Tom et Momo au soleil

noviembre 2018 - mayo 2019
Una aventura de 207 días de Tom et Mo Leer más
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  • Día 94

    Harar en région Somali

    7 de febrero de 2019, Etiopía ⋅ ☀️ 23 °C

    C'est suite à une rencontre à Addis Abeba avec une ONG éthiopienne que nous prenons la décision de nous rendre à Harar, ville située à l'est de l'Ethiopie.

    Contrairement aux autres villes visitées, Harar est majoritairement musulmane. La médina a beaucoup de points communs avec certaines villes du Maghreb et possède pas moins de 90 mosquées !

    En plus d'être un important carrefour commercial, Harar possède deux curiosités bien à elle :
    Tout d'abord, chaque soir, des hyènes vivant dans les montagnes alentours se rapprochent de la ville, nourries par des habitants. Spectacle impressionnant que de se retrouver dans le noir entouré d'une trentaine de hyènes ! La légende les décrit comme les anciens éboueurs de la ville, et les habitants les nourriraient pour éviter que la faim ne les pousse à attaquer des hommes.
    Ensuite, Harar produit et exporte en grande quantité du Khat, plante verte qui, mâchée en grande quantité, devient un euphorisant addictif. Les habitants en raffolent et en machouillent toute la journée, alors que ça se vend à prix d'or et que ça rend complètement amorphe en fin de journée !

    Grâce à Mekdem et Jacky, deux membres de l'ONG éthiopienne installant des pompes solaires, nous pouvons également explorer la région alentours et ses petits villages de montagnes. Cela au prix d'heures de pistes cabossés, parfois à 6 agglutinés dans un 4X4. Mais ça permet toujours de belles rencontres et découvertes !

    Après cette excursion orientale, 10h de bus nous ramènent à Addis Abeba, où nous profitons de nos derniers moments éthiopiens. Prochain arrêt : le Kenya !
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  • Día 99

    Pensées kényanes - Chère Afrique

    12 de febrero de 2019, Kenia ⋅ ⛅ 24 °C

    Après un mois en Afrique et alors que nous passons plusieurs jours à Nairobi et dans les environs pour des RDV solaires et un peu de tourisme, nous vous partageons quelques réflexions sur ce continent fascinant. Parce que voyager, c'est aussi ouvrir les yeux sur ce qui tourne plus ou moins rond sur notre jolie planète !

    Souvent considéré comme un ensemble un peu obscur et dangereux, l'Afrique se révèle dans toute sa diversité et pluralité. Au sein d'un même pays, les populations, traditions, langues et paysages diffèrent souvent énormément d'une région à une autre. Alors avec 54 pays, comment serait-il possible de généraliser ?

    Pourtant, l'Afrique est souvent boudée par les baroudeurs réalisant un "tour du monde". Peut-être parfois par peur, mais souvent par budget, surtout en Afrique de l'Est où est essentiellement proposé un tourisme de luxe. Sur place, le coût de la vie peut être bas lorsqu'on vit "à la locale", qu'on n'est pas trop regardant sur le confort, la propreté et qu'on aime manger dans des "bouiboui" de rue. Mais les sorties touristiques s'avèrent hors de prix : randos dans les parcs nationaux, églises éthiopiennes, safaris,... reviennent vite à 100-150$ la journée, voire bien plus ! Il faut donc faire des choix.

    "Chère Afrique, toi qui fais casquer tes touristes, on aimerait que cet argent bénéficie à tes habitants." Mais nan, c'est plutôt un peu pour du développement, beaucoup pour le gouvernement... La population est littéralement livrée à elle-même et ne peut compter que sur l'appui de la famille élargie en cas de pépin de vie. Comme dans de très nombreux pays, pas de sécurité sociale, de chômage ou de retraite... Toujours bon de se rappeler à quel point on est bien loti en France ! :)

    Plus d'infos et constats sur les photos : urbanisation, développement, mendicité, serres de fleurs exportées en Europe en avion, déforestation...
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  • Día 104

    Tours de pédales au lac Naivasha

    17 de febrero de 2019, Kenia ⋅ ⛅ 25 °C

    A 2h de Nairobi en matatu (minibus local) se trouve l'immense lac Naivasha. Niché à 1884 m d'altitude, c'est le plus haut lac de la vallée du Rift.

