très chic, même s’il y a des tentatives de l’étayer avec des murales. Nous disons au revoir à Jeff et Hélène qui vont dormir dans un autre endroit que nous, nous allons sûrement nous recroiser demain, mais s’ils partent avant nous, il y a des chances que nous ne les rattrapions pas.
De notre côté, nous allons passer la nuit chez Mica et son copain, dont le cousin de Mica nous avait donné son contact à Villa Tehuelche. Mica et son copain ont traversé le continent sud-américain en vélo pendant 4 ans. Les pauvres avaient prévu de commencer en mars 2020… ils ont dû remettre le projet à plus tard et se ronger les freins quelques mois avant de pouvoir partir. Ils ont surtout été en Argentine et au Brésil, vendant des bracelets sur leur chemin et travaillant dans le domaine touristique pour gagner de quoi poursuivre la route. Très inspirant! Ils sont de retour à Rio Grande pour passer du temps en famille, mais préparent déjà la suite de leur périple. Ils ont acheté une van de transport de passagers et s’attellent à la transformer en van aménagée avec une partie « maison » et une partie atelier. Leur idée est de contribuer dans les villages où ils s’arrêtent pour réparer ou construire des choses que des gens ou par exemple des écoles auraient besoin. Ils estiment avoir bénéficié de tant d’aide de la part des gens croisés sur le chemin pendant leur voyage, qu’ils ont envie à leur tour d’aider les autres. Nous sommes crevés et allons nous coucher tôt, quel luxe, une douche, un lit, du chauffage, de quoi brancher et recharger nos équipements!Weiterlesen
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- Donnerstag, 7. November 2024
- ☁️ 11 °C
- Höhe über NN: 110 m
ArgentinienTolhuin Lago Fagnano Airport54°30’34” S 67°11’51” W
Panaderia de Tolhuin

J143
108km
Ascension 522m / descente 420m
Temps actif 6h08 sur temps total 8h28
Température moyenne 12C / minimum 6C
Nous disons au revoir à nos hôtes après avoir visité leur van en chantier. La sortie de la ville est longue, moche et il y a du trafic. Nous passons par un quartier industriel le long d’un grand boulevard, avec un solide vent de côté. L’autoroute fait un virage vers la gauche et le vent se retrouve dans notre dos, ce qui est beaucoup plus plaisant. Nous roulons deux petites heures ainsi, dans un paysage monotone et retrouvons Hélène et Jeff qui mangent un sandwich a l’abri du vent derrière la glissière d’autoroute. Finalement nous n’aurons été séparé qu’une soirée et matinée, nous finissons la journée ensemble. Le ciel est gris, maussade et nous avons le vent de côté. La route vire à droite, et nous rentrons dans les terres, laissant l’océan derrière nous. La route nous fait prendre un peu d’ascension, nous retrouvons des arbres et de la forêt, première vision de verdure depuis notre arrivée en Terre de feu et même depuis Puerto Natales. Nous voyons aussi nos premières traces de la présence de castors, des barrages et huttes dans les rivières et lacs sur le bord de la route. Jérémie voit même un castor! Les castors ont été introduits au XIXe siècle pour en exploiter la peau, et n’ayant pas de prédateurs, ils ont proliféré ici et constituent aujourd’hui un enjeu environnemental.
Nous arrivons en fin de journée, sous une légère pluie à notre destination : la boulangerie de Tolhuin. Cette boulangerie est connue depuis des années par les cyclo voyageurs qui peuvent y dormir gratuitement. La boulangerie a malheureusement été rasée par un incendie il y a deux ans, je me rappelle avoir vu passer un appel à dons dans la communauté des voyageurs à vélo pour aider à la reconstruction. Et bien il semble que la collecte de fonds a été fructueuse car la nouvelle boulangerie est si grande et moderne qu’on dirait une halte d’autoroute, avec toilettes, distributeurs gratuits de maté et d’eau chaude, plein de tables pour s’assoir, avec wifi, et évidemment un grand choix de pâtisseries. Un employé nous montre le repère des cyclistes : le sous-sol de la bâtisse en face de la boulangerie, qui est aussi une des cuisines, et l’entrepôt de sacs de farine, cartons de beurre, et boîtes de chocolats! Quel rêve! Il y a déjà un couple de français qui viennent de débuter leur voyage à Ushuaïa deux jours auparavant (des bébés cyclotouristes!), et un père et son fils argentins qui sont partis de San Miguel de Tucumán, au nord de l’argentine, et se dirigent vers Ushuaïa comme nous.Weiterlesen
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- Tag 313
- Freitag, 8. November 2024
- ☁️ 6 °C
- Höhe über NN: 83 m
ArgentinienLaguna Escondida54°40’44” S 67°44’24” W
Dernier campement

J144
54km
Ascension 437m / descente 438m
Temps actif 3h33 sur temps total 5h
Température moyenne 7C / température à l’arrivée 4C
Nous faisons la grasse matinée car la météo annonce de la pluie toute la matinée. Nous sommes réveillés plusieurs fois par le réveil du couple de Français qui visiblement avaient l’ambition de partir à 7h mais snoozent jusqu’à 10h… pas cool. Nous allons prendre cafe et déjeuner dans la boulangerie, au chaud, en attendant que la pluie tombe. La boulangerie est pleine craquer et super bruyante, il y a des touristes, des groupes scolaires, et même un groupe de militaires qui semblent accompagner ou accueillir un homme dans la soixantaine qui a marché depuis le Rio de la Plata, soit la quasi totalité de l’Argentine!
Nous ne partons que vers 11h30, sous un ciel gris et une petite pluie. Nous roulons dans forêt et la montagne, un relief surprenant avec l’immensité plate du reste de la Terre de Feu. Nous voyons à nouveau des sommets enneigés, un dernier bout de Cordillère des Andes pour terminer notre voyage.
Notre destination du jour est un complexe hôtelier en bord de lac à l’abandon, connu des voyageurs. Pour y arriver, il faut prendre un petit chemin de terre sur 3km, ou plutôt de boue avec la pluie qui est tombée! L’hôtel a dû être magnifique et très sympathique, mais il est maintenant tout ouvert et vandalisé. Les Cabañas sont un peu plus loin. La plupart sont vandalisées et détruits, aux murs et toits partiellement ou complètement manquants. L’avant-dernière cabaña est encore en état, avec son planchers, ses murs et son toit. Il y a même un poêle à bois dedans, quel luxe! Le bois à brûler, entreposé à côté du poêle par les précédents voyageurs est visiblement des restes de planchers et structures arrachés aux autres Cabañas. Jérémie se lance tout de suite dans l’allumage du feu, en l’absence de petit bois d’allumage, un peu de bencina blanca fait des merveilles! Jérémie et Jeff se motivent à faire une petite baignade dans le lac puis profitent de la chaleur du poêle à bois pour se réchauffer. Nous sommes à l’abri du vent, de la pluie et même du froid grâce au poêle, un luxe inouï pour des voyageurs habitués à la tente!
Le lendemain, il pleut toute la matinée, alors nous faisons la grasse matinée et ne mettons pas de réveil. Avec la porte fermée, il fait si sombre dans la cabaña que nous ne nous réveillons qu’à 11h30! Il pleut encore, alors nous prenons le temps de déjeuner, paqueter nos affaires etc. Il pleut toujours, nous jouons à des jeux, Jérémie et Jeff aux échecs, Hélène et moi à Schotten Totten… à 15h, nous nous disons que de toute façon il est trop tard pour commencer la journée.
—-
Nous savions que la météo allait être mauvaise en matinée avec de la pluie, alors nous n’avons même pas fait l’effort de mettre un réveil. Nous nous réveillons comme des fleurs à 11h30, méchante grasse matinée! Dehors, comme prévu, il pleut… nous paquetons, déjeunons en attendant que ça se dégage. Finalement ça ne se dégage pas, il est 15h. Il commence à être tard pour commencer à pédaler. Jérémie et moi ne sommes pas pressés puisque notre airbnb n’est disponible que le lendemain. Autant passer une nuit de plus ici, et économiser une nuit d’hôtel! Nous décidons donc de rester ensemble, en partageant les restants de nourriture qu’il nous reste.