    Pourtant on ne parle pas de pédalo cette fois ci, mais bien de vélo ! Notre motivation première en venant ici : le Hell's Gate national park. Une des seules réserves animales du Kenya dans laquelle on peut se promener à pied ou en vélo, et tout seul, sans garde armé. Le rêve ! Tant de liberté est permis par l'absence d'éléphants et la "très faible présence de prédateurs" (je cite). Il n'en fallait pas plus pour nous retrouver les cheveux aux vents sur des VTT d'un autre âge, pédalant au milieu de zèbres, buffles, autruches, phacochères, girafes et babouins... En plus on est presque seuls dans le parc ! Ça mérite bien une bonne suée, en plein soleil, sur des pistes rocailleuses avec de sacrées montées. Même les innombrables cheminées de l'usine géothermique ne nous gâchent pas notre plaisir.

    Petit moment de stress tout de même lorsque nous cheminons dans les traces fraîches et étonnement grandes de félin. Le cerveau se met à cogiter, on se retrouve les sens aux aguets à surveiller tout autour de nous : nous revoilà renvoyés à notre statut de proie vulnérable. Haha ! On fait moins les malins quand on n'est plus dans une voiture fermée ! On élabore des stratégies de réaction à l'efficacité douteuse, mais heureusement nous n'aurons pas à les tester. Après enquête, ce serait soit un léopard, soit une hyène. On est bien contents de ne pas l'avoir croisé !

    Le reste de notre petite semaine au bord du lac sera bien plus paisible. Balades à pied dans les petits villages environnants sous les yeux ronds des locaux étonnés de rencontrer ici des muzungus (touristes), tour en barque pour admirer les oiseaux et les hippopotames du lac, rando pour atteindre et longer le cratère du volcan Longonot, visite d'une usine fabriquant des panneaux solaires, ou tout simplement temps pour soi ou temps pour ne rien faire... Il fait bon vivre ici !
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  • Día 110

    Nakuru en matatus

    23 de febrero de 2019, Kenia ⋅ ⛅ 24 °C

    Nakuru, 4ème ville du Kenya et autre grand lac de la vallée du Rift !

    Les 2 attractions touristiques phares du coin s'avèrent être une réserve nationale remplie de rhinos et une autre au bord du lac Bogoria où se trouvent geysers et flamands roses. Réminiscence du Chili ! Nous espérions trouver sur place une façon économique de visiter l'une ou l'autre, mais c'est minimum 200$ la journée. Tant pis, on décide d'aller explorer d'autres facettes de la région !

    Et pour aller en brousse, les transports en commun africains se révèlent idéaux. Petite présentation de ce système commun a de nombreux pays :
    - les minibus, localement appelés matatus : ils font des allers-retours sur un axe précis, ne partent que quand ils sont plein, et on peut y monter ou descendre n'importe où sur le trajet.
    - les moto-taxis, boda-boda ici, arrivent à embarquer jusqu'à 3 passagers et permettent de relier les zones les plus reculées.

    C'est ainsi qu'avec 3 matatus puis un boda-boda nous avons réussi à rendre visite à Joseph, un petit agriculteur utilisant un système d'irrigation solaire et vivant à 50 km de notre hôtel !

    Ce réseau de transport très développé nous a également permis d'aller randonner au fond du cratère du volcan Menengai, aux parois très abruptes, caractéristique des volcans caldeiras.

    Petit jeu : après les Quechua au lac Titicaca, Decathlon s'est inspiré du nom d'un autre peuple, vivant dans cette région, pour nommer une de ses marques. Sauriez-vous deviner la marque en question ? On invite l'heureux gagnant à boire un thé kényan à notre retour ! (clin d'oeil à notre post suivant) !! Une réponse par personne !!
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  • Día 115

    Kericho, du thé, du thé et encore du thé

    28 de febrero de 2019, Kenia ⋅ ⛅ 29 °C

    On a souvent l'image d'une Afrique aride aux paysages brûlés par le soleil... et pourtant... la petite ville de Kericho, à l'ouest de la Vallée du Rift, marque notre entrée dans une Afrique verdoyante.