Au programme, jeux et relaxation. Jeff et Jérémie s’affrontent aux échecs, Hélène et moi à Schotten Totten. Puis en fin d’après-midi, le ciel soudainement s’éclaire, les nuages se dissipent, il fait super beau! Jérémie tente sa chance à la pêche. Hélène et moi nous faisons un petit saut dans l’eau. Nous explorons l’hôtel abandonné, il a dû être magnifique quand il était en fonction!Weiterlesen
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- Tag 315
- Sonntag, 10. November 2024
- ☁️ 9 °C
- Höhe über NN: 30 m
ArgentinienUshuaia54°48’35” S 68°19’12” W
Arrivée à Ushuaïa !!

J145
59km
Ascension 747m / descente 791m
Temps actif 4h26 sur temps total 7h16
Température à l’arrivée 5C
Réveil dans notre cabane relativement luxueuse, nous ouvrons la porte et grand soleil! Quel joie! Nous sommes contents d’avoir attendus une journée de plus, cela aura valu la peine!
Nous prenons le déjeuner avec ce qui nous reste de bouffe, c’est le temps de racler les fonds du tiroir. Heureusement les amis nous partagent des tortillas qu’il leur reste. Nous rangeons tout, préparons les vélos, Jeff passe un petit coup de balai, et c’est parti. Nous jetons un dernier regard sur notre dernier campement du voyage à vélo, le dernier avant l’arrivée à Ushuaïa…
Malgré la pluie des deux derniers jours, le soleil semble avoir séché un peu la piste qui nous ramène à la route. Nous traversons le petit ruisseau, comme à l’aller, et plusieurs personnes dans la soixantaine, présentes ici, à l’hôtel abandonné on ne sait pas trop pourquoi, nous sautent dessus pour prendre des photos avec nous… et puis nous voilà sur la route!
Il fait beau temps, nous commençons par une première montée, qui nous amène à un mirador donnant sur le Lago Escondido, d’où nous apercevons notre site de cabaña. De l’autre côté, le vent souffle, et nous entrons dans une vallée en hauteur, perchée entre des sommets enneigés. C’est beau de terminer le voyage par une dernier massif de la Cordillère des Andes, que nous avons aperçue pour la première fois au Parque Tayrona, sur la côte caraïbe colombienne, et que nous avons traversée tant de fois. Ces dernières semaines, et particulièrement cette dernière semaine à traverser la Terre de feu, le paysage était si plat! C’est curieux de retrouver de grandes montagnes à la toute fin.
Nous pédalons une trentaine de kilomètres, et arrivons à un petit restaurant, où nous prenons un lunch tardif avant d’amorcer la quinzaine de kilomètres qui nous séparent encore d’Ushuaïa. Il se met à pleuvoir par intermittence, le temps devient gris, il y a un peu de vent. Le climat austral nous rappelle que c’est lui qui décide! Hélène et Jeff partent devant pour terminer ensemble cette route qu’ils ont commencé séparément en Alaska, et poursuivi ensemble depuis le Pérou. Nous poursuivons à un rythme tranquille pour nous imprégner de la fin des derniers kilomètres. La route descend, descend, descent, je pense apercevoir le canal de Beagle et la ville a chaque tournant, mais non, la ville se cache jusqu’à la toute fin et finalement apparaît avec des deux arches souhaitant la bienvenue aux voyageurs!
Hélène et Jeff nous attendent à l’arche. Nous prenons des photos ensemble et nous félicitons mutuellement d’avoir fini nos voyages. Il reste encore quelques kilomètres pour entrer dans la ville et arriver sur le bord de l’eau, au fameux panneau « fin du monde ». Nous longeons le canal de Beagle, et ses activités industrialo-portuaires, ainsi qu’une base navale. Puis arrivons enfin au panneau. Là c’est officiel, notre voyage de vélo est terminé! Nous prenons quelques photos encore. C’est spécial car le site est touristique et des gens attendent après nous, et nous sommes au beau milieu des kiosques d’excursion pour voir les oiseaux maritimes.
Nous nous séparons pour aller chacun à notre hébergement, douche, sieste et nous nous retrouvons plus tard en soirée pour une bière de la victoire!Weiterlesen

ReisenderMais quelle émotion ce doit être d'arriver au terme de ce périple! Admiration sans borne pour vous deux!
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- Tag 320
- Freitag, 15. November 2024 um 11:42
- 🌬 10 °C
- Höhe über NN: 206 m
ArgentinienEl Calafate50°20’26” S 72°15’41” W
El Calafate

Le premier vol avec les vélos dans les boites se passe nickel, nous retrouvons les boites sur le tapis roulant de l'aéroport d'El Calafate, c'est comique!
Notre hôte airbnb, Pol, vient nous chercher à l'aéroport. Il nous avait assuré que les boites de vélo rentreraient dans le coffre... Pol arrive avec une petite voiture, il est très très sympa mais les boites ne rentrent pas toutes les deux. Nous en installons une, et Pol m'emmène avec une boite à la maison, pendant que Jérémie attend. Pol est si gentil qu'il revient après chercher Jérémie et l'autre boite, soit un bon 45mn de plus.
Nous avions lu dans les commentaires que Pol était un hôte adorable et extrêmement serviable, nous commençons à le voir! Nous posons les boites, et Pol nous indique que nous pouvons utiliser la machine à laver, manger la nourriture dans le frigo, boire le vin, utiliser la Tv, bref tout. Il nous demande si nous avons faim, et si nous souhaitons aller manger en ville ou prendre un petit sandwich ici avec des restes de barbecue. Nous optons pour le sandwich, et il nous confectionne un bon sandwich avec des tranches de boeuf grillées, un délice! Il nous emmène ensuite en voiture voir la ferme de fraises d'un de ses amis (et nous achète des fraises au passage). C'est un plaisir de manger des fraises, des fruits frais! Nous avons mangé assez peu de fruits cette année, en partie parce que ça ne se conserve pas bien en vélo, en partie parce que ce n'était pas si disponible, et la plupart du temps nous mangions des bananes... alors des fraises, un bonheur! C'est la première récolte de fraises de l'année, la saison commence à peine.
Le lendemain, nous retrouvons Pasquinel et allons ensemble à El Chalten (voir autre empreinte).
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De retour à El Calafate après notre trek à El Chalten, nous retrouvons Pol, toujours en forme. Pour notre avant-dernière journée à El Calafate, c'est activités libres. Jérémie et Pasquinel s'essaient à la pêche dans une rivière du coin. Pas de chance pour eux, il y a tellement de vent que ça ne mord pas! Pol nous organise un super barbecue avec les autres invités de la maison, un couple de Chinois en vacances pour plusieurs mois. Le barbecue est exceptionnel, comme à chaque fois que nous sommes invités à un barbecue maison. Pol nous a fait de la bavette de boeuf, une pièce de porc, des saucisses, du boudin, des piments farcis au provolone et à l'oeuf (une spécialité argentine), heureusement que son amie a préparé une salade! De mon côté j'ai préparé un brownie, mais après l'orgie de viande, nous n'avons plus très faim... Pol et son amie suggèrent de manger le brownie avec de la crème glacée et du dulce de leche, forcément ça passe mieux...!
Le couple de Chinois accepte de nous emmener voir le glacier Perito Moreno, qui est a une heure de route d'El Calafate. Nous sommes contents d'économiser sur des frais exorbitants de taxi ou de bus, car ici, tout coûte excessivement cher!
Nous partons tôt voir le glacier, histoire d'y être avant les autobus de touristes et de profiter un peu de la vue sans se marcher dessus sur les passerelles. Le glacier est impressionnant, et il est impossible de se rendre compte de la dimension du glacier avec les photos. Lorsque que nous sommes devant la partie centrale du glacier, la plus haute, il fait 70m de haut, c'est à peu près un immeuble de 20 étages! Le glacier est impressionnant, et le site est assez bien fait, avec plusieurs passerelles de bois qui vont à droite et à gauche pour profiter du glacier avec différentes hauteurs et perspectives. De temps en temps, un énorme bruit de craquement se fait entendre, et une petite partie du glacier tombe dans l'eau. La plupart du temps le morceau qui est tombé paraît ridiculement petit en proportion du bruit! Nous restons des heures à contempler le glacier sur les différentes passerelles.Weiterlesen
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- Tag 326
- Donnerstag, 21. November 2024
- ⛅ 7 °C
- Höhe über NN: 1.171 m
ArgentinienGlaciar Túnel Superior49°23’35” S 73°7’40” W
Trek Huemul

Nous avons retrouvé Pasquinel, le frère de Jérémie, dans le bus entre El Calafate et El Chalten. Après un trajet en bus et une soirée à se raconter nos dernières aventures respectives, nous décidons de surveiller la météo pour choisir le meilleur moment pour commencer le trek Huemul de 4 jours.