    Le Kenya est le 3ème producteur de thé, après la Chine et l'Inde, et une grande partie pousse dans cette région. Ses collines sont recouvertes de ces petits buissons bas, d'un vert éclatant et dont les feuilles se retrouveront sûrement un jour dans votre tasse d'eau chaude.

    Ici, les petits producteurs cultivent le thé puis vendent les feuilles les plus tendres à des usines de transformation. Après déshumidification, découpe, fermentation et séchage, on obtient des poudres de thé noir de différentes qualités qui seront consommées partout dans le monde.

    C'est là que nous entendons parler d'une de ces usines un peu éloignée, et qui, d'après des sources non vérifiées, pourrait se visiter !
    Alors, fidèles à nos habitudes, nous prenons le premier matatu vers le village le plus proche, marchons une bonne heure pour tenter notre chance. La balade est magnifique, les gens (comme toujours) adorables et curieux de savoir ce que font deux muzungus, à pied, dans ce coin de campagne.

    Nous arrivons à l'usine et demandons donc si une visite est possible, requête à priori pas commune vue la tête des employés... et nous nous retrouvons dans le bureau du chef qui nous organisera un tour VIP de son usine, le tout gratuitement, bien sûr :) Pari réussi !

    C'est le cœur léger devant ce chaleureux accueil kényan que nous nous apprêtons à quitter le pays. Direction l'Ouganda, en bus évidemment !
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  • Día 117

    Jinja en Ouganda !

    2 de marzo de 2019, Uganda ⋅ ⛅ 27 °C

    L'Ouganda, c'est un peu notre pays bonus, celui pas prévu initialement mais qu'on a eu envie d'aller voir de plus près. Liberté permise par le temps qui s'offre à nous et notre itinéraire qui s'écrit au fur et à mesure du voyage.

    C'est aussi notre pays "vacances", sans RDV ni projets à visiter ! Nous commençons par Jinja, petite ville située au bord du lac Victoria, 2ème plus grand lac au monde derrière le Lac Supérieur entre le Canada et les USA ! C'est également le point de départ du Nil Blanc, une des sources du Nil et surnommé ainsi du fait de ses nombreux rapides. Amateurs de rafting, accourez !

    Nous on a opté pour une version plus tranquille et économique, et avons parcouru en kayak une zone calmée par la construction d'un barrage en amont. L'occasion d'approcher une végétation luxuriante, de nombreux oiseaux, chauve-souris, singes et loutres.

    Pour nous y rendre, nous sommes restés fidèles aux matatus. L'occasion de vous proposer le juste prix africain ! A votre avis, combien de personnes (adultes, enfants et bébés confondus) fait-on rentrer dans ce type de minibus prévu initialement pour 14 personnes ?
    On cuisine un rolex (l'incontournable en-cas ougandais fait de chapati + omelette) à la personne qui propose le nombre le plus proche ! On vous laisse répondre directement en commentaire. :)
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  • Día 121

    Pirogue sur le lac Bunyonyi

    6 de marzo de 2019, Uganda ⋅ ☁️ 22 °C

    Traverser l'Ouganda n'a pas été une mince affaire. Mais ça a été l'occasion de tester notre résilience face à l'attente et à l'inconfort. C'est donc officiel, on s'est bien africanisés ! :) Et l'écrin de verdure dans lequel nous sommes arrivés méritait amplement de galérer un peu...

    Nous logeons sur une des îles de ce grand lac entouré de collines aux cultures en terrasses. Tout est très vert et paisible, le temps semble s'y être arrêté. Pas un bruit de voiture ou de moto, seuls règnent les chants des oiseaux, quelques appels lointains de vaches ou de chèvres et le bateau école qui transporte les écoliers d'une île voisine.

    Pour apprécier de plus près les paysages et explorer les îles inhabitées, on passe au niveau 2 de pagayage. Après s'être fait les bras en kayak à Jinja, on teste la pirogue locale ! Pas simple de manœuvrer ce long tronc d'arbre creusé, mais Tom assure !

    Le lac Bunyonyi, petit coin de paradis !
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  • Día 125

    A la recherche des Golden Monkeys !