Trek Huemul
67km
2838m d’ascension
J1
Nous nous levons à 8h30, après une relative grasse matinée. Les frères argentins travaillant dans la construction qui sont sortis souper à 23h30 et revenus à 4h du matin nous ont un peu dérangé cette nuit… demain, c’est une journée exceptionnellement sans vent, ce qui semble assez rare et précieux, une journée parfaite pour le 2e jour du trek Huemul qui comporte un passage de rivière sur un câble d’acier et le Paso del Viento, à faire dans les conditions les meilleures possibles idéalement… donc nous nous décidons de partir aujourd’hui, afin d’avoir de super conditions pour la journée 2 du trek. Le temps de déjeuner, faire les sacs, aller louer le baudrier et mousquetons, faire les derniers achats de pain et lingettes, mettre ce que nous n’emportons pas à la consigne, acheter un pass pour l’entrée du parc etc etc, nous commençons le trek peu avant midi.
La journée est splendide, il fait beau, il y a un peu de vent. Gros condor dans les airs. Ça commence en montant un peu, le chemin est bien tapé, mais il parait qu’il ne faut pas s’habituer… nos sacs sont quand même lourds avec la bouffe pour 4 jours. Le FitzRoy est bien dégagé et nous offre son plus beau profil sur plusieurs kilomètres. En arrière de nous, le lac Viedma, d’un turquoise laiteux s’étend très loin, et quelques petits icebergs bleus y flottent.
Il y a plusieurs passages de petites rivières, Pasquinel et moi nous changeons nos chaussures pour nos crocs, pour ne pas tremper nos chaussures. Nous faisons bien car après les ruisseaux, nous traversons deux fois de grandes étendues de tourbière pleine d’eau où les pieds s’enfoncent. Il y a plusieurs passages avec des bonnes rafales de vent, bob et casquettes sont bien attachés! A la mi-parcours, nous arrivons en haut d’un mont où nous avons une vue dégagée sur toute la vallée et où nous apercevons au fond de celle-ci le glacier! Il nous faut tout redescendre pour rejoindre le campement, incluant de nouvelles traversées de ruisseaux. La rivière principale ici est d’un bleu-gris laiteux aussi, plein de minéraux du glacier. Nous arrivons au site de camping Toro à 18h30, nous avons la surprise de voir qu’il y au moins 25 tentes déjà installées! Tout le monde ne fait sûrement pas le Huemul, mais les conditions sont si bonnes pour le lendemain que je ne serais pas surprise que tout le monde se soit passé le mot pour le commencer aujourd’hui.
Souper de patates pilées déshydratées pour Jérémie et moi pendant que Pasquinel mange son luxueux repas déshydratés de curry au poulet… ça sent bon! Je crois que nous nous sommes habitués à manger des trucs tellement basiques que nous sommes presque étonnés qu’il soit possible de bien manger en randonnée! Ça va faire du bien de revenir à la maison et cuisiner de vrais plats. Nous nous couchons pas trop tard, mais de toute façon il ne fait pas nuit avant 22h.