    10 de marzo de 2019, Uganda ⋅ ☁️ 18 °C

    A quelques méandres du Lac Bunyonyi se trouve le Mgahinga Gorilla National Park, volcans recouverts de forêts tropicales et célèbre notamment pour ses gorilles de montagnes ! Ne vous enflammez pas trop vite, nous n'aurons malheureusement pas le privilège de les voir. En effet le permis coûte au minimum 600$ par personne pour une heure d'observation... vu que nous voulons encore profiter de notre fin de voyage, nous décidons d'opter pour une solution moins onéreuse : rendre visite aux Golden Monkeys, espèce de singe que l'on trouve uniquement dans cette forêt !

    Et c'est parti, tôt le matin avec nos deux Rangers ougandais à la recherche des singes. Pas une mince affaire puisque nous mettrons 3h à les localiser, en hors piste entre forêt de bambous et forêt primaire... mais le jeu en valait la chandelle. Nous nous retrouvons au milieu de dizaines de primates magnifiques sautant dans tous les sens... heure unique et magique.

    Le lendemain nous partons à l'assaut du volcan voisin, le Sabinyo, cette fois-ci avec trois Rangers... et deux Kalachnikov afin de vous protéger des éventuels buffles et éléphants qui peuvent s'avérer parfois agressifs. Ces 8h de trekking nous feront découvrir les beautés de cette forêt primaire. Une fois en haut nous sommes à la frontière exacte entre le Rwanda, l'Ouganda et la RDC! Seul bémol, la pluie et la grêle font leur apparition au sommet, bouchant la vue splendide et nous réservant un bonne douche de quelques heures. Heureusement le feu nous réchauffe le soir au Community Camp. Et en plus nous sommes invités à la soirée Ligue des Champions dans la salle commune des Rangers du parc !

    Mention spéciale aux rangers ougandais ! 🥇
    En plus de connaître la forêt par coeur, il sont intarissables sur la faune et la flore présente, écolos convaincus et d'une gentillesse qui ne nous surprend plus dans cette partie du monde. Les autorités de conservation réalisent un travail incroyable pour protéger et entretenir les forêts magnifiques d'Ouganda, et ce malgré la pression des braconniers et des sociétés pétrolières et minières.

    Amis de France et d'ailleurs, n'hésitez plus ! Accourez vers ce pays fantastique et encore préservé !
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  • Día 128

    La Suisse africaine : le Rwanda !

    13 de marzo de 2019, Ruanda ⋅ ⛅ 17 °C

    Oui oui, vous avez bien lu : le Rwanda ! Il nous évoque la Suisse pour sa propreté, son organisation, son développement, sa campagne verdoyante et vallonnée. A l'image du slogan de Kigali, le pays aux mille collines est "clean, green and safe" ! A mille lieues de l'idée qu'on pouvait se faire du Rwanda ! Ce long post pour vous partager notre fascination et notre admiration pour ce petit pays et ses habitants.

    Qu'on traverse le pays ou qu'on marche dans les ruelles proprettes et fleuries de Kigali, impossible d'imaginer l'horreur qui a frappé le Rwanda il y a exactement 25 ans. En seulement 100 jours, un million de Tutsis et Hutus modérés ont été massacrés par des Hutus extrémistes, sur une population d'environ 7 millions d'habitants. Autrement dit, 10 000 morts par jour pendant près de 3 mois, incluant femmes et enfants. La morbide apogée d'un conflit qui couvait depuis 30 ans. Terrifiant.

    Comment ce peuple réputé pacifique et uni a t il pu sombrer dans cette folie meurtrière ??? Tout est parti de la colonisation belge. Vu qu'on aime bien mettre des gens dans des cases, ils ont utilisé le statut Hutus/Tutsis pour créer 2 ethnies distinctes. Alors qu'originellement c'était un simple statut socio-economique qui pouvait s'acquérir ou se perdre : devenait Tutsis qui possédait plus de 10 vaches ! Après avoir catégorisé la population, favorisez une ethnie créée vis à vis de l'autre pour développer jalousie et rancœur, ajoutez quelques extrémistes pour attiser la haine, couvrez un bon moment et éloignez-vous pour regarder, de loin parce que c'est explosif, la lutte fratricide ainsi déclenchée.