J2
Nous nous permettons une grasse matinée, car nous savons que 2km après le début de la journée, le passage de la tyrolienne représente un goulot d’étranglement et il n’est pas rare que les randonneurs attendent leur tour pendant 1h. Au lieu d’attendre, nous dormons! Un autre couple de Français à la même stratégie que nous, et nous sommes tous les 5 les derniers à quitter le camp à 10h30. Nous longeons la Laguna Toro, avant de poursuivre en suivant le lit immense et rocheux de la rivière Toro. Ici, nous nous trompons de chemin pour la première fois de la journée. Contrairement à hier, le chemin n’est plus balisé, et la trace des précédents randonneurs n’est pas toujours visible, surtout dans les pierriers. Contre-intuitivement, il fallait tourner à gauche et descendre un peu le lit de la rivière pour trouver la tyrolienne. À notre arrivée, nos nouveaux amis attendent leur tour, tandis qu’un groupe de trois jeunes australiens finissent de ranger leur baudrier. Nous les regardons faire pour valider que nous avons bien compris le truc : mousqueton en aluminium relie le baudrier à la poulie, et mousqueton en acier accroché en arrière, avec la ligne de sécurité au cas peu probable où la poulie ou le mousqueton en alu brise, et attention aux doigts. Jérémie passe en premier, puis les sacs à dos. C’est ensuite mon tour, je stresse un peu avant de me lancer, le vertige embarque, mais finalement plus de peur que de mal, c’était facile et très rigolo! À 5m en dessous, un torrent à fort débit rugit dans un canyon qu’il a creusé. C’est ensuite le tour de Pasquinel de traverser, son vertige ne lui a pas rendu ça facile, et finalement tout le monde est du bon bord de la rivière. La première épreuve complétée, nous cheminons vers la deuxième : le glacier. Nous y arrivons au bout de quelques kilomètres et une première ascension. C’est impressionnant! Le glacier s’étale devant nous et nous présente une face pleine de crevasses, couvertes de sable et de roches. Nous grimpons dessus et commençons à marcher. C’est vraiment unique, de marcher comme ça sur le glacier. Il y a des petites crevasses avec de l’eau d’un bleu profond. Au bout de quelques minutes, la partie couverte de sable du glacier laisse place à une surface blanche, avec une croûte de glace sur le dessus, et quelques endroits où l’eau a fondu. Nous zig-zaguons vers la sortie du glacier en passant entre les crevasses. Je suis un peu stressée de marcher là dessus, mais finalement tout se passe très bien, la glace ne glisse pas, et les crevasses sont généralement assez petites donc pas de risque d’y glisser. Nous descendons du glacier vers la petite de sable et de cailloux, débris du glacier qui se retire. C’est très difficile de marcher dessus, le sol glisse sous nos pas, s’effrite, les versants des petites collines sont mouvantes. Nous descendons une partie assez à pic avec de grosses roches instables qui roulent sous nos pieds, pour au final nous rendre compte que ce n’était pas du tout le bon chemin… il faut tout remonter! Nous avons perdu un bon 45mn et énormément d’énergie à descendre puis remonter cette section. Nous remontons une interminable section de sable qui glisse sous nos pieds, très difficile d’avancer, cela nous fatigue beaucoup. Avec tout ça, la journée avance, nous sommes en route depuis 6h et n’avons complété que 4km… il est temps de mettre les bouchées doubles.
La section suivante est l’interminable ascension (800m de dénivelé sur 4km) qui va nous amener au Paso del Viento. Nous nous y attelons avec ce qu’il nous reste d’énergie et de snacks. La piste est tantôt bien tapée et facile à suivre, tantôt perdue dans les pierriers, tantôt passe à travers des plaques de neige. Nous gardons le cap et poursuivons jusqu’en haut. C’est cette partie qui est particulièrement déconseillé en cas de forts vents, mais aujourd’hui nous sommes incroyablement chanceux car il n’y en a pas du tout, exceptionnellement! Le ciel est d’un bleu magnifique, le soleil est chaud, nous sommes bien!
L’arrivée au Paso del Viento est spectaculaire : devant nous s’étant à perte de vue, et au delà, le South Patagonian Ice Field (champ de glace). C’est la troisième plus grosse calotte glaciaire du monde. C’est à couper le souffle. Nous n’avons jamais rien vu de tel. Un paysage de glace et de montagne à l’infini!
Mais la journée est bien avancée, et nous ne restons qu’un peu de temps à admirer ce paysage extraordinaire avant de redescendre. Il nous reste 5km de descente à parcourir avant d’arriver au camp. Je commence à avoir d’intenses crampe d’estomac, sûrement symptôme de déshydratation ou de fatigue physique. Arrivés au camp, un bon souper déshydraté offert par Pasquinel nous requinque, et au dodo! Ce soir, une quinzaine de tentes sont installées, mais c’est grand et ouvert alors nous ne sommes pas les uns sur les autres.