    Les belges ne sont pas les seuls à blâmer ! Les Nations Unies n'ont pas bougé un petit doigt malgré le "plus jamais ça" martelé après chaque génocide. Et la France a même soutenu jusqu'au bout le régime génocidaire, en armant les Hutus extrémistes et en leur assurant la fuite en RDC en fin de génocide. Voilà voilà...

    Avoir tout ça en tête permet d'apprécier encore plus l'immense chemin parcouru. C'est le pays le plus développé qu'on ait visité. Pas un plastique ne traîne par terre, vu qu'ils sont interdits depuis 2008. Des salariés des municipalités balaient le bord des routes et entretiennent des jolis massifs fleuris. Les moto-taxis portent tous un casque + un 2eme pour leur passager. Tout est super organisé et les gens sont adorables. Et pas seulement dans la capitale. On hallucine complément, sommes nous vraiment en Afrique ?!

    Et surtout, comment ont-ils fait pour réunir un peuple qui s'entretuait ???
    Tout d'abord, en s'assurant que justice soit rendue. Ce qui a été fait au Rwanda de façon exemplaire, à tous les niveaux et dans un laps de temps relativement court. Un tribunal international pour ceux à la tête du génocide, et de très nombreux tribunaux populaires, de proximité, pour tous ceux impliqués de près ou de loin. Près de 2 millions de personnes y ont été jugées !! On ne sait pas combien ont été condamnées, mais toutes les personnes avouant et s'excusant pouvaient transformer une partie de leur peine en travaux d'intérêts généraux, afin de ne pas saturer les prisons déjà pleines et d'aider à la reconstruction du pays. Ces tribunaux populaires ont également joué un grand rôle de catharsis de masse, l'occasion pour les rescapés, traumatisés, de parler et de s'unir. De véritables thérapies de groupe !
    Ensuite les notions d'ethnies ont disparu au profit du sentiment d'appartenance au peuple rwandais. Pour renforcer l'unité et effacer les divisions artificiellement créées. Le nouveau gouvernement du président Paul Kagame a en outre judicieusement utilisé les aides internationales pour développer le pays.
    Enfin, il faut reconnaître l'intelligence humaine des rwandais, qui ont su ne pas tomber dans le cercle vicieux de rancœur et vengeance, et ont choisi d'aller de l'avant...

    Petit revers de la médaille, car tout n'est jamais tout rose, mais le gouvernement de Paul Kagame, au pouvoir depuis 19 ans, s'avère un poil autoritaire... Mais il reste plébiscité par une majorité de la population, auprès de qui il incarne unité, stabilité et développement. Après ce qu'ils ont vécu, on ne peut pas les blâmer !

    Venir au Rwanda, c'est se prouver que l'homme est capable du pire comme du meilleur... Et on vous assure qu'il faut le voir pour le croire !
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  • Día 134

    La forêt de Nyungwe

    19 de marzo de 2019, Ruanda ⋅ ☀️ 25 °C

    Le Rwanda ce n'est pas seulement un petit pays aux collines verdoyantes. Au sein d'un territoire aussi grand que l'Auvergne il abrite plusieurs beaux parcs nationaux, notamment la forêt de Nyungwe à l'extrême sud-ouest du pays.

    C'est notre seconde forêt tropicale après Mgahinga en Ouganda. Un peu moins en altitude que cette dernière, très humide, les arbres y sont monumentaux et la végétation très dense : Ficus, acajous d'Afrique, énormes fougères, lianes dans tous les sens... On y trouve également des singes (dont des chimpanzés) et de très nombreux oiseaux, parmi lesquels le fameux Turaco (gros oiseau au plumage bleu et multicolore, avec une crête qui lui donne un air de punk) que nous aurons la chance de voir !

    Malgré la menace persistante de la pluie, le lieu est propice à de belles randonnées, forcément accompagnée d'un guide. Seul petit bémol, ce parc n'est pas vraiment "backpacker friendly" : sans notre propre véhicule il est assez difficile de se déplacer d'une porte à l'autre et les Rangers ne sont pas très aidant. Nous manquerons donc d'aller voir les chimpanzés... Mais il y a déjà tant à faire !
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