J3
Le vent a soufflé fort cette nuit! Et il est toujours fort, sinon plus en se réveillant ce matin. Mauvaise nuit pour tous. Difficile de plier la tente dans le vent, nous finissons les sacs à dos dans le refuge qui sert à cuisiner.
La journée commence par descendre dans une espèce de vallée formée entre une arête de la montagne et la moraine poussée par le champ de glace. Le vent souffle très très fort, difficile de marcher droit! Nous voyons encore le champ de glace à plusieurs reprises. Nous tournons ensuite sur la gauche pour nous diriger vers le Paso Huemul, qui nous fera ressortir du massif vers la vallée puis vers El Chalten. Il faut ensuite grimper vers le Paso Huemul. Le vent semble plus fort à chaque heure, mais au moins il est généralement dans le dos, ou un peu de côté. Nous commençons à randonner sur une partie assez pentue, le chemin monte à flanc de montagne et le vent souffle par bourrasques puissantes. La meilleure stratégie consiste à attendre que le gros de la bourrasque passe, puis profiter des 30 secondes d’accalmie entre deux rafales pour passer les parties les plus escarpées et dangereuses du sentier. Âmes sensibles s’abstenir! Pas beaucoup de photos à cet endroit, nous avions suffisamment de mal à conserver contre le vent nos lunettes de soleil sur le nez et nos bâtons dans les mains…
Nous arrivons au Paso Huemul, laissant derrière nous le Champ de glace, et ayant devant nous le lac Viedma, dans lequel tombe le glacier Viedma. La partie difficile de la journée commence alors, à environ 14h30 : la descente très à pic vers les rives du lac, soit 700m de dénivelé négatif sur 3km, avec des pentes de 45 à 83%… De ce bord-ci de la montagne, des arbres petits mais trapus forment une forêt qui était inexistante du côté du champ de glace. En plus de descendre, il faut enjamber les troncs et racines. Mais au moins, les arbres fournissent des appuis pour les mains et des prises pour se retenir de glisser sur le sentier sableux. La descente est très difficile et laborieuse, certaines parties sont extrêmement glissantes en plus d’être abruptes. J’en descends une certaine partie sur les fesses et les talons! Nos genoux brûlent! Au moins, la vue est toujours splendide. La baie du lac que nous avons sous les yeux recueille les icebergs qui se détachent du glacier Viedma et viennent s’accumuler sur le bord de la plage de cailloux.
Nous arrivons en bas, au bord de l’eau et des icebergs bleus. Le site de camping est malheureusement plein car il est petit et coincé sous les arbres. Jérémie et Pasquinel se motivent pour une petite baignade avec les icebergs, entraînant Côme et Marie dans le mouvement, pendant que j’ai le beau rôle de prendre les photos au sec sur la berge. Nous poursuivons après la baignade pendant 2km vers le deuxième site de camping, sur les rives d’une autre baie du même lac, où nous passons la meilleure nuit du trek avec en bonus une vue à couper le souffle.
J4
Dernier jour du trek, nos jambes sont lourdes et douloureuses. Je commence à avoir mal aux pieds à force de marcher dans des chaussures mouillées, pleines de sable et de cailloux. Aujourd’hui les vues sont moins spectaculaires, le sentier longe une partie du lac puis bifurque pour remonter vers le nord-ouest et rejoindre El Chalten à travers des pâturages de vaches. Le vent est toujours très puissant, mais il est malheureusement contre nous aujourd’hui. Le bruit est assourdissant.
Deuxième passage de rivière en tyrolienne. La rivière est moins profonde mais plus large que la première. Nous sommes maintenant des experts. Dernière ligne droite dans les pâturages assez ennuyeuse et monotone, à lutter contre le vent de face.
Arrivée à El Chalten vers 17h. Douche, sieste puis bière et resto de grillade avec nos nouveaux amis, le tout arrosé de vin rouge argentin!Weiterlesen
Reisender
Ce paysage est incroyable
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